L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Avatar de l’utilisateur
By Monak Lidatia
#38826
Pour étendre sa corporation, Monak a au début envisagé les mondes du Noyau. De vastes marchés en constante expansion, mais aux entreprises rodées et impitoyables. Avant de se précipiter sur un territoire éloigné de sa Zeltros natale, il serait peut-être temps de regarder autour de soi, tout simplement. D’observer les besoins, les demandes et les offres de chacuns. C’est un travail de longue haleine qu’il commence. Il farfouille dans ces livres, dans l’holonet, mais aussi dans les souvenirs des ces proches. Il questionne et interroge qui le veut bien. Les histoires qu’il récolte sont sources de savoir. Elles affinent la connaissance théorique des écrits et révèlent des subtilités dont il n’avait pas conscience. Deux mondes se dévoilent à lui, Cona et Manaan.
Le premier se révèle être un monde toxique, aux ressources minières étendues mais avec des besoins critiques en eau et en technologies. Le second, intégralement recouvert d’eau, il regorge de nourriture, de kolto et de produits de la mer.

Il hésite, mais pour lui, il faut commencer par aller sur Cona. C’est le monde qui lui est le moins familier à l’oreille, et il est intrigué par le peu qu’il ait pu entendre.
Il arme donc son vaisseau pour le voyage. Le plein de nourriture et de médicaments est fait, il vérifie les systèmes pour les préparer à l’atmosphère si particulière de ce monde. Pour être sûr de ne pas faire un voyage à vide, le jeune prince achète de quoi commercer sur place. Plusieurs tonnes d’eau et un droïde de protocole à l’armature adaptée à l’environnement. Mais aussi une paire de masques, pour le protéger des conditions hostiles. Car l’ammonium est dangereux pour les non-natifs.

Sa dernière nuit sur Zeltros, il la passe dans les bras d’une des secrétaires du palais. Tôt le lendemain matin, il décolle et débute son voyage.

------------------------


Voyager en solitaire n’est jamais très joyeux, mais Monak a besoin d’avoir toute sa concentration pour étudier plus en profondeur Cona. Après avoir programmé le trajet, il profite du temps restant avant le saut pour une dernière inspection du vaisseau. Une fois sûr, il s’installe dans la cabine de pilotage avec ces livres et ces datapads. Le prince plonge dans un univers complexe et où les informations sont contradictoires suivant les auteurs. La difficulté technologique des autochtones réduit les croisements de sources fiables. Le droïde de protocole, du nom de K7-CD, devant l’ennui du voyage à venir se précipita pour proposer son aide et son savoir. Avec son assistance, il pu synthétiser un ensemble de données connues et vérifiées par plusieurs sources :

Cona est un monde chaud et dense, doté d’une atmosphère saturée en ammonium. La faune et la flore locale se sont adaptées, et la consomme naturellement. Les rares sources d’eaux profondément enfouies, ne sont accessibles qu’aux travers de certaines espèces florales qui permettent d’en remonter une partie à la surface. Mais cela reste bien maigre, ce qui en fait une ressource extrêmement cher. A contrario, la planète regorge de minéraux.
La population locale est composée d’Arcona. Des humanoïdes ayant pour ancêtres des reptiles. Consommant de l’ammonium, ils peuvent vivre sans filtres sur leur monde. Malgré leurs grands yeux, ils ne peuvent distinguer plus que des formes floues. C’est un organe entre ces deux globes occulaires, qui leur donne une vision calorifique et qui leur permet de différencier les individus, en leur attribuant une signature thermique. Pour pallier leur déficience visuelle, ils sont dotés d’un odorat très développé. Mais c’est sûrement à cause de cet handicap sur la vue, qu’ils n’ont pas de technologies avancées.
Chaque famille peut être désignée sous le terme de Nid, ce qui définit aussi les habitations collectives de chacune d’entre elles. Le Grand Nid, désigne lui une infrastructure où les différents Nids se réunissent tous les 20 jours pour élire un représentant mâle. Ce dernier devra alors prendre les décisions nécessaires pour accomplir son mandat de décideur. Le cycle recommence tous les 20 jours.


C’est la tête pleine d’informations qu’il arrive aux abords de Cona. Enveloppée dans des nuages chimiques colorés, elle est parsemée de tempêtes. Le trafic étant faible, il ne faut que quelques instants pour obtenir l’autorisation d'atterrissage auprès de la capitale.

Image

Avatar de l’utilisateur
By Monak Lidatia
#38833
Alors qu’il entame la procédure d’entrée dans l’atmosphère, un vaisseau le hèle. Son radar qui questionne le transpondeur de l’origine du message, lui apprend que c’est une fier croiseur de la CSU. Une communication s’ouvre avec cette dernière.

