L'Astre Tyran

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Il y eut un haussement de sourcil de la part de Sareth lorsqu'elle fit cette comparaison étrange entre journalisme et chasse à la prime... Si un chasseur de primes débutant ne faisait que des primes faciles, c'était parce que le système de rangs le voulait ainsi et à raison, après tout un néophyte inexpérimenté qui mettait les pieds dans un contrat trop dangereux ou complexe pour lui risquait fortement d'échouer voire de mourir. A ce moment précis la mine du chasseur de prime qui ne traduisait pas une authentique conviction, osons le dire, transmettait si bien l'émotion ressentie qu'Haya pouvait presque y lire "Non... En toute honnêteté et en toute franchise, je me serais pas essayé à faire cette comparaison." avec une exactitude effrayante. Maintenant il y avait deux possibilités, soit cette étudiante était d'une ambition démesurée, "ambition" étant ici un terme mélioratif qui remplaçait "naïveté" au vu de la vision qu'elle avait du journalisme, soit elle connaissait bien mal son métier.

Cela étant dit, la réaction de la jeune fille était assez épidermique pour une question toute bête et sans méchanceté, le Mandalorien fut même surpris de l'entendre hausser le ton. Il culpabilisa quelques instants, se disant qu'il avait beau être cynique de nature, ça n'excusait en rien de s'en prendre aux convictions militantes des autres... Mais bien vite il se reconcentra, se disant qu'après tout poser une bête question curieuse ne pouvait pas être retenu contre lui, surtout quand à sa droite se trouvait une prédatrice sexuelle qui, visiblement, était incapable de retenir ses pulsions... A moins qu'elle cherche à prouver quelque chose ? C'était trop tôt pour en parler, le Mandalorien en discuterait avec sa collègue plus tard. A présent, la journaliste demanda rapidement aux chasseurs de primes comment ils en étaient arrivé à apprendre leur métier... Cette question semblait un peu hors sujet étant donné que l'on discutait de l'esclavagisme, pas de la chasse à la prime, Sareth décida donc d'être clair et concis pour vite passer au vif du sujet.

    - J'avais de la famille qui était elle aussi dans le métier... Quand à Jessa je l'ai rencontré sur Zeltros dans le cadre du contrat sur Tylin Woodles, on est pas vraiment un duo vu que c'est notre seule mission ensemble et qu'on compte repartir chacun de notre côté, mais ça ne veut pas dire qu'on est pas amis, loin de là, répondit-il avec un léger sourire dirigé à Jessa.

Oui... Même si elle pouvait parfois l'agacer lorsqu'elle laissait son côté Zeltron prendre un peu trop le dessus, le Mandalorien appréciait sa coéquipière, elle avait un très bon fond et une volonté fer. Il ne laisserait personne lui nuire sous sa surveillance, même si elle se mettait toute seule dans le pétrin, il ne la laisserait pas tomber. D'autant que derrière ses gros bras et son comportement de bourrin elle avait de la suite dans les idées et elle avait largement le potentiel pour grimper les échelons. Ajoutons à cela que c'était la première Mandalorienne qu'il croisait depuis une éternité, il avait donc le sentiment de renouer avec ses ancêtres en abandonnant quelques temps la route du solitaire pour partager ses connaissances avec elle. Donc... Malgré le comportement sulfureux de Jessa, le Mandalorien ne la gronda pas quand cette dernière tenta de séduire maladroitement la journaliste, il sentait dans le regard de la jeune femme qu'il n'y avait pas que la chair grise de son interlocutrice qui l'intéressait, elle avait une idée, un plan, en tête. Enfin, outre Jessa, Anissa était toujours là et enchaîna en demandant aux deux Mandaloriens comment ils avaient obtenu respectivement leur contrat. Le mercenaire réunit donc ses souvenirs avant d'exposer ce qui s'était passé dans l'ordre. Une courte hésitation s'empara de l'esprit du chasseur de primes alors que ce dernier envisageait de parler de ce filou de conseiller Cein, mais il retient cette vilaine idée, ne voulant pas risquer de dégrader ses relations avec Zeltros pour une simple déclaration satyrique. Il hocha donc la tête et se prépara à résumer l'affaire le plus simplement possible.

    - Très bien. Pour faire ça le plus court possible... Tout membre de la guilde a un responsable qui s'occupe de lui envoyer des contrats qu'il considère à la hauteur pour le chasseur. J'ai donc reçu le contrat via mon responsable de guilde et je me suis rendu sur place dans les heures qui ont suivi pour rencontrer le conseiller Cein, c'est là que j'ai croisé Jessa qui se rendait elle aussi au plais pour accomplir cette mission. Comme le veut le crédo nous avons donc coopéré et partagé les gains de la prime... Après que le conseiller Cein nous ait donné des informations sur le suspect, notamment la liste des établissements qu'il possédait ainsi que les fréquences des enlèvement, nous avons donc réfléchi à un plan. La méthode d'arrestation était... Assez inventive, dirons nous. Étant donné que Woodles n'enlevait quasiment que des femmes Zeltronnes dans la fleur de l'âge, Jessa a gracieusement accepté de faire l'appât, ce qui nous a mené droit à sa planque. Là bas il y avait le suspect ainsi qu'une bonne dizaine de preuves tangibles pour le faire inculper... Les négociations ont été musclées mais il n'a pas fallu longtemps pour l'assommer et le livrer.

Il aurait sans doute pu faire plus court mais l'important était que les éléments clés de l'histoire soient tous présents dans le récit, et en l’occurrence le chasseur de primes pensait ne pas en avoir oublié un seul... Le Mandalorien attendit donc que Jessa raconte sa propre version des faits et se concentra d'avantage sur les expressions faciales d'Anissa. En effet elle semblait légèrement mal à l'aise et concentrée... C'était assez étrange, peut être était-ce encore Jessa qui faisait des siennes ? Maintenant que le Mandalorien y pensait, sa collègue sentait anormalement bon à cet instant précis... Une odeur de vanille que le mercenaire adorait plus que tout. Des idées peu orthodoxes vinrent alors bousculer son mécanisme de pensée, mais ce flux de grivoiseries fut heureusement interrompu par son instinct ainsi que son professionnalisme. Il regarda ailleurs, se rendant compte que cette attirance n'était pas volontaire, et tenta d'oublier les pensées irréfléchies qui allaient et venaient sans raison dans sa tête... Après tout c'étaient les phéromones de Jessa qui étaient à l’œuvre, cette attirance n'avait rien d'intellectuel et de réfléchi. Sareth le savait, il l'avait déjà vu à l’œuvre quand elle usait de ses talents d'empathie, il reprit donc lentement son self control, se félicitant lui même d'avoir su se défendre face à cette attaque mentale sans doute involontaire. Cela étant dit cet imbécile encore un peu trop soumis au diktat de son entrejambe n'était pas plus avancé quand aux réactions d'Anissa vu qu'une simple production de phéromones l'avait complètement déconcentré...
#39305
Jessa se pencha en avant, le dos courbé, le bras sur le genou. Elle écoutait attentivement ce que disait la jeune étudiante, sans dissimuler un grand sourire intéressé. Intéressé par son histoire cette fois-ci, intéressé par ses dires. “Je veux dénoncer les inégalités, la misère et son exploitation”. Ce n’est pas rien. Dans ce monde, dans cette galaxie, ces inégalités faisaient partie de la vie, du fonctionnement des mondes. L’Empire, les cartels des Hutts… Beaucoup ont essayé de corriger cela, de se battre pour les libertés individuelles, pour l’égalité, pour que tous, partout, puissent vivre et profiter de la vie. Mais ce n’est pas quelque chose de simple à faire, parmi les puissants qui s’y sont risqué, la corruption régnait. Cette Anissa lui plaisait. Elle avait du cran, de la volonté, et un but noble, enfin si jamais elle était honnête; la zeltronne avait appris à se méfier de tout et de tout le monde.
Quand la journaliste la questionna sur la raison de ce choix de métier, la mandalorienne se mit à réfléchir, laissant Sareth répondre avant elle. Ce dernier dit à l’interlocutrice que Jessa et lui étaient amies, et sourit à cette dernière. Elle le lui rendit, heureuse de cette affirmation.

