L'Astre Tyran

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Monde d'origine des célèbres Twi'lek, Ryloth est un monde rocailleux dont l'une des faces est perpétuellement exposée au soleil tandis que l'autre reste toujours dans l'ombre. Important carrefour de contrebande, le monde est également l'unique producteur du Ryll, une épice illégale dans la plupart des mondes de la Nouvelle République.
Gouvernement : Nouvelle République - Empire ?
#35253
    Priar viendrait dans la soirée. La Mirialan avait promis de le débarrasser de ce parasite que Walden couvrait de louanges. Quelle belle opportunité. En attendant, il fallait occuper ces deux-là. Et le directeur n’avait aucune envie de les avoir dans son bureau toute la journée, il avait déjà assez souffert comme ça. Régulièrement, il se passait la main sur la gorge, comme si celle-ci était toujours plus ou moins prisonnière d’un étau invisible. Et dans le même temps, il jetait à la femme des regards méfiants. L’autre semblait être une brute, rien de plus, il s’en méfiait moins, à tort. En apparence, le Zabrak obéissait à la Mirialan, un genre de garde du corps. En vérité, le Zabrak était libre de lui péter la gueule comme il l’entendait.

    Pour prendre un peu de distance, donc, avec ces deux-là, le Directeur Kellett leur avait proposé une table au restaurant de l’étage. Une table pour deux, dans un coin, à laquelle ils pourraient manger et boire ce qu’ils voudraient. Et il avait garanti de venir les prévenir quand Priar serait en vue. Pour Ranath, la suite était simple : Priar descendait au coffre pour récupérer son butin, elle le rejoignait, lui faisait vomir ses tripes et les informations utiles sur son patron, Kehera. Ensuite, rideau.

    Ils étaient donc à table, tous les deux, Mya et Marak, mais elle ne consommait rien.

      « Ça ne t’ennuie pas que je règle cette histoire, alors que tu es venu exprès me retrouver ici ? »

    Elle lui laissait une moue honteuse, sans pour autant ressentir la moindre culpabilité. C’était une journée comme n’importe quelle autre pour la Sith. Il y avait toujours une affaire à régler, et s’il n’y en avait pas, elle en inventait une, comme celle-ci. Elle lui sourit finalement avec malice.

      « À quoi tu occupes ton temps ? Chasseur de primes, Général de l’Ordre Gris. Ça rapporte tant que ça ? »

    Son sourire s’étira davantage.

      « Je m’assure d’être avec un bon parti. »

    Et plus sérieusement …

      « Sur Taris, tu as refroidi quelques idiots qui racontaient des insanités. Je ne sais pas pourquoi, mais je t’imaginais observer des principes plus … pacifistes ? »

    Elle tendit la main vers lui, rétablissant le contact physique rompu depuis déjà quelques heures. La Mirialan se souvint alors avoir vu, pendant qu’elle était occupée à une table de jeu, son Zabrak en pleine discussion avec l’un de ces types pas nets.

      « Qu’est-ce que tu racontais de si passionnant au barman, tout à l’heure ? »

    Une question à demi intéressée.
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By Aldrax Kist
#35279
Pour prendre un peu de distance, donc, avec ces deux-là, le Directeur Kellett leur avait proposé une table au restaurant de l’étage. Une table pour deux, dans un coin, à laquelle ils pourraient manger et boire ce qu’ils voudraient. Et il avait garanti de venir les prévenir quand Priar serait en vue. Ils étaient donc à table, tous les deux, Mya et Marak, mais ils ne consommait rien.

