L'Astre Tyran

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#39466
Malgré son avance, Jessa avait toujours un œil vigilant sur ces deux compagnons. Comment prévenir Sareth du danger ? Cette journaliste restait tout le temps à côté de lui, comme une jeune fille collée à son amoureux. Mais ce qui la dérangeait le plus, c’était les discussions entre les deux. Si la question sur l’équipement était tout à fait légitime, pour une journaliste, la méfiance de Jessa virait à la paranoïa. Voulait-elle faire l’inventaire de Sareth pour avoir un avantage certain sur lui ? La zeltronne avait profité de son avance pour faire comme si elle n’avait pas entendu, mais dans les faits elle ne souhaitait pas répondre, pour garder une avance. Mais le plus affolant ce fut la messe basse juste devant le hangar. Pourquoi avoir parlé aussi doucement ? Voulaient-ils cacher quelque chose à la mandalorienne ?
L’éclairage soudain du hangar propulsa Jessa hors de ses pensées. Elle fut soulagée, sans l’obscurité il serait plus simple de surveiller Anissa. Cette dernière lui posa d’ailleurs une question plus précise sur ce qu’elle a fait durant l'intervention. Un grand sourire carnassier se dessina sur les lèvres roses de la zeltronne tandis qu’elle regardait son bras. Elle le leva au prolongement de son épaule, releva l’avant-bras perpendiculairement l’avant du bras, et gonfla son biceps. La zeltronne était fière de deux choses: Sa beauté, et ses muscles. Très bien dessinés, durs comme de la pierre mais également très souples. Avec ses 185 centimètres de haut, elle a souvent réussi à s’imposer là où peu de femelles ont réussi.

“- Simple. Juste devant l'entrepôt, j'ai assommé le mec qui m’a conduit jusqu’ici, puis je suis entré. Mes muscles ne me trahissent jamais, avec eux et mon blaster j’ai éliminé un par un les hommes de mains que j’ai croisé, et parfois plusieurs en même temps. J’ai privilégié les poings. Je suis très forte et très souple, je me suis battue dans des bars depuis toute petite, je participais parfois à des combats pour divertir les Hutts, et je me suis même fait une petite réputation dans les quartiers les plus bas de Coruscant. Et encore j’étais sobre, bourrée je suis encore plus dangereuse. Je crois que le coup le plus incroyable que j’ai fait, ça a été de broyer le crâne d’un homme entre mes cuisses. Mais je divague. Donc, après m’être débarrassée des hommes de mains, je les ai cachés dans des caisses pour éviter de déclencher l’alarme. Un mec qui manque à l’appel, ça inquiète, mais un corps… J’ignore d’ailleurs si la flicaille s’est occupée ou non des corps, peut-être qu’il sont encore là.. Après ça, je suis entrée dans le couloir à la recherche de la cible. J’ai marché dans le dédale, et j’ai aperçue des zeltronnes en cage, mais également Wooden. Derrière son bureau se trouvait une grille, et près de moi une autre. Je suis entrée dans le conduit, pas simple avec un corps comme le mien, mais j’ai réussi à me mettre derrière la cible, et c’est là que Sareth est arrivé.”

Tout en résumant brièvement, Jessa montrait les différents lieux cités, essayant de reproduire le parcours. Bien évidemment, elle ne pouvait montrer les prises, n’ayant pas de cibles. Elle vérifiait bien qu’Anissa la suivait, restait près d’elle, et loin de Sareth. Elle montra alors une salle au loin.

“- Là-bas se trouvait son bureau, et juste à côté la fameuse grille d’aération. J'expliquerai comment Woodes a été neutralisé quand on y sera, avec de la chance il devrait rester quelque trace de l’affrontement, peut-être même l’empreinte de son visage sur le mur…”

À mesure que Jessa parlait, sa confiance revenait. Qu’elle se soit trompée ou non sur la jeune journaliste, Sareth et elle étaient en supériorité numérique, semblaient plus forts physiquement et aussi probablement plus armés. La démonstration avec ses muscles ainsi que la description devait, pour la zeltronne, avoir dissuader la mystérieuse gourmande de s’en prendre à eux, du moins elle l’espérait….
#39475
La journaliste avait apprécié la spontanéité dans les réponses du beau cowboy. Comme quoi un sourire pouvait être aussi efficace qu'une bonne paire de pinces. Malheureusement il était allé un peu loin dans sa démonstration. Voilà qui était fort regrettable. Mais, alors que l'Anzat se s'était attendu à beaucoup de réserve de la part du Mandalorien, ce dernier avait accepté sans rechigner de lui donner son holocom. Cela voulait-il dire qu'il lui laissait sa chance ? L'avenir proche le lui dirait probablement.

Contrairement à Sareth, Jessa avait préféré rester muette sur les capacités de son armure. Mais tout à l'opposé, elle n'avait pas manquée de donner des détails sur son intervention musclée, autant que sur sa longue liste d'exploits. Au point même que pendant une fraction de seconde, Haya s'était autorisée à l'imaginer telle une de ses statues ancestrales de farouche guerrière, dont certains appréciaient orner leur hall ou leur jardin. Quoiqu'il en soit, Haya avait suivi la Mandalorienne tout au long de sa description, prenant soin d'annoter les prises de vues qu'elle faisait.

