L'Astre Tyran

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Orbitant autour de la planète des Hutts, Nal Hutta, Nar Shaddaa est le spatioport du monde Hutt, connu dans toute la galaxie pour ses immenses gratte-ciels, ses mécaniciens spatiaux réputés, mais aussi pour sa fréquentation douteuse, composée de tout ce que le secteur compte de hors-la-loi. Surnommée la Lune des Contrebandiers, Nar Shaddaa est effectivement une plate-forme active pour la contrebande dans les bordures Médiane et Extérieure.
Gouvernement : Hutts
#39075
Ils suivaient les ruelles de la lune des contrebandiers, c’était sinueux et inutilement compliqué. Comme toutes les planètes sans véritable gouvernement, c’est le chaos et la force qui régnait en maître sur les lieux. A quelques mètres seulement, on pouvait admirer les flamboyantes holo-enseigne des casinos, peinant à maintenir dans l’ombre la misère de ceux qui se traînaient dans les rues. Ils se dirigeaient silencieusement vers l’un des principaux spatioports, fort heureusement pas trop loin de leur lieu de rendez-vous, se mouvant dans les ombres comme ils s’étaient tant de fois entraînés à le faire dans une autre vie.

Le but de leur pérégrination était la Société de Modification de Vaisseau, ou SMV. Les sociétés de ce genre pullulaient dans ce genre d’endroit, et leur fiabilité était souvent plus que contestable, mais pas la SMV. Leur travail était fiable, mais ce n’est pas pour cela qu’ils étaient connus. La SMV affichait ouvertement l’identité de son patron et fondateur, Tanak Leonik, Maître de la Force Luxienne et surtout responsable de la disparition de nombreux Hutts. Il y avait autour de la société une véritable guerre larvée, locaux comme employés étaient constamment sous la menace des Hutts mais ils tenaient bons et rendaient coup pour coup, et en cas de gros problème on pouvait toujours compter sur un Luxien de passage pour faire le ménage.

Doashim avait toujours entretenu de bonne relation avec les Luxiens, et tous ces hommes savaient qu’en cas de problème sur la lune ils pouvaient se rendre à la SMV pour demander soutien matériel et humain. Enfin, tel était la situation il y a encore quelques années, c’est donc avec prudence que les deux compères s’approchèrent des locaux qui ne payaient pas de mine. En fait, on pouvait presque lire l’histoire de la société sur les murs extérieurs.

A quelques endroits subsistait la peinture d’origine, mais le temps avait fait son œuvre et la couleur n’était plus que l’ombre de ce qu’elle avait été. La majorité de la peinture avait fini par s’écailler, les murs étaient constellés de brulures et de trace de tir de blaster, ainsi que de coulures particulièrement parlante sous la lueur bleu blafarde de l’enseigne. Le lieu avait été le théâtre de lutte de pouvoir, pendant longtemps les clients avaient été ceux qui ne craignaient pas les Hutts, ou en tout cas moins que les Luxiens.

Toujours est-il que les lieux semblaient encore en activité, on pouvait attendre le bruit assourdi des outils à l’intérieur. Une sensation étrange collait à la peau du mercenaire, comme si des yeux étaient braqués sur lui. Ce n’est pas comme s’il y avait réellement un lieu sans personne pour vous voir sur cette lune, mais dans le même temps il n’y avait pas de témoins non plus. Toutefois la sensation était différente, Seïstan se sentait comme s’il portait une cible dans le dos. A la vue du passif des lieux, il était tout à fait possible que les allées et venues soient surveillés à cause de la lutte de pouvoir. Dans le même temps, puisque la Force de Frappe avait des intérêts dans cet endroit, elle pouvait aussi avoir déployé des moyens humains ou droïde pour protéger ses possessions.

Cela n’empêchait pas la situation d’être stressante, d’autant que les abords ne laissaient aucun couvert pour un éventuel combat. Tout avait été minutieusement débarrassé, laissant un espace d’une dizaine de mètre vide entre la SMV et les bâtiments les plus proches. Solyr également semblait sur les nerfs, il avait le poil dressé et les griffes sorties, humant l’air comme à la recherche de celui assez fou pour confondre le prédateur et la proie.

Ils arrivèrent finalement devant la porte de l’entreprise, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle était massive et peu accueillante. Elle avait sans doute été construite à partir de plaques de blindages normalement prévues pour des vaisseaux spatiaux et comportait un juda à hauteur de regard, le dit juda pouvant servir également de meurtrière en cas de besoin. La porte portait des marques de luttes, mais en plus des brulures caractéristiques il semblait que quelqu’un avait essayé de l’attaquer à l’explosif. Le métal avait gardé les marques des explosions, même si une personne l’avait redressé et avait réparé les gonds massifs la maintenant en place. On n’avait vraiment pas l’air de s’ennuyer ici. Un peu inquiet de ce qu’il allait trouver le Kage frappa trois coups à la porte.
Modifié en dernier par Seïstan Chinotsuki le jeu. 25 févr. 2021 23:27, modifié 1 fois.
#39089
Rien ne se passa, dans un premier temps le Kage crut qu’avec le bruit des outils ils n’avaient sans doute pas entendu et leva la main pour frapper à nouveau, lorsque le son caractéristique d’un blaster que l’on charge se fit entendre derrière la porte. Seïstan se figea lorsque le juda s’ouvrit, laissant voir un magnifique photorécepteur rouge ainsi qu’un canon d’épaule, dont le Kage n’avait pas besoin de connaître la cible. Le photorécepteur resta figé quelques secondes sur lui avant de basculer sur Solyr, puis le droïde se redressa, sortant du champ de vision des deux mercenaires.

