- mer. 14 sept. 2016 08:50
#23622
Tomber du ciel au beau milieu du désert. Comment pourrait-on survivre à une telle chute ? Freinage d’urgence avec compensation des réacteurs, allocation de la puissance maximale aux boucliers extérieurs, frottements de l’air, perte de masse en entrant dans l’atmosphère, et surtout … un bouclier de Force. Un bouclier préparé depuis des mois en prévision d’un événement effrayant mais inconnu.
Mya avait vu venir le néant. La mort peut-être, ou l’oubli. Mais elle n’avait pas prévu la chute, ni même la venue de Darth Krayt. Elle avait préparé son esprit des mois durant pour faire face, le moment venu, à l’objet de ses pressentiments. Elle l’avait isolé en profondeur du monde extérieur, n’en laissant subsister qu’une infime partie superficielle ouverte à son environnement. Avant le crash, Mya savait que son esprit survivrait. Mais elle ignorait alors le prix de cette survie. Ses pensées, ses souvenirs, demeuraient désormais inaccessibles. Si bien qu’elle avait suivi le Seigneur Noir des Siths et la promesse d’une vengeance sur son hypothétique ennemi de toujours : Helera Kor’rial.
Isabo se laissa choir sur un fauteuil bien trop grand pour elle. Ou était-ce simplement le canapé … Ça n’avait pas la moindre importance. Plus rien n’avait pour l’instant d’importance. Elle renvoya l’homme d’un signe de main négligé. Son regard tomba encore sur le datapad tenu mollement par l’autre main.
Le cargo … attaqué et perdu dans les colonies … La collection d’Iss … Perdue aussi ? Ils ne savaient pas. Aucune nouvelle des survivants … ni de Mya. Il fallait aller voir. Peut-être. Oui, oui, il fallait aller voir.
La jeune femme fit préparer un autre cargo, mieux armé cette fois, et avec un équipage plus entrainé. Pourquoi ne pas l’avoir fait avant l’incident ? Isabo évinça la question d’un énergique « non » de la tête. Il fallait prévenir Helera. Elle ne voulait pas utiliser les moyens conventionnels, elle voulait être en contact immédiatement avec la Grise …
- * Helera … *
Isabo ne parvenait pas à cacher sa détresse. Son interlocutrice s’en rendrait vite compte, malgré la distance et le contact uniquement mental.