L'Astre Tyran

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La popularité de Serenno remonte à près de 6000 ans en arrière lorsque de hautes lignées du Noyau se sont installées sur cette planète. Ayant réussi à conserver leurs titres et leurs territoires, les nombreux comtes présent sur Serenno ont formé de puissants conglomérats. Aujourd'hui, Serenno est la capitale de l'Empire de Zsinj.
Gouvernement : Empire
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By Darth Oxious
#25149

        L'Anguille se préparait à sortir d'hyperespace. Sur la demande – l'ordre – de Darth Oxious, le vaisseau devait retarder sa sortie pour se trouver au plus près de la planète. Les protestations de l'équipe n'y firent rien.

          « Vous êtes sûr de ce que vous dites ? J'veux dire… j'ai déjà fait ça avant, et c'est vraiment risqué. Si le champ de gravitation de la planète est trop important, on sera comme aspirés vers la surface, et bonjour pour récupérer…
          Ne réfléchissez pas, Monsieur Suho, cela ne vous va pas très bien. Contentez-vous de faire comme je l'ordonne. Approchez-nous de Serenno jusqu'au plus près, passez sous les radars et ignorez les contrôles orbitaux. Vous me laissez sur place et vous repartez. Rien de compliqué là-dedans. »

        Le soupir de Suho en disait long sur son état d'esprit. Il avait beau tenter de raisonner le Zabrak depuis qu'ils avaient quitté Iridonia, rien n'y faisait. Il glissa un œil vers Hal, pour avoir un soutien. Le petit homme chauve osa prendre la parole.

          « Il a raison… Si la planète nous happe, on n'en réchappera pas. Même un excellent pilote évaluerait difficilement où sortir d'hyperespace – n'y voyez aucune offense, Thanathiel… Sans parler des flottes qui peuvent nous intercepter. Sans réponse de notre part, ils nous désintégreront. C'est de la folie, renoncez ! »

        Oxious agrippa la gorge d'Ackermann de sa main cybernétique et souleva le petit humain. Ackermann n'émettait plus aucun son, pas même celui de sa recherche désespérée d'air à respirer, sa trachée comprimée par la poigne robotique. Ses pieds battaient frénétiquement pour trouver le sol, qui se situait à une bonne quinzaine de centimètres sous eux. Le Sith avait dépassé le stade où il se montrait sous le jour de Ma'k Vaa'rm, Zabrak commerçant aux activités louches. Il en avait assez. Cela ne l'avait guère mené loin, et il fallait que les choses bougent, maintenant. Il reprenait sa véritable identité. Celle d'un Seigneur Sith sans pitié.

          « Le temps où j'écoutais les jérémiades d'êtres insignifiants est révolu. Vous n'êtes rien, comparés à mes semblables. Tout juste de vulgaires pions que l'on déplace sur l'échiquier, qu'on sacrifie selon notre bon vouloir. Certains sont plus utiles que d'autres, et ceux-là meurent moins vite. Arrive le jour où leur utilité touche à sa fin, où la balance des avantages et des inconvénients ne penche plus dans le bon sens. Ce jour-là, leur existence s'achève, et un autre pion prend leur place. »

        La main d'Oxious se resserra encore, cassant les cervicales du faussaire chauve. Puis il le jeta contre la paroi du vaisseau. Ackermann retomba au sol comme une poupée de chiffon, le cou brisé et le crâne fracassé. Suho en tremblait d'effroi. Il ne savait plus quoi dire. Rien. Il n'avait plus le choix, il devait obéir.

          « Si vous comptiez remettre le même éternel sujet sur la table – votre argent – considérez-vous chanceux : vous allez toucher bien plus que vous n'auriez pu l'espérer, aujourd'hui. Je vous laisse la vie sauve, votre vaisseau, et je vous offre ce droïde idiot. Pas un seul Crédit. Pas de discussion. Faites ce que je vous dis. »

        S4R4 ne moufta pas. Thanathiel non plus. Oxious regagna sa cabine pour y attendre le moment où il quitterait le bord. Il devait se concentrer sur ce qu'il avait à faire.

        oooOOOooo


        Le cargo sortit d'hyperespace bien plus près que n'importe quel autre vaisseau. Cela ne manqua pas de créer un joyeux bazar dans le trafic de la basse-orbite, les pilotes surpris de voir apparaître un appareil venu de nulle part. Aucun doute qu'après ça, le contrôle orbital allait vouloir tirer tout ça au clair. D'ailleurs, le trasceveur du vaisseau commença à biper, signalant un appel entrant. Suho se contenta d'ignorer une fois, puis deux, trois. Au quatrième appel, il coupa simplement les transmission. Ils étaient muets et sourds, et descendaient dangereusement vite vers Serenno.
        Alerté par les secousses du pilotage mouvementé, Darth Oxious rejoignit le cockpit.

          « Entrée dans l'atmosphère dans 2,000 mètres. Je vais devoir redresser ou nous serons désintégrés. »

        Suho opéra la manœuvre, qui consistait en un redressement net et une décélération. L'angle d'entrée dans l'atmosphère devait permettre une limitation de l'échauffement, accentuée par la vitesse réduite, le bouclier thermique ferait le reste.
        Tout se passa aussi bien que possible, tout bien considéré. Avec force turbulences, mais bientôt la surface de Serenno était visible.

