L'Astre Tyran

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Bien qu'assez excentrée dans la Galaxie, Tatooine occupe une position stratégique au croisement de plusieurs routes hyperspatiales. De ce fait, la planète s'est trouvée au centre de nombreux conflits. Sa surface est jonchée d'épaves d'anciens vaisseaux, la plupart ayant depuis été pillées par les Jawas.
Gouvernement : Neutre - Affinité avec les Hutts
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By Amhon'vrirr'zuhlx
#39167
Ambiance (1)

CoU-RBe-r l'éc-Hi-ne... R-am-PEr... O-b-éI-r- ... Le doux écho de cet insidieux brouhaha mental se martèle, gravant son tissu cérébral comme on étire le cuir d’un animal qu’on poinçonne à vif. Un simien pâle serre de ses frêles pattes fermement son crâne, le front apposé sur une surface rugueuse. Des noirs pensés le tiraillent, les rémanences des hurlements cruels lui lacèrent encore l’esprit. Qu’a-t-il donc perpétré pour attirer pareil courroux, qu’a-t-il commis… si ce n’est d’avoir pris le temps nécessaire pour pareille opération. Il est ainsi tout naturel qu'il réagisse de la sorte face à pareille annonce.

Une délicate pointe de douleur nouvelle au niveau de son cortex ramène le mammifère toujours plongé sous une vapodouche à la réalité. Sa glotte éprise de spasme s’agite vigoureusement en étirant la chaire de sa nuque, la nausée lui est remontée d’un coup d’un seul comme une vive frappe s’abattant sur son foie. Son esprit erré groggy, la vapeur et les embruns de la masse aqueuse ardente lui fouaille la chaire. La lancination est son fil d’Ariane, à son contact il sent son épiderme réagir, sa colonne osseuse soumise au supplice transmet l’information au reste de son organisme interne, un message exutoire. Fatalement ses maux... tout est remonté et s’accumule dès lors aux portes absentes d’un rempart d’ivoire, avant que ne pointe une percée à la commissure de grotesques badigoinces. Hoquetant de quelques pas en arrière, cognant son dos contre une aire froidi de transparacier, un membre antérieur passe tremblant sur sa mine livide, effaçant d’un geste sec le filet perlant de bile nauséabonde qui goutte jusqu’au creux d’une cuvette d’évacuation.

Apposant un pied puis un second en dehors du petit cabinet, tâtonnant de sa main tremblante les rebords d’une coiffeuse le primate émerge de l’agrippe quasi maternel d’une apnée dans un simili de liquide amniotique. Une cascade argentée se reflète coulant jusqu’à ses épaules toutes ruisselantes d’écume, deux taches noires finissent par s’éclairer, une vue sur un regard pocheté et charbonné. Il se contemple lui dans les éclats d’un miroir. Il se voit comme il est, faible, malade, courroucé.


… Lazharr. Une voix rauque et synthétique raisonne, quelqu’un d’autre qu’elle s'adresse à lui.Sort de là, il veut nous parler....Maintenant.L'Arkanien cligne des yeux, massant mollement quelques parties proéminentes de son intimité, il finit par japper.Ferme là veux-tu. J’ai bien compris ce que j’ai à faire, part devant… j’arrive.


Le silence règne quelques secondes du moins jusqu’à ce que des bruits métalliques finissent par être entendus de l’autre côté de la porte, le simien soupire avant de tirer la masse de vêtements qu’il avait négligemment jetés sur le sol carrelé. Il a reçu de nouvelles instructions de sa maîtresse. Désormais un message doit être passé au pion grassouillet qu’elle manipule. Pour gagner sa pleine fidélité relative, il devait avoir un instigateur d’une missive forte et claire. La déesse de la guerre lui a ordonné d'agir, mais il ne serait pas l’instrument qui délivrera ce message. Un autre avait été choisi, Lazharr enrage à peine ces simples souvenirs ressassés en tête. Il a été mis de côté, la promesse de plus grands pouvoirs s’obstrue, il siffle de plus belle à l’encontre de cet inconnu et rêve déjà de lui causer mille maux et torts… Il finit par pousser le seuil de la sortie non sans revêtir sa longue bure aux teintes lugubres et l’enveloppe superficielle qui lui sert de masque.
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By Amhon'vrirr'zuhlx
#39505
Ambiance (2)

