L'Astre Tyran

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Korriban est une planète désertique froide. Il s'agit d'un monde sanctuaire pour les Siths car il abrite les tombeaux de nombreux seigneurs Siths légendaires. Les profondeurs de Korriban recèlent d'incroyables et obscurs pouvoirs, et pour cette raison l'Ordre Jedi émit en son temps une interdiction formelle de s'y rendre à l'encontre de ses membres.
Contrôle : Côté Obscur
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By Harlon Astellan
#29139
Une boule rouge, pleine de rien, forte d'un soleil terne qui couvrait son étendue ocre d'un voile orangé. A à peine une minute de saut hyperspatial de là trônaient 2 puissants Destroyer Impériaux, et leur escorte de guerre, prête au bombardement d'une surface restreinte en un temps record, prêt à l'intervention immédiate après un rapport à recevoir. Une Task Force Omega 2 au complet, prête à l'emploi.

Avant, un Super Destroyer Stellaire pouvait recevoir des rapports de droïdes sondes disséminées partout dans la galaxie. Cette fois, l'Empire savait où chercher. La nature des informations demandait en revanche plus de précision.

Six droïdes sondes étaient envoyés sur la planète, un à chaque pôle, les quatre autres sur chaque extrémité cardinale de l'équateur. Les sondes puissantes des engins discrets auraient tôt fait de détecter les poches de vie locales.

L'Empire, n'en déplaise aux Jedi et aux Républicains, connaissait la localisation de Korriban, et certains savaient même qu'il existait un lien direct entre Sith et la planète. L'intervention n'était dûe qu'à la Nouvelle République. Bien qu'une telle corrélation soit connue des officiers aptes à ordonner des attaques orbitales, rien n'était fait de par la nature actuelle de Korriban. De refuge à Sith, la planète servait de planète dortoir pour des petits criminels en cavale, des pilotes aux vaisseaux endommagés, de mercenaires qui installent un avant-poste où rapatrier une cible ou un trésor, ou simplement des ermites en quête de tranquillité. La population majoritaire n'était pas constituée de Sith. Et c'était ainsi que l'Empire avait considéré Korriban : une planète sans population digne de ce nom.

Penser que les Sith s'y soit installé allait changer une sacrée donne. Le distingo entre Nouvel Ordre Sith et les Sith de Sang Pur allait peut-être voler en éclat, et une guerre totale serait déclarée, sans distinction. Darth Krayt était sur une pente raide depuis sa visite sur Serenno, d'un temps où l'Empereur Astellan n'était encore que Grand-Moff. Ses ambitions sans équivoque et ses menaces sans subtilité lui avaient values un ordre très clair : être le moins possible dans l'Hydien. Et, plutôt que de considérer ceci comme une invitation à ne considérer la zone spatiale que comme un lieu de passage entre deux voyages, Darth Krayt avait eu l'audace contestable de s'y installer. Korriban, bien que sans astroport, sans ville, sans population, sans gouverneur et sans garnison, n'en restait pas moins territoire impérial par droit direct. L'autorité gouvernementale des Sith ne valait que pour eux. Même la Nouvelle République ne semblait pas ravie de les laisser s'installer en territoire impérial.

Et pour cause.

        « Les sondes sont arrivées sur site, amiral. »
        « Bien. Balayage constant. Formes de vie en tout genre. »

Les bêtes auraient le droit de vivre, les ermites aussi. Mais une concentration de plus de cinq individus avec une signature thermique de bipède entraînerait un verrouillage immédiat de la zone en question.

Le jeu républicain ne cessait de turlupiner les amiraux mis dans la confidence. Etait-ce un test ? Test de la fiabilité impériale ? Demander de tuer des sensitifs n'était pas vraiment objectif, mais s'il ne leur fallait que ça... L'Empire allait détruire un lieu Sith, et par la même, tuer des sensitifs, récupérer des informations, et appuyer leur position à l'Union. D'une pierre, trois coups.

Pour le meilleur... et pour le pire.
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By Amertume
#29182
Hé, r'garde ça, les scans ont détecté un truc.
Fait voir?

Bohz essuya le sable qui s'était écrasé sur son masque protecteur, fruit du vent infernal qui régnait toujours dans ce coin de la planète. Qu'est-ce qu'il détestait ce monde putain, c'était vraiment le pire trou qu'il ait connu dans cette chienne de galaxie. Mais c'était aussi là qu'on trouvait des babioles brillantes, des statues, des conneries archéologiques à deux balles qui lui passaient au dessus de la tête. Et tout ça, ça rapportait gros au marché noir.

C'était bien la seule raison qui faisait qu'il s'emmerdait à continuer à bosser ici, sinon il aurait rejoint depuis longtemps son cousin sur Rodia pour se mêler à sa bande. Paraissait même qu'il y avait du changement dans l'air là-bas. Faudrait qu'il y réfléchisse un peu, pour l'heure y avait encore un tombeau à piller avant de songer à se reconvertir.

On était le milieu de matinée, ça expliquait pourquoi y avait encore pas mal de racailles du campement qui dormaient. Tous des fainéants ceux-là, ils tiendraient pas longtemps ici, fallait surtout éviter de dormir plus que le strict nécessaire sinon vous deviez supporter les cauchemars. Lui il avait pas pu, du coup il avait rapidement appris à gérer son sommeil. Les autres... Avaient tout simplement disparu et on les revoyait jamais. Par contre on entendait de temps en temps des hurlements venant des ruines, et je te prie de croire que ça foutait la trouille même aux plus endurcis.

Bohz prit quand même le temps d'avaler un peu de flotte avant de regarder. Son sang ne fit qu'un tour quand il déchiffra le tout et il recracha brusquement la flotte sur le visage de son camarade avant de se mettre à jurer comme un diable.


Qu'est-ce qui t'arrive? Mince tu m'as craché d'ssus!
Réveille tout l'monde! Faut qu'on s'tire d'ici! C'est un droïde sonde! Et il doit pas être seul! On doit avoir surement que quelques heures devant nous avant que ses copains rappliquent!