“- Hmm… Pour moi, disons une… Reconversion professionnelle. J’avais un lien étroit avec la Guilde durant mon enfance, puis je suis devenue mercenaire, et enfin j’ai décidé de devenir chasseuse de prime. La différence ? Je peux choisir mes primes, j’ai plus de liberté d’action, et de droits. En plus, je suis du bon côté de la loi, et je peux appliquer mes valeurs et idéaux. J’aime faire ce que je veux, quand je veux, sans personne pour me dicter quoi faire. Pas de patron, juste une Guilde. Enfin, quand je parle de valeurs, ne me prend pas pour une sainte non plus, parfois je suis une très mauvaise fille…”

Elle regarda du coin de l'œil Sareth, voulu mettre son bras par-dessus son épaule mais se ravisa. Elle savait qu’il préférait rester au maximum professionnel.

“- Yep, un très heureux hasard que fut notre rencontre. Mais c’est également l’un des avantages de notre métier, vu qu’on passe notre temps à voyager, c’est de pouvoir faire des rencontres surprenantes, positives comme négatives. Par exemple, aujourd’hui, le hasard a fait que nous sommes tous les trois ici, et qu’aujourd’hui je me retrouve interviewée par une beauté sans pareil.”

Le hasard, la chance et la malchance. Ceux qui vivent au jour le jour sans se préoccuper de l’avenir reposent beaucoup sur le hasard, la chance. Pour le moment, cela a plutôt bien marché. Un autre mandalorien, chasseur de prime, très sympathique et beau garçon est devenu son ami, quelque chose de rare dans cette galaxie, où la grande majorité des connaissances de la zeltronne ne sont que des rapaces attirés par son corps. Non pas que cela fut un problème, ils lui étaient utiles, mais chacun d’entre eux pourrait la trahir pour n’importe quelle raison, ou sont trop dévoués à elle. Elle laissa son coéquipier résumer, puis commenta.

“- Ce salaud n’a eu que ce qu’il méritait. Si ça ne tenait qu’à moi, je lui aurait mit un de ces collier, et l'aurait laissé quelques jours avec des connaissances masculines à moi qui apprécient beaucoup les Twi’leks mâles, avant de le récupérer pour le livrer à la justice, histoire qu’il comprenne ce que ça fait, mais ce n’est pas comme ça qu’on fonctionne ici, alors on l’a juste arrêté. Pour la manière de l’atteindre, j’ai l’habitude.”

Dans son élan, elle s’apprêta à expliquer que cela était son modus operandi, mais se ravisa. Certes, ce n’était un secret pour personne, elle draguait pour soutirer un maximum d’informations, utilisait ses charmes et ses dons pour parvenir à ses fins, mais était-ce une bonne idée de tout dévoiler alors qu’elle était enregistrée ? Ça pourrait se retourner contre elle à tout moment.

“- Le plan était simple. Ce Wooden s’en prenait aux jeunes zeltronnes, alors en étant une, je me suis fais passée pour une pauvre et fragile jeune femme, et joué de mes charmes pour me faire aborder par ses hommes de main, ce qui a marché. Mes arrières soutenues par mon collègue, j’ai pu m’infiltrer dans son complexe. On ne dirait pas, mais je sais me défendre même sans armes.”

A ses mots, elle gonfla les biceps de son bras, fière d’elle.

“- J’ai fait le ménage à l’intérieur, puis me suis glissée dans le bureau de la cible par des conduits. Mon coéquipier a préféré une approche plus directe, et à deux on s’est occupé de la zone. J’ai fait comprendre à ce Wooden ce qu’il en comptait de s'en prendre à plus faible que soit, puis on l’a livré à la justice, en libérant les captives. Aaah, son regard quand il a compris que c’était une zeltronne qui le dominait, l’une de celles qui s’amusait à priver de liberté et de vie, un plaisir indescriptible. Mais je suppose que tu comprends, toi qui veux dénoncer les injustices. Pour faire simple, je l’ai tabassé en bonne et due forme. Pour moi, le pire fléau est la privation des libertés indivuelles, et l’esclavage représente tout ce que je hais le plus dans cette galaxie. Même si j’aime beaucoup les tenues, les colliers, et que l’idée de quelqu’un prêt à obéir à mes moindres… Envies… me ferait plaisir, il devrait le faire de son plein gré, et sans y être forcé. Je ne suis pas une anarchiste, je comprend l’intérêt des règles et des lois, mais il y a une différence fondamentale entre obéir à certaines règles et ne plus avoir de droits ou de libertés. Mais bon, je m’égare. Tylin est derrière les barreaux, les zeltronnes sont sauvées.”

Elle était fière d’elle, fière de ce qu’elle avait fait, et ne s’en cachait pas. Après sa phrase, elle espérait ne pas avoir intimidé la jeune étudiante, alors elle décontracta ses muscles, et se mit plus à l’aise, en attente d’autres questions.
#39322
En bonne journaliste inexpérimentée, la jeune Annissa avait la sensation de collectionner les erreurs, au moins auprès du Mandalorien. Mais ce dernier se prêtait au jeu. Haya écouta avec toute l'attention possible son récit, notant au fil de la discussion les points sur lesquels elle souhaitait avoir plus de détail.

Un instant elle se demanda si le fait qu'il indique pour le moins clairement que lui et Jessa ne formaient pas un duo à proprement parler, était lancé plus à l'intention de la Zeltronne ou plus à son intention à elle. Fallait-il y voir un signe de disponibilité de sa part, ou un accord sur le fait qu'il ne s'offusquerait pas si elle et Jessa se rapprochaient ? Ou au contraire un message à l'intention de Jessa pour lui dire qu'il n'était pas intéressé par elle ? Lentement, Haya se laissa aller à s'imaginer quelles relations elle pouvait entretenir avec l’un ou l’autre.

