L'Astre Tyran

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Capitale de la Centralité. Sa surface est recouverte de plus de trois mille lacs, qui forcent à effectuer la majeure partie des déplacements sous l'eau. Elle est doté d'un gigantesque réseau de monorail, qui relie tous les centres habités de la planète.
Gouvernement : Neutre
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By Inktaal Balneeadon
#31366
La frégate MC-30c convoyant Inktaal Balneeadon en personne, ainsi qu'une délégation d'une douzaine de Mon Calamari et de Quarren, avait émergée de l'hyperespace quelques dizaines de minutes plus tôt.

Le Régent de Dac arrivait sous bonne escorte mais sans en faire de trop non plus. Inutile d'inquiéter la population locale ou le Gouvernement de la Centralité par l'arrivé d'une immense armada destinée, officiellement, à protéger un seul individu. Cela aurait été aussi grossier que mal avisé.
D'une part aucun être doué d'un cerveau en état de marche n'y aurait cru, d'autre part cela aurait été donner plus d'importance à Inktaal qu'il n'en avait. Bon certes il s'agissait du Régent et futur Roi de Dac et Protecteur du Secteur Mon Calamari, mais Inktaal refusait ce qu'il considérait comme un "tapage inutile et dispendieux". Une simple frégate de combat, tout de même, suffisait selon lui.
Si survenait un ennemi assez téméraire pour l'attaquer, le vaisseau de guerre racé devait suffire à le protéger. Si on arrivait au point où il ne suffisait plus et pas même à prendre la fuite, alors une flotte plus importante ne servirait qu'à allonger démesurément la liste des victimes.

Chose que Inktaal refusait. Il ne faisait la guerre qu'en ultime recours. S'il n'y rechignait nullement, et surtout pas face à l'Empire, des pirates ou des esclavagistes, il préférait le recours à la diplomatie.

Assis dans un salon du vaisseau, attenant à la baie d'embarquement où l'attendait sa navette, Inktaal vit arriver le second du vaisseau:


"-Excellence, nous venons d'informer la planète de votre arrivée et demandés une autorisation de vous poser. Nous les avons prévenus de la composition de votre délégation ainsi que de la présence de six soldats d'escortes vous concernant.
Leur réponse ne devrait plus tarder maintenant..."
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By Amertume
#31599
En des temps normaux, la délégation Mon Cal aurait en effet pu pénétrer en toute sérénité dans l'espace de la Centralité. Après tout, c'était un coin paumé qui n'intéressait personne, il n'y avait donc rien à craindre non? Non. Car il y avait un hic dans tout cela. Ainsi qu'il avait été ordonné par l'Empereur, une Flotte d'Opération Préventive avait été détachée direction la Centralité peu après que les agents des Renseignements furent sur place. Cette flotte était en stationnement proche du système d'Oseon, à la lisière des frontières séparant Centralité du reste de la galaxie.

Or, imaginez quelle fut la surprise lorsque l'Amiral aux commandes de la flotte impériale reçut la nouvelle de la part d'un de ses enseignes en charge de la surveillance des alentours qui transmit au Vice-Amiral qui appela l'Amiral qui reçut le rapport. Sans nul doute possible, une frégate MC30c, notoirement Mon Calamari ça va de soit puisque ce genre de vaisseau ne vient que de là-bas, s'approchait rapidement des frontières de la Centralité. Quant à la raison de sa présence et son équipage/cargaison, on ne pouvait qu'en être réduit aux conjectures.

L'opportunité était cela dit entre les mains de l'Amiral : faire quelque chose ou laisser passer sans rien dire? D'après les rapports en temps réel des chargés de surveillance, la frégate n'avait pas la moindre idée de la présence de la flotte impériale, après tout les ordres avaient été très clairs sur le fait de se dissimuler pour ne pas alerter les autorités locales avant que l'opération au grand complet ne soit lancée. Le choix est entre les mains de l'Empire.

