L'Astre Tyran

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Korriban est une planète désertique froide. Il s'agit d'un monde sanctuaire pour les Siths car il abrite les tombeaux de nombreux seigneurs Siths légendaires. Les profondeurs de Korriban recèlent d'incroyables et obscurs pouvoirs, et pour cette raison l'Ordre Jedi émit en son temps une interdiction formelle de s'y rendre à l'encontre de ses membres.
Contrôle : Côté Obscur
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By Jen'Ari Nekanasaza
#38929
    Vient la guerre


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    Il n’était qu’un pirate, un pilleur de tombes, une raclure du fin fond de la Galaxie. Lorg grogna. Quelle stupide mission. Il avait décollé de Thule, seul avec son idiot de copilote, tout aussi mal informé que lui, et avec en poche une unique mission : Korriban. Il pilotait ce vaisseau miteux, celui d’un pilleur de tombes abattu peut-être un mois auparavant. Ensemble, tous les deux dans ce rafiot, ils avaient tous les atouts foireux dans leur manche pour se faire abattre à peine l’hyperespace quitté.

    Lorg râla encore, mais son partenaire ne réagit pas. Il avait envie de se plaindre, tout professionnalisme l’avait quitté. Quelle stupide mission. Ils étaient des espions, des soldats à la limite, pas de vulgaires chiens des sables ! Sa rage allait l’emporter quand son petit cerveau lui rappela les ordres du Commandeur et la récompense promise en cas de succès. La belle vie, à tout jamais. Lorg savait que les ordres venaient de plus haut, de bien plus haut. Il avait aperçu cette femme à la peau verte, vêtue d’un long manteau noir, et qui soufflait aux oreilles du Commandeur des ordres sifflants. C’était une Sith, comme il y en avait avant, comme on en parlait dans les histoires, comme il en avait débarqué deux quelques années auparavant ! Oh non, Lorg n’était pas contre les Sith. Comment aurait-il pu l’être ? Les Sith étaient la grandeur de Thule. Mais franchement … lui confier, à lui, une mission aussi risquée ! Aller voir sur Korriban quelle était la température du moment … Idiotie !

    La vraie question, et objet de cette mission était … y avait-il encore de l’Empire en Korriban ? Bien des années avaient passé depuis la prise de contrôle de l’Empire. Que restait-il de la flotte qui siégeait en orbite du berceau de la Sith ? Les pilleurs de tombes avaient-ils à nouveau accès à la surface de la planète ? Restait-il un croiseur ou deux à surveiller l’endroit ? Où observait-on à distance les allers et venues ? Une mission simple : rejoindre Korriban, tenter de se poser, faire état de la situation, forces armées, flottes, restrictions, tout. Et le tout sans filet. Personne ne viendrait secourir Lorg et son compagnon. Ils étaient seuls, deux pilleurs de tombes.

    Le Chant des Dunes sortit brusquement d’hyperespace et la planète rouge apparut aux yeux de Lorg. Allaient-ils pouvoir approcher ? Lui couperait-on la route ? Quel était l’état d’occupation de l’orbite planétaire ? Tant de questions … le petit vaisseau approchait lentement, pilotes aux aguets, radars à l’écoute …
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By Jen'Ari Nekanasaza
#38938
    Rien. Personne. Pas un vaisseau. Pas un croiseur.

    Le Chant des Dunes entreprit donc de descendre vers la surface de la planète, tous boucliers opérationnels. Il franchit la haute atmosphère et pénétra la basse atmosphère sans rencontrer le moindre problème. Pas une interpellation, pas un bip de radar. Il n’y avait plus personne. Le pilote ajusta la trajectoire du cargo pour entamer la lente spirale d’exploration usuelle. Pôle à pôle, le vaisseau balaya lentement la sphère astrale, sans jamais rien trouver d’autre que des pilleurs et assimilés. Cette première conclusion se révélait incroyable, tant et si bien que Lorg fit faire un deuxième tour à son vaisseau. Chacun des deux tours occupa les thuléens pendant plusieurs longues heures. Heures d’attente, bercées par le radar régulier, qui ne se mettait à hurler que pour pointer des futilités. Une fois la reconnaissance complètement achevée, le Chant des Dunes piqua du nez vers la surface.