La dentée du désert, un filet de sablon mordant… un son ploie sous l’effet de l’accélération continue, un swoop solitaire moteur battant glisse sur un océan de dune. Il y fait nuit, l’ardeur des soleils cruels et souverains ne sont guère que souvenir, sœur lunaire veille de sa froide étreinte et l’ubiquité de son touché appelle l’antonyme du poids du jour. Le froid domine, la buée haletante se répand au travers des interstices d’une surface couvrant un visage clos et silencieux.La brume sablée sillonne son arrivée, il fait face à une masse taillée de quelques spires illuminant le manteau sélénien. Le son se résorbe, il se compresse, s’étend et finit par diminuer. Son pas foule la terre battue, puis le second l’écrase, le véhicule ronronnant se couche finalement.

Il est au pied de la demeure du vice, le simien contemple l’édifice proéminent depuis les fentes de son second visage. Il s’avance, jusqu’au seuil d’un huis cerclé d’un arc-doubleau.Sa senestre se serre, un poing tambourine alors la surface cuivrée de l’entrée. Le tambourinement s’entonne et s’envole en écho… L’exercice est répété inlassablement… à la quatrième levée du membre supérieur, un clapet s’écarte en un tintement désagréable. Une longue tige torsadée de larges câblages parant en un unique sphéroïde cranté par des similipaupières métalliques, un crépitement émane du vocaloïde interne et un photorécepteur pourpre unique illumine l’intrus.


Ah'chu apenkee ?tonne d’un ton agressif l’automate de surveillance.Je suis attendu.Jeejee Wanta !Je viens voir Grakkus…Mutisme et soudaine rétraction de l’interface pour seule réplique.


L’écoulement du temps et sa perception se brouillent, une ondulation parcourt alors l’épiderme de l’envoyé de la déesse de la guerre, la frustration. De son appendice fourbit il s’apprête à marteler à nouveau la vulgaire barrière qui se dresse à lui, déterminer à l’abattre à nue si nécessaire. Son geste se freine à l’arrivée des premiers roulis, s’enclenche alors dans un capharnaüm complet une succession de mécanisme et de rouage. S’offre à lui la gueule de l’antre du désordre, sans fléchir il s’offre aux marches étroites des boyaux internes de la structure se laissant avaler nette par ces portes de géhenne.

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L’atmosphère intérieure y est pesante, tout y est plongé dans une obscurité malsaine, le vestibule composé d’un second huis certainement réservé à l’exclusif usage du maître du domaine, pour seule alternative l’emprunt des boyaux latéraux. Les tortilles y sont parfois si étroites que le simien se voit imposer le dégradant sort de s’esquinter les patellas. Une ode primitive et grandissante rythme l’avancée du pauvre hère. La bouffée soudaine d’une vive lueur zébrant le pourtour du goulot de l’ouverture secondaire vient le happer, bafouant l’atmosphère en un clair-obscur décadent.

Des sons accordés en un sens artistique couvrent le brouhaha désormais audible d’un amas de badauds inusités. Les émanations de fumées, d’odorants onguents et autres épices accablant les naseaux des purotins, qui grouillent en bancs idiots dans un hall grandiose. Des colonnades à perte de vues, un mobilier de grande qualité, un sol taillé en roc brut, des décorations extravagantes et un impressionnant degré de pierre en colimaçon. Le mammifère bipède voilé continue son inextinguible ruée, fendant la foule grossière avant de s’élancer dans les plus hauts niveaux de la structure.
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By Amhon'vrirr'zuhlx
#39506
Ambiance (3)

Marche après marche il dévale bruyamment les allées, corridors et autres galléries avant de dégorger face à une ultime antichambre, une herse de soldats porcins se dresse, une nouvelle barrière, un nouveau frein, le pâle rodeur s’interrompt l’agacement au bord des lèvres, son temps est précieux et il est en train de le gâcher.

