L'Astre Tyran

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Monde aride sujet à de violentes tempêtes de radiations, Geonosis a récemment rejoint la Nouvelle République. Les Géonosiens furent réduits en esclavage par l'Empire comme punition pour avoir occupé un rôle central dans la Confédération des Systèmes Indépendants, et gardent un très mauvais souvenir de la guerre civile galactique.
Gouvernement : Nouvelle République
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By Luke Skywalker
#2861
Luke avait reçu le message de sa sœur, il laissa alors un message à Gwindor et Hayley. Ils pourraient l'écouter avec des écouteurs s'ils ne voulaient pas que celui ci raisonne dans les couloirs.

"Maitres, je vous apporte des nouvelles. J'ignore si votre mission se déroule bien, j'y aspire. J'aspire aussi que vous n'ayez pas eu d’accrochage avec les Geonosiens, car la Présidente m'a annoncée que l'Archiduc et elle feront en sorte que personne ne s'interpose.

Cependant Il est possible que les géonosiens les plus proches du Roi lui reste fidèle. C'est pourquoi et c'est très important pour la Presidente, si vous étiez attaqués où qu'il vous empêchaient de continuer votre mission je vous demanderais de les neutraliser sans les tuer. Ne tuez des géonosiens que si vous ne pouviez plus faire autrement. Si c'était le cas j'irais expliquer au Sénat que malgré les efforts de Lebref certains sont restés sous l'obscure influence d'un sith.

Les Sith et la république c'est une vieille histoire, je n'imagine pas la minorité anti jedi du sénat obtenir gain de cause en remettant en cause notre Ordre qui à tant fait pour pour lui permettre de siéger aujourd'hui. Surtout pour nous préférer quelqu'un qui à été envoyé ici par l’impératrice et dont plusieurs témoins dont le commandant Madine pourront témoigner qu'il à dissimulé des sabres laser le jour du Restoration Day.

Tant que possible, s'il se cache derrière ses gardes comme boucliers vivants, épargnez les et protégez les contre leur grès. Je répondrais de vos actes, que la Force soit avec vous."
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By Adrix
#2924
Le petit Géonosien s'ébroua d'agacement à la réponse du Maître Jedi tandis que le reste de la troupe se crispait, visiblement peu volontaire à engager les hostilités si elle s'y trouvait forcée. En tout cas, les mots de Gwindor étaient clairement prit comme des menaces de la part de son interlocuteur, et il n'était pas homme à se laisser dicter sa conduite par une saleté d'étranger.

    - Maître Jedi, je vous retourne vos propos : Doit-on considérer votre insistance à conserver vos instruments de morts malgré l'escorte qui vous est assignée comme une preuve de votre hostilité et méfiance envers un membre fondateur de la Nouvelle République ? Vous parlez comme un Impérial en territoire conquis, mais ne vous méprenez pas : nous sommes les Républicains ici, vous n'êtes que les Jedis, et n'avez pas tous les droits. C'est le Roi qui vous a autorisé à vous poser, et lui encore qui vous répond à votre requête de le rencontrer, et pourtant vous osez l'injurier de la sorte ?

Sa mâchoire insectoïde émit une succession de cliquetis incompréhensifs dont la traduction n'aurait sans doute rien eut de très glorieux mais qui eut le mérite de faire sourire les gardes... enfin, ce qui pouvait bien ressembler à un sourire sur la figure renfrognée de ces insectes.

    - Qui plus est, vous vous êtes présentés à nous sans mandat du Sénat et n'êtes ici qu'en tant que représentants de votre Ordre, à qui nous ne rendons aucun compte.
    Nos lois sont les mêmes pour tous : Pas d'armes dans la salle du trône, si elles ne vous conviennent pas, je vous prierais de vous présenter avec les documents vous permettant de les outrep...

Il allait poursuivre lorsqu'un autre Géonosien fit irruption et lui murmura quelque chose dans sa langue natale. Le chef de la garde sembla abasourdi par ce qu'on venait de lui annoncer. S'ensuivit un échange aussi vif qu'aberrant aux oreilles humaines pendant lequel le petit gars ailé ne cessa de jeter des regards en biais à ses deux "invités". Après plusieurs minutes de tergiversation qui sembla durer une éternité, le

    - Bien... Il semblerait que le droit de circuler vous soit accordé... Nous allons donc poursuivre.

C'est donc devant des gardes du corps pour le moins médusés que le Géonosien reprit sa marche en direction de la salle du trône, laissant leurs sabres à ce qui était pourtant un indéniable danger.

===

Dans la salle du trône, la tournure inattendue des évènements ne manqua pas d'être rapportée à Adrix, la scène un tantinet rocambolesque n'ayant pas manqué d'attirer l'attention de certains fidèles à la Ruche. Ces derniers avaient rapporté que les gardes avaient laissés les Jedis s'avancer avec leurs armes, allant ainsi à l'encontre des ordres de son Altesse. Sur son trône, l'humeur de Darth Odion s'assombrit... Il n'y avait pas beaucoup d'hypothèses possibles. Ou ce couple de rigolos avaient subitement réussis à contrôler l'esprit de toute une troupe, ou alors des instructions contraires aux siennes étaient parvenues. Or, il n'y avait sur Géonosis qu'un seul individu ayant à la fois l'autorité et le courage de se dresser contre l'autorité du Roi cyborg.

    * Seigneur Lebref... Voilà un bien consternant manque de loyauté de votre part...*

C'était sans doute cette Princesse qui lui avait monté la tête, appuyée par son Jedi de frère. C'était donc là toute la reconnaissance qui lui était due ? Des années de travail acharné pour sortir ce monde des cendres où la République l'avait plongée, et on le trahissait pour les beaux yeux d'une humaine à l'ignorance flagrante ?! Un nœud de colère commença à pointer le bout de son nez dans le creux de l'estomac du monstre mécanisé. En tant que Sith, il était très... ouvert pour toutes ces choses que sont la trahison et le complot. Fut le géonosien motivé par des rancunes passées, ou même des ambitions personnelles, Darth Odion aurait pu le comprendre, presque même le pardonner. Mais que cette bande d'ingrats se mette en tête de le poignarder pour assouvir la paranoïas d'une bande de fanatiques en capuche l'insupportait. Il paierait pour ça. Son aura se fit subtilement plus sombre, un changement à peine perceptible, comme un mouvement à la surface de l'eau.

====

Lorsqu'ils furent arrivés devant la porte massive qui menait à la salle du trône, la petite troupe fut accueillie pas une brochette de super-géonosiens aussi lourdement armés que chichement décorés. Quand bien même leurs congénères avaient décidés de se rallier à l'avis de l'Archiduc et de ne pas s'interposer entre les Jedis et son Altesse, les gardes royaux n'étaient guère de cet avis. Leur mission sacrée était de protéger le souverain, et ce depuis le jour où ils étaient sortit de leur état larvaire. Il fallait plus que quelques rumeurs pour briser des serments de loyautés aussi anciens. La dévotion totale à sa fonction était une fierté pour un membre de la Ruche.

    - Veuillez nous laisser passer.

Le plus costaud du groupe, facilement identifiable comme le capitaine, tapa du pied sur le sol, mettant en valeur le canon au design improbable accroché à son poignet. Les autres soldats, mis mal à l'aise par le dilemme largement au dessus de leur capacités d'adaptation, préférèrent rester poliment en retrait.
Il répondit par une succession de cliquetis et de grognements agressifs. Pas besoin de parler géonosien pour deviner qu'il accusait son compère de trahison et l'abreuvait généreusement d'injures et de menaces toutes plus chatoyantes les unes que les autres. C'est que les locaux étaient créatifs en matière d'infliger la souffrance à autrui. Après quelques longues secondes de ce spectacle affligeant, une voix sourde parvint de derrière la porte, et l’entendre suffit à tétaniser tous les insectoïdes présents sur la scène.

    - Cela suffit ! Laissez les donc passer, avec leurs armes s’ils se sentent donc si menacés !

Le ton d'Adrix se situait à mi chemin entre la lassitude, l'agacement et l'envie évidente d'en finir une fois pour toute avec cette mascarade. A contre coeur, les gardes royaux ouvrirent les larges battants en métal, laissant apparaître derrière elle le Seigneur Sith, installé sur son trône finement ouvragé dans son intérieur modeste. L'Egorgeur fit geste aux troupes de se retirer tandis qu'il scrutait ses "traqueurs" de ses yeux de braises. Les lourdes portes furent refermées derrière eux, assurant aux invités et à leur hôte un peu de tranquillité.

