L'Astre Tyran

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Monde puissant lorsque la République Galactique fut fondée, la planète sombra vers le déclin avec les millénaires. En refusant l'union avec les mondes de l'amas de Tion, elle devint finalement un bastion indépendantiste replié sur lui même.
Gouvernement : Neutre
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By Youki Hini
#26889
Maslovar, capitale de Desevro, Ville capitale de l’Hégémonie Tion


Cette nuit là au palais, le Despote Carson discutait avec son mentor Youki Hini dans ces appartements. Mais contrairement à d'habitude et a ce que leurs discussions avaient toujours étés, cela tenait plus de la dispute que de leurs habituels plans.

“...je ne te comprend pas Bill qu’est ce qu’il te prend?”

Le jawa écartait les mains vers le bas pour marquer son incompréhension tandis que le Despote faisait les cent pas sur le sol marbré.

“Ce rapprochement est nécessaire si on veut grandir.”

“Et t'attends quoi d’eux au juste?”

“Je ne peux plus modifier toute la politique de six cent mondes pour permettre à même pas un million des tiens de se promener sans être contrôlés Youki. “


Youki hochait la tête en grommelant de sa petite voix fluette.

“Sans mois tu vendrais des droïdes aspirateur sur Bonadan”

Carson s'arrêtait de marcher et regardait Youki avec des grands yeux.


“Ah çà c’est çà ta méthode? Récupérer des gens parmi les poubelles que vous fouillez, et les emmener au top pour qu’ils vous soient redevable?”

“C’est pas vraiment comme ça qu’il faut le voir, mais plutôt comme une opportunité. Et puis merde j’ai pas à me justifier Bill, t’es le Despote du bled et sans nous tu serais rien. L’oublie pas ou…”

Carson croisait ses bras, le regard soudainement plus dur.

“...ou quoi?”

Le jawa faisait un grand signe de la main pour faire signe de laisser tomber.

“...me force pas à te menacer Bill...”


La bouche de Carson se tordait pour exprimer du mépris envers Youki.

“Ah oui...parce que tu pense sincèrement que je me sentirait menacé par toi...moi qui tiens la police et l’armée de tout le secteur je me sentirais menacé par l’ancienne et puissant OH COMBIEN PUISSANTE MES DIEUX "guilde des joueurs de bridge du troisième âge."”

Le jawa se jetait littéralement sur le Despote pour l’attraper par la manche de son costard.


“Doucement Bill j’ai un beau dernier exemplaire de l’agenda de Erwin Torva’en, ancien garde des Sceau, qui montre bien avec qui il avait rendez vous avant de SE FAIRE ÉCLATER LA TETE A COUP DE BLASTER!”

Carson tirait d’un coup brusque son poignet pour forcer Youki à le lâcher.

“Ha!”

Carson avait une lueur de défit dans les yeux. Puisqu’il était venu le temps des menaces…

“...Et moi je peu envoyer un joli message au Conseil Hutt, indiquant qui est l'instigateur des révoltes d'esclaves de Klatooine des dix dernières années. “

Carson faisait mine de réfléchir, par pure provocation pour son mentor.

“..Ou bien je pourrais nationaliser ton entreprise, et filer ton usine de Raxus Prime à Valles Santhe, comme ça elle n’aurait plus de concurrents…”


Youki regardait d’un oeil mauvais Carson, commençant à avoir envie de sortir son blaster et lui coller un coup dans les noix - qui se situaient d’ailleurs à peu près à hauteur de tête du jawa-.

“Non je sais, je laisserais à l’ambassadeur Anarion une petite note, lui informant que ton taré de frangin a organisé l'implantation de tous les agents rebelles dormants en territoire Impérial avant la bataille de Yavin. Il adorera."

Youki essaya de frapper Carson mais celui ci lui asséna un coup de poing juste avant. Un coup pas plu fort qu’un autre mais qui suffisait à coucher le chétif jawa à terre. L’encapuchonné se redressait en se tenant la mâchoire, ses deux yeux jaunes fixant l’homme qu’il avait amené au sommet, et qui désormais n’avait plus besoin de lui.