“-Navette Néo-Républicaine, dit une voix grave, veuillez maintenir votre orbite et vous préparer à une fouille, une navette douanière va venir vous aborder. Avez-vous des choses à signaler avant l’intervention ?” Demande-t-il.

“-Reçu, répond le jeune prince, veuillez les prévenir que nous ne sommes que deux, mon droïde de protocole et moi-même. Nous transportons de l’eau.”

“-Ce sera retransmis, patientez jusqu’à nouvel ordre.”


Les relations entre la Nouvelle République et la CSU étant compliquées par certains aspects, Monak décide de montrer patte blanche. Il coupe l’alimentation des armes du vaisseau, met les boucliers au minimum et les senseurs en passif.
Image
Le temps de vérifier ces données de vols, il aperçoit du coin de l'œil des mouvements intrigants sur les écrans des détecteurs. Il se concentre sur cela et observe des chasseurs de la CSU traquer deux vaisseaux aux transpondeurs éteints. La course-poursuite dure plusieurs minutes avant qu’ils ne soient rattrapés. Les défaillances de ces capteurs laissent suggérer un usage d’armes à ions. Trouvant le temps long, le prince cuisine et se dit qu’il serait sympathique de pouvoir échanger avec ces visiteurs. C’est pourquoi il prépare de quoi nourrir plusieurs personnes.
C’est le tremblement du vaisseau qui l’avertit de l’arrivée des forces douanières. Il entend les patins magnétiques sécuriser leur accroche, puis le sifflement caractéristique de l’équilibrage des atmosphères des deux vaisseaux. C’est vêtu d’une tenue colorée soulignant ces muscles, qu’il attend les agents.
La porte s’ouvre sur deux femmes aux uniformes stricts. Une zabrak brune longiligne et une twi’lek verte aux formes féminines bien développées. Le sourire au lèvres, Monak les invite à entrer d’un geste.

“-Bonjour et bienvenue dans mon modeste vaisseau. je suis Monak Lidatia, son propriétaire, citoyen Néo-Républicain.” Termine-t-il.

Il leur tend ses papiers d’identités ainsi que la tablette rassemblant toutes les données du vaisseau. Il peut voir que sa tenue alliée à son physique capte leur attention. Il projette par empathie dans leurs esprits un sentiment de désir à son égard. L’effet est immédiat, la main de la zabrak qui allait saisir ces documents s’arrête une demi-seconde, l’esprit happé par cette envie soudaine de ce magnifique Zeltron. Sa verte partenaire qui allait prendre la parole, reste bouche-bée pendant une petite seconde, secouée par cette fantaisie qui la traverse. Toutes deux se reprennent en toussotant, saisissent les documents en silence et les examinent, troublées. D’un air concentré, le prince fait un pas en arrière et ouvre la porte de la cuisine. Le bruit de la viande en train de cuir et des aliments mijotés attire leur attention. Les vapeurs, foisonnantes d’épices et de mets de choix du palais, frappent à leur narines. Monak émet très légèrement des hormones pour renforcer son emprise sur elles. La Zabrak se décide à prendre la parole, s’humidifiant les lèvres, son regard ayant du mal à rester sur son visage.

“-Monsieur, nous allons procéder à une inspection de votre vaisseau ainsi que de votre cargaison. Veuillez rester avec nous tout au long de la procédure.”

“-Bien sûr, je suis tout à vous.” conclue-t-il d’une voix douce.


Les deux agentes des douanes passent devant, lui laissant tout le loisir d’admirer leurs fessiers. Elles se dirigent vers les soutes où se trouvent les citernes d’eau. Avec des outils, elles sondent et collectent des données. Puis elles s’attaquent aux murs. Pendant leur travail, le prince se place de manière à toujours être dans leur champ de vision. Il continue à projeter en elles du désir pour lui. Il peut voir les regards à la dérobée, les mains qui s’attardent à accomplir leurs tâches. La salle qui suit est le cockpit.
Les deux femmes vérifient ici les coordonnées de vols et le transpondeur. Continuant son travail d’influence, Monak poursuit la projection d’empathie et augmente doucement la dose de phéromones. Assis dans un coin, il peut voir les douanières qui en attendant le téléchargement des données, le regarde sans gènes avec des yeux pétillants de lubricité. Un sourire et un sourcil interrogatif de sa part suffit à ce qu’elles ouvrent la conversation. Les questions banales deviennent vite intimes, grâce à l’ambiance de détente et d’attirances mutuelles. Sentant qu’elles ont atteint la stimulation suffisante, Monak libère pleinement ces hormones. C’est la twi’lek qui fait le premier pas, et qui vient l’embrasser à pleine bouche. Le prince la colle contre le mur et la caresse, tandis que son esprit examine les émotions de la zabrak. Cette dernière, d’abord surprise, reste coi un moment jusqu’à ce que le jeune homme l’invite à les rejoindre. Perdue, sonnée et ébahi, elle cède et les accompagne de la chambre. L’heure qui suit est remplie de rires, de râles de plaisirs et de jouissance.