    - Bienvenus, Jedis. Un verre vous tenterait-il ? Ne vous privez pas

Il leur présenta un plateau sur une petite table non loin où trônaient fièrement une bouteille de vin local et deux verres. La tension ambiante était palpable, et l’apparence monstrueuse de l’Egorgeur n’aidait en rien à détendre cette scène surréaliste. Il analysait avec attention, conservant toute sa stature dans ce que beaucoup auraient considérés comme une position désavantageuse.

    - Eh bien... Vous entrez dans ma demeure, armés, bafouez nos lois, suspectez mon peuple et m'accusez de machinations factices et de que sais-je encore. Belle performance en si peu de temps... J'ose espérer que vous aurez au moins la décence d'échanger quelques mots avant de continuer à salir mon nom plus encore, un exercice auquel vous êtes d'ailleurs en train de passer dangereusement Maître à ce qu'on m'a dit... Puis-je donc m’enquérir de ce qui me vaut l’honneur de votre gracieuse visite ?

Son aura était très différente de celle de Gwindor, ou même de tout autre Jedi. Si celle de l'ancien Général pouvait être assimilée à l'écoulement harmonieux d'un fleuve tranquille, du côté d'Adrix, on avait plus la sensation de scruter des eaux aussi profondes qu'obscures, calmes pour le moment, mais prête à se déchaîner en violente tempête si la brise venait à se lever. C'était plus ou moins l'état d'esprit actuel du Sith... Pas encore en pétards, mais pas foncièrement de bonne humeur non plus. La journée avait été longue, et il n'était pas dupe au point de croire que cette rencontre se passerait bien. Il aurait pu demander aux gardes d'intervenir, ou de les ralentir, mais à quoi bon ? Il n'était pas homme à fuir face à une poignée de représentants de l'Ordre. Il n'aurait rien à gagner à entraîner les Géonosiens dans l'inévitable confrontation. Il avait beau être un Sith, Darth Odion suivait un code de guerrier assez strict et tenait son honneur de guerrier en haute estime. Se cacher derrière ses sujets serait admettre craindre le courroux des Jedis, ce qui ne pouvait être plus loin de la vérité. Il avait plus d'un tour dans sa manche...

/Fait un peu à la va vite, désolé si la syntaxe foire un peu ^^"
J'ai essayé de faire avancer l'action, qu'on reste pas bloqués, hésitez pas à MP si y a un soucis o/
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By Hayley Curwee
#3215
    Comme c'était a prévoir les paroles un brin provocantes et cassantes de Gwindor ne réussirent qu'a renfrogner les insectoïdes et Hayley se prépara a ce qu'a partir de ce moment tout se précipite vers une franche hostilité mais quelques chose d'inattendu se passa, les géonosiens semblaient recevoir l'ordre de les laisser atteindre la salle du trône sans qu'aucune résistance ne soit faite. C'est ce moment que choisit son communicateur pour biper, indiquant la réception d'un message Hayley, s'avisant du peu d'attention qu'on lui accordait, en profita pour brancher son écouteur et enclencher l'ouverture du message. La voix de Luke s'éleva et Hayley fût des plus attentives, sachant parfaitement que le Grand Maître ne les dérangerait pas en pleine mission pour rien. Ses consignes l'informait de la situation : coopération maximum des géonosiens et demande d'éviter a tout prix les dommage collatéraux. Hayley hocha la tête machinalement, une fois le message terminé elle approcha ses lèvres de l'oreille de Gwindor et murmura les instructions de Luke :


      « Il faut épargner les géonosiens autant que faire se peut. Ils ne sont pas responsables des décisions de leur maître actuel. »

    Gwindor acquiesça, elle était certaine que pour lui comme pour elle c'était évident, néanmoins le rappel de Luke était une bonne chose, bien que les Jedi prônait la paix autant intérieur qu'extérieur il était facile de se laisser aller dans le feu de l'action. Hayley suivit docilement les géonosiens qui les menèrent jusqu'à ce qu'il semblait être des gardes royaux, plus imposant ils claquaient et sifflaient avec leurs mandibules dans leur langue natale, la scène parût irréelle et pendant un bref instant Hayley se demanda si on était pas en train de décider de leur sort. Mais une intervention inopinée leur ouvrit le sésame vers la salle de trône où la créature métallique qu'elle avait déjà croisé lors du Restoration Day.


      « Cela suffit ! Laissez les donc passer, avec leurs armes s’ils se sentent donc si menacés ! »

    Un léger sourire fit son apparition sur le visage encore un brin juvénile de la Jedi. Menacé était un terme correct vu l'accueil qu'ils avaient reçut jusqu'alors et les nombreuses contrariétés qu'ils avaient rencontrés. On aurait cru que les Jedi libérateurs ayant contribué a la victoire rebelle et a la renaissance de la République aurait reçut meilleur accueil, mais c'aurait été se tromper de bout en bout. Hayley pénétra dans la salle aux côtés de Gwindor et laissa la machine infernale leur proposer un verre puis les accuser de toutes sortes de choses qui avait le don de l'amuser. Voyant que Gwindor ne prenait pas la parole elle se décida a prendre l'initiative, elle s'avança un peu plus, laissant Gwindor en retrait et fixa une fois encore le seigneur métallique dans ces braises rougeoyantes qui lui servait d'yeux (du moins le supposait-elle). Un long silence s'installa pendant laquelle elle le fixa mais aussi en profita pour laisser ses sens détecter la connexion a la force de la bête, une fois encore elle retrouva cette aura sombre, violente, cette connexion était étrange par bien des aspects, comme laissant apparaître des images prises sur le vif, ne durant pas plus de quelques secondes et exposant des actes abjects. Sa voix finit par s'élever, troublant ce silence pesant, c'était une voix douce mais froide, presque dénuée d'émotions si quelques notes d'amusement ne s'était parfois glissé par mégarde lorsqu'elle faisait preuve d'ironie :


      « Je vous remercie pour votre proposition Seigneur Nodo, mais il y a bien longtemps que l'alcool ne fait plus partie de mes péchés. »

    Elle fit une pause mais continuait a le fixer, sans ciller :


      « Même si j'approuve la majeure partie des points que vous venez si brillamment d'énumérer, je tiens a corriger le fait qu'aucune loi n'a été bafouée. En effet, en vous joignant a la République vous avez accepté un contrat tacite, celui de faire passer certaines lois de ladite République avant vos lois locales et le protocole autant que la loi veut que les Jedi sont les plus qualifiés pour ce qui est de s'occuper de tout ce qui touche de près ou de loin a la Force. Je suis navré de devoir vous le rappeler. Quand a 'votre peuple', tant qu'il ne s'interpose pas dans le bon déroulement de notre enquête, moi comme le Maître Morelion ici présent ne voyons aucune raison de le placer dans la liste des suspects. »

    Ce qui n'était pas du tout le cas, elle avait l'air aussi navré que le dragon krayt était déçu de trouver un ou deux bantha sur son chemin, mais passons :


      « Mais je manque a mes devoirs, Maître R'izzan, pour vous servir. »

    Un sourire léger et elle s'inclina pour saluer le monstre d'airain a la façon Jedi.