    « Ranath: Ça ne t’ennuie pas que je règle cette histoire, alors que tu es venu exprès me retrouver ici ? »

    « Marak: C’est triste en effet, de voir qu’à chaque fois qu’on se voit, y’a toujours quelque chose ou quelqu’un qui vient mettre le bordel, dans une rencontre qui ce devrait d’être plaisante à la base ! Faut croire que nos réputations nous précèdent et qu’on doivent vivre avec cette, notoriété… »

    « Ranath: À quoi tu occupes ton temps ? Chasseur de primes, Général de l’Ordre Gris. Ça rapporte tant que ça ? »

    « Marak: Pourquoi cet intérêt soudain ? »

    « Ranath: Je m’assure d’être avec un bon parti. »

    « Marak: Concrètement, Le titre de Général de l’Ordre Gris n’existe plus officiellement depuis un certains temps, parce que Jeny a provoqué sa dissolution par sa trahison à l’OG, il y a plusieurs mois de cela… Je suis problablement, avec mon équipage, la dernière Unité qui n’est pas exécuté le protocole à la lettre lorsque s’est arrivé, et qui arbore encore l’uniforme de l’OG. Peut-être qu’on m’appel encore le Général au QG, plus par respect que pour les faits… Pour eux je suis sans doute mort, ou à tout le moins porté disparu dans l’exercice de ses fonctions. Et être chasseur de prime… avec le style de vie que j’ai et un équipage à charge, ça ne suffit tout simplement pas. Un bon mois tu peux faire 2000 Crédits sans trop de risque, mais pour arriver faudrait que je me départisse de 90% de mes actifs et de Sam, ce que je me refuse de faire.

    Par contre, j’ai eu la présence d’esprit de me partir ma propre compagnie avec un plan de développement qui pourrait oeuvrer sur divers niveaux d’économie… Pour l’instant y’a que la Chasse à la prime de développé, le reste est encore au stade, «nouveau-né» ! Et j’ai ma propre station spatiale pour y développer mon entreprise !
    »

    « Ranath: Sur Taris, tu as refroidi quelques idiots qui racontaient des insanités. Je ne sais pas pourquoi, mais je t’imaginais observer des principes plus … pacifistes ? »

    « Marak: Soyons honnêtes, j’ai commis des actes, le plus clair de mon temps, qui pourrait être qualifié d’acte criminel par plusieurs Nations, qu’un exemple de chevalerie ou de droiture ! Ce n’est qu’avec Helera et Jeny, lors de mon sauvetage in extremis dans l’espace, qu’elles m’auront placé sur un chemin… axé plus sur le rédemption que la destruction, et par la même occasion, j’ai dû me résigner, à m’adapter à leur code de conduite pour «limiter» les dommages collatéraux inutiles, dû à mes tendances à être prompt à la violence… 90% du temps je peux observer et appliquer ces principes pacifiste… mais «tu ne tueras point», j’ai toujours eu du mal avec celui-là.

    Y’a des moments où tu sais qu’une leçon d’humilité ne suffira pas à les faire reculer… faut faire un exemple… un sacrifice pour le bien commun ! Buter ces 5 charognards, nous a sans doute sauvé dans ce trou, en faisant reculer d’autres qui aurait pu vouloir en faire autant… nous faire perdre un temps précieux, mais ça leur as aussi sauvé leur propres vie, tout ceux qui aurait voulu s’essayer à s’en prendre à nous.
    »

    « Ranath: Qu’est-ce que tu racontais de si passionnant au barman, tout à l’heure ? »

    « Marak: J’essayais de gagner du temps pour retarder une baston générale… Le gars est venu me parler au lieu d’engager le combat tout de suite, j’ai trouvé ça intéressant comme approche, du coup je me suis dis qu’en raisonnant un peu avec lui, je pourrais sans doute faire flipper les allégeances de certains en notre faveur, si on peut la jouer finement. Et puis c’est drôle que tu fasses allusion à mes passe-temps, je me disais justement que je me verrais bien partenaire ou propriétaire de ce genre d’établissement, une fois bien implanté, ça pourrais faire un belle base de revenus fixe, ça me donnerait une excuse pour développer ma division «Loisirs et divertissements !» J’étais sur le point d’aller gagner une mise de fonds à même les poches des hommes de mains de Priar quand tu m’as interpellé… Peut-être même que tu serais toi-même intéressée !? On multiplierait les chances de se voir plus souvent… »

    « Yuwee via télépathie: euh… Désolé de vous interrompre, encore… »




Pendant ce temps...
Au coffre-fort...


