L'Astre Tyran

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Monde aride sujet à de violentes tempêtes de radiations, Geonosis a récemment rejoint la Nouvelle République. Les Géonosiens furent réduits en esclavage par l'Empire comme punition pour avoir occupé un rôle central dans la Confédération des Systèmes Indépendants, et gardent un très mauvais souvenir de la guerre civile galactique.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Darth Veras
#13163
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Géonosis planète sur laquelle avait été nommé roi son nouveau maître Darth Odion, il lui avait raconté son histoire, il avait été chassé par de sales jedis. La jeune sith nourrissait la plus grande haine possible envers ces lâches. Ils étaient faibles, leurs sens morales et leurs préceptes étaient le secret de leur faiblesse. Elle faisait toujours le même rêve celui ou les jedis n'étaient plus, leurs temples et leurs chapitres brûlaient un peu partout et enfin, enfin les siths régnaient sur la galaxie la mettant à leurs pieds. Ah qu'il était doux ce rêve. Pourquoi devait-on se réveiller dans ces moments là? Veras n'était pas dupe, elle savait que pour détruire les jedis ils ne seraient pas assez de deux. Il allait falloir attendre et l'attente n'était pas une grande vertu de Darth Veras.
Elle se pavanait vers l'arène, grande enceinte dans laquelle son maître n'avait jamais cessé d'investir.

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Elle se retrouvait là en plein milieu de cette foule d’insectoïdes à regarder les jeux qui se passaient sur les sables chauds de l'arène. Chaque mouvement des acteurs de ce spectacles était suivis par des milliers d'yeux, quand un était blessé des milliers de "oh!" retentissaient dans l'arène et quand enfin la mort arrivait c'était l'extase tous ce que la jeune femme aimait. Ces yeux jaunes ne perdaient rien des combats qui se suivaient. Quand vint la fin du programme elle descendit des gradins et se dirigea vers la première porte qui l’amènerait à l’extérieur. Des regards la suivait, qu'est ce que venait faire une humaine dans une arène de Géonosis? Alda aurait tant aimer trancher la gorge de ces insectes pour voir de quelle couleur était leur sang mais le devoir l'en dissuada. personne ne se doutait de qui elle était, ces sabres bien cachés à l’intérieur de son manteau noir.
Elle se dirigea vers l'entrée de la loge du maître des lieux, bien gardée par un géonosien armé jusqu'aux dents. Elle s'avança d'un pas tranquille tandis que le garde et bah justement se mit sur ces gardes et lui barra le passage de sa lance électrifiée.

-Vous allez me laisser passer.

La jeune femme utilisa un pouvoir qu'elle ne maîtrisait que très peu son maître l'avait pourtant certifié que ça marcherait sur des gardes, il lui avait appris que la caste inférieure des géonosiens était très très faible mentalement et qu'il fallait donc miser sur cet aspect pour ne pas avoir à utiliser la violence et que tous ce passe tranquillement. Biensur elle l'avait dit en géonosien, elle avait pris ces précautions pour pouvoir au moins apprendre cette phrase. Le garde lui répondit alors.

-Je vais vous laisser passer.

il s'écarta de l'entrée et la sith put alors s'engouffrait dans l'ouverture et monter les escaliers qui l’amènerai à la loge du propriétaire et maître de l'arène. Le spectacle allait bientôt se terminer, parfait, elle avait beau aimer le spectacle, elle ne supportait pas les insectoïdes et l'aspect de la ruche. Comment Odion avait-il put rester dans un endroit pareil si longtemps. Arrivée à la loge, elle put constater que la vue sur le sable était excellente, une place de choix, elle le vit alors accompagné de deux gardes et de quelques invités d'honneurs apparemment.

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Il était grand et bien habillé, des habilles de luxe pour un géonosien. La jeune femme s'approcha en silence, recueillant un regard interrogateur des invités. Les bruits de ces pas alertèrent les gardes qui sans plus tarder pointèrent leurs pics sur elle. Son "hôte se tourna alors vers elle.

