L'Astre Tyran

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#26911
« Pourquoi vouloir la guerre ? »

Sur ses lèvres, le sourire qu’elle avait s’effaça peu à peu. Harlon soulevait un point que peu prenait le temps de connaitre. Pour beaucoup les pacifistes étaient des pro-impériaux, et les belliciste, des héritiers de l’alliance rebelle. Peu pouvait comprendre que les pacifistes pouvait également être de digne héritier de l’alliance.

« La vengeance ? Oui, je ne vous cacherez pas, j’ai longtemps éprouvé de la colère. J’en ressens encore. Les blessures que je porte ne se refermeront probablement jamais, et comme beaucoup, je ne saurais accorder de pardon. La guerre à meurtri tant de personne, tant de famille. »

Elle marque une courte pause, fixant son regard dans les yeux de l’impérial.

« C’est à cause de cette douleur que je veux la paix. Si nous continuons sur ce chemin, d’autres souffrirons. Ses autres voudront se venger, se battre. Si la guerre continue, si les combat reprenne, nous aurons du mal à arrêter ce que nous aurons créé. Notre galaxie a assez souffert ainsi. »

Ses yeux filèrent autour d’elle, tandis qu’elle marquait une nouvelle pause. Ils se reposèrent sur le verre qu’elle tenait dans sa main.

« Vous devez savoir que j’ai une fille. Adoptive, mais que je considère comme de ma chair et de mon sang. Et je refuse de lui imposer de vivre ce que j’ai vécu. Ce que nous avons vécu. Cette guerre ne rime à rien. Elle continue de faire souffrir et de cultiver la haine. Je ne crois pas que les combats puissent encore apporter quelques choses à l’un des deux camps. En dehors de la mort de nos hommes. Nous avancerions plus à travailler ensemble à la paix. »

Elle marqua une courte pause, fixant son regard dans celui du grand moff.


« Et vous ? pourquoi vouloir la paix ? »
#27132
Bien sûr qu'il savait pour la fille adoptive de Maya. Il y avait un dossier familial sur chaque chef ennemi de l'Empire. La gamine devait grandir pour ne plus voir de guerre, pour vivre en paix.

Harlon aurait levé les yeux au ciel s'il n'était habitué à cacher ses véritables sentiments. La guerre était nécessaire... l'unité entre les peuples n'était qu'une mascarade. Pour imposer à la Galaxie une période millénaire de paix, il fallait laisser le cours des choses se faire : donner sa place à l'espèce dominante.

Les humains.

« Je cherche la paix... »

Il hésitait encore sur son prétexte. Et il répugnait à mentir. Mais ici, détourner la question n'était pas franchement possible : il lui fallait répondre avec franchise. Mais quelle vérité méritait d'être expliquée ?

Il la trouva finalement.

« On m'a toujours apprit que l'amitié entre les peuples permet des échanges. Que la première partie a quelque chose à donner à celui qui vient à lui. Un visiteur venu dans une ville autochtone cherche des informations, qu'il troquera contre des nouvelles de l'extérieur.

De nombreux érudits craignent de franchir la frontière, sentant que leurs idées ne seraient plus débattues, mais juste condamnées, car condamnables par l'une ou l'autre partie.

On m'a élevé dans l'amour du débat, des livres et de la philosophie. J'ai vu ces trois vertues mourir ou profit de dialogues plus triviaux que sont ceux des turbolaser.
»

Il porta ses lèvres à son brandy. Il n'avait jamais pensé à cette idée avant de la formuler.

« J'aimerais que les gens n'aient plus peur de leurs idées, et que les changements d'opinions ne se fassent plus par la force des armes, mais par un développement du sens critique. Dans une période de guerre, ceci est impossible.

En élevant spirituellement nos peuples, nous forgeront une nouvelle identité basée sur la force des mots plutôt que des armes.
»
#27393
Maya écouta attentivement l’homme qui lui faisait face. Le grand moff était décidément plein de surprise. Elle avait émis quelque hypothèses sur les motivations des impériaux à vouloirs la paix. Intérêt économique, diplomatique ou même politique lui avaient paru être des pistes plausibles. Mais ça… Le grand moff souhaitait la paix pour qu’au final…le peuple retrouve une liberté de pensée. N’était-ce pas en contradiction totale avec les propagandes en tout genre que les deux camps utilisaient.