    Ici, ce n’était que sable froid et poussière volatile. L’étoile du système ne parvenait pas à réchauffer les déserts glacés de Korriban. À tout hasard, le petit cargo se posa à proximité des anciennes galeries du Nouvel Ordre Sith, la localisation leur avait été indiquée par le Maître de leur Maître. Ici, ce n’était que désolation. Il n’y avait plus âme qui vive. Pourquoi revenir ici ? Pourquoi ne pas fondre sur la Vallée ? Le bastion de Darth Krayt avait l’avantage de posséder une baie de lancement en hauteur. L’une des galeries de l’académie montait à fleur de roche jusqu’au sommet d’une falaise en altitude. Et la baie trônait là haut. Le pilote s’y posa. Et après un scan rapide des alentours, le Chant des Dunes abaissa sa rampe.

    Les deux agents se hâtèrent. Ils n’aimaient pas cette planète, ils n’aimaient pas cette mission. De la soute de leur cargo, ils extirpèrent le radar longue portée dont ils avaient été équipés. Ils l’installèrent et le câblèrent à proximité du vaisseau. Puis à toute vitesse, ils retournèrent chercher le sismographe, et l’installèrent à son tour. Ils n’avaient pas d’antenne de transmission. Les données n’étaient envoyées nulle part, ils les stockaient à bord. En cas de problème ?

      « Pose encore des charges là-bas. Et donne moi le détonateur. »

    Lorg détestait cette planète, détestait cette mission.

    Finalement, les deux hommes tirèrent de leur vaisseau une grande cage à sécurité électrique. Ils la disposèrent selon ce qui leur semblait être une situation stratégique et retournèrent s’enfermer dans leur vaisseau, les yeux rivés sur les écrans et les données qui s’accumulaient.
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By Jen'Ari Nekanasaza
#39049
      « Lâche ça ! »

    Lorg grognait toute la journée. L’autre lui jeta un regard noir.

      « Range-le, je te dis ! »

    L’autre posa son blaster en soupirant. Les heures coulaient lentement, très lentement. Il ne se passait rien. Toutes les cinq minutes, l’ordinateur embarqué insérait de nouvelles données à l’archivage. Et toutes les cinq minutes, Lorg se levait, quittait le poste d’observation, constatait l’inscription des données, et retournait s’installer au poste d’observation. Toutes les cinq minutes, il passait devant l’autre, lui grognait un ordre déplaisant. Il avait songé, dès le premier jour, et cela en faisait désormais quinze qu’ils campaient là, que l’autre finirait par lui tirer une balle dans la tête. Mais il n’avait pas cessé pour autant de le réprimander. Ils avaient comme un besoin incohérent de maintenir une certaine distance entre eux, et avec elle, une hiérarchie qui dépassait la simple autorité militaire.

    Quinze jours, à ne rien faire, à attendre, dans la poussière froide de Korriban. Oh, bien entendu, ils mangeaient à leur faim, leur hygiène était parfaite, mais le souci, c’était l’ennui. Lorg avait bien rêvé de coller une balle dans la tête de l’autre, juste pour s’amuser un peu. Et puis il avait réfléchi : sans l’autre, il ne terminerait jamais sa mission. Et de retour sur Thule, il croupirait en prison. Alors, autant fuir dès à présent ! Non, non, ça c’était pire que la mort : la traque.

    L’autre grogna. Lorg jeta un œil au dehors.

      « Oui, ils repassent encore, et … attends, quelle heure il est ? »

    Ils en perdaient le fil de leur propre vie. Quinze jours coincés sur Korriban, avec les cauchemars empirant, et la peur qui les accompagnait.

      « Non, attends ! Laisse-les ! »

    Les pillards filaient à toute vitesse dans la vallée, encore aujourd’hui, comme hier. Ils devaient avoir leur planque quelque part entre ces cailloux. Et le temps passait ainsi, depuis quinze jours. Est-ce ce pillard-ci que je vais abattre ? Ou celui de demain ? Les trois speeders disparurent.

      « C’est bizarre … depuis le temps qu’ils font des allers et retours … »

    Lorg réfléchissait.

      « Il faudrait qu’il n’y en ait qu’un seul. Tu vois ? »

    L’autre hocha la tête et se replaça en observation. L’ordinateur embarqué bippa, Lorg se leva.

      « Pousse-toi. »

    Et alla constater l’inscription des données à l’archivage.