      « Quand a votre nom, il semblerait que vous n'ayez pas eu besoin d'une quelconque aide de notre part pour le salir, cela étant je me dois de vous remercier, sans votre présence lors du Restoration Day nous n'aurions jamais pût venir jusqu'ici, vous avez été l'électrochoc utile a ce Nouvel Ordre Jedi qui se forme, celui qui rappelle que les Sith ne sont pas si loin et qu'ils n'ont pas tous disparu. Que cet électrochoc fût délibéré ou pas, cela reste encore a déterminer, il faut être soit fou, soit courageux pour s'inviter dans une fiesta remplie de Jedi en pensant pouvoir les duper tous sans aucune complication. »

    A présent son aura se dévoilait petit a petit, celle de Gwindor pouvait être harmonieuse et bleutée, celle d'Adrix agitée malgré un calme apparent, elle différait et se rapprochait des deux en même temps. Pour suivre l'image donnée précédemment, lorsque Gwindor était un fleuve s'écoulant tranquillement et Adrix des eaux prêtes a se déchaîner en une vraie tempête, Hayley aurait plutôt été une formation apparente d'électricité statique se déplaçant de tout côté et a toute vitesse sous couché d'un ciel bleuté. Nuages gris et éclairs sur un ciel bleu et sous un soleil éclatant, le genre de chose qu'on ne voyait que trop peu en l'espace d'une vie. Tout le monde pouvait se sentir a présent et cela préfigurait probablement un dénouement inéluctable au sabre. Ou peut-être pas. Elle reprit la parole alors que son aura se déployait et se révélait de plus en plus :


      « Je suis capable de repérer et sentir la puanteur du Côté Obscur lorsqu'elle est a ma portée, je la connais, je l'ai déjà sentie a de nombreuses reprises et je sais ce que j'ai sentis lors du Restoration Day, ce que je sens a présent que vous êtes en face de moi. Allez-vous avoir l'outrecuidance de nier votre appartenance au Côté Obscur de la Force ? Allez-vous niez votre appartenance a la Sith ? Je vous ai regardé a travers la Force et je vous ai vu sous votre vraie nature Seigneur Nodo. Et c'est cette nature qui nous amène ici. Vous comprendrez, je crois, que la République ne saurait s'entourer d'un Sith pour se rebâtir, c'est une question de logique historique. Mais nous ne voulons pas forcément que cette entrevue soit conflictuelle, aussi dans notre grande mansuétude nous vous accordons le droit de quitter cette planète en vie, il vous faudra alors oublier toute idée de fouler le sol d'une planète républicaine ou même de s'approcher de son orbite, vous ne devrez plus jamais approcher le secteur républicain sous aucun prétexte et il faudra bien entendu renoncer a tout prétention sur Géonosis. Si vous acceptez ces conditions alors nous vous laisserons partir sans le moindre mal. »

    Elle se recula légèrement, se rapprochant de Gwindor, elle avait finie de parler, peut-être que celui-ci aurait quelque chose a ajouter, pour cette raison elle se remit en retrait. Néanmoins elle se tenait prête a dégainer son sabre via la télékinésie, au cas où Adrix ferait preuve d'un accès de violence plus ou moins imprévue...
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By Gwindor Morelion
#3327
Tout occupé à suivre du regard et au travers de la Force les géonosiens, Gwindor ne reçu pas le message holonet de Skywalker. Le Maître Jedi était des plus préoccupés par l'escorte géonosienne, car si les choses tournaient mal ils auraient tout deux fort à faire pour ce sortir de là. Certes un géonosiens seul ne l'inquiétait guère, une dizaine pas davantage, mais là ils étaient réellement nombreux.

Lorsque Hayley s'approcha soudain de Gwindor, celui ci redouta qu'elle avait pressentis quelque chose, mais fut des plus étonné du message qu'elle lui transmettait. Encore Skywalker? Probablement. Décidément pire qu'un serveur de recherche holonet ce type!

D'un hochement de tête imperceptible, du moins l'espérait il, Gwindor signifia son assentiment. Les géonosiens en face continuaient de parler jusqu'à ce qu'on leur autorise enfin le passage.
De toute manière, Gwindor serait entré. De gré ou de force et avec son sabre. Mais en effet il n'appréciait guère de tuer quand cela n'était pas nécessaire et il ne considérait pas les géonosiens comme des êtres mauvais en eux même.
Mal dirigés certes, ayant des inclinaisons particulières en termes de mœurs et de coutumes aussi, mais pas foncièrement mauvais.

Sans qu'il le sache, Gwindor partageait l'avis de sa coéquipière concernant la menace. Qui avait au juste réunis un impressionnant comité d'accueil pour deux Jedi qui avaient même pris la peine de s'annoncer?

Gwindor pénétra dans la salle du trône à la suite de Hayley, lui laissant la main pour la suite.
Ses impressions furent tout de suite confirmé via ce qu'il ressentait ici: Côté Obscur.
La Force était d'une intensité rare en ces lieux, et bien que perceptible sitôt qu'ils avaient posé le pied sur la planète, la puanteur du Côté Obscur imprégnait l'atmosphère de façon quasi palpable.
Lorsqu'elle eu finie de parler et de ce porter à sa hauteur, Gwindor ce contenta de marquer son assentiment:


"-Maître R'izzan à raison Seigneur Nodo. Votre règne sur cette planète et ce Peuple doit prendre fin dans l'instant. Si vous refusez, nous serons dans l'obligations d'agir coercitivement à votre encontre.
Acceptez, et vous pourrez quitter les lieux libre. Mais comme Maître R'izzan viens de le mentionner, l'espace républicain vous sera à jamais interdit, ou tout espace ce retrouvant par la suite sous protection républicaine."


Gwindor ce rapprocha alors de la table, servis une coupe de vin et usa de la Force pour l'approcher du cyborg:

"-Un dernier verre avant de quitter les lieux?"
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By Adrix
#3398
L'Egorgeur n'avait pas bougé d'un sourcil pendant toute la tirade de l'impudente Jedi qui s'était présenté devant lui. Il n'avait pas non plus esquissé le plus petit geste lorsque son compère l'avait raillé en faisant léviter jusqu'à lui un verre de ce même breuvage qu'il leur avait offert tantôt. Pourtant, si le corps du cyborg était de marbre, son aura s'avérait bien plus honnête. Elle commençait à envahir la pièce à mesure que le mécontentement de son propriétaire était attisé par les paroles de ses "geôliers". C'était comme un lierre noir et poisseux recouvrant peu à peu la moindre surface. Même les Géonosiens postés derrière la porte, sans avoir aucune idée de ce qui se passait à l'intérieur, commencèrent à sentir un étrange malaise au creux de leur estomac : La peur instinctive qu'un Seigneur Sith en colère inspirait aux larves incapables de percevoir les flux de la Force.

    - Vous m'en voyez navré Seigneur Morrelion, mais l'état de mon corps ne me permet guère plus de goûter à ce genre de plaisirs. Mais je vous épargnerais mes déboires quotidiens.
Son ton avait beau être calme, l'agacement était devenu nettement plus perceptible derrière les faux semblants. Il n'aimait pas qu'on lui rappelle qu'il était obligé de se "nourrir" par intraveineuse, les inconforts de son armure étaient nombreux et pas toujours facile à supporter. Qu'un imbécile de l'Ordre se permette de se moquer de lui n'arrangeait rien au sombre orage qui commençait à vombrir sous sa carapace de métal.

    - Je connais fort bien les lois de la République, Jedi, et je sais parfaitement qu'aucune ne vous autorise à venir, seuls et de votre propre chef, menacer ainsi de mort un membre fondateur de la République. Car c'est ce que je suis, que cela vous plaise ou non.

Du moins, il valait mieux pour la République que ce soit le cas... Si ce nouveau régime ne voulait pas être vu comme étant à la botte des Jedis, comme l'Empire était soumis aux Siths, il valait mieux pour eux qu'ils tiennent un peu les représentants de l'Ordre. Si par malheureux ces derniers s'étaient trompés dans leurs accusations, c'eut non seulement été une insulte majeure envers un allié de poids, mais aussi une véritable humiliation de la nouvelle présidente. Comment pouvait-on en effet se fier à une dirigeante si prompte à se retourner contre ses soutiens passés ? A fortiori des soutiens à qui la République devait une part de sa victoire. Les doigts griffus gantés de métal de l'Egorgeur remuaient d'impatience les rebords de son trône. Alors comme ça ils pensaient le connaître ? Il se serait lui même traîné dans la boue ? Quelle suffisance ! Comment osaient-ils se permettre de telles paroles sans avoir la moindre idée du parcours qui était le sien ? Leur orgueil de justes les rendait plus enclins encore à la condamnation que les Siths ! Ils avaient raison, il était un monstre, toute autre possibilité ne semblait même pas apparaître aux yeux de ce duo venu le défier dans sa propre maison !