Certes, la vision qu’il défendait était noble, et se rapprochait quelque peu de ce que Maya pensait personnellement, mais l’entendre de la bouche d’un grand moff était une chose assez étonnante. Etait-il seulement sincère ? Elle n’avait pour le moment aucune raison d’en douter, et l’avenir répondrait rapidement à cette question. Sur son visage, elle ne laissa pas paraître sa surprise. Elle avait appris depuis longtemps à la maîtriser.


« Bien que nous n’ayons pas les même raisons de vouloir cette paix, elle nous est tout deux nécessaire. Votre volonté m’apparait comme juste et relativement proche de ce que je peux penser moi-même. Le chemin sera long pour en arriver là. Vous le savez, la paix ne suffira pas pour arriver à cette objectif à court terme. Toutefois, en…additionnant nos efforts, nous devrions pouvoir mettre en place des conditions favorables. »

Elle marqua une pause et but une gorgée du verre qu’elle avait commandé. Il était intéressant de voir que finalement, les deux dirigeants arrivaient à converger sur certains points.
«
Il nous faudra travailler à ce que les combats ne reprennent pas indépendamment de notre accord. Et faire accepter les échanges culturels par tous. Avez-vous pensez à un volet économique concernant une possible paix ? Peut-être serait-ce un moyen d’adoucir certaine partie des bellicistes.
»


Elle marqua une nouvelle pause, fixant les yeux du grand moff :

« Pensez-vous pouvoir amener l’entièreté de l’empire à envisager un tel accord ? »
#28919
L'idéologie impériale et républicaine était facilement supplantée par une autre idée, plus démocratisée. Universelle. On l'appelait l'idéologie du porte-monnaie. La langue de l'argent ne changeait étrangement jamais entre les peuples, parlée d'une seule tonalité et sans accent. Rien que de légères fluctuations régionales et culturelles.

A défaut de parler langue de paix, autant parler langue de pute.

        « En effet. Commerce direct, implantation graduée de vos entreprises chez nous, vente de produits de la Chandrilan Corporation dans les secteurs mitoyens... et vice et versa. »

Une lèvre trempée dans le brandy... avant de le reposer.

        « Les plus réfractaires seront convaincus par mes arguments. »

Il humecta son brandy une bonne fois, et avala une bonne gorgée. L'alcool lui brûla la paroi intérieure, une chaleur qui lui fît du bien.

        « Convaincre l'Empire en entier sera long et délicat. »

Il accorda à Maya un demi-sourire, sous la forme d'une virgule à la commissure des lèvres.

        « Mais j'ai mon idée pour y parvenir. En plaçant ce qu'il faut au bon moment, je ne doute pas de parvenir à convaincre mes homologues de leur intérêt. »

Il se laissa même aller à un commentaire dont il était avare en temps ordinaire - mais après, rien n'était jamais ordinaire ces temps-ci :

        « Intérêt d'autant renouvelé quand il s'agit de traiter en aussi charmante compagnie.

        Souhaitez-vous un autre verre ? Une collation ?
        »

Il laissa courir deux doigts joints sur la table, dans un mouvement fluide, comme en dessinant un trait. La table contenait des capteurs tactiles assez bien conçus, permettant de dévoiler, selon un code tactile particulier, un menu et un choix à composer par pression du doigt. Les petits malins le découvraient par hasard uniquement, rien n'était soufflé. Cela permettait de se faire amener les produits directement, sans devoir hêler un serveur droïde. Des petits plats fait de riz collant et de tranches de poisson cru, une mode certaine dans ce petit bar de riches, étaient proposées au milieu de petites assiettes de viandes chaudes panées coupées en lamelles fines. Si Tega voulait grignoter, c'était l'occasion.

        « De votre côté, il serait préférable également de laisser répandre doucement l'idée qu'une page se tourne... une page recto verso. »

Harlon commanda une petite assiette d'eopie rôti et pané, sauce aigre-douce. Un petit frichti pour lui qui n'avait rien mangé depuis le matin.

        « Je réfléchis déjà à des mesures capitales qui vont marquer un tournant social. Education gratuite jusqu'à l'université, recul de la pauvreté et de la criminalité par une action commune, que je pense audacieuse... entre autres mesures économiques globales. »

On lui plaça sous le nez le fumet doux d'une tranche d'eopie parfaitement cuisinée, un filet fin de sauce en dessin spiralé sur l'assiette carrée en ardoise naturelle aux bords laissées brisés, pour garder un côté rustique. Deux baguettes d'ivoire lustré étaient posées sur le côté, qu'Harlon prit comme une paire de stylo pour pincer une lamelle de viande.

