- ven. 19 juin 2015 19:24
#18259
Je n'en étais pas arrivé là, à savoir avec tout un service de renseignement, sans une petite contrepartie : être au service de quelqu'un de plus haut placé. Et ceci incluait la désagréable idée de devoir remplir quelques offices, qui ne me réjouissaient pas toutes. En terme hiérarchique, j'étais ce qu'on appelait un "Lieutenant", c'est à dire le Premier Couteau d'un chef d'une branche de l'organisation. Ca avait quelque chose de gratifiant en soit, je n'avais pas grand chose à gérer, mais je conservais une bonne position dans tout ce bazar.
Sauf que le patron du dessus m'avait demandé de rencontrer un autre Premier Couteau d'une autre branche de l'orga, et il se trouvait que, héhé, on se connaissait. Et même, on était plutôt du genre à donner dans le même Curriculum Vitae. Un ancien Conseiller déclaré légalement mort : Alemidna Zannar ! Les grands esprits se rencontraient irrémédiablement...
[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Pourquoi Terminus ? C'est facile, c'est éloigné de tout, fréquenté, et surtout noyé par des tas de centres attractifs. Eloigné veut dire loin de l'Empire et même du gouvernement central de la Nouvelle République, Fréquenté signifie noyé dans une masse compacte, tellement compacte que passer inaperçu devient presque un jeu d'enfant. Et Noyé par des tas de centres d'intérêts, ça veut dire qu'il y a tellement de chats à fouetter ici que le BSI, le 7B, le Bothan Spynet ou même encore ces xénophobes des Services Secrets Royaux d'Hapès sont déjà en train de filer quelqu'un.
Et c'est pas comme si nos gars nous faisaient toujours disparaître où qu'on aille.[/font] [/table]
Les avantages d'être indispensable : on vous protégeait.
La Nagai avait rendez-vous dans un lieu qui changeait un peu des habituels de ma collection. Pour une fois, pas de resto, de casino, d'hôtel de luxe et tout le bagage clinquant d'une haute-société... Non, aujourd'hui c'était : une ruelle sombre dans un coin mal famé. Idéal pour une rencontre incognito. Ce que personne ne prévoyait, c'est que cette entrevue, programmée par un type que je n'aurais jamais emmerdé de mon plein gré, serait étroitement surveillée, et pour cause : tous les dealers, les violeurs, les membres de gangs qui créchaient à leur place dans un rayon de 600 mètres étaient des camarades de l'organisation en infiltration. Midna avait son laissez-passer qui la mènerait vers moi aussi sec, et mes compagnons étaient restés sur une autre planète. Tout agent ennemi potentiel, identifiable par une assurance dans sa démarche qui le distinguait de tout citoyen classique qui n'avait fait que se trouver au mauvais endroit au mauvais moment devait être éliminé sans sommation. Comptes-rendus toutes les minutes vers le QG temporaire situé non loin de là, avec connexions sous une dizaine de relais VPN.
Pour coller à l'ambiance, j'avais revêtu une bonne vieille veste en cuir qui tombait mi-cuisses, qui sentait un peu la rue, et accessoire indispensable, une clope au bec. Finalement on s'en faisait tout un foin de ces saloperies, mais si le goût n'était pas ragoûtant - pas plus que l'hypersalivation qui s'en suivait - le geste machinal aidait à se détendre. Et je ne voyais pas franchement ce qui rendait accroc, je pouvais m'en passer pendant des mois sans soucis...
[table align="left" border="0"][font=Lucida Fax]Midna, ma chère ! Ca faisait bien longtemps que je ne vous avais pas vu... et pour ainsi dire, je ne m'y attendais pas non plus. Quel bon vent vous amène donc das cette humble entreprise qu'est la nôtre ?[/font] [/table]
Sauf que le patron du dessus m'avait demandé de rencontrer un autre Premier Couteau d'une autre branche de l'orga, et il se trouvait que, héhé, on se connaissait. Et même, on était plutôt du genre à donner dans le même Curriculum Vitae. Un ancien Conseiller déclaré légalement mort : Alemidna Zannar ! Les grands esprits se rencontraient irrémédiablement...
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Et c'est pas comme si nos gars nous faisaient toujours disparaître où qu'on aille.[/font]
Les avantages d'être indispensable : on vous protégeait.
La Nagai avait rendez-vous dans un lieu qui changeait un peu des habituels de ma collection. Pour une fois, pas de resto, de casino, d'hôtel de luxe et tout le bagage clinquant d'une haute-société... Non, aujourd'hui c'était : une ruelle sombre dans un coin mal famé. Idéal pour une rencontre incognito. Ce que personne ne prévoyait, c'est que cette entrevue, programmée par un type que je n'aurais jamais emmerdé de mon plein gré, serait étroitement surveillée, et pour cause : tous les dealers, les violeurs, les membres de gangs qui créchaient à leur place dans un rayon de 600 mètres étaient des camarades de l'organisation en infiltration. Midna avait son laissez-passer qui la mènerait vers moi aussi sec, et mes compagnons étaient restés sur une autre planète. Tout agent ennemi potentiel, identifiable par une assurance dans sa démarche qui le distinguait de tout citoyen classique qui n'avait fait que se trouver au mauvais endroit au mauvais moment devait être éliminé sans sommation. Comptes-rendus toutes les minutes vers le QG temporaire situé non loin de là, avec connexions sous une dizaine de relais VPN.
Pour coller à l'ambiance, j'avais revêtu une bonne vieille veste en cuir qui tombait mi-cuisses, qui sentait un peu la rue, et accessoire indispensable, une clope au bec. Finalement on s'en faisait tout un foin de ces saloperies, mais si le goût n'était pas ragoûtant - pas plus que l'hypersalivation qui s'en suivait - le geste machinal aidait à se détendre. Et je ne voyais pas franchement ce qui rendait accroc, je pouvais m'en passer pendant des mois sans soucis...
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