- mer. 22 nov. 2017 21:56
#30500
***
Le froid. Chaque fois qu’elle portait ses yeux sur le vide de l’espace, elle sentait ses entrailles se glacer. Chacun de ses membres, chacune de ses veines semblait se geler sur place, comme envahit par une vague hivernal givrant tout sur son passage.
La jeune femme tressaillit, parcouru d’un frisson le long de son échine. Ses prunelles s’étaient ouvertes de nouveau pour se poser sur le fond noir de l’espace. Elle détourna le regard pour observer la pièce. Elle était toujours là, dans sa cabine, assise en tailleur sur son lit. Une chambre austère, loin de son appartement au Palais. Pourtant, aussi neutre qu’était le lieu, elle en avait fait sa bulle. Elle s’isolait de tout et de tous. La solitude glaciale qui parcourait son esprit était alors apaisante. Elle calmait le feu qui ravageait son cœur. Si le venue de Jeny avait été rassurante, le malaise d’Alayna n’avait toujours pas finit de la troubler. Ses émotions provoquaient un tourbillon qui sans cesse l’emportait vers une douce folie. Elle ressentait la colère. Celle d’avoir été trahie. Sa confiance bafoué, elle n’avait était qu’un pantin, une poupée de chiffon qu’on avait manipulée. Dans cette haine, une pointe de tristesse jaillissait. Alayna avait été heureuse. Elle avait aimé ses instants avant de savoir que ce monde-là était factice. Et puis, il y avait cette peur viscérale. Cette brutale prise de conscience. Peur pour les Colonies, pour sa mère adoptive, et de manière égoïste, pour elle-même. L’héritière était terrifiée à l’idée de savoir qu’elle pouvait n’être qu’une marionnette. Apeuré par ce simple constat : Dans ce complot qui se tramait, elle n’était rien qu’un pion. Elle n’était rien. Même pas une variable dans ce complexe calcul. N’être rien. Voilà qui terrorisé donc l’une des jeunes filles les plus influentes de la galaxie. Elle qui venait de mettre son empreinte sur un puissant parti politique, elle qui avait mené tant de négociation avec les grands, elle était réduite à ce que tous étaient : Rien. Une poussière sur le fil du destin. Une vie sacrifiable pour de grand dessein.
La jeune femme tressaillit, parcouru d’un frisson le long de son échine. Ses prunelles s’étaient ouvertes de nouveau pour se poser sur le fond noir de l’espace. Elle détourna le regard pour observer la pièce. Elle était toujours là, dans sa cabine, assise en tailleur sur son lit. Une chambre austère, loin de son appartement au Palais. Pourtant, aussi neutre qu’était le lieu, elle en avait fait sa bulle. Elle s’isolait de tout et de tous. La solitude glaciale qui parcourait son esprit était alors apaisante. Elle calmait le feu qui ravageait son cœur. Si le venue de Jeny avait été rassurante, le malaise d’Alayna n’avait toujours pas finit de la troubler. Ses émotions provoquaient un tourbillon qui sans cesse l’emportait vers une douce folie. Elle ressentait la colère. Celle d’avoir été trahie. Sa confiance bafoué, elle n’avait était qu’un pantin, une poupée de chiffon qu’on avait manipulée. Dans cette haine, une pointe de tristesse jaillissait. Alayna avait été heureuse. Elle avait aimé ses instants avant de savoir que ce monde-là était factice. Et puis, il y avait cette peur viscérale. Cette brutale prise de conscience. Peur pour les Colonies, pour sa mère adoptive, et de manière égoïste, pour elle-même. L’héritière était terrifiée à l’idée de savoir qu’elle pouvait n’être qu’une marionnette. Apeuré par ce simple constat : Dans ce complot qui se tramait, elle n’était rien qu’un pion. Elle n’était rien. Même pas une variable dans ce complexe calcul. N’être rien. Voilà qui terrorisé donc l’une des jeunes filles les plus influentes de la galaxie. Elle qui venait de mettre son empreinte sur un puissant parti politique, elle qui avait mené tant de négociation avec les grands, elle était réduite à ce que tous étaient : Rien. Une poussière sur le fil du destin. Une vie sacrifiable pour de grand dessein.
Nar Shaddaa. La dangereuse. La mafieuse. La lune des Contrebandiers. Telle était les qualifications de la compagne de Nal Hutta. Ce monde urbain était en effet une zone dangereuse. La planète était le foyer de la main d’œuvre de Hutts et de leur Empire. La clé de voute de tous les trafics des gastéropodes voisins. Il était dangereux pour les non-initiés de fouler les sombres ruelles de la lune. Encore plus pour quelqu’un comme Alayna. Une proie visiblement naïve, fragile, et à la valeur marchande certaine. Et pourtant, rien ne pouvait dissuader la Chandrillienne à poser le pied sur l’astre miteux.