        « Alors, Princesse Tega...

        Est-ce que vous êtes avec moi ?
        »
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By Maya Tega
#31231
Convaincre l’empire serait long et délicat, comme bien des choses que cette réunion amorcerait. Si le régime du nord semblait être un bloc lourd à diriger et à réformer, la démocratie du sud n’était pas en reste. La république était en effet un vrai nid de serpent au cœur d’une bureaucratie à la limite de l’incompétence. Réformer signifiait faire deux pas en arrière pour trois en avant. Et chaque vote dans ce sénat éclaté devait passé par une phase de tractation et de négociation d’arrière salle. Un long processus pour trouver des soutiens où la corruption et les services entres amis allait bon train. En résumé des moments plaisants à venir. Le genre d’instant ou Maya regrettait d’avoir un pouvoir si limité.

Le demi-sourire du Grand Moff ramena Maya sur le discours de ce dernier. Il avait un plan pour y parvenir, cela semblait clair. L’homme glissa après ce sourire un compliment qui donna à la scène un aspect encore plus surréaliste. Un grand moff impériale complimenté une administratrice régionale républicaine, ancienne princesse rebelle. Ce soir, la normalité avait déffinitivement donné sa rédition.


« Je vous remercie. Votre compagnie n’est pas non plus désagréable. Je ne refuserais pas une spécialité à base de poisson cru en votre compagnie. »

La jeune femme marqua une pause. Son interlocuteur lui exposa alors ce qu’il avait prévu pour la suite. Des réformes complètes. Education gratuit, recul de la pauvreté et lutte contre le crime. De beau projet qui rappelait à Maya les mesures prises dans le Colonies, notamment en faveur de l’accès au soin et du recul de la criminalité. Grand moff et administratrice semblait finalement plus proche que ce qui était imaginable. Les deux devaient toutefois souffrir d’un même regrêt : Leur choix n’avait finalement qu’un impact limité. S’ils en avaient tous deux la volonté, il ne signerait toutefois pas la paix en ce jour.

« Un beau programme grand moff, avec des idéaux et des actions louables. Je ne peux que vous souhaitez de réussir. »

Une républicaine qui souhaitait bonne réussite un impériale. Définitivement, on avait tout vu. Pour l’un comme pour l’autre, cette entrevue aurait pu rimé avec une fin de carrière brutale. Plus pour l’atmosphère cordiale, presque agréable, qui en ressortait que pour les idées réelles qui s’y échangés. Les plats arrivèrent, et Maya se saisi de ses baguettes pour goutés les mets choisis. Un bol de riz vinaigré sur lequel avait était dépassé poisson cru, parfois marinés, le tout assaisonné. Ce genre de plat ce lui était pas inconnu, mais il devait être meilleur déguster à la source.

« Je suis avec vous. C’est un maigre début, mais nous sommes déjà deux. Le chemin sera encore long mais je suis certaine qu’il nous apportera satisfaction. »

La jeune femme marqua une courte pause avant de reprendre, prenant son verre à la main. Elle le leva avant d’annonçait, un léger sourire aux lèvres :

« A notre projet grand moff, et à notre travail commun. »

Maya n’aimait guère l’autocongratulation mais ce rendez-vous était tellement anormal qu’il n’y avait rien de mal à marquer un peu l’occasion. Elle but une petite gorgée du breuvage.

« Je suppose qu’il nous faudra nous revoir pour la suite des événements. »
#31292
Une brève bouchée de sa part. Contenter papilles et envie n'était pas un caractère d'importance dans l'instant. On pouvait naviguer en eaux claires et décider de pêcher ou jeter l'ancre pour piquer une tête. Mais on gardait un objectif en tête : traverser les étendues et arriver de l'autre côté, intacts et prêts à repartir.

A notre projet, Princesse.


Harlon leva son verre à légère hauteur. Tintement de glace, lèvres trempées, regard fixe, contact visuel. Dans l'esprit d'Harlon bouillait déjà ses idées. Des idées qu'il ne manquerait pas de concrétiser le plus tôt possible. Quelque chose lui indiquait que ses réformes feraient parler d'elles pendant un moment. Renommée qui traverserait les frontières, en serpentant doucement vers le Sud, vers les zones reculées même. Sonnant aux tympans des déçus du trop-plein démocratique.

Mais bien sûr, nous nous reverrons, Princesse. De cela, je ne doute pas.


Un regard conspirateur.