          « Nous y voilà. Ils ne tarderont pas à envoyer les chasseurs, et ils nous abattront si besoin. Nous n'avons que peu de temps.
          Mettez le cap sur le Palais. Vous descendrez à une faible altitude, je descendrai à quelques kilomètres du Palais, et vous repartirez aussitôt. »

        La grimace du pilote trahissait sa pensée. Il doutait sérieusement de pouvoir quitter Serenno ou son système après leur passage en force.
        Ils n'avaient pas parcouru cinquante kilomètres que déjà les premières signatures radars menaçantes apparaissaient. Leurs profils évoquaient des chasseurs. Suho vérifia les systèmes défensifs auxiliaires et principaux. L'Anguille n'était pas taillée pour le combat, mais pouvait s'en sortir honorablement face à des assaillants en nombre restreint. Au moins pour un temps, restreint lui aussi. Mais il n'était pas encore temps d'y penser. Le Palais n'était plus très loin. D'ici quelques minutes, le Zabrak quitterait le bord. Il fallait s'y préparer. Suho entama une brusque descente, et redressa pour fixer leur altitude à seulement quelques centaines de mètres. Cela lui permettrait peut-être de gagner un peu de temps face aux chasseurs, en slalomant entre les structures de la ville qui se profilait droit devant.

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By Darth Oxious
#25242

        Darth Oxious avait laissé Suho s'occuper du pilotage. Il ne s'en tirait pas si mal. Il se dirigea vers la coursive pour y attendre l'ouverture de la passerelle de chargement. Le Zabrak pourtant habitué aux vols dût se retenir aux barres des parois, car les embardées de l'Anguille bousculaient de plus en plus. Arrivé au pied de la rampe, Oxious utilisa l'intercom pour signaler à Suho qu'il pourrait commander l'ouverture depuis le cockpit quand il sentirait le moment venu. Chose qui n'aidait pas vraiment le pauvre Thanathiel à se rassurer.

        Les chasseurs avaient commencé par se tenir à distance, celle qui convenait pour escorter un appareil louche après l'avoir sommé de s'identifier. Mais devant le refus d'obtempérer du petit cargo, ils avaient rompu la formation pour venir se placer dans le sillage de l'Anguille. Suho leva les déflecteurs arrières à pleine puissance. Ça allait chauffer d'ici peu, et il valait mieux que les moteurs ne soient pas endommagés. Mais le détachement de chasseurs lui collait au train, et se montraient de plus en plus agressifs. Il allait falloir les surprendre, à défaut de pouvoir rivaliser de vitesse. C'était sur le pilotage que Suho allait devoir miser, en comptant sur la manœuvrabilité de son vaisseau plus que sur sa puissance.

          « Accrochez-vous, je vais tenter de les planter sur place. Ça va remuer ! »

        Oxious raffermit sa prise en attrapant une autre barre de l'autre main. L'Anguille prit un angle important, pour monter en chandelle. À en croire les mouvements latéraux, les chasseurs n'avaient pas lâché leur proie. Mais l'impression de pesanteur due à la poussée se fit soudainement moins forte, jusqu'à ce qu'elle disparaisse complètement et laisse place à une sensation de chute. Ce n'était pas une impression, le vaisseau tombait. Puis, les moteurs remirent une forte accélération qui, accompagnée d'un tonneau et d'un redressement, mit fin à la descente libre. La manœuvre avait-elle eu l'effet attendu ? En tous cas, la passerelle commença son ouverture.

          « Le Palais est à moins de dix kilomètres, mais je tiendrai pas plus longtemps. Ces pilotes sont de sacrés morceaux ! Vous allez devoir sauter… Bonne chance. »

        Le tablier de la passerelle s'immobilisa finalement, et Oxious pouvait maintenant voir le sol défiler à une vitesse folle, loin, en bas. Le vaisseau eut quelques soubresauts, qui chaque fois se terminaient en descendant d'altitude. Il ne restait que peu de hauteur, mais cela faisait toujours trop pour penser à sauter. Suho le savait, mais la densité des bâtiments à cet endroit lui interdisait une altitude plus basse. Il se contenta de zigzaguer de manière aléatoire entre les constructions, et quand il put enfin y voir plus clair, il fit une dernière descente, et ce n'était plus que dix petits mètres qu'il restait à franchir jusqu'au plancher des banthas. L'Anguille ralentit brutalement, pour donner à Oxious le temps de descendre.

        Le Sith n'attendit pas une seconde pour sauter hors du vaisseau. La vitesse – pourtant réduite au maximum – restait encore élevée pour quelqu'un qui se retrouvait brutalement du statut de passager à bord d'un vaisseau en vol à celui de piéton au sol. Le choc avec la surface fut assez brutal, et les jambes d'Oxious cédèrent, l'obligeant à rouler plusieurs fois avant de se stabiliser grossièrement. Suho, lui, n'avait pas l'intention d'attendre des heures avant d'accélérer de nouveau. Si le Zabrak avait eu le temps, tant mieux, sinon il ne se priverait pas pour le dire. L'appareil donna une poussée et monta en chandelle, sans dévier, décrivant une superbe verticale. Suho cherchait à franchir le plus vite possible la distance la plus courte possible jusqu'à l'espace. C'était sa stratégie de sortie. Quitter l'atmosphère et sauter en hyperespace au plus vite. C'était sa seule chance.