En vérité, il était déjà trop tard. Mais ils n'avaient aucun moyen de le savoir, leur campement ne disposant que d'une technologie rudimentaire guère plus capable que de repérer -quand ils voulaient bien fonctionner- des sondes. Rien pour voir ce qui se passait en orbite.

Sur chaque zone géographique visitée, le constat fut semblable : les sondes transmirent les images, que les enseignes des Destroyers analysaient et étudiaient pour remettre un rapport au commandement. Des communautés entières de dizaines, peut-être des centaines de racailles, voleurs, pilleurs de tombes, réfugiés de la Bordure et autres piques-assiettes peu recommandables.

Des parias, des sous-êtres, dont personne ne se souciait et que personne ne regretterait. Des charognards venus se nourrir sur la carcasse froide de Korriban, indignes de sa grandeur mais attirés par des promesses de richesses. Leur châtiment était donc venu, sous une forme que nul n'aurait pu s'attendre à voir, quelle douce ironie.

Dans l'hémisphère Nord, les scans indiquèrent également la présence d'une structure posée non loin d'une grande vallée ou semblaient croître de grands et magnifiques tombeaux. La signature thermique montrait surtout des meutes d'animaux que les bases de données impériales n'avaient jamais assimilés mais il y avait également une faible concentration de vie, peut-être une ou deux, difficile à dire, dans la structure.

Elle identifia également, à quelques kilomètres de la structure, 12 signatures thermiques, lesquelles semblaient en mouvement. Et pour cause.

Rhand, capitaine de l'escadron Red, serviteur de Darth Krayt, repéra également une sonde en train de faire son travail non loin de la Vallée des Seigneurs Noirs. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, d'abord le Seigneur Noir quittait Korriban avec son disciple et l'Egorgeur, et maintenant voilà qu'une sonde fouinait? Fort de son expérience de vétéran, Rhan comprit que quelque chose clochait.


Nous avons peut-être un intrus là-haut messieurs. Il va falloir qu'on aille vérifier, ce n'est peut-être rien mais je veux en avoir le cœur net. En formation sur moi, on va aller s'assurer que le ciel de Korriban est sûr, je n'ai pas envie que le Seigneur Krayt ne revienne pour voir qu'on a pas fait notre boulot.

Probablement pas sa meilleure décision, cela dit on pouvait lui accorder qu'il ne savait rien des projets du Seigneur Noir et donc n'avait aucune idée du danger qui guettait chaque être vivant sur ce monde. Les 12 Chasseurs SoroSuubs s'envolèrent et quittèrent l'atmosphère, prenant de la vitesse rapidement en remontant le trajet estimé de la sonde depuis son point d'impact à son arrivée dans le système.

Il n'y avait rien dans le ciel ni en orbite de Korriban. Étrange, quelque chose clochait, d'ou sortaient donc ces fichues sondes? Qui avait bien pu les envoyer? Ça ne lui plaisait pas du tout cette histoire.


Rhand à escadron Red, restez en stand-by et ouvrez l’œil à tout ce qui vous paraîtrait étrange.

A bord du Destroyer de commandement, un lieutenant apporta l'information des analystes.

Amiral, nos sondes rapportent plusieurs points de concentration thermique élevée. Il y a également 12 signatures enregistrées comme ayant bougé depuis la vallée et visiblement en mouvement dans le ciel de Korriban. Quels sont vos ordres?

Et les données continuaient d'affluer, encore et encore, et les enseignes analysaient, encore et encore, et la peur, la peur de ne pas savoir ce qui allait se passer, grandissait toujours plus vite, toujours plus fort, dans l'esprit confus et terrifié des indigènes en bas.

- Les sondes ont repéré sur chaque zone explorée de petites communautés, elles ne disposent d'aucun armement sol-sol et sol-air ni de moyens de repérer la flotte;
- Le total des personnes vivant dans ces communautés est estimé à 1132 individus;
- Les seules forces restantes du Nouvel Ordre Sith sont au nombre de 12 Chasseurs SorroSuub;
- Après vérification et patrouille, les chasseurs n'ont rien repéré de particulier malgré la présence des sondes. Ils patrouillent maintenant dans la zone environnante afin de tenter de trouver la source;
- La flotte impériale est au courant que 12 personnes ont probablement quitté la surface de la planète mais ne sait pas ou elles sont parties et à bord de quels vaisseaux.
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By Harlon Astellan
#29281
Tristes sires. Dans la précipitation, il était un oubli de taille que la Marine porterait sans véritable honte, compte tenu des bilans. Une population éparse d'un bref millier de clampins désireux de se bâtir une non-vie loin des regards, sur une planète isolée et sans attrait, juste une vaste étendue de tombes alignées sous des enchevêtrements de statues érodées.

Un Sépulcre.

Piller des tombes ? A quoi bon, mais surtout... avec quoi ? Les misérables forces des vaisseaux ne comptaient pour presque rien. Il fallait de toute façon faire convoyer des troupes. Un Destroyer Stellaire de tête, une bête magnifique, mais hélas trop vieux, allait convoyer une partie des effectifs de la garnison de Centares pour revenir dire dignement bonjour à qui de droit. Le trajet durerait quatre bons jours, le temps d'y aller, de charger, de revenir.

Le message fut envoyé par l'autre Destroyer resté sur place, à observer. On restait encore à distance de la planète, à une minute lumière de son orbite. 18 millions de kilomètres. A l'oeil nu, c'était comme poser une crotte de mouche au bout d'une vibrolance tendue à bout de bras. Et avec la toile de fond qu'était la Galaxie, ceci ne couvrait en fait qu'une portion infime d'un paysage jamais observé. A moins qu'il ne se trouvâ un féru d'astronomie qui remarquâ que la 188.284.103.184.489.174.275 ème planète ait disparu de son champ de vision. Misère en ce cas !

De Centares fut demandé de ponctionner deux Bataillons ( 2 x 512 ) de StormTroopers, ainsi que deux Compagnies ( 2 x 128 ), une de Scout et l'autre de Commandos, agrémenté d'un seul Peloton ( 32 ) de Shadows. Avec, bien sûr, tous les TB-TT et TR-TT disponibles.