Priar était arrivé depuis quelques minutes, une entrée très peu remarqué comparé à son habitude, dû aux blessures fraiches, causées plus tôt dans les évènements précédents

    « Priar: Allez, finissons-en rapidement voulez-vous, j’ai rendez-vous avec un dermatologue à cause de cette pétasse verte ! »

    « Gardien de la voûte: J’ai un message de la part du Directeur Kellet… il fait dire que… »




    « Yuwee via télépathie: … il vous a vendu à Priar. Il sait que vous êtes ici. »


    « Marak: Bon… je crois que le Directeur Kellet a eu peur et souhaite se débarrasser de nous autant que de Priar ! Surveil-le à distance Yuwee, le temps qu’on aille tirer ça au clair avec lui. »

    « Yuwee via télépathie: Avec Plaisir ! »

    « Marak, à l'attention de Ranath: Tu t’occupes de Priar et sa garde rapprochée, je m’occupe de maintenir les autres à distance. Ce sera l’occasion de voir si le mec avec qui j’ai discuté à assez d’influence pour raisonner certains de ses confrères d’armes ! »
#35317
    C’était à prévoir. Kellett avait eu peur. Et il avait tout balancer. Le Zabrak allait sûrement devoir dire adieu à ses espoirs de collaboration avec le casino, si Ranath éventrait Priar et décapitait Kellett.

    Le calme avec lequel la Sith quitta le restaurant et descendit la volée de marches qui la séparait du hall n’était qu’une façade. Elle traversa la salle avec mesure et prit le même chemin qu’un peu plus tôt. On l’arrêta à la première porte, le chargé de la sécurité la reconnut et lui accorda un nouvel entretien avec le directeur. Marak restait dans la salle.

    Kellett était assis à son bureau mais ne tenait pas en place. Il se dandinait sur son fauteuil, guettant avec inquiétude l’arrivée de la Mirialan. Il se leva en la voyant passer la porte de son bureau. En deux enjambées, elle l’avait rejoint. Elle lui saisit le bras et le poussa vers la sortie. Le mercenaire qui servait de garde du corps dégaina sans attendre, il perdit ses deux mains dans l’aventure, d’un coup de sabre impulsif.

      « Au coffre, bouge-toi. »

    Elle le bouscula de nouveau, et l’Humain entreprit d’obéir. Il marchait devant, longeant les couloirs, elle le suivait en silence. Plusieurs fois, Kellett jeta un regard en arrière, pour ne voir que les traits stoïques de la Sith. Ils descendirent tous deux un escalier aux marches hautes, qui donnait sur une porte blindée, puis un couloir au plafond bas et aux murs percés d’alcôves. Dès lors que la porte se ferma derrière eux, Priar avait gagné. Croyait-il. La voûte empestait sa présence nauséabonde. La pensée de la sensitive avait traversé le couloir bien avant son enveloppe charnelle, son esprit déjà était posé sur la conscience de l’hybride. L’embuscade était grossièrement tendue, ses ennemis la sous-estimaient. C’est avec un sourire révélateur de cruauté que la Dame Sombre écarta violemment le directeur de son chemin. Au moment où quatre des chiens de Priar déboulaient des alcôves, les lames laser jaillirent bruyamment. Deux mercenaires tombèrent aussitôt, les genoux brisés, la chair des cuisses fondue. Leurs cris résonnaient sous la voûte. Un nouveau sifflement rauque des sabres les fit taire tous les deux.

    L’échauffement avait laissé le temps à Priar de dégainer sa propre lame. Celle-ci n’avait rien d’un laser, résolument physique, elle répondait au rubis et à l’améthyste avec hargne. Les deux autres mercenaires, alors, firent le choix de se tenir à l’écart du combat. L’hybride combattait avec force, chacune de ses attaques provoquait un impact violent qui aurait eu de quoi faire reculer n’importe lequel de ses adversaires. Mais pas un Sith.