Sareth "...qui s'occupe de lui envoyer des contrats qu'il considère à la hauteur pour le chasseur..."

La voix du chasseur de prime avait ramené l'Anzat à la réalité de la situation. Elle se découvrit à se ventiler avec le col de sa combinaison. Il lui fallait restée concentrée, sans quoi elle allait finir par passer à côté d'une information qui pouvait lui être utile.

Sareth "... pour rencontrer le conseiller Cein ... le conseiller Cein nous ait donné des informations sur le suspect ... la liste des établissements qu'il possédait ... fréquences des enlèvements ... que des femmes Zeltronnes ... Les négociations ont été musclées"

Alors que le Mandalorien terminait son récit, Haya en profita pour se défaire de sa veste. Un peu d'air frais lui ferait le plus grand bien, d'autant que ses instincts frappaient de plus en plus forts à la porte de sa conscience pour reprendre le dessus. Une certaine excitation la gagnait, fait d'un mélange de sensualité exacerbée, doublée d'un appétit grandissant.

Haya Fuu "C'est moi ou il fait un peu chaud dans la pièce, expliqua-t-elle en déposant sa veste sur le dossier de son siège. Et de votre point de vue, sur cette affaire ?"

Jessa pris la parole pour compléter les propos de Sareth, mais à sa manière, au point que l'Anzat eu quelques difficultés à rester concentrée sur ce qui l'avait motivé à conduire cet entretien.

Jessa "...je me retrouve interviewée par une beauté sans pareil...parfois je suis une très mauvaise fille...Mes arrières soutenues par mon collègue...mais je sais me défendre même sans armes...Même si j’aime beaucoup les tenues, les colliers, et que l’idée de quelqu’un prêt à obéir à mes moindres… Envies… me ferait plaisir..."

En venant sur Zeltros, Haya savait qu'elle devrait faire face à son passé. Son maître avait usé des mêmes méthodes avec elle, même si ses intentions avaient toujours été bien moins innocentes. Sans le savoir, Jessa réveillait en elle des instincts simplement primitifs. Mais Haya n'était pas Zeltronne, ni humaine. Sa sexualité n'était pas fondée sur le besoin de se reproduire ou sur le plaisir, elle servait avant tout à attirer ses proies, à la maintenir dans son giron, jusqu'à se glisser en elles pour prélever tout ce dont elle avait besoin pour étancher sa soif. Et il était toujours difficile d'y résister. Probablement, en d'autres circonstances, Haya aurait déjà franchi le pas et se serait offerte à la Zeltronne, comme cette dernière se serait offerte à elle sans le savoir à l'Anzat.

Toutefois, l'Arcaniste avait fait tellement de chemin auprès de son maître, qu'aujourd'hui elle était consciente des influences de la Zeltronne imprégnant ses pensées. Elle pouvait gérer, plus ou moins, ce tyran qui s'efforçait de la détourner de ses objectifs. Elle savait pouvoir le corrompre par la haine ou l'étouffer dans la peur, plutôt que de lui céder et de l'assouvir. Mais elle savait aussi qu'elle pouvait le chérir au point qu'il se consume de lui-même, emporté par le temps et la lassitude.

Haya se tourna vers Sareth en réajustant une mèche rebelle du plat de la main, qu'elle finit par enrouler et dérouler autour de son index. Son regard était plus chaleureux désormais, et son visage affichait un sourire devenu plus délicat que mal assuré.

Haya Fuu "Tylin Woodes possédait plusieurs établissements ? Et personne parmi ses employés ne le suspectait ? Ou ils étaient complices, d'après vous ? Je ne serais pas contre aller visiter ces endroits. Peut-être avec votre protection si vous acceptiez...Vous pourriez aussi me montrer le lieu de votre opération, cela me permettrait de mieux comprendre comment vous avez procédé."

Et puis une question purement statistique intéressait Haya. Elle se tourna vers son interlocutrice, qui avait semblée sincèrement touchée par le destin tragique des victimes de l’esclavagiste.

Haya Fuu "Vous vous rappelez combien de Zeltrones vous avez libérées ? Et depuis combien de temps Tyllin Woodes opérait ici ? Je suppose qu'avec une telle activité, il devait souvent changer de lieu d'installation. Croire qu'il pourrait simplement se livrer à une telle activité longtemps au même endroit, sans être inquiété, ne me parait pas très prudent. C'est un point assez intéressant à approfondir je trouve. Cela me permettrait de comprendre un peu mieux son fonctionnement et son organisation, réfléchit l'Anzat à voix haute. Vous êtes restées en contact avec certaines des femmes que vous avez sauvées ?"

Compte-tenu du caractère de la chasseuse de prime, Haya considérait comme raisonnable de penser qu’au moins l’une d’entre elles aurait pu avoir l’idée de remercier personnellement l’un ou l’autre de ses sauveurs, même si cela faisait terriblement cliché.
#39339
ImageLe mercure montait bien trop vite dans cette pièce... Sareth commençait à se sentir mal à l'aise comprimé au fond de son casque, il avait besoin d'une bouffée d'air frais au plus vite. Pourtant la température de la pièce n'avait aucun rôle à jouer sur le ressenti du mercenaire. Tout ceci se jouait dans la tête du pauvre humain qui avait bien du mal à tenir le rythme face aux deux créatures manipulatrices de phéromones. Il tentait de garder son calme, se rappelant des enseignements du Teras Kasi pour protéger son esprit des attaques mentales en faisant le vide dans son crâne, mais ça devenait difficile avec une chaleur pareille... Jessa était en train de faire régner une ambiance torride bien trop difficile à contrôler avec ses pouvoirs de Zeltronnes, et Sareth ne savait pas vraiment où se mettre, lui qui voulait juste rester pro et repartir le plus vite possible d'ici. Il savait très bien que si il enlevait son casque il n'allait qu'intensifier le problème, mais tout comme la charmante Anissa, il avait besoin de se dévêtir rapidement... Était-elle si charmante que ça ou bien était-ce l'esprit du jeune homme qui était bien trop troublé par l'odeur de vanille qui pesait sur les lieux ? C'en était trop, un léger son d'air comprimé se fit entendre avant que la frimousse du chasseur de primes ne sorte enfin de l'écrin du casque. Pour éviter que cela paraisse suspect, il sortit un de ses cigares Coruscanti de sa sacoche et l'alluma avant de le fumer, utilisant ce cigare comme prétexte pour se dévêtir...

- Je suis bien d'accord avec vous Anissa... Ça doit être le soleil, enfin bref.

Il ne les sortait pas beaucoup de son sac, ils étaient précieux car c'était le plaisir favori de son père, mais en l’occurrence il avait vraiment besoin de l'un d'entre eux pour faire baisser le stress et permettre à son esprit de faire un immense vide. La fumée sortit une ou deux fois de ses naseaux, s'envola jusqu'au plafond et se dissipa dans l'air de la pièce... Ça y est, il allait déjà mieux. Chaque bouffée de fumée au parfum exquis permettait au chasseur de prime de faire redescendre la pression...