ImageL'arcaniste n'avait initialement jeté qu'un œil rapide aux cages, encore installées devant la pièce où se trouvait le bureau. Toujours à la recherche de plus d'informations, elle se doutait qu'il y avait fort à parier qu'au moins une des victimes du Twilek et de sa bande, ai tenté de laisser une trace de son passage.

Ces dernières n'étaient pas d'une propreté remarquable, et l’odeur à proximité ne faisait que confirmer le visuel. Avec soin, La journaliste en observa les barreaux et les socles. Et en effet, elle finit par trouver quelques éléments, comme un nom "Zenka" ou "Zemka", laborieusement gravé sur un des montants. Elle trouva aussi quelques alignements de traits verticaux, qui laissaient penser que certaines des victimes étaient restées au moins trois ou quatre jours enfermées. Haya mit tout cela en boîte, comme le reste.

La visite devait se terminer par le bureau du grand chef en personne. Il était évident que le lieu avait été soigneusement nettoyé par les différents services d'enquête de la police. Le bureau installé au milieu de la pièce, n'avait probablement jamais été aussi vide. Se tenant sur le seuil de la pièce, la journaliste prit le temps de faire un panoramique, zoomant sur ce qu'elle pensait être l'endroit où la tête du twilek avait heurté le mur. Un trace suspecte devait en désigner assez clairement la localisation.

Haya Fuu "Hé bien je pense que l'on a fait le tour, c'est tout de même un peu bête de sa part d'être venu se mettre dans un cul de sac alors qu'il se savait très probablement dans la ligne de mire de chasseurs de prime, faisant glisser ses doigts fins sur son menton, Haya prit un air pensif et poursuivi. Vous avez vu une salle d'eau ? Je veux dire que si Tylin Woodes voulait présenter correctement les zeltrones capturées pour les vendre, il devait bien se préoccuper un minimum de les rendre présentables. Jessa, votre contact a bien tenté de vous saouler. Probablement certaines devaient, sous l'effet du stress et de l'alcool, ont du se ... Enfin vous voyez ce que je veux dire. Faisant tourner son index dans l'air, comme si cela lui permettait d'activé le mécanisme invisible de sa réflexion, elle poursuivit. Donc il devait déjà savoir à qui il allait livrer ses victimes, et quand. Plus j'y pense, et plus je me dis que notre esclavagiste n'est qu'un maillon de bout de chaîne."

Promptement, elle nota sa réflexion dans son datapad. Lui revint alors la remarque de la Mandalorienne sur les corps qu'elle avait dissimulés. Il lui paraissait évident que, tout comme le bureau, l'ensemble du bâtiment avait été passé au peigne fin. Haya s'imaginait donc mal qu'il ai pu rester un cadavre dans le placard. Mais quels indices auraient pu être laissés ? Peut-être qu'en suivant le déroulement du point du vu du chasseur de prime, elle aurait de bonnes surprises.

Haya fuu "On peut refaire la même chose avec votre intervention ?, demanda-t-elle au Mandalorien"
#39482
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Cette histoire de température corporelle lui occupait encore l'esprit... Avait-il subi un genre de bug dans son système de scan ? Non, ça paraissait invraisemblable, tout le reste de l'environnement émettait la bonne chaleur, le problème venait bien d'Anissa. Mais alors quoi ? Était-ce normal pour son espèce ? C'était particulièrement perturbant rien que d'y repenser... Une fois cette histoire terminée il faudrait en parler avec Jessa pour qu'elle donne ses impressions quand à la journaliste. Peut être qu'en analysant ses émotions, la Zeltronne avait pu découvrir quelque chose d'intéressant. En tous les cas, dans le doute, Sareth avait accepté de donner son holocom, ça pouvait toujours servir dans le cas où il aurait besoin d'infos... Et puis si il voulait découvrir la vérité sur Anissa, il allait bien falloir la revoir, car jusqu'à preuve du contraire elle était unique en son genre, du moins c'est ce que pensait le Mandalorien à cet instant précis.

Quoi qu'il en fut, il fallait penser à autre chose qu'à la demoiselle, car cette interview n'était pas encore tout à fait terminée... En effet, Anissa avait de la suite dans les idées, elle comprenait très bien que Tylin n'était qu'un exécutant et qu'il y avait forcément des gros bonnets dans l'affaire à qui il livrait ses victimes. Son but semblait clair pour Sareth, elle voulait inciter les deux Mandos à dire pour qui le Twi'Lek travaillait d'après eux... Pesant le pour et le contre, le jeune homme se demanda si c'était bien sage de dénoncer l'Aube Écarlate, cela pourrait peut être lui retomber dessus. Quoique, d'un côté, il avait déjà mis à mal le réseau d'esclaves de l'Aube Écarlate et il ne lui était rien arrivé, soit les représailles arrivaient avec beaucoup de retard, soit elles n'arriveraient jamais, mais dans tous les cas ce n'était pas le petit article d'une étudiante qui allait le mettre dans l'embarras. En partant du principe qu'elle était réellement étudiante bien sûr, car cette histoire de chaleur corporelle rendait le jeune homme un peu paranoïaque... Enfin, il fallait une fois encore attendre d'être seul avec Jessa pour en discuter.