Au bout de quelques secondes se fut une humaine qui prit sa place. A en juger par le peu de son apparence qui était discernable elle devait être mécanicienne, le blond de ses cheveux portait les stries sombre du cambouis et la majorité des pointes en était brûlés. Son regard aux yeux océanique semblait vous transpercer au-dessus d’un nez relativement fin, son visage était étrange. On ne pouvait réellement le qualifier de beau, mais il avait un aspect captivant alors même que la trace d’huile maculant sa joue témoignait du manque d’importance qu’elle apportait à son apparence. Elle avait la voie légèrement rauque, comme ceux qui sont peu habitués à parler.


    [Mécanicienne] On est fermé, dégagez.

A peine quelques mots destinés à se débarrasser d’eux rapidement, ils n’étaient vus ni comme des alliés, ni même comme des clients mais uniquement comme des gêneurs. Tout en parlant, elle commençait déjà à refermer le juda et les oublier, le Kage n’eut que quelques secondes pour intervenir.

    [Seïstan] Attendez ! Les fils du chaos demandent à être reçu en souvenir de Daemon. Nous venons en amis des Luxiens et de Tanak Leonik.

Si la première partie était le mot de passe pour être accueillit dans cette branche allié des Kogarasumaru, Seïstan avait cru bon d’ajouter une déclaration d’amitié supplémentaire, ils avaient l’air d’en avoir bien besoin. Mais cela n’eut pas l’effet escompté, si au départ la mécanicienne sembla surprise, la déclaration d’amitié du Kage l’a rendue livide, un frisson parfaitement visible la parcourant. On put voir plusieurs émotions se succéder sur son visage, la peine, le désespoir ou encore la colère formèrent un ballet étrange pendant qu’elle se raidissait.

    [Mécanicienne] Certains noms ne doivent pas être prononcé à la légère, surtout ici. Puisque vous faites partie de ses amis, allez donc lui demander de vous accueillir et laissez-nous en paix.

    [Seïstan] Nous ne le savons pas non plus, et nous avons vraiment besoin de votre aide.

    [Solyr] Ce que voulait dire mon compagnon, c’est que nos intentions ne sont pas mauvaises. Nous ne voulons pas vous causer du tort.

    [Mécanicienne] C’est trop tard. Il fallait y penser avant de nous abandonner sur cette planète.

    [Seïstan] Nous ne savons pas de quoi vous parlez, est-ce que vous pourriez nous expliquer ? Si possible à l’intérieur, le lieu ne m’inspire pas vraiment confiance à vrai dire.
    [Solyr] Nous repartirons dès que ce sera fait, n’ayez crainte.

A vrai dire, la colère de la jeune femme semblait plus dirigé vers son patron que vers eux, mais il n’était pas sûr qu’elle les laisse entrer pour autant. La confirmation était éclatante, ils menaient une vie difficiles abandonné à leur sort par celui qui était sensé les diriger. En un sens, Seïstan et Solyr était pareil, lors de la dissolution Doashim les avait abandonnés à leur sort, mais au moins eux disposaient d’un vaisseau et d’une certaine liberté. Ceux qui étaient sur Nar Shadaa étaient tout simplement coincé sur la planète en attendant de mourir sous les assauts de leurs ennemis.

Sous leurs mines dépitées, le juda se referma d’un coup sec. Les deux mercenaires se regardèrent en soupirant, s’apprêtant à retourner à leur vaisseau lorsque, avec un craquement, la porte s’ouvrit. Sans demander leur reste ils s’engouffrèrent à l’intérieur alors que la porte se refermait derrière eux. Autant l’extérieur semblait usé par le temps, autant l’intérieur de l’atelier dégageait une impression presque chaleureuse. Les lieux étaient relativement propres et tellement éclairés que cela faisait presque mal aux yeux. La température était agréable, peut être un peu frisquet mais personne ne semblait oisifs en ces lieux.

Hissé en hauteur et en bonne partie démonté, un Gungir semblable à celui des mercenaires trônait. Un mécanicien couché en dessous en train de jouer de ses outils tandis qu’une unité R2 noir bipait de manière caractéristique. Un peu plus loin, une femme se tenait devant plusieurs moniteurs faisant défilé devant elle en maugréant des données parfaitement incompréhensibles au commun des mortels. La jeune mécanicienne qui leur avait parlé se tenait devant eux, un Kerberos entre les mains. Vu de près, elle semblait plus jeune qu’au premier abords. Elle avait approximativement la même taille de Seïstan, mais son galbe était autrement plus intéressant que celui du Kage. Malgré sa taille, elle semblait emplir la pièce de sa présence, surtout avec les deux droïdes assassins Pollux à ses côtés dont les armes étaient braquées sur les nouveaux arrivants.


    [Mécanicienne] Déposez vos armes, tout de suite.
#39092
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne s’y attendaient pas. Ils pensaient être plus en sécurité à l’intérieur que dans la rue, mais rien n’était moins sûr. Autant dire que vue la situation, ils n’avaient aucune chance de s’en sortir s’ils décidaient de se battre, outre la supériorité de la puissance de feu des Pollux il fallait également compter sur le fait que tout le monde était armé. La seule option viable qui s’offrait à eux pour l’instant était d’obtempérer et voir comment la situation allait évoluer. Avec des gestes délibérément lents, le Kage décrocha le Gilgamesch et le vibrokatana, les faisant choir de son dos avant de les déposer au sol devant ses pieds, Solyr de son côté faisait pareil avec le Kerberos.

    [Mécanicienne] Bien, maintenant reculez un peu le temps que l’on vérifie vos identités. Vous ne seriez pas les premiers à essayer de vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas. Base de rattachement ?

    [Seïstan] Nous étions de la Force de Frappe Kogarasumaru, rattaché à la station Void.

Il ne leur restait plus qu’à attendre la suite, ce qui était étrange c’est que la mécanicienne, malgré les questions qu’elle posait, ne semblait pas vérifier les informations, c’est peut être un des autres travailleurs qui s’en occupaient, un Pollux même si cela semblait étrange ou encore quelqu’un qu’ils ne voyaient pas. Le temps semblait s’être arrêté, au point que Seïstan commençait à avoir les mains moites, mais il ne préféra pas bouger. Pour le moment.