En général il ne se permettait de fumer que lorsqu'il devait se préparer à une mission difficile ou bien lorsqu'il en partageait un avec Rooker... Le reste du temps il tâchait de rester sage, être pris d'une quinte de toux au beau milieu d'une mission pouvait faire pencher la balance du côté de la vie ou de la mort. Pourtant, malgré cette gestion du stress quasi impeccable, il avait bien du mal à détacher son regard noisette des yeux d'Anissa qui semblaient ne pas vouloir se détacher des siens. Elle jouait avec ses cheveux en le regardant, tout cela accompagné d'un agréable sourire... Ce n'était pas désagréable, loin de là, mais une fois encore le Mandalorien n'était pas venu pour ça. Il rendit donc un joli sourire à son interlocutrice avant de perdre son regard sur une fenêtre le temps de recomposer ses pensées et de répondre à nouveaux aux questions. Car avec tout ça il en aurait presque oublié la raison de sa présence ici : Répondre à ces maudites questions. Ces maudites phéromones devenaient réellement trop envahissantes.

- Hum... Qu'est-ce que vous venez de... Bégaya-t-il sur le moment. Ah oui, Woodles et ses établissements. Eh bien en fait ce type n'était pas particulièrement malin pour être honnête, c'était un exécutant, pas un gros bonnet, mais il connaissait les bonnes combines pour être tranquille et faire le moins de vagues possibles. Il lui arrivait de graisser des pattes quand c'était nécessaire et il se débrouillait toujours pour ne jamais se trouver là où étaient les preuves... D'autre part la situation politique entre l'Empire et la République étant tendue, les services secrets de Zeltros n'avaient pas vraiment le temps de s'occuper d'un trafiquant de petite importance.

Il marqua une petite pause, expulsa la fumée de ses naseaux sur le côté par politesse et par courtoisie puis, après avoir réuni ses pensées à nouveau, reprit la discussion en reprenant peu à peu son assurance et son ton professionnel... Cela étant dit, il était un peu moins froid et formel qu'avant, détendu par le tabac et par l'ambiance, il se permettait d'être plus souriant et coopératif.

- Et pour ce qui est de ses établissements... Ce sont surtout des bars qui servent de lieux de racolage, pas de lieux de vente. Les femmes Zeltronnes viennent y boire un coup, un homme de Tylin se faisant passer pour un client tente une approche et enlève la demoiselle avec du chloroforme une fois que les deux sont isolés, les employés ne sont donc jamais vraiment impliqués dans l'affaire. Mais j'imagine qu'une sorte d'omerta devait régner entre les employés, c'est possible... Ensuite les Zeltronnes sont enfermées dans des cages et emmenées par des contrebandiers là où il y a des clients.

Le Mandalorien reprenait peu à peu le contrôle sur la situation, bien qu'il avait toujours un peu de mal à tenir le regard d'Anissa. Faisait-elle exprès de lui jeter ce genre de regards ou bien était-ce par la faute de Jessa ? Difficile à dire, dans le doute Sareth ne lui en tint pas rigueur... Après tout l'on parvenait rarement à être soi même quand on était sous l'emprise des phéromones, et faire preuve de self control était un acte digne de louanges dans ces cas là. Et puis, au fond, Sareth mentirait éhontément si il prétendait que se trouver face à cette charmante journaliste en train de lui sourire le gênait. Elle demanda alors si il était possible de se rendre jusqu'à la scène du crime... PARFAIT ! Enfin le groupe allait pouvoir sortir de cette maudite pièce et respirer de l'air frais ! Ni une ni deux, le Mandalorien ne réfléchit pas longtemps avant de répondre.

- Mhhhh... Oui, nous pouvons vous guider jusqu'au lieu où nous l'avons interpelé, c'était une de ses nombreuses planques, il en change très souvent pour éviter de se faire attraper. C'est un entrepôt à lui qui dû être désaffecté depuis, mais je ne sais pas si nous pourrons entrer à l'intérieur vu que c'est une scène de crime.
#39353
L’atmosphère dans la salle avait pris une tournure… Intéressante. Les deux autres protagonistes semblaient avoir chaud à leurs dires, pourtant la température ambiante n’avait pas changé. Pour Jessa qui est tout le temps en chaleur, il était évident que cela avait un lien avec ses phéromones. Elle étudiait attentivement les différentes réactions, voulant se délecter du spectacle. Pour peu, elle a failli oublier la raison même de sa présence. C’était un jeu pour elle, un jeu dont elle ne se lasse jamais, jouer avec les sentiments, faire succomber à la tentation de la chair. Il est difficile de parler de "professionnalisme" avec la zeltronne, car c’est par le biais de la tentation, de la drague et du sexe qu’elle travaille. Donc pour elle, quoi qu’en dise les autres, elle fait preuve de professionnalisme.
Sa première observation se porta sur sa cible principale, la journaliste. Après tout, c’est pour elle toute cette mise en scène. La dénommée Anissa avait retiré sa veste, et avait un air plus détendu, jouant même avec ses cheveux. Face à ça, la jeune femme sourit. De son avis, Sareth devrait presque la remercier, car cette dernière avait non seulement détendu l’atmosphère trop “coincée” pour elle, mais en plus pouvait presque arranger un coup entre la jeune étudiante et le solitaire chasseur de primes. Même s’il est vrai que ce dernier ne serait pas forcément tenté.

Elle observa ensuite son collègue, intriguée par sa réaction. C’était comme un bonus, et la zeltronne est de nature très gourmande. Il est allé jusqu’à retirer son casque, ce qui étonna légèrement l’observatrice. Elle s’attendait à le voir avec son casque pendant tout l'entretien, mais il avait sorti un cigare. Il semblait légèrement déstabilisé, ailleurs, et du point de vue de Jessa, même un peu gêné. Si cette atmosphère semblait propice à la détente de la journaliste, il semblerait qu’elle était problématique pour Sareth, et bien qu’elle ne se lassait jamais du visage du chasseur, l'entretien était important. Elle avait déjà peu de temps avant fortement diminué les doses, maintenant il fallait attendre.

Lorsque la journaliste questionna sur les établissements de Tylin, la zeltronne se bloqua net. Elle n’en avait pas la moindre idée, comme à son habitude elle a foncé au cœur du danger, mais il lui manquait des informations. Elle cherchait alors dans sa mémoire, essayait de recoller les morceaux du puzzle pour pouvoir y répondre, mais la réponse de Sareth était suffisamment complète pour lui sauver la mise. Décidément, elle pouvait vraiment compter sur lui pour surveiller ses arrières. Mais c’est alors que la journaliste se tourna vers elle. Combien de zeltronne elle avait sauvé… Était-ce une question piège ? Jessa ne sauvait pas pour la reconnaissance, mais parce qu’elle faisait ce qu’elle pensait être juste. Elle ne se souvenait pas des zeltronnes qu’elle avait sauvé, des visages, du nombre, de leurs silhouettes. Elle voyait tellement de personnes, que la majorité était rapidement oubliés. Juste après les avoir libérées elle ne comptait pas vraiment rester, si jamais l’une d’elles venait la voir elle l’aurait accueillie avec joie, mais elle ne comptait pas venir voir chacune d’entre elles pour vérifier leur état.