Résumé :

- La flotte impériale proche de la Centralité repère la frégate Mon Cal en approche;
- La frégate Mon Cal ne soupçonne rien du tout et continue de se diriger direction la Centralité;
- L'Empire a le choix de réagir ou non.
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By Amertume
#31866
Or donc, puisqu'il ne s'était visiblement rien passé, il ne s'était rien passé. La délégation Mon Cal passa tranquillement les frontières de la Centralité, passant non loin d'Oseon avant de finalement arriver en vue d'Erilnar. Et le moins qu'on pouvait dire à propos de cette planète, c'est qu'elle allait devoir plaire aux Mon Calamari sur le papier. Imaginez-vous donc que la planète était essentiellement océanique avec pas moins de 300 000 lacs répartis sur toute sa surface. Cela offrait un spectacle curieux, avec les rares bandes de terres littéralement envahies par l'urbanisation tandis que le reste de la planète restait quasiment vierge de toute présence locale.

On n'en était pas non plus à de la sur-urbanisation comme Coruscant attention, mais c'est vrai qu'on pouvait avoir du mal depuis le ciel à voir la terre recouverte par les villes et les bâtiments du coin. Enfin bon, en tout cas ça avait le mérite de rappeler à nos chers invités leur monde natal en un sens, quoique probablement pas aussi beau ni paisible, clairement. Il y eut un appel en provenance du pont de la frégate Mon Cal, un message des autorités portuaires.

Frégate MC-30c, ici le Capitaine Vaillant, veuillez décliner identité et raison de votre présence sur Erilnar.

Visiblement, on ne rigolait pas beaucoup avec les habitants du coin, c'est que le ton avait été professionnel et flegmatique au possible. Au moins ils n'avaient pas lancé les torpilles avant d'appeler, c'était déjà une forme de politesse. Une fois que les raisons furent exposées, on indiqua à la frégate une place ou se poser tranquillement au spatioport local. De là, la délégation fut accueillie par une solide escorte de soldats de défense planétaire. Un homme de haute taille se détacha du peloton et s'inclina respectueusement devant le Roi et ses suivants.

Votre Majesté, Son Excellence le Scrivinir de la Centralité vous adresse ses salutations distinguées. Il s'excuse de n'avoir pu vous accueillir en personne, des affaires imprévues l'ont occupé à la dernière minute. Il m'a envoyé vous accueillir et vous escorter jusqu'au Palais, ou des quartiers vous ont déjà été réservés pour vous et votre suite. Si vous voulez bien me suivre.

Des speeders de transport, très confortables malgré leur absence de style visuel qu'on aurait pu qualifier de classe et rutilant, furent assignés aux visiteurs et tout ce beau petit monde fut finalement amené à travers les rues de la capitale, ou la population vaquait au gré de ses occupations. Rien de particulier ne dénotait dans la ville, tout était complètement banal voir quelque peu insipide en vérité. Ah! Comme les océans de Dac me manquent...

La délégation arriva en vue du Palais, qui avait belle allure et un style artistique plutôt agréable bien qu'un poil démodé. Finalement, ils furent menés à leurs quartiers, des appartements de l'aile nord, vastes et bien meublés en plus d'être confortables. Un mot y attendait le Roi, l'informant qu'il pourrait rencontrer son homologue et hôte en début d'après-midi devant sa cour. Il serait alors temps de parler affaires. D'ici là, quartier libre, ou presque, pour tout le monde. Ils pouvaient déambuler relativement librement dans le palais si le cœur leur en disait, ou juste patienter entre eux. Oh mais ciel, ces rideaux sont absolument splendides!
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By Inktaal Balneeadon
#31921
Or donc, puisque la frégate MC30c n'avait rien détectée...la délégation Mon Calamari ignorait superbement tout d'une quelconque présence impériale dans les environs de la Centralité.
Assez bien renseignés sur la planète, son apparence ne fut guère une surprise pour les natifs de Dac. Tout au plus remarqua-t-on qu'il y avait des citées de belles tailles ici et là. Mais la planète était majoritairement peuplée d'humains après tout, quoi de plus normal qu'ils peuplent les terres et non les océans à l'image des majestueux Mon Calamari? (arrêtez tout de suite de rire)

L'accueil sur place fut à la hauteur de ce que Inktaal s'imaginait. Rien de spécial. Ni trop froid ni trop fervent. Bon pas fervent du tout en réalité, mais cela faisait maintenant plusieurs années que la Centralité n'avait pu compter que sur elle même. Alors on ne risquait pas de déballer le tapis rouge à une espèce de poulpe humanoïde venue du fin fond de la bordure extérieur...
La taille de l'escorte n'émut personne. Au contraire on la trouvait adaptée à la dimension politique du Régent de Dac, futur Roi sur le Trône de Corail.

