L'Astre Tyran

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Mon Calamari est située dans le système du même nom dans la Bordure Extérieure. Ce monde océan a toujours soutenu la République et est désormais un membre éminent de la Nouvelle République. Deux espèces intelligentes cohabitent (difficilement) sur cette planète : les Mon Calamari et les Quarrens.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Volthaïr Sovv
#15540
Coral City, marché planétaire océanique
PNJ: Lisanyar Fylander, Directeur des Ventes de la SoroSuub


Le rusé et roublard Lisanyar était arrivé en grande pompe sur Dac à bord d'une navette ambassadeur produite par les chantiers navales de la SoroSuub. Le vaisseau élégant et fort bien conçus émergea de l'hyperhespace à proximité immédiate de l'orbite planétaire, se signalant au contrôle orbitale républicain.



Puis le vaisseau amorça sa descente, les volets sortant pour freiner sa descente en atmosphère en appoint de ses rétro-propulseurs.
Le fier vaisseau SoroSuub s'amarra à l'une des baies de la Capitale planétaire avant de laisser son important passager mette pied à "terre".
Lisanyar Fylander ne venait pas ici faire du tourisme! Il avait pris rendez vous avec un membre de la Société Abyssine sur Dac. Le rendez vous avait été fixé au sein du marché planétaire océanique, vaste structure située sous la citée mais en son sein, permettant à tout en chacun de vendre sa production.
A priori la Société Abyssine y détenait un point de vente, surement pour écouler sa production minière, aussi étais ce là bas que se rendait Lisanyar accompagné de deux gardes du corps et d'un assistant.
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By Bulgroz Zranek
#15712
    PNJs :
  • Noonrate Skall, trésorier et responsable commercial de la Société Abyssine
  • Proximo Talaversaan, Assistant de Bulgroz Zranek

« Qu’est-ce que tu en dis ? Retard dans la livraison ? Ou il ne piffre simplement pas sa tête ? » « Je n’en sais rien, Skall, et à vrai dire cela m’importe guère pour le moment. Nous avons une affaire plus importante à gérer.[il marmonna sous ses tentacules:] Ces sullustéens doivent posséder des montres molles en plus de leurs joues flasques » Noonrate soupira. « Ecoute, bonhomme, cesse donc de t’agiter la coquille comme ça. S’ils sont intéressés, ils viendront à l’heure, crois-moi. Et quand bien même, je ne vois pas pourquoi tu te mets dans tes états pareilles, après tout c’est moi qui me charge de la négoce. » « Ce contrat est très important pour la Société Abyssine. Et pour Zranek. Et le Parti. » « Tout ce point sur mes épaules, dis donc ! je suis verni ! » Proximo fustigea le nautolan d’un regard noir. « Vous trouvez que c’est matière à plaisanterie . Vous savez combien de gens dépendent de l’avenir de l’Abyssine ? Et vous savez à quel point notre cause dépend de l’expansion du marché ? » « Ça va, ça va. Ne viens pas mêler le mélodrame à l’économie, on ne s’en sortirait jamais. Un jour viendra où tu comprendras que l’univers appartient à ceux qui garde les bourses dans leur mains et à personne d’autre. » et surement pas aux gurus et aux prédicateurs de pacotille. mais le minerai est là, hein ? Le quarren s’apprêta à répliquer mais un bruit sourd l’en empêcha.

Un peu plus loin, un marchand quarren venait de renverser une caisse. Des entrailles de celle-ci, éventrée, s’était déversé du kolto. Un selkath, désarçonné par ce geste, restait cloué sur place tandis que le céphalopode vociférait à son encontre avec véhémence, tout en pointant de l’un de ses doigts l’herbe répandu au sol. Noonrate, qui avait observé la scène depuis un moment, s’amusa de cette évolution pour le moins explosive dans la confrontation des deux marchands tandis que Proximo, momentanément détourné de ses préoccupations, lorgnait le spectacle d’un œil méfiant. Quelque têtes dans la cohorte qui occupait l’allée se tournèrent mais peu firent grand cas de l’incident, en ces lieux, les mésententes verbales et bruyante étaient monnaie courante, ce n’était qu’un peu de bruit en plus qui se joignait à la cacophonie permanente du marché. Toutefois, deux agents de sécurité Mon Calamari se déplacèrent sur les lieux pour calmer la situation et ainsi l’affaire en fut oublié de tous aussi soudainement qu’elle était arrivée. Proximo pesta sur l’interférence intempestive des Mon Calamri qui, naturellement, se mêler de ce qui ne les regardaient pas puis se remit à scruter la foule en quête de la délégation de la SoroSuub. Noonrate, quant à lui, chercha une nouvelle distraction.

