L'Astre Tyran

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Bespin est l'une des rares géantes gazeuses habitées dans la galaxie. Les colons séjournent dans l'étroite bande vivable de l'atmosphère à bord d'immenses villes flottantes. La production de Tibanna, un carburant essentiel dans toute la galaxie, en fait un monde capital aux yeux de la Nouvelle République.
Gouvernement : Nouvelle République
#1540
Amélia Wood
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J'ai une mission. C'est de découvrir les traces d'un Zabrak. Je ne connais que le visage de ce Zabrak. C'est Tox Rohan lui-même qui m'avait fournis la mission. Il ne peut pas se déplacer beaucoup en ce moment. Je suis moins connus que lui et donc je peux passer inaperçus beaucoup plus facilement. On m'a dit que Bespinpeut-être un bon endroit pour commencer mes recherches. Je décide donc de commencer pour rechercher des informations dans la cité des Nuages. Il n'a rien de mieux qu'un cantina pour commencer à chercher d'ailleurs. Je rentre dans la première que j'ai trouvée. Mon datapad est posé sur ma ceinture. Il a l'image de ce Zabrak à l'intérieur. Je dois donc en prendre soin et puis Tox n'aime pas qu'on prends pas soin des choses.

Je me parle de façon intérieurement... . Est-ce que c'est compté comme une maladie mentale ? Soit assez parlé ! Je me place au bar et je fais signe de la main au barman. Un groupe de Biths chantaient et qui fait de la musique se trouve au fond de la cantina. Je regarde autour de moi. Il n'y a pas de Zabrak qui correspond au signalement... comment faire ? Déjà savoir s'il y a beaucoup de gens de leur espèce qui vient ici ou dans le coin. Le barman arrive enfin à moi et me servis un verre d'un alcool assez léger. Il ne faut pas que mon esprit soit brouillé.


- Bonjour, j'aimerais savoir... est-ce que beaucoup de Zabrak se trouve dans le coin ?
#1565
PnJ : Paul l'Anzat, Gérant de Cantina





Encore une de ces journées barbantes. Paul détestait ça. Quelques clients habitués traînaient çà et là dans la salle, mais ça n'était pas la grosse affluence. Au pire pouvait-il se dire qu'il connaîtrait un meilleur lendemain.

Alors qu'il soupirait à l'idée de devoir se cogner la comptabilité tout à l'heure, il terminait d'essuyer les quelques verres qui s'étalaient devant lui, ruisselants de gouttelettes d'eau chaude. C'est à ce moment que les portes automatiques coulissèrent pour laisser entrer une jeune femme. Ce genre de clientèle n'était guère courante, mais il arrivait parfois qu'une dame soit assez courageuse pour oser franchir l'entrée et s'engouffrer dans cette salle pleine de mâles en manque de compagnie féminine. Paul pensait en particulier à Dame Naego, qui lui avait fait forte impression lors de leur première rencontre.
Celle qui venait d'arriver n'avait rien de comparable à Naego. C'était une jeune Twi'lek à la peau bleue, vêtue étrangement. Elle n'avait rien de différent de celles qui déambulaient un plateau à la main pour servir les clients, à part la tenue.

Elle s'avança sans l'ombre d'une hésitation vers le bar, s'assit sur un tabouret libre et fit un signe à l'attention de l'Anzat. Sans même qu'elle n'ait besoin de dire un mot, il savait déjà quel genre de boisson il fallait à la donzelle. Il saisit une bouteille d'une liqueur plutôt bon marché mais pas trop forte, en versa une rasade dans un verre et lui flanqua sous le nez. Là-dessus, Paul se posta derrière son bar l'air satisfait, les mains posées sur le comptoir.

