L'Astre Tyran

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Coincé entre "La Gueule" - un trou noir supermassif - et l'espace Hutt, Kessel est un monde mort qui sert de bagne à l'Empire. Le seul intérêt de cet astre désolé est le Glitterstim, une épice minée en abondance.
Gouvernement : Empire
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By Tyler Leython
#15440
    Kessel. Le célèbre astéroïde-prison de l'Empire. Certaines des 'superstars' du crime y on fait un séjour, et quelques hors-la-loi plus modestes devaient le leur à Tyler. Le Corellien et son équipe venaient de débarquer au spatio-port à peine quelques heures auparavant. Comment étaient-ils arrivés sur Kessel ? Vous ne voulez pas le savoir. Un vaisseau qui appartenait à un type, qui connaissait un gars dont le cousin bossait pour un troisième mec qui devait un service à Rod. Vous voyez le genre. N'empêche que ce genre de plans pouvait se révéler utile, la preuve, ça avait marché cette fois encore.

    Donc, comme nous le disions, nos six amis avaient débarqué. Leur but était de placer des mouchards sur des cargos, qu'il fallait d'abord identifier comme potentiellement transporteurs d'épices, à l'instar du 'Calamari Volant' que Tyler avait réussi à infiltrer. Malgré tout, le résultat de son travail n'avait pas réussi à satisfaire pleinement son employeur, et c'était un travail complémentaire qu'on lui avait confié ici. Compliqué. Ça demandait beaucoup de préparation. Mais en s'y prenant de la bonne manière, ils pouvaient faire le carton plein. Du professionnalisme, de l'organisation, et un peu de chance aussi, il fallait le reconnaître, voilà ce qu'il allait leur falloir.

    En débarquant, le meilleur plan, du moins celui qui leur paraissait le plus logique vu l'objectif, c'était de rester dans le coin. Les docks étaient définitivement le meilleur endroit pour repérer les vaisseaux à tracer, et ils allaient devoir en repérer beaucoup.
    Avant cela, ils allaient devoir se fondre dans la masse. Et pour cela, rien de mieux que de trouver un emploi. Les docks étaient l'idéal pour ça. On y cherchait toujours des bras, et il ne fallait pas beaucoup de compétences ni d'expérience, tant qu'on savait se servir de ses mains et de ses jambes.

    Le meilleur endroit pour trouver du travail, c'était encore au bureau des docks. Et justement, après avoir traînassé pour s'imprégner de l'ambiance locale, notre équipe s'y rendit. C'était un grand truc. Imaginez un endroit où transitaient des centaines de cargos chaque jour, pour recevoir de tout. Prisonniers, nourriture, fournitures, vêtements, équipement, armes, munitions, produits d'hygiène... Et on exportait aussi ! Produits fabriqués par les détenus, cadavres de détenus morts au travail (ou par 'accident', voyez ce que je veux dire...), détenus libérés à la fin de leur peine, épices... ça c'était moins officiel. Donc, pour gérer tout cela, un seul endroit, le bureau des docks. Un sacré paquet de monde y travaillait, et encore plus de dockers sur les quais.

    Réunis dans le grand hall, nos amis devaient s'organiser un peu.

      « Bon. On ne pourra certainement pas trouver ce qu'il nous faut si on y va tous ensemble. On doit se séparer. Je propose deux groupes : Rusty et Sharp avec moi ; Hellfire et Boomer avec Rodie.
      Ça me va.
      Moi aussi.
      Ouais.
      Quelles sont les consignes ?
      On cherche un emploi. Le but est de pouvoir rester dans les parages sans éveiller les soupçons, et ça sera plus facile en possédant un badge officiel du personnel.
      En immersion. J'aime. On fait péter quoi ?
      Rien, on fait rien péter... On doit se faire discrets.
      Il s'agit de passer pour de bons employés. Rien d'extravagant. Mais le vrai boulot, pour le moment, c'est en lien avec Rusty qu'on va le faire.
      Cole, tu devras trouver un moyen de pirater les bases de données du bureau. Il va falloir obtenir une liste de vaisseaux transportant des épices pour l'Empire. C'est délicat, car ce sera certainement mentionné sous forme de code, ou autre chose, mais pas en clair.

      Y a du challenge. Ça me plait.
      Quand on disposera de cette liste, on devra se répartir le travail. On aura besoin d'au moins deux endroits où stocker les traceurs, qu'on nous livrera quand j'en aurai fait la demande.

      L'objectif est le suivant : placer un maximum de traceurs. On nous en livrera 100. Chaque traceur nous rapportera une prime, avec un supplément pour 50, et un beau cadeau pour 75. Un vaisseau. Nous avons besoin de ce vaisseau, alors vous avez compris ce que j'attends de vous.

