J’étais dehors à nouveau. Je fis mine de partir, me dirigeant vers une petite ruelle longeant la boutique. D’un coup d’oeil je pouvais voir plusieurs point d’accroche pour me permettre de prendre de la hauteur. Mon corps mécanique se mit donc en marche les articulations puissantes me propulsèrent sur une rambarde. Je sautais ensuite sur un balcon et utilisait l’élan pour Fare trois pas sur un mur de brique avant de sauter plus en hauteur et d’agripper de mes mains robotique le rebord du toit. Je me hissais sans heurt au dessus de chez lui. Comme je l’avais imaginé, la boutique avait un système de surveillance. J’avais bien cru apercevoir des caméras cachées durant ma visite. Et le système était comme dans la plupart des cas, sur le toit. Mon bras arracha le panneau métallique sensé le protéger. Il y avait un port de contrôle. Ma peau synthétique disparu légèrement sur mon avant bras gauche, dévoila un petit câble que je tirai pour le brancher à la vidéo surveillance. Mon cyber cortex fit le reste, piratant les caméra. J’avais beau détester la Arkanian Cyber, je devais bien avouer que ses programmes étaient efficaces.
J’était donc à l’intérieur de la boutique. Cherchant mon nouvel ami. Apparement il avait fermé boutique. Ma présence et le nom de Ranir l’avait plus dérangé que cela n’aurait dû être le cas. Rapidement les caméra le retrouvèrent. Il était dans son bureau et je pouvais tout entendre. Tout du moins, je pouvais entendre ce qu’il disait.
- …qu’il posssssssait des quessssssstions ! Ssssssss’était pas un client normal. Je crois qu’il ssssssait……………………. Sssssssssssi, il a parlé de Ranir. SSSSSSSSS’est bien elle non ? ………………… Bon qu’est sssssssse que je dois faire ? ………………… Rien ? Mais…. Et ssssssssssi il revient ? ……………………….. Bon sssssssang Daryl… Ssssssse n’est pas ssssssse qui était prévu… Sssssssss’il revient dans ma boutique, je le tue. Il raccrocha. Bon à rien… Il pourrait au moins m’envoyer un ou deux hommes en plusssssss. Hey ! Tu peux rouvrir la boutique.
J’avais vu juste. Il était temps de rendre une deuxième visite à Li’krass. Je débranchais le connecteur et le laissais se rembobiner dans mon bras avant que la peau ne recouvre à nouveau mes muscles en duracier. Je me relevais et me dirigeait vers la ruelle. C’était un peu haut pour me laisser tomber d’un coup. Mais le balcon ferait l’affaire. Je faisais un premier saut, éclatant une dalle sous le poids de mon armure. Puis je me laissais tomber en roulant au sol. Cette fois, je n’allais plus jouer les idiots. J’ouvrais la porte du commerce et entrer d’un pas rapide.
- Salut, c’est encore moi.
- Qu’est sssssssssse que vous faites là ! Toi, occupe toi de ssssssssson cas !
- Viens là fils du Chutta.
Sonn garde du corps s’élança vers moi. C’était sans compter sur le module d’assimilation martiale qui était encore installé dans mon cortex cérébral. Mon corps bougea instinctivement. C’était comme si je pouvais voir se mouvements à l’avance. Le cortex analysait ses mouvements avant de répliquer. Primo détourner l’attention. Puis bloquer son coup en aveugle. Répliquer par croché sur joue gauche. Désorienter. Etourdi il va tenter d’assener un coup décisif. Parer du coude. Frapper au foie. Bloquer gauche puissante. Fragiliser mâchoire droite. Puis fracturer. Casser côtes déjà fêlées. Atteindre le plexus. Disloquer mâchoire entièrement. Coup de talon au diaphragme. En résumé. Oreille qui siffle, mâchoire cassée, trois côtés cassées, quatre fêlées, hémorragie du diaphragme. Récupération physique six semaines. Récupération psychologique entière six mois. Capacité à insulter : neutralisée.
J’envoyai dans son champ de vision, le premier objet de la boutique que je pouvais trouver. Il le repoussa d’une main et attaqua de l’autre. Mon avant bras droit arrêta net son poing. Mon autre bras frappa une première fois son abdomen. Il répliqua. De nouveau mon bras bloqua. Un second coup cette fois au menton enchainé d’un troisième au même endroit. Dans mon élan, je frappais encore, atteignant ses côtes. Je ne lui laissais plus le temps de réagir, cette fois par un uppercut. Puis un coup de pied retourné en plein dans le diaphragme. La brute recula sous le choc des mes améliorations métallique et s’effondra dans le comptoir de la boutique. Il était KO. Mais un second arriva de derrière la boutique. Ma main fut plus rapide. J’attrapais mon blaster et le pointait vers lui. Deux tirs de laser rouge filèrent dans la pièce. Un dans son torse, l’autre dans son épaule. Le Trandoshan était seul. Mais pas inoffensif. Il attrapa un fusil à pompe et tira. Je roulais au sol pour me réfugier derrière ses étagères. De la porcelaine vola en éclat. Dans un autre corps, j’aurais surement était blessé par les éclats. Mais ces dernières ne firent que rebondirent sur moi. Je me relevais, visait, tirait. Un seul rayon. Il traversa l’espace qui nous séparait et déchira son épaule droite. L’arme tomba au sol avec le revendeur. Je sautais par dessus le comptoir, pointant mon arme directement sur lui et posant un genoux sur son torse ensanglanté.