Le repas est servi au lit par K7-CD, qui revient rapidement avec de nouveaux coussins pour le rendre plus confortable. Les mets de qualités supérieurs subliment son image de prince charmant. Profitant de son ascendant émotionnel sur elles, Monak les questionne sur la planète et les démarches administratives. Elles lui expliquent comment bien remplir les documents locaux, les différences de paperasse entre la NR et la CSU. Mais par rapport au monde, elles n’en savent que peu, leur affectation étant l’espace. L’environnement si particulier n’amène pas les équipages à descendre souvent pour s’y détendre. L’inspection touchant à sa fin, Monak leur donne les restes à emporter pour changer des repas du mess et des rations de la navette. Il prend le temps de leur dire au revoir, les embrassant longuement. Et il leur promet de tout faire pour sortir de Cona durant leur planning de service. Sur la porte du cockpit, il trouve un mot avec les jours et les horaires où elles travaillent. Enregistrant ces informations dans sa tête, il détruit le papier et entame l’entrée dans l’atmosphère.
Le droïde de protocole vient à lui, la démarche hésitante.

“-Si tu as une question, ne la laisse pas te ronger les circuits, pose-la.”

“-Maître, je sais qu’il est dans votre nature Zeltronne de chercher à prendre du plaisir… Mais…, hésite-t-il, le faire avec des représentantes de la loi… Ceci pourrait vous porter préjudice.”

“-Étaient-elles forcées ? Le questionne-t-il. Se sont-elles vues contraintes de manière directe ou indirecte à partager cette intimité avec moi ?”

“-Non, ce sont-elles qui vous ont fait des avances et qui ont initié l’accouplement, reconnaît-il. Vous n’êtes pas sans savoir les difficultés que rencontre la Nouvelle-République à maintenir de bonne relations avec leurs décisionnaires politiques.”

“-Ce que tu viens de découvrir, c’est la culture Zeltronne. Pourquoi ne pas partager un moment de plaisir entre adultes consentants ? Pourquoi refuser un instant de paix et de félicité dans une galaxie sous tensions ? Elles ont pu accomplir leur travail, nous avons pris notre pied à trois, et tout le monde reprend le cours de sa vie. Il ne faut pas chercher à se compliquer la vie quand on peut en jouir.”

Sa programmation n’étant pas préparée à une telle confrontation de ces règles de vies pré-programmées, Monak sait qu’il faudra du temps à l’androïde pour s’adapter. Mais d' un autre côté, ces questions ont permis de mettre en avant une évidence. Il n’est plus sur Zeltros, ces projections empathiques et ces émanations de phéromones ne sont pas perceptibles par d’autres. Seul un fallen , un zeltron ou un utilisateur de la force pourrait réussir à percevoir ces actions. Trois origines extrêmement rares dans la galaxie, sans compter qu’il faudrait qu’ils soient la cible de son empathie pour pouvoir en reconnaître les effets. Et qu’il faudrait se trouver dans sa zone de phéromones pour y être soumis. Ces deux outils de communications sur son monde d’origine, sont sur une très mince frontière qui côtoie l’art de la manipulation. Mais n’est-ce pas ce qu’il vient de faire, d’une certaine manière ? K7-CD l'interrompt dans ces réflexions.

“-Maître ? Quand vous avez ouvert la porte de la cuisine, juste après que ces deux femmes aient pris conscience de votre attrait sexuel, c’était dans l’intention de vous illustrer à leurs yeux ?" L’interroge-t-il.

“-Oui, répond Monak, j’ai associé à ma personne la qualité de savoir cuisiner, les bonnes odeurs inhérentes et leurs attentes en compétences quant à un potentiel partenaire sexuel. Par la suite, je me suis placé de manière à ce qu’elles me voient toujours pendant leurs tâches.”