      Ouais. Va falloir tout donner, quoi.
      Vous voulez votre fric, ou pas ? Bon, alors faites ce qu'on vous dit, et discutez pas.
      Je vous promets que le jeu en vaut la chandelle. Mais ça va pas être simple ni rapide. Heureusement, notre exécuteur semble ne pas avoir de problèmes de trésorerie. Alors accrochez-vous. Allez ! »
    Maintenant que le briefing était fait, il n'y avait plus qu'à s'y mettre. Y a plus qu'à... facile à dire. Mettre en pratique serait certainement différent.

    La première étape était de remplir les formulaires d'emploi. Ensuite, viendrait le temps de déposer les candidatures. La réponse serait certainement immédiate, tellement les docks épuisaient leur personnel rapidement. Le turn-over était toujours très fort, aux docks des spatio-ports, ça ne devait pas être différent pour celui-ci.

    Quand tout le monde eut complété son formulaire, ils allèrent le déposer à l'un des guichets portant un panneau "Emploi & Carrières" au-dessus.
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By Liberté
#16004
    [font=copperplate gothic light]« Suivaaant ! »[/font]
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Un petit bonhomme était assis au guichet. Voyant le troupeau à la queuleuleu, il se passa la main dans sa très dense et longue barbe. Regardant le premier formulaire puis le seconde.
    [font=copperplate gothic light]« Mmh.. mmh. Mouaip - il regarda son écran. Mouaip, on à besoin d'homme dans le secteur B1. Trois homme suffiront, il s'chagerons de débarquer des cargaisons, il en faut un autre dans le dock E28. »[/font]
Il regarda Cole un moment, il la reluqua tranquillement, sans approuver la moindre gêne.
    [font=copperplate gothic light]« Pour toi, j'aurais bien un job d'agent de service qui disent, ouip, ahah, les bonshommes des docks ne savent pas trop utiliser les toilettes, vraiment... tss... Enfin, moi je dis ça, c'est pour que tu ne te briser pas les os, une si jolie brindille comme toi... Enfin. Z'avez de paplares... ? Des cartes d'identité je veux dire bordel ! »[/font]

Demande de carte d'identité
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By Tyler Leython
#16089
    Évidemment... Comment ne pas se douter d'un truc pareil ? Kessel, prison impériale, à quoi s'attendaient-ils ? S'adressant au nain velu, Tyler essaya de gagner un peu de temps.
      « Ah. Les cartes d'identités. Oui. Bien sûr. Euh... Les cartes... Elles sont... Elles sont restées dans... Une seconde. »
    Se retournant, il attrapa Rod et Zed par le bras, les emmenant à l'écart en faisant signe aux trois autres de les suivre.
      « Bon alors quoi ?
      Alors y a un os. Un contrôle d'ID.
      Qu'est-ce que ça fout, ça ?
      Ça fout qu'on a pas de fausses cartes.
      QUOI ? Alors c'est ça ? On bosse comme des bleus, et on se demande pas comment passer au travers des contrôles ?
      Je vous rappelle que d'habitude on n'a pas à mentir sur notre identité ? Mais là c'est différent. C'est un territoire impérial, et pas n'importe lequel. Si on nous trouve indésirable dans le coin, on pourrait finir au trou, toutes nos accréditations annulées, et là on serait pas près de revoir un contrat.
      Alors quoi ? On se barre ? »
    Se barrer. C'était une solution. Ça en serait une s'ils avaient un vaisseau. Mais le cargo qui les avait amenés ici ne serait plus à quai. Il ne pouvait rester ici. Déjà qu'il avait dû graisser des pattes pour pouvoir s'amarrer quelques minutes, il ne fallait pas espérer le retrouver maintenant. Non, ils étaient coincés ici. Soit ils tentaient le job, soit ils trouvaient une autre solution. Dans tous les cas, c'était risqué. Et puis, une idée germa chez Tyler. Ça pouvait marcher. Si ça fonctionnait, ils y gagneraient un ennemi, mais aussi un puissant allié. Après tout, c'était à ça que se résumait la vie dans cette Galaxie. Faire son petit bonhomme de chemin, ce qui impliquait parfois de lier des amitiés, et d'en défaire d'autres.

    Leython fit de nouveau signe aux autres de le suivre et revint au guichet du rouquin poilu haut comme un Sullustéen.

      « Écoutez, l'ami... Nous sommes partis sur de mauvaises bases, alors recommençons, vous voulez ? Tyler posa sa carte de Chasseur de Primes sur le comptoir. Le barbu-chevelu prit la carte et la considéra d'un air sévère avant de la reposer. Une affaire importante nous amène. Vous avez certainement entendu parler d'une attaque sur un cargo, récemment. Un petit malin a volé des documents sensibles. Il se trouve que nous disposons d'informations qui ne manqueront pas d'intéresser vos responsables.