- Plus un mouvement. Sinon c’est le bras entier que je t’arrache. Voilà, c’est ça. Je crois qu’on doit parler toi et moi.
Ma main libre l’attrapa et le souleva. Je le trainais dans l’arrière boutique, là où il m’avait montré ses armes. Je le poussai au sol, le laissant s’effondrer dans un rugissement de douleur. J’attrapais une chaise et la posais face à lui avant d’y prendre place.
- Je crois qu’on a pas été très honnête l’un envers l’autre tout à l’heure… Je te pris de m’excuser. Mais j’avais besoin de savoir ce que tu savais. Et tu en sais plus que tu ne veux bien le dire. On va jouer à un petit jeu toi et moi. Je vais commencer. Je vais te dire une vérité sur moi, et tu vas faire pareille. Celui qui ment, perd un doigt. Ok ? Mais fait attention. Tu n’en as que six et j’en ai dix. Je te laisse deviner ce qui se passera si tu n’as plus de doigt. Bon on y va. Je ne suis pas venu pour acheter des armes. Je recherche quelqu’un. A ton tour.
- Je ne vois pas de quoi tu parles !
Il y eu un tir de blaster. Et le Trandoshan avait un doigt en moins. Il hurla et commença à trembler.
- Mauvaise réponse. Mais au moins maintenant tu comprends le jeu. Bon, deuxième vérité. La personne que je recherche est une Nautolan. Je pense que tu l’as connais. Elle s’appelle Ranir. A toi.
- Je ne connais pas de Ranir. Laissssssssse moi ssssssssss’il te plait.
Un autre tir et un autre doigt manquant. Cette fois il pleurait.
- Mais qu’est sssssssssse que tu me veux ?
- Tu es têtu à ce que je vois. Tu risque de perdre tous tes doigts à ce rythme. Je ne veux que la vérité pourtant. Ce jeu est simple. Regarde, je vais continuer. Je pense que Ranir a été en contact avec toi. J’en suis même sur. Et je pense que Daryl pourrait en attester. C’est un ami à toi ?
- Tu… Tu connais Daryl ?
- Est ce que c’est une réponse ? Je suis confus Li’krass… Je ne sais pas si je dois te prendre un autre doigt ou pas… Il faut que tu m’aides un peu.
Je posais mon westar sur son dernier doigt de la main gauche.
- Non ! Sssssssstop ! Ssssssss’il te plait.
- Tu sais ce qu’il faut faire pour que j’arrête.
- Je connais Daryl ! SSSSSSSS’est lui qui a la fille. Pas moi.
- Et bien voilà ! Tu joue au jeu toi aussi. Pourquoi est ce qu’il a Ranir et qu’est ce que tu as à voir la dedans ?
- De tempsssssss à autre, quand j’ai besoin de crédits, je lui trouve une fille. Il la récupère et la revend sssssssssur d’autres monde. Perssssssssonne ne ssssssse ssssssssousssis jamais de ce qui arrive aux prosssssstituées !
- Je vois. Où est ce Daryl ?
- Il est dans un appartement à côté du statioport sssssssud du sssssssecteur Corellien. J’ai l’adressssssse écrit dans mon carnet là bas. Je t’ai tout dis. Ssssss’il te plait, laisssse moi vivre.
- Je n’ai pas été payé pour te tuer. Mais c’état faux quand tu as dis que personne ne s’intéressait à ces filles. Si j’étais toi je ficherais le camp de Car Shaddaa avant que je dise à la propriétaire de la fille ce que tu as fait. Elle ne plaisante pas avec ce genre de chose. Et puis, il y a moi. Tu trouveras peut être ça ironique, mais je n’aime pas particulièrement les enlèvements de femme. Même si ce sont des prostitués dont personne ne s’intéresse vraiment. Je tirai dans son genoux. Il explosa sur la puissance du coup. Maintenant j’aurais l’histoire de Li’krass l’unijambiste à raconter. Et au moins cette histoire sera vraie. Je vais prendre ton carnet et ta caisse d’armement.
Je quittais sa boutique, prenant bien soin de retourner le panneau ouvert pour qu’il ne reçoive plus de client. Il allait avoir besoin d’un peu de temps pour lui. J’appelais alors Grifingr pour lui faire un compte rendu.
- Hey ! Ta mission avance ?
- Oui. J’ai trouvé où était la fille. Apparement il y a un petit réseau de trafique d’être humain dans le secteur Corellien. Rien de très grand, ils auraient déjà alerté les Hutts sinon. Je devrais pouvoir m’en tirer seul. Mais j’ai un cadeau pour toi. J’ai récupéré un caisse d’armement. J’en garde un fusil pour moi. Mais tu pourras aller chercher le reste à la pente glissante.
- Parfait ! Laisse les au barman Zabrak. C’est un ami.
- Ca marche.