Venait donc le moment où la propagande du Bureau décrivait les impériaux comme ayant le dos droit, fiers dans leurs uniformes, à deviser secrètement de leurs plans pour anéantir l'ennemi. La propagande ennemie décrivait ceci comme un moment où chacun avait peur, appréhendait, se disait que ceci n'était que folie, ou au contraire, où l'on pratiquait des sacrifices humains sur des bébés bothans enlevés à leur foyer, avant que les officiers sanguinaires ne boivent leur sang, gorgés de sucres et d'envies nécrophiles.

Aussi donc venait le moment de la réalité, une réalité partagée entre la Marine Impériale et la Marine Républicaine, et même toutes les autres Marines de la Galaxie. Chacun sortit son jeu de carte, et attendit le retour du Destroyer prodigue.
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By Darth Krayt
#29389
[Rhand, Leader de l’Escadron Red] « Messieurs, nous allons former quatre groupes, chacun chargé de patrouiller dans une zone prédéfinie.

Red 2, prenez Red 5 et Red 6 et survolez l’Académie ainsi que les ruines de Dreshdae, tout ce qui n’est pas nous devra être neutralisé

Red 3, Red 7 et 8 seront sous vos ordres, vous irez en reconnaissance vers l’ouest de la Vallée, même consigne que pour Red 2, neutralisation demandée de tout ce qui n’a rien à faire ici.

Red 4, vous aurez Red 9 et 10 pour vous accompagner, vous prendrez en charge le périmètre sud de la Vallée avec les mêmes consignes que pour les autres groupes.

Red 11 et 12, vous serez avec moi, on part patrouiller dans le Secteur Nord de la Vallée et on tire sur tout ce qui n’est pas nous.

On reste en contact permanent, je veux tout savoir et tout connaître de ce que vous verrez. Utilisez en priorités les canons lasers sur des cibles potentielles, je préfère qu’on conserve nos missiles à concussion en cas de gros problème. Et je ne veux voir personne en orbite basse, on reste dans l’atmosphère. Et abattez-moi ces fichues sondes de reconnaissance, je n’aime pas ça du tout. Mention spéciale auprès du patron pour ceux qui me trouveront la source de ces foutus engins.
»

Les ordres avaient étés données et quatre groupes de trois chasseurs patrouillèrent dans le ciel de Korriban, survolant chacun une portion de la Vallée des Seigneurs Noir, recherchant les sondes et celui qui recevait les rapports qu’elles envoyaient. Les ordres de Krayt avaient étés très clairs avant son départ, défendre Korriban. Et il fallait le contacter uniquement si l’Escadron rencontrait de sérieux problèmes lors de ses patrouilles et la présence de sondes n’était pas encore un cas de force majeure. Mais dans le doute, les pilotes tirèrent sur les sondes qu’ils trouvaient, peut-être que le mal était déjà fait mais cela éviterait que l’émetteur des sondes ne glane trop d’informations sur les activités planétaires.
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By Zeph Mathuin
#29485
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PNJ : Sabina


Une journée comme une autre sur Korriban commençait pour Sabina, jeune apprentie Sith. A quelques détails près cela dit. D'abord parce que pour la première fois depuis son arrivée, elle était seule dans l'académie, Ranath avait quelques jours plus tôt expliqué qu'elle devait partir pour une affaire urgente sans avoir voulu en dire plus tandis que Krayt avait disparu de son côté, emportant avec lui le Chagrien et celui qu'ils appelaient Odion qui faisait froid dans le dos de l'apprentie.

Ensuite, parce qu'elle était justement véritablement et complètement seule dans l'académie. D'ordinaire, il y avait toujours quelques mercenaires ou soldats du Nouvel Ordre Sith qui patrouillaient et montaient la garde dans et autour de l'académie. Mais aujourd'hui, aucun n'était en vue. Curieux. La Pantoran avait même pris la peine de vérifier tout le bâtiment pour finalement se rendre compte que oui, il n'y avait personne d'autre qu'elle.

Elle en aurait presque été satisfaite en temps normal, soulagée de ne plus avoir à supporter la présence de ces sinistres imbéciles qui ne manquaient jamais de la regarder étrangement. Chaque fois elle se forçait à les ignorer mais l'envie de leur faire ravaler leurs grands airs était forte. En dehors de ça, elle avait surtout pris la peine comme chaque matin de déjeuner rapidement et faire sa toilette avant de revenir méditer dans sa chambre.

Sauf qu'elle avait alors entendu le bruit de vaisseaux qui décollent et s'était précipitée à la fenêtre, à temps pour voir un peu ce qui se passait. Et elle vit les 12 chasseurs en mouvement direction l'espace, ou peut-être une autre zone de la planète, elle ne savait pas trop. Vraiment étrange. Elle avait un mauvais pressentiment d'un coup, un nœud au ventre qui ne lui disait rien de bon. Il fallait qu'elle trouve un moyen de comprendre. Était-ce normal que les chasseurs décollent comme ça? Se faisait-elle des idées?

La réponse vint une bonne demie-heure plus tard, lorsque, debout à l'extérieur de l'académie (mais pas trop éloignée, l'avertissement de Ranath était toujours bien ancré dans sa tête), elle vit 3 des chasseurs survoler la zone. N'ayant aucun autre moyen de se faire voir, elle en fut donc réduite à faire de grands gestes des mains, sautant sur place. Elle se sentait parfaitement ridicule.

L'un des chasseurs sembla l'avoir repérée, et, coup de chance peut-être, prit même la peine de se poser non loin d'elle. Le pilote était un Sullustéen qui l'observait avec incompréhension. Elle ne savait pas trop de son côté comment elle était censée traiter les non-Sith. Autant essayer de paraître aimable dans le doute...