Gruissement sourdFaites place, je n’ai pas de temps à perdre. — Gruissement irascible — J’ai audience avec votre maître.Gruissement dubitatifLaissez-le passer, il est avec moi.Émergeant d’un renfoncement la silhouette de son jumeau imparfait, son pas métallique fait reculer les suidés, ils ont appris à le craindre, ils apprendront à le craindre également.


Les vibrohaches s’écartent et le duo nouvellement réuni s’avance dans la pièce centrale de l’alcazar. Des rangées de prostyles larges, quelques banquettes austères, des geôles suspendues, des trophées, des râteliers d’armes, le tout forment une décoration consommant le décalage idéologique complet voulu par le seigneur du lieu par rapport à ses paires. Tout ici est dédié à un monde martial, quelques instructeurs maniant armes d’hasts divers se confrontent en de violents duels, ici ne domine que le conflit et en son centre trône le maître de guerre silencieux et contemplant satisfait la clameur des affrontements.

Il est grand pensent alors les simiens, plus qu’ils ne l’avaient imaginé rehaussé de grouillantes vrilles de pattes synthétiques hissées par un corps de chair sculpté à l’excès. Les muscles s’ayant et grotesquement étirés, les veinules voyantes et en nombre, il n’était guère différent des siens son corps porté tout autant la marque de la coulpe. Sans intendant ni sonneur, le maître se présente aux intrus.


Une voix battant d’un coffre tonitruant et rogue, dont le basic employé se teint d’un fort accent.Voilà le champion de l’arène en chair’et en’os. Bien. Grakkus a à parler.


Le membru lombric fait crisser bruyamment ses appendices moteurs sur un sol frappé de la marque du conflit. Son regard seul jauge celui qui est venu à sa rencontre et celui qu’il a vu combattre, sa main bouffie d’organes contractiles soupèse l’épaisse chaîne appendant de quelques lames énergiques rétractables. Paraissent au côté du colosse grand-guignolesque quelques machines serrant dans leurs froides paumes un long roulon hérissé de bas en haut de protubérance électrifiée.

J’ai apprécié vos talents sith. Je puis dire que Grakkus est impressionné et je suis rarement impressionné. — L’iris avide du suffisant interlocuteur se complaît à épier la stature de ses hôtes en rodant autour des précités, il finit par écumer d’une élocution plus gutturale. — Grakkus serait intéressé pour conclure un partenariat. — Nous le sommes tout autant. — Cependant j’ai besoin de mieux évaluer l’utilité que vous pouvez m’apporter… vos capacités, ainsi que vos limites.Les siths ne s’importunent pas de considération aussi inutile que les limites, notre pouvoir est absolu.Un rire obscène déchire la pièce.Grakkus apprécie votre état d’esprit. Cependant les mots ont un sens Bahana champio.L'arrogant simien les deux membres supérieurs croisés, le crâne orienté en direction de la position variable de son auditeur, ne s’émule aucunement, pleinement convaincu par sa propre suffisance.Et j’en connais tout le sens et toute la portée Lorda Grakkus.Alors nous allons pouvoir évaluer la toute-puissance des siths.