Une fois au Palais, Inktaal laissa son chef de la sécurité prendre ses disposition avec le Capitaine qui les avait accueillit. Les appartements de la délégations seraient ainsi protégés à la fois par des locaux ainsi que par des gardes d'honneurs Mon Calamari. Le Capitaine Mon Cal posta en revanche des agents moins cérémonieux à l'intérieur des appartements.
Inktaal passa le temps qui lui était impartit à lire différents éléments relatif à la planète, bien qu'il eu fait cela de nombreuses fois durant le voyage. S'était une façon de s'occuper tandis qu'on le préparait. Tenue, apparence, rien n'était laissé au hasard. En effet, le Scrivinir semblait disposer ici des mêmes prérogatives que Inktaal dans l'espace Mon Calamari et être reçu devant sa cour annonçait une première entrevue protocolaire.

Inktaal se présenta ainsi à l'heure convenue avec un sens du timing que son attaché protocolaire s'était attaché (haha) à réussir parfaitement. La ponctualité est la politesse des Roi disait un vieux proverbe, les Mon Calamari n'avaient pas l'intention d'insulter leur hôte.

Lorsque les portes s'ouvrirent en grand, un intendant clama à l'intention de la cantonade:


"-Sa Majesté Inktaal Balneeadon, Régent du Royaume de Dac et Protecteur du Secteur Mon Calamari."

Une élocution parfaite et des titres bien déclinés, Inktaal fit son entré flanqués de deux gardes protocolaires. La sécurité centralienne avait bien tiqué à l'introduction d'armes en présence de leur Scrivinir, mais Inktaal avait désamorcé le problème en proposant des armes avec des cellules d'énergies vidés.

Le Mon Calamari s'avança calmement, un dernier Mon Cal marchant derrière lui en tenant le bâton de la régence. Un bâton de corail polie.
Arrivé à quelques pas du Scrivinir, Inktaal fit un discret geste qui mit instantanément ses gardes et suivants au garde à vous, avant de s'incliner lui même en avant mais avec un mouvement de tête oblique. Façon de montrer qu'il s’inclinait en signe de respect et non d'obéissance:


"-Excellence, c'est pour moi un honneur que de vous être présenté en ce jour. Recevez en cet instant les salutation respectueuses du Secteur Mon Calamari ainsi que de la Nouvelle République."

Seul un imbécile aurait oublié que Inktaal provenait d'un des principaux systèmes membres et fondateurs de la Nouvelle République....
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By Amertume
#31936
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Tavel Geen, Scrivinir de la Centralité


Vous leur avez dit qu'ils pourraient me rencontrer devant ma cour?
Eh bien oui, monsieur, selon les instructions de votre intendant qui...
Puisse la peste lui faire bouffer ses tripes à ce vieux schnock!

Le capitaine qui avait escorté la délégation Mon Cal se tut, habitué aux sautes d'humeur occasionnels de son dirigeant et sachant très bien qu'il était toujours plus sage de se taire lorsque ça arrivait que de tenter de le calmer. Geen était en général du genre très posés, ce qui voulait dire que lorsqu'il piquait une crise, ça n'en était pas une qu'on pouvait gérer en passant juste de la pommade sur la source de son irritation.

Qu'est-ce qui a bien pu prendre à ce vieux fou? Devant toute ma cour! Elle est bien bonne celle-là! Comme si j'avais envie de faire une chose pareille!

Le soldat resta silencieux, hésitant malgré tout. Il y avait des moments ou il pouvait dire ce qu'il pensait et même parler au Scrivinir mais ce n'était pas aisé de les déterminer. En était-ce un? Il choisit de prendre le risque.