“Ça me navre de devoir te faire ça youki, mais tu me laisses plus le choix. Tu t’es pas rendu compte que le rapport de force à changé entre nous, et qu’a part la sincère affection que j’avais pour toi plus rien, absolument rien ne me forçait à suivre tes ordres. J'avais une dette par le passé c’est vrai, mais les temps changent. Maintenant c'est toi qui me doit un minimum de respect. C'est un juste rapport de force non?”

Le despote remettait sa cravate droite , et allait dans le fond de la pièce d’un pas décidé pour ouvrir la porte.

“Gardes, venez vous saisir de monsieur Hini...."

Les mains à plat sur le sol, sans forces, les yeux brillants, le jawa regardaient Carson. Comment avait il pu être aveugle au point qu’il se fasse doubler par son numéros deux?
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By Youki Hini
#26922
La grande porte d’entrée du palais des despotes s’ouvrait. Ses battants de quatre mètres de haut en duracier recouverts de bois précieux laissaient sortir un jawa coincé entre deux gardes qui le soulevaient au dessus du sol en lui tenant chacun un bras. Arrivés en haut du grand escalier pavé aux dénivelés sur trois niveaux, ils s'arrêtaient. En bas de cet escalier une grande allée piétonne longeait le fleuve Maslow éclairé par quelques navires.

“Non! Non attendez! Ne…Utini!”


Sans laisser Youki finir sa phrase ils le balancèrent dans l’escalier de pierre, le faisant dévaler en roulant. L’un d’eux portait ses mains autour de sa bouche pour que sa voix porte en bas de l’escalier.

“On sera moins cléments si on te revois trainer dans le coin!”

Puis ils repartirent, laissant dans la froideur de la nuit une petite ombre inanimée en bas de l’escalier.

Trahison


La respiration du jawa était lente, ses côtes le faisant atrocement souffrir. Passé une heure deux petits points jaunes se rallumaient sous sa capuche. Prenant conscience d’où il était, il tentait de bouger le bras pour aller chercher son comlink dans sa poche. Ce fut au terme d’un effort incommensurable qu’il saisissait la fréquence sur l’appareil et remontait le micro vers sa bouche contusionnée.

“Je...en bas, palais….viens…”

Puis il sombra inconscient, ayant trouvé les dernières ressources qu’il avait pour appeler de l’aide, dans un dernier élan de ce carburant formidable qu’était l’instinct de survie.

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Le lendemain avait lieu à onze heures la réunion journalière des ministres et conseillers du Despote dans une salle dédiée. Ils arrivaient au compte goutte et prenaient place à leurs sièges habituels après avoir serré la main de Bill Carson. Bathsheba Tion-Hyme la ministre des affaires étrangères, Le Haut amiral de Tion et conseiller à la défense Gaios Orestis, Le ministre de l’intérieur Cerplav Loigal, et le Garde des Sceaux Sean Miller. Il manquait deux personnes en débutant la réunion, ce qui attisa la curiosité de Cerplav:

“Ben ils sont où ceux qu’on une odeur bizarre?”


Bill s’asseyait en dernier et répondait au ministre de l’intérieur.

“J’ignore pourquoi le Conseiller à l’économie et le chef du service de renseignements ne sont pas encore là, nous en apprendrons sans doute plus au cour de la journée. Bon, alors…”

Le Despote prenait le datapad à côté de lui et y insérait la datacarte posée dessus.

“Voyons quel est l’ordre du jour…”

Après une réunion d’une heure trente les différents protagonistes commençaient à avoir faim. Alors que la rencontre touchait à sa fin Cerplav recevait des message sur son datapad. Il lisait ceux ci pendant que les autres débattaient sur l’équipement des prisons avec Miller, qui finissait par l’interpeller.

“...tu mécoutes Cerplav?”

Il levait la tête de son écran.

“C’est pas faux.”

"Comment çà c’est pas faux je propose de commander des matraques aux Bothans c’est quoi ton avis?”

“Je sais pas nos matraques assomment déjà bien.”

La ministre Bathsheba levait les yeux au ciel. Cerplav semblait largué, et un bon amis à lui lui avait conseillé de dire “ C’est pas faux" quand c’était le cas. Seulement çà marchait pas à tout les coups. Carson reprenait, blasé.