Il se contentait de fixer la mécanicienne des yeux, après tout il n’avait rien de mieux à faire. Le travail manuel lui avait forgé une musculature à côté de laquelle celle du Kage faisait presque pâle figure. Malgré les heures qu’il avait passé à s’entraîner à se battre, il n’avait jamais développé une musculature saillante. Elle faisait effectivement presque la même taille que Seïstan, peut être légèrement plus petite mais de peu, à côté outre ses muscles, d’autres aspects de sa personne étaient également développés. Même la combinaison de travail au bleu délavé et informe ne parvenait pas à totalement masquer la féminité de celle qui les menaçait. Les pensées de Kage prenant une tournure des plus étrange, surtout lorsque leur objet vous pointait sous le nez une arme capable de vous transformer en passoire. Il ferma les yeux un instant pour se concentrer sur autre chose, lorsqu’il ouvrit les yeux il put voir qu’elle souriait.


    [Mécanicienne] En fait, nous n’avons pas les moyens de vérifier ce genre d’information, mais le fait que vous en ayez donné une cohérente et surtout que vous n’essayez pas de vous justifier est suffisant pour que vous puissiez vous installer dans ses fauteuils. Sans vos armes bien sûr.

Impossible de savoir si elle jouait avec eux ou si elle se montrait seulement prudente. Ils ne pouvaient pas vérifier les informations qu’on leur donnait ou en tout cas, pas leur totalité. Ce qui mettait les mercenaires face à un dilemme. S’ils se montraient totalement honnête sans être sûr d’être face à des alliés, cela pourrait se retourner contre eux, à l’inverse s’ils mentaient sur des informations qu’ils pouvaient vérifier, cela se retournerait également contre eux. Autant dire qu’ils étaient coincés, puisqu’ils ne pouvaient pas vérifier non plus dans quelle mesure leurs interlocuteurs étaient honnêtes avec eux.

Les fauteuils qui leurs étaient proposés étaient au mieux des tabourets. Comme tous les tabourets ils étaient inconfortables, bancals et trop petits. Les Pollux ne les avaient pas lâchés de leurs photorécepteurs pendant le trajet depuis la porte, leurs armes avaient également suivit leurs mouvements. Au fonds, les « fauteuils » ne les mettaient pas dans une meilleure position, puisqu’ils limitaient leurs libertés de mouvement. La fille resta debout face à eux.


    [Mécanicienne] Continuons ici, nous serons plus à l’aise. Comment êtes-vous arrivé ici ?

    [Solyr] Avec un vaisseau spatial.

    [Seïstan]Nous avons un chasseur Gungnir. On nous avait indiqué que nous pouvions venir ici en cas de besoin.

    [Mécanicienne] Oh, et qui est ce « on », et de quoi avez-vous besoins ?

    [Seïstan] Nous avons encore nos armes, mais nous commençons à être un peu court en munitions, nos armures ne sont plus fonctionnelles et nous sommes à la recherche de quelqu’un.

    [Mécanicienne] Vous n’avez pas froids aux yeux ma parole. Vous venez ici pour nous demander de vous équiper, si nous disposions d’équipement nous l’utiliserions pour nous, pas pour le donner aux premiers venus.

Vérité et mensonges entremêlé, non-dit également. Ils avaient tous deux délibérément éludé des questions, et si Seïstan ne pouvait être sûr de rien concernant la mécanicienne, il savait très bien qu’il avait menti. Ils n’avaient pas réellement besoin de munitions, et ils n’espéraient pas non plus trouver d’armures. Etrangement, le seul élément qu’elle n’avait pas relevé était également le seul dont ils avaient réellement besoins. Ils étaient à la recherche de quelqu’un, quelqu’un dont le dernier rapport de mission la situait justement sur Nar Shadaa.
#39115
Dans le même temps, la réponse de la mécanicienne ne manquait pas de logique, du peu de ce qu’il avait vu, ils avaient tout l’air d’avoir besoin de matériel et d’équipement, ce qui était étrange c’est qu’il maintenait leur position malgré la situation. Normalement, lorsqu’on se retrouvait en territoire hostile sans arme, équipement ni renfort on choisissait de disparaître dans la nature, pas de tenir une position, aussi fortifiée soit elle. S’ils restaient là, c’est où qu’ils ne pouvaient pas du tout partir, ou que leur situation n’était pas aussi désespérée qu’elle en avait l’air.

    [Seïstan] Nos informations datent en effet un peu, il se pourrait qu’elles soient même totalement obsolète. Je peux comprendre votre réaction. Votre situation a l’air compliqué par ici, nous sommes peut-être un peu limités en matériel mais si nous pouvons vous être utile, n’hésitez pas à nous le dire. Par contre, nous sommes à la recherche de quelqu’un…

Le regard qu’elle lui lança était révélateur de son avis sur les « compétences » des deux personnes assisent en face d’elle. Et c’était loin d’être flatteur. Elle avait l’air de les croire aussi limité que leur matériel, ce qui était réellement vexant, surtout venant d’une personne normalement non combattante. Il avait décidé de laisser de côté le matériel pour se concentrer sur la réelle raison de leur venue. Obtenir des informations sur Nyna War’Shiva, afin de la retrouver. Cette quête pouvait aussi bien être voué à l’échec, même s’ils la retrouvaient il y avait des chances qu’elle ne soit au courant de rien, du moins de rien d’utile pour eux. Mais ça, ils ne le sauront que le moment venu, et puis l’avenir pouvait leur réserver bien des surprises.

    [Mécanicienne] Les seuls types qui se présentent sont ceux de votre genre, ils débarquent de nulle part en demandant qu’on répare leur vaisseau, des armes ou des munitions puis ils disparaissent sans donner plus de nouvelle. Je ne sais pas qui leur a mis en tête que nous sommes en libre-service, mais au moins cela fait des clients et on ne va pas cracher dessus.

