- mar. 4 juin 2019 14:36
#35588
Le voir s’endormir la veille fut pour elle comme une sorte de délivrance. Non pas qu’elle veuille être tranquille particulièrement, ou qu’elle cherche à le faire taire. Mais elle souhaitait lui apporter la plénitude et la satisfaction de l’instant. Alors le massage qu’elle avait commencé avait pris le temps qu’il avait fallu, une heure, peut-être deux, mais elle ne s’était pas arrêtée avant d’être sûr qu’il ait trouvé le repos. Il le méritait, plus que quiconque. A la suite de cela, la reine s’était lentement éclipsée de son corps, de son radeau, son armure de désir et de force. Telle l’eau ruisselante sur la surface polie d’une pierre de cascade, elle avait glissé hors du lit. Debout, désormais seule et dans le silence le plus totale, elle termina de se sécher les cheveux et de s’habiller de manière adéquat. Comprenant alors une simple culotte et bien évidemment le débardeur trop grand de l’agent. Son odeur ainsi ne pourrait jamais la quitter, question de fétichisme. Enfin à ce moment-là, elle décida de se plonger sous les draps. Pendant un long moment encore, elle le regarda dormir, sans le toucher. Par peur de le réveiller davantage que par pudeur. Le sommeil avait décidé de toquer à sa porte et c’est seulement à ce moment que sa main s’était imperceptiblement glissée dans celle de l’agent. Seul contact physique. Peut-être le plus important …
Au réveil, il y eut comme des tremblements. Comme une mer déchainée qui s’agitait. Quelle heure était-il ? Sûrement trop tôt. Et pourquoi toute cette agitation ? Ses yeux ne répondirent pas quand elle leur ordonna de s’ouvrir. Son esprit restait embrumé par la nuit calme qu’elle venait de passer. Quel était tout ce tumulte.
-Zygmunt ?
L’évocation de ce nom la réveilla instantanément. Elle croisa alors l’agent qui à pas de chat tentait de sortir du lit. Son radeau était devenu la tempête même et le lit en avait été le témoin. Malgré sa discrétion, son esprit alerte en fut rapidement averti. Personne ne pouvait tromper la vigilance d’une sensitive. Personne. De son regard endormi, ses cheveux dans des positions qui n’étaient pas les bonnes, sous une mine affreusement horrible, elle l’interrogea dans le silence. Le fautif fit la grimace et elle tendit sa main en retour.
« Reste avec moi, » implora-t-elle.
Sa grimace tirée fut si emprunte du chagrin que l’on ne pouvait résister à un tel appel. Ou alors était-ce à cause de sa tête globalement hideuse. Il revint alors dans le lit et elle le récompensa d’un baiser unique. Alors, elle se tourna du côté du bord droit du lit et attrapa son gauche. Ses jambes se croisèrent avec les siennes et elle se colla de nouveau à lui, frottant de manière insolente son fessier contre le déclencheur de sa bombe émotionnelle. C’était une sorte de récompense pour avoir décidé de rester. La main gauche capturée quelques temps plutôt fut amené sous le débardeur pour être superposé à son sein. La main royale, instigatrice du complot, étendit ses doigts pour les passer entre ceux de l’agent, l’enfermant alors tel un sandwich. Dans cette position, elle se sentait apaisée, protégée et avec assez de désir pour faire battre son cœur. Pourtant, dans cette cuillère improvisée, la reine trouva de nouveau le sommeil pour une heure supplémentaire. Deux peut-être, si la Force le voulait.
A ce terme, elle put avoir pleine possession de ses moyens et être parfaitement à l’aise avec son corps. Notamment pour ce qui était de garder les yeux ouverts. D’un geste las, elle s’était retournée face à l’agent et avait étiré son plus beau sourire, compte tenu de la situation et de l’heure matinale. Leurs regards se croisèrent, son bras s’entoura autour de son torse comme à son habitude.
« Salut beau gosse. T’es toujours aussi frais dis-moi. »
Elle rigola de sa bêtise et étira un grand sourire, puis l’embrassa tendrement sans que l’un ou l’autre ne se force. Juste à se laisser aller l’un contre l’autre et s’embrasser. Il y avait de cette fraicheur, littéralement, à prendre de son agent. Comme la rosée du matin était pure, son visage était vierge de ses baisers, vierges de ses attentions. C’était sans doute le meilleur moment pour sa salive et jouer des lèvres, les croquer et les garder entre ses lèvres.
« Dis, je pensais à un truc. Officiellement on est en cavale c’est ça ? Du coup on n’est pas obligé de porter nos uniformes moches. Je peux prendre mon armure ? Tu sais celle de Yaga Minor, chez les sensitifs enfermés. »
Un sourire mesquin fut montré, mesquin et malicieux.
« Bien sûr, cela implique récompense, évidemment. Attend, je vais te montrer ! »
Sans même qu’il ne réponde, elle se dirigea dans sa penderie et fouilla. L’armure fut très rapidement trouvé, entreposée avec soin dans le coin, protégé par un long tissu. Un clin d’œil fut envoyé à son agent avant de disparaître dans la salle de bain. Il fallait faire vite, et ce n’était pas chose aisée. Tenue renforcé en cuir clouté et matelassé, renfermant tout un système d’exosquelette sur les jointures. Inutile de l’enfiler complètement cependant, pieds, mains et tête furent laissés libres. Une fois prête, elle réapparut dans la chambre en un bond, imitant une combattante des temps anciens.