Anissa demanda donc à Sareth de raconter sa version des faits... Elle était peu ou prou la même que Jessa vu que les deux avaient eu le même parcours, mais quelques infimes détails différaient, des détails concernant le combat surtout vu que le Mando ne s'était pas occupé des mêmes adversaires. C'était une occasion de frimer et de peut être gagner un peu en réputation, rien de bien méchant, le mercenaire se prêta donc au jeu, se disant que cela rappellerait de bons souvenirs à Jessa. Peut être qu'il passerait au mieux pour un grand guerrier aux yeux d'Anissa, au pire comme une brute manipulable, ce qui lui ferait plus facilement baisser sa garde.

    - Lorsque Jessa a cogné le type qui a essayé de l'endormir, j'étais sur les toits avec mon fusil à guetter les alentours, c'est là que j'ai vu une bande de malfrats sur les toits, ils devaient eux aussi suivre Jessa de loin pour intervenir si jamais les choses ne se passaient pas comme prévu... Du coup je me suis envolé vers ma collègue pour lui rendre son équipement puis j'ai virevolté jusqu'aux toits pour m'occuper des quatres loustics qui s'y trouvaient... Le premier a fini cramé par mon lance flamme, le deuxième et le troisième se sont pris un tir de blaster dans la tête et le dernier a sali ma pique de force avec ses tripes. Après m'être débarrassés deux j'ai rejoint Jessa dans le hangar et je suis allé voir Tylin pendant qu'elle restait en retrait.

Sareth se rappela alors des mots d'Anissa... C'était en effet bien stupide d'installer son bureau sans avoir la moindre évacuation possible. En même temps cela faisait bien plusieurs années que la prime était postée mais que personne ne voulait s'en occuper, Tylin devait se reposer sur ses lauriers et se croire invincible après autant de temps en activité sans jamais avoir le moindre problème avec les autorités... Mais tout de même, quel imbécile !

    - Après avoir discuté un peu avec lui pour gagner du temps il a essayé de m'acheter et de me faire partir, ce qui m'a laissé quelques précieuses secondes pour éliminer ses deux gorilles... Ensuite il a essayé de se battre avec sa vibrolame mais il s'en servait comme d'un coupe papier, autant dire que Jessa lui a pété les dents. C'est là qu'il a dit quelque chose d'intéressant mais dont j'ignore toujours la véracité... Il prétendait travailler pour l'Aube Ecarlate, et à vrai dire je ne sais toujours pas si il bluffait pour sauver sa peau ou si il était sérieux. Vous les connaissez peut être pas vu qu'ils étaient éclipsés par le Soleil Noir et par la Tenloss mais dites vous qu'ils étaient déjà des esclavagistes notoires à l'époque et qu'ils avaient le bras mine de rien assez long... Leurs principaux clients étaient des aristos et des bourges, un peu comme le Soleil Noir en vérité.

Mais là où Soleil Noir s'était installé quasi exclusivement en territoire Impérial, l'Aube avait préféré faire profil bas dans la bordure extérieure, elle faisait beaucoup affaire avec les Zygerriens notamment, les Hutts aussi... On peut donc penser que les deux syndicats ne se sont jamais vraiment fait concurrence pour ces raisons et que l'on a rarement vu ces deux organisations interagir. Il est cependant amusant de constater que les deux ont disparu après la bataille d'Endor... Ou du moins, semblaient avoir disparu.
#39493
Lorsqu’ils arrivèrent dans le bureau, Jessa se dirigea à l’arrière, et montra le trou d’aération d’air, la grille bien abîmée à côté.

“- Lorsque Sareth a éliminé les gardes, juste avant que le Twi’lek ne puisse tirer je lui ai attrapé la jambe, le faisant tomber, puis je l’ai massacré aux poings. Ce connard méritait encore plus, mais la justice ici nécessitait qu’on l’arrête vivant et qu’on le livre. Personnellement je lui aurai mit l’un des colliers électriques, et l'aurais fait vivre quelques jours, voir même une semaine, dans la peau d’une des zeltronnes qu’il détenait, histoire qu’il ai vécu un avant-goût, même très léger, même si les ordures comme lui ne comprennent jamais.”

S’approchant d’une cage, elle observait le lieu où ses congénères étaient enfermées. Savoir que de si jolies jeunes femmes ont vécu tant de calvaires, cela la rendait malade. Elle se tenait à l’un des barreaux, mâchoire serrée. Elle s’assit dans l’une des cages pour en étudier la place, l’inconfort du sol, et l’hygiène. Elle ferma les yeux, fit une grimace, puis se releva, et sortit de la cage.

“- Une salle de bain ? Je n’en ai pas vu, honnêtement je pense qu’il les faisait laver dans le vaisseau, ou plus tard. Mais si l’alcool a eu des effets secondaires… Odorants, c’est également possible qu’il y en ai un équivalent ici. Si ça vous intéresse, on peut aller vérifier, mon collègue et moi, et revenir vous prévenir, pendant que vous continuez à observer.”