    [Seïstan] Comment se fait-il que vous soyez aussi isolé ?

    [Solyr] De mémoire, beaucoup de membres des Kogarasumaru passaient dans le coin lorsqu’ils étaient en missions, nos chef avaient négociés un accords avec Tanak Leonik, mais nous n’en connaissons pas les tenants, ni les aboutissants…

Elle les regardait bizarrement, on pouvait voir à la lueur dans ses yeux qu’elle connaissait certains des noms qui avaient été cités, cela pouvait la mettre en confiance ou au contraire la rendre plus méfiante. Après il n’était pas sûr que ce soit réellement elle qui commande, et cela était d’autant plus étrange comme conversation.

    [Mécanicienne] Vous ne devriez pas prononcer ce nom aussi légèrement. Il n’ouvre plus aucune porte sur cette planète, au mieux vous finirez égorger dans une ruelle par les hommes de main d’un Hutt, ou un type voulant se faire bien voir. Même ici, ce nom est chargé de trop d’éléments et de sentiments contradictoire pour que l’on vous accueille...

    [Seïstan] Nous pouvons peut être comprendre ce que vous ressentez. Lors de la dissolution de la Force de Frappe, nous nous sommes retrouvés seul et abandonné à notre sort. Nous avions la chance d’avoir un entraînement et un vaisseau pour pouvoir nous déplacer librement, mais comme nous sommes un peu coincé nous avions pensé vérifier si d’anciens contact ne pouvaient pas nous aider. Et nous voulions en profiter pour retrouver une ancienne connaissance qui était basé dans le coin…

    [Mécanicienne] Nous, nous avons été abandonné ici aux milieux de nos ennemis, sans soutien, sans aide et sans espoir. Du jour au lendemain, nous avons perdu le contact et les luxiens qui se trouvaient parmi nous ont disparus également. Ils ne nous ont pas dit où ils partaient, ils se sont contentés de disparaître en laissant derrière eux la haine que leurs ennemis avaient accumulée.

    Heureusement, même si les Hutts sont rancuniers ils ont le sens des priorités, et nous ne les intéressons pas. Lorsqu’ils ont compris qu’ils ne pourraient pas faire venir Tanak en s’en prenant à nous, nous avons été remisés dans un coin de leur esprit. Un problème mineur parmi d’autres, même s’ils nous gardent encore sûrement à l’œil.

Elle était partie pour une tirade, mais elle fut interrompue par des coups sourds frappés à la porte d’entrée. Ils se regardèrent tous, ne sachant pas trop à quoi s’attendre, lorsque d’autres coups furent frappés à la porte. On pouvait percevoir une voix derrière la porte, mais avec la distance et l’épaisseur il était impossible de comprendre ce qu’elles disaient. Avec un soupir la mécanicienne se retourna vers la porte en leur faisant signe de ne pas bouger. Dans le même temps, les droïdes activèrent leurs camouflages, non sans garder leurs armes pointées vers les mercenaires assis. Arrivé devant le juda, elle l’ouvrit d’un coup sec.

    [Mécanicienne] Qu’est-ce que tu veux ?
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Le ton de sa voix oscillait entre la franche colère et le dépit, la personne à la personne, peu importe son identité, n’en était pas à sa première visite. Les visites en question n’avaient pas l’air non plus particulièrement courtoise. Le problème pour les mercenaires était qu’ils ne pouvaient rien faire, les Pollux camouflés ils ne pouvaient pas savoir où ils se trouvaient et dans quelle mesure ils étaient surveillés. Malgré l’ouverture du juda, on n’arrivait pas à distinguer ce que disait la personne à l’extérieur mais la mécanicienne avait l’air de plus en plus énervé, lorsque sans laisser l’autre parler elle referma l’ouverture d’un coup sec avant de revenir vers eux d’un pas rageur.

    [Mécanicienne] Cette fiente de Mynock…

Elle passa devant eux, apparemment oublieuse de leur existence. Elle se dirigea droit vers le fonds de la salle, là où se trouvait la personne devant l’écran de contrôle et lui glissa quelques mots. Il s’ensuivit un débat vif, intense et surtout très court. Elle revenait vers eux, lorsqu’un tremblement reconnaissable se répercuta l’ensemble du bâtiment. Quelqu’un s’attaquait à la porte de l’atelier, au vu de la puissance de l’explosion, il ne disposait pas d’armement lourds ou spécialement prévu pour ce genre de cas, il avait dû se contenter de balancer une grenade aux environs. Beaucoup de bruit et très peu d’efficacité, un amateur en somme.

Amateur ou pas, il avait déclenché des réflexes conditionnés chez les mercenaires. A peine l’explosion avait-elle retentit que Solyr et Seïstan s’était retourné accroupie en direction de la porte. La main du Kage était dans le même temps partie en arrière pour saisir son fusil lorsqu’une étrange sensation l’avait arrêté. Il pouvait sentir un rond froid particulièrement désagréable faire pression dans son cou. Il n’osait plus bouger, ni même respirer trop fort. Impossible de savoir si le Cathar à ses côtés était dans la même situation, mais pour l’instant il n’avait pas entendu de détonation de blaster. Il était donc sûrement encore vivant.

Du point de vue de Solyr, il n’y avait pas de problème. Il attendait la suite des évènements toutes griffes dehors, ce qui ne l’empêcha pas de remarquer que le Kage restait figé et tendu. Considérant que les Pollux pouvaient se camoufler, en déduire ce qui se passait n’était pas réellement compliqué. Il se redressa donc lentement, ses griffes se rétractant. Pour le moment.


    [Solyr] Nous n’y sommes pour rien, pourriez-vous indiquer à votre droïde de laisser mon compagnon en paix ? Votre position ici n’est pas tenable, si vous étiez réellement seul et abandonné de tous vous seriez mort depuis longtemps ou alors vous auriez dû vous enfuir. Nous avons été dans des unités combattantes, personne ne peut tenir de position aussi longtemps sans soutien extérieur.

