L'Astre Tyran

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La planète Bothawui est au coeur de l'Espace Bothan sur la Bordure Médiane et est la troisième planète du système Both. Le terrain de la planète est caractérisé par de longues chaînes de montagnes couvertes de forêts sur les deux principaux continents .Plusieurs espèces cohabitent sur la planète, mais la principale est l'espèce Bothan.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Milo Solana
#37990
Nous étions arrivés au spatioport de la planète Bothawui. Il s'agissait d'un spatioport bien plus petit que celui de la planète Coruscant. A part cela, il s'agissait d'un spatioport tout ce qu'il y avait de plus normal. En revanche, quand nous en sortîmes, l'ambiance était tout autre. Même si nous nous trouvions en pleine zone urbaine, ça n'avait aucun rapport avec Coruscant. Au loin, je pus voir plein de montagnes. Mon maître s'approcha d'un jeune homme qui se tenait debout, appuyé contre un speeder. Ce dernier avait été engagé par mon maître pour nous conduire en speeder jusqu'à chez lui. Nous montâmes alors à bord de l'engin et nous prîmes la route. Après une dizaine de minutes de voyage, le conducteur s'engagea sur une petite route en direction de la forêt et après cinq autre minutes de voyage, il s'arrêta.

"C'est ici que nous descendons." dit alors mon maître. "Merci de nous avoir conduit jusqu'ici, jeune homme."

Mon maître descendit du speeder et je l'imitai mais, j'avais beau regarder autour de moi, aucune trace d'une quelconque maison. Le conducteur nous avait laissé au milieu de nulle part. Mon maître me désigna alors un petit sentier qui continuait au milieu des arbres et par lequel le speeder n'aurait pas pu passer. Je compris que nous ferions le reste du chemin à pied. Mon maître entama sa marche sur un rythme rapide, j'avais peine à le suivre, d'autant plus que contrairement à lui, je portais mon sac comportant toutes mes affaires. Mon sabre d'entraînement était aussi bien plus encombrant qu'un sabre laser accroché à la ceinture. Au début, ce n'était pas trop gênant, car le terrain était plat mais vint un moment où nous dûmes traverser un terrain pentu et alors que mon maître n'avait toujours pas ralenti le rythme depuis le début, moi, je commençais à fatiguer. Nous dûmes marcher deux heures, peut-être trois, enfin c'était ce que je pensais tant ça me semblait long. Je commençais à avoir des ampoules aux pieds et mes affaires me semblaient de plus en plus lourdes à porter. Depuis mes 5 ans passés au Temple, je n'avais plus été habitué à marcher autant et même lors de mon enfance, je me contentais de chasser dans les alentours.

"Dépêche-toi, petit, ce n'est pas le moment de traîner. Le soleil ne va pas tarder à tomber !" me dit-il sévèrement.

Mon maître avait raison. A travers la masse d'arbres, on pouvait distinguer les rayons du soleil. La nuit allait bientôt tomber. Pour ne pas déjà décevoir mon nouveau maître, je me forçai à accélérer le pas et j'arrivai même à arriver à suivre mon maître. Après un peu de marche, nous arrivâmes dans une immense clairière, laquelle comportait un immense lac en son centre autour duquel se trouvaient plusieurs petites habitations. Mon maître me désigna alors des escaliers faits de pierre en haut desquels se trouvaient deux huttes séparées d'une dizaine de mètres. Nous gravîmes les marches et nous arrêtâmes. Les huttes se trouvaient en haut d'une colline, de laquelle nous pouvions voir les autres habitations et le lac. De l'autre versant de la colline était visible un grand terrain clôturé, fait de pelouse et dans lequel on y trouvait une troisième petite hutte. Mon maître me le désigna du doigt.

"Nous nous servirons de cet endroit pour tes leçons quotidiennes." dit-il. Il désigna ensuite le lac et ses habitations. "Comme tu le vois, nous ne sommes pas loin d'un petit village de pêcheurs. Si tu contournes le lac et continue de l'autre côté, tu atteindras un autre village." ajouta-t-il en pointant le lac du doigt. "Ce lac a une superficie de 20 hectares, soit 2 kilomètres sur 2 kilomètres. Dis-moi, petit, est-ce que tu sais nager ?