Les probabilités que Anissa accepte étaient faibles, elle allait forcément proposer de les suivre, pour voir d’elle même. Mais si ça marche, ça sera l’occasion parfaite pour être seul avec Sareth, et ainsi pouvoir lui parler de ses doutes sur l’étudiante.
La Zeltronne pensa alors aux propos de Sareth et de Woodles. L’Aube écarlate. Lorsqu’elle était mercenaire, elle a dû entendre ce nom deux trois fois, et lorsqu’elle a rejoint la Guilde également, mais sans jamais s’y intéresser. Si la cible avait un lien avec eux, alors peut-être qu’il serait temps de s’y pencher... Après tout, les esclavagistes étaient les plus grands ennemis de Jessa, elle les détestait encore plus que les impériaux.
#39500
Les récits de Sareth et Jessa avait permis à Haya de faire un décompte des sbires de l'esclavagiste mis hors d'état de nuire, et elle avait une idée très précise du déroulement de l'opération. Malgré les jours écoulés depuis ces évènements, la Mandalorienne semblait encore touchée ce qui s'était déroulé dans l'entrepôt. Aussi s'approcha-t-elle, se voulant réconfortante, alors que Jessa regardait l'une des cages.

Haya Fuu "On a toujours du mal à comprendre ce qui pousse les gens à tant d'atrocités. C'est pour ça que j'ai choisi ce métier. J'espère que ce reportage apportera sa pierre à l'édifice de la lutte contre l'esclavage."

La visite touchait finalement à sa fin, et c'est Sareth qui lui avait probablement délivré l'information qu'elle était venue chercher sur Zeltros. "L'Aube Ecarlate", un nom totalement inconnu qui en valait un autre pour la criminelle. Fallait-il voir dans l'Aube la naissance d'un jour nouveau, et dans l'écarlate la couleur du sang ? Probablement. Pour le reste, malgré sa longue expérience, elle n'avait jamais entendu parlé de cette organisation, donc soit elle cultivait le secret, soit elle restait d'une importance limitée. L’Arcaniste allait devoir aller à la pêche aux informations. Peut-être ses comparses de la Confrérie auraient un peu plus d'informations sur cette énigmatique faction criminelle.

Souriante, presque compatissante, Haya répondit à la suggestion de la guerrière.
Haya Fuu "Les toilettes sont installées de ce côté, j'y vais rapidement avec vous. A propos, Sareth à eu la gentillesse de me donner son holocom, au cas où j'aurai d'autres questions qui me viendraient. Vous accepteriez de me donner le votre ?"

Comme elle s'y attendait un peu, il n'y avait rien à tirer du lieu aussi exigu que mal odorant. Un anneau avait été fixé au mur, auquel les prisonnières étaient très logiquement attachées. En témoignaient les marques d'usures qui avaient poli l'intérieur de ce dernier. Qui plus est, il y avait fort à parier que, même ici, les esclaves ne bénéficiaient d'aucune intimité. Et en présumant du niveau des brutes devant servir de geôliers, il y avait aussi fort à parier que les filles n'avaient pas forcément envie de venir s'y retrouver seule avec eux.

Le temps était passé bien vite durant cette sinistre visite. Haya avait rejoint Sareth pour faire un ultime point, dans l'éventualité où il en sache plus, mais l'arcaniste en doutait. Elle invita aussi Jessa à répondre. Après quoi serait probablement venu le moment de quitter les deux chasseurs de prime.

Haya Fuu "Vous semblez vous y entendre avec les organisations criminelles. Je n'en ai jamais entendu parler. Cela serait impressionnant si Tylin Woodes faisait parti de l'Aube Ecarlate ?, questionna Annissa tout en continuant à prendre des notes. Ou alors..., elle marqua une pause. Ou alors il s'agit juste d'un groupe qui aura repris le nom de l'Aube Ecarlate pour essayer d'impressionner les gens. Ca n'aurait rien d'étonnant, surtout si cette organisation a disparu. Et vous Jessa vous en pensez quoi ? M. Woodes aurait tenté un ultime coup de bluff ? Ou vous pensez qu'il pourrait bien faire partie de cette organisation ?"
#39504
Le soleil commençait à se coucher dehors... Et la visite touchait à sa fin, après une après midi bien plus éprouvante que prévu, Sareth serait enfin libre ! Il pourrait reprendre l'entraînement avec Jessa ou bien parcourir les rues de Zeltros pour éventuellement y trouver des livres qui valaient le coup d'être emmenés sur le Wings of Liberty, après tout les Zeltron se voulaient de grands adeptes des arts, leur littérature contenait peut être des ouvrages intéressant... Toujours fut il que la salle d'eau était un endroit sinistre et que la mandalorienne semblait de plus en plus en colère à mesure qu'elle découvrait des détails morbides sur les lieux, là où Anissa se voulait de plus en plus aimable et compatissante. Mais pensait-elle vraiment tout ça ? Elle qui, en terme purement scientifique et analytique, ne semblait pas avoir de cœur ni de chaleur ? Il fallait arrêter de faire une fixette sur ça, ça devenait profondément rédhibitoire, mais d'un autre côté il fallait en discuter avec Jessa tant cette histoire était intriguante.