      Aussi, si vous voulez bien trouver une personne qui soit habilité à recevoir ces informations, nous vous saurions gré.
      »
    Voilà. Le pavé était lancé dans la mare. Restait à voir comment les vagues allaient se propager, en espérant qu'aucune ne se montre néfaste.
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By Jaden Rendar
#16135

PNJ de James (fiche à venir): Oron Norms, Général de Brigade de l'Armée de Terre


Oron Norms était l'un des officiers chargés de la défense terrestre de Kessel, il avait sous ses ordres de très nombreux hommes et véhicules. Mais bon c'est ce qu'il fallait pour assurer la protection sur le Planétoïde, c'était un point clé pour l'Empire, il assurait une bonne partie de ses revenues, donc autant dire qu'on ne rigolait pas avec la sécurité ici. Le Moff l'avait mis au courant qu'une personne lui avait livrée des informations essentielles concernant l'attaque d'un cargo rempli d'épices qui venait d'avoir lieue. Autant dire que la sécurité avait été renforcée, on était même passé à un nouvel état d'alerte, celui de la menace imminente, car Kessel pouvait très bien se faire attaquer prochainement, c'est pour cela que toutes les unités étaient prêtes à intervenir. Quant à Oron, il faisait un tour des défenses, si quelqu'un les attaquait, il voulait être sûr d'avoir les moyens nécessaires pour les recevoir et pour cela il avait commencé par reporter les permissions pour être sûr d'avoir un maximum de soldats à sa disposition.

Les patrouilles sur Kessel avaient été augmentées pour être sûr qu'aucun petit malin ait l'idée d'aller jeter un oeil là où il ne devrait pas se trouver, mais le Général avait nettement renforcé la sécurité auprès des cargos. On ignorait qui avait tracé le premier cargo et surtout où il avait procédé. Cela pouvait très bien être un employé des docks. C'est pour cela que le Moff avait ordonné que de nombreux soldats soient déployés sur les docks pour contrôler les activités qui s'y tramaient. De plus, les dossiers de chaque nouveau employé seraient enregistrés et envoyés au BSI pour analyse. Et oui, on ne rigolait pas dans l'Empire. On l'avait directement attaqué, il était donc normal que la sécurité soit rehaussée pour que cela ne se reproduise plus.

Oron continua sa ronde pour inspecter, escorté de six stormtroopers. Il se rendit dans les docks pour voir si tout le monde était bien à son poste, autant dire qu'il réprimanderait les soldats qui avaient pris la liberté de le quitter sans en prévenir leur supérieur. Dans un tel contexte, on ne pouvait tolérer un tel manque de vigilance, c'était inacceptable. Le groupe avança à travers les docks et le Général put constater que toutes les escouades, qu'il y avait déployé , étaient présentes. L'activité était toujours au beau fixe, le chargement était effectué sur plusieurs cargos qui partiraient bientôt. Alors qu'ils allaient quitter les docks pour continuer son inspection, un des stormtrooper de l'escorte l'interloqua:


"- Mon Général, il semble que quelqu'un veut vous parler."

De la main, le trooper lui montra la direction du bureau des docks, un petit bonhomme lui faisait signe de venir, six autres personnes étaient présentes, Oron ne les avait jamais vu. Le groupe se rendit donc au bureau des docks et un trooper interloqua l'agent du bureau pour savoir ce qu'il voulait. Ce dernier leurs dit que les six personnes devant eux étaient des chasseurs de primes, qu'ils possédaient des informations susceptibles d'intéresser le général. Ah ça oui ça l'intéressait, mais l'officier se posait déjà de nombreuses questions. Les troopers encerclèrent le groupe de six individus, une autre escouade de neuf soldats vint en renfort en voyant l'attroupement se créer:

"- Et bien, je serai curieux de savoir comment vous êtes arrivé ici ? Quel était le nom du vaisseau qui vous a transporté ? Et surtout comment avez-vous obtenu ces informations ? Car voilà je suis curieux..."

Il fit signe aux troopers, ces derniers pointèrent leurs armes vers le groupe de chasseurs de primes:

" Voyez-vous une des seules raisons qui ferez que vous possédiez des informations sur l'attaque de cargos est que vous y soyez mêlés de près ou de loin. Et dans les deux cas, vous passerez un sale quart d'heure. Vous ne voyez surement pas d'objection à vous faire fouiller?"

Ce n'était pas vraiment une question, car déjà des troopers s'avançaient pour fouiller le groupe.
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By Tyler Leython
#16139
    Des impériaux arrivèrent. Le chef de la section, un général à en croire les marquages sur son armure, ordonna la fouille au corps. Il fallait s'en douter. Encore heureux qu'aucun matériel suspect ne soit en la possession du Ragnar, pour l'instant. Quelque part, l'organisation du job allait jouer en leur faveur.

    Comme ils en avaient l'habitude pour ce genre de contrôles, les six chasseurs levèrent les bras, tenant à la main leurs cartes de Chasseur de Prime. Elle contenait tout ce qui pouvait justifier leurs accréditations. Ce faisant ils se laissèrent palper.