"Non, je n'ai jamais eu l'occasion d'apprendre."

"Nous commencerons donc par là."

Je me demandais pourquoi j'aurais besoin d'apprendre à nager. Je pensais que j'étais là pour être formé afin de devenir un Jedi, que j'allais donc apprendre des pouvoirs de la Force, apprendre à me battre. C'était comme s'il avait lu dans mes pensées.

"De quel Jedi auras-tu l'air si tu ne sais pas nager ? Se défendre et pouvoir utiliser la Force ne sont pas les seules compétences d'un vrai Jedi, sache-le !"

Mon ventre se mit à gargouiller. Il fallait dire que je n'avais plus mangé depuis un bon moment. Mon maître comprit et m'invita à m'asseoir à sa table, chez lui, pendant qu'il préparait le repas. Ce que j'avais mangé n'était pas très bon, mais j'étais tout de même content de pouvoir me remplir l'estomac et donc, je dévorai tout d'une traite. Après le repas, mon maître repoussa sa chaise et se leva.

"Bien, va dans ta hutte te coucher. Nous attaquerons l'entraînement dès l'aube, demain matin. Je te veux prêt devant ma hutte à ce moment-là. Sache juste que je ne tolère pas qu'on soit en retard. Allez, file !"

Je me rendis dans ma hutte, juste en face, et allai me coucher. Je ne m'étais jamais endormi aussi vite que cette nuit-là.
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By Milo Solana
#37995
Le lendemain, je me levai peu avant l'aube. Je m'habillai et m'armai de mon sabre d'entraînement puis poussai la porte en fer de ma hutte. Je sortis et patientai devant la hutte de mon maître. En attendant, je contemplai le ciel, noir, remplis de petits points blancs qui scintillent. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un ciel aussi étoilé. Avant que nous fûmes sauvés de cette horrible planète inhospitalière, je pouvais contempler un ciel pareil chaque soir, mais une fois sur Coruscant, il m'était impossible d'en voir davantage. La luminosité étant trop forte, due au fait qu'un éclairage artificiel était installé partout dans les rues de cette planète, il était impossible de distinguer les étoiles. Cette vue me fit penser à ma famille. Avec ma soeur, nous avions pris l'habitude de regarder le ciel étoilé en nous demandant si l'on pourrait toutes les visiter un jour. Mon rêve était de devenir un Jedi. Celui de Luna était de devenir une grande exploratrice. Je me demandais s'ils allaient bien, ce qu'ils étaient en train de faire. Le début de ma formation avait aussi marqué la séparation avec mon père et ma petite soeur, puisque tout attachement était prohibé chez les Jedi. Ils me manquaient, terriblement.

A l'aube, mon maître sortit de sa hutte. Il me jeta un regard bref et me fit signe sans un mot de le suivre. M'étant assis pour contempler le ciel, je me relevai et m'exécutai. Nous descendîmes la colline par le versant opposé de celui par lequel nous étions venus la veille et nous arrivâmes en bas, dans une grande étendue d'herbe encadrée par des clôtures en bois. Au milieu de la vaste zone se tenaient plusieurs mannequins et dans le coin, directement sur ma droite, il y avait une troisième hutte en pierre, bien plus petite que les deux autres. Je m'interrogeai sur ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur. Mon maître me fit signe de l'attendre ici. Il se dirigea ensuite vers la hutte. Il tira une clé de sa poche et l'introduisit dans la serrure, qui ne résista pas longtemps. Je vis mon maître disparaître à l'intérieur pendant quelques secondes à peine. Il ressortit avec un objet dans chaque main. Dans sa main gauche, il tenait un petit cube, tout ce qu'il y avait de plus banal. Dans sa main droite, par contre, c'était plus intéressant. Un sabre laser, il tenait un vrai sabre laser ! Il me le tendit et je contemplai mon arme. Le manche était entièrement doré avec uniquement deux petites plaques noires sur les côtés, qui étaient ornées d'un symbole de couleur blanc représentant une couronne de laurier. Je décidai d'activer le sabre, mais rien ne se passa. Aucune lame ne jaillit. Mon maître dut voir mon air déçu.