        Mais une deuxième escouade de chasseurs rappliquait, suivi rapidement par deux supplémentaires. En un rien de temps, c'était un escadron entier qui poursuivait le YT-2000. Finalement, après avoir tenu tête d'une manière assez impressionnante, ce fut la fin de la course pour Thanathiel Suho. L'appareil essuya une salve de tir soutenu, puis une deuxième, qui fit visiblement mouche. L'Anguille était devenue incontrôlable, et ce fut par miracle qu'elle s'écrasa sans heurter un seul bâtiment.

        Oxious allait devoir profiter de cette diversion inopinée pour se diriger vers le Palais, maintenant. Le temps que les forces de l'ordre organisent un périmètre autour de l'épave, que les premiers spécialistes arrivent, commencent leurs relevés… il avait le temps dont il avait besoin. Quand ils auraient réagi que ce vaisseau fou avait du forcer les contrôles pour une raison ou une autre, il serait déjà entré, et Harlon Astellan serait mort.

        oooOooo


        Le Palais du Moff se profilait droit devant. À l'Est, le panache de fumée du crash de l'Anguille s'élevait toujours aussi épais et noir. Il ne devait pas y penser. Il devait se concentrer sur son objectif. Le Palais. Le Moff. Il n'était plus très loin, maintenant. Les hautes palissades qui ceinturaient les jardins étaient visibles. Rien qui ne soit insurmontable, à première vue. La sécurité, une fois à l'intérieur, serait certainement à tenir en compte, mais de l'extérieur, rien ne laisser présager de quoi que ce soit.
        Oxious franchit les derniers mètres au pas de course, sabre à la main. Il serait prêt à en découdre, dès le pied posé dans l'enceinte. Quand il se trouva à la distance idéale, il puisa dans la Force. Un Saut suffirait bien à franchir ces murs sans encombre. Oxious s'éleva dans les airs et passa par-dessus la clôture. Mais au moment de franchir la palissade, une curieuse sensation s'empara de lui. Une sensation comme il n'en avait jamais connue auparavant. Il prit pied dans les jardins du Palais, en proie à une sentiment étrange. C'était comme si… le silence s'était abattu, sans que rien n'ait changé. Difficile à expliquer, car Oxious lui-même n'arrivait pas à mettre de mots sur ce qu'il ressentait. La Force ne lui disait plus rien. Il ne La ressentait plus, comme si cet endroit, au-delà des murs, était exempté de Sa présence. Comme si Elle l'avait abandonné. Comment cela pouvait-il être possible ? Par quel prodigue un être comme ce Sith, plongé dans le Côté Obscur depuis son enfance, pouvait-il être coupé de Son fluide constant ? Impossible pour le moment de répondre à cela, mais ce que le Zabrak savait, c'était que cette sensation nouvelle lui était parfaitement désagréable.


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By Darth Oxious
#25378

        Le vide que ressentait Oxious resta intact. Le silence des jardins n'arrangeait rien à cette impression. Le Sith progressait prudemment en direction des bâtiments, s'attendant à tomber sur la faune locale à tout instant.
        Le palais était étendu, mais il n'était pas très compliqué de deviner comment s'organisait la structure. Plusieurs édifices annexes rayonnaient autour du principal, qui de par sa taille ne laissait aucun doute quant à son importance. N'importe qui pouvait imaginer trouver ici les bureaux des différents services du haut-commandement de Serenno. Les quartiers du gouverneurs aussi. C'était l'objectif désigné.

        La première annexe était proche. Oxious s'arrêta derrière un arbre pour observer les environs. Personne dans les jardins, mais autour des bâtiments, il y avait de la vie. Le Zabrak pouvait compter une douzaine de gardes proches de l'annexe, et au moins une dizaine qui circulaient, en ronde ou d'un bâtiment à l'autre. Rien d'insurmontable en soi, avec l'aide de la Force. C'était bien ce qui insinuait le doute dans l'esprit du Sith. La Force restait muette, et il commençait à se demander s'il pourrait tenir face à dix adversaires. En temps normal, ça ne poserait aucun problème, il avait déjà vu pire, mais là c'était autre chose.

        L'un des gardes sembla s'éloigner du reste, en direction du parc. C'était le moment de tenter quelque chose. Oxious pensa l'étrangler à distance ou faire imploser son crâne, quelque chose de discret. Mais il avait beau s'acharner, la Force se refusait à lui. Rien ne se passait, il n'arrivait à rien. Sans la Force, ses chances de remplir la mission qu'il s'était fixée se voyaient fortement réduites. Pourtant, maintenant qu'il était ici, il n'avait pas d'autre solution. Il fallait agir.

        Si la Force l'avait abandonné, Oxious avait toujours avec lui ses atouts. Sa force naturelle, sa rapidité, ses lames laser, et son bras cybernétique. C'était au moins ça. Il s'élança le plus discrètement possible derrière le garde isolé, et lui brisa la nuque d'un coup de poing cybernétique bien placé. Il en profita pour délester le corps de son blaster, ça pouvait servir, et se servit de l'ombre du bâtiment pour se dissimuler jusqu'au pignon.