“- Nop, je les ai sauvées de l’esclavage, mais j’ignore ce qu’elles deviennent maintenant. Je n’ai pas gardé le moindre contact, et je rencontre tellement de personnes que je ne me souviens uniquement des visages de ceux qui m’ont marqué.”

Mais la journaliste releva un point en effet. Et s’il avait plusieurs postes d’installations ? Et si certaines zeltronnes étaient toujours prisonnières ?

“- Yep on peut te conduire là-bas, te montrer où je l’ai tabassé, et où se trouvaient les cages. Ils ont dû retirer les corps depuis le temps, on pourrait négocier pour y entrer quelques minutes, on ne me refuse pas longtemps une demande…”

Se relevant de son siège, Jessa s’étira, se posa contre le mur, et attendit que les deux autres se lèvent.
#39402
L'entretien avait finalement été bref, bien que particulièrement intense en sensations. Les deux Mandaloriens ne voyaient pas de raison de ne pas aller sur les lieux de l'interpellation. Ce serait l'occasion de se rafraichir un peu les idées pour Haya. Elle avait subtilement attendu que la guerrière quitte la première la pièce, pour prestement refermer la porte du bureau derrière elle.

Sans ménagement, elle s'était interposée entre l'homme en armure et la sortie, puis, usant de sa force peu commune, elle le repoussait avec violence pour le plaquer sur le bureau. Sa capacité à paralyser devait l'aider à le maîtriser, tandis qu'elle montait à califourchon dessus. Nul besoin de paroles, son regard plein de désir était à lui seul suffisant pour comprendre que la jeune femme ne contrôlait plus grand chose de ses actes. Visage contre visage elle l'embrassait avec fougue, tandis que se fendaient ses joues...

La porte s'ouvrit, faisant entrer du même coup un flot de lumière presque intense, accompagné de peu par un léger courant d'air frais, sortant l'Anzat de la rêverie dans laquelle son esprit s'était égaré. Haya enfilait machinalement sa veste, souriant, probablement bêtement, à Sareth.

Haya Fuu "Oui, il est temps d'y aller,... On risquerait peut-être d'arriver en fin de journée et de ne plus y voir grand chose. C'est loin ?"

Ô frustration, Ô rage. Elle reprit son datapad qui restait seul sur la table, manquant de peu d'utiliser la télékinésie pour le faire venir à elle. Elle préféra ouvrir ses sens à la Force, à sa sensibilité empathique. Il n'y avait rien de particulier à chercher, et probablement rien de plus à découvrir que le trouble de Sareth et l'amusement de Jessa. Mais au moins elle consumait une partie du désir inassouvi qui l'habitait. Et pourtant une impression de danger ou un sentiment de défiance naissait dans le coeur de l'Anzat, quelque chose qu'elle percevait en son fort intérieur, vis-à-vis de la Zeltrone.

Elle n'aimait pas les Zeltrons, elle n'aimait pas Zeltros, sans vraiment savoir pourquoi. Ce n'était pas une histoire de préjugé ou d'impression fugace, mais plus une blessure profonde. Ce sentiment lui paraissait ancré en elle, comme ayant toujours existé. Mais surtout il était pour elle d'une légitimité et d'une sincérité sans égal. Quelque chose de profondément enfouis, qui remontait peut-être à plus d’une centaine d’années. Pourtant, paradoxalement, elle n'était jamais venue sur cette planète, et n'avait que très rarement eu à fréquenter des Zeltrons, à l’exception de son Maître.

Un trouble en remplaçait un autre. Ainsi elle cherchait à retrouver un équilibre après le tumulte silencieux qui avait commencé à l'envahir durant la discussion. La journaliste salua le droïd toujours derrière son comptoir, silencieuse, emboîtant le pas à ses compagnons du moment. Changer de lieu, bouger un peu, lui permettrait de se dégourdir autant les jambes que l'esprit. Bien que n'enregistrant plus, elle souhaitait poursuivre la conversation pour approfondir certains points, autant que pour éviter qu'un silence pesant ne s'installe. Peu disposée s'adresser à Jessa pour le moment, elle se tourna vers Sareth.

Haya Fuu "A propos de l'interpellation, vous pensez que les personnes qui travaillaient avec, ou pour, le Twilek, étaient de personnes expérimentées. Genre capable de mettre en œuvre des stratégies de capture, ou juste des hommes de mains s'occupant de la basse besogne ?"

En fait, il était aussi possible que Woodles n'ai été qu'un bouc émissaire, ou l'arbre cachant la forêt. Elle attendait les hypothèses et les avis des deux Mandaloriens.

Rapidement elle jeta un œil à ses messages, mais toujours pas de retour du cabinet de Cein ou de son potentiel autre contact. Peut-être eux pourraient lui apporter des réponses plus précises. Au pire elle irait leur rendre une visite amicale dans la soirée. Mais pour le moment, elle se laissait conduire.
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Sareth ne sut pas vraiment quoi dire face au regard complètement absorbé et le sourire niais d'Anissa... Pourtant il n'avait rien fait de particulier ! Était-ce les phéromones ? Mais non, cela n'avait aucun sens, ces dernières pouvaient en effet exciter et accroître la chaleur corporelle mais le sentiment faussement amoureux ressenti était sensé être exclusivement tourné vers Jessa, alors pourquoi était-elle en train de dévorer (littéralement) Sareth du regard ? Le Mandalorien ne pouvant deviner la nature prédatrice de son interlocutrice, il ne sut pas quoi dire et répondit à son regard par un sourire un peu gêné et un regard cherchant rapidement une sortie... Elle était très mignonne et sans doute passionnante en tant qu'individu mais le mercenaire se devait de ne pas mélanger travail et passion, quel genre serait-il pour prendre l'ascendant sur une étudiante ? Aussi, il éteignit son cigare, le rangea dans une des poches de son poncho et remit son casque avant de sortir de l'établissement avant de dire au revoir à ses collègues chasseurs de primes par politesse. Dehors, les coups de 17h sonnaient... Le soleil était encore haut dans le ciel mais d'ici quelques heures il se coucherait pour laisser place à la lune et à l'ambiance festive et torride de la planète au climat tropical. Les hommes et les femmes de Zeltros quittaient peu à peu leur travail et les rues prenaient des teintes de plus en plus rose... De même, certaines devantures de magasins et de bars s'étaient éclairées, rendant la ville lentement mais sûrement plus lumineuses, plus attractive, plus hypnotisante.