-Qui êtes vous et que venez vous faire ici? Comment êtes vous arrivé jusqu'ici?

Il parlait en basique avec un accent fort prononcé. Veras ignorant les pics répondit d'une voix calme tout en faisant exprès de prendre un ton supérieur.

-Du calme, du calme, je viens de la part de la personne qui a acheté un dragon Krayt pour servir dans cette arène, vous voyez de qui je parle n'est ce pas? Il aimerait s'entretenir avec vous, mais pas ici vous comprenez? Maintenant dites à vos gardes de pointer ces pics autre part!

D'un signe de tête, le géonosien ordonna à ces gardes d'arrêter. On sentait de la terreur en lui.

-Suivez moi je vous pris.

Il emmena Veras dans un dédale de couloir, un véritable labyrinthe. Il n'adressa pas un mot à l'humaine. ils entrèrent dans une pièce à une seule issue qu'il ne tarda pas à refermer. Ils étaient seuls, la siths sortit alors un holo-communicateur de sa poche intérieur le placa dans sa main et l'alluma.
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By Adrix
#13296
Avec un grésillement d'électronique, la haute silhouette holographique du Seigneur Sith apparut devant les yeux décontenancés du riche Géonosien. Même lorsque réduit à l'état de projection virtuelle, l'Egorgeur conservait une aura et une prestance qui glaçait le sang à ses interlocuteurs. Le fait d'être une machine de guerre couleur d'ébène de plus de 2m de haut avait ses avantages pour ce qui est du charisme semble-t-il...
En tout cas, le responsable des arènes Géonosienne semblait pétrifié par cette apparition. Son ancien Roi se tenait devant lui, aussi redoutable et splendide que dans ses souvenirs. Il était difficile de dire si l'insectoïde était horrifié ou ravis par ces retrouvailles lorsque le cyborg posa ses yeux couleur rubis sur son "sujet".

- V-Votre Altesse !

Par réflexe, l'insecte posa genoux à terre. Il fallait plus qu'une annonce officielle pour balayer des années passées au service de Darth Odion. Quand bien même le cyborg avait été banni de cette planète par la République après que les Jedis l'aient démasqué, sa côte de popularité restait.... compliquée. Certes, il avait trompé les Géonosiens quant à sa nature profonde, mais il était difficile de renier tous les accomplissements du Seigneur Sith pendant son règne. Le Sénat pouvait le qualifier de maléfique autant que le coeur lui disait, il restait qu'Adrix avait fait un travail exemplaire en tant que monarque. Il avait récupéré une Géonosis à l'agonie, humiliée et marquée par les cicatrices de la guerre contre la République. Celui qui n'était alors qu'un jeune Sith avait alors reprit ce monde en ruines en mains pour lui redonner sa gloire passée. Sous sa conduite, les usines avaient été reconstruites et les machines relancées, la population décimée avait put fleurir de nouveau jusqu'à ce que Géonosis se dresse en tant que nouveau pôle industriel majeur de l'Empire, et maintenant de la Nouvelle République. Le monde qui était autrefois à la limite de la pauvreté la plus sinistre était redevenu riche, notamment grâce au commerce des armes plasma. Mieux encore, Odion était parvenu à protéger son peuple dans une certaine mesure de la tyrannie impériale, leur obtenant un statut non-humain particulier et en abolissant l'esclavage des classes supérieures que les Moffs du secteur exploitaient abusément.

C'était encore plus vrai pour le responsable de l'Arène. Parce qu'Adrix nourrissait un amour non dissimulé pour les créatures prédatrices se tenant au sommet de la chaîne alimentaire, une bonne partie de ses réformes visaient à rendre les jeux géonosiens toujours plus grandioses. Il avait fait l'acquisition de bêtes toujours plus redoutables et organisé des spectacles plus sanglant et remarquables les uns que les autres. Cela avait relancé le tourisme sur la planète et redonné ses lettres de noblesse à l'Arène. En un mot comme en cent, peut être plus encore que le Lebref, ce Géonosien précis et Adrix avaient eut de nombreux contacts et une relation privilégiée de partenariats. Ils partageaient la même passion après tout.