        L'allée qui faisait le coin menait jusqu'à une autre plus large, où arrivaient toutes les allées similaires, et qui allait jusqu'au bâtiment principal. Deux gardes étaient plantés à peine quelque mètres plus loin, occupés à discuter.

          « Tu as entendu parler de ce qui est arrivé au 38ème bataillon ?
          Ouais. Leur chef est un malade…
          Attends… l'autre jour, inspection générale. Le type prend le fusil d'un trooper au hasard, il le trouve mal nettoyé. Résultat : permissions annulées pour le mois, quinze jour de cachot pour le trooper en question.
          Ouais, c'est pas si méchant. J'ai vu pire venant de sa part. Une fois, il a sanctionné la moitié de ses effectifs parce que le repas du midi ne lui avait pas plu. Le gars décide comme ça de rétrograder les moins bons gars du bataillon. Ceux qui avaient eu de l'avancement s'en sont bien tiré, les autres ont du retourner à l'Académie et ont été remplacés par des bleus tous frais moulus.
          C'est n'importe quoi… »

        Une brève course, et une lame qui traverse un thorax. Le premier soldat tombe net. L'autre, sous l'effet de la surprise, n'a le temps de rien. Le voilà saisi à la gorge et emporté dans un coin sombre. Oxious lui enlève son casque et projette de poser quelques questions.

          « Les quartiers de Harlon Astellan.
          T'as… aucune chance. Y a des centaines de gardes sur le domaine. T'aurais jamais du venir.
          Ça, c'est à moi d'en juger. Alors !
          Le bâtiment central. L'aile est, dernier niveau. Tout… tout l'étage est à lui. Mais c'est peine perdue. Tu seras pas au bout de l'allée qu'ils t'auront abattu.
          C'est ce qu'on verra. »

        Oxious repoussa brutalement le soldat et le décapita. Oxious savait que le trooper avait dit la vérité. Pourquoi aurait-il menti, de toute manière ? Il se savait perdu, il n'avait aucune raison de donner de fausses informations. Des centaines de soldats sur le domaine… Tout ça allait peut-être mal tourner, finalement. Et la Force qui gardait le silence, encore et toujours…

        Le casque du trooper, au sol, émit un son grésillant. Oxious le ramassa et écouta ce qu'il avait à dire.

          « Message à l'attention des équipes 18, 19, 26, 34 et 40 : otation d'effectifs intensifiée. Reportez-vous à votre supérieur dès la fin de votre quart pour les détails….
          Message à l'attention de l'équipe 11 : rassemblement immédiat, zone 6. Urgence.
          Message à l'attention du personnel autorisé Niveau 4 : les codes d'accès des portes magnétiques seront modifiés dans J + 2, à 0800. Prenez vos dispositions. Toute carte obsolète après le changement ne sera pas remplacé, et votre accréditation… »

        Le regard du Zabrak se porta instinctivement sur le trooper sans tête. Il retourna le corps. Sur son plastron un chiffre noir annonçait à quelle équipe le soldat avait appartenu. 11. Cet homme allait être attendu. Avec un peu de malchance, son collègue faisait partie de la même équipe, et ce serait deux hommes portés absents. On allait les chercher. On finirait par les trouver. Deux cadavres, dont un la tête tranchée par un sabre laser, selon toute évidence. Dans la fougue de son impatience, Darth Oxious commettait des erreurs. Combien cela lui coûterait-il ?

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By Darth Oxious
#25429

        Maintenant, il s'agissait de faire au plus vite, et le plus discrètement possible. Avec la quantité de soldats massée ici, ça allait vite devenir compliqué.
        D'abord, cacher les corps. Le sans-tête fut dissimulé dans l'alcôve d'une porte de service. Il serait forcément découvert, mais au moins il ne traînait pas au milieu d'une allée. Il fallait aller récupérer l'autre cadavre, resté à l'endroit où il était tombé.

        Oxious pressa le pas et s'empara du corps pour aller le poser avec son homologue.

          « Hé ! Qu'est-ce que vous faites ici ?! »

        La voix dans son dos l'obligea à s'immobiliser. De quoi cela pouvait-il avoir l'air ? Un grand type vêtu de noir, encapuchonné, qui traînait un trooper inconscient. Rien de bien normal en somme.

          « Lâchez-le, et éloignez-vous de lui. Retournez-vous doucement. »

        Oxious obtempéra. Le stormtrooper, arme au poing, le gardait en joue d'une main ferme.

          « Il… Il est mort ?
          À votre avis ?
          Vous êtes sur une zone réglementée régie par l'armée impériale, et vous transportez le corps d'un soldat. Levez les mains, votre compte est bon. »

        Oxious ne trouvait toujours pas la Force, qui aurait pu l'aider à persuader ce soldat qu'il n'avait rien vu. Il était seul, Elle n'était pas là. Les mains du Zabrak s'élevèrent, ouvertes.