    - Ainsi j'aurais salit mon nom moi même ? Mais je vous en prie, Maître Jedis, narrez-moi donc les horribles méfaits qui entachent mon honneur. Vantez-moi mes crimes ! Lorsque j'ai reprit en main ce monde, que votre République avait laissé en cendres, et redonné sa dignité à son peuple en le protégeant de l'esclavage impérial peut être ? Ou était-ce lorsque j'ai offert les plans de l'Etoile Noire à votre Alliance et permit ainsi votre victoire et l'avènement de la République ? A moins que vous ne fassiez allusion à mes sabotages répétés des opérations de l'Impératrice pour permettre aux vôtres de prospérer ? Ou encore le temps où j'ai anéantit de mes mains l'Ordre Sith de Vorman, et éliminé avec lui son millier de disciples qui n'auraient guère tardés à se déverser sur la galaxie comme un fléau dont vous ignoriez jusqu'à l'existence ?! Pourquoi pas le fait de ruiner les projets d'un Empereur Palpatine ressuscité qui, sans moi, serait déjà en train de réunir les restes de son Empire défait pour vous broyer une seconde fois ?!
Son intonation s'était fait graduellement plus impérieux à chaque nouvelle phrase, et son aura avait claqué à la manière d'un fouet comme pour ponctuer chacune de ses phrases. Adrix s'emportait, et sa colère résonnait dans l'esprit de la Ruche, la macro conscience géonosienne frémissant devant celui qui l'avait tenu en laisse si longtemps. Sous la colère, ses griffes avaient creusés des marques profondes dans le trône de pierre. L'océan de tantôt était devenu fort orageux.

    - "Votre grande mansuétude" ?! "Ma véritable nature" ? Vous ne savez rien de moi Jedi, ni de mes motivations, ni de mes actes passés, présents, ou futurs. Vous vous contentez de juger avec hypocrisie, drapez que vous êtes dans ce manteau de "Bien absolu" que vous vous êtes tissez, aveugles à vos tares et prompts à condamner tous ceux qui s'écartent de votre soit disant "voie claire" ! Je n'avais pour votre Ordre ni haine ni mépris, et pour être honnête, j'étais même curieux de vos enseignements, mais votre attitude me mène à penser qu'il était vain de pourchasser d'autres voies. Vous êtes comme mes soit disant « confrères », votre parodie d'enquête et votre vision du monde en Noir et Blanc m'exaspèrent ! Quant à votre "logique historique", soyez reconnaissant que nous n'ayons pas réfléchis de même ici, sans quoi je crains qu'Alderaan n’aurait été que la première d'une longue liste avant que nous ne venions en aide à cette même République qui avait ravagé ce monde pour l'abandonner ensuite !
Comment diable avait-il pu être naïf au point de croire qu'il y avait encore quelque chose à tirer de ces soit disants "individus civilisés" ?! Il faut croire que Carida ne lui avait pas suffisamment servit de leçon, il s'était entêté, accroché à croire qu'il y avait espoir de trouver autre chose que du fanatisme manichéen stupide, mais tout cela était vain. Ces gens, non, cette galaxie était irrécupérable dans son entêtement. Pourquoi s'embêterait-il à se remettre en question ? A chercher un genre de rédemption ? Il était d'ors et déjà traité comme un monstre alors quelle différence ? Les "justes" avaient besoin d'un Mal à pourchasser, les chevaliers réclamaient un dragon et une gente dame à secourir pour se sentir complet, et c'est à lui qu'on avait assigné le rôle de la bête du Malin. Alors qu'il en soit ainsi ! Si la galaxie le craignait tant quand il ne faisait rien, alors que ses Dieux la protège lorsqu'il se déciderait à faire quelque chose ! Le verre de vin flottant se fissura de lui même, répandant son précieux nectar sur le sol. Le Seigneur Sith se leva finalement, les toisant de toute sa stature, et mine de rien, entre le piédestal et sa taille naturelle, il faisait quand même rudement grand le bougre.

    - Selon vous je devrais donc me terrer comme un rat loin des mondes que j'ai aidé à libérer ? "L'exil ou la mort" ? Votre "clémence" me touche ! Quel beau procès que voilà ! Et lorsque cette chère République aura finit d'engloutir le reste de la galaxie, je suppose qu'il me faudra trouver refuge au creux d'un astéroïde, priant les cieux de ne pas m'attirer votre courroux ?
Son thorax se souleva d'un léger rire dont la consonance mécanique rendait tout simplement inhumain.

    - Vos menaces sont risibles... Jedis, j'ai accomplis pour votre "Purge" seul bien plus que votre Ordre au cours des trois derniers siècles et triomphé d’adversaires dont vous n’imaginez pas la puissance ! Vous n’êtes ici que parce que je l’ai autorisé, vous n’êtes pas mort en arrivant car je l’ai ordonné ! Et vous pensez me faire trembler ? Partir ? Oui, sans doute vais-je le faire, mais ce ne sera pas par crainte d'une paire de couards venus me cracher au visage et pourtant incapables de venir se battre à la loyal. Mais sans doute vous faut-il le poids du nombre pour compenser vos faiblesses...
D'un revers de main, il fit tomber sa longue cape, faisant ressortir ainsi l'étrangeté de son anatomie. Son aura avait désormais prit tout son ampleur, la flamme d'un être qui avait vaincu des Seigneurs Noirs en combat singulier et arraché le titre de Seigneur de Korriban à des spectres immortels. Le plus proche détenteur du titre de Sith'ari n'était pas à prendre à la légère. Il avait consacré son existence entière à brandir son sabre et avait combattu plus de pratiquants de la Force que quiconque. Deux contre un ? Alors même que ce Morelion ne s'était pas privé de traiter Darth Odion de lâche pour avoir fait usage de plus d'armes que lui lors de leur dernière confrontation ? Encore une preuve de l'hypocrisie des gens de son clan. Leurs préceptes de moral et d’honneur devenaient bien plus souples dés lors qu’ils se sentaient en position de force. Sans doute était-il même allé raconter aux siens mille mensonges pour se donner bonne figure vis à vis des évènements de Carida, ses accusations incohérentes, son embuscade raté et sa fuite la queue entre les jambes ? Adrix l'avait déjà vaincu une fois, et il pourrait recommencer, surtout qu'il profitait aujourd'hui des avantages de son véritable corps.
Alors comme ça ils cherchaient la solution pacifique ? Balivernes ! Leur envie de mener la chasse aux sorcières transpirait depuis le Restauration Day ! Cette proposition humiliante n’existait que pour leur donner bonne conscience une fois que le Sith l’aurait refusé, et la provocation finale de Morelion ne faisait que le prouver davantage. Ils voulaient faire un tour de manège avec lui, et il allait leur en donner pour leur argent ! Voilà la réponse qu’il cherchait, ce qu’il était vraiment : Un combattant ne s’accomplissant que sabres en main… Un prédateur qui avait sacrifié sa chair et son âme pour se hisser au sommet. Il avait joué selon leurs règles suffisamment longtemps, maintenant c’était à Darth Odion de prendre les rennes de la partie. Le monstre avait trop attendu, et il se libérait de ses chaînes.

    - Darth Odion, Sith, appelez moi ainsi si cela vous chante, mais je suis avant tout un guerrier, et il ne sera pas dit d'Adrix Nodo qu'il courba l'échine face à la menace des armes ! Vous êtes venu tuer un Sith, vos faux semblants et votre hypocrisie ne trompent personne, alors en récompense pour votre « mansuétude » je vous offre la chance d’assouvir vos instincts meurtriers. Venez, Jedis, dansons un peu avant de tirer le rideau sur votre « enquête » ! Voyons qui de vos idéaux ou des miens arrachent la victoire!
Une cache s’ouvrit sous le trône et une paire de sabres en jaillit pour rejoindre les mains de l’Egorgeur qui ne les alluma pas pour autant. Il avait l’intention de dévoiler son arsenal petit à petit, ménager l’effet de surprise… Il avait beaucoup de cartes dans sa manche. L’esprit du maître d’arme Sith se dépouilla de ses doutes alors ses sens de bretteur s’éveillaient l’un après l’autre, son cerveau cyborg amplifiant ses réflexes pour l’occasion. Les Géonosiens à proximité avaient détallés, personne ne viendrait les déranger et son Mechu Deru se chargerait d’empêcher leurs communicateurs d’appeler des renforts intempestifs au cas où leur supériorité numérique ne leur suffisait pas.
Que gagnait-il dans ce combat s’il comptait partir de Géonosis de toute façon ? Absolument rien en fait. Mais tant pis. Il ne laisserait pas passer ces affronts à répétitions ! Y avait-il vraiment besoin d’une raison pour désirer en découdre après tout ? N’était-ce pas ce qu’on attendait du monstre que de chercher le conflit quoi qu’il arrive ? Alors autant qu’il se défoule un peu, qu’il grave dans leurs esprits la véritable signification de la Force avant de tourner la page sur un nouveau chapitre de son existence.