    Pour une Sith, Darth Ranath se révélait de nature calme et mesurée. Elle évoluait avec dédain, manipulait, parfois violentait, mais ses excès étaient rares. Elle n’était ni sadique, ni brutale. En certaines occasions, comme aujourd’hui, pourtant elle se laissait aller à la colère. Pas cette colère froide qui l’animait habituellement. Une rage sourde qui guidait son bras et faisait danser ses lames. Peu d’adversaires avaient eu la chance d’assister à ce déferlement de violence de la part d’une Dame Sombre qui avait pour coutume de retenir ses coups, au grand dam de son bien aimé maître. Et en ces rares instants, elle percevait, au creux de son oreilles, le murmure de son sauveur, sa voix rauque qui lui intimait de lâcher prise. Le Côté Obscur. Krayt.

    On ne put dire combien de temps dura l’échange. On ne vit que la lame de l’hybride se briser sous les coups répétés et étonnement brutaux de la Mirialan. On ne vit que le visage de la Sith s’illuminer quand son sabre plongea dans les entrailles de son ennemi. La lame s’éteignit, la Dame s’écarta, et Priar s’écroula, les viscères au grand air. Les deux survivants ne surent réagir à temps, si bien qu’en un instant leur statut mua vers celui de cadavre fumant. La Sith pivota vers le directeur qui n’osait pas se relever. La porte s’ouvrit sur trois hommes en armes, et un quatrième en costume cintré.

    Eastyn Walden, elle avait vu son visage le matin même pendant ses recherches préliminaires. Il se tenait droit, le menton haut, la peau d’un bleu profond, un Twi’lek. Le directeur lui sauta littéralement dessus.

      « Walden ! C’est une tueuse ! Elle a voulu me tuer … et Priar … »

    Il ne put finir sa phrase, l’autre le repoussait déjà. Ranath avait retrouvé son calme apparent et faisait face à l’accusation, en joug sur sa ligne.

      « Pas besoin d’inventer des histoires, les caméras parlent d’elles-mêmes. »

    La Dame Sombre se retint de sourire.

      « Priar est un criminel dangereux. Votre trésorerie alimente généreusement son trafic. Dois-je également procéder à votre arrestation ? »

    D’un geste délicat, sa main s’ouvrit sur son arme, le sabre du Jedi. L’autre considéra un instant la chose.

      « C’est ça, une arrestation ?

      - Les caméras parlent d’elles-mêmes, Priar était averti de ma venue. Or je n’avais confié l’objet de ma mission qu’au directeur Kellett. Si vous aviez coopéré, nous aurions pu éviter le pire. »

    Walden soupira doucement.

      « Assez, je ne veux pas d’histoires. Je licencierai Kellett. »

    L’Humain se laissa aller à un hoquet outré, mais ne dit rien.

      « Nous avons l’obligation de vous placer sous surveillance. Puisque la place de directeur vient de se libérer, nous imposerons son remplaçant.

      - Entendu. »

    Il l’avait concédé dans un murmure, sachant toute son affaire et sa réputation en jeu. Mieux valait ne pas négocier avec un Jedi dans ce cas.

    Tous remontèrent dans le bureau de la direction. On demanda à une poignée de mercenaires de nettoyer les dégâts en bas, sous la voûte. La pensée de la Sith caressa l'esprit de son amant. Toi et moi, nous sommes des Jedi. Tu nous rejoins ?



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By Aldrax Kist
#35599
Quelques minutes auparavant...