          « Matricule BH-224337, je signale l'intrusion d'un individu suspect. Un homme à terre. Demande de renforts ; interpellation en cours. »

        Oxious gardait les mains en l'air. Il ne souriait pas. La situation ne s'y prêtait pas. Si la Force lui avait parlé, ç'aurait peut-être été différent, mais pas là. Un pressentiment qui n'avait rien à voir avec un quelconque pouvoir de divination lui soufflait que les choses allaient vite dégénérer. Le trooper garda le Zabrak en joue pendant de longues secondes, jusqu'à ce que ce dernier brise le silence.

          « Vous pensez vraiment me retenir, en attendant vos petits copains ?
          La ferme.
          On ne fait que parler...
          La ferme, j'ai dit.
          Non, parce que… J'ai tué trois hommes depuis que je suis entré ici, et sans grande difficulté. Qu'est-ce qui vous fait penser que vous pouvez me tenir en respect ? »

        Un faisceau de laser jaillit du blaster du trooper et alla blesser le Sith à la cuisse gauche. La brûlure était intense, au-delà du supportable. Oxious ploya en grognant douloureusement, et se retrouva genou en terre, la main sur le blessure encore chaude.

        Il était soumis. Lui, le Seigneur Sith, en était réduit à se tenir tranquille devant un simple soldat, comme le serait n'importe quel mortel. Qu'avait-il bien pu se passer pour en arriver là ?
        Un groupe d'homme ne tarda pas à arriver. Une escouade au complet.

          « Qu'est-ce qu'on a ?
          Un intrus, Sergent. J'ai constaté un mort, il transportait le corps quand je l'ai arrêté. Il dit avoir tué deux hommes de plus.
          Le sergent toisa le Sith en silence avant de donner ses ordres.
          Menottez-moi ça. Qu'on l'emmène en cellule. J'en référerai au Major, il saura quoi faire. »

        En un rien de temps, Oxious se retrouva braqué par les canons de six blasters pendant qu'un autre soldat lui liait les mains dans le dos avec ses menottes réglementaires. Sans ménagement, on le poussa pour le forcer à marcher. Boitillant, il avança, escorté par l'escouade, en direction des bâtiments.

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By Harlon Astellan
#25652
Le stormtrooper sentit une vague de soulagement poindre en son for intérieur à l'arrivée de la section en question.

Un sergent de la garde, un StormTrooper avec épaulette brune sur sa droite et sacoche à triple rangement sur sa gauche, accompagné de 8 StormTroopers réguliers arrivèrent à pas mesurés, fusils blaster E-11 pointés vers la cible à terre, sauf pour le sergent en question qui pointait un T-21, plus menaçant.

« Qu'est-ce qu'on a ? »

Rassuré de voir la situation prise en main avec maestria, le StormTrooper de patrouille laissa pendre son arme mollement à son flanc, dressant son dos dans le salut réglementaire.

« Un intrus, Sergent. J'ai constaté un mort, il transportait le corps quand je l'ai arrêté. Il dit avoir tué deux hommes de plus. »

Une communication dans le comlink SoroSuub intégré au casque. Une demande de se recompter, deux par deux, en commençant par le haut de la liste. Il fallut une grosse minute pour savoir que Numéro 33 et Numéro 34 ne répondaient pas à l'appel. L'individu avait le mérite de ne pas mentir sur ses méfaits.

En revanche, aucun système démocratique ne lui accorderait une remise de peine pour ça.

« Menottez-moi ça. Qu'on l'emmène en cellule. J'en référerai au Major, il saura quoi faire. »

L'escouade encercla l'individu, lui passa des menottes et s'adonna à le redresser un minimum, ne se souciant guère de la cuisse cautérisée. Ils n'avaient encore aucune idée de l'identité de l'intrus, ni de ses capacités.

« J'ai hâte d'entendre ce que les interrogateurs du BSI vont te faire cracher, fichue... chose cornue. »

L'escouade signala l'arrivée d'un prisonnier - Grand, musclé, visiblement Zabrak, dathomirien ou iridonien, yeux jaunes et peau rouge sombre - et le fit sortir du palais sous bonne garde. Vers un espace où la Force serait de nouveau une alliée présente pour le Zabrak, pour peu qu'il décide de s'enfuir...
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By Darth Oxious
#25654

        On emmena Oxious ailleurs, sous bonne escorte. Après une petite marche, il commençait à sentir un retour du flux de la Force. Cette bizarrerie, ce black out, cette absence de sa plus grande alliée, il n'aurait pas su quoi en dire. Quelqu'un avait trouvé le moyen de protéger son palais des Manipulateurs de la Force, à n'en pas douter. Il existait plusieurs moyens pour cela, mais il était impossible d'identifier celui à l'œuvre ici sans avoir inspecté les lieux. Mais ça n'avait plus aucune importance maintenant.

        On passait les grilles de l'enceinte, flanquées de deux postes de surveillances avec sentinelles en faction et un mirador tenu par un trooper et un artilleur posté à une mitrailleuse E-Web – Oxious pouvait identifier ce modèle pour en avoir croisé sur le champ de bataille.