"Ce serait trop facile si je faisais tout le travail à ta place, mon garçon." me lança-t-il. "Tous les composants de ce sabre sont réunis, exceptés ce qui le fait fonctionner: un cristal Kyber. Quand je serai satisfait de tes progrès, tu auras le droit de passer l'épreuve du cristal. Saurais-tu par hasard me dire quelque chose sur cette épreuve ?"

Je fis signe que non. Je savais que cette épreuve était une étape obligatoire pour tous Jedi convoitant un sabre laser, mais je n'en savais pas beaucoup plus, personne ne m'en avait jamais parlé auparavant. Mon maître soupira et changea de sujet.

"Bon, commençons par un exercice simple." il s'éloigna de quelques pas de moi et plaça le petit cube sur le sol, à environ cinq mètres. "Ton but sera de faire léviter ce cube et de le placer sur le petit socle que tu vois là-bas." Il me désigna un petit piquet d'environ un mètre de haut dont le sommet permettait d'accueillir un petit cube aux dimensions très semblables à celles du cube que j'avais près de moi.

Je m'exécutai. Je tendis la main droite et me concentrai pour soulever le petit cube par la pensée. J'avais beau le vouloir de toutes mes forces, le cube ne bougea pas d'un pouce. Je fermai alors les yeux et respirai profondément. Quand je les rouvris, je vis le cube bouger légèrement, mais il n'avait pas décollé du sol. Je relâchai alors mon emprise et baissai mon bras droit.

"Je n'y arrive pas !" dis-je, un mélange de dépit et de colère dans ma voix.

Mon maître s'approcha de moi et alors que je crus qu'il allait simplement déposer sa main sur mon épaule, il me donna une pichenette à l'oreille.

"Tu n'arriveras jamais à rien de cette façon, mon garçon !" me dit-il sèchement. "Tu dois plus te concentrer. Tu ne dois pas juste vouloir soulever le cube pour le faire, tu dois y croire ! Et surtout, tu dois sentir la Force en toi ! Dis-moi, que sais-tu de la Force, exactement ?"
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By Milo Solana
#37997
"C'est un champ d'énergie qui relie créé par tous les êtres vivants. Elle nous entoure et elle lie la galaxie dans un tout uni. C'est la définition qu'on me disait, au temple."

Mon maître mit ses mains dans son dos et commença à tourner autour de moi.

"Et toi ? Qu'en penses-tu ?"

J'avais du mal à croire que la Force était omniprésente et toute puissante. Selon moi, il s'agissait juste de quelques pouvoirs que pouvaient utiliser les Jedi pour se battre ou pour déplacer des objets. Une nouvelle pichenette m'atteignit à l'oreille tandis que mon maître se trouvait désormais dans mon dos.

"C'est la raison de ton échec, mon jeune apprenti !"

Mais qu'est-ce que...? Je n'avais encore rien dit ! Comment pouvait-il savoir le fond de ma pensée ? La lisait-il ?

"C'est exactement ça, mon garçon ! Je peux lire en toi comme dans un livre ouvert. Tu es fermé à l'idée de la Force, voilà pourquoi tu ne peux pas l'utiliser correctement. Assieds-toi dans l'herbe, en tailleur.

Je m'exécutai. Mon maître prit mes deux bras et posa mes mains sur le sol.

"Maintenant, ferme les yeux. Respire profondément et concentre-toi sur ce qui t'entoure."