Vint donc l'ultime question, sans doute la dernière avant que nos chasseurs de primes se séparent de cette journaliste... Si seulement ils savaient qui ils avaient en face d'eux. Une fois encore Anissa semblait vouloir glaner des informations sur l'Aube Écarlate, ou du moins sur l'appartenance présumée de Woodles à cette organisation d'un autre temps, ce fantôme du passé revenant hanter nos protagonistes. Le Mandalorien ne pouvait pas vraiment répondre à cette question, à part le point de vue de Woodles il ne savait rien de plus sur l'éventuelle réapparition de ces malfrats esclavagistes, il tâcha donc de répondre honnêtement.

    - Disons que quand on est chasseur de primes on a tout intérêt à connaître ses ennemis... Mon paternel a voyagé dans toute la galaxie, des malfrats de tous horizons il en a croisé des milliers avec tous leurs allégeances et leurs rêves de gloire, c'est de lui que je tiens toutes ces infos sur ces syndicats du passé. Enfin, Woodles, en tous cas, a prétendu que l'Aube Écarlate était autrefois dirigée par un Zabrak colérique, il n'a pas précisé si il s'agissait d'un Dathomirien ou d'un Iridionien... Mais ensuite il a disparu et a laissé l'organisation couler jusqu'à ce qu'une Twi'Lek reprenne les activités et s'occupe de redynamiser l'organisation, voilà le récit de notre suspect, je ne pourrais pas vous en dire plus malheureusement, je ne sais rien de plus, j'espère que le Conseiller Cein aura la courtoisie de vous recevoir, il doit en savoir sans doute un peu plus en tant que représentant de la royauté Zeltronne.

C'était tout ce qu'il avait à dire sur la question... Tout ceci le rendait curieux et nostalgique de ses débuts dans le monde du mercenariat à l'époque où il n'avait pas encore passé l'épreuve de la boite et s'était fait la main auprès de nombreux Hutts tous aussi peu futés et narcissiques que les autres. Le monde du crime était un univers bien étrange, un monde à part au beau milieu de cette galaxie qui se prétendait civilisée mais qui était tout de même bien souvent en guerre... Sareth aimait l'honnêteté du Crime pour être honnête, ils étaient les seuls à ne pas cacher leurs vices et leurs intentions véritables, ils n'avaient pas le sourire faux cul d'un Républicain ou le discours moralisateur d'un Impérial, ils étaient des gens libres. Enfin... Sauf quand ils restreignaient la liberté des autres en les réduisant en esclavage, ça c'était bas et franchement déloyal.

Aussi le Mandalorien n'avait eu aucun regret à livrer Woodles à la justice, cette petite raclure l'avait bien mérité. Rien que de repenser à tout ça, il avait envie de revenir sur Nar Shaddaa et avait peu à peu oublié le fil de sa pensée, n'entendant que la fin de la phrase de Jessa alors que cette dernière avait elle aussi répondu à la question d'Anissa concernant l'Aube. Maintenant que l'interview semblait terminée, le chasseur de primes demanda une ultime fois à Anissa si elle n'avait plus aucune question avant d'officiellement profiter de sa soirée avec Jessa pour discuter de ce qui s'était passé et de leur futur dans le milieu de la chasse à la prime.

    - Bon... Aviez vous d'autres question madame Reg'Ror ? Peut on faire quoi que ce soit pour vous aider avant que vous ne repartiez à la pêche aux infos ? Demanda-t-il poliment d'un air serviable.
#39513
Anissa avait tenté de se montrer compatissante, c’est pourquoi Jessa ne la corrigea pas sur le coup. Mais elle se trompait, la zeltronne comprenait parfaitement l’esclavage, pourquoi des personnes voulaient des esclaves. Avoir des personnes qui travaillent pour soi, sans avoir à les payer, faire ce qu’on veut d’eux, leur parler comme on veut… Prenant une voix calme, elle répondit:

“- L’esclavage est compréhensible en soit. En travaillant pour les Hutts j’ai parlé avec des criminels très… Différents, et j’ai appris beaucoup de choses. Le meurte d’innocent peut être compris si le criminel est un malade assoiffé de sang, le viol s’il est en manque de relation et qu’il a une envie de montrer sa supériorité… Tout ça, je comprends, mais je ne le partage pas, je reste contre. Comme un impérial pourra essayer de m’expliquer pourquoi la vie dans l’Empire est prospère, je comprendrais son point de vue mais ne serait pas du même avis, que ce soit à cause de ma mentalité, de mon passé, de mes goûts… Je suis une adepte de la liberté individuelle. Voler, tuer, soumettre… Si tout cela est dû à la seule volonté et envie du criminel, alors c’est qu’il est libre. Je ne suis pas une femme de loi, étant une criminelle il serait hypocrite de ma part de m’en prendre aux autres car “ils ne respectent pas la loi républicaine ou impériale”. Je m’en prend aux choix des autres parce que ça va à l’encontre de MA morale, de MES goûts. L’esclavage, certes est une liberté, mais elle nuit à la liberté d’autruis. Si l’esclave veut être esclave, ça peut arriver j’ai déjà rencontré des gens qui rêvaient d’obéir aux ordres, et dans ce cas-là je ne peux pas l’en empêcher. Mais forcer quelqu’un à être esclave, c’est nuire à ses libertés, et ça je suis contre. Mais tout cela fait parti du dilemme de la liberté: Quelqu’un qui tue, c’est qu’il est libre, et il veut tuer, mais ce faisant il nuit à la liberté de vivre de sa cible. Sauf que quelle liberté est la plus importante, celle de tuer ou celle de vivre ? C’est un choix à prendre, et c’est la morale de la personne tiers qui importe. Certains vont vouloir arrêter le meurtrier, car pour eux la liberté de vivre est plus importante, mais d’autres vont être du côté du meurtrier, pour diverses raisons. Ils détestaient peut-être la cible, ils détestaient peut-être la faiblesse… Même ici, sur Zeltros, le dilemme est présent. Nous les Zeltrons sont réputés pour promouvoir les libertés, pourtant des lois existent sur la planète. On interdit certaines libertés pour en protéger d’autres.”

Son monologue était long, mais c’est quelque chose de normal pour la zeltronne quand elle était en pleine réflexion intense basée sur ses sentiments négatifs. Elle vit quotidiennement dans un monde rempli de dilemmes, de paradoxes, et d’hypocrites.
Anissa lui proposa de lui donner son holocom. Jessa était méfiante, mais peut-être qu’elle se faisait des idées après tout. L’étudiante n’avait pas encore montré le moindre signe d’hostilité…

“- Ouais pourquoi pas, tiens.”

“Allez ma belle, ressaisit toi”, se répétait en boucle la zeltronne. Elle se colla à un mur, s’étira les muscles des bras et des cuisses, avant d’avancer, se pencher en arrière pour les muscles du dos. La voilà de nouveau opérationnelle.

“- Comme je l’ai dit plus tôt, je ne connais cette organisation que de nom presque. De ce que j’ai compris, ils sont censés être morts, et aujourd’hui peu de personnes ne se souviennent du nom. Si je ne me trompe pas là-dessus, alors dire qu’on appartient à une organisation morte oubliée n’aurait aucun avantage, soit il a donné le premier nom qui lui venait à l’esprit, soit Woodles faisait vraiment partie de cette organisation. Mais j'opterai pour la seconde option et dans ce cas…”

Elle marqua une pause, venant de réaliser quelque chose.

“... Dans ce cas, si l’organisation existe toujours, elle pourrait nous envoyer des troupes sur le cul sachant qu’on s’est mêlés de leurs affaires, d’autant plus que si ton interview est visualisée par des membres de cette Aube Écarlate, ils auraient beaucoup d’informations pour nous retrouver… Boah, après tout, ça fait partie des risques du métier j’imagine.”

Le trio avait fait le tour, l’entrevue allait bientôt toucher à sa fin. Lorsqu’ils seront seuls, les deux chasseurs pourront parler plus librement de la suite, de cette Anissa comme de cette organisation...
#39530
C'est à la lueur de l'éclairage public de Zeltros que Haya avait remercié avec force d'insistance les deux chasseurs de prime, alors que l'un des agents en faction était allé couper l'éclairage au disjoncteur principal. Bien sur elle ne manquerait pas de leur faire parvenir tout ce qu'elle serait amenée à écrire au sujet de l'aide précieuse qu'ils lui avaient apportée.

Son datapad retourrné à sa place au fond de son sac, elle avait lâché un ultime remerciement avant de s'en prendre le chemin de son hôtel. Elle pourrait alors travailler toutes les informations qu'elle avait récoltées ses dernières heures. Déjà la situation lui paraissait beaucoup plus claire, mais il lui en fallait d'avantage. Trop de questions restaient en suspend à ses yeux. A commencer par savoir si l'Aube Ecarlate, dont lui avait parlé le Mandalorien, était réellement impliquée, et, si c'était le cas, à quel point.

Par ailleurs, Haya se demandait si l'attitude optimiste qu’affichaient les deux chasseurs de prime vis-à-vis d'éventuelles représailles était due à leur statut de combattants émérites. Ce qui était certain, c'est que si l'esclavagiste avait été membre de la Confrérie, ils auraient eu quelques membres de la Lame à gérer. Ces réflexions la remmenèrent à plus de prudence, et elle opta pour l'utilisation de quelques stratagèmes afin de s'assurer qu'elle n'était pas suivie. Au final, les portes de son hôtel s'ouvrirent à son passage bien plus tard que ce qu'elle avait initialement espéré.

Installée dans sa chambre, elle s'empressa de faire une copie des données de son datapad, qu'elle prit soin de dissimuler derrière l'une des lames du bloc de climatisation qui brassait paresseusement l'air de la pièce. Il était trop tard pour rendre une visite impromptue au cabinet du conseiller Cein, alors autant mettre ce temps à profit pour se délasser sous une bonne douche, avant de faire comme tout le monde, et d'aller se chercher un bon petit repas. Rien ne valait le tourisme gastronomique pour se faire une idée du raffinement d'une civilisation...

