- lun. 16 nov. 2015 10:22
#20780
-Allez Galak, steuplait ! Loran est en mission chez les Hutts et Helera est en pleine organisation de l’ordre. Nous aussi on veut être utile, mais elle ne voudra jamais nous laisser l’aider.
-Tu es trop têtu petite fille.
Le colosse nettoyait précautionneusement son arme, le manipulant comme s’il avait été un enfant. Jeny derrière lui n’avait cessé de lui quemander de l’aide depuis presque trente minutes. Yanis, Juno et Lyana en retrait, écoutaient sans vraiment penser qu’une aide viendrait du commandant. La plus vieille du groupe s’approcha néanmoins à côté de Jeny.
-Ecoute Galak, on ne va pas rester là comme des cons à attendre que quelque chose se passe. On a envie d’aider et on sait déjà comment s’y prendre. Ta mission est simple à toi. Tu nous déposes sur Tatooine et tu nous vends comme esclave.
L’homme au bras de fer s’arrêta et se retourna lentement vers le groupe. Son regard noir se tourna vers les jeunes, l’un après l’autre.
-Vous en avez marre de vivre ?
-Bien sûr que non, s’emporta Lyana. On n’y va pas pour rien là bas. On va libérer les esclaves, des enfants. Tu ne vas quand même pas nous empêcher d’aller faire ce pourquoi nous avons été formés.
Le colosse se retourna sans mot dire et continua de nettoyer son arme. Un grand silence se fit pendant quelques minutes, pesant. Les quatre « enfants » n’allaient pas partir sans avoir eut ce qu’ils voulaient. Galak attrapa la grosse mitraillette d’une main assuré et fit claquer la cellule d’énergie à l’intérieur.
-Bon, mais vous restez en contact radio à chaque instant. S’il y a un problème, je ne vous demande pas votre avis et j’arrive.
Quand Galak disait ce genre de chose, ce n’était pas pour rien. Il ne se contentait jamais vraiment d’arriver. Ou plutôt, il ne repartait jamais avec une zone à moitié ravagé. Autrement dit, s’il intervenait, ils perdraient la piste des esclavagistes. C’était un risque à courir après tout. II adressa à l’attention de Rob une note brève explicative, lui demandant de prévenir qui de droit avant de se diriger vers le cargo. Il installa son masque sur la tête et inspira longuement avant de prendre les commandes. Jeny voulu insister pour piloter, mais elle se ravisa quand il lui avait tourné la tête masquée qu’elle détestait au plus haut point. Ils quittèrent la flotte dans un fracas d’hyperdrive et disparurent dans les confins de l’espace. Le voyage fut de courte durée, pendant lequel les quatre apprentis vérifièrent leur équipement et le plan. Leurs sabres laser respectifs furent cachés sous leurs vêtements amples d’esclave, chacun à des endroits différents. Ce serait à Juno de convaincre les esclavagistes qu’il n’y avait rien de dangereux. C’était la première étape du plan. La seconde partie était de trouver les colonies d’enfants et de voir ce qu’ils en faisaient. Chacun avait sa petite idée cependant. Enfin, ils devaient sur place trouver un moyen de s’échapper avec tout le monde. Une mission tout ce qu’il y avait de plus simple.
Ils émergèrent de l’hyperespace en vue de la planète de sable. La terre brûlée. Ils restèrent en orbite quelques temps. Se poser près de Mos Eisley était une bêtise, les gardes républicains seraient sûrement dans le coin. Mos Espa était l’astroport principal, il y avait là bas sûrement moyen de trouver des personnes aptes à les acheter. C’est donc dans la ville que Galak stationna. Il leur demanda de rester pendant qu’il allait faire le tour des bars et autres lieux mal fréquentés. Le Cyborg avait peut-être perdus la mémoire, mais ses systèmes lui permettraient de référencer les conversations et les trier. Trouver les bonnes personnes serait alors un jeu d’enfant. Et il dû beaucoup s’amuser, car il y joua pendant près de trois heures. Une éternité pour les gens normaux. Une pichenette pour le sensitif. Les quatre enfants s’étaient mis en cercle et médité pendant tout le long, laissant retomber l’appréhension, la peur et l’excitation. A l’instar de leur entraînement, chacun rentra en communion avec les autres, offrant une part de sa personnalité. Leur différence faisait leur force, ils atteignirent un sentiment de calme commun.