Le stand de la société Abyssine se trouvait près des hangars sud, de l’autre côté, par-delà les larges arcades taillées dans les parois du complexes, Quarren et Mon Calamari s’affairaient à charger différents véhicules sous-marins avant que ceux-ci ne submergent afin d’acheminer les cargaisons dans les profondeurs marines. Sous l’éclairage fourni des spots accrochés au plafond des hangars, l’on s’échinait à pousser des caisses qui raclaient bruyamment le sol, l’on criait des ordres pour coordonner les efforts de chacun et l’on s’assurait du contenu des calles. La galerie marchande ressemblait à un énorme aquarium circulaire avec ses parois de verre offrant une vue glaçante sur les fonds marins. La pressurisation des lieux empêchait l’eau d’inonder le marché par les bassins réservés aux stationnements des cargos-transport sous-marins, comme une poche d’air dans un verre que l’on submerge.

« Les voilà enfin. » Noonrate suivi le regard de Proximo. Perdu dans la foule se trouvait une petite délégation de quatre personnes visiblement mené par un sullustéen. Proximo alla à la rencontre du groupe, dissipant l’agitation dans laquelle l’avait plongé son impatience derrière un calme de façade. « Messieurs les délégués de la SoroSuub ? »
Modifié en dernier par Bulgroz Zranek le sam. 21 févr. 2015 14:19, modifié 1 fois.
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By Volthaïr Sovv
#15746
L'agitation bonne enfant qui régnait dans le marché océanique ne manqua pas d'éveiller l’intérêt de l'assistant de Lisanyar tandis que ce dernier avançait comme si de rien n'était.

"-Monsieur heu...Nous ne risquons rien n'est ce pas?-"

Lisanyar prit un air confiant, ce qui ne ressemblait guère à un sullustéen inquiet pour ses crédits:

"-Non bien sur. Les Mon Calamari veillent au grain. Regardez, les choses vont se calmer d'elles même..."

Et en effet l'altercation se termina aussi vite qu'elle avait débutée. A croire que les agents de l'ordre Mon Cal intimidaient réellement. Ou que personne ne voulait encourir le risque de voir ces derniers jeter un regard inquisiteurs sur ces affaires, ou même qu'ils étaient en mesure d'éjecter simplement un commerçant qui ne plairait pas au responsable local. Autant de choses à conserver à l'esprit avant, pendant et après les négociations qui allaient suivre.
D'ailleurs en parlant de négociations, nos joufflus arrivèrent en vue de deux Quarren.

Lisanyar résista furieusement à l'envie de répondre "vous avez devinés tout seul?" à la question posé. Quand on attendait la SoroSuub et que deux sullustéens arrivaient, cela tombait légèrement sous le sens. Enfin on évite ce genre de réflexion stupide avec de potentiels partenaires d'affaires.
Le Quarren qui s'avança devant être le responsable, Lisanyar fit de même. Le sullustéen ne tendis pas la main. Non par impolitesse mais entre la poignée d'un sullustéen et celle d'un quarren, cela risquait d'être un bordel sans nom. Morphologiquement complexe dirons nous pour être polie.

Lisanyar s'inclina donc en avant, avant de se redresser après deux secondes:


"-En effet. je suis Lisanyar Fylander, Directeur des ventes de la SoroSuub. Vous devez être les envoyés de la société Abyssine? Comme convenue nous venons à vous afin de parler affaire. La SoroSuub pourrait avoir certaines propositions commerciales à vous faire. Auriez vous un endroit ou nous pourrions discuter à notre aise?"
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By Bulgroz Zranek
#16085
Proximo hocha du chef en signe d’affirmation. « Certainement. Je suis Proximo Talaversaan, monsieur Lysander, assistant de monsieur Zranek. Si vous voulez bien me suivre, messieurs. » Proximo indiqua d’un signe de main le stand de la Société Abyssine à la compagnie sullustéenne et pris l’initiative de s’y diriger, laissant les envoyés de la SoroSuub le suivre. Les espaces alloué aux marchands avaient étaient imaginé de la manière suivante : Une sorte de box délimitait l’espace réservé à chacun, un comptoir de haute taille était placé de telle sorte à séparer les marchands des clients ; les stands étaient également équipé d’une réserve. Du moins, l’intention initiale était d’être une réserve, fort pratique pour les commerçants vendant des produits maritimes, facilement transportable. Il était évident que dans le cadre du commerce minier, une simple réserve de taille modeste n’était pas suffisante pour entreposer la marchandise. Qui plus est, le problème du stockage n’importait pas ( pas encore ) aux responsables de la Société Abyssine, pour le moment le marché sur lequel la compagnie délivrait ses marchandises était … réduit. Aussi la nécessité d’un endroit de stockage n’était pas un problème. Ou du moins pas un problème primordial.

En voyant la délégation s’approcher du box, Noonrate se redressa et s’inclina légèrement en direction des sulluestéens. « Voici Noonrate Skall, le trésorier de la Société Abyssine » « Et Responsable commercial » Le Nautolan eut un sourire cordial. Proximo s’appuya sur un volet battant afin d’accéder à l’arrière du comptoir et indiqua les portes de la modeste réserve au responsable de la SoroSuub. « Si vous voulez bien entrer, monsieur. Je doute toutefois que le bureau soit assez spacieux pour accueillir tout le monde … Y a-t-il un inconvénient à ce que vous nous accompagniez seul ? » Proximo lorgna sur les gardes du corps. Noonrate n’attendis pas d’entendre la réponse du sullustéen et s’engagea directement dans la réserve. Il se trouvait effectivement que la Société Abyssine avait préféré agencer le local en un petit bureau quelque peu étroit mais coupé de l’agitation ambiante du marché. Une holo-affiche accroché sur l’un des murs vantait les mérites des mines Quarren. L’ensemble du décor était très sobre, un simple bureau, qui prenait une grande partie de la pièce, et quelques chaises pour accueillir les âmes assez folles pour se risquer à s’enfermer dans pareille tombe. Il allait de soi que les régulations des Mon Calamari (inscrites sur la porte du local) avertissaient que les individus atteintes de claustrophobie n’était en aucun cas avisés de s’attarder dans le local exiguë.
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By Volthaïr Sovv
#16113
Lisanyar ne fit pas de commentaire quand à la petitesse de l'endroit. Plus d'une entreprise avait commencé dans une arrière salle obscure avant de conquérir des secteurs entiers. Il ne fallait pas préjuger de l'avenir, et en quelque sortes Abyssine avait été sélectionnée par ce que justement elle était encore relativement petite. Relativement car après tout, on ne disposait pas d'un audit détaillé de l'entreprise au Directoire de la SoroSuub, pour le plus grand déplaisir de ses membres.

Le sullustéen eu un petit geste de la main qui se voulait rassurant:


"-Absolument aucun monsieur. Mes collaborateurs m'attendront ici. Messieurs."

D'un signe de tête polie quoi que sans équivoque, Lisanyar fixa son petit monde à l'extérieur tandis qu'il suivait les aliens à l'intérieur. Bon ok ici l'alien s'était lui. bref.

L'intérieur donnait un sérieux air de tombe, et devait faire fuir plus d'un entrepreneur. Le sullustéen nota que plus d'un employé du fisc Mon Calamari avait pu ce faire berner de même. Bien, il aimait cela. Sobriété ne voulait pas dire stupidité.
Prenant place sur une des chaises, le sullustéen attendis qu'on soit en mesure de l'écouter avant de débuter:


"-Messieurs si la SoroSuub a sollicitée une entrevue avec vous, c'est par ce que nous croyons possible un partenariat entre nos deux entreprises.
Notre production navale demande toujours davantage de minerais, hors vous vous trouvez être des producteurs de minerais. Ce secteur de la Galaxie est plus ou moins verrouillé par l'omniprésence des chantiers Mon Calamari, aussi nous pensons possible de réussir à nous implanter au moins de façon minime en disposant d'une source d'approvisionnement locale. Et c'est là que vous entrer en jeu.
En votre qualité de producteur, vous pouvez nous apporter au moins une partie des matières premières dont nous avons besoins, et ce à des tarifs avantageux.
De notre côté nous nous engagerons à vous acheter une quantité minimale que nous définirons ensemble, ceci afin de vous donner certaines assurances pour votre avenir.