    Nous sommes à la recherche d’une ancienne commandante, Nyna War’Shiva. Nous ne lui voulons aucun mal, d’ailleurs si vous pouviez juste la prévenir que nous sommes à sa recherche. Solyr et Seïstan, elle se souviendra peut-être de nous. Nous serons encore quelques jours dans les environs.

Le Cathar avait décidé de jouer la carte de la franchise, comme un chasseur il avait saisit l’occasion pour sauter sur sa proie et lui asséner un coup. Le Kage préférait une approche plus indirecte, plus feutré mais pour l’instant il était occupé à essayer de ne pas bouger pour survivre. La mécanicienne regardait Solyr d’un étrange, l’air de se demander si les paroles du Cathar étaient vraiment fiable ou s’il essayait de la manipuler. Le questionnement resterait en suspens pour quelques temps encore.

Alors qu’elle allait ouvrir la bouche, une nouvelle explosion retentit. Plus proche, ou plus puissante que la précédente, elle fit grincer les gonds de la porte. Seïstan sentit alors le canon quitté sa nuque et put regarder autour de lui.

Les autres avaient arrêté de travailler, celui qui était le plus au fonds de l’atelier s’était redressé. Il leur tournait actuellement le dos, faisant face à un casier. De là où le Kage se trouvait il lui était impossible de voir ce qu’il faisait mais lorsqu’il se tourna vers eux, il tenait à la main un Kerberos.


    [Homme]Laisse chacun d’entre eux avec un droïde, avec leurs armes s’il le faut. Que tous le monde prenne sa position, s’ils arrivent à entrer vous savez quoi faire.
#39257

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~ Modération événementielle ~
Une détonation retentit au tréfonds d’une ruelle, un souffle s’élève, avec lui des amas et autres monceaux de déchets accumulés ici et là balayés d’un coup sec. Tout autour d’un bloc d’habitations massif, une déflagration détonne et laisse se découvrir un axe de circulation constellé de fumée étouffante, où crépite encore le polybéton partiellement fondu, dégageant un fumet nauséabond.

Bordel elle est toujours pas pétée cette chutta de porte… … Comment tu t’es démerdé pour louper un lancé pareil ?J’te ferais dire que je fais ce que je peux avec le bousin, c’est pas comme si c’était aussi sim-…

Des vermines geignardes se sont, semble-t-il, amassées à l’orée d’un district mal fam-… d’un district comme un autre de Nar’Shaddaa. Des bleus-bites qui tentent de s’inventer force d’intervention et expert en démolition, lamentable échec jusqu’à lors. Une seconde puis une troisième explosion frappent de plein fouet le petit atelier qui tremble de plus belle et finit par voir son éclairage sauter, plongeant spontanément les occupants de la structure dans le noir, avant que les agressifs éclairages pourpres de secours ne prennent le relais.
La porte de l'axe principal tint bon, un léger temps mort avant qu'un sifflement constant s'élève depuis l'extérieur. Visiblement, les gus qui se la jouent fossoyeurs et qui cherchent noise à de vieux spectres du passé étaient bien déterminé à pénétrer dans le hangar. Un étrange bruissement éclate avec la rupture de l’acier de l’entrée. Tout ceci accompagné de jointures et de quelques rivets qui sautent dans un grand fracas métallique parvenant en écho aux propriétaires et autres invités du taudis. Ils sont parvenus à forcer la porte principale. Un court silence rapidement rompu par les bruits de pas d’une marée humaine braillarde piétinant le sol imparfait de la bâtisse.

Butez-les tous ! Grogna une voix pathétiquement déformée par un filtre synthétique d’un vox bas de gamme.

Si les intentions des furieux qui se ruent droit en direction des occupants ne furent pas assez limpides avec les bruits d'explosion, l'ordre mugi était aussi clair qu'une perle de dragon Krayt. Les premières vermines finissent par se découvrir sous les rougeoyants projecteurs du garage, deux humains et deux twileks, exclusivement des mâles, les joues creusées et sales s’engouffrent fusils blasters et grenades artisanales aux poings. Courant à découvert de la jonction du couloir principale. Ces derniers n’ont pas l’air de ressembler aux forces conventionnelles utilisées par les Hutts pour vider leurs ordures. Soit ni chasseurs de primes, ni Gamoréen, les premiers intrus en imper de cuir bouilli et noirci par la suie semblent plutôt être associés à des genres de gangs. Les salves de laser crachées depuis le canon de leurs armes sonnent le début de l'assaut.

#39262
Les explosions s’étaient enchainés, dans l’indifférence la plus totale. Le type du fond avait distribué des Kerberos et des munitions. Le chasseur Gungnir sur lequel l’un des leurs travaillait fut descendu et les établis qui le pouvaient furent bougés, on assigna à Solyr et Seïstan des positions très éloignés l’une de l’autre, et très en avant par rapport aux travailleurs. Si les établis les protégeaient des tirs venant de la porte, ils étaient totalement à la merci de ceux se plaçant derrière eux. Ce fut avec une certaine joie qu’il retrouva son Gilgamesh et se mit en position, jetant un coup d’œil rapide derrière lui. La mécanicienne avec qui ils avaient eu l’occasions de « parler » s’était mis en position derrière un muret épais, à quelques mètres derrière Solyr. Les Pollux restaient invisibles.