« Yaah ! »
L’agent Zai se déplaça à petit pas jusqu’au bord du lit et s’inclina. Puis, comme le moulin prit au vent, tourna sur elle-même pour montrer toutes les coutures.
« Alors ? J’ai le droit ? »
Dans un cas comme dans l’autre, elle sauta sur le lit, avec l’agent en dessous. Mais toute prévoyante qu’elle était, c’est sur ses extrémités qu’elle atterrie, et pas directement sur lui. Elle resta à quatre pattes, le dominant de sa largeur.
« Impressionné par l’agent Zai ? »
Au réveil, il y eut comme des tremblements. Comme une mer déchainée qui s’agitait. Quelle heure était-il ? Sûrement trop tôt. Et pourquoi toute cette agitation ? Ses yeux ne répondirent pas quand elle leur ordonna de s’ouvrir. Son esprit restait embrumé par la nuit calme qu’elle venait de passer. Quel était tout ce tumulte.
-Zygmunt ?
L’évocation de ce nom la réveilla instantanément. Elle croisa alors l’agent qui à pas de chat tentait de sortir du lit. Son radeau était devenu la tempête même et le lit en avait été le témoin. Malgré sa discrétion, son esprit alerte en fut rapidement averti. Personne ne pouvait tromper la vigilance d’une sensitive. Personne. De son regard endormi, ses cheveux dans des positions qui n’étaient pas les bonnes, sous une mine affreusement horrible, elle l’interrogea dans le silence. Le fautif fit la grimace et elle tendit sa main en retour.
« Reste avec moi, » implora-t-elle.
Sa grimace tirée fut si emprunte du chagrin que l’on ne pouvait résister à un tel appel. Ou alors était-ce à cause de sa tête globalement hideuse. Il revint alors dans le lit et elle le récompensa d’un baiser unique. Alors, elle se tourna du côté du bord droit du lit et attrapa son gauche. Ses jambes se croisèrent avec les siennes et elle se colla de nouveau à lui, frottant de manière insolente son fessier contre le déclencheur de sa bombe émotionnelle. C’était une sorte de récompense pour avoir décidé de rester. La main gauche capturée quelques temps plutôt fut amené sous le débardeur pour être superposé à son sein. La main royale, instigatrice du complot, étendit ses doigts pour les passer entre ceux de l’agent, l’enfermant alors tel un sandwich. Dans cette position, elle se sentait apaisée, protégée et avec assez de désir pour faire battre son cœur. Pourtant, dans cette cuillère improvisée, la reine trouva de nouveau le sommeil pour une heure supplémentaire. Deux peut-être, si la Force le voulait.
A ce terme, elle put avoir pleine possession de ses moyens et être parfaitement à l’aise avec son corps. Notamment pour ce qui était de garder les yeux ouverts. D’un geste las, elle s’était retournée face à l’agent et avait étiré son plus beau sourire, compte tenu de la situation et de l’heure matinale. Leurs regards se croisèrent, son bras s’entoura autour de son torse comme à son habitude.
« Salut beau gosse. T’es toujours aussi frais dis-moi. »
Elle rigola de sa bêtise et étira un grand sourire, puis l’embrassa tendrement sans que l’un ou l’autre ne se force. Juste à se laisser aller l’un contre l’autre et s’embrasser. Il y avait de cette fraicheur, littéralement, à prendre de son agent. Comme la rosée du matin était pure, son visage était vierge de ses baisers, vierges de ses attentions. C’était sans doute le meilleur moment pour sa salive et jouer des lèvres, les croquer et les garder entre ses lèvres.
« Dis, je pensais à un truc. Officiellement on est en cavale c’est ça ? Du coup on n’est pas obligé de porter nos uniformes moches. Je peux prendre mon armure ? Tu sais celle de Yaga Minor, chez les sensitifs enfermés. »
Un sourire mesquin fut montré, mesquin et malicieux.
« Bien sûr, cela implique récompense, évidemment. Attend, je vais te montrer ! »
Sans même qu’il ne réponde, elle se dirigea dans sa penderie et fouilla. L’armure fut très rapidement trouvé, entreposée avec soin dans le coin, protégé par un long tissu. Un clin d’œil fut envoyé à son agent avant de disparaître dans la salle de bain. Il fallait faire vite, et ce n’était pas chose aisée. Tenue renforcé en cuir clouté et matelassé, renfermant tout un système d’exosquelette sur les jointures. Inutile de l’enfiler complètement cependant, pieds, mains et tête furent laissés libres. Une fois prête, elle réapparut dans la chambre en un bond, imitant une combattante des temps anciens.
« Yaah ! »
L’agent Zai se déplaça à petit pas jusqu’au bord du lit et s’inclina. Puis, comme le moulin prit au vent, tourna sur elle-même pour montrer toutes les coutures.
« Alors ? J’ai le droit ? »
Dans un cas comme dans l’autre, elle sauta sur le lit, avec l’agent en dessous. Mais toute prévoyante qu’elle était, c’est sur ses extrémités qu’elle atterrie, et pas directement sur lui. Elle resta à quatre pattes, le dominant de sa largeur.
« Impressionné par l’agent Zai ? »