Sire, je ne comprend pas en quoi ce serait si dramatique...
Parce que vous n'êtes pas un politicien Josh, et rendez-en grâce aux dieux!
Mais enfin, il ne s'agit que d'une rencontre formelle qui ne vous engagerait à rien...
Vous pensez de manière trop directe, trop ouverte. Le simple fait de l'accueillir devant ma cour signifiera à tous que j'accorde déjà du crédit à ce Balneeadon et ce qu'il a à me dire. Vous saisissez? Je me retrouve contraint de véritablement prêter l'oreille quand j'aurais préféré ne pas avoir à me mouiller avant d'en savoir plus.
Oh. Je vois.

Voilà qui était fâcheux en effet. Et comment on se sort de ce genre de problème problématique?

Et puis mince, préparez vos gars pour vous assurer que tout ira bien niveau sécurité et tout le tralala. Dites à mon chambellan de prévenir ma "cour" de se tenir à carreau. Quant à moi, je vais devoir m'habiller en conséquence...

Et voilà comment, quelques heures plus tard, on en était à ce moment ou le Mon Cal, en tenue très officielle et protocolaire, approchait du siège du Scrivinir avant de le saluer comme un égal. Tavel se tenait bien droit sur son siège, un fauteuil d'un rouge profond et luxueux avec des animaux stylisés sous les mains du dirigeant en guise d'accoudoirs. Il semblait calme et avait le visage parfaitement neutre. Il ne quittait pas des yeux son homologue Mon Cal à qui il adressa également un hochement de tête.

Majesté, j'accepte volontiers les salutations de nos plus illustres voisins et j'adresse également les salutations de la Centralité au Secteur Mon Calamari et à la Nouvelle République. Un moment historique, si l'on considère ne pas avoir eu de nouvelles de nos voisins depuis près de 5 ans maintenant.

Une inoffensive manière de rappeler que eh oh, faudrait pas oublier que jusque-là, personne n'en avait rien à faire d'eux alors pourquoi cet intérêt soudain?

J'ai bien peur de très mal connaître vos coutumes, mais est-ce logique qu'un monde membre de la Nouvelle République soit dirigé par un monarque? N'est-il pas pourtant coutumier de dire que la République est fondée sur l'idéal démocratique?

C'est que, contrairement à Inktaal, Tavel n'avait pas trop fait ses devoirs. Enfin en fait si, mais il serait plus judicieux de dire que lui n'a aucun problème à tenter de déstabiliser son interlocuteur. C'est que, en politique, il faut toujours chercher à avoir l'avantage après tout. Rien de personnel mon bon ami.

Enfin, nonobstant ce détail assez insignifiant, je me réjouis de vous rencontrer en chair et en os.

Et en tentacules aussi. Mais encore une fois, c'est pas trop poli de faire remarquer ce genre de choses à ce qu'il parait.

J'imagine que cette rencontre marque le début d'une série de nombreuses autres qui seront toutes importantes et déterminantes pour nos 2 nations... Alors n'allons pas perdre de temps et mettons-nous au travail sans plus tarder, si cela vous agrée, Votre Majesté?

Hop, la balle est renvoyée dans ton camp. Coup franc à ton initiative. Prépare ton tir et lance-toi quand tu es prêt.
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By Inktaal Balneeadon
#31938
Tout comme les Mon Calamari ignoraient que l'Empire surveillaient à minima leur arrivée (et certainement leur sortie prochaine) de ce Secteur, ils ignoraient qu'une monumentale bévue avait été commise par un responsable du protocole local. Eut on demandé son avis à Inktaal, qu'il aurait le premier suggéré une première entrevue informelle, loin de tout le tintouin et le saint-frusquin, pour établir un premier échange destiné à déblayer la voie à une rencontre officielle. Ici l'un et l'autre avait beaucoup à perdre en cas d'échanges trop...franc et direct. Les Mon Calamari pouvaient essuyer une rebuffade en public et devoir s'en aller les tentacules entre les jambes (non rien à voir avec une série X de l'holonet) tandis que le Scrivinir (qui était le sinistre fou ayant inventé ce titre au nom des océans?!?) pouvait aussi subir le courroux de sa cour s'il s'engageait sur un terrain que les politiciens locaux n'apprécieraient pas.