/ Eh beh, une vraie pipelette l’Egorgeur d’un seul coup xD Bon, j'voyais pas trop d'autres réactions plausibles pour Adrix donc ben.... voilà un potentiel début de combat. Quel qu'en soit l'issu il se tirera à la fin donc autant s'amuser sans se prendre trop le chou /
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By Hayley Curwee
#3451
    Hayley avait écouté avec un intérêt croissant le discours de Adrix Nodo, seigneur de Géonosis et Sith, comme il se révéla l'être. Elle ne s'était donc pas trompé. Un point pour Hayley. Elle aurait pût s'attarder a démonter chaque arguments, ils auraient pût continuer en vaines paroles encore pendant un moment, mais tous savaient ici que cela se terminerait en duel au sabre, tel était le destin lorsque Sith et Jedi se croisaient a quelques rares exceptions prêts. Elle restait donc là, impassible, détournant parfois les yeux lorsque le cyborg déversait sa haine et ce, afin de repérer l'environnement et se préparer de manière plus efficace a l'inexorable dénouement. La provocation sur le nom du Sith était volontairement gratuite, cela elle voulait bien reconnaître, mais elle avait atteint l'objectif visé et le Sith s'était dévoilé, il avait laissé sa vraie nature prendre le dessus, il avait montré ce qu'il était vraiment : une bête du Côté Obscur, régie uniquement par ses émotions, ses instincts destructeurs. Peu importait a Hayley a présent qu'il ait été un souverain bon, qu'il ait fait ce qu'il fallait pendant tant d'années pour sauvegarder son peuple, ce qui importait pour elle c'était ce moment qu'elle venait de mettre en exergue, ce moment où tout pouvait basculer pour une infime raison, ce moment qui ferait d'Adrix la menace qu'il était.

    Néanmoins, et même si elle se laissait a présent peu a peu envahir par le Vaapad, que son corps et son esprit se laissait aller au plaisir du combat qui s'annonçait, elle n'en oubliait pas moins les paroles qu'avait prononcé le Sith, des paroles cinglantes de vérité, les paroles qu'elle attendait, des paroles qui soulevaient plus de questions que de réponses, ainsi donc c'était bien Adrix qui avait donné les plans de l'Etoile Noire aux Rebelles. Elle se permit d'intervenir a ce moment :


      « Sieur Nodo, vous faites mention du don des plans de l’Étoile Noire aux Rebelles de l'époque ? Je serais curieuse de savoir quelles sont les preuves que ce cadeau a été fait ? Auriez-vous un registre ou des témoins que nous pourrions consulter et qui vous aurait vu nous offrir ce 'présent' ? Ou est ce que nous devons croire ceci sur parole, comme tout le reste ? Nous devrions peut-être même croire tout pratiquants du Côté Obscur se disant innocent a chaque fois que nous en croiserons un a l'avenir ? Ne soyez pas ridicule. Ne faites pas l'enfant. Vous avez choisi votre place qui se trouve ici-même. Vous êtes la conséquences de choix que vous avez-vous même prit a certains moments de votre existence et qui vous ont conduit a ce moment précis où vous vous tenez devant nous. N'échangez pas les rôles. Ne nous faites pas le 'cadeau' d'un rôle que vous avez prit plaisir a endosser. »

    Elle lui sourit, mais c'était un sourire sans chaleur, elle ne ressentait aucune pitié pour ce monstre, son âme était aussi noire que sa carcasse métallique, Adrix, ou Darth Odion comme il s'annonçait a présent, aurait pût faire des tas d'autres choix qui ne les auraient pas menés a cette situation, a commencer par se détourner du Côté Obscur. Alors que le cyborg finissait de pérorer, la voix d'Hayley cinglait le silence résonnant qui était apparu :


      « Darth Odion ! Renoncez immédiatement au Côté Obscur, renoncez-y dès a présent et suivez-nous sur notre temple a Coruscant afin de découvrir cette voie 'Lumineuse' qui semble tant vous dégoûter, faites le serment de cessez d'être de la Sith, guerrier et nous nous ferons une joie d'oublier que vous nous menacer et que vous êtes potentiellement cet ennemi de la République que nous venons débusquer. Jurez et rangez vos armes et nous oublierons cette mésentente. Allez-y, reniez votre nature, ou bien préparez-vous a faire face a votre destin. Je n'ai aucune pitié pour le Côté Obscur, il est la voie de la facilité, il est l'apanage de ceux qui n'ont aucune rigueur. Alors allez-y, oubliez dès a présent vos instincts et faites le choix de devenir meilleur ou bien nous devrons en arriver a ce que vous amenez si bien : un duel au sabre. »

    Le Sith avait ses manches de sabre laser dans ses mains, jugeant que c'était le moment de se mettre sur ses gardes également, elle s'éloigna de Gwindor Morelion en quelques pas sur le côté pour se porter sur la droite du cyborg, sans jamais le quitter des yeux, elle glissa sa main a sa ceinture et en décrocha le manche en dent de dragon-krayt qu'elle activa, révélant une lame d'une blancheur nacrée. A présent le Vaapad coulait tel un fluide en elle, s'entremêlant au sang dans ses veines et a l'air dans ses poumons, un sourire féroce fit son apparition alors que l'imminence du combat se révélait et une sorte de plaisir malsain y fit son apparition. C'était la première fois qu'elle se servirait du Vaapad en situation réelle, de ce Vaapad qu'elle avait apprit a maîtriser et exceller avec l'aide de Quinlan Vos pendant sept années et l'impression de puissance et le plaisir du combat qui était en elle était une nouveauté délicieuse. Elle n'avait pas peur. Elle avait été entraîné pour ce jour.
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By Adrix
#3621
/Gwindor m'a donné le feu vert pour répondre dés maintenant/

A quoi bon se cacher plus longtemps ? Il était déjà désigné comme coupable et condamné comme tel, il eut été vain de prétendre le contraire. Son aura l'avait trahit, et c'était une leçon qu'il tacherait de retenir pour ses plans futurs. Ces idiots avaient beau être étroits d'esprit, ils avaient les sens affûtés qu'on était en droit d'attendre de "maîtres" de la discipline. Toujours prêt à accueillir l'assaut inévitable de ses invités, Darth Odion écoutait attentivement les paroles de la jeune Jedi. Cette dernière semblait en effet plus prompt à la conversation que son collègue, et visiblement moins enclinte à provoquer l'ire de son adversaire de manière gratuite. Amusant, de part leur rencontre au Restoration Day, il n'aurait pas parié sur elle comme étant la plus diplomate de la bande. Sans doute faut-il croire que ses capacités de jugement avaient un peu rouillées... Une conséquence, sans doute, des transformations mécaniques dont était victime son esprit, qui perdait en souplesse là où la machine gagnait du terrain.

    - Les preuves, Jedi ? Pensez vous vraiment que je fus assez sôt pour inventer une telle histoire ? N'avez vous point suivis les évènements ayant marqués votre République ? Vous voulez des preuves ? Demandez donc à votre nouvelle dirigeante, celle là même qui jadis posta un appel à l'aide sur l'holonet auquel nous avons répondus, celle là même qui, en récompense pour ce service, fit de mon cher Gizor Lebref un de ces plus importants ministres ?
    Innocent ? Non, vous vous méprenez. Je ne suis pas innocent, et jamais je n'ai prétendu l'être. Mes mains sont tâchées de sang, et les vôtres le sont aussi. Tous autant que nous sommes ici ne pouvons que brandir des idéaux pour nous protéger du titre de meurtrier que nous méritons amplement. J'ai tué, bien plus que vous sans doute, et j'ai conscience de mes actes, mais je ne les regrette pas. J'ai fais ce qui devait être fait. Quant au fait que j'y ai prit plaisir...

Il regarda un instant une de ses mains cybernétiques. Ce pouvoir qu'il avait obtenu en sacrifiant son humanité et qui, aujourd'hui, le rongeait sournoisement de l'intérieur comme pour lui faire payer un tribut supplémentaire. Il avait endossé cette carapace de son plein gré, et elle était en train de le tuer. Triste ironie, elle faisait à la fois de lui un des plus puissants guerriers de cette galaxie, et pourtant il était plus vulnérable avec elle que jamais d'une certaine façon.

    - Je dirais qu'il y a de tout dans mon passé...

Son regard se perdit vers les étendues désertiques de Géonosis. L'espace d'un instant, sa prise sur ses sabres perdit un peu de sa hargne avant de se resserer aussitôt.