    Ils pouvaient avoir l'esprit tranquille. Leurs Permis Impériaux de Maintien de la Paix en règle, le port de leurs armes était tout ce qu'il y avait de légal. Leur présence ici, en revanche... Mais ils allaient régler cela assez vite.

      « Général, comme je le signalais au préposé, nous détenons des informations importantes concernant une affaire d'espionnage concernant des cargos sous protection impériale. Je ne peux pas vous livrer le nom du vaisseau qui nous a menés ici, je ne voudrais pas attirer d'ennuis à son propriétaire. Mais, si vous daignez nous emmener dans un endroit propice à la discussion, et moins exposé aux oreilles indiscrètes, je me ferai un plaisir de vous exposer les raisons de notre venue. »
    Il savait comment retenir l'attention de l'officier. Mais il savait encore mieux comment obtenir sa curiosité. Il suffisait de lâcher les bons mots.
      « Si nous avons notre petite discussion, vous pourriez bien remonter jusqu'à celui qui a commandité l'opération sur le Calamari Volant, récemment. J'ai ici de quoi prouver ce que j'avance. »
    Et ouvrant prudemment sa main libre, Tyler l'amena lentement vers une poche, d'où il tira une puce. Du genre de celles que l'on glisse dans un comlink pour en obtenir une fréquence spécifique.

    Cétait un peu tenter le diable, ce que le corellien faisait là. Soit il s'attirait les faveurs des impériaux (et risquait de se mettre à dos les Sullustéens si cela venait à s'apprendre), soit on ne le croyait pas et il finirait comme certains des détenus ici. En cellule pour une partie du temps, et à se tuer à la tâche dans les mines le reste.





    Ça avait fonctionné. On avait amené Tyler et ses acolytes dans des bureaux non loin des docks, dans des locaux de l'armée impériale. Le genre d'endroit où tout le monde pouvait savoir à quelle heure vous vous êtes curé le nez, tellement la surveillance y était étroite. Les Chasseurs de Primes furent défaits de leurs armes, ce qui fit grimacer Zed. Il se sentait toujours à poil, sans ses petits gadgets explosifs. D'ailleurs, on lui avait jeté de drôles de regards, lors de la fouille. Ces impériaux étaient vraiment des gens étranges...

    Ceci fait, ils furent conduits dans une pièce de petite dimension, absolument vide, à l'exception des six chaises spartiates qui y étaient disposées. Et des quatre caméras. Trevor avait fait remarquer l'inutilité de placer autant d'appareils de surveillance pour un endroit aussi petit et où il n'y avait de toute façon aucun endroit pour se cacher. Encore une étrangeté typiquement impériale.

    Après deux bonnes heures à les faire poireauter, un petit caporal entra par l'une des deux solides portes.

      « Maintenant, le Général va vous recevoir. Seulement le dénommé... Leython, Tyler, annonça-t-il en lorgnant sur un document qu'il tenait à la main. »
    Le Corellien se leva, laissant ses compagnons derrière lui, et suivit le caporal. Il fut mené vers une autre pièce. Au milieu, une petite table carrée flanquée de deux chaises, le tout sous le regard de trois caméras. Sur un mur, un grand et épais panneau de transparacier le séparait d'une autre petite pièce où se tenaient trois personnes. Ils ne se fatiguaient même pas à installer des miroirs sans tain, ici. L'une de ces trois personnes, le Général qui les avait interpellés, l'armure en moins, quitta la petite pièce pour rejoindre Leython.

    Il s'installa à la chaise d'en face, posant sur la table le dossier qu'il avait emporté. Il parcourut quelques formulaires d'un regard las avant de poser sa question. Pourquoi étaient-ils venus, en vérité ?

      « Comme je vous le disais tout à l'heure... nous sommes ici pour une affaire en rapport avec celle du cargo. Un homme des renseignements sullustéens nous a approché pour une mission d'espionnage. Cela consistait à placer des traceurs sur des cargos. Une centaine. Des cargos transportant des épices, selon lui.

      Je ne peux vous cacher qu'il n'a pas clairement dit qu'il était un espion de Sullust, mais vu l'argent qu'il semblait disposer à payer, ça ne peut pas venir d'autre chose qu'un gouvernement.
      Nous sommes arrivés via un cargo connu de vos services, un contrebandier. L'ami de l'ami d'un ami, vous voyez... Il n'a fait que nous rendre service, et je ne vous livrerai rien à son sujet, puisqui'l est hors de cause, dans tout cela.