Excusez-moi, bonjour? Vous pourriez me dire qui vous êtes et pourquoi j'entend des chasseurs tourner au-dessus de l'académie? Vous travaillez pour le seigneur Krayt peut-être? Il n'est pas là actuellement. En fait je suis toute seule ici. Il se passe quelque chose?
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By Darth Krayt
#29551
Le pilote Sullustéen était Red 2, qui patrouillait dans le secteur de l’Académie et des ruines de Dreshdae avec Red 5 et 6 quand il vit une personne aux abords de l’Académie qui faisait de grands signes pour se faire voir. Constatant que Krayt avait laissé quelqu’un derrière lui, le pilote amorça une descente et posa son chasseur non loin de la jeune Pantoran. Il avait auparavant prévu Rhand, qui avait donné un ordre très clair venu de sa seule personne car Krayt était parti sans piper mot et surtout sans prévenir si bien que le Capitaine de l'Escadron Red était seul aux commandes pour surveiller la planète, c'était là leur mission et ils s'en acquitteraient tous. Il n'avait pas de temps à perdre aussi fut-il assez expéditif.

[Red 2] « Jeune femme, rien ne m'autorise à vous révéler ce qui se passe. Veuillez restez dans l'Académie et attendez que le Seigneur Krayt soit de retour. Ou trouvez un moyen de quitter cet endroit par vous-même. »

Le Sullustéen remonta dans son chasseur et se prépara à retourner en patrouille, sans même chercher à savoir ce que ferait la jeune femme.
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By Zeph Mathuin
#29597
Le Sullusteen l'envoya paître, provoquant chez elle un accès de colère devant un aussi flagrant mépris à son encontre. Il aurait mérité qu'elle le frappe, qu'elle le tue peut-être même pour ça. Apprentie ou non, jeune adulte ou non, personne ne pouvait se permettre de la traiter ainsi. Salopard. J'espère que tu auras un accident avec ton vaisseau. La Pantoran regarda le vaisseau s'élever loin dans le ciel, toujours ce mauvais pressentiment en tête.

Très bien, s'il ne voulait pas l'aider... Elle repartit dans l'académie, mais pas pour s'y terrer en attendant comme la petite fille qu'on vient de gronder, ça non. Elle se mit à chercher quoi que ce soit qui pourrait lui être utile, qui l'aiderait à comprendre ce qu'il se passait. Elle pouvait cela dit se tromper et être juste paranoïaque puisque rien de ce qu'il se passait actuellement ne lui était connu.

Au bout d'une heure de recherches, elle trouva finalement du matériel de communication, un Crozo 3-Mal Comlink personnel. Elle avait déjà vu ce genre de choses durant sa vie d'esclave. C'était possible de communiquer avec. Elle pouvait peut-être entrer en contact avec Krayt ou Ranath, peut-être même Cain. Oui, ils pourraient lui expliquer le problème et même venir la sauver.

Elle tenta de les contacter mais se heurta rapidement à un problème: outre l'impossibilité de contacter quelqu'un hors-monde, elle n'avait pas la fréquence comm' de ceux qu'elle voulait contacter, rendant impossible de les avoir en écoute. C'était de mieux en mieux... La frustration lui donna envie de balancer violemment l'objet par terre mais elle se retint, consciente que ça ne l'avancerait pas plus.

Se forçant à se calmer, elle décida d'essayer toutes les fréquences possibles et proposées par le comlink, après tout qui ne tente rien... Des parasites, encore et encore, toujours des parasites, pas de réponses, rien. 4h plus tard, elle continuait de contacter dans le vide, sachant pertinemment qu'elle n'avait pas d'autre idée en tête. Et sa patience fut récompensée quand elle entendit une voix bourrue lui répondre:


Ouais? C'est qui? Tryn c'est toi? T'étais passée ou bordel? On doit plier bagages et foutre le camp ramène-toi bon dieu!

Le cœur de Sabina faillit faire un bond hors de sa poitrine lorsqu'elle entendit cette voix. Elle hésita quelques secondes, incertaine de ce qu'elle devait dire. Une chose était sûre, il fallait qu'elle trouve un moyen de comprendre et le cas échéant, de fuir cette planète. Et puisque les chasseurs de Krayt refusaient de l'aider, elle se débrouillerait de son côté.

Elle prit une voix d'un accent de bouseux comme elle put. Ce genre de gars elle les avait plus souvent vus qu'à son tour dans son passé, elle savait comment ils pensaient et parlaient.


Bien sûr qu'c'est moi enfoiré! Tu croyais qu'j'étais out ou quoi? Bon 'coute-moi vieux con, j'ai eu un p'tit souci pendant qu'j'explorais un tombeau! Faut qu'tu viennes m'chercher!
T'es tarée ou quoi? T'es ou là? Souviens-toi d'la règle, si tu t'retrouves dans une tombe et qu't'es emmerdée tu t'démerdes c'est ton problème!
'Coute-moi abruti! J'ai été r'tardée parce que j'ai trouvé d'ces trucs! T'imagines même pas comme ça va nous rapporter un paquet! J'te propose un truc: tu viens m'chercher fissa et j'partage avec toi, les autres pourront aller s'coller leur part ou j'pense! On s'ra riches et on pourra s'tailler d'ce trou!

Long silence, au point qu'elle craignit qu'il n'ait raccroché ou laissé tomber, ne la croyant pas. Puis elle entendit sa respiration lourde et comprit qu'il hésitait, tiraillé entre sa convoitise et la prudence instinctive que tout pilleur de tombes se devait d'acquérir dans ce genre d'endroit s'il voulait survivre. Elle décida d'en rajouter:

'Fait combien d'temps qu'on s'connait toi et moi mon pote? Assez pour s'faire confiance non? Alors j'te d'mande cette faveur, aide-moi à m'tirer d'ce trou et j'te jure qu'on s'ra tellement pétés d'crédits qu'on pourra prendre not' retraite!
Pourquoi qu't'as b'soin d'mon aide? T'avais pas un speeder?
C'te saleté a rendu l'âme, l'fils de bantha qui m'l'a filé m'a vendu d'la camelote! J'suis coincée près d'une vallée avec plein d'tombeaux, un bâtiment zarbi' et des ruines d'une ville!
Crédieu d'merde c't'endroit est encore plus dangereux qu'les autres pourquoi qu't'y es allée?
Parce que c'est là qu'on peut s'faire le plus d'pognon pardi! Alors tu m'sauves les miches oui ou non?
Jamais d'la vie j'viens dans c'coin même pour tout les crédits d'la galaxie! Tu veux d'l'aide? J'te donne les coordonnées d'un coin à quelques kilomètres ou j'peux v'nir te chercher, pour l'reste c'est à toi d'jouer ma cocotte!
Tu le r'gretteras pas mon vieux ça non! On s'retrouve dans combien d'temps? Une heure ça t'va?
Ouais ouais j'fait au plus vite le temps d'dégotter d'quoi v'nir te récupérer. T'as intérêt à m'ramener du lourd!
J't'ai d'jà déçu?