Par la suite nous envisageons un partenariat sur deux points.

Premièrement un échange technologique. Nous savons concevoir des alliages de grandes qualités tandis que vous savez exploiter efficacement des gisements sous marins. En nous apprenants vos méthodes, nous serions à même de prospérer en d'autres endroits du sud galactique tandis que pourrez accroître votre chiffre d'affaire par une augmentation de la qualité de votre production.

Deuxièmement sur le point des débouchés. En échange de votre soutient pour nous implanter dans la région, nous vous ferons bénéficier de places privilégiés au sein de notre réseau de commerce galactique. Davantage de possibilités de vente pour vous et la possibilité de nous étendre.

Voici notre offre préliminaire. Je reconnais aller un peu vite mais...le temps c'est de l'argent n'est ce pas?"
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By Bulgroz Zranek
#16231
Noonrate fit écho à la remarque du sullustéen en ayant un sourire en coin. Effectivement, le temps était de l’argent et il serait bien le dernier individu de la galaxie à contredire cela. Le Nautolan croisa ses mains et se redressa sur son siège. Il inspira et se pencha légèrement vers le représentant de la Sorosuub. Certains auraient pu voir là une tentative de domination du débat, un procédé psycho-actif méthodiquement effectué afin d’insuffler dans l’inconscient de son interlocuteur une sensation de servilité. Mais non, Noonrate avait juste mal au dos. L’absence d’ergonomie des chaises n’aidaient en rien à apaiser ses douleurs. « Je peux dores et déjà m’avancer à dire, sans risques, que la proposition a de quoi … intéresser la Société Abyssine. Il se trouve que nos seuls clients, actuellement, sont les chantiers navals Mon Cals et nous manquons crucialement d’ouverture au marché intergalactique. Votre offre préliminaire n’est pas rapide, d’ailleurs je vous remercie de montrer autant … d’enthousiasme, ou du moins d’initiative, concernant notre humble Société *petit rire* toutefois cette offre soulève quelques questions. Mes expériences passées m’ont prouvé que mêler économie et politique dans la même conversation ne fait pas bon ménage, aussi j’ai conscience de m’aventurer sur un terrain glissant mais la transparence et la confiance mutuelle est la première étape à une collaboration efficace, n’est-ce pas ? Vous n’êtes, peut-être, pas sans savoir que monsieur Zranek est également engagé dans la scène politique Quarren. Si le fleurissement de la Société Abyssine est un objectif principal, son point d’orgue reste l’indépendance Quarren. Il scruta le sullustéen. En l’état, il ne savait absolument pas si la Sorosuub était au courant de la situation politique Quarren, ou de l’implication de Zranek et de la Société Abyssine dans les affaires d’Etats. Mais Noonrate aimait parier son destin sur la chance. Un trésorier qui faisait autant fi des probabilités ou de la prudence, de quoi en faire suer à grosses gouttes certains économistes. Ou même Proximo qui, silencieux et stoïque – en apparence- à côté de la porte, se demandait ce que pouvait bien foutre le trésorier à s’exposer ainsi à une rétractation des sullsutéens. La Société Abyssine, en plus d’être une entreprise, est aussi un outil politique pour monsieur Zranek qui milite pour l’indépendance Quarren. Les intérêts Quarren prévalent sur quoique ce soit aussi nous avons besoin d’avoir l’assurance qu’ils ne seront pas … engloutit par l’association avec la Sorosuub. Ne me méprenez pas, comme je l’ai dit l’idée d’un partenariat nous est … alléchante, voir même nécessaire. Mais autant sommes-nous ouvert aux alliances économiques, autant nous ne sommes pas à vendre. Nous nous retrouverions dans une position … délicate si la Société Abyssine ne devenait qu’une succursale de la Sorosuub sur Mon Calamari, perdant toute sa valeur symbolique chère au peuple Quarren. Ce que la Société Abyssine ne veut pas c’est d’être complétement dépendante d’un organisme supérieur. Aussi, lorsque vous mentionnez une aide pour nous ouvrir au marché galactique il est évident que nous allons parler de transport. Mais dans ce cas, quelles seraient les modalités, les spécificités du contrat ? La Sorosuub mettrait-elle à disposition ses propres transports pour l’acheminement de minerai, rendant ainsi l’Abyssine dépendante des moyens de transports mis à la nôtre disposition par la Sorosuub ? Ou la Sorosuub serait-elle prête à céder, entièrement, quelques-uns de ses vaisseaux de transport pour en laisser à l’Abyssine la libre utilisation. ( Et le libre entretient pensa-t-il) Pareillement, lorsque vous mentionnez un investissement de la Sorosuub dans l’expansion minière sur Mon Calamari, de quoi parlons-nous ? Il va de soi que les revendications, légitimes, seraient que la Sorosuub perçoive un intéressement sur la production minière. Mais sur quel plan ? Un intéressement sur la production de minerai ou sur les revenus de la Société ? Comme je l’ai dit et je le répète, nous sommes, bien entendu, enthousiaste à l’idée d’établir un partenariat économique, mais nous ne souhaitons pas que l’Abyssine soit une partie d’une énorme entreprise. Plutôt que l’Abyssine soit associé à cette entreprise et non pas incorporé à celle-ci. Quant à l’échange de savoir, comme vous pouvez le constater, je ne suis pas Quarren, mais il n’est pas nécessaire d’être un membre de cette race pour admirer leur savoir-faire ne la matière, il est vrai. Toutefois lorsque l’on possède un talent spécifique, rare qui plus est, il n’est pas de bon ton de l’exercer sans percevoir une quelconque rémunération, mais il est d’autant moins avisé de l’apprendre au grand nombre, lui faisant ainsi perdre de sa valeur. Peut-être devrions-nous déposer un brevet sur nos techniques d’exploitation, haha. » Noonrate espérait alléger la discussion avec cette plaisanterie. Il espérait.
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By Volthaïr Sovv
#16259
Terrain glissant en effet, ce Nautolan avait l'art d'entrer tout de suite dans ce qui pouvait fâcher. Par chance pour lui, la SoroSuub n'avait plus guère peur de "froisser" des sensibilités républicaines à l'heure actuelle.