      Je sais que toute cette histoire paraît étrange, mais si vous me laissez le temps de vous montrer de quoi je dispose, je pourrai vous prouver que tout ça n'est rien d'autre que la vérité.
      »
    Cette fois, il avait les deux pieds dedans. Plus question de faire marche arrière. Tant pis pour la prime alléchante. Tant pis pour les Crédits, et les promesses de vaisseau. Tant pis. Il y avait parfois des situations qui exigeaient qu'on oublie le matériel pour laisser primer des choses plus importantes, comme... sa liberté.
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By Jaden Rendar
#16340
PNJ de James (fiche à venir): Oron Norms, Général de Brigade de l'Armée de Terre


Les stormtroopers commencèrent la fouille des six chasseurs de prime, ils leurs retirèrent leurs éventuelles armes qu'ils possédaient pour qu'ils n'aient pas l'idée de s'en servir. Chasseur de primes accrédité ou non, Kessel était une prison et une planète stratégique pour l'Empire, sans accréditation, personne ne s'y posait et surtout pas avec des armes, c'était la même règle pour tous. Ses soldats lui remirent les permis des "intrus", le général inspecta brièvement ces derniers pour voir si c'était des faux. Il n'était pas un officier des renseignements, mais ça lui paraissait en règle. Cependant, il voulait en avoir le cœur nette, il conserva les papiers dans une de ses sacoches arrières, il les donnerait à des gens bien plus compétents dans ce domaine.

Ils ne semblaient pas bien dangereux comme ça, mais les soldats les tenaient toujours en joue, une précaution valait mieux qu'aucune. Un des chasseurs de primes affirma avoir des informations importantes à sa disposition concernant l'espionnage des cargos, une affaire qui intéresserait le moff Wellsey. La personne en face de lui ne semblait pas vouloir livrer le nom du cargo qui l'avait emmené ici, mais ça, ils en parleraient plus tard, il n'allait pas passer l'éponge sur ça, c'était sûr. Il voulait avoir une discussion en privé, le nom du Calamari Volant fut également mentionné. Il lui montra une puce comme celle que James avait récupérée il y a peu. Mais il n'avait pas nommé encore son employeur. Un des stormtroopers se saisit de la puce et la confia au général qui la rangea en lieu sûr.

L'homme en question détenait des informations de la plus haute importance, il devait connaître ce qu'il savait, mais pas ici. Il voulait être sûr qu'aucune oreille indiscrète n'écoute ce qui allait être dit. Les chasseurs de primes furent menottés et conduis dans des locaux où ils allaient pouvoir être interrogés. Le général les fit attendre deux bonnes heures, il avait des supérieurs à prévenir et des choses à faire. Il convoqua quelques-uns de ses officiers en urgence, il avait des ordres à distribuer:


"- Messieurs, des individus se sont posés illégalement sur Kessel, je tiens à dire que cette situation ne peut pas être tolérée. Vous allez m'éplucher les registres pour savoir quel cargo a récemment quitté Kessel, le capitaine du vaisseau n'aurait pas pris le risque de les attendre aussi longtemps. Contactez le BSI pour vous aider, pour vérifier leurs identités, ce qu'ils racontent pourrait les intéresser.

Je veux que la sécurité soit renforcée, fouille de chaque vaisseau entrant et sortant, pas d'exception. Prévenez le Moff Wellsey."


Les officiers avaient des ordres et se dispersèrent pour les réaliser, le général Norms arrêta un lieutenant et lui donna la puce. Il lui demanda de le suivre. Sur le chemin de la salle d'interrogatoire, il lui dit que dès qu'il aurait le signal, il confierait la puce aux analystes pour tracer le signal. Le lieutenant pris place derrière le miroir avec un autre officier. Une escouade de sécurité emmena Tyler dans la salle d'interrogatoire. Les soldats attendraient dans le couloir et interviendraient au moindre problème. Le général entra dans la pièce et s'assit en face de lui, il consulta quelques pages d'un dossier qu'il avait créé en vitesse. Il demanda au prisonnier ce qu'ils étaient venus faire ici.

Le chasseur de primes passa enfin à table. Il affirma bosser pour les renseignements sullustéens qui leurs avait confié la mission de poser des traceurs, une centaine, sur les cargos de Kessel. Ils connaissaient leur employeur. Il parla à nouveau du cargo qui l'avait emmené ici, il confirma une chose sur laquelle Oron s'était avancé, le vaisseau n'était plus sur Kessel. Tyler avait dit " n'a fait que nous rendre service" et non pas " ne fait que nous rendre service"', il pouvait donc bien émettre l'hypothèse qu'il était parti. Une fois qu'il eut fini de parler, le général se pencha en arrière sur sa chaise et donna deux coups dans la vitre. C'était le signal, le lieutenant partit donner la puce aux analystes pour remonter le signal.