Mya quitta le restaurant le première et traversa la salle avec mesure et prit le même chemin qu’un peu plus tôt. On l’arrêta à la première porte, le chargé de la sécurité la reconnut et lui accorda un nouvel entretien avec le directeur. Peu de temps après Ranath ressortie, devancée par le Directeur Kellett. Il marchait, longeant les couloirs, elle le suivait en silence. L’homme jeta des regards en arrière, pour ne voir que les traits stoïques de la Mirialan, puis tentait par le contact des yeux d’alerter quiconque du personnel qui croisait son regard, sans pour autant être convaincu d’avoir réussi. Ils descendirent tous deux un escalier aux marches hautes, qui donnait sur une porte blindée, puis un couloir au plafond bas et aux murs percés d’alcôves. Dès lors qu’ils furent entrés, la porte se ferma derrière eux, Priar pris au piège... Le visage de la Sith s’illumina quand son sabre plongea dans les entrailles de Priar. La lame s’éteignit, la Dame s’écarta, et l’ennemi s’écroula, les viscères au grand air. La Sith pivota vers le directeur qui n’osait pas se relever. La porte s’ouvrit sur trois hommes en armes, et un quatrième en costume cintré.

Eastyn Walden, elle avait vu son visage le matin même pendant ses recherches préliminaires. Il se tenait droit, le menton haut, la peau d’un bleu profond, un Twi’lek.

Un bref instant, alors que la porte derrière l’homme en costume se refermait lentement, on pu percevoir pendant quelques secondes, qu’à l’arrière-plan de ses quatres hommes, des signes évidents de bagarres résonnaient comme un concert de percussion de rue… bouteilles fracassées, mobiliers écorchés, visage mutilés, le tout parsemé de quelques cris mélodieux guturals, accompagné de cris féminins aigues en «back-vocals», la symphonie du «bar-fight» se termina prématurément, dû à l’expéditivité du Zabrak, mais surtout au Fake barman qui a su retenir la plupart de ses frères d’armes, seuls les plus téméraires allèrent visiter le tapis, puis sans doute l’hôpital du coin. Un choix plutôt risqué, eux qui eurent reçu la directive opposée.






Tous remontèrent dans le bureau de la direction. On demanda à une poignée de mercenaires de nettoyer les dégâts en bas, sous la voûte. La pensée de la Sith caressa l'esprit de son amant.

    « Ranath via télépathie: Toi et moi, nous sommes des Jedi. Tu nous rejoins ? »

Quelques instants plus tard, on cogna à la double-porte du bureau de Direction... L’ouverture des portes offrit une immense ombre qui venait obscurcir la luminosité ambiante, déjà tamisée. Son corps au loin n’était qu’une silhouette noir, c’est yeux de couleur ocre de prédateur irradiait, chacun pouvait sentir son regard s’aligner avec sa personne et vous jauger pour ce que vous êtes. Tel un Seigneur des ombres, seul ses yeux était distinctement visible à cette distance, ça et ces cornes sur son crâne reluisaient d’un blanc ivoirien, dans le même style de ses yeux dans l’obscurité, qui faisait croire à une couronne… le reste du corps n’étaient qu’ombres.

Une belle illusion d’optique, tiré d’un peuple d’esclaves particulièrement coriace à mettre au pas du temps du CdZ. C’était seulement un petit groupuscule qui causait du trouble, probablement étaient-ils sensible à la force, sans le savoir, et avaient profités des largesses de la Grande Mère afin de parfaire cette technique visant à inspirer la peur chez leurs adversaires. Ce fut le géant lui-même qui réussit à faire pencher le poid du conflit en faveur de Zann en retournant leur tactique contre-eux. La preuve qu’en faisant le mal, on peut, en ressortir du bien… ou simplement en maîtrisant mieux le voile de la force que son adversaire ! Mais au fur à mesure de ses pas vers l’assemblée, l’artifice cessa.