L’impressionnante bête de somme s’immobilise, les articulations de ses membres antérieurs synthétiques ploient et la chaire ventrue vient lécher l’écorche métallique sur laquelle repose les différents intervenants. D’une simple gesticulation, un varlet calfeutré dans des haillons, portant à bout de bras un caisson ornementé, accourt. Se prosternant en étirant la petite caissette en sa direction, une poigne s’en saisit, plongeant les parties flexibles, parallèles et allongées de son organe. En ressort un palet à la base pyramidale et au sommet hexagonal, scintillant de fibrilles luminescentes. Faisant circuler l’énergie interne du petit objet une image artificielle naquit.

Voyez plutôt ce qui m’a été pris. Un bien cher à ma collection volé par cet imbécile de Orgruba, ce pleutre qui se terre dans un fortin au sud, il n’a jamais cessé de contesté mon autorité. Les têtes des précédents chasseurs de primes que j’ai naturellement envoyées ornent aujourd'hui les fortifications de son fief et Grakkus trouve cela parfaitement inacceptable.Nous allons nous en occuper.C’est ce que je voulais entendre.La sonorité d’un nouveau rire cette fois scabreux fend l’air à nouveau...
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By Amhon'vrirr'zuhlx
#39507
Ambiance (4)

Les envoyés de Nekanasaza se retirent, retournant aux ombrages coutumiers. Alors que la présence corrosive des deux s’efface, la posture de la monstruosité juchée sur ses pattes arachnéennes interpelle ses laquais.Envoyer l'un de mes droïdes sonde, un des modèles impériaux. Grakkus veut voir ce que nous réservent ces siths.Cela sera fait comme vous l’entendez seigneur Grakkus.



Un simili de tangue nouvellement formé, il éprouve toute sa surface, son nasal à l’étroit sous la fine pellicule synthétique comprimée par les amas minéraux glacials et visqueux. Il ressent tout le poids du manteau, il perçoit ses ondulations, ses variations, il le comprend de ses mains qui palpitent. Ses doigts se raffermissent, une poignée arrachée en vain. Ses mots sonnent encore. Chacun de ses appels sont de plus en plus douloureux, ses doutes se matérialisent, il n’a rien pu lui dire, elle est sa maîtresse, il lui obéit ainsi vont les choses. Son cœur pulse abondamment, ses veinules sont ardentes, le poitrail scellé par sa vêture comme parcouru d’une rancœur vive. A-t-il perdu sa confiance ? A-t-il été remplacé ?

As-tu … Fini ?Lazharr pouvait ressentir dans l’intonation de son jumeau de clone toutes les subtilités. Il descellait une nuance d’envie, de désir, de frustration et de haine toute dirigée à son encontre, un ressentit aujourd'hui horriblement familier à l’égard de son tout nouveau substitut.J’ai.. reçu nos instructions, nous allons devoirs préparer un rite.Un rite ?Oui un rite bougre d’imbécile, tu me fais répéter sans raison, tes circuits ont-ils été endommagés ?Qu-Suffit ! Je m’assurerai de ta prochaine maintenance personnellement à notre retour. Sans anesthésie.


La figure simiesque pathétique se redresse, des fins tracées de sables perlèrent au travers des interstices de ses atours, s’enroulant en plusieurs ramifications avant d’en retourner à leurs racines. Le binôme enfourche leurs destriers de ferrailles et fondent en une direction contingente.

Où allons-nous ?Son relatif synthétique brise le silence, alors que leurs montures poussées dans une ruée effrénée s’évertuent à grincer en une complainte étouffée tourmentée par l’effort.Là où il y a de la chair. Tu connais la région non ?Vaguement.Ne joue pas avec ma patience. — La levée instinctive d’une main préférant le tour de sa gorge aux reines de son destrier mécaniques, est là un remembrement clair des lacérations passées par cette force invisible. Sialophagie. — [color=orange]Il n’y a pas de villes ici, pas avant plusieurs lieux à la ronde… Si ce n’est un village de primitif, je crois.Tu crois ?J’en, j'en suis persuadé… maintenant… ils y élèvent des Banthas et traquent les intrus de leurs terres, les mercenaires de Grakkus parlent souvent de leurs incursions au cœur des villes les plus proches de leur sol.Ça fera l’affaire.
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By Amhon'vrirr'zuhlx
#40081
Ambiance (5)