Mais pour autant, j'ose présumer que nous nous reverrons... dans d'autres sièges.


Quitter un siège. En prendre un autre. Quels sièges étaient alors en cause ?

Au fait, pour continuer sur des sujets plus triviaux. Ambitionnez-vous des projets humanitaires avec les vaisseaux que vous faites construire en quantité dans vos secteurs ?
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By Maya Tega
#31448
Les verres se levèrent et le liquide frais coula bientôt doucement dans la gorge de la Chandrillienne. Dans un instant égoïste, elle se laissa déguster le moment historique auquel elle prenait part. Qu’elle initiait. Celui-ci n’était que le premier d’une longue lignée de décision qui façonnerait un peu plus l’histoire.

Comme l’homme qui lui faisait face, elle aussi avait un certain nombre de projet en tête. Elle devait achever de remettre les Colonies dans le chemin de la prospérité. Mais d’ici quelques semaines, un séisme viendrait pourtant l’amené à des inquiétudes bien différentes. Donnant dans la foulée une toute nouvelle signification à la suite du discours du grand moff. « Autre Poste. »

Ils se reverraient. Mais à cet instant, tout aurait changé. La Princesse aurait achevé ce qui avait démarré avec la fondation de l’Union Démocratique.


« Du moins, d’autres influences. »

Si elle ne briguait pour le moment aucun siège, Maya avait fondé son parti pour gagner en influence sur la république et son sénat. Prendre la place de Leia n’était pas dans ses plans, du moins, pas encore. Continuant sur les sujets triviaux, l’homme qui lui faisait face aborda un point particulier : Celui des massives flottes armées construites en continues dans les Colonies. Lui qui semblait avoir de la suite dans les idées devait comprendre mieux que quiconque la manœuvre.

« Mon humanisme ne va pas jusque-là. En réalité, ses flottes sont là pour de nombreuses raisons. La première est tout simplement de répondre à la demande des peuples que je représente, que la république n’a pas toujours su protéger. Mais il y a aussi autre chose. Nombre de personne ne sont sensibles qu’a deux règles : l’attirance du crédit et la loi du plus fort. La première est simple à s’approprier, mais la deuxième demande parfois un peu de démonstration. Si l’Empire a pu se rendre compte de cette exposition de force, je suppose que tous ont pu recevoir le message. En vue de notre projet ainsi que de réforme qui me sont chères, tout gain d’influence est bon. Quitte à en revenir aux règles les plus triviales qui régissent notre monde. »

Règle du plus riche ou du plus fort. Tous étaient sensibles à l’un ou à l’autre. De simples arguments bien plus efficaces que les promesses faites par le discours politique de Maya.

« Nos univers sont différents, mais les règles doivent être les même. Gagner implique parfois de jouer avec celle-ci »

Gagner en influence. Gagner en pouvoir.
#31553
Bien d'accord.


Un petit temps.

Mais je suppose que vous comprendrez que certains peuvent se laisser aller à de fugaces conclusions... comme celles qui consisteraient à vous voir comme une menace grandissante, de celles qui s'arment en vue d'une invasion à leur encontre. Notamment les secteurs qui vous sont frontaliers. Et les convaincre que cet ennemi naissant est en réalité un allié précieux, aux points de l'éducation jusqu'aux points de la sécurité, relève de...


De l'utopie. Du fantasme. Du délire. Du rire général.

... la patience.


Impossible n'est pas Nouanais !

Et bien, nous semblons avoir un accord préalable.


Allez, levons une dernière fois nos verres.

A nos univers différents.





Je pense qu'on peut passer à la suite maintenant, ne penses-tu pas ?
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By Maya Tega
#31809
Accumuler le pouvoir provoquer chez tous. Même chez ceux qui n’était guère concerné. Le respect, la peur et la défiance. Il n’était guère voulu que les secteurs voisins visualisent cette augmentation d’effectif comme une menace. Du moins, ce n’était pas encore une des ambitions de la Princesse.

La chose demanderait de la patience. Les plans qui consistaient à modifier l’échiquier géopolitique galactique demandaient fortement une grande patience. C’était une obligation face à de telle volonté de changement.

Le jeune femme attrapa alors son verre et le leva une dernière fois pour un nouveau toast surréaliste.

« A nos univers »

Ce furent les derniers mots qui tenaient de la négociation et du ballet qui se jouait. Bientôt, l’échiquier se mettrait en mouvement, apportant un renouveau à une galaxie épuisée.






Effectivement, j'entame la suite.
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