L'autre grommela sans répondre, probablement pas disposé à se laisser entraîner sur ce sujet. Qui que fût cette Tryn, elle était connue. C'était une identité qu'elle devrait prendre. Et pour ça elle avait un certain avantage. Les vêtements fournis par Ranath à son arrivée étaient des plus sommaires, abîmés et presque pas en bon état, elle pourrait facilement se faire passer pour une pilleuse de tombes, elle avait même déniché un long manteau avec capuche large qui lui couvrirait le visage.

Avec ça elle pourrait se faire passer pour une pilleuse de tombe au moins un temps. Ensuite, elle aviserait selon la situation. Adaptabilité, le moment était venu pour elle de prouver qu'elle était capable de se débrouiller seule. Elle rassembla quelques vivres et de l'eau prises dans le garde-manger plutôt maigre de l'académie et trouva même
une carabine blaster qui était une arme très basique et pas particulièrement puissante qui lui permettrait tout de même de se défendre en cas de besoin.

Regardant une dernière fois l'académie, la jeune femme prit son sac dans son dos, le fusil en bandoulière, et partit à la rencontre de son destin, direction le point de rendez-vous convenu. Restait à espérer que ça ne passerait pas trop mal et qu'elle pourrait quitter la planète sans trop de soucis...
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By Impartialité
#29814
Image[Sans les Destroyers, qui seront là ... un jour prochain.]



Un horizon aux couleurs de feu ... Une vue dégagée, de tout côté. Des vestiges. Les restes d'une civilisation millénaire qui n'a pas su résister à ses déboires et ses abus. C'est tout cela qui s'offre aux yeux de la jeune pantoran, désormais seule. Derrière elle la silhouette sinistre du Temple décrépi s'éloigne au fil de ses pas, alors même qu'elle s'enfonce toujours plus loin de cet ancien refuge. Avait-elle déjà remarquée combien cette planète est si paradoxale ? Entre ses ruines, omniprésentes, et cette froideur si chaleureuse ... Comment quelqu'un a-t-il pu espérer créer une civilisation ici ? Et comment se fait-elle qu'aujourd'hui encore, face à un tel environnement ces monts, ces Temples, ces bûchers éternels restent encore là, comme les témoins de la folie des Sith ?

Se rend-elle compte de ce qui est en jeu ? De ce qu'elle vit ? De ce sable qu'elle foule, aussi dépenaillée qu'elle soit, elle marche libre. Car oui, aujourd'hui, elle est libre. Elle a pris sa propre décision, seule, le menton haut, et sa destinée en main. Elle a essayée, et elle a réussie. C'est ce qu'il faut retenir de cet évènement, car cette planète, qui connaitra une énième fois le sort des armes, aura vue une ancienne esclave partir seule, les cheveux aux vents. Elle qui a vécue tant de choses, tant de moments qu'une existence entière ne suffiront pas à oublier, a été libérée, et amenée vers cette Académie. Ici, elle a vue ce que la liberté était quelque chose qui se gagne, et se mérite au prix du sang. Mais aujourd'hui, elle a constaté combien on ne peut avoir confiance en personne. Elle, gardienne du Temple, ultime Sith présente dans son berceau, était abandonnée. Seule. Libre. Personne ne pourrait lui mettre une chaîne, et l'empêcher de partir. Elle avait pris en main son destin, pour se tirer de ce trou paumé et trouver sa place dans la Galaxie. Par elle-même. Cette fois-ci ce n'était pas son soi-disant sauveur qui l'amènerait dans le fin fond de la Galaxie pour lui trouver un nouveau maître qui ne se disait pas, non, cette fois-ci elle partirait où elle veut. Trouver Rannath, ou profiter de cette liberté nouvelle. Qui sait ? Tuer quelques bons à rien, et se faire les dents ? A moins qu'elle ne choisisse plutôt d'aller se préparer. Car il le faudrait. Son potentiel est si grand qu'elle ne peut plus l'ignorer maintenant.

Alors il suffit d'accélérer le pas. De ne pas regarder derrière, et d'ignorer les vents qui battent la plaine. Depuis combien de temps marche-t-elle ? Difficile à dire, mais l'après-midi s'amorçait correctement, sous les rayons d'Horuset. Il ne faisait pas bien chaud, comme à l'accoutumée, d'autant plus que ce souffle sinueux n'aidait vraiment pas à réchauffer le corps. Mais il faut ce qu'il faut, pour quitter ce trou à rats. Peut-être que la vue de ce panorama réchauffait au moins le coeur ... Ces grandes bâtisses, ces statues, tous ces machins vieillots qu'elle n'avait pas demandé à avoir, tout ça s'éloignait et se perdait dans son dos. Et ces voix ... ces murmures si discrets, au coeur du vent ... N'étaient-ils pas moins présents ? Ou en tout cas moins virulents ? L'appréhension permanente qu'elle avait en restant là-bas diminuait peu à peu, c'était une certitude. Un pur bonheur que de se tirer de ce tombeau qu'elle n'avait pas demandé. Enfin ... C'est bizarre. D'un côté, là où elle était restait un bon abris, avec des murs qui ont tenu des millénaires, et qui seraient capables de le faire encore. Ca a un côté rassurant, mais c'est une espèce de prison. Une prison avec des fantômes qui vous hantent, et des cauchemars toutes les nuits. On sent bien les millénaires douloureux, concrètement. Alors on peut croire que dehors, sorti de la vallée, c'est mieux. C'est l'air libre, bien que froid, mais on peut marcher des jours sans être enfermés. Mais. Parce qu'il y a toujours un mais. Il y a des choses, sur cette planète. Il y a ce vent, avec ses chuchotements de colère. Puis il y a cette chaleur qui a disparue, comme si ce désert rougeoyant avait été sucé de toute sa vie. Et enfin, il y a les monstres. Ceux dont on ne parle pas. Ceux qui sont sous-entendus dans l'interdiction "Ne quittes surtout pas la Vallée." et qui laissent une imagination sous tension les rendre si atroces qu'on les croit sortis d'un mauvais rêve.