Ce dont n’a pas conscience le droïde de protocole, ce sont ces avantages raciaux. Les esprits faibles, fatigués ou encore désireux n’ont pas besoin d’autre chose que d’une dose de phéromones pour les pousser dans son lit. Mais avec des individus résilients, et d’autant plus entraînés à résister à la manipulation, il faut prendre des chemins de traverses si l’on veut laisser un souvenir impérissable. Ici, c’est un travail sur le long qu’il a fait, pour installer le désir, l’entretenir, le faire progresser, mûrir et s’épanouir comme une fleur. La personne n’est alors pas poussée par une pulsion à satisfaire, mais elle est animée par sa propre volonté à tisser des liens intimes avec lui.

“-Attache-toi, on descend et ça risque de secouer.”
Avatar de l’utilisateur
By Monak Lidatia
#38901
L’entrée dans l’atmosphère se fait sans problème autre que de légères turbulences. C'est un paysage brunâtre qui se révèle derrière les nuages. A côté de la ville, un astroport plutôt grand s’étend avec de longues pistes. Des hangars et des zones de stockage sont présents en grand nombre.
Monak laisse les balises de guidages l’amener à son emplacement. Tout autour de lui se trouve à peine quelques dizaines de vaisseaux provenant autant de la Nouvelle-République que de la CSU. Le jeune homme laisse la surveillance du vaisseau à son droïde et sort à la découverte de ce monde, équipé de son masque filtrant.
Revêtu d’habits simples, résistants et pratiques, il s’avance sous le vent vers les premiers bâtiments. Une fois entré, il passe au travers d’un sas qui lui permet de se sortir de sa protection faciale. L’intérieur du hall est rustique. Des magasins, une administration, les douanes et une zone d'accueil. La différence technologique s’observe dès ici : la finition des soudures, la qualité des projecteurs holographiques, les produits proposés dans les espaces de ventes. Les voyageurs ne sont que peu nombreux.

C’est maintenant que Monak veut expérimenter une nouvelle manière de commercer. Il veut découvrir la société et ses mœurs pour mieux identifier les éléments où investir. Pour débuter, il doit se trouver un travail, et quoi de mieux qu’un poste de barman dans un astroport pour tirer les vers du nez de certains ? Le prince se dirige directement auprès d’un des serveurs et le questionne sur le sujet. Il apprend qu’aucune personne n’est recherchée et que seules les bonnes connaissances sont recrutées. Mais au détour d’une phrase, il laisse échapper l’information comme quoi ils recherchent des gens pour aller dans les mines. Curieux et avec l’envie de se dépenser, Monak use de sa projection d’empathie pour en savoir plus. Heureux à son insu de l’aider, l’employé lui donne l’adresse où aller et vers qui se présenter.
Au sortir de l’astroport, une fois son masque remis, le prince découvre véritablement l’architecture des nids.

Image

De gigantesques structures faites pour abriter le plus de mondes possible. Plus l’on se rapproche du Grand Nid, plus la ruche devient grouillante. Il en vient à un point où il doit raser les murs pour ne pas se faire balader par les mouvements de foule. Une heure après son départ, Monak arrive enfin face à l’adresse que l’on lui a indiqué. Entre la foule et l’inconnue sur les lieux, le trajet de dix minutes s’est transformé en un parcours du combattant.
La porte passée, il arrive directement dans un bureau surchargé de documents avec pour seul poste informatique une machine qui aurait plus sa place dans un musée d’histoire antique. Plusieurs Arcona y travaillent de leurs grands yeux mi-aveugles. Le prince s’installe sur une chaise libre à côté d’une pile de papiers, en attendant que l’on vienne s’occuper de lui. Intrigué, il regarde l’écriture et découvre que c’est la même que celle utilisée par les personnes aveugles. Il est surpris, mais réflexion faite, c’est la meilleure manière pour une espèce incapable de profiter de ces yeux de pouvoir conserver son savoir. Incapable de comprendre, il se garde de parcourir les lignes de ces doigts, ne serais-ce par curiosité. Sa patience paye au bout d’une heure, quand l’un des occupants des bureaux se lève et vient s'asseoir devant lui, sans autre forme protocolaire.

Image

“-Bonjour jeune homme. Vous êtes toujours autant énergique pour travailler ?” Demande-t-il avec une voix rieuse.

Surpris, Monak s’arrête sur son visage à l’héritage reptilien. Soudainement, il regarde entre ces deux yeux son organe de vision thermique. Il rigole quelques secondes avant de lui répondre. Il lui envoie une sensation de joie et de calme.

“-Bonjour, vous m’avez pris de court ! Il m’a fallu quelques instants pour me rappeler que vous voyez au travers de votre vision thermique. Et mon espèce est connue pour être hyperactive. Donc je dois être chaud bouillant pour vous ?!”

“-Je comprends mieux, j’ai hésité à vous proposer d’aller voir un médecin, avoue-t-il avec soulagement, qu’est-ce qui vous amène sur notre planète ?”