    On en venait presque à espérer voir débarquer un croiseur impérial … Mais il n’y avait rien.
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By Jen'Ari Nekanasaza
#39394
    Encore une nuit calme, très calme. L’autre était parti dormir, mais Lorg surveillait encore les environs. Il allait bientôt falloir remballer, et rentrer. Les enregistrements sur plusieurs cycles paraissaient concluants. Bien entendu, ce n’était pas le travail ni la compétence de Lorg que de conclure. Un autre, un scientifique, s’en chargerait très bien. Mais du peu qu’on lui avait expliqué, il trouvait ses relevés pertinents et de bonne qualité. Il ne leur restait qu’une seule chose à faire. Le point noir de cette mission. L'acrobatie finale qui donnerait par une médaille du panache à leur uniforme gris de poussière. Alors, le jour, la nuit, Lorg guettait dans la lunette de son fusil, la cible idéale. Elle se présenta vers deux heures du matin, au plus froid de la nuit. Le radar alerta d’un bip discret, et sur les quadrants apparut le malchanceux, sur son speeder de fortune. Lorg le vit, au loin, dans la gorge rocailleuse, éclairé de son seul phare faiblard. La première fenêtre de tir se referma aussitôt qu’elle s’était ouverte. Mais ce n’était pas ce créneau-ci que visait le soldat. Le canon de son fusil était prêt, en position, sur la seconde fenêtre. Le speeder reparut à l’endroit prévu. Lorg lui laissa une seconde de répit, et tira. HEADSHOT ! Non, raté. La cible avait pris la balle dans la gorge. Elle tomba de son speeder. Elle allait agoniser longtemps, par terre, sur le sable froid de Korriban. Lorg soupira. Oh, il se moquait bien du sort de cette pauvre âme, c’était pour lui qu’il était triste. Un si beau tir, gâché de la sorte … Il jeta un coup d'œil vers l’autre qui dormait. Il n’avait rien vu. Parfait. Lorg se leva et alla secouer son compagnon d’armes.

      « Debout, l’appât est en place. »

    L’autre grogna longuement mais finit par se lever. Quand enfin il enfila un pantalon, Lorg était déjà retourné à son poste et surveillait le frais cadavre tombé au fond de la gorge. Le second fusil était prêt à tirer. Il fallut attendre plus d’une heure pour observer un mouvement sur l’un des flancs de la montagne. Le radar émit un son courd et strident.

      « Prépare les cages … »

    Plus le temps de grogner, plus le temps de tergiverser, l’autre se précipita aux cages pour les ouvrir grand et brancher le dispositif de sécurité. Il revint en courant au côté de Lorg.

      « Y en a … deux … trois … quatre … Quatre. »

    Il soupira. Puis ses proies trouvèrent enfin l’appât, et cela lui donna un regain de moral. La mission allait pouvoir prendre fin. Un premier animal s’approcha du cadavre du pirate. Le festin débuta. L’appât poussa un cri déchirant de douleur.

      « Et merdeuh … Bon, allez, allez … »

    Les trois autres animaux se jetèrent sur leur collation nocturne, et le silence revint dans la combe. Lorg vérifia une dernière fois les environs, puis passa à l’action. Il pressa délicatement la détente. Le coup partit aussi sec, détonant avec force. Il tira aussitôt un deuxième coup. Il avait déjà touché deux fois. Mais ils étaient quatre. Alors il fallait tirer quatre fois. Il enfonça encore la détente, le fusil refusa de tirer.

      « Meeeeeerde … »

    Sur les quatre proies, deux étaient déjà au sol, et les deux autres regardaient désormais en direction de Lorg et son compère. Deux paires d’yeux luisants se tournèrent vers la cachette des chasseurs. Les Tuk’Ata se mirent à hurler, appelant à la traque la meute de leurs frères et sœurs.
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By Jen'Ari Nekanasaza
#39459
    Les cages étaient en place, prêtes à accueillir leurs occupants. Lorg ne lâchait plus son fusil, suivant lentement de la lunette les deux bêtes qui scrutaient en sa direction. Ils ne bougeaient plus. Il se passait quelque chose d’anormal, c’était palpable. L’autre poussa soudain un cri rauque. Lorg se releva d’un bond, il quitta le refuge en courant. Près des cages, son homologue thuléen, et deux grands animaux aux dents acérées. La procédure était claire et les protocoles bien huilés. Lorg actionna sans attendre la fermeture de la soute pour isoler les deux créatures - et accessoirement son comparse - à l’extérieur. Puis il déclencha les fumigènes installés des jours auparavant. La fumée jaunâtre expulsée par les bonbonnes sous pression retombait en volutes épaisses et enveloppait les environs immédiats du vaisseau cargo. L’Humain, plus petit que les deux prédateurs, s’écroula le premier, et Lorg ne put qu’imaginer quel fut son sort ensuite.