L'impérial reprit sa place et regarda le chasseur de primes droit dans les yeux:


"-Vous dites que votre mission était de placer des traceurs sur les cargos pour le gouvernement de Sullust, avez-vous commencer cette mission en traçant l'un de nos cargos ? Aucun traceur n'a été trouvé lors de la fouille, où sont-ils ? "

Il prit un ton plus froid qu'auparavant:

"- En ce qui concerne le contrebandier qui vous a emmené ici, soit vous nous donner son nom et le nom du cargo, et vous prouverez ainsi votre bonne volonté à vouloir coopérer avec l'Empire. Soit vous refusez encore une fois de nous dire ce que vous savez, au final nous finirons par le découvrir par nous-même, alors pourquoi nous compliquer la tâche ? De plus, nous serons beaucoup moins cléments si vous nous cachiez l’identité de votre transporteur. "
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By Tyler Leython
#16355
    Les impériaux avaient fini par mordre à l'hameçon. Tyler avait dû utiliser les bons mots, puisqu'on les mena vers un endroit l'on fit attendre toute l'équipe, menottes aux poignets. Débarrassés de tous leurs effets, il ne risquaient plus de faire grand mal à ces messieurs de l'Empire. En même temps, ce n'était pas pour ça qu'ils avaient finalement opté, donc... Tyler répondit aux questions de l'officier, sans se démonter, mais sans pour autant refuser de coopérer.
      « Comme je vous le disais, vous n'obtiendrez rien de moi sur le cargo qui nous a transporté. Puisque vos services en ont les moyens, faites-les bosser et découvrez tout ça vous-même...

      Pour le reste, en revanche... Vous n'avez pas trouvé les traceurs ? Bravo, Haïn'shtayn
      (célèbre génie scientifique, NDLR) ! C'est parce que nous ne les avons pas. Nous étions supposés nous trouver un endroit d'où mener toute l'opération, et ensuite contacter notre employeur pour que les traceurs nous soient livrés. C'est à ça que devait servir la puce que vous avez récupéré.

      Cette puce contient la fréquence d'un canal de communication unique, que mon contact utilise pour ce contrat. Je ne connais pas son nom. Mais c'est un Sullustéen, ça pas de doute. Ce type m'a promis 50,000 Crédits pour chaque traceur posé et actif. Potentiel total : 5 millions. Beau petit paquet, hein ?

      Bref, pas besoin de tourner autour du pot. Voilà la marche à suivre, telle que je la vois : vous me rendez la puce, je contacte le Sullustéen ; les traceurs seront livrés en quelques jours, grâce à votre aide – vous fournissez un dock sécurisant pour mon contact – et vous pourrez constater de quel genre de matériel ils disposent.

      En menant cette affaire, vous pourriez bien remonter la piste jusqu'aux grands pontes qui tirent les ficelles dans l'arrière-boutique, sur Sullust. Et au passage, vous mettriez un bon coup de pied au fesses à votre avancement de carrière, Général.
      »
    Pas besoin d'ajouter que le livreur des traceurs pourrait être arraisonné au passage, permettant par la même occasion d'utiliser l'ordinateur de bord pour remonter les itinéraires, peut-être assez loin pour obtenir des informations précieuses.

    Non vraiment, les impériaux n'avaient pas besoin de savoir le nom du pote du cousin du gars qui bossait pour l'ami de Rod. Le proprio du cargo, quoi. Ce gars n'avait aucune importance, comparé au gros poisson qu'il y avait à ferrer. Et puis, qu'allaient-ils faire, torturer toute l'équipe ? Aucun ne connaissait ce type, alors son nom... Pas même Rod ne le savait, puisqu'il n'avait fait que recevoir un retour d'ascenseur de son ami, par le biais d'un lointain tiers.
    Si les impériaux voulaient absolument cette info, ils devraient l'obtenir tout seuls. Ça tombait bien, ils avaient toute une équipe de macaques qui pouvaient bosser vingt-quatre heures sur vingt-quatre rien que pour ça. Rien de bien méchant, donc.

    Et Tyler pouvait leur permettre de mettre la main sur celui qui les avait attaqué. C'était pas rien. D'ailleurs, en parlant de ça...

      « Par contre, en vous rendant service, je prends un risque. Je suis en train de doubler mon employeur, et je m’assois sur une prime conséquente. J'imagine que la restitution de nos armes, de nos papiers, et une petite compensation pourrait m'aider à me consoler de cette perte. Compensation qui pourrait être... l'annulation d'une prime que Sullust pourrait mettre sur nos têtes, et un petit "partenariat", entre nous et l'Empire. Est-ce assez honnête ? »
By Trachta
#16798
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Major Valter Täkah (BSI), PNJ


L'appel du général Oron Norms fit écho jusqu'au quartier général du BSI. En effet, bien que l’atterrissage illégal d'un cargo sur Kessel ne représentait pas une priorité absolue pour l'Empire, un officier de la commission des opérations (C.O) suivait le cas de la planète depuis un petit moment déjà : l'attaque d'un cargo aux alentours ne passa pas inaperçu, et la demande répétée des autorités de dépêcher la sécurité impériale après ce second incident convint cette même sécurité à agir dans ce sens. Ainsi, Valter Täkah, membre de la commission des opérations, se rendit sans plus tarder sur Kessel avec une équipe composée d'une dizaine d'hommes aux spécialités multiples : monde criminel/mercenaire, experts en attaques militaires, des analystes, des ingénieurs etc. Sous la houlette du major Täkah, la C.O en miniature s'invitait sur Kessel pour le meilleur et le pire.