“-J’ai pour ambition de faire des affaires sur votre monde. Mais…., hésite-t-il en projetant une émotion de confiance partagée, je ne vous connais que grâce à des livres et des on-dit. J’ai face à moi une culture qui m’est inconnue, mais que j’aimerais apprendre avant d’initier quelque chose avec ces habitants. Car, c’est ce que j’aimerais que les autres face quand ils viennent sur mon monde. Donc, voilà pourquoi je cherche un travail de mineur.”

“-C’est une excellente démarche, dit-il, mais vous savez que vous pouvez tout simplement passer du temps dans la ville pour nous découvrir.”

“-Tant que mes affaires m’en laisseront le temps, je tiens à comprendre ceux avec qui je fais commerce. Tant par respect que par soif de savoir.” Termine-t-il.

L’arcona reste songeur, malgré sa projection empathique. Monak sent qu’il n’est pas convaincu. Mais il voit dans son attitude que son discours à fait mouche.

“-Sa serait physiquement difficile, la paye faible, mais le logement et la nourriture sont fournis. Je ne vous cache pas que je m'attends à vous voir échouer.”

“-L’échec est source d’apprentissage, je suis votre homme. Je m’appelle Monak, Monak Lidatia.” Répond avec volonté le prince.

“-T’si Ka, venez, allons remplir les papiers.”

Une fois la charge administrative faite, le contremaître lui appel un taxi qui l’amène directement au pied d’un bâtiment à quelques kilomètres de là. D’ici, il prend une navette pour une des mines de la planète.
La mine MITOR est un gisement de cuivre extrêmement riche. Le jeune homme est immédiatement pris en charge par un autre contremaître qui lui fait la visite avec d’autres nouveaux employés. Ici, tout est collectif, les chambres, les douches, les toilettes, les cantines. La culture planétaire minimaliste et communautaire s’exprime pleinement dans ces conditions de travail difficiles. Quand l’équipement est donné, il faut quelques instants de recherche pour trouver une tenue et un masque adapté à sa morphologie. C’est choqué, que Monak découvre qu’ils n’utilisent que des pioches et des outils manuels pour leurs exploitations. Avant qu’il ne puisse poser des questions, ils sont immédiatement mis au travail. Amené dans les profondeurs souterraines du site, le zeltron découvre la chaleur harassante et débilitante des lieux. Le travail de force, épuisant, le transforme en un automate. L’eau étant extrêmement rare, les douches n’existent pas. Un produit local très désagréable remplace l’eau et les shampoings avec une huile grasse et sans odeur. Habitué à avoir de l’eau à profusion, une partie non négligeable de son salaire journalier vient compléter sa ration quotidienne. Qu’il partage avec ses camarades. Sa bonne santé et sa volonté ne suffisent pas, il lui faut plusieurs jours d’adaptations avant de pouvoir réussir à échanger quelques mots le soir avec ses camarades.
Assis sur sa couchette, au milieu de tant d’autres dans le dortoir collectif, le jeune homme écoute ses collègues parler de leur monde, de leurs rêves et de leurs cultures. Il leur pose des questions, les interroge sur le fonctionnement de leur société, du Grand Nid et des différentes familles, les Nids. C’est un univers politique extrêmement complexe qui se dévoile à ses yeux. La rotation du pouvoir tous les 20 jours oblige à des négociations constantes, à des accords à long termes et à d’autres à très court termes. Les relations avec l’extérieur sont complexes, car la culture d’unité qui leur est si chère n’y est pas. Et la désillusion causée par l’empire galactique fut traumatisante, avec en plus les exactions et les spoliations. Depuis lors, ils se sont orientés avec la CSU dans l’espoir d’un avenir meilleur.
En vivant parmi eux, Monak découvre la finesse de leur vision thermique et de leur odorat. Ce dernier sonne comme un avertissement pour limiter son usage de ces phéromones avec eux, face à une population qui y serait peut-être trop sensible. C’est durant un repas qu’on lui explique les jeux de la séduction en ces lieux. C’est au travers des variations de températures dans les membres et avec des subtils parfums que les gens s’attirent. Ils prennent le temps de se découvrir, mais aussi de découvrir le Nid de leur cher et tendre. Car il faut être accepté par ce dernier, avant de se décider à s’unir.

C’est au bout de trois semaines que les équipes sont relevées. Heureux d’en finir, il est surpris par unes invitation qu’on lui propose durant le voyage de retour. Pressé d’aller prendre une douche et de courtiser la belle, il n’en reste pas moins que l'opportunité est trop précieuse pour passer à côté.
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]