On marchait sur des œufs.

Et à ce petit jeu d'équilibre, le potentat local semblait déterminer d'y jouer en utilisant des crampons en balançant d'entré les questions qui fâchent. Enfin...de son point de vue. Inktaal s'était préparé au pire. Et les premières questions, ou affirmation, étaient moins sensibles qu'il n'y paraissait de prime abord.


"-Merci de votre accueil votre Excellence. Je vous remercie de me faire l'honneur de ce premier contact direct et je vous suis gré d'avoir permis aux personnes d'importances de votre Secteur d'être présentes de même."

Du berger à la bergère. Bien qu'ignorant des erreurs faites en coulisses, Inktaal savait pouvoir flatter le Scrivinir devant les siens en soulignant combien le Mon Cal était content de voir du monde, et combien ce monde était important et présent de par la volonté du leader local.

Maintenant que tout en chacun avait été frotté dans le sens du poil, restait à mettre les points sur les i et les ventouses sur les tentacules:


"-Votre question est légitime Excellence. La Nouvelle République fonde une partie de son fonctionnement sur la légitimité de sa gouvernance et l'acceptation des croyances et coutumes diverses.
Ainsi, du moment qu'un Peuple considère son dirigeant légitime, comme j'ai l'honneur d'avoir la confiance des miens, la Nouvelle République n'interfère pas. Des Rois et Reines sont nombreux au sein de nos Systèmes Membres, comme sur Naboo par exemple. La Nouvelle République estime que du moment que les citoyens sont entendus et en mesure d'exprimer un désaccord, il n'y a pas à intervenir."


La plus stricte vérité. Inktaal en revanche ignorait si le peuple de la Centralité était réellement satisfait d'être gouverné par ni plus ni moins qu'un despote. Dans les faits Inktaal en était un autre, mais il était vrai que le Peuple de Dac se satisfaisait de ce système.

"-Le moment est en effet d'une importance capitale. La Centralité a été ignorée trop longtemps par à peux près tout le monde, hormis ceux qui désiraient s'emparer d'elle par la force ou contre son gré."

Pas la peine de dire "Empire Galactique", mais il était trop facile et gratuit d'en mettre une dans la gamelle de l'ennemi numéro 1.

"-Je viens ainsi mettre fin à cet état de fait, en paix et avec des intentions tout aussi pacifiques. Mais je mentirai à votre Excellence en disant que je le fais par pur altruisme. Et vous ne me croiriez pas.
Le temps est je le pense mure pour que nous discutions de nos situations respectives, calamariennes, républicaines et centraliennes, pour trouver ensemble des solutions mutuellement profitables.

Il y a ainsi de nombreux points importants que je souhaiterai aborder, mais je suis l'invité ici. Je laisse le soins à votre Excellence de décider si vous préférez l'entendre ici ou dans un cadre moins formel. Car cela pourrait être assez long...finalement."
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By Amertume
#31967
Un sourire bien trop appuyé pour être honnête et une crispation de la mâchoire, c'est le seul signe visible que laissera apparaître le Scrivinir devant l'insulte carabinée mais en même temps prononcée l'air de rien en fin de discours. C'est ça, sale poisson bipède, fait comme si tu étais un simple invité, fait genre que c'est toi m'offres le droit de disposer d'un tête-à-tête. Pour qui tu me prends, je suis pas dupe, tu fait le beau devant ma cour mais ça va pas se passer comme ça.

Oh j'imagine que l'on pourrait tout à fait en discuter ici même, nous sommes après tout tous des adultes intelligents et responsables ici.

Connaissant la majorité des manges-vermines et des pique-assiettes de sa cour, Tavel avait quelques doutes sur ce point mais ça n'aurait pas fait bonne impression d'avouer à leurs invités que ses courtisans étaient tous des imbéciles pompeux, lèche-bottes et avec un ego grand comme ça en plus. Sans oublier les vilains petits secrets dont il valait mieux ne pas parler du tout et encore moins y penser.