"-Je vous remercie de votre franchise monsieur Noonrate. Soyez de primes abord rassurés, le mot politique ne fait pas fuir la SoroSuub comme d'autre compagnie. Toutefois, si nous avons déjà eu des démêlés avec des politiques républicaines pour le moins partisanes, nous aimerions éviter d'en faire de trop.
Aussi je préférerais mettre certaine choses au point. Si nous estimons qu'il est tout à l'honneur de Mr Zranek d'avoir pour son entreprise les plus hautes aspirations, lesquels nous assurent au moins de sa volonté à réussir sans nous faire faux bon, nous estimons de même que l'intérêt politique doit céder le pas au financier lorsque la situation l'exige. Nous espérons ainsi que des considérations bassement politiques ne viendront pas bousculer nos plans.

Sur le même point qu'entendez vous par indépendance? Nous ne sommes pas les mieux placés pour en parler, mais à ce que nous en savons Mon Calamari est un Monde républicain où deux espèces cohabitent. Sans entrer dans les détails de cette cohabitation, nous sommes parfaitement disposer à entendre un Peuple désireux de s'émanciper de la tutelle calamarienne. De même qu'à exercer son droit à quitter la République.
Mais nous mettrons deux conditions à cela.
D'une part si Mr Zranek s'engage sur cette voie il devra fédérer plus que la majorité des siens, d'autre part vous ne pourrez jamais revendiquer Mon Calamari dans son intégralité. Pas sans contraindre les Mon Cal à la quitter ou d'autres considérations très déplaisantes, et sur ce terrain précis nous ne vous soutiendrons en rien. Nous cesserions même tout travail en commun. Nous nous refusons à cautionner toute escalade menant à la guerre, du moins sans une excellente raison.