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Le soleil était déjà haut dans le ciel bleu lorsqu'Annissa quitta sa chambre. Après quelques recherches sur l'holonet local, elle avait trouvé l'adresse du cabinet d'avocats qui gérait la défense de Tylin. Ce serait l'objectif de la journée. Sur le trajet, elle ne fit qu'un arrêt dans une vaste galerie marchande aux longues baies vitrées, pour s’acheter une paire de datacartes. Une petite heure de marche plus tard elle était arrivée à destination.
#39579
Modération


Tylin était de retour dans sa cellule. Les Zeltron ne plaisantaient pas avec les esclavagistes. D’autant plus avec ceux faisant du commerce de Zeltron sur leur propre planète. S’ils voulaient prendre du bon temps, c’était leur choix et personne ne pouvait le leur imposait. Même les Zeltron enfermé en prison pour quelque crime que ce soit ne supportaient pas cette idée. C’est pourquoi il avait été mis dans une cellule à l’écart des autres prisonniers. Le bloc dans lequel il avait été enfermé était sensé être sécurisé. A l’abris de tout danger. Juste quelques autres prisonniers sensibles, une surveillance accrue, et un seul compagnon de cellule. Tout du moins, jusqu’à présent. Il venait d’apprendre que son ancien coloc été transféré. Il se retrouvait donc seul. Mais il ne se faisait pas de soucis. Il ne resterait pas là bien longtemps. Les vestiges de l’aube lui avait délivré un message. Il aurait bientôt un avocat. Ils ne l’avaient donc pas abandonné. Il serait bientôt dehors d’une façon ou d’une autre. Tout du moins, c’est ce qu’il pensait. Ce qu’il ne savait pas, c’était que l’aube avait choisi pour sa défense l’avocat le plus pitoyable de la planète. Et que son prochain compagnon de cellule ne serait pas aussi amical que le dernier. Le temps jouait contre lui.

Car c’était bien là le plan de la Twi’Lek qu’avait mentionné Sareth. Dans l’ombre, elle gérait d’une main de fer ses partenaires. Et elle ne prendrait pas le moindre risque. Tylin était devenu un problème. Il en avait déjà trop dévoilé. Et il allait devoir se taire à tout jamais. Elle avait donc fait en sorte que son avocat n’ai aucune chance de le faire sortir. Et Haya n’allait pas tarder à le comprendre.

Si les locaux où elle se rendait pour le rencontrer semblaient être professionnel et dégageaient une certaine forme de puissance, tous les homme qui y travaillaient ne reflétaient pas cette aspect là. Wilston Paile s’était perdu sur cette planète bien des années plus tôt et y était resté. Non pas parce que son cabinet d’avocat avait vu en lui des capacités de persuasion qu’il fallait à tout prix avoir. Mais parce qu’il était tombé amoureux du peuple Zeltron. Tout du moins, de leur volonté infaillible à faire la fête. L’humain était donc resté sur place. Et il avait passé plus de temps à courir les cantina et casino aux moeurs légères plutôt que d’aider ses clients. Il avait d’ailleurs fini à petit poste de bureau plutôt que dans les tribunaux. Et pourtant, le nouveau client du cabinet avait lourdement insisté pour l’avoir lui. Les associés du cabinet PUDONT-MOTERRI n’y avaient rien compris. Mais quand on payait une telle somme, on discutait rarement.

Il y avait peu de chance pour que Haya se doute de quoi que ce soit en entrant dans le bâtiment qui semblait plutôt encourageant. Le lobby, grand, lumineux, avec sa fontaine centrale allait en ce sens. Le professionnalisme de l’hôtesse d’accueil rassurait. Après avoir donné un badge portant le faux nom de la chef de la confrérie, elle lui indiqua le chemin à suivre. Le turbolift fait de verre, laissait apercevoir la beauté et la puissance du bâtiment alors qu’il montait dans les étages. Le couloir où atterrit en sortant était propre. Chaque employé semblait à sa place, tous vêtu de costume plus impeccable que les autres. Elle se dirigea vers le numéro du bureau qu’on lui avait donné. Elle allait pourvoir rencontrer le sauveur de Tylin. Mais au moment de frapper, une odeur étrange se dégagea. Une odeur rance, comme si un animal mort était resté piégé dans le bureau. Elle entra néanmoins et découvrit une pièce qui tranchait avec le reste du bâtiment.

Il faisait sombre, seule une lampe de bureau éclatait la pièce. Une poubelle, plus que pleine, semblait accueillir des mouches qui tournaient autour. La paperasse recouvrait un bureau poussiéreux. Et certains documents servaient d’assiette à de vieux donuts mal odorant. Installé dans son fauteuil, un homme était concentré sur son datapad de bureau. Dans ses lunettes aux verres épais, se reflétait un écran. On y distinguait vaguement des Zeltronnes se trémousser. Quand il apperçu la nouvelle venue, il se leva d’un bon en coupant son écran. Vieux, maigrichon, les cheveux grisonnants et éparses, un costume miteux et taché de gras par endroit, il était le côté sombre du cabinet.