Mais j'imagine que vous devez être épuisés par le long voyage éprouvant qui vous a mené jusque chez nous. Que diriez-vous de prendre un peu de repos et remettre à plus tard cette discussion? Après tout, la fatigue tend à rendre irritable et irritant, elle fragilise l'ambiance nécessaire à des négociations et elle rend les leaders... Volages.

Prend ça. Un partout, la balle au centre, réengagement. Sous mon toit, c'est moi qui commande, tiens-le toi pour dit mon pote.

Vous pouvez disposer Votre Majesté, nous nous reparlerons plus tard.

Allez, file de là, tu salis mes sols.

La délégation fut escortée poliment et avec le plus grand respect hors du hall même si ça ne laissait planer aucun doute sur le fait qu'on les invitait à prendre la porte plus qu'autre chose. Au moins on ne leur plaquait pas un blaster contre la tempe avec des mots menaçants vous me direz. Le Scrivinir échangea un dernier regard avec son homologue Mon Cal. On aurait pu croire qu'avec toutes ces péripéties, l'homme était en passe de détester le Roi mais non.

En vérité, Balneeadon lui aurait presque semblé sympathique, les deux dirigeaient un secteur enclavé et isolé après tout, ça ne pouvait que les rapprocher. Mais là ou le premier avait de quoi attirer les intérêts pour son secteur, le second n'en avait pas. Personne ne se souciait de la Centralité, pas même la Centralité. Dans ces conditions, difficile de se sentir de l'empathie pour qui que ce soit.


Plus tard dans la soirée, alors que la délégation poireautait dans les appartements qu'on lui avait alloué à son arrivée, on toqua à la porte de l'entrée de l'ambassade. On ouvrit et suivirent quelques minutes de discussions inaudibles entre les protecteurs Mon Cal et le mystérieux arrivant. 2 personnes furent alors introduites, une jeune femme d'une vingtaine d'années et un autre homme en tenue plus décontractée qu'on ne l'avait vu plus tôt dans la journée.

Pas besoin de faire vos courbettes, nous ne sommes pas devant ma cour on peut se passer de ces protocoles à la noix.

Le maître des lieux était décidément un bien singulier homme, on aurait eu peine à croire qu'il était bien là après le petit scandale qu'il avait déclenché quelques heures auparavant.

J'aimerais m'entretenir avec Sa Majesté, en privé. Je vous prie.

Ladite Majesté arriva peu après dans le hall servant de lieu de rassemblement de la délégation auquel étaient rattachées en plusieurs endroits des portes menant à des chambres privées. Inclination de la tête tandis que la femme en fait de même, un peu plus bas que Geen.

Ma fille, Scarlet. J'ai jugé qu'elle était en âge d'en apprendre plus sur la politique et la façon dont fonctionnent les choses. Bon, maintenant que je suis là... Nous pouvons parler sérieusement vous et moi.

Pas d'excuses adressées en revanche pour le congé un peu froid de tantôt. Un dirigeant n'avait d'excuses à fournir que s'il y avait motif et ça n'était pas le cas ici. Dans ces terres, on agissait autrement qu'ailleurs, il n'y avait donc, aux yeux du Scrivinir, nulle insulte ni manquement à l'étiquette.

Vous avez parlé de propositions et de solutions. J'écoute.

Respire un grand coup et lance-toi mon calamar.
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By Inktaal Balneeadon
#31975
HRP: J'ai perdu tout mon jolie post...je le refais donc mais en version plus légère. Snif



Inktaal reçu le Scrivinir ainsi que sa fille dans le petit salon où il s'était retiré à l'issue de son entrevu devant la Cour du Scrivinir.
Le Mon Calamari était quelque peu surprit de la volte face de son hôte, mais finalement cela collait avec le personnage qu'il était en train d'apprendre à connaitre.

Sur la demande du Régent des Océans, on avait préparé une sorte d'apéritif dînatoire à l'intention des trois protagonistes de ce nouvel échange.
Inktaal eu une salutation polie à l'attention de la fille du Scrivinir, puis entama sa fameuse proposition.

Plusieurs heures qu'il ferrait le poisson qu'était le Scrivinir avec cet appât, il était temps de voir s'il mordait!