Rien, ni personne. Car Nar Shaddaa était au-delà de sa réputation. Ce monde était une invitation à la fondation de nouvelle vie. Pour beaucoup, ici le passé cessait d’exister. Il n’était alors qu’une ombre qui plus jamais ne viendrait les perturber. Ici, les identités se supprimer, et se créaient en un claquement de doigt. Et brutalement, chacun pouvait tenter de redevenir maître de son destin. Saisir une opportunité, une occasion. Et reprendre définitivement son envol.
Le rêve de Nar Shaddaa. Celui qui attirait des jeunes gens en pagaille. A la recherche de l’aventure, de la fortune, ou d’un avenir. Ou simplement pour fuir un passé encombrant. Celui quel cherchait avait tout cela à la fois. Une étoile au firmament qui avait brulé, au point de n’être finalement que cendre et suif. Celui qu’Alayna devait trouver en ce bas monde était celui qui avait causé ses blessures. L’homme qui l’avait trompé, trahi. L’espace d’une seconde, elle avait rêvé de le voir disparaître à jamais de cette galaxie. Sa haine avait proféré en son for intérieur des menaces mortelles à l’encontre de Cryus. Et aujourd’hui, elle marchait pourtant sur ses traces, dans l’espoir de percer à jour le complot qui chaque jour œuvrait contre elle.
Quand Alayna posa le pied sur le béton de l’astroport, elle huma l’air acre de la ville. L’espace d’un instant elle se demanda comment le jeune homme au parfum si raffiné avait pu lui dire rêver d’une telle aventure. Elle se retourna derrière elle pour voir sa sœur la suivre. Son dernier pilier dans cette aventure. Quand son aînée arriva à sa hauteur, elle avança doucement. Sa tunique, simple, basique, voletait légèrement aux grés du vent. Une tenue sobre pour l’endroit.
« Il faut que nous trouvions Cryus. Il doit avoir trouvé un emploi. Certainement pilote, chez quelqu’un qui recruter récemment. Peut-être à son compte s’il avait des réserves suffisantes. Nous devrions faire un tour de l’astroport, voir si des propriétaires recrutent des pilotes. Essayer de trouver des informations. Tu es d’accord ? »
Leurs chances étaient maigres certaines, même s’était l’unique solution qu’avait trouvé Alayna. Tenter de glaner des informations à gauche à droite, et partir à la recherche de celui qu’elle avait aimé.
Rien, ni personne. Car Nar Shaddaa était au-delà de sa réputation. Ce monde était une invitation à la fondation de nouvelle vie. Pour beaucoup, ici le passé cessait d’exister. Il n’était alors qu’une ombre qui plus jamais ne viendrait les perturber. Ici, les identités se supprimer, et se créaient en un claquement de doigt. Et brutalement, chacun pouvait tenter de redevenir maître de son destin. Saisir une opportunité, une occasion. Et reprendre définitivement son envol.
Le rêve de Nar Shaddaa. Celui qui attirait des jeunes gens en pagaille. A la recherche de l’aventure, de la fortune, ou d’un avenir. Ou simplement pour fuir un passé encombrant. Celui quel cherchait avait tout cela à la fois. Une étoile au firmament qui avait brulé, au point de n’être finalement que cendre et suif. Celui qu’Alayna devait trouver en ce bas monde était celui qui avait causé ses blessures. L’homme qui l’avait trompé, trahi. L’espace d’une seconde, elle avait rêvé de le voir disparaître à jamais de cette galaxie. Sa haine avait proféré en son for intérieur des menaces mortelles à l’encontre de Cryus. Et aujourd’hui, elle marchait pourtant sur ses traces, dans l’espoir de percer à jour le complot qui chaque jour œuvrait contre elle.
Quand Alayna posa le pied sur le béton de l’astroport, elle huma l’air acre de la ville. L’espace d’un instant elle se demanda comment le jeune homme au parfum si raffiné avait pu lui dire rêver d’une telle aventure. Elle se retourna derrière elle pour voir sa sœur la suivre. Son dernier pilier dans cette aventure. Quand son aînée arriva à sa hauteur, elle avança doucement. Sa tunique, simple, basique, voletait légèrement aux grés du vent. Une tenue sobre pour l’endroit.
« Il faut que nous trouvions Cryus. Il doit avoir trouvé un emploi. Certainement pilote, chez quelqu’un qui recruter récemment. Peut-être à son compte s’il avait des réserves suffisantes. Nous devrions faire un tour de l’astroport, voir si des propriétaires recrutent des pilotes. Essayer de trouver des informations. Tu es d’accord ? »
Leurs chances étaient maigres certaines, même s’était l’unique solution qu’avait trouvé Alayna. Tenter de glaner des informations à gauche à droite, et partir à la recherche de celui qu’elle avait aimé.
Modifié en dernier par Maya Tega le mar. 27 févr. 2018 16:07, modifié 2 fois.