Je fermai les yeux et pris une profonde inspiration. Je tâchai de me concentrer du mieux que je pouvais. Très vite, je ressentis quelque chose. C'était comme si une fine brise me caressait le corps tout entier. Puis, une chaleur s'empara de mon corps. C'était réconfortant. Cette chaleur, je la ressentis autour de moi, dans la pelouse, dans les pierres qui constituaient la hutte, dans le lac de l'autre côté de la colline, chez mon maître. Une chaleur...Une énergie commune qui me reliait au monde, à cette nature. Je ressentis aussi un froid glacial, la mort, la violence. Je rouvris brusquement les yeux. Je comprenais maintenant ce que signifiait cette définition de la Force. Tout était vrai, elle était présente partout, jusque dans le moindre petit caillou, moindre brin d'herbe. Mon maître me fit signe de me relever puis me désigna le cube du doigt.

"Réessaye, maintenant !"

Je me concentrai et sentis la Force en moi et dans ce cube. Je tendis la main droite et immédiatement, le cube décolla du sol. Une fois à bonne hauteur, je le fis bouger horizontalement vers le socle mais, malheureusement, arrivé à mi-chemin, je le fis tomber. Mon maître utilisa alors à son tour la Force pour le remettre à son endroit initial. Je ne comprenais pas, je n'arrivais toujours pas à réaliser cet exercice. Mon maître dut voir ma mine, puisqu'il rétorqua immédiatement.

"Ce n'est pas parce que tu es capable de t'ouvrir à la Force que tu vas être capable de maîtriser tous tes pouvoirs en un claquement de doigts. La Force donne son pouvoir à un Jedi, mais un Jedi doit pouvoir le contrôler. Pour cela, un entraînement rigoureux est requis. Le petit-déjeuner attendra, mon garçon. Nous n'irons manger que quand je serai satisfait de tes performances. Allez, recommence !"

Je recommençai l'exercice une dizaine de fois. D'abord, le cube tomba à nouveau en plein milieu de son trajet, puis, les essais suivants, j'arrivai à le rapprocher du socle, mais impossible de l'y déposer précisément. A chaque fois que je relâchai le cube, il retombait sur le sol. Quand, enfin j'eus réussis l'exercice pour la première fois, mon maître m'intima de recommencer. Je commençai à fatiguer, cet exercice demandait beaucoup de concentration. Toutefois, je tins bon et j'arrivai à réussi l'exercice plusieurs fois de suite. Quand enfin mon maître se déclara satisfait, il me fit signe de le suivre pour prendre le petit-déjeuner.

"Ceci constituait ton entraînement pré-matinal. Tu auras à le répéter chaque jour. Après le petit-déjeuner, nous attaquerons l'entraînement matinal."

Je déglutis, j'avais peur de ce qui allait venir ensuite. L'entraînement se révélait déjà très dur. Il était sûr que la suite serait aussi intense que ce que j'avais subi en ce début de matinée.
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By Milo Solana
#38007
Après le petit-déjeuner que nous prîmes dans la hutte de mon maître, nous descendîmes la colline pour nous rendre du côté du lac. L'eau y était pure, je pouvais voir au travers.

"Nous allons débuter sans plus attendre tes leçons de natation."

J'enlevai mon T-shirt, mes bottes et déposai mon sabre d'entraînement sur le sol. Mon maître me saisit alors par les épaules et me souleva avant de me jeter à l'eau. Là où je tombai, je ne pouvais toucher le fond avec mes pieds. Je me débattis donc, faisant aller mes bras dans tous les sens, afin de garder ma tête à la surface. A force de me débattre, j'avalai de l'eau à grandes gorgées et en recrachai par le nez. J'étais en train de me noyer et mon maître ne sembla pas lever le petit doigt pour venir m'aider. Il criait quelque chose, mais j'étais trop concentré sur ma survie pour lui prêter attention. Très vite, je me retrouvai la tête sous l'eau et je m'enfonçai dans les profondeurs du lac. C'est alors que mon corps remonta tout seul, jusqu'à léviter à quelques centimètres au-dessus de l'eau avant de me faire tomber sur le sol ferme, aux côtés de mon maître. Ce dernier me dévisagea avec un regard dur. Puis, son visage s'adoucit.

"As-tu déjà vu une grenouille nager, petit ?" me demanda-t-il.