“Non, moi je'crois qu'il faut qu’vous arrêtiez d'essayer de dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de ce que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... je pourrais vous tuer, je crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens.”

“Heu, attendez. Y’a un truc aux infos. Je peux?”

Le Haut Amiral passait ses doigts sur sa moustache en soupirant.

“Hmm allez-y”

Cerplav appuyait sur le bouton de l’holoprojecteur au milieu de la table et un holograme d’un journaliste paraissait. Celui ci se trouvait au cœur d’un chantier de vaisseaux spatiaux auquel il ne manquait que les ouvriers.

“...oui tout a fait, on ne sait pas encore le travail reprendra mais c’est tout le groupe Sienar qui est bloqué depuis quelques heures. Ça représente des centaines de milliers d’ouvriers dans toute la ceinture de Tion qui semblent suivre massivement ce mouvement de gréve, et un manque à gagner important pour la compagnie...”

Les ministres se regardaient tous les un les autre. Carson lui, gardait son calme, car il savait très bien ce qu’il se passait là. Bathsheba semblait paniquée.

“ Mais c’est quoi cette histoire, une gréve? Hey superflic comment t’as pas pu voir venir çà?”

“Ben non. Ils ont même pas déposé de préavis.”

“Normal abruti ils ont pas le droit de gréve!”

“Ah je me disais aussi. Ils ont l’air d’en avoir gros en tout cas...”

Doucement, le militaire se penchait sur sa chaise pour parler au Garde des Sceaux discrètement.

“Ce genre de manière de mettre le chaos c’est la marque de mon voisin de gauche, étrangement absent aujourd’hui.”

Miller regardait la chaise vide où était inscrite le nom de l’absent, Kimi Hini. Le comlink de Carson sonnait.

“Allo? Oui madame. Oui...oui j’entend bien...c’est dramatique oui…”

Il coupait le micro de son comlink le temps de parler à ses ministres.

“C’est bon fin de la réunion vous pouvez y aller.”

Puis il reprenait sa communication en quittant la table. Le haut Amiral ajoutait à son voisin:

“Ça c’est Valles Santhe de Sienar qui veux sa tête.”
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By Youki Hini
#26940
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Le lendemain matin à Lianna, un cordon de grévistes bloquait l’accès aux navettes permettant aux employés de Sienar d’aller travailler dans les docks orbitaux. Il y avait eu plusieurs accrochages avec la police la veille, quelques rectifications de portrait à coup de matraque, mais rien qui ne dégénéra. Pour le moment la gréve était relativement non violente. La partie des salariés qui faisaient gréve empêchaient l’accès aux navettes aux “jaunes”, ces "traîtres" qui voulaient quand même bosser. La gréve était née sous l’impulsion du S.S.S, le Syndicat des Salariés de Sienar. Un syndicat non autorisé par les autorités de Tion né sauvagement, et dont quelques figures charismatiques émergeaient pour prendre courageusement la parole.

Car du courage il en fallait, certains murmurants dans les rangs des grévistes que l’armée pourrait très bien intervenir pour mettre fin à la gréve. Parmi les leader qui avaient spontanément émergé, Josh Ayes était de ceux qui parvenaient le mieux à galvaniser les salariés. Celui ci se hissait sur un speeder parmi la foule de grévistes et les haranguait avec son mégaphone.


“Camarades!

J’ai une bonne nouvelle pour le mouvement. La caisse de solidarité mise en place va prendre en charge en priorité les salaires les plus bas, et ceux qui ont une famille nombreuse! Nous montrons que si nous restons soudé, du plus prestigieux ingénieur au plus humble personnel de maintenance, nous serons en mesure de tenir des semaines!”

La foule de grévistes l’acclamait, et il sortait un datapad de sa poche.

“J’ai ici la liste des revendications que le S.S.S viens de compiler. Le passage aux 45 heures par semaine, la reconnaissance de la représentativité de notre syndicat, et surtout la prise en charge par la corporation des accidents du travail, et préjudices économiques qui en découlent!”

La foule criait son approbation, et il attendait qu’elle se calme pour reprendre la parole.