    « Marak:Bonsoir ! «Désolé» pour l’escarmouche plus tôt, j’ai sentis que mon «Maître» et vous, aviez besoin d’un moment de confidentialité… et comme personne ne voulait coopérer… »

Alignant son regard sur sa conquête la plus récente…


    « Marak:Alors ils ont choisi quoi ? »

    « Eastyn Walden: De coopérer. »

    « Marak:Et comment fût accueillis votre souhait de coopérer ? »

    « Eastyn Walden: Elle a décidée d’accepter, Je licencie Tittus Kellett, et vous de placer son remplaçant… Nous sommes ici pour convenir des détails de l’entente. Des suggestions ? »

    « Marak:Ah!? Ahem Biensûre !... Nous ne sommes que des Jedis après tout ! Conseiller c’est notre Credo ! Donc, à moins que vous souhaitiez vous débarasser de M. Kellett comme Directeur, je crois que nous pourrions tous nous en tirez sans trop de conséquences majeurs, vous à devoir vous trouver un nouveau Directeur, et nous de devoir signaler tout ça et toute la paperasse que ça implique.

    Si M. Kellett pourrait se porter volontaire pour un stage de rééducation, se serait l’idéal… Évidemment y’a bien quelques endroits, mais pour ce qui nous concerne, s’il faut corriger le vice de l’appât du gain de votre estimé directeur, j’ai l’endroit tout indiqué à vous suggérer.
    »

    « Eastyn Walden: Et vous placerez qui à sa place en attendant son retour ? »

    « Marak: Je pense que VOUS ferez très bien l’affaire, à vrai dire, c’est principalement votre responsabilité de superviser votre subordonné direct et vous avez négligé ça… Il faut vous recentrer sur vos propres tâches, quoi de mieux que de vous placer dans les chaussures du poste de Directeur temporairement pour mieux comprendre vos propres tâches de supervision. »

    « Eastyn Walden: Et qui me supervisera pendant mon assignation temporaire ? »

    « Marak:bah… je pensais que vous seriez capable de cummuler les deux poste en fait… mais puisque vous y tenez, laissez-moi placer personnellement M. Kellett en réadaptation… et je reviendrais m’occuper de votre supervision ensuite ! »

    « Eastyn Walden: Et vous avez les aptitudes requise pour ce poste ? »

    « Marak:Honnêtement, non ! mais d’un autre côté vous serez sûrement d’accord avec moi que je peux pas vraiment faire pire que vous deux, et les affaires ont l’air de bien rouler malgré tout 1 Je me trompe ? »

Long soupir de Walden

    « Eastyn Walden: En effet... »

    « Marak:Bien ! Semblerait que nous ayons un accord à l’amiable ! »

Le regard se détourna du duo Walden/Kellett lentement vers celui de sa belle créature, un léger sourire en coin s’afficha lors de la mention de son titre…

    « Marak: Aurai-je oublié quelque chose, Maîtresse ? »

Ainsi, si tout allait selon le plan, Titus Kellett partirais «en stage de réadaptation» pour être placé personnellement par Marak au KIG, alors que M. Eastyn Walden subirais temporairement une démotion au rang de Directeur, le temps du stage de Kellett, semblerait-il, il serait laissé à lui-même, pendant quelques jours, le temps d’un aller retour, afin d’exercer la supervision par Marak lui-même de M. Walden. Les deux gestionnaires en ressortirais meilleur au final… mais éventuellement un autre «Priar» prendrait la place pour faire succion des profits de cette organisation, par le haut plutôt que venant du bas de la hiérarchie cette fois.
#35629
    Le Zabrak s’inventait des opportunités d’investissement. La Dame Sombre l’observait sans un mot. Quand il eut fini, il se tourna vers elle. Elle lui adressa un sourire distrait. Il ne restait qu’une chose à dire concernant le directeur ...

      « Kellett partira dès demain afin de commencer son stage au plus tôt. »

    Elle l’avait dit en regardant Marak, mais la remarque s’adressait à Walden. Ce dernier hocha péniblement la tête. Il en avait déjà assez de cette mascarade. Pourtant, ce n’était pas fini. La Mirialan revint à lui, posant sur ses traits un regard sévère.