En temps normal, l’établi devait d’ailleurs être contre le muret, son Kerberos à la main. La femme aux moniteurs semblait occupée à faire des sauvegardes de secours, mais elle avait également un Kerberos à portée de main. Le mécanicien qui s’occupait du Gungnir avait remis les blindages en place rapidement, vu comme ils étaient accrochés ils n’arrêteraient pas un explosif mais ça ferait l’affaire contre des tirs de blaster. Il était déjà en position derrière le chasseur, en train de viser la porte d’entrée. Le dernier semblait avoir disparus pendant que tous le monde bougeait. Impossible de savoir où il se trouvait. Finalement, à la suite d’un tremblement la lumière s’éteignit, les plongeants dans le noir quelques secondes avant que les éclairages de secours ne se mettent en marches.

Puis un son nouveau, les assaillants semblaient avoir abandonnés l’idée des explosifs et s’attaquaient à la porte différemment. Tous le monde se mit en position, et avec un craquement la porte s’effondra faisant jaillir des morceaux de durabéton et des rivets qui frappent le sol, juste avant le retentissement de la porte elle-même s’effondrant sur le sol et laissant apparaître une fenêtre de lumière extérieur.

Et là il faut avouer que tous furent surpris. Au cours de sa vie, Seïstan avait travaillé avec toute sorte de personne depuis le débile profond jusqu’au demeuré congénital, en passant par les drogués psychotiques ou les pervers masochistes, mais les types face à eux remportaient de loin la palme. Ils se promenaient l’air de rien, en pleine lumière et sans le moindre couvert alors qu’ils partaient à l’assaut de défense inconnue. En un sens, on peut dire que cela leur survit, la surprise fut tel que personne ne pensa tout de suite à leur tirer dessus.

Seïstan fit basculer son fusil en mode fléchette, et visa là où devait approximativement se trouver l’un des ennemis. Il tira une fois, sans grand résultat. Il décala donc sa ligne de visée de quelques mètres et réitéra l’opération. A partir de ce moment tout alla très vite, les tirs de fléchettes sont heureusement silencieux, mais le son d’un corps qui s’effondre est peu discret, surtout dans un atelier. Les autres « envahisseurs » ouvrirent donc le feu, un peu au hasard, ce qui eut surtout pour résultat de dévoiler leurs positions. Tandis que Seïstan faisait rebasculer son fusil en mode classique, les autres ouvrirent également le feu.

Une explosion retentit dans l’atelier, par coup de chance ou de génie, l’un des types en face avait balancé un explosif, ou il était tombé à ses pieds lorsqu’il avait été fauché par un tir. Dans tous les cas, la pièce n’était plus vraiment sombre fut la quantité de tir qui fusaient. Décidant de jouer sur un de ses atouts de son arme, le Kage visa l’entrée et se contenta d’ouvrir le feu. Le Gilgamesh étant équipé de série d’un générateur d’énergie, il n’avait pas besoin de recharger, bien sûr l’arme risquait de chauffer un peu mais le Kage avait l’habitude de son fusil et savait quand s’arrêter. Il disposait d’au moins deux minutes de tirs ininterrompus, ce qui permettrai aux autres de finir les types à l’intérieur, de recharger et éventuellement prendre le relai si une tête venait à dépasser.
Les chances que ses gars soient seuls étaient faibles, humains et twi-lek utilisaient rarement des vox, ils devaient donc avoir des compagnons à l’extérieur. On pouvait penser que le fait d’utiliser une fléchette paralysante pour capturer un débile profond menant l’assaut était une perte de munition, mais il était généralement plus facile d’interroger des types bas de plafonds. Les renseignements sont rarement intéressant, mais il se pouvait aussi qu’il ait entendu des choses intéressantes. Il entendait les autres recharger, les Pollux eux n’avaient encore rien fait. Enfin, rien de visible du moins…
#39397

~ Modération événementielle ~
Du côté des assaillis on peut estimer qu’au moins huit énergumènes ont passé l’entrée et au moins quatre respirent toujours dispersés dans les recoins de la structure. Les tirs de lasers éclairant comme en plein jour le vieux hangar industriel, les râles des premiers troufions sont couverts par le vacarme général. La position avantageuse des défenseurs rendant rapidement impraticable la porte d’entrée forcée, quelques beatniks tentent malgré tout d’éprouver les défenses… sans grands résultats.

Je peux savoir pourquoi on avance plus ? Oh, mais je t’en prie Boucle d’or vas-y ! Joignant la parole au geste un épicénéomane au manteau crasseux pousse d’un innocent coup de botte l’ingénu... À peine l’encadré de la porte passée que le bousculé finit cueilli par les tirs de barrage des blasters. Son compagnon d’infortune resté en planque se contente de pouffer, alors que la carcasse encore toute chaude se tord en de répugnants spasmes incontrôlés. Le petit plaisantin contemple d’un air ahuri la fraiche carcasse, tout en se frottant énergiquement le coude de sa main, sa mine figée dans une expression dérangée.

La donzelle épanchée jusque-là au niveau des moniteurs s’active toujours sur son terminal. Consultant les caméras installées autour de la structure, si elles ne sont pas toutes en état de fonctionnement, elle finit par ouvrir grand les yeux et intime un pas de recul. La dame finit de hurler des indications à ses camarades qui commencèrent à s’activer à l’arrière de la pièce. La mécanicienne à deux embardées de Solyr tente de lui brayer quelque chose, avec un succès relatif. Les instructions devaient être relativement importante, car elle prit la peine de les répéter en plein cœur de l'escarmouche jusqu’à ce le Cathar enregistre l’information. Ce dernier se tortille bruyamment et rugit en direction du Kage… Mur… Derrière… Un beuglement sourd s'élève dans le dos de Seïstan.
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TUTUT FILS DE P**** !!!

Un fracas d'une grande ampleur gronde, le genre à faire pâlir toutes les détonations précédentes, les fondations mêmes de la structure industrielle chancellent. Un épais rideau de poussière se soulève, les roulis des gravats et des crépitements électriques s’ajoutent au capharnaüm complet de l’attaque. Les givrés qui prennent d’assaut le petit atelier ont définitivement une case en moins, l’impact faillant même souffler un des murs porteurs, résultat peu souhaitable sous peine de finir plongé dans l'abîme. Le responsable de tout ce chaos, un speeder hautement modifié avec une pointe blindé, une brèche ornée tout le pan gauche de la structure, l'appareil bélier réduit à l'état d'épave réside désormais au centre du hangar au sein d'un sillon de polybéton, son pilote étendu sur les commandes de son véhicule y git, raide mort.