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Les hommes sont partis depuis deux jours maintenant. Ils campent, très certainement à même les dunes à contempler le même ciel étoilé … Enserrant d’un bras un ventre gonflé elle tend la paume de son second membre supérieur en direction d’une lumière filante, l’a-t-il vu lui aussi ? Elle l’espère sincèrement. Un vœu pieux se murmure au creux d’une oreille attentive, celle de la mère du grand océan des barkhanes. Alors que la larme d’argent continu sa course vers le firmament sous l’aura complices des étoiles en direction d’un horizon obscurci, deux cavaliers parurent. Elle vit deux chevaux d’argents, et ceux qui étaient montés dessus se nommaient la Mort et l’Enfer les suivait. Une lame plus rouge que le sang et aussi scintillante que les deux grands astres du midi fauchèrent comme le blé l’imprudente. Tout se fit plus noir, une froide douleur s’empare d’elle, un regret mordant à ses lèvres, puis plus rien.

Une sentinelle ? S’étonne le premier des cavaliers qui rengaine sa lame laser à la ceinture. Non je ne crois pas. Celui-ci n’était pas armé. Si je me fie aux locaux, les mâles en état de combattre ont dû partir pour une chasse initiatique. Aucune résistance à prévoir. Réplique froidement celui qui est plus machine qu’être de chair et d’os, lui qui imprègne le sol sableux d’une souillure chimique par sa simple présence. Bien. Je m’occupe de ces créatures, assure-toi simplement d’éliminer tous les fuyards.


L’abominable mutant enfourche aussi sec sa monture de ferraille et arme un long cylindre gris qu’il tient vigoureusement de sa prothèse droite, la seconde fermement agrippée sur les reines de son destrier. Le vrombissement de la créature d’argent retentit comme une trompette de l’apocalypse pour les tribaux alors pris au dépourvu. Un travail morbide se mit en place et celui-ci sera machinalement et méticuleusement répété.

Tout débute par une main guidée par la hargne qui empoigne les tonsures qui cloisonnent le gourbi et presque toujours la même saynète, des femelles et leur portée, parfois quelques vénérables, tous cloîtrés dans les diverticules. La même dextre s’arme avant de s’abattre avec une sauvagerie sans nul pareil. La bête veut se comporter en ange vengeur, un redresseur de tord impitoyable au service de la volonté de la maîtresse. Lui qui est destiné à apprendre tous ses secrets … La jalousie le ronge … Il imagine alors dernière chaque masque qui s’amoncellent un rival fantasmé. Chaque mort est une cruelle sanction qu’il inflige à cet ennemi sans nom et sans visage. Le sang de l’innocent doit couler à flots telles sont ses consignes, infliger mille tourments, mille peines. Encore. Encore. ENCORE. Le côté obscur ne cesse de réclamer davantage et l’être pathétique lui répond par la lame énergétique. Il est esclave. Naît pour obéir et totalement incapable de dépasser ses déterminismes génétiques.

Demain dès l’aube, à l’heure où rougit la désolation, celle du silence morbide et de l’émanation du tissu biologique calciné, il n’en reste qu’un entier, au milieu du charnier. Le dos voûté une crinière d’argentan coulant en cascades agitées entre les plis d’une armure pectorale. Les mains enjointes il contemple d’un œil livide sa « Belle œuvre ». Il n’en tire plus aucune satisfaction, la fièvre sanguine est passée. Un autre se risque à l’approcher. Ses pas résonnent à travers cette fosse à viande. D’abord hésitant, il se risque à poser une question.


Quelle est la suite des instructions ? Son relatif ne prit pas la peine de regarder sa pâle copie. Nous attendons.Et qu’attendons-nous exactement.Qu’il entende les échos.