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Et c'est ça qu'elle a devant, en fait. Impossible de les rater. Sale gueule, pas très causants, tout juste bon à vous laisser courir en hurlant. Faut voir. Au début, on croit que ce sont des rochers, comme il en existe une flopée dans le coin. Puis ils commencent à bouger, et on se dit que ca doit être un mirage. Et au final, ben on comprend. Et on se dit que l'Académie c'est bien pourri, mais au moins il n'y en a pas dedans. Non ? J'sais pas te dire, ma mignonne, t'es une Sith maintenant. Une apprentie, mais une Sith quand même. T'as peur ? Vraiment ? Avances, avances, ils te regardent et ne font rien. Ils sont pas mignons ? Doucement, tu te fais pas remarquer, ça se passera bien ... Tu le sais au fond de toi non ? Ou tu les crains. Tu pourrais les craindre. Vue les dents, c'est pas ton derrière rebondi qui lui offrira une quelconque résistance. Oh que non. Alors crains-les, et imprègnes-t-en. Tu pourrais les écraser sous ta volonté, et en faire une armée, avec laquelle tu gouvernerais cette putain de planète de merde.


Et voilà pas qu'un vaisseau déchire le ciel ? La carcasse métallique semble bel et bien avoir vue la jeune femme, puisque son allure ralentit, et qu'elle ne vole plus très haut. Il ne suffit que d'un regard vers un peu plus loin pour voir où elle va se poser, vers une zone un peu plus dégagée que le vague chemin naturel qu'emprunte la jeune femme, et entourés de pics rocheux et autres animaux de taille respectable. Serait-ce donc là la porte de sortie ? Le vaisseau, visible à quoi ... 1 kilomètre de là ? ne semble pas très frais. Sorti d'un autre temps, et d'autres évènements, c'est pas une flèche. Ca se voit. Mais on en a vu qui payaient pas de mine et qui savaient se montrer efficaces, alors bon, on s'en contentera n'est-ce pas ? Accélérer le pas, c'est à portée de main ... Un crissement métallique, par-dessus le bruit des moteurs, dévoile un occupant, qui semble regarder vers Sabina. Le bras s'active en l'air, pour lui faire signe. D'ici, difficile de dire s'il est armé ou pas, mais en tout cas il ne lache pas du regard la vision féminine au milieu du désert. Peut-être qu'il se méfie des animaux, lui aussi ?


Et peut-être bien qu'elle devrait en faire de même ... Quelque chose rode. Un silhouette féline .. Non ? Si ? Une hallucination, avec tout ce bruit, et toutes ces ombres ? Difficile à dire. Peut-être qu'il faut accélérer, et ne pas se soucier des bêtes ... Il faudrait peut-être se dépêcher, elle le sent ... Vite. Dépêches toi. Il y a quelque chose, tu le sens. A droite ! Non, à gauche ! Là ? Là ? Non ... Non non non ... Dépêches toi, sinon le vaisseau va partir sans toi ! Et que feras-tu si on te fait renoncer une nouvelle fois à ta liberté ?
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By Zeph Mathuin
#29817
Cela faisait seulement 30 minutes qu'elle errait, incertaine de la direction qu'elle prenait, parmi les landes désertes et gelées de Korriban. Pourtant, elle avait l'impression que des heures étaient passées. La fatigue lui collait à la peau comme le sable porté par le vent mais elle faisait tout pour la tenir à l'écart. Ses efforts avec Ranath ces derniers mois l'aidaient beaucoup. L'apprentissage de la Force avait ça de bon qu'il aidait à forger son endurance et sa tolérance aux efforts de toute sorte. Néanmoins, elle sentait la fatigue poindre le bout de son nez.

Elle continuait pourtant de marcher sans relâche parmi les dunes, motivée par son besoin d'avancer. S'arrêter signifiait échouer, échouer signifiait mourir. Elle ne voulait ni l'un ni l'autre. Elle était une Sith et en tant que tel, capable de se sortir de toute situation. Elle avait un but, un destin, un avenir à se forger. Alors elle continuait, serrant les dents. Elle ne s'arrêtait même pas pour boire une ou deux gorgées d'eau tiède et quelques bouchées de nourriture.

Elle les vit alors, à un moment, sans trop savoir depuis combien de temps ils étaient là. On aurait dit de simples rochers, mais l'un d'eux bougea et se mit à se déplacer tout seul. Et elle aperçut alors les 4 pattes, le visage indubitablement animal. Elle sentit le danger. Qu'étaient ces choses? Des animaux natifs de Korriban? Ou d'ailleurs?

Elle ne savait guère de choses sur la biosphère locale mais, pour avoir vu et senti les créatures qui vivaient en meutes autour de l'académie, savait que quelque chose n'était pas... Naturel chez elles. Était-ce le cas de ces choses étranges? Une chose était sûre, elle devrait faire attention. Elle prit une allure délibérément plus lente en passant à quelques mètres d'une meute, désireuse de ne pas attirer leur curiosité.

Le vent hurlait à ses oreilles. Ou peut-être était-ce autre chose. Elle n'en savait rien, elle entendait une voix qui hurlait sans discontinuer, mais était incapable de déterminer si c'était le vent, quelqu'un ou même une voix dans sa tête. Peut-être devenait-elle folle à force d'entendre ces voix pendant son sommeil depuis des semaines.