    « Bonjour, j'aimerais savoir... est-ce que beaucoup de Zabrak se trouve dans le coin ? »
Avant même que Paul n'ait pu répondre à la question, un individu pour le moins éméché fit irruption dans la salle, hurlant et gesticulant.
    « PHILIIIIIIIIIPPE ! JE SAIS OÙ TU TE CACHES ! VIENS ICI QUE J'TE BUTE, ENCULÉ !!!
    Sans même accorder un regard à la Twi'lek médusée, l'Anzat tendit le bras sous le bar pour en sortir un fusil Scalphunter. Il tira une fois en l'air, et la déflagration fut suffisante pour interrompre toutes les conversations et attirer l'attention du type saoul qui cherchait Philippe.
    Putain de merde, Mike, d'où tu entres chez moi en gueulant comme ça ? Tu tiens à me mettre en rogne ?
    Oh, Paul... c'est que je cherche cet enculé de Philippe et...
    Il est pas là. Dégage de ma salle, avant que je te plombe le cul. »
L'homme s'exécuta sans qu'il fût nécessaire de répéter. Paul se tourna de nouveau vers la femme tout en posant son fusil sur le bar.
    « Nous disions ? Ha oui, des Zabraks. Bien, disons que je vois toutes sortes de types ici. Faut avouer que y a pas beaucoup de Zabraks parmi les mineurs, alors j'en vois pas tant que ça. Les Ugnaughts ne viennent que rarement, mais plus souvent que les Zabraks. »
Paul renifla avant de reprendre son fusil pour le remiser sous le bar. Puis il attrapa son torchon et un verre, et se remit à essuyer consciencieusement.
    « Y a-t-il autre chose pour vot' service ? »
#1616
Le barman n'a même pas réussi à en placer une. Une personne, qui est sans doute plus qu'ivre, rentre dans la cantina. Il commence à gueuler quelque chose d'incompréhensible pour moi. Il cherche quelqu'un. Qui est cette personne ? Celui que je cherche ? Soudain, le barman sort un fusil de sous le bar et tir un coup en l'air. Une petite discussion s'engage entre les deux hommes. Je ne cherche pas à saisir l'essence de cette dernière. Des fois il faut mieux ne pas se mêler de ce qui nous ne regarde pas.

Le barman se tourne vers moi de nouveau. J'ai pris le verre et j'ai avalé quelques petites gorgées.


- Nous disions ? Ha oui, des Zabraks. Bien, disons que je vois toutes sortes de types ici. Faut avouer que y a pas beaucoup de Zabraks parmi les mineurs, alors j'en vois pas tant que ça. Les Ugnaughts ne viennent que rarement, mais plus souvent que les Zabraks.

Il y a donc peu de Zabrak dans le coin... . Ça réduit donc les possibilités. Je regarde la porte de sortis. Il faut peut être que je change un peu de sujet à la place de faire une fixette sur la personne que je recherche.

- C'est qui ce fameux Mike ?
#1623
La jeune femme semblait écouter attentivement les paroles de Paul. Que pouvait vouloir dire cet intérêt pour les espèces qui fréquentaient l'établissement ? Cela n'augurait pas forcément de bonnes choses. Elle s'intéressait aux Zabraks, et venait ici, précisément. Cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose : elle cherchait Monsieur Vaa'rm. Paul ne savait que très vaguement que son patron trempait dans des affaires très particulières, mais pas de détails. Il savait qu'Oxious fréquentait des individus de son genre, à savoir vêtus de noir et pas très aimables. Vraiment pas le genre de personne qu'on a envie de croiser dans une rue sombre.
Paul dévisagea la Twi'lek jusqu'à ce qu'elle passe à un autre sujet.

    « - C'est qui ce fameux Mike ?
    Lui ? Juste un pauvre poivrot. Il passe ses journées à aller d'un bar à l'autre pour se faire payer sa ration quotidienne d'alcool. L'est pas méchant, juste un peu lourd. S'il vous opportune, marchez un peu vite et vous serez tranquille : il titube trop pour suivre qui que ce soit. »
Alors qu'il finissait sa phrase, l'Anzat saisit la bouteille de liqueur sur l'étagère et la secoua en direction de la jeune femme.
    « Vous finissez vot' verre, que je vous offre la tournée du patron ? »
#1629
Le barman semble un homme voulant juste vivre une journée tranquille. Il commence à me raconter qui est ce fameux Mike. C'est un simple fouteur de merde sans danger.

- Lui ? Juste un pauvre poivrot. Il passe ses journées à aller d'un bar à l'autre pour se faire payer sa ration quotidienne d'alcool. L'est pas méchant, juste un peu lourd. S'il vous opportune, marchez un peu vite et vous serez tranquille : il titube trop pour suivre qui que ce soit.Vous finissez vot' verre, que je vous offre la tournée du patron ?

Je ne dois pas brouiller mon esprit, mais ne pas reprendre un verre est sans doute suspect... surtout dans ce genre d'environnement. Je regarde mon verre et fait un petit oui de la tête.

- J'aimerais avoir quelques informations sur ce Zabrak.