Je secouai la tête. Mon maître m'intima alors de retourner à l'eau, me disant qu'il allait me montrer. Il m'expliqua les mouvements à adopter pour effectuer ce qu'il appelait une "brasse". A l'image des pattes arrières d'une grenouille, les jambes du nageur se plient, puis se tendent, de sorte à propulser le nageur vers l'avant. Le plus dur était de coordonner les mouvements des jambes avec ceux des bras, qui devaient être tendus et les mains devaient êtres jointes avant d'effectuer une traction permettant aussi la propulsion. Il ne me fallut guère longtemps pour maîtriser cette nage, puisque réservée aux débutants. Je réussis à nager une petite vingtaine de mètres vers le centre du lac avant de revenir, et à répéter cela une dizaine de fois. Après ces exercices, j'étais exténué. Je fus dépité quand mon maître m'apprit que l'objectif était que je fasse une dizaine de longueurs de lacs, aller et retour. Après cette leçon, nous prîmes le déjeuner. La natation m'ayant ouvert l'appétit, je dévorai mon plat comme si j'avais jeûné pendant des semaines.

L'entraînement de l'après-midi fut réservé aux combats, domaine dans lequel je me sentais le plus en confiance. Les instructeurs de l'Académie disaient de moi que j'étais prometteur, dans ce domaine. Nous nous rendîmes à nouveau dans la vaste étendue au bas de la colline, où j'avais reçu ma première leçon. Je fis face à mon maître, mon sabre d'entraînement activé entre les mains, la lame pointée vers mon maître. Ce dernier en fit de même. J'avais ma jambe gauche légèrement fléchie et ma jambe droite était tendue vers l'arrière.

"La forme Shii-Cho, hein ? Basique, mais toujours très utile." me dit alors mon maître, avant d'imiter ma position.

Je fus le premier à attaquer. Je portai mon sabre au-dessus de ma tête et effectuai un coup oblique visant le flanc gauche de mon maître. Cependant, mon coup fut paré avec aisance et la riposte ne se fit pas attendre. Un simple déplacement sur la droite suivi d'un coup vertical m'atteignant sur le haut du dos suffirent à me faire tomber face contre terre.

"C'est tout ce dont tu es capable ? On m'avait pourtant vanté tes capacités au combat, à l'Académie." me lança mon maître sur un ton sarcastique.

Il se moquait de moi. Je me relevai immédiatement et fonçai sur mon maître, bien décidé à lui montrer que j'étais un excellent combattant.
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By Milo Solana
#38009
L'instant d'après, j'étais à nouveau au sol. Mon maître avait de nouveau esquivé puis m'avait donné un coup dans le dos. Il soupira, je l'avais visiblement déçu.

"Bon, ça suffit." fit-il. "Je ne suis pas satisfait, pas du tout, même !

Il me désigna le sol en m'intimant de m'asseoir. Je m'exécutai aussitôt.

"Petit, peux-tu me réciter la première ligne du Code Jedi ?"

"Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix" répondis-je.

"Connais-tu la signification de cette ligne ?"

Je secouai la tête. Mon maître fit un soupir de lassitude.

"Cette ligne signifie non pas qu'un Jedi ne doit pas ressentir d'émotions, mais tout simplement qu'il doit les contrôler. Un Jedi ne se laisse pas guider par elles. Tu vois, l'émotion est l'ennemi de la raison et de la logique. Si tu te laisses guider par tes sentiments, tu es plus susceptible de commettre des erreurs stupides qui pourraient s'avérer fatales. En combat comme dans le reste, réfléchis chacun de tes actes, c'est la clé. On travaillera aussi sur ça."

Mon maître me fit signe de me lever. Nous travaillâmes les mouvements de la forme Shii-Cho une bonne partie de l'après-midi. Après ça, nous retournâmes à la hutte de mon maître, où il me tendit des livres qu'il avait rédigés lui-même sur Bothawui, notamment son Histoire et ses dangers. Il m'intima de retourner dans ma hutte pour les lires et recopier les passages importants dans mon cahier. Je m'exécutai et je passai tout le reste de l'après-midi ainsi qu'une bonne partie de la soirée à recopier, jusqu'au repas du soir. Après avoir mangé, je continuai de recopier les ouvrages et peu avant minuit, j'allai me coucher.