- Relevez-vous, Sir Lysslo.

Il se tourna vers Darth Veras, ses yeux flamboyants d'enthousiasme. C'était la première tâche qu'il avait confié à sa nouvelle apprentie et, si ce n'était certes pas bien compliqué, il était ravis de voir que la mission avait été menée à son terme sans effusion de sang. Même si il avait été chassé, l'ancien monarque qu'était Adrix gardait un brin d'affection pour son ancienne patrie et préférait limiter les victimes.

- Beau travail, mon apprentie.

Le géonosien se redressa et tenta de récupérer un peu de sa noblesse.

- S-Seigneur Nodo, vous ne devriez pas être ici. Si on vous voyait...

- Je suis ici sur mon sol, Lysslo. La République et les Jedis ne m'empecheront pas de contacter les miens.

- Mais, où etiez vous pendant tout ce temps dans ce cas ? Le peuple se pose tant questions !

Hm... Il semblait bien que la propagande républicaine ait fait son petit effet malgré tout. Lysslo était plus méfiant qu'il ne l'aurait été autrefois.

- Il eut été dangereux de revenir si peu après l'incident... Le Sénat aurait put croire à une révolte et envoyer ses forces armées pour des raids préventifs. J'ai fuis le trône et l'ait annoncé au monde pour que mon peuple ne subisse pas un courroux injuste sous pretexte de "cacher un traître".

- C'est impossible, l'Archiduc Lebref est à leur côté.

- Et est-il toujours du votre ?

- Et bien...

- Qu'est-ce que le Sénat et ce cher Lebref ont fait pour vous depuis mon départ ? Quelle grandiose félicité mon départ a-t-il amenée ? Lebref était un compagnon loyal, mon bras droit, et pourtant il m'a vendu à la République. Qui sait quelles voix tentatrices essaient de le corrompre en ce moment même...

- Vous êtes un Sith, vous avez usurpé votre place !

- Que savez-vous de la Sith, sir Lysslo ? La couardise de Dooku ? La trahison de Sidious ? Ce que la République a bien pu vous en dire ? Ou bien tout ce que j'ai fais ici ? Je ne vois pas en quoi les actes d'individus que je haissais me concerne. Ma nature j'ai du cacher, c'est un fait, mais il suffit de voir la réaction de la République pour comprendre que c'était une necessité pour la stabilité du trône. J'ai rebâti ce monde, et maintenant que la République s'est débarassé de moi et nous a volé notre Archiduc, ils se sont désinteressés de nous. Notre savoir faire et notre aide leur a été crucial, et ils nous ont déjà oubliés....

Le Géonosien sembla considérer ces paroles un instant avec son regard globuleux. C'était un individu intelligent parmi ses semblables. Il savait se montrer raisonnable et se tenir loin du fanatisme de certains de ses pairs, ce qui était la raison principale pour laquelle Adrix avait choisi de le contacter lui plutôt qu'un autre. Il était du genre à placer son profit personnel en haute estime, ce qui en faisait un parfait homme d'affaires. C'était sur cette cupidité qu'Odion voulait jouer.

- Sir Lysslo, je ne viens pas plonger Géonosis dans la guerre.

- .... Qu'attendez vous de moi, mon Roi ?

- Contactez les géonosiens encore fidèles à notre cause, ceux qui sont deçus de la République. Et amenez les moi.

- Et que comptez vous faire ?

- Je libérerais la galaxie des chaînes que la République et l'Empire lui ont imposées. Je redonnerais aux mondes leur gloire d'antan et leur rendant une indépendance qui leur a été arraché depuis trop longtemps. Ce pouvoir qui a corrompu le Sénat, l'Empereur, la Princesse Organa et aujourd'hui Lebref... Cette autorité qui ne devrait a appartenir à aucun mortel... Je la détruirais. Et vous serez grandement récompensé pour vos services.