Ainsi je viens de poser les limites de ce que nous tolérerons en matières de politiques dans nos affaires, les acceptez vous?"
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By Bulgroz Zranek
#16263
Considérations bassement politique. Proximo rageait intérieurement. Qu’y avait-il de bas à la politique. Qu’y avait-il de bas à vouloir la prédominance Quarren sur leur sol ? Qu’y avait-il de bas dans la lutte pour la reconnaissance des droits Quarren ? Le secrétaire tenta de garder son ébullition pour lui-même. Tout coup d’éclat et saute d’humeur n’étaient pas professionnelle. Qui plus est, s’il était présent dans ce bureau ce n’était non pas pour débattre politiquement sur le bien-fondé et la nécessité de l’action de Bulgroz Zranek – qui était, évidemment, dans le vraie et la raison – mais simplement pour s’assurer que tout se déroulait correctement et pour rapporter le contenu de l’entretient à Zranek plus tard. Aussi se contentât-t-il de se terre et de contenir ce qu’il pouvait. S’il restait droit et tentait de ne rien laissais transparaitre, le gigotement frénétique de ses tentacules faciales laissaient tout de même voir qu’il était furieux. Fort heureusement, il se tenait à côté de la porte, le représentant sullustéen lui faisait donc dos. Seul Noonrate pouvait le voir. Et le sentir. Les Nautolans étant doté de senseur percevant les émotions, des vagues d’attitude négative le submergèrent et, à son grand dam, détinrent quelque peu sur son propre comportement. « C’est Monsieur Skall, et non pas Noonrate, je vous prie. Noonrate est mon prénom. » Bien évidemment, cela ne devait être qu’une erreur culturelle, après tout certaines culture place le nom avant le prénom, d’autre prononce tout et d’autre encore rien. Mais Noonrate, indisposé au relativisme en l’état actuel, ne pris pas le temps de réfléchir posément à la question. « Bien sûr, nous acceptons ces limites, pour la simple est bonne raison que ce n’est pas ce que nous vous demandons. Simplement, en l’état actuel des choses, Monsieur Zranek ne peut pas se permettre de prostituer l’Abyssine. Du moins de le rendre publique. Ce que nous souhaitons, c’est un épaulement de la part de compagnie commerciale reconnu, réputée t influente pour aider à nous bâtier et nous consolider, en échange de redevances commercial et économique, cela va de soi, mais nous ne souhaitons pas appartenir à quelqu’un, comprenez ? La Société Abyssine est, pour une partie du peuple Quarren, le symbole que les Quarren peuvent s’auto-suffire. Ou du moins s’autogérer. Ce que monsieur Zranek entends par l’indépendance Quarren, c’est la césure des peuples Mon Cals et Quarren. D’une part les intérêts des deux nations ne sont pas communs aussi les Quarren qui souhaitent se détacher de la République ne comprennent pas pourquoi ils seraient tenu d’y être rataché à cause des Mon Cals. Ce que les Quarren revendiquent donc c’est de pouvoir décider de ne pas suivre la République ou participer aux efforts Républicains. Chose qu’ils sont pourtant tenu de faire en travaillant pour les Mon Cals et chose que l’Abyssine fait actuellement puisque, comme je l’ai mentionné au début de cet entrevue, nos seuls clients à l’heure d’aujourd’hui sont les Mon Cals. L’indépendance économique, si vous voulez, des Quarren est primordiale dans nos intérêts et ne se fera que si nous pouvons nous ouvrir au marché galactique sans passer par le biais des Mon Cals. Ce qui nous amène au partenariat avec la SoroSuub. » Noonrate se racla la gorge. Il avait l’impression de s’emballer un peu vite et de se perdre, notamment de se prêter au jeu de la propagande idéologique Zranekienne qu’il tenait pourtant très bas dans son estime. Peut-être était-ce la présence de Proximo qui le poussait à jouer la carte de l’indépendantiste Quarren, chose qui était un peu incongrue étant donné qu’il n’était même pas membre de cette race.
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By Volthaïr Sovv
#16265
L'énervement de son interlocuteur était perceptible pour Lisanyar, mais le sullustéen ne parvenait pas à en saisir la raison précise. Il devait avoir fauté quelque part, dit quelque chose d’inopportun, mais il ignorait quoi au juste.
Sachant cela il décida de laisser de côté la partie politique, de toute façon il avait obtenue les garanties qu'il désirait, pour passer aux négociations commerciales proprement dites.


"-J'entend bien monsieur Skall. Afin de satisfaire votre désir de trouver de nouveaux débouchés, je puis vous proposer de vendre 30% de votre production sur une station spatiale commerciale que nous établirions en orbite de Mon Calamari. Puisque les Quarrens possèdent cette planète tout autant que les Mon Calamari, vous pourrez donner cette autorisation.
Vous n'aurez rien à faire de plus que vendre vos ressources, le transport sera pris en charge soit par notre filiale de transport de fret soit par d'autre entrepreneurs. Le Secteur corporatif me semble un débouché intéressant sur le long terme de même que le secteur tionnais sur le court terme.
De notre côté nous éviterons de taxer les exportations de minerais brut afin de ne pas vous léser dans votre commerce.