      « Vous étiez au courant que le criminel Priar détournait des fonds depuis votre casino. Il travaillait pour vous ? »

    Walden soupira, ennuyé. Vraiment, il ne voulait pas parler de tout ceci. Mais avait-il le choix ? Ces deux-là ne semblaient pas particulièrement patients, ni même enclins à poser plusieurs fois la même question.

      « En partie. Il réalisait pour moi quelques actions de contrôle et de régulation. »

    Comprendre qu’il cassait des bouches pour faire régner l’ordre. Priar, en plus de son trafic habituel pour le compte d’un employeur plus lointain, avait tout un réseau d’information sur Ryloth. Il en avait usé pour retrouver Marak et Ranath, et il en usait régulièrement pour passer à tabac les mauvais payeurs ou les fauteurs de trouble. Bien entendu, c’était la partie lointaine qui intéressait la Mirialan, tout ce qui touchait, de près ou de loin au trafic d’armes.

      « Mais vous n’avez pas la main sur son réseau ?

      - Absolument pas. Je le payais pour son travail, mais son trafic appartient à un type de Malastare.

      - Vous le connaissez ? »

    L’autre haussa les épaules.

      « Je l’ai rencontré, une fois.

      - Nous avons besoin de le trouver. »

    Encore un soupir.

      « Je vous aurai les informations nécessaires pour le trouver. Nous avons fini ? »

    La Sith hocha la tête. Le duo sensitif libéra le bureau de Walden, et l’on s’occupa de planifier le voyage de Kellett. Pendant que le Zabrak réglait les derniers détails, la Mirialan se chargea de leur obtenir une chambre au frais du casino. Deux, en fait, parce qu’ils étaient des Jedi. Une fois qu’ils furent loin de tous les regards, la porte fermée à double tour, Ranath se lova dans les bras de Marak.

      « Qu’est-ce que tu vas faire de Kellett ? »
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By Aldrax Kist
#35731
La Sith hocha la tête. Le duo sensitif libéra le bureau de Walden, et l’on s’occupa de planifier le voyage de Kellett. Pendant que le Zabrak réglait les derniers détails, la Mirialan se chargea de leur obtenir une chambre au frais du casino. Deux, en fait, parce qu’ils étaient des “Jedi”. Une fois qu’ils furent loin de tous les regards, la porte fermée à double tour, Ranath se lova dans les bras de Marak.

    « Ranath:Qu’est-ce que tu vas faire de Kellett ? »

    « Marak:L’améliorer ! Le gars est pas mauvais tu sais… il s’est fait prendre dans l’étau, mais avec un peu d’entraînement et quelques connaissances supplémentaires, il fera un excellent gestionnaire pour nos plans futurs, sans se faire couillonner par des types comme Priar l’as fait. Donnons-lui quelques mois pour se réinventer, on va le former au KIG comme soldat corporatif, et on pourra commencer à récolter notre part de crédit passivement, pendant qu’on s’occupera de d’autres projets à caractère moins bureaucratique… »

Le couple se sépara tout en poursuivant la conversation, en réduisant tranquillement leur code vestimentaire au minimum, pour finalement prendre place sur le lit de nouveau dans les bras l’un de l’autre...

    « Ranath: Quel projet ? »

    « Marak: Ce que tu veux… ! J’ai une station spatiale toute entière qui peut nous servir comme on l’entend ! J’ai séparé ma compagnie en divisions, j’ai 6 sections sur ma station alors j’ai pris 6 secteurs d’activités qui regroupe pas mal tout ce qu’on espérer vouloir faire dans le monde des affaires… Médicale, Militaire, Industrielle, Commerciale, R&D et Divertissement. Présentement y’a que 3 sur 6 secteurs qui opèrent avec une certaine conviction, le médicale, le militaire et l’industriel, les autres sont plus en attente de réels projets… Y’a pleins de trucs à faire, faut juste prendre le temps de monter les projets, et la bureaucratie prend le relais pour mener à la réalité les projets, pour peu qu’il soit réaliste, faisable, profitable !