"-J'irais donc aux faits votre Excellence.

Le Secteur Mon Calamari est enclavé, ou peu s'en faut, et la Centralité est relativement ignorée de la Galaxie pour diverses raisons.
Je souhaite changer cela. Je ne doute pas que vous ayez compris qu'à terme je souhaiterais ouvrir des négociations en vue de voir la Centralité rejoindre la Nouvelle République, mais nous n'en sommes pas là. Mais je vous devais cette franchise ainsi qu'à mademoiselle Geen."


Inktaal afficha une holocarte sur sa droite, évitant ainsi de la mettre entre lui et ses invités.
Elle montrait une partie de la bordure extérieur ainsi que de la bordure médiane.


"-Vous voyez ici mon Monde, Dac, et ici la planète Dornea membre de la Nouvelle République. Plus bas Maldra IV qui abrita jadis une base de l'Alliance Rebelle.
Ici votre Monde, Erilnar, et là bas le Monde de Kashyyyk, membre de la Nouvelle République.

Mon vaisseau à utilisé un cheminement passant par Dornea et Maldra avant d'arriver dans votre Secteur. Nous pourrions à présent poursuivre vers le Secteur de Kashyyyk via la route de Cadma qui part vers l'Ouest depuis votre Secteur.
Il s'agit là probablement de la meilleure voie pour relier Dac à la Nouvelle République. Dans l’intérêt de mon Secteur, et celui de la République, je souhaiterai sécuriser et promouvoir cette voie.

Et c'est là que l’intérêt de la Centralité entre en jeux. Davantage de trafic signifierait une fin progressive de notre enclavement mais une hausse des droits de douanes pour vous même. Mais des cargos qui ne s'arrêtent pas ne représentent qu'un intérêt mineur.
Aussi je souhaiterai voir la création d'une société de transport de fret gérée conjointement par une administration provenant de nos Secteur respectif, avec apport de capitaux respectifs de même.
Car la création d'une station marchande en orbite d'Erilnar augmenterait ainsi sensiblement les échanges marchands, et donc les droites de douanes perçus.
Sans parler des bénéfices pour votre économie.

Des stations complémentaires installée en espace Mon Calamari et de Kashyyyk renforceraient encore cet état de fait et conduirait à un enrichissement substantiel de nos trois secteurs.

Voici ma proposition pour le plan commercial.

Qu'en dites vous mademoiselle Geen?"


Inktaal donnait là la parole à la fille du Scrivinir, façon à la fois de montrer qu'il comprenait la démarche de son père ainsi que d'entendre un avis différent.
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By Amertume
#32009
Eh bien, le Mon Cal, quand on l'invitait à frapper, ne retenait pas ses coups visiblement. A peine lui laisse-t-on le droit à la parole que le bougre parler déjà d'intégration dans la Nouvelle République. Elle est bonne celle-là, bientôt ça va causer mariage dès la première seconde de rencontre avec un dirigeant étranger avant même un bonjour. Tu vas un peu vite en besogne mon bon, même si tu sembles réaliste sur le fait qu'on met pas les passagers avant le speeder.

L'exposé n'était pas dénué d'intérêt, on devait rendre au Roi qu'il savait défendre son beurre et tourner les choses de manière alléchante. Oui, s'ouvrir au commerce avec la Nouvelle République pouvait potentiellement apporter une nouvelle ère à la Centralité, ouvrir de nouvelles perspectives économiques et pourquoi pas, se prendre à espérer une croissance nouvelle et forte. Mais, car il y avait toujours un mais, il y avait aussi des problèmes dans l'histoire.

Première erreur du Mon Cal, adresser la parole à la jeune femme. Au-delà de dire bonjour, on ne s'adresse pas à la fille du chef d’État hôte comme ça, on passe par son paternel d'abord et ensuite seulement, s'il y consent, on tente le coup. Il fallait voir Scarlet comme une simple observatrice attentive, un témoin silencieux, non pas une participante active. Cela dit c'était peut-être volontaire comme manœuvre. Mais c'était alors dangereux. Ce fut Tavel qui répondit sans laisser le temps à sa fille – qui du reste n'avait pas fait mine de répondre – de se lancer dans la conversation.