La folie est l'apanage des Faibles. Toi, tu es destinée à devenir Forte. Le pouvoir te tend les mains, Apprentie.

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Elle releva la tête d'un geste vif, cherchant à localiser la source. Il était là, droit, immobile, l'observant de ses yeux jaunes, ses tatouages noirs s'enroulant autour des yeux, grand, la dominant de sa taille, chauve. Il irradiait de pouvoir, diffusant une aura de menace et de danger autrement plus immédiat que les créatures alentour. Encore lui, qu'elle revoyait sans fin dans ses cauchemars.

Qui êtes-vous? Seigneur Krayt prétend que vous êtes un Seigneur Sith du passé, Darth...
Je suis Darth Bane. Je suis l'héritier véritable des Anciens Sith. Mon Ordre Sith a mené à notre victoire et notre Revanche. Krayt n'est qu'un prétendant, indigne de notre Ordre. Tu ne dois jamais croire un mot de ce qu'il dit ni y prêter foi.
Il m'a dit que votre Ordre avait échoué. Vous n'êtes qu'une relique du passé. Vous n'avez pas plus de valeur que lui.
C'est ta voix qui parle, mais ce sont les mots de l'usurpateur que j'entend. Es-tu donc une simple marionnette qui obéit sans poser de questions? Ou une apprentie Sith?
Je ne suis ni l'esclave de Krayt, ni la vôtre. Je me moque de ce que vous essayez de me dire depuis ces rêves. Vous êtes mort. Vous n'avez rien à m'apprendre. Disparaissez et laissez-moi.
Tu ne pourras jamais m'échapper, ni échapper à ce que tu es. Et tu es mon héritière. Que tu le veuilles ou non, ton destin est déjà tracé. Il fera de toi celle que tu es appelée à être.
Mon destin n'est pas prévu. Je forge mon avenir par mes décisions et mes actes. Je suis libre d'être celle que je veux. La Force me libérera. J'ai brisé les chaînes qui me retenaient à Korriban et le passé des Sith qui m'ont précédée et qui ont échoué. Allez-vous en.
Tes illusions sont si grandes. Tu te leurres apprentie. De lourdes épreuves t'attendent. Avant de devenir véritablement celle que tu penses être, tu devras affronter le prix qu'exige le Côté Obscur pour faire de toi une Sith libre de toute contrainte. Nous verrons alors si tu en auras le courage et la force.

Il disparut lentement à sa vue, comme si les particules qui le constituaient étaient lentement emportées par le vent gelé. Elle ne serait pas l'esclave de Bane et sa Règle des Deux. Elle serait celle qu'elle voudrait être. Personne ne choisirait pour elle. Personne.

******


Le temps avait passé depuis cette rencontre de sinistre augure. Malgré sa bravade, elle n'en ressentait pas moins de l'inquiétude. Elle comprenait maintenant à quel point celui qui cherchait à la contacter était puissant et dangereux, et elle l'avait sciemment défié et dédaigné. Pareille offense ne se laisserait pas impunie elle le sentait. Elle devrait être méfiante et prudente dans l'avenir proche qui l'attendait, guetter tout danger.

Elle était encore plongée dans ses sombres pensées, presque inconsciente des créatures rôdant autour d'elle, la surveillant de leurs yeux animaux, lorsqu'elle entendit le bruit du vaisseau approchant de sa position, volant péniblement tant il était vieux, usé et constitué de matériaux de récup' et de réparations de fortune. Un homme l'observait depuis la petite soute ouverte et lui faisait de grands signes des mains. Il lui indiquait un endroit ou se rencontrer. Bien.

Un kilomètre plus loin, l'homme l'attendait, armé d'un DL-44 à moitié rouillé mais encore fonctionnel. Il portait la même tenue abîmée qu'elle et l'observait de ses yeux seulement visibles sous le long foulard qui recouvrait son visage. Des yeux durs, froids, ceux d'un homme ayant vécu une vie pas de tout repos et dénué de pitié. Un homme dangereux.


J'ai failli pas te r'trouver bon dieu! Tu t'es paumée ou quoi?
T'as vu c'désert de merde? Sans speeder tu crois qu'c'était facile de r'trouver son chemin?
T'as du bol qu'j'ai vu d'en haut des traces de pas et qu'ça m'semblait humanoïde!
Du bol de ouf ouais. Allez, on rentre et on s'tire de c'te planète pourrie.
Minute papillon, montre-moi d'abord la récolte, j'veux être sûr qu'on est riches.

Moment délicat que celui-là. Si elle voulait être en sécurité, il fallait absolument qu'elle maintienne l'illusion jusqu'à être hors d'ici. Mais comment faire? Si il examinait le contenu de son sac, il comprendrait qu'elle avait menti, et si il voyait son visage, il saurait qu'elle n'était pas celle pour laquelle elle se faisait passer.

Heureusement pour elle, ce fut ce moment que choisirent les créatures qui l'avaient suivie jusque-là pour essayer de les attraper et surement les dévorer. Le mouvement rapide et les cris affamés des bestioles eurent raison de l'avidité -provisoirement du moins- du pillard qui fit signe en jurant à la jeune femme de le suivre à l'intérieur. Il était temps de se tirer, vraiment.


Filons d'ici! Conneries de saloperies! J'déteste ce monde putain!

La navette, frêle, en mauvais état et ne ressemblant plus à grand-chose, décolla en catastrophe et, lentement et péniblement, prit de l'altitude, jusqu'à finalement dépasser la stratosphère. Elle ne savait pas si il disposait d'hyperpropulseurs ou si il rejoignait un plus gros vaisseau. L'essentiel était qu'elle quittait Korriban, et avec elle, le danger inconnu mais qu'elle pressentait imminent.

La liberté lui tendait les bras à présent. Il lui restait juste à trouver un moyen de se débarrasser de ce pilleur et de ses éventuels amis suivant ou il l'emmenait et elle pourrait aller ou elle voudrait.