“Mes Camarades! L’accident d’hier matin à mis le doigt sur de graves manquements à la sécurité! Neuf personnes sont mortes, vingt cinq sont gravement blessées. La cause de cest accident nous la connaissons, c'est les effets de la fatigue sur les individus! La compagnie doit indemniser les dommages corporels et les pertes financières des familles comme il se doit!”

La foule huait la direction de Sienar.

“...La compagnie doit diminuer le temps de travail hebdomadaire, seule cause de ce type d’accident intolérable dans une société aussi réputée que la notre! Ce modèle économique qui a été adopté est celui du gouvernement de Carson, et de son Direx de Tion. Celui de son syndicat patronal qui a récupéré ce que le Secteur Corporatif, d’où il vient, fait de pire! Plus de prétexte que nous sommes en guerre! Aucune excuse, cela fait dix ans que nous vivons en paix, il n’y a plus de sacrifice patriotique qui tienne, plus d’effort de guerre à fournir. Il faut faire pression et dégager Carson!!! ”

Sous les bravo il tendait son mégaphone à une militante puis descendait du speeder. Des centaines de drapeaux verts du syndicat étaient brandis, flottants au vent. Traversant la foule, Josh allait à la rencontre de Edmund O’tool, autre cadre important du syndicat nouvellement formé.


“...et les ingénieurs ont donné aussi?”

“Oui oui tout à fait, ils ont été très généreux, ils sont à fond derrière nous. C’est formidable Josh tout cet argent nous donnera les reins solides pour continuer le bras de fer avec la compagnie et le gouvernement. On les aura!”

Josh mettait la main sur l’épaule de son camarade et ouvrait une marche de manifestation dans Liana.
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By Youki Hini
#26960
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L’après midi même, Josh Ayes rencontrait des membres de la direction de Sienar dans l’une des tours du quartier d’affaire. En bas de celle ci une foule de grévistes faisait le plus de bruit possible pour que leur mécontentement monte jusqu’au quarante-cinquième étage, mais c’était peine perdue. Dans leur tour de transparacier les décideurs n’entendaient pas un son de la colère qui grondait. Tout juste jetaient ils un œil sur les holochaines d’information en continu pour se rappeler ce qui les avait amené à cette table de négociation avec Ayes.

Après deux heures passées avec la direction Ayes descendait de la tour de la corporation pour s’adresser aux militants, alors qu’une dizaine de micros des journalistes se tendaient vers lui.


“J’ai parlé avec la direction, elle n’est pas disposée à écouter nos revendications.”

Des sifflements éparses remontaient de la foule.

“Puisque la compagnie ne veux pas améliorer nos conditions de travail d’elle même, c’est au gouvernement de Desevro, par décret, de mettre en place une régulation du travail plus favorables aux salariés!”

La foule l’acclamait, et il semblait monter un slogan, “ Carson dehors” scandaient ils en cœur. Alors que le bruit du mécontentement était toujours important, Ayes ajoutait :


“Camarades! Ce n’est plus seulement notre combat! Ce que nous obtiendrons s’appliquera aussi à tous les salariés de la Ceinture de Tion! Marchons vers la préfecture de Liana, montrons à Carson, au Direx de tion, aux oligarques qui nous gouvernent, que nous sommes déterminés!!!”


Alors que le cortège reprenait sa route parmi les tours du quartier d’affaire, Edmund attendait que Josh termine de répondre aux médias pour venir lui parler, à part.

“Ils ont dis quoi?”

“Ils ont voulu m’acheter pour que je calme tout le monde. Comme çà marchait pas ils m’ont menacés.”

Le crépuscule de quoi?


“T’as répondu quoi?”

Edmund semblait plus inquiet que son camarade. C’était l’une des plus grandes corporations galactiques à laquelle il tenait tête, une corporation qui par le passé avait travaillée avec l’Empire, et avec les Sith. Bien que les lois aient changées depuis que Tion était indépendante et qu’ils étaient un chouia plus libre, on était encore loin du régime républicain.

“Je leur ai dit que les salariés comptaient sur moi, que je ne trahirais pas leur confiance. Et que si ils s’en prenaient à moi où à ceux que j’aime, ils compliqueraient plus la situation qu’ils ne la calmerait.”