La rampe se baissa, laissant passer Galak. Sans parler, il leur fit signe de le suivre et les présenta à un trandoshan jaune. Celui-ci siffla entre ses dents en signe d’approbation.
-Je vous les prends pour sssscent chacun.
Galak resta de marbre.
-Ils ne partiront que pour le double, c’est à prendre ou à laisser.
L’autre chercha une autre offre mais Galak croisa les bras, ce qui lui ôta tout envie de dialoguer plus longtemps. Huit cents crédits, c’était le prix qu’ils valaient ici. Et encore, Galak ne savait pas marchander. C’est ainsi qu’ils réussirent la première phase. Etonnement, ils ne furent pas fouillés, étrange. Les enfants furent emmenés dans un hangar voisin, où les attendait une troupe de Trandoshan et d’autres esclaves non-humains. Ils les parquèrent tous comme des bêtes à bord de leur cargo et décollèrent prestement. Les oreillettes transparentes qu’ils avaient précautionneusement placées dans leurs oreilles résonnèrent de la voix du géant. Il suivait la localisation via le terminal du cargo et grâce aux oreillettes. Dans le vaisseau même, l’odeur fétide qui se dégageait était un mélange d’épice, de transpiration et également de peur. Tous avaient la tête vers le bas et fixait le vide, des expressions résolus sur le visage. L’expression du condamné. Les quatre enfants les imitèrent. Presque tous. Juno jetait des regards ça et là. Il manipulait la Force sans que ses camarades ne sache pourquoi. Qu’est ce qu’il avait sentit ? Pas le temps de lui poser la question, le vaisseau atterrit dans les secondes qui suivirent. Toute cette chaire humaine fut descendue et alignée devant le vaisseau, tête baissée. Mais le sensitif ne voit pas qu’avec ses yeux, c’est ce qu’Helera lui avait dit. Jeny gardait ses sens ouverts et observait sans voir. Ils étaient dans un camp isolé au milieu d’un désert. La plupart des esclaves présents étaient des enfants, qu’elle ne voyait pas. Ils étaient probablement dans ces grandes tentes qui étaient alignées deux à deux tout le long. Le tour du camp était bardé par des longues grilles dont le générateur d’énergie situé tout au fond à l’opposé de l’entrée devait alimenter en courant. Pour finir, un bâtiment rond, une ferme hydroponique à n’en point douter. Impossible de percevoir l’intérieur. Un homme, bien gras et chauve s’approcha et échangea les commodités avec le Trandoshan. Il regarda toutes les espèces présentes, passa devant chacune d’elle. Il éjecta les plus vieux, les plus faible et se concentra sur les plus robustes et jeunes. C’est donc dans la logique que les quatre furent choisis, répondant aux deux critères. En fin de compte, il ne resta qu’une dizaine d’esclave. C’est alors que le maître esclavagiste se lança dans une inspection plus méticuleuse... Il touchait la marchandise, palpait la consistance et laissait des commentaires sur son état. Il n’hésita pas à en renvoyer quelques uns au passage. Ce fut au tour de Lyana. Les trois autres sentirent sa tension, sa peur et surtout sa colère monter. Il palpa d’abord le dessous de ses bras. Vérifia le ventre, tout en s’égarant sur sa poitrine. La sensitive se mordit la lèvre à s’en faire saigner pour contenir sa rage. Il descendit vers son entre jambe mais n’eut pas le temps d’apprécier qu’il se reçu un violent coup de tête dans le nez dans un hurlement de rage de la jeune femme. Le trandoshan s’approcha et braqua son arme contre sa tempe, l’autre vociféra des insultes. Il se prépara à la frapper quand une voix derrière lui l’interrompit :
-Stop !
Malgré la chaleur, l’air se fit plus froid, plus oppressant. Une silhouette encapuchonnée remonta le long de l’escalier. Deux mètres, ce devait être approximativement sa taille. Il se tint en face de Lyana qui la regarda, les yeux emprunt de colère. Puis il se tourna vers les trois autres enfants. Tous les quatre reçurent une décharge mentale, comme un coup de jus et le lien se rompirent. La silhouette leva sa main et leurs oreilles et sabres furent arrachés. La peur, c’était cela qu’ils ressentaient tous à cet instant. C’était un Sith.