En échange de cela, nous souhaiterions pouvoir acheter pour 20% de votre production en minerais brut...mais à un tarif préférentiel. Pratiquement à prix coûtant en vérité (coef 1,3 je te propose au lieu de coef 2)), ceci afin de nous offrir une petite compensation si je puis dire. Cela induira une baisse de vos revenus, toutefois l'ouverture de nouveaux débouchés vous offrira en retours la possibilité de négocier davantage vos prix auprès des Mon Cal ainsi que des acheteurs au sein de Tion. Et donc de réduire la marge que vous perdrez avec nous.

Du reste nous serions prêt à financer la création de fonderie pour votre entreprise sur et en orbite de Dac en échange de la liberté de nous implanter sans impôts sur une ancienne colonie Mon Calamari. La planète Ruisto, qui pourrait ainsi devenir de même un Monde colonie des Quarrens...Vous auriez alors un formidable tremplin politique ainsi qu'une entreprise amie capable de soutenir votre développement juste chez vous..."
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By Bulgroz Zranek
#16506
Noonrate opina du chef pour acquiescer mais resta silencieux. Autant la proposition du sullustéen comportait des offres alléchantes et permettais de dessiner des perspectives plus que bénéfiques pour la Société Abyssine – et les Quarren -, autant le problème qu’essayait d’évoquer le nautolan quelques temps plus tôt apparaissait. L’implantation de la Sorosuub. Le manitou Zranek avait été clair, aucune dépendance. Le trésorier amphibien était plus pragmatique et savait qu’en affaire il fallait faire des compromis, qui plus est lorsque l’on marchande avec une compagnie qui est bien plus grande que nous. La richesse et la prospérité doit d’abord passer par le marchandage de liberté. Du moins jusqu’à ce que l’on possède un poids assez important sur la balance économique. Toujours était-il que l’implantation de la Sorosuub, donc posait problème. Pas de dépendance, pas d’indépendance. Réflexions, réflexions. Reflexions faîte, ce que proposait Lisanyar, aussi alléchant cela pouvait-il être – concernant le financement d’une fonderie et donc l’élargissement de l’éventail de produit proposé par l’Abyssine – n’était surement pas réalisable. Noonrate se racla la gorge. « J’entends bien ce que vous dîtes, monsieur Fylander. « Il se gratta la tempe d’un doigt, réfléchissant à la manière dont il allait aborder la proposition. Il devait déjà procéder par points importants. « Tout d’abord, cette proposition, ou cette ensemble de propositions, est très … intéressantes. Toutefois permettez moi de soulever une nouvelle fois un petit problème. Je ne reviendrait pas sur l’aspect politique des choses ou du moins l’implication de monsieur Zranek dans la politique, ce serait pousser un peu le bouchon, comme on dit [petit rire] Toutefois, êtes-vous certain de ce que vous avancez concernant Ruisto ? L’implantation de la Sorosuub – et des Quarren- ne risque pas de gêner le gouvernement actuelle, ou les autorités Mon Cals en charge de la planète ? [Il n’osait avouer que ses connaissances géopolitique était quelque peu rouillez et qu’il ne savait donc pas la relation qu’avez Ruisto avec Dac à l’heure actuelle. Bah, le sullustéen lui pardonnerait surement, étant donné qu’il n’était pas Quarren. ] Ensuite, vendre 30% de notre production globale me paraît correct et raisonnable. Après tout, les formalités de l’échange ne diffèrent pas grandement de l’accord que nous possédons déjà avec les Mon Cals. Mais, concernant l’intéressement de la Sorosuub, quel serait l’impact de cette baisse dont vous parlez ? Son importance, chiffré, je veux dire ? » Noonrate, pour être un expert*comptable et un trésorier, connaissait le milieu de l’économie. L’on aime y parler en pourcentages et en coefficient pour synthétiser et simplifier les échanges, mais tout cela pouvait rapidement se révéler être un charabia cherchant à masquer un intéressement plus déloyal qu’il n’en avait l’air.


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