        Quelques mètres de plus, et le Sith se sentait en pleine possessions de ses moyens, exception faite de sa cuisse qui le brûlait toujours autant. Il hésita à puiser dans la Force pour atténuer la douleur, mais un changement dans sa démarche pouvait attirer l'attention. Il préféra ne rien changer pour le moment. Il ne chercha pas non plus à se débattre ni à se libérer. Il aurait pu, sans mal, venir à bout de l'escouade entière et se débarrasser de ses menottes avant de disparaître. Mais il préférait voir quel sort on allait lui réserver. Il serait toujours temps d'improviser ensuite. Il s'était déjà tiré de situation pires que celle-ci.

        De toute manière, que pouvait-il bien lui arriver ? Le sergent avait mentionné le BSI. Ils parviendraient à l'identifier, avec quelque difficulté, mais ils finiraient par déterrer un antique dossier. Et après ? Quand ils auraient découvert sa nature, que pourraient-ils contre lui ? L'Inquisitorius n'était plus. Aucun Inquisiteur ne pourrait être missionné pour se charger de l'affaire. Et gérer un Jedi était bien différent que de traiter avec un Sith. Non, ils n'auraient pas foule de solutions.

        La plus probable des options viables était, une fois l'identification faite, de le transférer vers une cellule spécialisée pour la détention des Manipulateurs de la Force (dont il ne devait pas rester beaucoup d'exemplaires) et de l'y enfermer en attendant qu'une décision soit prise. Et cette décision serait plus probablement l'exécution pure et simple. Avant cela, Oxious aurait certainement la visite de plusieurs gradés assez expérimentés pour avoir déjà été confronté à des individus similaires – similaires à Darth Oxious, allons donc ! – qui rendraient leur rapport sur l'affaire. Puis viendrait la décision, qui devait venir d'en haut. Peut-être de Astellan lui-même, qui la prononcerait alors. Ce serait peut-être l'occasion. Il déciderait en temps opportun.

        Pour le moment, le Zabrak restait bien docile, continuait à jouer le blessé boîteux, et se laissait mener vers sa destination, sans broncher.

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By Harlon Astellan
#25763
La dernière fois que le Sergent avait vu un Zabrak aussi docile, c'était à l'occasion d'une escorte d'esclaves à destination des usines de raffinement de baradium. Mais bizarrement, il doutait que ce Zabrak fut un esclave. Plutôt un tueur, à voir son allure et son calme malhonnête. Qui était-il ? Les bioscans feraient parler son pedigree en un temps record.

Conduit dans une cellule classique, étroite, sans couche ni rien, avec un champ de force rouge comme protection, il fut laissé aux bons soins des geôliers, des StormTroopers du BSI, avec un officier en uniforme blanc, avec une certaine nuance de gris en plus. Personne ne savait vraiment quel était ce blanc, si c'était blanc béton ou blanc d'oeuf. Mais officiellement en tout cas, c'était blanc.

La procédure voulait que l'individu soit isolé 24 heures, le temps de l'affamer, de lui offrir un sommeil précaire, et de le voir dans certains cas évoluer au milieu de ses déjections naturelles. 24 heures pour l'épuiser mentalement et physiquement. Pour le filmer et étudier son langage corporel. Une procédure que les Astellan n'avait pas abolie. Cette procédure commençait néanmoins avec un prélèvement d'ADN, une biopsie sur le bras sans anesthésie

Il restait à voir ce que le Zabrak ferait durant ce laps de temps... qui serait mis à profit pour apprendre son identité.
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By Darth Oxious
#25765

        Le lien entre Maître et Apprenti est toujours fort chez les Manipulateurs de la Force. Jedi ou Sith, une sorte de filiation se met en place, liant l'un à l'autre de manière diffuse mais permanente. Bien que chez les Sith, l'ambition et l'ascension vers le pouvoir ne finisse par pousser l'Apprenti à attenter à la vie de son Maître, ce lien existe bel et bien.
        C'est ce lien qui fit que, au moment-même où Darth Oxious entrait dans la bulle de non-Force du Palais de Serenno, Darth Voïdh ressentit sa disparition, comme un vaisseau disparaîtrait soudainement et sans explication d'un écran radar. La signature particulière de son Maître venait de s'éteindre. Non, pas s'éteindre, car ça ne ressemblait pas à ce qu'on pouvait sentir lors de la mort d'un être. C'était brutal, sans variation de la vibration familière, juste… Elle existait, et l'instant d'après elle n'était plus.

        Voïdh, alors en méditation dans les quartiers des hôtes de marques du palais d'Iridonia, interrompit ses contemplations. Il était resté sur place, après le départ d'Oxious pour Serenno, prétextant garder la chambre pour Ooth Stath, en vue de son retour prochain.
        Qu'arrivait-il à Darth Oxious ? Il n'avait jamais été témoin d'une telle manifestation, et il trouvait cela pour le moins déstabilisant. Il ne savait pas quoi en penser.
        Le Khommite resta un long moment à tenter de retrouver son Maître, sans succès, à travers la Force, mais c'était comme sonder le vide spatial avec une paire de macrobinoculaires à la recherche d'un astéroïde gros comme une prune dressellienne. Une perte de temps.