-Tu es trop têtu petite fille.
Le colosse nettoyait précautionneusement son arme, le manipulant comme s’il avait été un enfant. Jeny derrière lui n’avait cessé de lui quemander de l’aide depuis presque trente minutes. Yanis, Juno et Lyana en retrait, écoutaient sans vraiment penser qu’une aide viendrait du commandant. La plus vieille du groupe s’approcha néanmoins à côté de Jeny.
-Ecoute Galak, on ne va pas rester là comme des cons à attendre que quelque chose se passe. On a envie d’aider et on sait déjà comment s’y prendre. Ta mission est simple à toi. Tu nous déposes sur Tatooine et tu nous vends comme esclave.
L’homme au bras de fer s’arrêta et se retourna lentement vers le groupe. Son regard noir se tourna vers les jeunes, l’un après l’autre.
-Vous en avez marre de vivre ?
-Bien sûr que non, s’emporta Lyana. On n’y va pas pour rien là bas. On va libérer les esclaves, des enfants. Tu ne vas quand même pas nous empêcher d’aller faire ce pourquoi nous avons été formés.
Le colosse se retourna sans mot dire et continua de nettoyer son arme. Un grand silence se fit pendant quelques minutes, pesant. Les quatre « enfants » n’allaient pas partir sans avoir eut ce qu’ils voulaient. Galak attrapa la grosse mitraillette d’une main assuré et fit claquer la cellule d’énergie à l’intérieur.
-Bon, mais vous restez en contact radio à chaque instant. S’il y a un problème, je ne vous demande pas votre avis et j’arrive.
Quand Galak disait ce genre de chose, ce n’était pas pour rien. Il ne se contentait jamais vraiment d’arriver. Ou plutôt, il ne repartait jamais avec une zone à moitié ravagé. Autrement dit, s’il intervenait, ils perdraient la piste des esclavagistes. C’était un risque à courir après tout. II adressa à l’attention de Rob une note brève explicative, lui demandant de prévenir qui de droit avant de se diriger vers le cargo. Il installa son masque sur la tête et inspira longuement avant de prendre les commandes. Jeny voulu insister pour piloter, mais elle se ravisa quand il lui avait tourné la tête masquée qu’elle détestait au plus haut point. Ils quittèrent la flotte dans un fracas d’hyperdrive et disparurent dans les confins de l’espace. Le voyage fut de courte durée, pendant lequel les quatre apprentis vérifièrent leur équipement et le plan. Leurs sabres laser respectifs furent cachés sous leurs vêtements amples d’esclave, chacun à des endroits différents. Ce serait à Juno de convaincre les esclavagistes qu’il n’y avait rien de dangereux. C’était la première étape du plan. La seconde partie était de trouver les colonies d’enfants et de voir ce qu’ils en faisaient. Chacun avait sa petite idée cependant. Enfin, ils devaient sur place trouver un moyen de s’échapper avec tout le monde. Une mission tout ce qu’il y avait de plus simple.
Ils émergèrent de l’hyperespace en vue de la planète de sable. La terre brûlée. Ils restèrent en orbite quelques temps. Se poser près de Mos Eisley était une bêtise, les gardes républicains seraient sûrement dans le coin. Mos Espa était l’astroport principal, il y avait là bas sûrement moyen de trouver des personnes aptes à les acheter. C’est donc dans la ville que Galak stationna. Il leur demanda de rester pendant qu’il allait faire le tour des bars et autres lieux mal fréquentés. Le Cyborg avait peut-être perdus la mémoire, mais ses systèmes lui permettraient de référencer les conversations et les trier. Trouver les bonnes personnes serait alors un jeu d’enfant. Et il dû beaucoup s’amuser, car il y joua pendant près de trois heures. Une éternité pour les gens normaux. Une pichenette pour le sensitif. Les quatre enfants s’étaient mis en cercle et médité pendant tout le long, laissant retomber l’appréhension, la peur et l’excitation. A l’instar de leur entraînement, chacun rentra en communion avec les autres, offrant une part de sa personnalité. Leur différence faisait leur force, ils atteignirent un sentiment de calme commun.