Au prix d’un effort surhumain l’aberration métallique se reteint de commenter la dernière affirmation de son maître, car sur cette terre ne se jouait pas même la mélodie d’une brise raclant les fondations des ruines, uniquement le tacet. Et pourtant … Et pourtant un écho demeure bel et bien. Inaccessible aux plus simples périssables, car le champ du spectre sur lequel irradie ce message porteur de mille atrocités est celui d'une rémanence pratiquement invisible. Celle de la douleur qui grave des mots sur des pages de chaires, mais l’amas de ces vies ne suffit qu’à porter un souffle court, si léger, un simple murmure fugace et éphémère adressé à une créature postée à l’ionosphère.
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By Amhon'vrirr'zuhlx
#40459
Ambiance (6)

Les lamentations … Sa Seigneurie peut en palper les contours tortueux de sa ferme poigne mentale, percevant ainsi leurs infimes présences. Ces vibrations primitives, moyens de communication arrièrés, adorés des primates innombrables, troqués par l’élégance du dialecte psychique. Tout n’est que nuances subtiles de murmures, d’images rémanentes, d’échos distants s’évanouissant succinctement dans la toile infinie du macrocosme. L’ensemble forme alors un langage cryptique, scellé, hors de toute compréhension mortelle. Sa Grandeur lui en détient la clef, un don inné gravé dans l’essence même de son être, un héritage sacré irriguant en un courant fulgurant les amas noueux de cellules neuronales.

La bête merveilleuse jouit avec la même jovialité triviale du premier jour de sa douce liberté retrouvée. C’est bien avec l’esprit alouvi qu’amorce Sa Sainteté une énième descente aux abords d’un nouveau planétoïde. Le négatif de son monde natal ou le ton chromatique et thermique s’inverse pour donner lieu à cet océan de poussiers. Au cœur d’une précipitation arénacée provoquée artificiellement par sa descente ardue, une tempête gronde au son du fracas tonitruant d’un ancrage de quatre appendices d’une taille avoisinant l’une de ces formes géométriques métalliques flottantes appréciées des mortels.

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Sa présence incantée par le substrat mortifère, une oblation faite à sa gloire. Les courbures cervicales de Sa Seigneurie s’entortillent et suivent la voie sanguine tracée en des veines convergentes. De la pointe de la fourchette d’Adam il enfourne plusieurs quintaux de chaires, des substrats au muscle platysma conduit l’amas organique jusqu’à sa glotte dans un claquement assourdissant. L’offrande alors acceptée, c’est avec l’esprit léger que le Maître se résout à faire bonnes grâces de ses dons. Il arpente alors cette voie avec une ardeur pénitente, appréhendant une sensation, la friction de ces flocons ardents qui constellent le sol et l’horizon en collision avec la chair des étoiles. Frémissant au contact de ces milliers de picotements au cœur d’une tourmente renouvelée par ces déambulations maladroites, dans sa repentance, au cœur de l’orage grondant sa Grandeur perçoit la présence de deux silhouettes dérobées en flanc d’un amoncellement. Ceux-ci seront les glorieux témoins de sa Magnificence, car telle est son bon vouloir.

Son avancée est pareille à la marche des continents, incoercible. Il se produit un son, celui qui précédera la fin de toute chose, qui laissera place au grand abîme et au néant. Son ombre s’étend jusqu’aux portes de l’arrogance. Au pied de celle-ci un fortin, une maisonnée à peine haute de deux cents pieds couverts par un toit à redans. Un dragon stellaire faisant face à un château. Cette pensée amuse sa Grandeur qui entreprit alors d’arracher à la terre ce qu’il veut faire sien. Il pénètre les fondations de la frêle construction par ses vrilles musculaires sournoises contorsionnant ses tissus et broyant la pierre. Depuis des lézardes de l’artificielle petite chose, une nuée d’insectes tente de prendre son envol. Tous finissent broyés dans l’indifférence de son appendice caudal, ne laissant à l’océan brûlant qu’une gorgée raisonnée. Alors que le Maître finit de se l’approprier, l’habitacle perd de sa consistance et préfère se joindre à la mer des dunes en monceaux épais.