        La présence d'Oxious réapparut aussi soudainement qu'elle était partie. La bizarrerie de la chose ne manqua pas de surprendre un peu plus Voïdh. Il allait falloir tirer tout cela au clair. Où pouvait bien être son Maître pour ainsi jouer à Cache-Cache de Force ? Que cachait Serenno qui puisse ainsi agir sur la place d'un Sith dans la Force ?




        On poussa Oxious dans une cellule ordinaire. Après que la porte fut claquée et verrouillée, on laissa le détenu avec ses pensées, dans un silence de plomb.
        Pour avoir côtoyé les services judiciaires – de loin – à une époque qui paraissait désormais lointaine, il savait parfaitement quelles étaient les méthodes impériales dans les cas comme celui-ci. Les services du BSI, de l'II et du S.T.IN.G. travaillaient parfois de manière commune, même s'ils ne savaient jamais vraiment tout sur les affaires les uns des autres. Les interrogatoires étaient menés de manière à forcer le détenu à avouer ce qu'on voulait savoir. Ça n'échouait jamais. Il fallait reconnaître que les impériaux possédaient les moyens de vous faire dire les choses que vous auriez préféré ne pas révéler, même celles que vous aviez oubliées.

        Mais on y allait de manière progressive. En douceur, on augmentait la perversité des "questions". D'abord jouait-on sur un terrain psychologique, et si le sujet résistait on passait aux sévices physiques, et dans ce domaine la seule limite était celle de l'imagination.

        S'il se montrait silencieux, le Sith verrait certainement l'arrivée d'un des fameux droïdes d'interrogatoire. Les IT-O étaient des machines diaboliques, et leur concepteur devait avoir de sérieux problèmes psychologiques, ou des prédispositions pour écrire de formidables holofilms d'horreur de série B.
        Pour le moment, il savait qu'on ne viendrait pas le visiter de si tôt. Ni pour le questionner, ni pour de la paperasse, ni pour les repas, ni pour autre chose.

        Oxious choisit de s'asseoir au milieu de la cellule. Yeux fermés, la respiration ample et calme, il se laissa glisser dans la contemplation du flux de la Force. Maintenant qu'il La sentait de nouveau, il se sentait en confiance. Rien ne pouvait lui arriver.


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By Harlon Astellan
#25870
L'échantillon d'ADN fut transmis au Secteur Plexus des Renseignements Impériaux - la partie que le BSI détestait le plus - pour analyse dans les bases de données. Quelque chose à propos de ce Zabrak clochait. La cellule offerte était classique, aucune paillasse, une lumière vive venant des murs, du plafond et du sol pour l'empêcher de dormir, et une nourriture totalement allégée, pour un régime sans résidu et laissant sur la faim. La nourriture en faible quantité avait même un filet d'huile déposé au-dessus pour assoiffer d'autant plus le suspect. Et l'eau se faisait rare.

Ce n'est qu'au retour des résultats de l'analyse ADN que le BSI commença à se poser des questions.

Surtout avec un dossier rouge labellisé "Secret Défense" dessus.




Le traitement du dossier passa en priorité vu l'infraction du personnage : pénétrer dans le palais d'un Grand Moff était un crime sévère, passible de la peine capitale. Quand un dossier classifié était lié au marginal, les pontes étaient sollicités d'urgence, et ce qui durait normalement plusieurs semaines était traité en une poignée d'heures à peine.

Les pontes eurent accès au dossier confidentiel en intégralité. L'ADN correspondait à un ancien traître, un Adepte du Côté Obscur autrefois au service de l'Impératrice et de son bras droit, Dark Vador. Membre d'un détachement encore plus secret que les Services Secrets : le STING, qui, officiellement, n'avait jamais existé.

Le STING avait été dissout après que l'Empire avait apprit la félonie du Zabrak qui se tenait dans la cellule. Son statut d'adepte du Côté Obscur le rendait très... spécial. Personne au BSI ne savait ce qu'Harlon Astellan savait, notamment pour les Ysalamiris. Les lectures d'Harlon lui avaient suffit : les agents du BSI n'avaient pas sa culture livresque, et en pâtissaient par cet exemple.

La seule chose qui leur restait était une protection qu'ils espéraient suffisantes. Mais déjà, une question demeurait : où était l'arme laser de cet individu ? Si la patrouille l'avait prise, le problème ne se posait pas. Si on ignorait où elle était, on utiliserait les champs électriques de la cellule pour neutraliser l'individu, le neutraliser assez pour qu'on lui confisqua la relique.

Et ensuite seulement commencerait l'interrogatoire. Avec un agent en uniforme blanc, un peloton complet de StormTroopers dans le couloir en embuscade, plus deux d'escorte dans la cellule même.

Et une question d'introduction...

« Que nous vaut ce retour au bercail ? »
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By Darth Oxious
#25896

        Les plateaux repas, qu'on pouvait qualifier de minimalistes, se succédèrent. Façon de parler. Deux maigres assiettes en vingt-quatre heures, ce n'était guère suffisant pour sustenter un Zabrak adulte de la corpulence d'Oxious. Pourtant, ce dernier ne semblait pas s'en soucier, car il n'y avait pas toucher. Plongé dans sa méditation, il se contentait d'inspecter la Force en quête de réponses. À quoi ? Tout un tas de choses. Il n'avait pas de but précis, il voulait juste ne pas ressentir les méfaits de la détention comme il pourrait en être pour n'importe quel prisonnier.