Le Mandalorien espérait qu'ils arriveraient devant l’entrepôt AVANT que la nuit ne tombe mais il ne se faisait pas d'illusions, Jessa allait FORCEMENT leur proposer de terminer cette conversation autour d'un verre dans un bar pour tenter quelque chose d'irraisonné pendant la soirée. Mais tant que la lune ne s'était pas dressée dans le ciel, Sareth gardait espoir et, accessoirement, son calme. Il se sentait bien mieux à présent que le vent soufflait et que les phéromones de Jessa se dissipaient dans l'air, il parvenait à reprendre sans problème son comportement professionnel mais, malgré lui, il avait laissé la porte ouverte à son plus terrible point faible : les femmes. Malgré sa méfiance et sa vigilance habituelle, les phéromones de Jessa lui avaient fait baisser sa garde, il avait donc laissé les charmes de la journaliste le toucher au lieu de les ignorer comme il l'aurait habituellement fait. Anissa lui avait tapé dans l’œil, c'était trop tard, et même si il fallait un million de fois plus d'efforts pour briser les remparts qui séparaient le cœur du Mandalorien du reste de ce monde dangereux et hostile, elle avait obtenu sa curiosité et, en tous les cas, une certaine forme de sympathie. Évidemment, cet idiot de Sareth ignorait que cette curiosité pourrait le mener au cercueil, mais si il le savait, sans doute que son visage aurait rougi à force de rencontrer avec violence le plat de sa main.

    - Je pense que j'ai rencontré plus professionnel... Je n'irais pas jusqu'à dire que c'étaient des amateurs mais à nous deux on a pas eu trop de problème à les éliminer. Quand à leurs méthodes, elles étaient franchement grossières. La seule raison pour laquelle ce réseau n'est pas tombé avant qu'on vienne y fourrer notre nez, c'est que Woodles savait protéger son image publique et que la situation diplomatique entre la République et l'Empire a empêché toute forme d'enquête approfondie. C'était un fournisseur de maigre importance, pas un gros bonnet.

Désormais plus attentif à Anissa pour les raisons citées plus haut, Sareth prenait plus le temps de détailler le visage de la proche humaine pour tenter d'y trouver des signes distinctifs, des mimiques ou des petits détails qu'il aimait bien... Et alors qu'il tournait de temps à autre sa visière vers elle, il pouvait remarquer un visage qui, malgré qu'il tente de rester neutre, affichait une moue légèrement contrariée... Le Mandalorien doutait que cette moue lui soit adressée. Qu'est-ce qui pouvait bien l'ennuyer ? Jessa ? L'ambiance des rues ? Difficile à dire, mais le mercenaire sentait qu'Anissa avait une dent contre quelque chose à cet instant précis... Curieux de comprendre ce que l'étudiante pouvait bien ressentir, il garda cette info dans un coin de sa tête, cela pourrait peut être servir plus tard.
Modifié en dernier par Sareth Daran le lun. 10 mai 2021 09:29, modifié 1 fois.
#39434
La zeltronne était posée contre le mur, la main dans ses cheveux, un pied contre le mur. Elle regardait fixement la porte, quelque chose la tracassait. Avait-elle bien agi ? Augmenter la dose de phéromone au début de l'entretien était-il une bonne idée ? Elle avait tellement l’habitude de jouer solo qu’elle n’avait pas pris en compte dans ses calculs Sareth, et au fond d’elle elle avait un peu honte. Elle espérait que ce moment déstabilisant n’a ni posé problème à l’entretien ni dégradé sa relation toute fraîche avec le chasseur solitaire. L’amitié est différente de la tentation, de l’envie charnelle, son charme est inutile dans ce genre de situation.
Quelque chose attira son attention, de très fortes envies, émotions, provenant de la jeune étudiante. Son regard avait changé, l’envie était bien présente dans ses yeux. La zeltronne regarda alors la direction de son regard pour voir Sareth, qui semblait bien gêné par la situation. Intéressant, ses phéromones ont eu un effet inattendu. Sur le coup, la mandalorienne fut un peu jalouse de ne pas être le centre des désirs de la journaliste. Après, Jessa ne pouvait que comprendre, Sareth était un beau jeune homme, il était normal qu’une jeune fille dans la fleur de l’âge comme Anissa ait des envies. Une faim, elle était bien gourmande. Gourmande… Quelque chose n’allait pas, ce désir n’était pas que sexuel, Anissa avait également faim, mais ces émotions ne vont que rarement ensemble, et elle n’avait pas aussi faim quelques minutes auparavant. L’émotion était trop forte, Jessa voyait alors trois options. La première, cette Anissa était extrêmement gourmande et gloutonne, pouvait avoir très faim soudainement. Mais cela ne collait pas avec son physique, elle n’était ni en surpoids, ni super sportive. Cette option fut donc supprimée. La deuxième, l’étudiante aimait manger durant l’acte, le genre de personne à mettre la nourriture sur le corps de son ou sa partenaire, quelque chose de très amusant pour la zeltronne qui l’a déjà pratiqué. Mais cela ne justifiait pas cette énorme faim. Il restait alors la troisième option. La zeltronne n’était pas du genre à juger les déviances des gens, était elle-même spéciale, mais ses déviances à elle n’étaient pas dangereuses… Là c’est autre chose. Elle n’en avait vu que dans les régions les plus pauvres, ou chez les plus grands dérangés mentaux, et Anissa ne semblait être ni dérangée, ni pauvre. Alors, pourquoi ?
Le cannibalisme, le fait de manger sa propre espèce. Rien que cette idée mettait mal à l’aise la chasseuse de prime. Mais pourtant elle ne voyait que ça, ou alors… Et si ce n’était pas une humaine ? Elle avait donné son nom, la zeltronne en a déduit que c’était une humaine, mais en tant que proche-humaine elle savait parfaitement que la galaxie regorgeait d’espèces ressemblant à des humains, avec juste quelques caractéristiques. Un zeltron pourrait par exemple mettre du maquillage couleur peau humaine, et tout le monde le verrait comme un humain. Jessa penchait pour cette option, la préférant à la cannibale. Mais dans tous les cas, son comportement changea brusquement à la suite de ces découvertes. Finalement les deux chasseurs de prime ne connaissaient pas grand-chose de l’étudiante, et qu’elle soit juste une simple étudiante ou une mercenaire envoyée tuer les deux chasseurs, elle était probablement dangereuse….

Jessa décida alors de rester en vision des deux autres protagonistes, prête à agir au moindre signe trop suspect. Ils allaient tous les trois se rendre dans une zone probablement déserte, sombre, hors de question de baisser la garde. À l’air libre, les effets des phéromones se sont dissipés, mais pas la méfiance et les doutes de la zeltronne, au contraire.

“- J’ai aussi rencontré plus professionnel. Les hommes de main de Woodes n’étaient que des brutes, suffisamment forts pour réussir leur simple mission, et vu le nombre de personnes sur Zeltros, pas besoin de grande stratégie, les cibles ne manquent pas, et il est commun de voir des zeltrons partir avec d’autres espèces, même dans des endroits sombres.”