Après l'atterrissage de la navette Lambda sur Kessel, les BSI boys n'attendirent pas le comité d'accueil et se rendirent directement, attachés-caisse à la main au sein du bâtiment militaire où tout le monde devait déjà les attendre. Saluts militaires pour les uns, serrement de mains pour les autres, le BSI respectait l'extrême limite du protocole imposé, mais peut-être que Kessel et "son prestige" n'y aidait pas non plus... Sûrement pas pour ces officiers habitués aux mondes riches et développés du Nord Galactique. Mais si Täkah ne se trompait pas, "l'affaire de Kessel" comme on allait la nommer, allait garnir son tableau de chasse.
L'équipe s'installa dans une vaste salle de guerre avec tous les datapads prévus à cette effet et elle se mit au travail. Pendant que ses camarades vérifiaient l'identité des chasseurs de primes, le major Täkah fit savoir au général Norms qu'il était prêt à recevoir n'importe quel ordre de sa part. L'accès aux données complètes du BSI lui était autorisé par l'intermédiaire du major et du filtrage des demandes au Centre. Grâce à la mobilité des officiers de la C.O, tous les moyens du BSI pouvaient être rationalisés sans la bureaucratie lourde derrière, c'était le but de la C.O : avoir accès aux données des branches de la sécurité sans difficultés et étanchéité. Mais des précautions furent prises, bien entendu.
La mort de Täkah, d'un de ses subordonnés, l'absence des codes de sécurité et du protocole secret à leur mise en œuvre, tout cela rendait impossible l'accès, et verrouillait le datapad à cet effet. La totalité des membres avaient également plusieurs fausses dents qui contenaient un poison rapide et indolore en cas de capture, ainsi qu'un dispositif de pistage. Simple mesure de précaution, mais on était entre personnes de bonne volonté après tout.

Le PNJ Valter Täkah passe sous contrôle provisoire du joueur James Wellsey avec tous les moyens qui lui
incombent. Je n'ai pas malheureusement pas le temps de participer, à toi de jouer :)
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By Tyler Leython
#16969
Au fil des minutes qui passaient, Tyler pouvait discerner des bribes de conversations qui émanaient des comlinks des personnes présentes. Vous savez, ce discret chuchotement qu'il est parfois possible de percevoir quand quelqu'un est en conversation, ce que la personne au bout du fil est en train de raconter. Hé bien, c'était précisément ça que Leython parvenait à entendre. Oh, rien de très précis, seulement des mots isolés, tels que "précautions", "mesures de sécurités", "renforcé" ou encore "état d'alerte". Cela le faisait gentiment sourire, parce qu'imaginer les impériaux déployer les grands moyens en cet instant, c'était proprement tordant. D'ailleurs, il ne pût s'empêcher de lâcher quelques mots pour l'occasion.
    « Écoutez... J'ai conscience que notre arrivée ici vous apparaît suspecte. Moi-même, à votre place, je serais mal à l'aise. C'est vrai : six types armés qui arrivent à entrer sur un territoire sécurisé de l'Empire, et c'est à eux de réclamer de voir les autorités. Franchement les mecs, ça laisse à désirer. Pas étonnant que les Rebelles aient gagné la Guerre !

    Plus sérieusement, je vous arrête, et je vous rassure : nous ne présentons aucune menace pour vous. Réfléchissez une minute. Nous somme six. Six ! Vous êtes des centaines. Nous sommes sans armes, puisque vous nous les avez prises. Nous n'avons ni faux papiers, ni rien de ce genre. Rien de caché, rien que des informations à livrer et un coup de main à vous offrir. Vous avez des dizaines de gars du Renseignement et de l'Intelligence qui travaillent non-stop sur l'affaire des attaques de cargos, et vous n'avez rien de rien. Moi, j'ai quelque chose à vous donner, et ça pourrait bien faire avancer vos affaires. Arrêtez donc le tir, et concluons une entente.
    »
Tyler avait une manière culottée de présenter les choses, mais il savait que dans le fond il avait raison. Les Impériaux prenaient d'infinies précautions, certainement parce qu'ils avaient peur d'une quelconque arnaque, d'une attaque imminente, d'une manière ou d'une autre. Il n'en était rien. C'était juste ça, uniquement ce que Tyler venait de dire. Pas la peine de se mettre en panique.
    « Encore une fois, et comme vous semblez avoir des difficultés à monter un plan efficace rapidement, voilà ce que je propose.