C'est sans doute direct. Mais bon fini de tourner autour du pot... . J'ai tendu mon datapad devant lui pour qu'il voit la tête rouge à corne.
#1655
Ce que la jeuneTwi'lek un peu trop curieuse n'avait pas remarqué, c'était la manière que Paul avait eu de prononcer ses derniers mots. La "tournée du patron". Il avait marqué un peu plus cette expression, pour une bonne raison . Ici, le patron n'offrait jamais rien, et il s'agissait d'une sorte de code interne au personnel. Aussi, sur les mots de l'Anzat, un immense Herglic était venu se placer derrière la fouineuse, qui sortit un datapad pour le brandir devant Paul et exhiber le portrait de Monsieur Vaa'rm. Il avait donc vu juste...

Sur un signe de tête, le Herglic sut ce qui lui restait à faire. Il asséna un violent coup de manchette à la pauvre Twi'lek qui s'effondra sur le bar avant de tomber inanimée au sol.

    « Putain, Philippe... Amène-la dans l'appartement. Et la prochaine fois que tes potes de Sabacc se radinent ici pour se faire payer, c'est tes tripes que je leur offrirai. »
Le Herglic saisit le corps inerte comme un fétu de paille en ronchonnant avant d'obéir sans un mot.




C'était à parier que la femme se réveillerait avec un sacré mal de crâne. La pauvre. Enfin, on la plaindrait presque, mais quand on vient fourrer ses lekkus dans les affaires des autres, on peut pas s'attendre à ce que ça plaise à tout le monde. Puis elle ouvrit les yeux, lentement, douloureusement.

À mesure qu'elle émergeait, elle semblait mal à l'aise. L'atmosphère lui paraissait-elle intimidante ? Sans doute. La pénombre, et la désagréable impression d'être observée... Et aussi ces liens autour de ses poignets, derrière son dos. Ceux à ses chevilles. Elle était ligotée à une chaise. Et on la regardait se débattre.

"On". Qui pouvait être ce "on" ?


    « Vous devez vous demander où vous êtes... Je peux le comprendre. Vous êtes toujours sur Bespin, rassurez-vous. Vous n'avez pas quitté la Cité des Nuages. À moins que ça ne soit justement tout le contraire, qui sait ?
    Je sens de la confusion en vous. Vous vous posez des questions. Des questions, vous en posez trop. Et je n'aime pas les curieux. Il semblerait que vous ayiez mis les pieds dans une affaire qui vous dépasse, ma chère. Et c'est regrettable.
    »

La voix était grave et rauque. Le ton n'était ni aimable, ni même courtois. On y sentait poindre de la haine, sans qu'il fut pris la peine de la masquer. Une haine contenue, maîtrisée.

Celui qui avait parlé se tenait juste devant elle, à quelques mètres, tapi dans le noir. Sa haute silhouette se découpa dans l'obscurité quand il se leva. Il était vêtu d'une sorte de manteau noir à capuche qui cachait son visage. Il leva deux mains devant lui, l'une rouge et tatouée, l'autre noire et mate, et il rejeta son capuchon en arrière pour se découvrir.

La Twi'lek saucissonnée avait devant elle celui-même qu'elle était venu trouver. Et, sans savoir de qui il s'agissait, elle se trouvait en bien périlleuse situation.
#2047
Hrp - Désolé c'est juste que j'étais plutot occupé ces derniers temps.

Je me trouve maintenant dans une pièce. Mon crâne... une douleur... je ne comprend plus rien. J'essaye de me rémémorer les événements qui sont arrivés. Le barman devant moi, l'ombre sur le bar et le coup... ce coup violent qui m'endors. Qu'est ce qui est arrivé ? J'essaye de bouger. Pas moyen ! Mes mains et pieds sont liés.

- Vous devez vous demander où vous êtes... Je peux le comprendre. Vous êtes toujours sur Bespin, rassurez-vous. Vous n'avez pas quitté la Cité des Nuages. À moins que ça ne soit justement tout le contraire, qui sait ?
Je sens de la confusion en vous. Vous vous posez des questions. Des questions, vous en posez trop. Et je n'aime pas les curieux. Il semblerait que vous ayiez mis les pieds dans une affaire qui vous dépasse, ma chère. Et c'est regrettable.


Qui a parlé ? Je ne connais pas cette voix, ce n'est pas celle du barman. J'essaye de lever la tête pour voir qui m'a parlé. Un Zabrak, c'est sans doute celui que je recherche après tout... . Je le regarde et dit d'une voix qui est la plus calme possible pour une personne normal dans ce genre de situation.