    - Vous savez, j'ai toujours beaucoup aimé cet endroit. Etranges considérations de la part d'un Sith hein ?

La dernière phrase était prononcée avec un ricanement presque moqueur. Etait-ce la raison pour laquelle il n'avait pas fait usage des Géonosiens à l'encontre des Jedis, comme les règles élémentaires de la survie l'y aurait poussé ? Peut être que dans un recoin de son inconscient, il continuait de protéger cet endroit qui était pourtant en train de le mettre à la porte sans arrière pensée. Lebref allait prendre sa place, et son nom serait rayé des historiques comme une marque de honte pour le peuple insectoÏde. Il serait dit qu'il les avait tous trompés, manipulés, et l'histoire s'achèverait avec son nom traîné dans la fange. Cette pensée l'enrageait, lui donnait envie de tous les tirer en Enfer avec lui, mais non, il n'avait pas agit en accord avec ce brûlant désir de vengeance. Il devait vraiment commencer à perdre la tête pour aller à l'encontre de ses propres envies... Il s'était trop ramolli ! Comment pouvait-il prétendre au titre de Sith'Ari de la sorte ?

Mais c'est surtout la dernière tirade de la demoiselle qui le laissa pantois. Etait-elle vraiment en train de lui proposer de changer de camp ? De renoncer à la Sith pour devenir, comme eux, un défenseur de la "justice et de la lumière" ? Il s'était attendu à beaucoup de choses, mais c'était bien la dernière tirade qu'il s'attendait à voir de sa part. Il n'avait jamais été un des leurs, il avait été tiré de la jungle par un Sith et il avait ensuite passé le reste de son existence comme tel. On ne lui avait pas tant laissé le choix, et aujourd'hui, il était bien trop tard pour regarder en arrière. Beaucoup trop tard. Il n'en avait pas envie d'ailleurs. Ce qu'il avait vu des Jedis suffisait amplement à le convaincre qu'il n'avait pas sa place parmi un Ordre aussi limité. Il était dévoré par une inépuisable soif de connaissance et un désir de se hisser au sommet en perçant tous les secrets de la Force. De tels objectifs étaient incompatibles avec les idéaux de l'Ordre, et il n'y avait pas que ça.
Ironiquement, il pouvait ressentir chez elle des penchants plus sombres que celui de son compagnon d'arme. Le Vaapad, le cyborg connaissait bien cet art si particulier, l'ayant lui même pratiqué à plusieurs reprises. C'était, chez les Jedis, la Forme flirtant le plus avec les profondeurs du Côté Obscure, un moyen presque arrogant de marcher sur la frontière séparant les deux abysses, au risque de plonger dans leurs ténèbres au premier écart.

    - Vous êtes amusante, Jedi... Vous ne voyez en moi qu'un monstre, et pourtant vous proposez une rédemption. Vous avez davantage de conviction et de foi que vos pairs, je vous reconnait cela. Pourtant, vous me rappelez un peu ce que j'étais jadis, la même naïveté... et la même agressivité naturelle. La même jouissance du combat qui coule dans vos veines. Vous flirtez avec des arts dangereux. Un jour vous me comprendrez peut être mieux, moi et mes choix, si le destin se joue suffisamment de vous j'imagine.

Il ne rangea pas pour autant ses sabres. Cette proposition avait beau être "généreuse" en un sens, elle était absurde pour quelqu'un comme l'Egorgeur. Il fallait être criant de naïveté pour croire que les choses pourraient se dérouler aussi bien. Les vieilles rancunes avaient la vie dure, et Adrix n'était pas sôt au point de croire qu'il suffisait qu'il hoche la tête pour que tous oublient ce qu'il était, et la haine de tout un Ordre envers sa nature. Pire encore, il refusait de renier ce qu'elle appelait "ses pulsions". Quel homme saint d'esprit irait jusqu'à renier sa nature, son identité, pour plaire à une poignée d'étrangers prêts à le tuer ?

    - Mais vous pêchez encore par votre naïveté. Pensez vous vraiment que les choses puissent se dérouler ainsi ? Regardez moi un instant Jedi, observez mon corps et sentez mon aura, croyez vous vraiment que je puis poser le pied sur Coruscant sans être aussitôt mit assaillit par vos pairs ?! J'ai déjà expérimenté votre "mansuétude" Jedi par le passé, je sais ce que vous êtes prêts à faire, à ignorer ou à mentir, pour votre chasse aux sorcières et le maintien de votre image.

Son regard d'attarda sur Gwindor, qui était resté étrangement calme jusqu'à maintenant, si on comparait par rapport à l'époque de Carida, c'était un changement net.

    - Votre haine est trop forte, votre mépris plus encore. Vous êtes peut être différente, mais pas les autres. Et je devrais renier tout mon être, toute mon identité pour me soumettre à de telles conventions ? Quelle arrogance de dire que je serais quelqu'un de meilleur si seulement je me rapproche de vous ! Vous êtes si imbus de votre propre droiture... Si vous n'êtes pas prêt à changer, pourquoi le serais-je ?! Votre voie n'est pas la seule qui mérite d'exister !
    Le "Côté Obscur" n'est qu'un nom, fort convénient, qui a été donné à d'autres visions. Une vision où les sentiments et les émotions, mauvaises ou bonnes, sont plus importantes que des lois creuses et un fanatisme stérile où l'individu n'a pas sa place. Passion, chaos, amour, colère, vous condamnez tout cela sans les connaître...

Il s'emportait encore, l'effet un peu apaisant qu'avait eut les paroles d'Hayley disparaissant bien vite face à la confrontation des idées et des visions du monde. Dans le fond, aucune des deux visions n'était réellement fausse. Chacune prônait une perception qui, poussée à l'extrême, était dangereuse. La voie des Siths menait inévitablement à la corruption si trop poussive, même si les intentions de départ étaient bonnes, le cas Skywalker l'avait prouvé. Pourtant, ces émotions étaient inhérentes à la nature pensante, et engendraient autant de bonnes choses que de mauvaises. A l'inverse, le Code Jedi appliqué trop à la lettre changeait ses adeptes en automates insensibles et aveugles à la vraie nature de la vie, et c'était cet entêtement, bien plus que les Siths, qui avait causé leur chute. Ni Blanc, ni Noir, la réponse était Gris. Hélas, Adrix était un noir clair, et les nouveaux Jedis, un blanc foncé. Il ne manquait pas grand chose pour qu'il y ait réconciliation, mais ce petit rien prenait des airs de fossé béant qui n'avait de cesse de se creuser.

    - La voie de la facilité ? L'apanage de ceux qui n'ont aucune rigueur ? Vous pensez que j'ai emprunté cette voie car elle était facile ?! Que mon apprentissage fut aisé par rapport aux vôtres ?

Il ne put retenir un éclat de rire. Vraiment ? On l'accusait d'avoir eut la vie facile maintenant ? Il ne manquait plus que ça... Il avait frôlé la mort tant de fois, affronté la colère de tant de saloperies. Et puis, les tests imposés par Korriban, mélange de traquenards mortels et d'énigmes mentales où la moindre erreur pouvait signifier la perte de son enveloppe charnelle au profit d'un esprit revenu d'entre les morts.

    - Vous ne connaissez du Côté Obscur que la surface creuse et les mensonges de vos professeurs. Moi, je l'ai expérimenté avec ma chair, affronté avec mon âme. Et c'est vous qui m'expliquez sa nature ? Vous pouvez me croire, le pouvoir ne s'obtient jamais sans efforts... Qu'il soit bon ou mauvais. J'ai payé ma puissance dans le sang, les larmes et la sueur, lutté pour obtenir chaque parcelle de connaissance. Le Côté Obscur n'est pas la voie de la facilité Jedi. Il est juste aisé de s'y engager. Mais ses profondeurs sont plus hostiles qu'aucunes autres, c'est un sentier est bien plus ardu que vous aimez le croire. Mais peut être voulez vous vous en assurer par vous mêmes ? Vous en avez le potentiel, et votre Vaapad ne ment pas… Vous aimez vous battre.
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By Hayley Curwee
#3710
    Au fond le discours d'Adrix ne révélait qu'une seule chose : son incapacité a assumer ce qu'il était vraiment et son inaptitude a reconnaître ses torts. Le Sith avait fait une erreur qui lui avait coûté cher, celle de prendre part au Restoration Day, de venir a un endroit où la concentration excessive de Jedi faisait de lui un phare en pleine nuit. Pourtant, elle le sentait, le colosse de métal arborait une résonance au Côté Obscur assez impressionnante, ce qu'elle ne comprenait pas, c'était pourquoi le Sith n'attaquait pas. Elle fronça les sourcils, elle avait connu des Sith bien plus enclin au combat, Oxious et Lüust notamment, mais Darth Odion ne semblait pas être de ceux-là, cela pouvait dénoter deux choses : soit il n'avait pas confiance en ses capacités et c'était un Sith plus versé dans les arcanes de la Force que la maîtrise du combat au sabre, soit il cachait un jeu bien plus puissant qu'il ne voulait le montrer. Il y avait également une troisième option, peut-être voulait-il tout simplement faire perdre du temps aux Jedi pour accroître ses chances de s'enfuir. Elle ne le laisserait pas s'en tirer a si bon compte et, bien qu'elle écoutait les plaintes et la colère de celui qui devenait l'ancien seigneur de Géonosis, elle ne comptait pas s'éterniser la discussion. Mais a présent qu'il l'a désignait et l'interpellait personnellement, elle répondit d'une voix aussi tranchante que son sabre laser :