    Vous me rendez la puce de comlink que vous m'avez empruntée. Je contacte le Sullustéen, lui donne les coordonnées du lieu de livraison. On me livre les traceurs, vous mettez la main sur le personnel qui me les remettra, et vous aurez les traceurs pour les inspecter.
    Par la suite, nous pourrons travailler pour vos services, moyennant une participation financière. Vous aurez alors l'occasion d'encourager l'activité d'une jeune guilde de chasseurs de prime, dynamique et déterminée, au rayon d'action non limité et aux méthodes reconnues efficaces. En gros, un retour au bon vieux temps, les belles années où le Syndicat Ragnar rendait quelques menus services à l'Empire.
    »
By Trachta
#17457
L'homme avait rapidement compris que l'environnement évoluait autour de lui ; des personnes entraient et sortaient. Visiblement cela ne l'avait pas intimidé, quoi de plus normal pour un chasseur de primes. Il a dû en avoir de l'expérience dans le métier : sang froid certes, mais avec une arrogance telle qu'on en voyait dans les HoloFilms. On croirait en entendre les répliques caractéristiques lorsque Tyler Leython se mit à faire son numéro, une ultime tirade télévisuelle. Et enfin, lorsqu'il eut fini en envoyant cash sa proposition, Valter Täkah - écoutant derrière la vitre typique des salles d'interrogatoire - entra. Les membres de la sécurité et de l'armée sortirent, les choses sérieuses allaient commencer. Täkah n'aimait pas le profil de ce Leython, dont il connaissait tout désormais : imprévisible, prétendument forte tête. On allait procéder quand même. Les gardes restèrent, et attachèrent les mains du prisonnier à une vingtaine de centimètres - suffisamment pour pouvoir atteindre la moitié de la table - et les pieds autour de la chaise, visée dans le sol. Cela fait, ils sortirent et laissèrent Täkah et Leython, seuls.

Avant de s'asseoir en face de lui, il lança un dossier sur la table d'abord. Le bruit sec de la chute brisa pendant une seconde le silence. S'asseyant à son tour, il l'ouvrit tout en fixant Leython, aucune émotion perceptible. Le type qu'il avait en face de lui n'était pas membre des forces locales de Kessel, et cela se sentait. Qu'il était la plus grosse légume de cette cuisine aussi s'il pouvait à lui seul remballer un général. Devinait-il à quel corps impérial il appartenait ?

- Leython, Tyler, né sur Corellia, 30 ans. Chasseur de primes à l'origine affilié au Syndicat Ragnar. Free-lance. Coupable d'atteinte à la sureté et entrée illégale sur un monde impérial sécurisé. Bien... et il referma le dossier pour le pousser le côté droit de la table. Comme s'il avait affaire à ce genre d'individus tous les quarts d'heures.
- D'une certaine façon, vous avez raison : vous ne représentez pas actuellement une menace pour l'Empire, mais vous avez eu l'audace d'en avoir été une dans un passé pas si lointain. Ne soyez pas modeste, à cœur vaillant rien d'impossible que l'on dit. Mais toujours est-il que l'on accorde trop d'importance à votre cas, je suis ici pour y mettre fin. Vous allez rire, mais votre situation me rend perplexe, à vrai dire... fit-il jovial, je ne sais s'il vaut mieux vous éliminer vous et vos compagnons, ou jouer votre jeu dont vous semblez avoir tellement envie de nous voir participer.
A ses mots, un autre homme entra dans la salle, un autre BSI boy. Il lui donna un datapad, banal. Täkah, après revérification le tendit à Tyler et le laissa lire. Attendant patiemment une quizaine de minutes, l'officier du BSI continua :
- Je vous prose un autre jeu, plus lucratif. Oubliez ces affaires puces et de cargos. Vous allez faire quelque chose pour nous : prouver votre valeur à nous rendre des "menus services". Puisque votre loyauté n'a jamais eu d'importance. Une somme à 6 chiffres en guise de récompense, plus une éventuelle collaboration ultérieure. Et aussi : la libération d'un de vos associés, Rod Templar. Dans le cas où vous acceptez, vous partez avec le reste de vos associés. Le Pantoran restera sur Kessel. Une fois la mission accomplie, nous le libérerons. Puis vous ferez ce que bon vous semble par la suite, vous aurez racheté votre dette et nous effacerons de votre dossier les accusations dont vous êtes actuellement l'objet. C'est une proposition à prendre, monsieur Leython. Il n'y a rien à laisser. Rien sauf, sa vie et celles de ses amis. Fuyez avec le reste et nous balancerons dans le milieu la façon dont vous abandonnez vos associés, et aussi... votre implication dans cette affaire... Comment s'appelait déjà ce casino ? Le Shooting Star c'est bien cela ? Vérité ou bluff à partir de bribes d'informations ? On ne pouvait en être certain. En attendant, la balle était dans le camp de Leython, du moins ce qu'il en restait.
Croisant les mains, Täkah attendait la réponse tout en dévisageant son interlocuteur, toujours aussi imperméable et imperturbable.
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