On les tient. Liquidez-les. Sonne la même voix déformée par le vox bas de gamme.A l’horizon de la faille nouvellement formé, se dégagent la silhouette d’une douzaine de gaillards, leurs trognes masquées renfoncées dans des paletots de cuir bouilli, portant tous en bandoulières d’étranges bouteilles reliées au canon de leurs armes. Les guignols s'alignent tous à l'embouchure de l'ouverture béante, trois d’entre eux finissent refroidis par les mécaniciens retranchés derrière le Gungnir, deux autres mordent la poussière, éviscérés par un des droïdes Pollux sortis de l’ombre. Les corps des nouveaux belligérants s’affaissent, le reste de leurs comparses rognent leur frein, ils restent stoïques et se mettent en position, fléchissant leurs genoux. Un bras se lève, une seconde, deux secondes, un bruit de générateur se met à ronronner, un bras s’abaisse... se déchaîne alors l’enfer. Six lances crachent en un jet concentré un liquide bouillant dans des angles de balayage large.

Le produit dispersé se révèle être un composé chimique hautement corrosif, polybéton, duracier, transplacier, chaire, tout à son contact finit réduit à l’état de gruaux. La nana des moniteurs partiellement touché par l'attaque n’est plus qu’un tas de chaire, de pierre et de métal en fusion. Deux autres ingénieurs jappent, leurs jambes fusionnées avec l’une des plaques du Gungir, le droïde Pollux sortit de sa planque est à son tour plongé dans l'oubli... Comble de l'horreur la corrosion des différents éléments du hangar dégage des émanations nocives, irritant les yeux, brûlant les poumons et provoquant des vertiges. Un hurlement funeste tonne, la dizaine de dégénérés accolés jusque là à l'entrée lance une charge pour tenter d'en finir avec les survivants.

#39433
Ils maîtrisaient plutôt bien la situation, les quelques types qui avaient réussi à passer le barrage se faisaient discret sous peine de trépasser dans d’atroce souffrance, de temps à autre un assaillant plus téméraire, ou plus stupide, ou les deux options en même temps, essayait de passer mais il finissait invariablement en passoire. Le niveau sonore était plutôt élevé, entre les tirs et les cris divers et variés qui raisonnaient sur le champ de bataille. Les mécaniciens recevaient à domicile et cela se sentait, puis les cris changèrent de nature.

Solyr était tourné vers lui et hurlait quelques choses en lui faisant de grand geste tout en montrant le mur derrière lui, la situation devait être grave pour que le Cathar ne pense pas à utiliser les signes manuels dont leurs instructeurs leur avaient bourré le crâne. Le Kage eut juste le temps de sauter sur le côté avant que tout ne devienne bruit et poussière. Impossible de savoir exactement ce qu’il s’était passé, les oreilles bourdonnantes le Kage faisait des efforts pour rester accroché à son fusil. Plus que l’entraînement, c’était l’expérience qui parlait. Être désarmé pendant un combat ne pouvait mener qu’à la mort.

Il essaya de se concentrer sur ce qu’il se passait, une dizaine de type venaient d’apparaître dans la faille de leurs défenses. Malgré leurs airs de dégénérés leur commandant avait de l’expérience, se rendant compte qu’il ne pouvait pas passer leur périmètre de défense il avait ouvert une brèche sur le côté les forçant à diviser leurs forces tout en profitant de l’effet de surprise. Les types portaient un équipement étrange, une sorte de masque sans doute bon marché mais qui n’augurait rien de bon.

Le mercenaire s’attendait à devoir faire face à une attaque de gaz, aussi le jet de liquide corrosif le laissa-t-il un instant surpris. Le temps de mise en route des engins de morts des nouveaux arrivant avait été fatal à plusieurs d’entre eux, mais une fois en fonction ils pouvaient se contenter d’arroser la zone en laissant leurs victimes agoniser. Un hurlement retentit du côté de la porte, profitant de l’appui des lanceurs d’acides les autres lancent une charge pour en terminer avec les défenseurs. Le Pollux pourrait sûrement les sortir de cette situation grâce à son lance missile, mais la structure du bâtiment devait avoir subi des dégâts et des explosions de plus ne pouvait que leurs attirer des ennuis.

Un coup d’œil aux défenseurs lui fit remarquer la jeune mécanicienne courant vers le Gungnir et ouvrir la coupole arrière, sans doute pour atteindre la tourelle arrière du chasseur. Ses chances de réussites étaient minces, cela sentait la tentative de la dernière chance. Le Kage se redressa donc et ouvrit le feu sur les lanceurs d’acides, espérant au moins les distraire le temps qu’elle puisse activer la tourelle et faire feu. En espérant qu’elle soit alimentée et fonctionnelle bien sûr. Le Kage voulu crier des instructions à Solyr mais sa gorge irritée ne laissa pas filtrer plus qu’un murmure rauque tandis que ses doigts écrasaient la détente de son Gilgamesh. Il semait la mort au sein de la petite unité, de surprises certains essayèrent de se tourner vers lui pour faire face à son attaque ne réussissant qu’à recouvrir leurs camarades d’acide.

De l’autre côté du hangar, le Pollux restant venait d’entrer dans la danse. Alors que les assaillant passaient la porte éventrée, il venait d’activer son lance flamme noyant la zone sous une déluge de feu. Quelques uns réussirent à traverser mais dans un si triste état que les tirs de Solyr qui les accueillirent pouvaient être vue comme un acte salvateur. Les cadavres enflammés eurent également un effet inattendu, activer le système anti-incendie, les sprinklers disséminées au plafond crachant de l’eau, s’écoulant sur les surfaces, les flammes, l’acides et les corps vivant, mort ou blessés qui s’enchevêtraient dans les lieux. Les quelques défenseurs en était ouvraient le feu de manière sporadique dès qu’une cible apparaissait. Le type à la tête de l’assaut devait encore les attendre dehors.