________________________________________________


Le crépuscule tombait sur Liana, alors que dix mille personnes scandait ses slogans anti-gouvernement sur la place devant la préfecture. Petit à petit le brouhaha diminuait, les tambours cessaient, et les mégaphones se coupaient. Les gens commençaient à entendre un grondement. Par l’avenue principale arrivai une colonne de dix char TIE Crawler aux couleurs de la police anti-émeutes. Neuf dixième des manifestants présents partirent précipitamment par les autres rues qui n’étaient pas bloquées par la police, laissant leurs drapeaux et banderoles à terre.

Dans le char de tête, Cerplav prenait son micro.

“ Il va falloir partir parce que…”


Le pilote l’interrompait.

“Monsieur le ministre il faut activer les haut parleur en appuyant là si vous voulez qu’on vous entende.”

“Ha!”

Il activait les dispositifs autour du char et son message raisonnait jusque dans le fond de la place.

“Dispersez vous! Allez les pécores!”


Tous les manifestants s’éloignèrent alors de l’avenue par laquelle venait la colonne de blindés. Tous sauf un, ou plutôt une. Une femme restait en plein milieu, sortant un tissu blanc de sa veste. Celle si arborait un visage décidé destiné à montrer que quoi qu’il arrive, elle ne bougerait pas. Toutes les holocarmera des chaines d’holovision étaient braquées sur elle, sans que les journalistes ne trouvent a ajouter. Chez eux ou sur des écrans dans les 600 mondes de Tion, de nombreux holospectateurs imaginaient ce qu’il se passerait si des TIE crawler fonçaient dans la foule. Dans son palais à Maslovar, Carson était tendu. Les mains jointes il se demandait ce que cette femme avait réellement en tête. Josh Ayes courait pour la rejoindre à travers la foule de ceux qui restaient , qu'elle ne soit plus seule.

“Elle va se pousser.”

Le TIE Crawler, monstre gavé de chevaux, était secoué par des accélérations volontairement contenues par son pilote. Il avançait à dix kilomètre heures et se trouvait maintenant à huit mètres de la jeune femme. Il freina, Puis comme elle ne bougeait pas, commença à pivoter à l’aide de ses chenilles pour la contourner.

La jeune femme brune écarta les bras pour montrer qu’elle était désarmée, faisant flotter son foulard blanc au vent ostensiblement. Elle faisait quelques pas pour se mettre devant le véhicule qui cherchait pourtant à l’éviter. Il changea de direction à nouveau, et elle se déplaça à nouveau. Elle était désormais à cinq mètres du véhicule aux énormes chenilles, et neuf autre attendaient derrière.

Le ministre Loigal n’était pas un génie, c’était peu de le dire. Mais l’ancien de la Guilde du Maelstrom n’était pas là par hasard. S’il n’avait pas inventé le fil à couper le beurre de bantha il était en revanche d’une loyauté sans faille, et avait tendance à prendre tous les ordres qu’on lui donnait au premier degrés. Bien que pas très fut-fut, il savait que les holocarmeras étaient braquées sur eux à cet instant précis. Josh Ayes était désormais à vingt mètres. Il ne voulait plus la rejoindre, il voulait lui dire de partir. Ces pourris seraient capable de le faire...


“On m’a dis d’aller sur la place on va sur la place.”

Le pilote hésita un instant avant d’obéir, puis poussa la manette des gaz.
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By Youki Hini
#27030
Les chenilles du char patinèrent et le véhicule passa sur la jeune femme, ne laissant qu’une amas de chair et de tissus derrière lui. Il n’y eu pas de délai de latence dans la réaction des manifestants qui étaient restés. Tous sans exceptions prirent leurs jambes à leur cou, et pour certains dans la panique la plus totale. La colonne des TIE Crawler prenaient possessions de la place sans aucune résistance. Ceux qui avaient assisté à la scène sur les chaines d’information étaient pour beaucoup profondément choqués par la violence de ce qu’il venait de se dérouler sous leurs yeux. Passé la stupéfaction, les esprits se faisaient souvent une raison. Mais bien sur que çà allait se passer comme cela, ils s’attendaient à quoi au juste? Ils se croyaient en démocratie pour exiger le départ d’un Despote ainsi? La restauration des Despotes se voulait une résurrection de l’empire de Xim, et celui ci ne faisait pas dans la dentelle.