Une idée ingénieuse. Mais coûteuse. Et dangereuse. Si j'en crois mes vieux cours de géographie spatiale et cette carte – tout ça remonte à loin je vous l'accorde – Kashyyyk est... Loin. Très loin. La distance à parcourir est grande et avec elle, les risques de piraterie et autres accidents malheureux pour toutes marchandises théoriquement envoyées seront très grands. Qui protégera les convois et transports ? Qui assumera les frais ? Qui remboursera les inévitables victimes ?

Ne parlons même pas de la difficulté que représenterait la création d'un organisme financier commun pour gérer nos intérêts... Vous demandez de nous une sacrée dose de confiance car qu'est-ce qui vous fait croire que je vous ferais assez confiance pour m'engager à créer une administration commune dans laquelle je devrais en plus insérer des sommes proprement énormes par le biais de mon gouvernement afin de bâtir ce projet ?

Je peux me tromper mais d'après ce que m'en a dit mon ministre de l'économie, votre secteur exporte majoritairement de l'armement, des technologies et des produits maritimes. Que croyez-vous qui puisse nous être vraiment utile dans tout cela ? Car après tout, commercer c'est bien mais commercer utilement c'est mieux.


Parce que bon, si c'est pour grapiller de la monnaie après avoir lâché les gros chèques, autant ne rien faire.
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By Inktaal Balneeadon
#32012
Inktaal n'avait rien vue de sa potentielle erreur en s'adressant à Scralet. Il pensait en toute bonne foi que la jeune femme était là pour prendre part à la conversation, ce que la réplique de son père empêcha quasi instantanément. Bon...autant pour la formation de la jeune héritière. Dommage.
La proposition pas même voilée d'intégrer la Nouvelle République ne chagrinait pas Inktaal pour deux palourdes. Son Sénateur n'était pas néo-républicain par hasard. Il avait été sélectionné pour cela. Pour cette douce innocence et cette conviction que l'idéal républicain était parfait, ou pas loin. Alors oui, venez chez nous c'est trop bien. Si si , venez.

A sa grande surprise néanmoins, le Scrivinir ne faisait aucune mention des rapports de la Centralité avec l'Empire. Comme si l'avis de l'Empire importait peu. Parfait non?


"-Excellence vous avez entièrement raison. Oui Kashyyyk est assez loin. Mais moins que ne l'est Mon Calamari. Il serait néanmoins judicieux de mentionner que l'espace Hutt et ses....intéressants habitants sont tout à côté. Toutefois, en échange de certaines garanties, il serait envisageable d'engager des forces néo-républicaines dans la protection des convois marchand et la lutte contre la piraterie. Nous exportons de l'armement n'est ce pas? J'adorerais voir ce que penserai un pirate même bien équipé d'une rencontre avec une escadre de nos frégates de combats."

Inktaal partit d'un petit rire, à peine forcé. Oui une frégate MC30c était capable de vaincre à peu près n'importe quel pirate. Et s'ils étaient nombreux, ne fabriquait on pas les croiseurs qui avaient vaincus les Destroyers impériaux?

"-Et oui créer un organisme commun sera difficile. Mais que devrait dire la galaxie de l'exploit centralien de repousser l'Empire? Vous avez combattu et repousser l'Empire. Nous aussi d'ailleurs. Créer une entreprise de quelques centaines de fonctionnaires, qu'est ce à côté? Franchement?

Quand à nos exportations, nous les réalisons justement quasi exclusivement vers la Nouvelle République. La question est donc plutôt de savoir si nous devons continuer de, passer moi l’expression, galérer de notre côté ou les voir passer par chez vous sous bonnes escortes?

Votre Excellence. Cette idée semble emporter votre adhésion mais avec des réserves légitimes. Laissez moi exposer ceci ainsi:
Que faudrait il pour emporter votre décision? Que désirez vous?"


Vas y mon petit, balle dans ton camp. Envoie et blinde ton shoot. Je réceptionne avec la plus grande puissance Galactique. Fait moi frémir mes écailles.
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