    Ou on peu juste… s’occuper de nous deux et rattraper le temps perdu ! Pour les rares fois qu’on a pu se voir…
    »

Alors que le couple était face à face, couché sur le côté, Marak avait naturellement passé son bras, par habitude, pour aller lui caresser le dos de sa main, alors que Ranath pouvait se servir du biceps de son bras en guise d’oreiller, les pecs, abodos et compagnie, en proie à ses mains délicates… Les signes étaient subtiles, mais nuit s’annonçait torride, et le sommeil, facultatif !!
#35777
    La Mirialan écouta son ami, toujours bavard, sourire aux lèvres. Il mit fin de lui même à la conversation pour formuler une proposition davantage en accord avec leurs ambitions immédiates. Les massacres de la journée et les projets de demain furent vite oubliés. Ranath embrassa Marak longuement. D’une main, elle le poussa afin de le faire rouler sur le dos. Elle s’allongea sur lui, le regarda un instant. Il ne dit rien, comprit qu’il ne fallait rien faire. Elle resta quelques longues secondes à l’observer. De mémoire, avant la veille, elle ne s’était jamais tenue si proche de quelqu’un. Ce genre de contact, tel qu’elle l’imaginait, la révulsait. Cependant elle avait tissé avec le Zabrak un lien qui ne ressemblait à aucun autre. Sa proximité ne produisait aucun frisson d’horreur, et elle tolérait ce qu’il était. Cette pensée la fit sourire. Elle l’embrassa de nouveau, et la suite vint d’elle-même.


    * * *


    Ils dormirent l’un à côté de l’autre. Le sommeil, qui vint tardivement, s’avéra tout d’abord être réparateur. Pour Ranath qui dormait peu, on frôlait l’exploit du repos. Mais les rêves insipides des dernières journées écoulées se muèrent lentement en un cauchemar diffus.

      Elle était de retour dans la caverne de Ziost, dont le sol rocheux était jonché de mille cadavres. Darth Ranath se tenait debout, immobile au milieu de cette mer de chair morte. Sabina était déjà tombée. Elle ne l’avait pas vu cette fois, mais elle le savait. Elle s’était écrasée là, quelque part. Sa cage thoracique avait éclaté, sans qu’elle ne put rien faire. Le regard de la Sith porta au-delà des ombres, et les ténèbres se firent plus noirs encore, dévorant les corps pour réduire à néant l’horizon de sa proie. La Mirialan tira son arme, l’éclat de la lame illumina l’épais brouillard qui montait du sol. Mais impossible de savoir si le liquide dans lequel elle pataugeait était du sang, ou reflétait la lame du sabre.

      Un grondement, une ombre. La Dame Sombre pivota sur ses appuis pour faire face à son adversaire. Le dragon lui souriait. Un sourire cruel. Son sauveur lui tendit la main, elle maintint sa garde. Le sourire devint une grimace haineuse. La lame du Sith’Ari jaillit aussitôt à la rencontre de sa consoeur. Un seul coup fut porté, suffisant pour désarmer Ranath. Le dragon lâcha son arme à son tour. Il la saisit par les cheveux, forçant son élève à poser genou en terre. Avec fermeté, il lui fit faire demi tour. Le regard de la Sith porta là où son maître entendait la faire regarder. Le brouillard s’était levé. La ville s’étendait sous leurs pieds, immense, souterraine.


      Nous étions si proches du but …

      De ses deux mains, la Sith agrippa la poigne de fer de l’Humain pour tenter de s’en défaire. Il la poussa en avant, au dessus du vide, et lâcha sa prise.

    La terreur éprouvée fut si intense que le cauchemar prit fin brutalement. Ranath se réveilla en sursaut, réveillant Marak par la même occasion. Des yeux, elle fit le tour de la pièce. Puis revint au Zabrak, l’interrogeant d’un regard. Elle lui sourit, gênée, et sur un ton à demi amusé …

      « Tu … veux venir sur Coruscant avec moi ? »


    Fin

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