Quelques choses venait de sauter aux yeux aux grévistes. Si Carson n’avait jamais eu a tuer pour maintenir le calme jusqu’ici, comme son prédécesseur Norray, c’était surtout parce qu’ils n’en avaient jamais eu l’occasion. Après le départ de l’Empire Galactique il y a dix ans de cela, les citoyens de Tion qui avaient vécu dans un régime dictatorial s’étaient retrouvés jetés dans un régime autoritaire, et l’évolution était si agréable qu’ils n’en avaient pas demandés plus...jusque là.

Car depuis la veille au matin, ils en avaient demandés plus. Ils avaient atteints les limites de l’Oligarchie Despotique qui les gouvernait. On atteignait au portefeuille des oligarques et au Despote qu’ils avaient constitutionnellement nommés pour maintenir l’ordre, ses sbires comme Loigal venaient justifier leur salaire de gardiens du pouvoir.

La nuit de Lianna fut émaillée d’actes de dégradation des commerces et institutions isolé perpétrés par des personnes agissants masquées. Le lendemain, il y avait moins de grévistes pour bloquer l’accès aux navettes. Mais beaucoup restèrent chez eux. Pour sienar la situation n’était pas rentrée dans l’ordre. La corporation en avait encore pour quelques jours de stock avant de commencer à ne plus pouvoir honorer les commandes de pièces de la flotte Impériale. Pour Valles Santhe la chose était simple. Si l’empire ne pouvait plus entretenir sa chasse, il débarquerait lui même pour imposer sa loi, et utiliserait le désordre comme argument pour installer un Moff dans la ceinture de Tion. La production de chasseurs d’exception était en jeu. Et Santhe bien qu'ayant pour principal client l'Empire tenait à son indépendance. Elle était obligée de soutenir cet opportuniste, ce parvenu de Carson car leur sort était lié. Elle appela à nouveau Carson pour lui passer un savon, qu'il n'oublie pas qui commandait vraiment.

Les holochaines les plus indépendantes des oligarques traitaient de la mort de la gréviste, “ assassinée” par le pouvoir selon certains. Les chaines jusque là les plus favorable au pouvoir, comme LPG Tion, émettaient des réserves sur la politique menée pour calmer les grévistes, c'était inédit.

Le leader Syndical Ayes apparaissait dans des émissions, Impénétrable chevalier blanc défenseur du peuple, à qui on opposait des contradicteurs à la dialectique insuffisante et aux arguments fallacieux. Les quelques entretiens qu’il eu avec des membres du parti majoritaire de Carson se soldèrent par la victoire du syndicat SSS dans la majorité des cœurs. Les Oligarques de Tion abusaient, on osait de plus en plus le dire. Et Bill Cason était le symbole des oligarques, quand Ayes devenait un nouvel espoir pour le salariat.

En quelques jours la grogne se communiquait de Lianna à Desevro, et une centaine de manifestants venaient devant le palais des Despotes braver les matraques des autorités pour venir réclamer le départ du Despote Carson et la nomination par l’Assemblée des Oligarques de Raxus Secondus d’un nouveau leader de l’Empire Tionais.

Derrière la fenêtres de son palais, Carson qui était alors en pleine réunion ministérielle s’adressait à ses conseillers en regardant les quelques manifestants devant chez lui.


“Je crois que le moment est venu d’inviter monsieur Ayes à négocier.”
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By Youki Hini
#27039
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Le lendemain soir, devant le Palais des Despotes.

Entre le fleuve et la grande porte étaient amassés des centaines de journalistes. Tout le long de l’escalier ils filmaient et photographiaient l'homme qui gravissait l’escalier menant à la grande porte de duracier et de bois. Une semaine plus tôt, Youki Hini avait dévalé ce même escalier. Une semaine plus tôt, le Despote l’avait rejeté, banni de Maslovar, et laissé vivant plus par affection passée que par calcul politique.