Une dernière fois il se tourna vers Death Veras.

- Et mon apprentie vous assistera dans cette tâche.
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By Démence
#13555
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- La liste de nos alliés s'amenuise...


Peu de géonosiens étaient restés fidèles à leur Roi Nodo. La propagande haineuse de la Nouvelle République étant plus efficace qu'une séance de lavage de cerveau du Comporn - notamment sur les épisodes sur les meurtres, les génocides des planètes impériales et tout ce qui était liberté d'expression avec le bridage de l'Holonet et compagnie - les géonosiens étaient peu à peu devenus super-extrémistes ne parlant que pour dire "Tuer Empire" "Tuer Empire" et étaient de facto devenus de bons républicains, abandonnant leur Roi parc qu'il était un grand méchant robot tout de noir vêtu.

Néanmoins, un seul géonosien reconnaissant le tribut sanglant versé par le Roi Légitime...

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Et ce géonosien... n'était autre que le Général des Armées ! Qui détient l'armée détient le pouvoir disait le dicton...

Le Souverrain suppléant était Gizor Lebref 2ème du nom, nommé tout de suite après le départ d'Adrix de sa planète.

Il y avait fort à faire...

Je précise : je ne prends pas à charge la modération ci-présente ! Mais je vous avance d'un tour.
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By Darth Veras
#14666
Lyssio était tout tremblant, comme si la vue du seigneur Adrix l'avait effrayé, Veras ne comprenait pas ces comportements de faibles. Elle avait seulement l'envie de lui en coller une. Comment le seigneur Odion avait-il pus s'associer à des larves pareilles. Voyant le géonosien rester à terre, Veras ne put s'empêcher de le regarder avec dégoût, l'hologramme avait disparu.

-Relève toi, inutile de rester à terre, tu vois bien que l'hologramme a disparu. Alors Lyssio? As-tu une réponse à me donner?
-Et bien.. C'est à dire que, peux de personnes sont restés fidèle à notre souverain, j'ai connaissance que d'une personne qui serait resté fidèle au Seigneur Nodo. Mais..
-Quoi mais? Qui a-t'il?
-Il est le chef des armées géonosiennes maintenant, il travaille pour notre souverain Gizor LeBref, peut-être n'est-il plus très fiable.
-Invite le aux jeux de la semaine prochaine, dans la tribune d'honneur, et moi aussi. On ne quitte pas le seigneur Adrix comme ça.
-Bien.. bien.
-Tiens, voici mon comlink.Et tâche de ne rien dire à personne mon ami ou tu auras à faire à moi.

Elle laissa la misérable bête s'en aller, quel imbécile, ce géonosien était rongé par la peur, toutefois il avait un profond respect pour son maître et ne le trahirait sûrement pas, il avait juste peur de se faire prendre par Lebref. Veras n'avait pas le choix, elle devait assurer sa protection. Elle avait cependant un pas d'avance sur lui, il ne connaissait pas son nom. Elle se retira de la pièce et partit en hâte.

2 jours plus tard:
Le comlink de la sith sonna, elle appuya sur le bouton puis vit l'image de Lyssio.

-Madame, le général a accepté, je vous envois votre place.

Parfait, enfin ils allaient pouvoir discuter de choses sérieuses.

5 jours plus tard:

Le jour était arrivé, la jeune femme s'habilla comme à son habitude d'habits miteux pour ne pas attirer les soupçons, son sabre laser caché dans sa veste. Elle se présenta à l'arène et passa les contrôles de sécurité sans encombre. Elle monta les marches et se retrouva en tribune d'honneur, en compagnie des invités de Sir Lyssio. A côté de lui se trouvait un autre géonosien, visage plus dur. Elle savait qui il était.

-Bonjour à tous.

Sir Lyssio sursauta en l'entendant.

-Ah vous voilà, venez, venez avec nous, je vous présente Sir Tirsof qui est le général de nos armées.
-Enchanté mon général, Alda divon. Je suis honoré.