On le héla. Seïstan se tourna mais ne put qu’attraper au vol ce qu’on lui envoyait. Il eut un sourire en reconnaissant le petit paquet qu'il passa à Solyr qui l'avait rejoint. Le Cathear eut le geste fluide lorsqu'il ouvrit le chargeur secondaire de son arme et mit en position le chargeur de grenade d’assaut. Baissé, l’arme épaulée et prête à faire feu il se pencha légèrement pour observer l’extérieur à l’abri derrière les ruines du mur de l’atelier. Un groupe d’ennemi serait cueilli par une grenade, un adversaire seul aurait l’immense plaisir de recevoir une fléchette paralysante. On aurait besoin de lui poser des questions plus tard. Un tapotement sur l’épaule lui apprit que Seïstan était prêt à le couvrir. S’il n’y avait personne ils feraient le tour par l’extérieur du bâtiment en utilisant les différents renforts qui avaient été installés comme couvert pour cueillir les type qui restaient à la porte principale.
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~ Modération événementielle ~
Énième détonation, parallèlement au son abominable de flamme artificiellement généré en cône, un jet parfait de grenade qui finit par purement et simplement pulvériser la colonne de crache-acide masqué. Il ne reste à leur localisation d’origine qu’un amas répugnant de boyaux, de biles et de résidu chimique nocif. Les fêlés qui ont poussé leur chance en pénétrant dans l’atelier finir rôties et rapidement neutralisé d’un faisceau énergétique salvateur dans le crâne de sorte à les faire taire définitivement et les arracher à leurs râles poussés à l’agonie.

Un calme plat, seul résonne le ruissellement et le crissement de la dispersion des systèmes anti-incendie, une fine pluie guère claire ou cristalline, mais largement ombragés de tâches d’huiles et de suies ayant tantôt contaminés le réservoir à hydrogène. Quelques ouvriers finissent par se relever et se rassembler toujours sur leur garde, des éclats de toux grasses et quelques reniflements viennent trahir le silence pesant. Une voix finit par timidement s’élever. Vous pensez que c’est fini ? Une réponse sèche fuse. Vous quatre allez vérifier le périmètre, toi et toi allez rassembler les blessés et vous deux ne bougez plus d’un millimètre, on n’en a pas terminé. La mécanicienne en cheffe finit de s’éponger le visage et de jeter un regard froid en direction du petit duo d’intrus originels. Solyr d’abord au côté de Seïstan s'était avancé près des amas de biomasses partiellement dissous de ceux qui maniaient les lanceurs d'acides, épanché doucement face aux flaques il finit par se retourner.

Le félin humanoïde souffle discrètement à l’oreille du Kage un renseignement opportun en se rapprochant l’air de rien de la damoiselle en jaune de travail. Je viens de vérifier, le composant chimique, l’odeur et ses effets me disaient quelque chose… C’est du Xenoboric. Ce composant chimique mortellement corrosif qu’on dit capable de dissoudre un Hutt en moins de six seconds standards et tristement réputé pour être largement employé par une unique organisation moderne à la connaissance de Seïstan…

ImageBon fini de jouer. – Retentit clairement une voix, similaire à celle émanant plus tôt d'un vox bas de gamme. Le tout nouveau belligérant se tient avancé au niveau de la brèche de l’atelier, tout le petit groupe amassé au centre de l’usine en ruine réagit promptement tirant sans sommation sur la silhouette du gaillard qui finit trouée de plusieurs impacts laser…
... sans avoir le moindre effet…

Le bruit d’une fenêtre qu’on brise … Et l’ombre à portée de vue s’évapore à la manière d’un hologramme, s’ensuit un déchirement abominable de l’air lui-même.

Le dernier droïde Pollux fini entièrement désintégrer suivit par une succession d’évaporation des protecteurs du lieu tous impitoyablement plongé dans l’oubli. De nouveau à couvert les effectifs réduits à l’ouvrier toujours plongé dans les mécanismes du gungnir, la mécanicienne responsable du lieu, Solyr et le Kage. Juché sur une des poutrelles de maintenance pour speeder, à la lueur pourpre des éclairages d’urgences sans pour autant les réfléchir, traversé de part en part par les projections des systèmes anti-incendie, pleinement à découvert le dernier envahisseur se tient immobile et accroupis.

Un grand échalas bardé d’un long manteau noir retombant au niveau de ses mollets et couvrant une armure intégrale marqué par un large T barré sur son poitrail. Deux DX-2 disrupteur aux poings, le belligérant est accompagné par le ronronnement de servomoteurs résonnant dans toute la salle. Une petite tourelle automatique montée sur son épaule droite balaye la zone épiant la moindre opportunité pour occire le premier malheureux à sa portée.

Nous nous sommes montrés patients et particulièrement indulgents. Vous avez déjà payé suffisamment pour elle, après tout ce temps vous vous doutez bien qu’elle vous a abandonné. J’ai déjà perdu beaucoup de mes hommes et vous aussi, nous pouvons faire en sorte que le carnage s’arrête ici. Dites-moi où est Nyna War’shiva, versé le tribut adéquat et vous épongerez toutes vos dettes. L’étranger roucoule son discours perché sur sa poutrelle, son ton reste calme et mesuré teinté par l’accent snob des natifs de Serenno. Une proposition semble être avancée, la mécanicienne le dos écrasé derrière un pan de mur accoudé à un pas à peine de Seïstan ses lèvres visiblement empruntent d’hésitations. Un choix va devoir être pris, combattre, collaborer, ruser, fuir ?
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