Par la fenêtre, Carson regardait Ayes grimper cet escalier pour le paradis. En une semaine, son mouvement qui n’avait reçu que très peu d’opposition partisane et policière mis à part “l’incident du char “ de Lianna, avait coalisé autour de lui les espoirs de toute une génération de Tionais. Des jeunes, pour la plupart. Certains étaient abreuvés d’holonews de la Nouvelle République, et voyaient déjà Tion se rapprocher d’elle, et pourquoi pas, de la démocratie.


Les oligarques suivraient le dénouement de la rencontre avec autant d’attentions, et plus appréhension. Pourvu que Carson de lâche rien, pas une concession, cela serait aveu de faiblesse. La grande porte s’ouvrit, et on accueilli Ayes pour le conduire jusqu’au bureau où il négocierait en privé avec le Despote de Tion. Les médias s'arrêtèrent là, couvrant désormais la petite manifestation face au palais, meublant avec des propos creux et convenus en attendant les vrais infos qui ressortiraient de cette entrevue dont la Ceinture attendait beaucoup.

Il se passa ensuite vingt minutes durant lesquelles on scanna Ayes de la tête aux pieds, et lui confisqua tout appareil de communication. Puis enfin on poussa la porte du bureau de Carson. Il était là, assis sur son bureau de bois précieux. Portant un de ses sempiternels costume-cravate. Le leader du syndicat portait lui une veste noire de modeste facture, rappelant ses origines de la classe moyenne. Carson semblait détendu, rompu aux affaires politiques. Ayes était lui très tendu, se demandant même s’il sortirait vivant de cette entrevue avec le politicien natif du Secteur Corporatif.


“Vous avez fait bon voyage monsieur Ayes? Je vous en prie asseyez vous…”

Bill affichait un grand sourire, mais celui ci n’était pas du gout du syndicaliste. C’était le sourire qu'avaient les puissants quand ils vous entubaient. Il répondait du tac-o-tac:

“Bon voyage merci, j’aurais préféré que vous veniez un peu voir Lianna, voir comment vivent les gens, avant que les choses ne s’enveniment…”

Il jouait d’emblée la provocation, posant la discussion sur ces bases: tout Despote de Tion qu’était son interlocuteur, tout costumé et assis bien haut sur son bureau, il ne lui était pas inférieur . Il était debout, déterminé, et était en position de négocier. Il n’était pas seul.


“J’aurais bien aimé oui, mais j’avais d’autres affaires a régler voyez vous. Avoir des responsabilités est très chronophage monsieur Ayes…”

“Si le mouvement s’étend à d’autres entreprises vous trouverez sans doutes plus de temps.”

Bill éclata de rire


“Vous me rappelez moi quand je débutais Ayes, vous ne vous en laissez pas conter, et n’avez pas peur de grand choses n’est ce pas?”


Carson avait un regard perçant, un regard d’acier venant perforer la défense de Ayes. Son visage se durcissait, et bien malin aurait été celui qui pouvait dire si Carson était fou de rage ou simplement moqueur vis à vis de son interlocuteur. Le syndicaliste ressentait un malaise.

“Avant de commencer notre entretiens que diriez vous de suivre un peu ce qu’il se dit de cette entrevue sur les chaines?”

Le Despote appuya sur un bouton au milieu de la table et le projecteur holographique afficha le visage de journalistes.

“...oui Rita, c’est aussi un véritable choc ici à Liana parmi les grévistes comme vous vous en doutez, O’Tool était le numéros deux du Syndicat des Salariés de Sienar, personne n’avait eu le sentiment que quelques choses n’allait pas…”

Carson restait insensible à cette nouvelle alors que le visage de Josh Ayes commençait à changer, exprimant de l'inquiétude.

“Qu’est ce qui se passe! Qu’est-il arrivé? “

“Je ne sais pas une autre chaîne sera peut être mieux informée…”


Nonchalamment Carson changeait de chaîne.

“ ...c’est par une patrouille de routine tôt ce matin que les deux agents de police ont demandé à Edmund O’Tool d’ouvrir la mallette qu’il transportait. Ayant d’abord essayé de fuir il a fini par l’ouvrir et la somme de cinq millions de crédits y aurait été trouvée….”