      « Vous vous trompez Darth Odion. Je condamne certaines de ces choses parce que je les connais. Je n'interdis pas les sentiments comme notre Ordre ne le fait pas, je traque ceux qui sont l'instrument de leurs propres sentiments plutôt que d'en être les maîtres. C'est ça qui nous différencie Darth Odion, ça et l'absence de scrupules qui qualifie ceux de votre groupe quand a atteindre le pouvoir. »

    Ses yeux d'un vert profond brillaient d'une lueur qu'il était difficile de rapprocher d'une émotion particulière, ou bien même d'une absence d'émotion :


      « Vous vous voilez la face, Darth Odion, je vous comprends très bien, peut-être même mieux que n'importe qui d'autre, j'étais presque prédestinée a me joindre a l'Ordre répugnant auquel vous appartenez, mais j'ai fais mes choix et aujourd'hui je traque ceux de votre espèce pour qu'ils évitent de nuire. Vous comprendre ne veut pas dire que je vous plains ou que je vous trouve des circonstances atténuantes, j'estime que vous méritez ce qui vous arrive. Quand a mon arrogance... Ôtez moi d'un doute Darth Odion, ne seriez-vous pas en train d'essayer de me faire culpabiliser de traquer un Ordre qui ne peut se définir que dans l'affirmation de sa puissance et dans la traque d'un pouvoir qu'il ne peut contrôler ? Si tel est le cas, j'ai bien peur que ce soit peine perdue. Mon père, un Jedi, a été tué par l'un des vôtres. Vous pouvez-donc très bien vous faire une idée du seuil de tolérance que je peux avoir de vos idéaux rances j'imagine ? »

    Sa voix s'était nettement refroidie sur la fin. Elle en avait plus qu'assez du petit jeu d'Adrix, elle y voyait clair a présent, il gagnait du temps. Espérait-il vraiment les faire pleurer sur son pauvre sort ? Si tel était le cas, c'était ridicule. Gwindor, lui, restait toujours immobile, étrangement silencieux. Il était temps. Aussi elle prit la parole une dernière fois, accentuant de plus en plus chaque phrase qu'elle prononçait :


      « Le Côté Obscur ne correspond pas aux êtres illuminés que créer la vie, il fait de vous des bêtes sauvages impropres a vivre avec les autres. De ce fait vous brisez l'harmonie qui se créer entre tout êtres. Vous êtes la cause d'un chaos qui détruit la paix que nous essayons tant bien que mal d'instaurer et de faire respecter. Vous êtes une menace, rien de plus et notre mission est de couper court a cette menace, vous le savez. Je pense pouvoir deviner que vous préférez vous cacher derrière ce refus obstiné d'engager le combat et que c'est l'une des raisons qui vous font parler autant, alors, je vais vous aider a vous décider. »

    Elle s'avança un peu plus et brandit son sabre, a l'apparence elle semblait décontractée, mais en réalité tout ses sens étaient sur le qui-vive pour réagir au quart de tour, sa prise sur le manche du sabre était ferme et, une lueur de défi dans les yeux, elle lança d'une voix suave :


      « Allons Darth Odion, Seigneur Sith de Géonosis, venez tâtez de mon Vaapad. A moins que le titre de 'guerrier' que vous vous attribuez vous garde de relever les défis qui vous sont lancés. Ce peut être aussi la crainte, mais avouez que pour un Sith, ça ferait mauvais genre, non ? »

    Elle tendit sa main et d'un geste des doigts, elle l'invita a venir l'affronter.
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By Gwindor Morelion
#3836
*Tranquille comme le cour de la rivière*

Immobile depuis sa position auprès de la table chargé de victuailles, Gwindor avait écouté l'échange qui avais suivis leur entrée en cette salle. Non pas comme celui qui cherche à déterminer qui des deux avait raison, mais comme celui qui écoute et emmagasine. Il ce faisait son opinion des deux protagonistes, bien que lui même soit enclin à devenir un troisième protagoniste.
Hayley ce révélait pleinement sous les assauts de la diatribes de Darth Odion. De toute évidence elle avait résolument envie d'en découdre avec lui. Si cela n'était guère la voie du Jedi, celle de l'affrontement, face à un Sith d'une telle puissance et d'une telle menace il n'y avait pas grand chose d'autre à faire. Le laisser tranquille? Surement pas il aurait alors tout loisir de poursuivre ses manigances.
Pragmatique, Gwindor avait arrêté sa décision dès l'instant où il avait eu confirmation que cet individu était bel et bien le Sith qu'ils recherchaient.
Ainsi Gwindor était il prêt au combat depuis un moment et appréciait de voir que Hayley ne flancherait pas. Elle était déterminé.


*Forte comme l'acier*

Sa volonté ne semblait pas le moins du monde mise en échec par les arguments du Sith. D'ailleurs pourquoi celui ci polémiquait il encore?
Avait il un tel besoin de se sentir dans son bon droit? De ce poser en victime d'une vendetta stupide? Était il à ce point de mauvaise foi pour déterminer qu'il n'était pas une menace? Qu'il faudrait un flagrant délie pour le mettre hors d'état de nuire tandis que lui même avait, de part ses recherches profondes au possible et largement supérieur à eux, le droit de faire ce que bon lui semblait?
Gwindor en vin finalement à la conclusion que ce Sith attendait d'être attaqué le premier pour ce défendre...de ce défendre uniquement justement!
Mais pour ce justifier auprès de qui au juste? Des autres Siths? Il passerait là pour un faible.
De l'Empire? Qu'il aille donc expliquez à une dictature par la force qu'il était la victime.
De la République? Pire encore...

Soupirant un grand coup, Gwindor fit place net de toute ces questions dans son esprit. Une seule chose importait à présent.
Le défaire. Pour de bon.


"-Si Maître Hayley aime ce battre...vous vous aimez vous écouter parler...Vous êtes un méchant assoiffé de pouvoir sur les petites gens de la Galaxie. Nous nous sommes les défenseurs des petites gens. Fin de la diatribes, fin de l'argumentaire.
Pire encore nous venons de vous dire que vous n'êtes pas désiré. Inutile de polémiquer nous avons, comble de l'horreur allez y montez donc sur vos grands chevaux, été les juges et maintenant les bourreaux.
Vous voulez un jugement? Nous vous le refusons.
Vous voulez plus d'arguments? Nous n'en avons cure.
Vous voulez prouver votre absolue supériorité? Nous la nions catégoriquement.

:tusors:

A présent choisissez. Croisez le sabre et nous appellerons Anakore Stelle pour ramasser les morceaux que nous laisserons.
Ou bien déguerpissez.
Et votre vin est vraiment immonde, je comprend que vous vous planquiez dans cette armure..."


D'un geste las, Gwindor usa de la Force pour renverser la table avec tout ce qu'elle portait.
Aliments, boissons et mobiliers volèrent de concert au travers de la pièce pour s'écraser...droit sur Odion.


"-Oups...je suis distrait parfois quand les gens bavardent de trop...Réflexe d'anciens général de l'Alliance..."

