- sam. 21 juin 2014 14:57
#11746
Le landspeeder. Sept hommes s'affairaient dans la soute, certains harnachaient des caisses, une vingtaine au total, tandis que d'autres s'occupaient des moteurs et deux tenaient les deux gouvernails qui permettaient au lourd véhicule de réagir souplement. A l'avant un personnage se détachait des autres. Habillé d'une tunique noire il était habillé de cap en pied de cette couleur. La poignée d'une vibro-lame apparaissait à son côté gauche avec une lame longue et noire. Un long fusil sniper était harnaché dans son dos, canon vers le bas. Dépassant à peine le mètre quatre vingt il avait cependant de larges épaules et des muscles noueux. Ses cheveux châtains devaient être magnifiques lorsqu'ils n'étaient pas recouverts, comme en ce moment, d'une couche de crasse et de poussière terrible. Sa mâchoire, fine et bien dessinée, était recouverte de cicatrices dont certaines semblaient plutôt récentes. Ses yeux verts étaient beaux mais leur blanc virant sur le rouge et les lourdes cernes rouges donnaient un air maléfique et dément à cet homme.
Lorsqu'il bougea, malgré la saleté et la cendre la recouvrant, son antique cuirasse brilla légèrement, attestant d'un entretien quasi-parfait. Une gourde était attaché à sa ceinture ainsi qu'une bourse, qui cliquetait au grès de ses mouvements. Il avait beau être un simple capitaine-mercenaire il n'en restait pas moins un riche et noble homme. Le vaisseau s'approcha en douceur d'un quai, étrangement abandonné par la foule et l'homme sauta souplement de son embarcation. Mais toute chose n'arrive pas seule...
Le bruit des bottes et d'un autre speeder se firent entendre et apparurent une vingtaine d'hommes, armée de fusils et de vibro dagues. L'homme, prénommé Dante, jura et toucha légèrement sa ceinture et sa poignée. Les soldats, armes au poing, firent un demi cercle autour des hommes et de l'homme. Les trois hommes dans le véhicule en sortirent et s'avancèrent en repoussant leur capuche. Deux hommes en retrait, apparemment des seconds et un homme que Dante connaissait. C'était un homme de taille moyenne dont le visage n'évoquait rien si ce n'est qu'on savait que dès lors qu'on ne le voyait on ne se souvenait pas de son visage. Cet homme, Cahir Quinn, n'était rien d'autre que son patron.
***
"David, quel plaisir de vous revoir,. Les gars vous pouvez ranger vos armes. dis je.
- C'est également un plaisir Tristan. Bien puis je faire décharger les marchandises et les entreposaient dans l'entrepôt ?
- Faites donc, faites donc. Lorsque ce sera fait vous pourrez contactez le reste de l'équipe ils vous aideront à ranger. Bonne soirée messieurs."
A ses mots je tournai les talons et m'enfonçaient dans les rues d'Equator City, un nom de que je trouvais étrange. Cependant je n'avais pas connu l'ancienne capitale de la planète et ne portais donc aucun jugement en ce qui concernait les Rodiens. Relativement retors à tuer, mais facilement bernable pour la majeure partie ce n'était vraiment un plaisir de se retrouver ici. Mais lorsqu'un dirigeant planétaire était prêt à payer pour qu'on écoute ces exigeantes demandes j'étais preneur. Et il aurait plaisir à rencontrer Le Juste, dirigeant le réseau Ombre Blanche. Ainsi je me dirigeais vers le centre du gouvernement, cette fois ci en ayant les cheveux mi-longs blonds, une peau très hâlée, un nez plus long que d'habitude et des talonnettes me donnant une taille plus importante. L'art du grimage m'avait toujours plu et je m'en servais pour que nul ne sache qui était le Juste.
"Bonjour, Navik le Rouge a demandé mes services. Je suis le Juste et j'ai rendez vous avec lui"...