La rampe se baissa, laissant passer Galak. Sans parler, il leur fit signe de le suivre et les présenta à un trandoshan jaune. Celui-ci siffla entre ses dents en signe d’approbation.
-Je vous les prends pour sssscent chacun.
Galak resta de marbre.
-Ils ne partiront que pour le double, c’est à prendre ou à laisser.
L’autre chercha une autre offre mais Galak croisa les bras, ce qui lui ôta tout envie de dialoguer plus longtemps. Huit cents crédits, c’était le prix qu’ils valaient ici. Et encore, Galak ne savait pas marchander. C’est ainsi qu’ils réussirent la première phase. Etonnement, ils ne furent pas fouillés, étrange. Les enfants furent emmenés dans un hangar voisin, où les attendait une troupe de Trandoshan et d’autres esclaves non-humains. Ils les parquèrent tous comme des bêtes à bord de leur cargo et décollèrent prestement. Les oreillettes transparentes qu’ils avaient précautionneusement placées dans leurs oreilles résonnèrent de la voix du géant. Il suivait la localisation via le terminal du cargo et grâce aux oreillettes. Dans le vaisseau même, l’odeur fétide qui se dégageait était un mélange d’épice, de transpiration et également de peur. Tous avaient la tête vers le bas et fixait le vide, des expressions résolus sur le visage. L’expression du condamné. Les quatre enfants les imitèrent. Presque tous. Juno jetait des regards ça et là. Il manipulait la Force sans que ses camarades ne sache pourquoi. Qu’est ce qu’il avait sentit ? Pas le temps de lui poser la question, le vaisseau atterrit dans les secondes qui suivirent. Toute cette chaire humaine fut descendue et alignée devant le vaisseau, tête baissée. Mais le sensitif ne voit pas qu’avec ses yeux, c’est ce qu’Helera lui avait dit. Jeny gardait ses sens ouverts et observait sans voir. Ils étaient dans un camp isolé au milieu d’un désert. La plupart des esclaves présents étaient des enfants, qu’elle ne voyait pas. Ils étaient probablement dans ces grandes tentes qui étaient alignées deux à deux tout le long. Le tour du camp était bardé par des longues grilles dont le générateur d’énergie situé tout au fond à l’opposé de l’entrée devait alimenter en courant. Pour finir, un bâtiment rond, une ferme hydroponique à n’en point douter. Impossible de percevoir l’intérieur. Un homme, bien gras et chauve s’approcha et échangea les commodités avec le Trandoshan. Il regarda toutes les espèces présentes, passa devant chacune d’elle. Il éjecta les plus vieux, les plus faible et se concentra sur les plus robustes et jeunes. C’est donc dans la logique que les quatre furent choisis, répondant aux deux critères. En fin de compte, il ne resta qu’une dizaine d’esclave. C’est alors que le maître esclavagiste se lança dans une inspection plus méticuleuse... Il touchait la marchandise, palpait la consistance et laissait des commentaires sur son état. Il n’hésita pas à en renvoyer quelques uns au passage. Ce fut au tour de Lyana. Les trois autres sentirent sa tension, sa peur et surtout sa colère monter. Il palpa d’abord le dessous de ses bras. Vérifia le ventre, tout en s’égarant sur sa poitrine. La sensitive se mordit la lèvre à s’en faire saigner pour contenir sa rage. Il descendit vers son entre jambe mais n’eut pas le temps d’apprécier qu’il se reçu un violent coup de tête dans le nez dans un hurlement de rage de la jeune femme. Le trandoshan s’approcha et braqua son arme contre sa tempe, l’autre vociféra des insultes. Il se prépara à la frapper quand une voix derrière lui l’interrompit :
-Stop !
Malgré la chaleur, l’air se fit plus froid, plus oppressant. Une silhouette encapuchonnée remonta le long de l’escalier. Deux mètres, ce devait être approximativement sa taille. Il se tint en face de Lyana qui la regarda, les yeux emprunt de colère. Puis il se tourna vers les trois autres enfants. Tous les quatre reçurent une décharge mentale, comme un coup de jus et le lien se rompirent. La silhouette leva sa main et leurs oreilles et sabres furent arrachés. La peur, c’était cela qu’ils ressentaient tous à cet instant. C’était un Sith.