    Le duo carnassier fut rapidement rejoint par d’autres animaux, attirés par la traque. Impossible de savoir ce qui se tramait au cœur du nuage de gaz opaque. L’ordinateur central indiqua la déconnexion de certains appareils de mesure. Il l’alarme retentit. La porte d’une des cages avait été déclenchée. La colère de la meute explosa momentanément. Quelque chose cogna la coque du vaisseau une première fois, puis une seconde fois. Lorg s’était éloigné des portes et gardait un œil sur l’ordinateur. Tous les appareils extérieurs étaient débranchés, dont la seconde cage. Pour l’Humain qui se terrait sous la coque d’acier précontraint, les minutes devinrent des heures. Il entendait les Tuk’Ata rôder tout autour du vaisseau. Il les entendait grogner, parfois se chamailler. Puis, au bout d’un temps indéterminé, le gaz eut raison des créatures de Korriban. Le produit avait mis un certain temps à agir sur des animaux de cette taille, il fallait s’attendre à ce que son effet s’estompe rapidement. Mais envisager de sortir …

    Lorg coupa l’alimentation des bonbonnes et le vent froid balaya le nuage de gaz. Le thuléen put alors constater, et rassuré par le radar, que les environs étaient sûrs. Il jeta un coup d'œil dehors, ouvrit la porte de la soute, et s’aventura à l’extérieur. Il était désormais en danger, pour sûr. Il ne retrouva pas le corps de son camarade, mais ne s’en émut pas. L’une des deux cages avaient bien été activée et retenait prisonnier l’un de ces animaux terrifiants. Tout autour du vaisseau gisaient les corps endormis des prédateurs de Korriban. Avec beaucoup de précaution, Lorg s’assura que les systèmes de sécurité des cages fonctionnaient toujours. C’était le cas. Son principal problème résidait désormais dans le fait que la seconde cage était vide et qu’il allait devoir traîner l’un de ces animaux jusqu’à celle-ci. Il s’y employa, lentement mais sûrement, surveillant constamment les alentours et les autres animaux. Ils étaient comme morts, mais pouvaient se réveiller à tout instant. Poser les mains sur l’un d’eux lui procura un frisson d’horreur. Il put sentir sa peau rêche même à travers le tissu épais de ses gants. Il commença de tirer l’animal vers la cage. Celui-ci grogna, s’agita, mais ne se réveilla pas. Il ne manipulait avec précaution, avançait centimètre par centimètre. Il savait avoir choisi un petit format, désormais incapable de mettre en cage un animal parmi les plus massifs. L’autre cage semblait renfermer un spécimen bien plus impressionnant, et le Commandeur devrait s’en accommoder.

    La porte de la seconde se ferma enfin. La suite des opérations semblait plus facile. Les cages, comme la plupart des containers de ce genre, comportaient un système antigrav. Lorg chargea donc les deux animaux dans la soute de son vaisseau. Il attacha les cages dans deux coins opposés, sans trop savoir ce qui l’inquiétait désormais. Il profita de voir les deux créatures toujours endormies pour installer leurs perfusions de sédatifs. Enfin, il condamna la porte de la soute. Il exécutait ses gestes à toute vitesse, et ce fut tout aussi prestement qu’il regagna la terre ferme pour constater que de nouveaux individus s’approchaient du vaisseau. Il était grand temps de partir. Lorg abandonna le matériel extérieur et fit décoller son cargo. Il n’effectua son demi-tour qu’après s’être assuré avoir pris suffisamment de hauteur. La salve laser qu’il tira eut pour effet de détruire tout ce qui avait été laissé sur place, et d'énerver la meute hurlant à nouveau. Il était loin désormais, en route pour Thule.
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By Dévotion
#39732
Cette mission s’est déroulée sans accro et les conclusions sont claires, l’Empire n’est plus présent sur Korriban et il semble même qu’il soit parti depuis un certain temps. Evidemment, cette désertion de l’Empire de la planète a poussé d’autres indésirables à s’aventurer à la surface de celle-ci, pirates, criminels ou encore contrebandiers. La prudence reste donc de mise car personne n’est à l’abri d’un œil qui traîne et qui souhaiterait vendre certaines informations.


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