    - Euh… Bonjour ! Avions nous un rendez vous ? Je suis Wilston Paile, j’étais… J’étais entrain de travailler sur un dossier. Oui… C’est ça. Euh… Comment puis je vous aider ?
#39588
Zeltros, planète aux mœurs légères qui hantaient probablement la nuit de bon nombre d'adolescents en quête de réponses aussi primitives qu'existentielles. Zeltros, dont les habitants avaient réussi, par leur style de vie, à s'épargner les drames d'une occupation par un régime totalitaire qui avait mis à feu et à sang tant de mondes. Zeltros, planète qui accueillait ... Wilson Paile.

Et pourtant les choses s'annonçaient bien, à moins que l'Azant n'ai su lire entre les lignes. N'était-il pas étrange qu'elle ai été conduite sans autre question auprès d'un avocat qui devait préparer avec force d'énergie la défense compliquée de son client ? Pas non plus besoin de préciser si elle avait rendez-vous ou non. Ou alors était-ce commun sur Zeltros d'être avant tout disponible ?

Les locaux sentaient bon l'odeur de sérieux et de professionnalisme. Rien ne sortait du cadre, tout était à sa place, prodiguant au visiteur un sentiment de sérénité. Il y avait là tout ce qu'il fallait pour rassurer la clientèle d'un cabinet d'avocat réputé. Il faut dire que si tous les clients étaient du niveau du Twilek, il devait en falloir de la compétence pour réussir leur à éviter le pire. D'ailleurs il n’avait pas échappé à l’apprentie journaliste, qu’il était probable que Wilson Paine ne fut qu'un membre de l'équipe gérant le dossier de l'esclavagiste. Probablement le personnage public qui permettait au reste de ses troupes de travailler dans l'ombre, sans être harcelées par les journalistes comme elle.

Mais ... L'odeur qu'elle avait perçue au seuil du bureau de l'avocat contrastait terriblement avec les lieux. Sur le coup, elle avait cru à une erreur. Mais non, l'homme s'était bien présenté comme Wilson Paile. Pourtant, il était loin de ressembler à ce à qui elle était en droit de s'attendre. Comment quelqu'un d'aspect aussi miteux avait-il pu s'échouer là ? Comment ses collègues pouvaient tolérer un individu à l'hygiène aussi repoussante ? Haya réalisa presque immédiatement la bêtise de cette dernière question : il ne devait probablement pas avoir croisé d'autre associé de Pudont-Moterri depuis au moins aussi longtemps que sa poubelle n'avait été vidée. Probablement une éternité.


Wilson Paile
"Euh… Bonjour ! Avions nous un rendez vous ? Je suis Wilston Paile, j’étais… J’étais entrain de travailler sur un dossier. Oui… C’est ça. Euh… Comment puis je vous aider ?
Haya Fuu
- Bonjour, permettez moi de me présenter, Annissa Reg'Ror, je suis journaliste et je travaille sur un article relatif à l'esclavagisme. Je cherche Maître Wilson Paile."


L'étrangeté de la scène marqua l'Anzat. Il était difficile de croire que l'état de la pièce était lié au bâtiment ou à son entretien. Aussi elle avait l'impression que l'avocat dégageait une aura nauséabonde qui avait fini par corrompre l'atmosphère de son bureau, ou que la petite pièce dans laquelle il se trouvait confiné était le seul rempart que sa direction avait trouvé à ériger pour protéger ses collègues de son influence malsaine.

Elle avait fait un pas dans la pièce sombre, remarqué la gêne de l'homme suite à son arrivée surprise, et la disparition rapide de la personne l'ayant accompagnée, dont le bruit des talons résonnait déjà loin de l'antre de l'avocat. Haya se reprit rapidement pour poursuivre son introduction.

Haya Fuu "L'avocat de Tylin Woodes, chargé de la défense du Twilek accusé d'avoir enlevé des Zeltrones pour les vendre. J'aurais souhaité avoir une interview afin de mieux comprendre les rouages de ce milieu criminel en particulier. Haya se pencha en avant dans ce qui se voulait un salut poli. N'étant présente que peu de temps sur Zeltros, j'aurais apprécié que vous puissiez me consacrer un peu de votre temps précieux."

En d'autres circonstances, l'Anzat se serait installée sur la chaise faisant face au bureau sans attendre d'y être invitée. Toutefois le mobilier semblait faire office d'extension du dit bureau, et la jeune femme avait préféré rester sur la réserve, comme si elle craignait que le chaos et la pourriture régnants ici puisse la gagner.

Haya Fuu "M'autorisez vous à enregistrer notre conversation ? Et pourrai-je vous citer afin d'illustrer mon argumentation ?"

Dans le même temps elle avait sorti son datapad, attendant la réponse de l'avocat. L’inviterait-il à s’asseoir ? Irait-il jusqu’à débarrasser une chaise ? Se contenterait-il de lui demander de partir, feignant d’avoir à reprendre le difficile dossier sur lequel il travaillait si durement avant son entrée ?
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