Cette petite mascarade dura 2 minutes puis vint le début des festivités. Ils eurent droit à toutes sortes de festivités aussi ennuyeuses les unes que les autres. Quel bonheur lorsque ça s'acheva. Elle reçu un coup d'oeil interrogateur de Lyssio auquel elle répondit d'un hochement de tête aprobatif.

-Sir Tirsof, si vous voulez bien me suivre, vous aussi dame Divon. J'ai quelque chose de très important à vous montrer.

Ils déambulèrent dans le labyrinthe de couloirs un moment puis entrèrent dans la même salle que la semaine passée. Une fois entrés, Veras ne perdit pas de temps pour fermer toutes les issues de la pièces.

-Que ce passe t-il ici? Que me voulez-vous? Vous voulez m'assassiner c'est ça?
-N'ayez craintes général, nous ne vous voulons aucun mal, je sur toutefois que ce que j'ai à vous montrer vas beaucoup vous surprendre.

Elle sortit son comlink et l'activa, alors la grande silhouette sombre fit son apparition devant le général.
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By Adrix
#14768
Si la jeune Sith avait trouvé l'endroit d'un ennui mortel, le Colysée où se déroulaient les festivités géonosienne n'en était pas moins un endroit grouillant de vie... Et un élément clé du contrôle de la population. La gigantesque bâtisse débordait d'insectoïdes venus assouvir leur désir primaire de sang et de combat. "Du pain et des jeux". Nul part cet adage n'était-il plus vrai que sur les terres désolées de Géonosis. L'intelligence limitée de la masse ouvrière la rendait facile à manipuler tant qu'on assouvissait ses besoins animales. La force et la valeur du sang étaient les seules vertues que leur culture reconnaissait comme telles. En conséquence, les jeux de l'après midi avaient été à l'image de cette même culture géonosienne : d'une grande violence où la finesse n'avait que difficilement sa place. Les exécutions sommaires de prisonniers et les duels de gladiateurs enragés s'étaient succès en d'interminables mises en scène. Ceux qui en ressortaient en un seul morceau gagnaient une chance de grimper l'échelle sociale à la force de leurs bras. Les autres servaient de pâture aux atrocités qu'affectionnait tant Darth Odion.

Le Chef des Armées avait admiré le spectacle avec un mélange de désintérêt blasé et d'enthousiasme un peu honteux. Il avait assisté à plus de festivités qu'il ne pouvait en compter et, bien qu'il avait depuis longtemps perdu son entrain de jadis, une partie de son sang continuait de bouillir lorsque pareilles tueries lui étaient présentées. C'était une partie de son héritage génétique qu'il ne pouvait renier. Une étrangère avait demandé à le rencontrer, sous recommandation du maître de l'arène. Il ne voyait pas de raison de refuser une faveur à celui qu'il considérait comme un des Géonosiens les plus raisonnables du coin. Celui qui collectionnait les bêtes fauve avec ferveur était à la fois un sujet de confiance, et un couard trop averti pour tenter quoi que ce soit qui mettrait sa vie en péril. En d'autres termes, ce n'était pas de lui que proviendrait une quelconque tentative d'assassinat. Il n'aurait pas grand chose à y gagner de toute façon. Et Tirsof devait bien admettre qu'il était de curieux de savoir ce qu'une illustre inconnue pouvait bien lui vouloir.
Lorsque cette dernière se présenta, il ne lui accorda guère de salutations pompeuses. Il se contenta de l'épier du coin de l'oeil avec ce même désintérêt qu'ont les nobles pour les gens du peuple. Un humain. Et une femelle en plus. Yerf. Les Géonosiens étaient naturellement méfiants vis à vis de ceux qui ne partageaient pas leur sang. Un effet secondaire de leur esprit de ruche. Les individus de l'extérieur, qui n'étaient pas sujet à cette liaison invisible que partageaient les insectoïdes, ne pouvait que leur apparaître distants, voire repoussants.

