L'Astre Tyran

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Bandomeer se divise entre une Pangée montagneuse et désertique occupant la moitié de sa surface et un océan recouvrant l'autre moitié. Malgré la défaite de l'Empire face à la Nouvelle République, Bandomeer est resté fidèle au premier, pour lequel elle représente une importante source de minerai.
Gouvernement : Empire
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By Feyet Kiez
#7607
Orbite de Bandomeer, 14 heures strandard locales, +7 ABY




Contrôle de Bandomeer, ici la flotte personnelle du Haut-Amiral Feyet Kiez, et son Destroyer Canel, demandons autorisation de nous positionner près des stations de stokcage Impériales pour ravitaillement. Demandons également l'autorisation de faire descendre la Frégate Impériale-II Ambroisie au sol pour rendez-vous programmé avec le Moff Emsar.

Destroyer Canel, terminé.


C'était sur ces mots que l'officier aux communications avait débuté cette après-midi d'automne qui n'avait rien d'une journée normale. Dans ses quartiers improvisés à bord de la Frégate Ambroisie, Kiez attendait patiemment, tentant de réussir pour la quatrième fois consécutive une patience. C'était un moment de détente qu'il s'accordait régulièrement. Un jour qu'il était seul sur la terrasse de ses appartements de Serenno, un dimanche ensoleillé, il en avait réussi 8 de suite. Mais jamais plus il n'avait réitéré cette performance.

Cette partie lui donnait du fil à retordre. Il fit le choix de débloquer une colonne plutôt que de libérer un quatre de cœur qui lui aurait peut-être servi plus tard. Il découvrit une nouvelle carte dans sa garde. Un trois de pique. Il avait perdu, il était bloqué. Il avait fait le mauvais choix. Il avait cinquante pourcent de chance de réussir, et il avait fait le mauvais choix, et cela lui coutait la victoire.

Il regarda les cartes disséminées sur sa table, formant un amas non ordonné, et entama de les ranger paisiblement. Il réfléchissait aux actes qu'il entreprenaient. Faisait-il le mauvais choix, l'avait-il déjà fait, ou ce choix lui serait-il offert bientôt? Et à ce moment, ferait-il le bon choix? Car ici, il le savait, un mauvais choix était synonyme d'un futur très assombri. Alors, comment savoir quelle carte il s'apprêtait à dévoiler?

Il ferma les yeux quelques instants, rangea les cartes, et finit son jus d'Ithor. Ithor, là aussi quelqu'un avait fait le mauvais choix, et ils avaient perdu. Tant de guerre, de ravages, de combats, de mort, pour quoi au fond? Pour le pouvoir, la maîtrise. Pour le siège qui attendait vide sur Bastion les trois chefs du Triumvirat, gardiens de l'ordre. Il se souvenait des mots d'un homme, vingt ans auparavant.


L'ordre et la sécurité? Foutaises! Regarde ce que l'Empire a fait. Il ne peut rétablir la sécurité. Il y a encore des criminels partout dans les rues. L'Empire a à peine 5 ans et il a déjà échoué, 5 ans que la criminalité est la même, que les gens souffrent et meurent dans la rue, comme sous la République. Oui, il y a l'ordre, mais il n'est respecté que par une minorité de la population. Il faut autre chose. Rien ne sera plus jamais comme avant Feyet. Je n'existe plus, et mes rêves et mes idées non plus. Je t'aime, mais je combattrais toujours ce pourquoi tu te bats. Allez, pars, nous ne reverrons un jour, peut-être...

Les yeux de l'Impérial se troublèrent alors que ces pensées le pourfendaient comme des lames. Il frappa du poing sur la table en inox avec l'énergie de la souffrance. Même dans les humains non sensibles, il y avait une part de côté obscur. Feyet lui, avait un gouffre béant dans son cœur, mais il vivait avec, et cela ne l'empêchait pas de faire ce qu'il pensait être bien.

Battement sourd doublé. Vibration contenue de l'acier.


Entrez.

Mes respects, Amiral. Nous entamons la descente, nous serons à la surface dans deux heures.

Bien, faites prévenir le capitaine Lloyd que je serais sur la passerelle dans cinq minutes.

Bien, Amiral, je transmets.


Il était temps. Il avait confiance. Il ouvrit la porte que l'aspirant venait de refermer, et se mit en marche pour la passerelle. En chemin, il croisa la lieutenante Adamson, auquel il enjoint des ordres pour les hommes lors de la descente. Il remercia, salua, sourit lors de son parcours jusqu'à la salle principale du vaisseau. Un jeune matelot avait calculé qu'un officier supérieur sur un vaisseau recevait en moyenne l'équivalent d'un salut par chaque homme d'équipage, ce qui faisait que Feyet recevait quotidiennement plus de vingt mille saluts sur cette frégate Impériale-II, et il répondait à chacun.