- Je ne vous veux pas de mal. Je veux juste coincer des vendeurs de drogues. Vous connaissez surement Tox Rohan non ? Donc pas besoin de m'attacher... . De toute façon si je n'envois pas des messages depuis mon datapad toute les 5 heures avec une vidéo de moi et si je reviens pas après un certain temps. La république risque de débarquer ici... .
#2083
Le Zabrak décelait une part de stress chez la Twi'lek. Normal. Sa tentative d'intimidation arriverait presque à paraître convaincante, mais Oxious sourit.
    « Tox Rohan ? Jamais entendu parler. Qui est-ce ? Encore un illuminé qui se croit capable de régler tous les problèmes de la Galaxie à lui tout seul ? Croyez-moi, ma chère, j'ai côtoyé nombre de gens ambitieux, et s'il y a une chose qu'il faut apprendre, c'est que personne n'arrive à rien tout seul.

    Mais puisque vous parlez de la République, j'en déduis que vous me croyez son ennemi. Et donc que vous n'êtes pas ici pour coincer des dealers comme vous le prétendez. D'ailleurs, si c'était le cas, vous ne seriez pas seule, et vous n'auriez pas à prouver que vous êtes encore en vie, mais vous auriez une équipe prête à prendre d'assaut cet endroit. Si vous voulez mon avis, vous êtes ici pour une toute autre cible. Une cible plus... délicate à appréhender.
    »
Oxious s'avança vers sa prisonnière et saisit le datapad au milieu du matériel qui lui avait été confisqué alors qu'elle était inconsciente. Il observa l'appareil une seconde, puis le reposa avec une moue satisfaite. Des données devaient être utilisables à l'intérieur. Les coordonnées du contact de cette fouineuse, et peut-être d'autres choses utiles.
Puis le Sith se tourna vers la jeune femme, et d'un geste négligé fit serpenter les liens qui la maintenaient ligotée pour la libérer.

    « Cependant, vous avez raison sur un point : pas besoin de vous attacher. Vous ne représentez pas un danger, enfermée ici. »
D'un autre geste, Oxious attira à lui une chaise, qu'il posa face à son "invitée" et s'assit.
    « Je vais vous poser quelques questions, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Je ne saurais que vous conseiller d'y répondre de bonne grâce, sans quoi notre conversation pourrait prendre une toute autre tournure. Entendu ? Alors commençons, voulez-vous ?

    Quelle est donc la vraie raison de votre présence ici, et qui est le commanditaire de votre opération ?
    »
Darth Oxious avait posé ses questions sur un ton affable, comme le ferait quelqu'un qui parle à une connaissance depuis longtemps perdue de vue. Il était impressionnant de voir comme le Sith était capable de paraître aimable et prévenant un instant, et sans pitié et sanguinaire la seconde suivante, s'il était contrarié. Mais cela, la jeune Twi'lek n'en savait rien. Savait-elle seulement à quoi elle se trouvait mêlée ?
#2180
Je le regarde. J'ai dis tous ce que je savais. Je me masse les poignets qui me fait assez mal. Tox ne m'a rien dit à part tout ce que j'ai déjà dis. Il m'a juste dit de prendre un maximum d'information sur l'individu devant moi et de choper des informations sur des vendeurs de drogue ici bas.

- Je le répète. Je suis ici pour des vendeurs de drogue. Le commanditaire, est Tox Rohan. Je ne vois pas de quoi vous parlez et rien ne sert de me taper car je vois pas ce que je pourrais vous dire de plus.


C'est la pure et grande vérité. Tox Rohan a peut être d'autre objectif mais ne m'a rien dit à ce sujet en tout cas. Il est souvent très protecteur avec moi et quand à une mission. Il prend l'habitude de ne pas dire certains détails pour ne pas me mettre en danger. C'est comme ça la base de son fonctionnement.

- Et vous n'avez que la force à ce que je vois. Si j'étais venue avec une armée de la république ici, personne ne m'aurait donner d'information.
#2184
Le Sith planta son regard jaune dans celui de sa prisonnière. Elle semblait dire la vérité. Mais quels étaient donc ces gens qui envoyaient leurs sous-fifres au danger sans leur donner plus de détails ? Qui était ce Tox Rohan dont elle parlait encore et encore ? Oxious se détourna de sa proie pour aller devant une unité informatique compacte, placée dans un coin. Il lança une recherche rapide. Et les résultats arrivèrent en une fraction de secondes.