Elle avait pris un ton sérieux, professionnel, un ton qu’elle ne prenait qu’en présence de personnes dont elle se méfiait, ou qu’elle n’aimait pas, comme les Hutts. Jessa est une personne très émotive, et son humeur dominante est facilement visible par ses gestes et paroles. Le trio finit par arriver près du hangar, la lourde porte fermée, mais fort heureusement des forces de police étaient toujours présentes. Soufflant pour reprendre son calme, la zeltronne s’approcha du plus haut gradé. Elle le reconnaissait, c’était lui qui les attendait Sareth et elle à la fin de la mission. À la vue des arrivants, il s’approcha d’eux.

“- Tient, encore vous. Un problème, chasseurs de prime ?”

La zeltronne s’approcha alors de lui, lui sourit, et répondit.

“- En effet officier, nous souhaiterions retourner à l’intérieur.
- Et pourquoi donc ?
- Voyez-vous, j’ai fait tomber une boucle d’oreille lors de la mission, et j’aimerai bien la récupérer…”

Elle le collait, le dépassait presque d’une tête, mais elle avait prit une voix sensuelle. Mais l’agent de police était habitué aux phéromones.

“- Et les autres ? Ils ont aussi perdu une boucle d’oreille ?
- Un si petit objet dans une si grande salle, nous ne serions pas de trop à trois pour chercher.
- Dans ce cas-là, mes hommes et moi allons la chercher pour vous, ça sera plus rapide.
- Oh non, loin de moi l’idée de vous déranger en plein travail.
- Ne vous inquiétez pas pour cela, nous avons fini notre journée.”

Il était bien plus résistant que prévu, mais personne ne résistait longtemps à la zeltronne. Elle se baissa légèrement, releva une mèche, et se mordit la lèvre.

“- Pourriez-vous me rendre ce petit service et nous laisser entrer ? Nous serons rapides, et je pourrai même vous rendre un service en retour…”

L’agent semblait réfléchir. Il regardait la zeltronne, le hangar, ses hommes, puis souffla.

“- Très bien, vous nous avez débarrassé de ce fléau et avaient sauvé des innocentes, je peux bien vous laisser quelques minutes dans le hangar. Bonne chance pour cette “boucle d’oreille
- Merci beaucoup officier, je passerai au poste prochainement pour qu’on examine mon casier judiciaire…”

L’officier fit un signe, et le hangar s’ouvrit. Le trio allait pouvoir pénétrer à l’intérieur. Jessa entra en premier, et immédiatement, profitant de l’obscurité, se mit contre le mur près de la porte, et attendit les deux autres. Avec la présence des policiers, rien ne pouvait arriver, mais dès qu’ils seraient dans l'entrepôt, ils seraient tous les trois seuls...
#39442
L'après midi était déjà bien avancée. L'air commençait à se rafraichir sensiblement alors que le petit groupe avait pris le chemin du lieu où Tyllin avait été 'arrêté'. La brise filant entre les immeubles avait emportée avec elle le reste des phéromones lâchées par Jessa, permettant à Haya de revenir petit à petit à des idées plus en rapport avec sa mission.

Ainsi les deux Mandalorienx estimaient que les hommes de mains du Twilek ne valaient pas grand chose. Probablement quelques individus sans scrupule qui s'étaient rencontrés au détour d'une période de détention. Leur histoire importait peu à l'Anzat. Cela voulait seulement dire que la petite bande devait bosser pour quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui devait avoir un minimum d'emprise pour que le groupe reste soudé.

Haya Fuu "Et donc vous avez été contraints d'affronter toute la troupe du Twilek ? Une fois sur place vous pourrez m'expliquer plus en détail ? Ca a du être assez chaud pour vous à deux seulement de les neutraliser tous. En même temps vous êtes des Mandaloriens, vous en avez certainement vu d'autres."

Jusqu'ici les deux chasseurs de prime n'étaient pas entrés dans le détail de leur intervention. La journaliste en herbe avait bien compris qu'il y avait eu des échanges d'amabilité, et que l'esclavagiste en avait eu pour ses crédits. Mais Haya souhaitait en savoir plus, et surtout elle souhaitait évaluer les moyens de ses interlocuteurs.

Haya Fuu "C'est vrai que vos armures sont truffées de gadgets ? Je suppose que vos adversaires ont du être surpris quand ils se sont retrouvés pris dans un filet électrifié par exemple, ou qu'ils ont pris un jet de gaz au poivre pour s'être trop approchés de vous. C'est que vous autres Mandaloriens avez une sacré réputation, et je serais curieuse d'en savoir plus."

Pendant un instant, elle était restée comme absorbée par la vitrine d'une boutique de prêt à porter, exposant dans sa large vitrine des tenues pour soirées débridées. Une belle combinaison turquoise, mélange de mousseline et de dentelle avait particulièrement attirée son attention.

Haya Fuu "Ce n'est par sur Commenor qu'on trouverait ce style de tenue en vitrine, avait-elle commenté avant de revenir sur son sujet de prédilection."

Enfin ils étaient arrivés à destination. Jessa était immédiatement partie à la rencontre des agents en faction devant ce qui devait être un entrepôt, qui n'inspirait en aucune façon confiance. Elle profita de l'instant pour se tourner vers Sareth.

Haya Fuu "Peut-être pourrions nous échanger nos numéros....Au cas où j'ai des questions plus tard, suggéra-t-elle à mi-ton."

Une fois de plus le charme de Jessa avait opéré et les portes de l'antre de l'esclavagiste s'étaient ouvertes. L'Anzat marqua un temps d'arrêt avant d'entrer, laissant le temps à ses yeux de s'habituer à l'obscurité.

Policier "Attendez, je vais vous remettre l'éclairage. On a tout coupé."

D'un geste qui sentait bon la frime, l'homme dégaina la lampe qu'il portait à sa ceinture et pénétra à la suite de Jessa pour se diriger vers un boitier dissimulant un simple interrupteur à levier qu'il remonta. Un léger vrombissement se fit entendre avant que la lumière ne jaillisse des lampes suspendues à l'entrelacs de poutrelles d'acier qui formaient la charpente du toit.

Policier "Bonne recherche. Touchez à rien. J'ai cru comprendre que le juge allait bientôt venir visiter les lieux."

Haya lui lâcha un sourire de remerciement et attendit qu'il quitte les lieux.

Haya Fuu "C'est pas le grand luxe, observa-t-elle en jetant un regard aux alentours. Donc si j'ai bien compris, Jessa, vous êtes arrivée ici, et ensuite ? Sareth vous a directement rejoint ? Comment ça c'est passé ?"