Carson zappait sans même regarder le visage d'Ayes se déconfire.

“...contenant une datacarte qui contiendrait une série de dix tractes pro-républicains à l'effigie de Leia Organa, Mon Mothma, ou encore le Général Mon Calamari Gial Ackbar. Ces modèles de tracts avaient vocation à être produits quand le syndicat aurait atteint une masse critique, transformant le mouvement syndical en mouvement politique...”

Le Despote appuyait sur la chaîne suivante.


“..tous choqués par ce qu’il viens de se se passer. Une ingérence étrangère visant soulever le peuple contre le gouvernement et a bloquer la production d’appareils embarqués des ennemis de la Nouvelle République, c’est...c’est...inconcevable.”

Zap.

“... Palais du Despote la foule est sans voix, la conviction de tous les militants est ébranlée,beaucoup de pleurs, on sens la déception de s’être fait manipulé…”

Carson finissait par couper l’holoprojecteur, et se tournait vers le leader syndical, le visage impassible. Ayes lui, avait la respiration rapide. Son sang ne faisait qu’un tour.

“C’est vous qui êtes derrière tout çà. Depuis le début…”

“Vous ne vous êtes jamais demandé comment votre syndicat créé en une matinée pouvait avoir fabriqué si vite banderoles, T-shirt, et drapeaux?”

“Vous êtes un...”

“ ...Vous aviez vraiment cru que les ingénieurs de Sienar vous donneraient de l’argent pour entacher la réputation de leur compagnie, eux qui en sont l'élite?

Ayes peinait à respirer alors que Carson descendait du bureau où il était assis. Il posait rapidement sa main sur l’épaule du syndicaliste pour y donner une tape puis se dirigeait vers la fenêtre pour regarder la foule, silencieuse, immobile. Il se tourna, s’adressant au lecteur.


Faire germer l’espoir tout le monde peu le faire, mais être digne de ce qu’on a suscité, cela ne concerne pas grand monde. Josh Ayes croyait vraiment à ce qu’il faisait, il faut des gens comme çà. O’Tool est un petit bantha galeux, qui prend son enveloppe et s’inquiète peu de ce qu’il fait tant que le paiement a au moins sept chiffres. Après une telle déception, cela sera dur de parvenir à avoir à nouveau confiance en ceux qui prétendent renverser le pouvoir pour défendre le peuple. Il faudra peut être des années pour s’en remettre. Les gens sont prêts à tenter la révolution pour remplacer leurs chefs mais ils ne veulent jamais qu’une puissance étrangère ne tente de le faire à leur place.

Il finissait son aparté au lecteur et approchait de Ayes qui semblait anéanti.


“ M’accompagnerez vous devant cette foule déçue, dehors, pour l'appeler à cesser la gréve? Je suis sur que vous n’aviez rien à voir avec tout çà. Vous êtes sincère, et vous passez bien à l’holovision...”

Ils sorti du bureau, et Ayes lui emboîta le pas après avoir longuement hésité. Ils croisèrent Batsheba Tion Hyme, la ministre des affaires étrangères. Celle-ci Fusilla les deux hommes du regard, ne sachant pas réellement lequel était le fautif, ou si c’était les deux. Elle avait toujours été pro-républicaine, et Bill devait en bonne partie à sa famille son élection au rang de Despote. Elle sortirait de tout cela fragilisée. Ils continuaient leur route. En traversant le long couloir le syndicaliste aux yeux rouges eu ces mots.

“L’accident sur le chantier…la cause de tout çà...”

Carson lui adressa un regard. Ses sourcils se froncèrent, et ses yeux anthracite percèrent à nouveau ceux de Ayes comme pour éclater ses pensées.


“Ne dis pas de sottises Josh. Après toi.”

Ils sortirent sur le balcon devant la foule silencieuse, face aux micros. Josh commença à parler. Au bout de quelques minutes Carson entendit son comlink et fit poliment signe qu’il devait s’éloigner du balcon pour parler. Il retourna alors dans l'obscurité du palais.

“ Allô oui? Merci Madame! Mais quand vous voulez! Ce sera un plaisir!”

Fin du chapitre I
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