L’invitée et le général furent conduits dans une salle un peu à part où les choses prirent soudain une tournure étrange. Le géonosien, bien que surpris par la fermeture soudaine des portes, ne semblait guère ébranlé face à ce qui était peut être une tueuse à gage venue pour sa tête. Il avait clairement plus de courage que son compatriote. C’était un homme qui avait connu la rudesse d’un entraînement militaire acharné. Il n’avait pas peur du trépas et savait garder son sang froid même dans les situations difficiles. Un homme digne de servir celui qui se revendiquait encore son Roi.

-Que ce passe t-il ici? Que me voulez-vous? Vous voulez m'assassiner c'est ça?
-N'ayez craintes général, nous ne vous voulons aucun mal, je sur toutefois que ce que j'ai à vous montrer vas beaucoup vous surprendre.

Si le Géonosien avait eut un sourcil, il l’aurait levé face à cette réponse incongrue. « Ils » ne lui voulaient pas de mal ? Quel était donc le sens de cette farce. Il avait autre chose à faire que de perdre son temps avec une illuminée de plus envoyée par l’Empire ou la Nouvelle République.
Le Général allait ronchonner. Mais ce qui apparu devant ses yeux manqua de lui faire louper un battement de cœur. Une fois encore, la silhouette imposante du Seigneur Sith s’était matérialisée sur le sol Géonosien avec une majesté que les grésillements holographiques peinaient à entacher. Si Lysslo s’était jeté à terre avec un mélange de terreur et de soumission, c’était visiblement davantage par respect sincère que par trouille que le général posait genoux à terre.

-Mon Roi ! Je savais qu’il était impossible que la République ait pu vous capturer ! Je n’ai cessé d’attendre votre retour ! Ce monde a été souillé par la propagande républicaine ! Même nos plus hautes sphères se sont changées en marionnettes du Sénat. Nous avons besoin de vous !

-Et ta loyauté sera récompensée. Mais l’heure de mon retour n’a pas encore sonné. Le mal qui a été fait doit d’abord être déraciné. Et j’aurais besoin de votre aide pour cela, Seigneur Tirsof.

-Quel son vos ordres, mon souverain ? Mon sang et mon bras vous appartiennent. Mais

- Il y a bien des tâches à accomplir pour se débarrasser de cette engeance. Mais la Nouvelle République nous surveille. L’attaquer serait dangereux et les traitres sont nombreux dans nos rangs. Gardez les forces spéciales sous la main. Je veux que nos troupes d’élites… en toute discrétion. Cette conversation ne doit jamais sortir de ces murs. Si vous êtes aussi valeureux que vous êtes loyal, alors ayez confiance : L’éclat de Géonosis sera restauré.


La silhouette massive d’Odion désigna la jeune Sith de son doigt griffue.

-Mon apprentie vous indiquera les cibles en temps et en heure. Ses yeux sont les miens et sa parole, la mienne. Servez là avec la même loyauté que celle avec laquelle vous m’avez toujours servi.

Puis en se tournant vers la concernée cette fois, congédiant les deux autres.

-Dans la zone la plus profonde de l’Arène se trouve un Dragon Krayt géant. Avant que tu ne retournes à l’Académie, pénètre son antre et récupère un échantillon d’ADN. Nous en avons besoin pour nos recherches. La bête ne réagit qu’en ma présence et est dressée pour le combat. Le Maître de l’arène te guidera, mais tu seras seule dans la cage. L’abattre n’est ni une option, ni dans tes compétences.
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By Érudition
#15664



Sur le geste de son Roi, Tirsof se retira. Lui qui avait prévu de se divertir en assistant au match de l'arène après cette mystérieuse entrevue, l'envie lui était vite passée. Que pouvait bien surpasser en émotion de savoir son Roi en vie, et visiblement en pleine possession de ses moyens ! Après avoir salué bien humblement l'hologramme présenté par la jeune femme, Tirsof quitta les lieux, pour se rendre aux quartiers de l'Etat-Major des armées de Géonosis. Il y avait fort à faire. Car si c'était lui le seul et unique chef des armées insectoïdes, il y avait à craindre une ou deux choses. Si le Roi lui commandait de lui venir en aide, il se devait de le faire. Mais...