La chose refuse l’étreinte salvatrice de sa Splendeur. Né dans la fange son désir brûle d’y retourner. Tel est son souhait qui ne manque pas de courroucer sa Splendeur qui l’amenait à l’ascension dans toute sa magnanimité. Le rejet de ce qu’il y a de plus profond provoque l’anathème. Celui qui défie l’avatar de l’empyrée sera châtié. La terreur pâle abandonne les ruines déployant dans un craquement de chaire des membranes sur lesquelles sont tirées des toiles à la gloire des brumes du cosmos. Une comète inversée reprend sa course parmi le grand dessein, mais celle-ci s’immobilise à la frontière des mondes. Toute la perfidie du Maître s’abat alors sur les survivants hagards, sur la terre hérétique. Il ne demeure plus qu’une lumière purificatrice, le don des premiers né. La fracture des atomes laissant place à un flux de particules irradiant alors tout organisme qui viendra à la rencontre de la matière qui a défié ceux qui règnent par-delà le voile. Un mugissement psychique balaye le désert, car tous doivent être témoins.




Au tréfonds familier du vice, là ou au centre de quatre cercles concentriques trônent deux groupes, guerrier et serviteur qui se disputent éternellement l’approbation d’un maître cruel et indifférent. Voilà que deux Hérault sombres s’approchent sans un mot tirant un amas métallique noire semblable à une puce hérissée de bras et d’yeux. Une sonde jetée négligemment au pied de son propriétaire.

Le pacte a été passé dans le sang de nos ennemies. Voyez par vous même. Et prenez acte.


Les deux figures repartent sans plus d’explications au creux des bolges qui leurs ont été attribués. Dans la carcasse synthétique réside un enregistrement troublant, des ruines, des râles, une tempête et un hurlement final. Ainsi s'abat sa colère, ainsi terminent ceux qui se dressent contre ses desseins, ainsi s'exécute la volonté de la Dame Sombre.

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By Entropie
#40642
« Grakkus est satisfait. Envoyez un message au Sith. Dites-lui que le partenariat sera conclu. »

La limace au fin fond de son palais sombre, entourée de ses dizaines de serviteurs, ne cessait de repasser en boucle les enregistrements de ses deux nouveaux partenaires. Des êtres de légendes, d’après ce qu’il en savait. Mais aussi faillible devant lui que ne l’étaient ses esclaves qui lui lavait le derme baveux.

« Dites lui également que Grakkus a un deuxième marché à proposer. »

Sa gueule béante s’était étirée comme une faille gigantesque ne déchirait la terre. Prête dans un cas comme dans l’autre à gober le monde et l’âme de son orbite.

« Grakkus veut savoir combien pour la créature cracheuse d’étoiles. Grakkus est prêt à donner un bon prix et des terres ! De l’influence dans son empire et des esclaves par centaine.
»


Il tapota de sa main le droïde sonde dont la mémoire avait été arrachée sans une once de compassion. Le Hutt avait vu et il avait désormais envie. Et jamais ce sur quoi il avait posé son regard ne lui avait pas appartenu, un moment ou un autre.

« Faites des copies de cet enregistrement et cachez-les chez la république du centre. Précisez au Sith qu’échange devra être conclu, car Grakkus est le seul à pouvoir empêcher les Jedi d’intervenir. Et la protection de Grakkus est à ce prix. »

Les Sith lui avait donné une assurance vie et ce qu’il pensait être un moyen de négociation. Aussi son rire guttural résonna dans la pièce, tant il sentait sa domination même jusque sur ces vieilles reliques du passé. Le chef, c’était lui.


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