Pendant les trois semaines qui suivirent, mes leçons se passèrent sans encombre. Mon maître put témoigner de mes progrès au niveau de la lévitation de Force, de la nage, de mes connaissances générales ou au combat, même s'il n'était toujours pas satisfait de mes performances. Selon lui, un padawan de mon âge devait faire mieux que ça. Après trois semaines, je pus enfin contrôler la lévitation du cube, mais toujours impossible d'être précis au point de parfaitement le ranger sur le socle à chaque fois. Sur dix répétitions, mon meilleur score était de huit réussites, mais j'oscillais le plus souvent entre cinq et six. Mon maître ne se déclarerait satisfait qu'une fois le dix sur dix atteint et répété chaque fois. Malgré la rudesse dont il pouvait faire preuve et malgré la dureté et le rythme infernal des leçons, j'aimais beaucoup apprendre auprès de mon maître. Malheureusement, mon apprentissage allait vite être perturbé...
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By Milo Solana
#38035
Ce jour-là commença comme tous les autres. Je m'étais exercé pendant toute la matinée à la nage et à la lévitation. Mon maître commençait à montrer des signes de satisfactions concernant mes progrès dans ces deux domaines, ces dernières semaines. Au combat, c'était encore mieux, puisque il m'avait dit la veille qu'il me réservait une nouvelle épreuve, cet après-midi, tant il était content de ma progression. En effet, désormais, j'arrivais à lui rendre quelques coups et à mieux parer les siens. Après le déjeuner, mon maître m'intima de l'attendre en bas de la colline, dans la surface d'entraînement, et s'en alla quelques minutes. Quand il revint, il était accompagné d'une autre personne. Il s'agissait d'un bothan, l'espèce dominante de cette planète.

"Mon garçon, je te présente Wan'dyo Korr. Il s'agit d'un excellent combattant, le meilleur qui arpente cette partie du continent, même. Je l'ai amené ici parce que j'aimerais que tu te battes contre lui."

Le bothan était légèrement plus petit que moi, bien qu'il fût grand pour un bothan, cette espèce avoisinant le mètre cinquante, en moyenne. Il avait un corps très musculeux, taillé pour le combat. Comme les gens de son espèce, il arborait un faciès semblable à celui d'un lion, avait les oreilles pointues et une crinière. Il portait une chemise qu'il avait légèrement ouverte, découvrant ainsi un torse velu. Il me tendit sa main velue et griffue et j'en fis de même.

"Enchanté, Milo, mon maître m'a beaucoup parlé de toi. J'ai hâte qu'on commence l'entraînement." me dit-il en souriant, dévoilant de large dents pointues. Je lui rendis son sourire.

"Enchanté, Wan'dyo. Moi aussi, j'ai hâte qu'on commence !" répondis-je.

Il avait l'air sympathique. L'entraînement de l'après-midi avait été exclusivement réservé à des petits combats contre Wan'dyo, avec autorisation pour ce dernier de se donner à fond. J'étais confiant concernant mes capacités au combat et pourtant, ce bothan m'avais donné du fil à retordre. Il était vif, puissant et malin, même si malgré tout, nous faisions à peu près jeu égal. J'étais sorti de cet entraînement avec un oeil au beurre noir et des ecchymoses un peu partout sur le haut du corps, principalement sur le torse et les épaules. Mon maître m'annonça que j'aurais à me battre contre Wan'dyo tous les trois jours, le temps que je récupère un peu des blessures qu'il m'infligerait. Il ajouta que désormais, les leçons de l'après-midi où le bothan ne serait pas parmi nous seraient consacrées à plus d'exercices sur la Force, parce que selon mon maître, j'avais de véritables lacunes à rattraper de ce côté-là.
Oblitus reliquia

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