Gizor LeBref II n'était pas particulièrement ce qu'on pouvait appeler un Géonosien magnanime. Il n'aimait pas les cachotteries, pas plus qu'il n'aimait le sentiment de perdre le contrôle de "sa" planète, comme il aimait l'appeler. Cette larve n'avait pas l'envergure d'un souverain, Tirsof l'avait toujours pensé, sans oser le dire trop fort. Il tenait à sa tête.
Mais s'il craignait les excès d'autorité de LeBref, Tirsof craignait d'autant plus l'ire de son Roi. Il ne pouvait lui désobéir sans l'imaginer débarquer un beau jour, et c'en serait alors fait de lui... Non, il n'y avait qu'une seule solution : obéir au seul vrai Roi de Géonosis, et lui permettre de reparaître au pouvoir. Ce ne pouvait être que bénéfique pour tous.

Mais alors qu'il quittait la tribune d'honneur, Tirsof ne put s'empêcher d'entendre quelques mots de son Roi adressés à la jeune femme. Un dragon krayt, ici ! Odion s'était toujours montré plein d'affection pour les bestioles, mais ça... C'était carrément autre chose ! Un krayt, l'arène pouvait connaître ses derniers jours, si ce machin s'éveillait et piquait sa petite crise... Il n'y avait plus qu'à tout miser sur la confiance, en espérant que le Roi savait ce qu'il faisait...



Arrivé dans ses quartiers, le Général se mit à triturer les méninges de son cerveau d'insecte. Les Forces Spéciales... Toutes les opérations que ces unités menaient devaient être approuvées par le Conseil des Forces Armées, et consignées dans un registre. Registre dont une copie était transmise au Souverain LeBref à chaque modification.
Pour résumer, chaque fois qu'on utilisait les troupes d'élites des Forces Spéciales, LeBref était mis au courant dans l'heure qui suivait la décision. Rien n'était opaque pour lui, tout restait clair comme de l'eau de roche.

Donc, si on voulait mettre les choses au clair, la situation était tendue. Tirsof allait devoir jouer double-jeu. Il lui fallait gagner la sympathie du Conseil des Forces Armées, constitué de trois autres Géonosiens, tous à la botte de LeBref. Ces minables, des petits politiciens et bureaucrates, n'entendaient rien à rien, et surtout pas à l'art de la guerre. Pourtant, il lui fallait leur aval, ou au moins à deux d'entre eux pour constituer une majorité. Ceci dans le but de placer les Forces Spéciales en état d'alerte. Cela les mettrait à l'entière disposition de Tirsof, et donc du Roi.
Mais en procédant de la sorte, la seule façon de mener à bien sa mission, le Général prenait le risque que l'Archiduc, mis au fait de la manœuvre, ne vienne le questionner sur le pourquoi de la chose.

Si l'on découvrait la vérité, c'était de sa vie qu'il le paierait. Il pouvait aussi prendre l'autre possibilité. Tout falsifier, sans Conseil, sans conseillers, sans réunion ni vote. Mais il faudrait modifier le registre, dresser un faux rapport, et le tout serait transmis à l'Archiduc.
Faux et usage de faux. Détournement de forces armées du gouvernement. Trahison et conspiration. Là, c'était sûr, s'il était pris, c'était la mise à mort. Et l'Arène serait sa dernière demeure.

Foutu pour foutu, Trisof préférait suivre son Roi, qui saurait récompenser le succès et les risques encourus.


Modération


Le Général Tirsof va obéir à Adrix. Pour la durée de ce RP, Tirsof sera PnJ du joueur.
Le MJ représentera les embûches qui se dresseront sur son chemin vers l'objectif (Conseillers des Forces Armées, ou tout autre obstacle).

Darth Veras peut procéder à sa propre mission, à savoir l'accès aux entrailles de l'Arène, où est gardé le krayt.

Bonne chance à vous deux :)
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