        Comme il s'y était attendu, les petites mains de l'Empire s'étaient remué pour trouver qui était ce criminel qui avait eu le culot de s'introduire dans le Palais. Le prélèvement ADN (opéré par un droïde peu délicat, à dessein) avait été envoyé à l'analyse. L'opération avait été réalisée rapidement, bien plus qu'on ne l'aurait fait pour retrouver la trace d'un maniaque violeur d'enfants, ou n'importe quel autre malfaiteur. Évidemment on touchait là à la sécurité d'un haut gradé, alors on ne lésinait pas sur les moyens.

        Et comme il s'y était attendu, les résultats étaient vite arrivés. Oxious pouvait presque deviner ce qui était ressorti. Un nom Sith, un nom de naissance peut-être, quelques notes prises de la main de l'Impératrice elle-même, voire du Seigneur Vader. Probablement. Quelques faits d'armes glorieux datant de sa loyauté envers l'Empire. Et bien entendu les choses un peu moins propres. Sa tête mise à prix sur Corellia suite au massacre de deux civils alors qu'il affrontait deux Jedi, Ian Curwee et sa fille Hayley R'izzan. Et bien entendu sa trahison envers l'Empire, lors de l'épisode de l'Académie du Keff Kasi sur Iridonia. La mutinerie qu'il organisa et qui déboucha sur le détournement de deux corvettes impériales et leurs troupes, la corruption des troupes en garnison sur place, la récupération de l'antique temple pour son usage personnel, et son détournement de la cause impériale pour servir ses propres intérêts. Ce faisait un lourd dossier qui pesait contre lui.



        La porte de la cellule bourdonna et s'ouvrit pour livrer passage à deux Stormtroopers. Ils entrèrent armés et pointèrent leurs blasters sur le détenu, toujours assis, avant qu'un officier n'entre.
        L'uniforme blanc immaculé identifiait un officier du BSI. La plaque d'insigne et les cylindres codés renseignaient sur le grade de l'intéressé. Cela donnait assez d'informations pour le moment.
        Et la phrase que l'homme eut pour le prisonnier en dit assez long sur les éléments qu'il avait pu avoir entre les mains.

          « Que nous vaut ce retour au bercail ? »

        Oxious ne prit pas même la peine de se lever. Il resta exactement là où il se trouvait, sans bouger une corne. Il avait été privé de plusieurs de ses effets personnels. Son sabre, évidemment, mais aussi sa ceinture, ses bottes et son manteau. Assis sur ses genoux, sa tunique noire flottant sans ceinture, il avait l'air légèrement rabougri et tassé, ce qui était bien évidemment loin d'être le cas.

          « Le bercail, comme vous dites, Commandant, n'est plus pour moi quelque chose qui a trait à l'Empire et ses esclaves. Il se leva lentement et calmement, dépliant toute sa stature et sa carrure. Cela date de quelques temps, maintenant. Je suis surpris que vos dossiers ne vous aient pas appris cela. À moins que si, mais que vous jouiez à l'imbécile. Ce n'est pas une option intelligente. »

        Oxious jeta un œil rapide vers la porte, et eut un demi sourire.

          « La trentaine d'hommes postés dans le couloir me laisse penser que vous prenez la menace au sérieux. C'est bien. Vous savez que ces deux-là ne suffiront pas à me contenir. Mais soyez rassuré : je ne tenterai rien. Je suis venu pour une chose, une seule, et ce n'est certainement pas un petit officier. »

        La provocation était facile. Oxious pensait piquer au vif le petit orgueil de l'officier. Il n'était pas question de lui révéler la raison de sa venue, pas tout de suite. Avant cela, il voulait jouer un peu. Il gardait dans un coin de son esprit la possibilité d'une évasion. Trois êtres dans la cellule, une grosse poignée dans le couloir. C'était tout à fait possible. Avec l'aide de la Force, il pourrait bien s'échapper. Restait à savoir combien de temps il tiendrait avant d'être repris ou abattu. Car plutôt que voir le Sith leur filer entre les doigts, les impériaux préféreraient le descendre. Ils avaient tout en leur faveur pour ne pas avoir à chercher des justifications vaseuses. Un dossier chargé, deux meurtres commis sur les terres du Palais, l'intrusion elle-même, il y avait là de quoi couper court à toute discussion. Mais ils auraient eu dix fois, vingt fois l'occasion de l'exécuter, pourtant ils n'en avaient rien fait. Que voulaient-ils de lui avant cela ? Un procès équitable ? L'Empire ne s'encombrait pas de cela dans de pareils cas. Alors quoi ?

        Oxious préféra ne pas faire de vagues, et continua à titiller le petit agent du BSI.

          « Vous perdez votre temps avec moi. Je ne parlerai qu'à un supérieur. Quelqu'un de bien plus important qu'un commandant. Auriez-vous un colonel sous la main ? À moins que le Moff lui-même ne soit disponible, dans ce cas je m'en contenterai. »

        Toujours ce sourire moqueur aux lèvres, le Zabrak se mura dans le plus profond des silences.

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