Sans plus tergiverser, lui, Gwindor laissa choir au sol sa cape de Jedi et empoigna fermement son sabre laser.
La lame violacé émergea depuis l'émetteur tandis que Gwindor raffermissait sa prise sur le morceau d'ivoire de Mon Calamari.
Adoptant une posture neutre, il attendait que le cyborg daigne enfin faire autre chose que les assommer de blabla.
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By Adrix
#3889
Cela faisait en effet un bon moment que Sith et Jedi bavassaient, et il était bien rare. C'était tout simplement dans la nature d'Adrix que d'apprécier les choses à sa manière, et s'il savourait le combat plus que tout, il n'était jamais contre un brin de philosophie. L'affrontement était inévitable de toute façon, alors pourquoi s'en priver ou se presser ? Il aurait sa part d'action quoi qu'il arrive et c'était une occasion rare de farfouiller un peu la psyché jusqu'ici bien embrumée de l'Ordre Jedi. Il était toujours bon de savoir comment pensent ses adversaires, à fortiori quand ces derniers clament leur intention de se mettre à répétition en travers de sa route.
Cependant, l'heure fatidique sonnait enfin alors qu'il devenait clair que Darth Odion avait tiré de ce duo tout ce qu'il y avait à apprendre. En effet, tandis qu'Hayley lançait son ultime raillerie, invitant le Sith à venir enfin au contact, son camarade, resté étrangement muet jusqu'à maintenant, sortit enfin de son mutisme.

    - Je vous remercie, Jedi, cette conversation fut plus intéressante que je ne l'avais espéré. Les sources de divertissements pareilles se font bien rares de nos jours. Séparée de cette agaçante manie de parler de "mon Ordre" pour m'identifier, vous seriez presque douée. Je suis rassuré de voir qu'il y a dans votre Ordre au moins quelques individus avec des convictions, aussi irréconciliables soient-elles avec les miennes... J'y vois plus clair grâce à vous.

Oui... Ses convictions ne faisaient que croître. Ces imbéciles étaient les défenseurs de l'harmonie, et lui était un agent du chaos. Il n'était pas fait pour régner. Ce n'était pas sa voie, il ne s'y sentait pas entier. Alors que son esprit était lentement parasité par la droiture d'une machine, il apercevait enfin l'importance de ces données hasardeuses, incohérentes et chaotiques que les Jedis et tant d'autres bannissaient. Il existait en ce monde pour réduire en cendres ces lois qui dénaturaient la Galaxie. Il rendrait à cet univers son état pur, originel, celui où les races prétendues intelligentes n'avaient pas imposées leur ordre stupide, dompté un environnement pour le rendre aussi prévisible et ennuyeux qu'une mécanique bien huilée. La Nature n'était pas faîte de règles et d'harmonie, la liberté avait été sacrifiée à une fausse sécurité, forgée par l'hypocrisie de ceux trop faibles pour survivre aux constantes évolutions. Il était la force opposée, le Sith'Ari qui percerait les mystères de la Force et lui rendrait sa juste place, sauvage et vierge de toutes chaînes.

Son regard s'attarda sur Morelion dont la verve soudaine lui rappelait les mauvais souvenirs de Carida. Il aurait peut être dû le pourchasser ce jour là plutôt que de le laisser filer, il se retrouvait aujourd'hui avec un bien encombrant troisième joueur dont il se serait bien passé. Sa mauvaise manie de conserver les adversaires potentiels pour s'amuser plus tard se retournait finalement contre lui, comme quoi les mythes sur l'arrogance et le karma étaient fondés.

    - Et qui font preuve d'un peu plus d'élégance pour les défendre. Je ne savais que vous étiez invité à ce "duel", Maître Morelion.

Il n'avait jamais été un grand fan du "Silence, j'ai raison et c'est tout" qui, à son sens, était ironiquement une méthode très Sith d'imposer son point de vue. A fortiori quand de telles sottises étaient accompagnées d'une démonstration évidente de violence pour appuyer l'absence d'argumentaire. Car voilà qu'à peine le Seigneur Morellion ayant achevé son discours, voilà que la table et la bouteille de vin eut la sotte idée de s'animer de mouvement pour filer droit sur leur maître dans un sifflement surnaturel.
Au travers des yeux du cyborg, les projectiles improvisés se mouvaient avec une lenteur consternante, comme s'ils avaient été lancés sous l'eau. Son système nerveux amplifié tournait à cent à l'heure, et s'il n'était pas sain pour sa psyché de rester dans cet état d'ultra concentration trop longtemps, il pourrait s'en accommoder le temps du combat. Les verres s'écrasèrent dans un bruit fracassé contre son armure tandis que la bouteille d'alcool frôlait la carapace de métal sans la toucher. Il ne désirait pas être tâché. Quand ce fut enfin la table qui se présenta à lui, il leva la jambe et le meuble massif percuta avec violence la serre métallique qui l'arrêta net. Il faudrait plus qu'un morceau de bois lancé paresseusement pour faire basculer le Seigneur des Machines. Ses doigts de pieds acérés se resserrèrent avec force, broyant les vestiges de la petite table dont les restes se répandirent sur le sol.
Le Sith reprit la parole alors qu'il époussetait une poignée d'échardes sur son épaulette. Ce Jedi avait décidément une drôle de façon de laisser le "choix" à son interlocuteur, lui imposant le combat juste après lui avoir offert une fausse porte de sortie. Et c'était lui qu'on qualifiait d'hypocrite ici ?

    - Si vous interrogez donc tant sur les raisons qui m'ont poussé à attendre, je vais vous livrer ce terrible secret. Je ne cherche guère à vous accuser d'une agression dont vous n'auriez cure, et ne vous crains point, mais simplement je mets toujours un point d'honneur à laisser à mes adversaires le privilège de la première estocade. Appelez ça mon esthétique personnelle si ces mots vous parlent.

Il n'avait aucun compte à rendre sur sa manière de faire. Ni aux Jedis, ni à l'Empire ni aux autres Siths d'ailleurs. Il pouvait agir selon son bon vouloir, et c'était justement pour acquérir cette inestimable liberté qu'il avait toujours brûlé d'un désir ardent de pouvoir. Seuls les forts sont à même de décider de leurs sorts, cela il l'avait compris de la plus douloureuse des façons et l'Egorgeur était très attaché à son libre arbitre... beaucoup moins à celui des autres, soit.

    - A mon tour maintenant. Puisque votre « jugement » est rendu !

Dans un grésillement d'étincelles, deux lames d'un rouge sanglant apparurent dans les mains de Darth Odion qui se mit en position offensive dans la plus pure tradition du Jar'Kai. Les vents obscures envahirent peu à peu son corps, comme un courant à la fois glacé et brûlant parcourant ses veines. Il pouvait ressentir ce pouvoir maléfique pulser en lui, réveillant ses instincts les plus violents. Le frisson du combat réchauffait son cœur noir de jais à nouveau, et une excitation prédatrice prenait la place de la diplomatie de tantôt. Hayley avait raison, l'Egorgeur était une bête féroce ivre à l'idée de partir en chasse. Ces deux idiots avaient décidés de l'affronter sur son terrain de prédilection : le sabre, et il allait leur faire comprendre la différence de niveau entre un duelliste accompli et des Jedis ayant tout juste croiser le fer avec une paire de Siths.
Mais alors que cette aura malsaine gonflait de toute sa splendeur macabre, un troisième sabre tournoyant surgit d'une cache sous le trône, filant droit vers Morelion. Il ne pensait pas faire grand chose avec une si piètre entrée en jeu, l'objectif ici était de les inciter à prendre de la distance pour pouvoir en charger sans se retrouver immédiatement prit au piège entre les deux. En l'occurrence, c'est sur Hayley qu'il fondit, toutes lames dehors pour engager le corps à corps.
Si ce Maître Jedi l'avait reconnu, il disposait de quelques bases d'informations sur son style du combat. Fort heureusement pour Adrix, l'inverse était aussi vrai, tant pour ce jeune homme qu'il avait déjà affronté que de cette demoiselle qui faisait usage d'un art qui lui était familier. De plus, cette fois, il profitait de son vrai corps et des nombreuses surprises que ce dernier réservait... Il aurait tout le loisir de les dévoiler les uns après les autres au cours du combat. La force surhumaine du métal était avec lui, et la mobilité unique de ce corps lui permettait d'adopter des techniques de combat aussi étranges que celle du défunt Général Grievous, apte à faire usage tant de ses pieds que de ses mains dans le cœur de l'action. Il allait noyer ces deux Jedis sous une avalanche de coups contre lesquelles ils n'étaient pas entraînés, tandis que lui avait dansé sur leurs partitions des dizaines de fois.


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