Déjà l'Arcaniste avait sorti son datapad et prenait des clichés de l'entrepôt, tout en le parcourant à grandes enjambées afin d'en estimer les dimensions.
#39444
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Et ainsi, alors que le trio avançait tranquillement en direction de l'entreôt, les questions reprirent de plus belle... Visiblement les informations de Sareth et de Jessa ne lui suffisaient pas, elle semblait vraiment vouloir mettre le doigt sur la personne qui dirigeait ainsi que la méthode qui avait permis au duo d'éliminer les hommes de Tylin. Cela faisait un peu frimeur de raconter en détail comment chaque bandit avait été éliminé mais puisque la proche humaine semblait friande de détails, le Mandalorien allait devoir raconter ça en précisant d'avantage lorsqu'ils seraient à l'entrepôt... Cependant, ce qui le chiffonnait, c'était de mentionner ouvertement l'Aube Ecarlate étant donné que si c'était vrai, ils pourraient, peut être, avoir des problèmes à l'avenir et si c'était un bobard inventé par Woodles pour faire peur aux Mandos, ils donneraient de fausses informations.

Cela questionnait toujours le chasseur de primes d'ailleurs... S'agissait il d'un bobard inventé dans le feu de l'action pour se protéger ou bien disait-il la vérité ? Pour Sareth cela semblait complètement irréaliste, l'Aube Ecarlate était morte avant Endor, tout comme le Soleil Noir, la Tenloss et tous les autres... Seuls les Hutts tenaient encore debout, comme toujours. Évidemment, à cette époque, le Mandalorien ignorait encore que toutes ces organisations se relevaient peu à peu de leur violente chute, luttant désespérément pour quitter un âge de fer qui avait duré des lustres pour tenter de revenir à leur âge d'or... Il avait donc bien du mal à croire et admettre que le monde du Crime était en pleine renaissance.

Alors qu'il réfléchissait à comment raconter le déroulement du plan avec plus d'exactitude, il fut interrompu par une réflexion d'Anissa quand à une tenue de soirée qu'elle observa quelques secondes avec grand intérêt, une combinaison que l'on qualifierait... D'osée. Elle était exposée dans une vitrine sur la route aux côtés de bon nombres de robes et de petits tenues du même ordre. Turquoise... Ce n'était pas le genre de couleur que l'on rencontrait habituellement dans ce contexte, en général c'était plutôt les couleurs chaudes comme le rouge ou le rose qui dominaient ce genre de coquetteries en raison de leurs symboliques rattachées à la passion et la sensualité. Cela étant dit, la combinaison était en effet digne d’intérêt, la demoiselle avait bon goût... Mais elle qui jusqu'ici semblait timide et réservée, il y eut comme un drôle de contraste.

Évidemment, le Mandalorien ne put s'empêcher de jeter un regard en direction de la tenue turquoise pour s'imaginer ce que donneraient Anissa et la tenue une fois mises ensemble, le résultat était.... Digne d'intérêt, pour parler en euphémismes. N'étant plus gêné par les phéromones, il oublia cependant bien vite cette réflexion un peu déplacée et se reconcentra lui aussi sur la mission comme si de rien était. D'autant qu'Anissa interrogeait maintenant Sareth et Jessa sur la composition de leurs armures... Le Mandalorien avait tendance à l'oublier, mais son peuple avait quelque chose de mythique dans cette galaxie, peu avaient la chance, ou la malchance, de croiser un casqué dans leur vie. Ils devaient donc être nimbés de mystère pour les non initiés, un avantage non négligeable dans les négociations musclées ou non.

    - Pour l'instant je suis débutant, mais en général chaque Mandalorien personnalise son armure peu à peu jusqu'à obtenir quelque chose qui lui corresponde et qui lui serve de seconde peau... C'est pour ça que le nom Beskar'Gam, veut dire "peau de fer" en Mando'a. Personnellement j'ai de quoi me défendre mais ça manque encore un peu de personnalisation, j'ai des propulseurs anti gravité, un lance flamme, un lance roquette au poignet, une radio intégrée, un système respiratoire qui filtre le gaz et permet de respirer quelques minutes dans l'espace... Une vision nocturne, déclara-t-il alors qu'il l'allumait et que sa visière brillait légèrement de ver, et une vision therm-...

Une fois encore, pour faire la démonstration, le Mandalorien alluma sa vision thermique, faisant briller sa visière d'une lueur rouge cette fois... Mais alors qu'il testait cette option pour la frime, il fallait bien l'admettre, il fut complètement sidéré par le résultat. Les passants irradiaient de chaleur, jusque là pas de problème, les machines et les chauffages aussi, mais Anissa, elle, ne générait pas la moindre chaleur. Pourtant, même un animal à sang froid générait un tant soi peu de chaleur en présence de soleil, mais elle, rien. Est-ce qu'elle avait seulement un cœur qui battait dans sa poitrine ?! Sareth pensait qu'elle était une proche humaine, mais cet examen involontaire mettait plutôt en lumière un individu très éloigné de l'homme, pour ne pas dire complètement étranger à ce dernier et à toutes les autres races galactiques. Il déglutit en silence puis désactiva sa vision thermique, complètement glacé par cette découverte.

    - Therm-The-Th-... Aaaaaah... Aaaaaaaaaaaaah... AAAAATCHA !!! Éternua-t-il faussement dans sa manche, cherchant un prétexte pour bégayer. Oups... C'est l'allergie au pollen, désolé, cette ville est remplie de fleurs. Vision thermique disais-je donc.

Des théories de plus en plus farfelues lui venaient, était-elle un droïde ? Un mort vivant ? Une infectée par la maladie des rakghoules peut être ? Pas le temps d'y penser, car voilà que Jessa venait d'user de son éloquence habituelle pour permettre au trio d'enter... Sareth ne put s'empêcher de sourire, le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle savait y faire, le mercenaire serait un menteur si il prétendait le contraire. Mais avant que le Mandalorien n'ait le temps d'entrer, une voix basse, celle d'Anissa, lui demanda quelque chose auquel il ne s'attendait pas, du moins pas aussi rapidement. Elle lui demandait son numéro d'holocom, bien qu'elle était en parfaite légitimité pour le faire, pour Sareth cela commençait à faire beaucoup de détails qui se cumulaient, le demi ton y était également pour beaucoup...

Après tout si c'était JUSTE des informations qu'elle voulait, pourquoi ne pas demander également à Jessa son holocom ? Bien que cette énigme de la chaleur corporelle avait pas mal surpris le Mandalorien et qu'il allait clairement enquêter pour comprendre ce qu'il avait vu, il se voyait mal refuser face à un visage aussi tendre une voix aussi douce. Le Mandalorien blâma son incapacité à résister à une femme dans sa propre tête puis, après un court silence, hocha la tête avant de répondre, lui aussi à voix basse, "Vous avez votre holocom sous la main ?"... Une fois la journaliste en possession de son holocom, il lui énonça discrètement son numéro puis vint rejoindre Jessa et le policier comme si de rien était. Ainsi le groupe pénétra dans l'immense entrepôt et Anissa, semblant animée d'une immense curiosité journalistique se mit à observer chaque petit recoin des lieux avant d'y prendre des photos. Il était maintenant temps de raconter comment exactement la mission s'était déroulée... Et vu qu'elle avait interrogé Jessa, il laissa sa collègue prendre la parole la première.
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