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By Impartialité
#30040
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Et au 7ème jour ... rien ne vint.



L'urgence absolue de devoir partir avait fait le tour de la planète comme une trainée de poudre. Ce monde oublié, organisé autour de ses campements, fut pour une fois étrangement unifié face à l'ennemi potentiel : il fallait fuir. Ce mot d'ordre que tous s'étaient donnés avait redonné vie à la planète en un claquement de doigts. De torpeur isolée à floppée de vaisseaux en tout genre il n'avait fallu que quelques sondes impériales. Dès que chaque groupe fut mis au courant, la course contre la montre débuta. Peuplée de criminels, de reclus, voire d'anciens fuyards de l'Empire, tout ce petit monde connaissait bien ce qui l'attendait à rester là. Personne ne se soucierait d'un millier de bons à rien passés au fil des blaster, et clairement, pour la grande majorité, Korriban n'était en aucun cas un bon endroit pour mourir. Ces plaines sans fin, son climat aussi froid que la vie dans ces Tombes millénaires ne faisaient envie à personne. Surtout pour ajouter un cadavre de plus à celles-ci.

Non, vraiment, autant partir, au moins pour un temps. Il faudrait être fou pour rester ... Fou ou bien trop téméraire. Au final, c'est bien entre 85 et 90% de la population totale de la planète qui décolla. La vérité, c'est que pour venir sur un trou aussi perdu, il faut soit avoir très peu de chance avec son ordinateur de navigation, soit le vouloir. Dans tous les cas, il faut un vaisseau. Ce fut donc la ruée vers l'espace avec tout ce qui pouvait encore voler, quitte à s'entretuer pour obtenir le précieux ticket pour le lointain. Difficile de dire combien ne quitteront pas ces terres gelées les deux pieds devant .. Cette agitation a fait bruler des maisons et massacrer des bandes, c'est une certitude. Mais personne ne serait là pour raconter tout ça. C'était tout l'intérêt.

Ne resteraient donc que quelques audacieux, ou quelques hurluberlus. Certains ont un peu trop écoutés les voix qui leur murmurent des choses terribles, et n'ont donc pas eu peur de l'Empire. D'autres n'étaient pas au courant ... Et enfin, les derniers, sont ceux qui ont vu là la meilleure chance qu'ils pourraient avoir pour le business. Déjà que d'habitude ils sont assez peu gênés, mais alors là ... Entre campements pillés et tentatives de se rapprocher de la Vallée, ce fut un beau festival de tentatives, et de morts. Stupides, pour la plupart. Korriban ne pardonne rien, et n'autorise pas. C'est tout. Que tout le monde fuit ou non. Il n'y a qu'un seul habitant sur ce monde, et tous le craignent, à raison : la mort. Elle vous rattrape toujours. Plus longtemps vous restez à gratter ce sable dégarni, plus vite elle arrive. Ils auraient dû le savoir ...

Enfin, les Sith. Le Temple était vide. Les chasseurs patrouillaient. Et plus de nouvelles. Personne. Rien. Ils avaient beau survoler encore et encore les mêmes parcelles de cette aride, rien n'avait bougé, et rien ne bougeait. Personne ne revenait. Et aucun appel de répondu. Qu'est ce que c'était que cette histoire ? Les pilotes connaissaient leurs protocoles, mais quand même, là le silence est beaucoup trop sérieux.



Parce que cette histoire, concrètement, elle dura les jours suivants. Et ceux d'après. Et encore après. Aucune flotte ne vint. Personne. Pas un impérial, pas un républicain, ni même de Jedi. Rien. Et ça, certains l'avaient compris. Au bout d'une semaine certains recommenceraient à revenir, faute de s'être trouver une vraie place au soleil, d'autres parce qu'ils avaient tout quitté et souhaitaient retrouver leur petite vie, mais aussi les pilleurs dont tout reposait sur ce monde et ses richesses etc etc ... Une semaine, quelques uns, puis petit à petit chaque jour un peu plus ... mais la planète mettrait du temps à retrouver sa population d'avant. Moins de mille de personnes, pas plus. Quant aux chasseurs, ils commenceraient à perdre patience. Une semaine, ok. Deux semaines, il faut aller voir ailleurs. Trouver une zone civilisée, et voir ce qu'il en est ... On va pas défendre la zone contre des pilleurs si c'est juste pour notre bon plaisir. Et puis bon, on s'est servis sur les armes, et les rares éléments de valeur qu'il pouvait y avoir pour se faire notre salaire du moins prochain. Allez, salut la compagnie.

Voilà une tranche de vie sur Korriban, qui retombe lentement dans son calme habituel ... Sans ses Sith ...


FIN DU RP. Bilan.

    > Pas de flottes impériales, désactivation des sondes une fois leurs buts atteints, ou destructions par les populations locales.

      Les informations sur la planète sont acquises, selon les objectifs donnés aux sondes.

    > Entre 85 et 90% de la population a fui la planète après l'arrivée des sondes. Seulement, après plus d'une semaine, elles vont commencer à revenir lentement, parce qu'il n'y a pas de flotte en orbite.

    > Mais au final, entre la fuite, les tentatives, les règlements de compte, et ceux qui ne reviennent pas, la population ne pourra pas atteindre de nouveau son chiffre précédent. On parle de moins d'un millier d'individus, mais plus de précisions demanderait beaucoup d'efforts inutiles. Sûrement la planète attirera-t-elle plus de monde à l'avenir, comme toujours, au fil des mois et des années.

    > Les derniers défenseurs du Temple décident de partir, au moins de plus de deux semaines. Ils prendront avec eux leurs chasseurs, et tous les biens communs susceptibles d'être revendus. Armes, outils, technologie etc ... Difficile de trouver mieux dans le Temple.

      12 Chasseurs SoroSuub Planétaires à retirer de la fiche éco du NOS.
      - 102.000 Crédits d'entretien à retirer de la fiche éco du NOS.

    > Le Temple est laissé ouvert, et à l'abandon.

Il n'y a donc officiellement plus de Sith sur Korriban ... mais jusqu'à quand ?
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