Tox Rohan. PDG du réseau Holonet. Un Rodien. Encore un non-humain qui avait accédé à une haute fonction avec l'arrivée de la Nouvelle République. Jamais cela n'aurait pu se passer du temps de l'Empire. L'on faisait une confiance toute relative aux non-humains lorsqu'il s'agissait de postes plus "salissants", mais pour tout ce qui comportait une once de prestige, on le réservait aux humains.

C'était donc le Président de l'Holonet qui avait demandé cet "espionnage" contre lui, Darth Oxious. Mais pourquoi ? Pourquoi ce Rodien voudrait se renseigner sur les trafiquants de drogue ? N'avait-il pas de plus grosses affaires à traiter, avec cette jeune République qui ne cherchait qu'à s'étendre ? Ou tout cela venait-il de quelqu'un d'autre encore ? Quelqu'un qui manquerait de moyens pour le surveiller, quelqu'un qui aurait besoin de s'allier à des puissants pour servir ses desseins. Pour qui Oxious aurait une importance assez grande pour prendre le risque de lancer de pauvres ignorants à la Mort. Qui ?

Le Zabrak revint. Il s'assit de nouveau et soupira.

    « Il semblerait que vous ne soyiez que l'instrument d'une affaire qui vous dépasse. Cette histoire de drogue cache quelque chose de plus gros, je le sens. C'est pourquoi je vais vous laisser partir. »
La main rouge se leva soudainement, agrippant quelque chose d'invisible dans l'espace qui séparait son propriétaire de la Twi'lek, qui se sentit suffoquer. Puisant dans la Force, il l'étranglait lentement. Il l'observait paniquer avec un plaisir non dissimulé.
    « Ne vous méprenez pas. Ce n'est pas un acte de charité. Votre existence m'importe peu, et même moins que cela. Simplement, j'ai pour principe de ne pas gâcher une vie qui peut me servir. Et vous pouvez me servir. Vous allez me servir. »
Oxious se leva, et au même instant, soumise à sa poigne, l'espionne fut soulevée de sa chaise, arrachée du sol, et flotta en l'air. Puis Oxious tendit le bras, et elle fut projetée violemment contre le mur pour y être maintenue. Le Sith se jeta sur elle et lui saisit douloureusement un lekku.
    « Vous allez envoyer votre message. Vous direz que les informations qu'on vous a livrées sont liées. Moi, la cantina, Bespin, tout est lié. Toutes les informations que Tox Rohan a reçues, toutes sont justes. Vous direz également que vous ne pouvez plus retourner sur Bespin. Ni dans le Secteur. Vous y êtes recherchée. Et ce n'est pas un coup de bluff, croyez-moi sur parole.

    Mais plus important, je veux que vous transmettiez un message. Je veux que vous disiez à Monsieur Rohan que je sais. Dites-lui que je sais que c'est par lui qu'a transité l'ordre de mission. Que je sais qui il est, ce qu'il est. Que je sais où le trouver. Je veux qu'il sache que je veux qu'il sache. Et dites-lui qu'il ferait mieux d'abandonner toute collaboration avec celui qui travaille avec lui. C'est une affaire trop grosse pour lui, il ne veut pas y être mêlé.
    »
Oxious prit le visage bleu dans sa main noire et froide, sa main-machine. Il pouvait sentir la chaleur de sa peau, et le frissonnement de peur qui la parcourait, malgré tout ce qu'elle tentait pour paraître tenir le coup. Un bruit singulier suivi d'un bourdonnement et d'une lueur rouge. Une lame laser était sortie de son bras cybernétique. Il l'approcha du visage bleu et parfait, imposant sa chaleur à la peau fragile. Enfin, il mit un terme à l'intimidation en appliquant sa lame, très légèrement sur la joue de la pauvre Twi'lek, lui laissant une brûlure qui donnerait une cicatrice à vie. Marquée au fer. Puis il relâcha toute prise, laissant choir la non-humaine, pantelante.
    « Nous sommes donc bien d'accord ? Vous ne mettrez plus les pieds ici. Vous ne vous approcherez plus d'ici. Les chasseurs de prime s'en assureront pour moi. Maintenant, il est temps pour vous de prendre congé. »
Dans une succession de gestes, datapad, sac, équipement et Twi'lek, tout fut balancé en direction de la porte, qui s'ouvrit pour finir, donnant sur la ruelle qui longeait la cantina.
    « Au revoir, donc. Et saluez Monsieur Rohan pour moi. »
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