Mais il n'y avait qu'un homme avec qui il souhaitait réellement s'entretenir en détail aujourd'hui. et cet homme c'était John Emsar.
Modifié en dernier par Feyet Kiez le ven. 7 févr. 2014 18:48, modifié 1 fois.
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By John Emsar
#7618
[font=Lucida Fax]« Euh... ici contrôle de Bandomeer, veuillez rester en orbite le temps que votre demande soit traitée par le Moff lui-même... »[/font]


Et oui, il y avait des protocoles de sécurité extrêmement pointilleux sur Bandomeer, et même avec trente Destroyers en laisse il ne se serait pas posé comme une fleur. Surtout avec trente Destroyer en laisse. Le contrôle fit relayer la requête jusqu'à Emsar, qui décrocha et eut au bout du fil le contrôleur chargé de cette drôle d'histoire.

[font=Lucida Fax]« John Emsar, c'est à quel sujet ? »[/font]

[font=Lucida Fax]« Bonjour Monsieur le Moff, je ne sais pas si mon collègue vous ont expliqué la situation... »[/font]

[font=Lucida Fax]« Bah, en soit si, mais je préfèrerais l'entendre de votre bouche, on y gagnerait en clarté je pense. »[/font]

[font=Lucida Fax]« Oui, tout à fait en accord avec vos paroles Monsieur le Moff. »[/font]


Oh putain non... Encore un abruti de formaliste.

[font=Lucida Fax]« C'est un homme qui dit s'appeler Feyet Kiez et qui est venu avec sa flotte au complet. Il demande à poser une frégate au sol pour vous voir. »[/font]


Hum. Emsar resta un instant silencieux. Il avait bien fait d'envoyer ses compagnons en dehors de Bandomeer pour leur sécurité. Il avait senti le vent tourner. Peut-être que l'heure était venue pour lui de tirer sa révérence... Ou pour Feyet de tirer son linceul.

[font=Lucida Fax]« Bien, autorisez-le de faire ravitailler ses vaisseaux, mais interdiction de poser sa frégate, je peux proposer de lui faire venir une navette s'il n'en a pas, ce qui m'étonnerait fort. Allez, et merci de m'avoir prévenu. Je rajouterais un paragraphe pour ce cas de figure dans le protocole. Et ne le laissez pas répondre, ayez le dernier mot absolu. »[/font]


L'homme le salua une bonne douzaine de fois et transmit l'ordre.

[font=Lucida Fax]« Autorisation de ravitaillement accordée. Refus d'accoster au sol avec la Frégate, le Moff se propose de vous envoyer une frégate pour vous mener au sol en cas d'indisponibilité technique. Contrôle, terminé. »[/font]


Il coupa la communication. Et ne la ralluma plus. Le Dernier Mot. Ensuite John fit transmettre d'autres ordres à son Amiral en orbite, qu'il avait acquis à la force du respect et un peu par la crainte de la réputation.

[font=Lucida Fax]« Que les membres d'équipage de toute la flotte se prépare à allumer tout les systèmes offensifs et défensifs sur ordre direct. Ne faites rien, n'alarmez pas celui d'en face, et n'agissez que s'ils se montrent hostile. Pensez à nos hommes et à nos citoyens. »[/font]


Puis un autre, pour un garde personnel, qu'il connaissait de nom, de tête et d'histoire et avec qui il avait disputé des parties de Chambre en salle de garde avec d'autres ShadowTrooper.

[font=Lucida Fax]« Vous voyez mes planques d'arme ? Vous prenez tout le contenu de trois d'entre elles, trois je dis bien, et vous la chargez dans ma navette Opportunity. C'est sur une plate-forme privée, aucun risque d'être repéré. Vous la chargez et vous la faites préparer, amenez-y quatre cinq hommes de confiance pour le faire, faites-là préparer pour un voyage. »[/font]

[font=Lucida Fax]« Il y a un soucis monsieur ? »[/font]


Emsar plongea ses yeux noirs dans la fente du casque du Shadow. Pouvait-il mettre ce garde fidèle dans la confidence ?

[font=Lucida Fax]« James... Vous êtes d'accord pour faire ce que je vous dis, vous avez confiance en moi ? »[/font]

[font=Lucida Fax]« Jusqu'à ma mort je vous suivrais monsieur. Jamais je n'oublierais votre bravoure sur Callos. »[/font]


Oui, Emsar l'avait appris en affectant cet homme à sa garde personnelle - inutile tout autant qu'utile, paradoxe étrange - qu'ils avaient déjà servis pour le sabotage des boucliers planétaires de Callos avant sa vitrification, dirigée par le capitaine... Eclipse. Juno Eclipse. Emsar avait sauvé de nombreux commandos impériaux en se distinguant au combat contre les forces locales belliqueuses qui tentaient de les tuer. Depuis il avait acquis la loyauté de cet homme. Au prix du sang et de l'acier.

[font=Lucida Fax]« Je vais vous demander un service... A ces coordonnées se trouvent des hangars secrets. N'en parlez à personne. Vous verrez une carrière abandonnée avec une ancienne porte de mine, très petite, à peine de quoi faire passer un humain à travers. Frappez deux fois, attendez 5 secondes et dites exactement Tiens, tiens, voilà du boudin. Désignez quelqu'un pour charger ma navette, et si vous croyez être capable de me suivre dans une nouvelle aventure, tenez vous prêt à embarquer dans ma navette.

En tout cas, merci pour tout James.
»
[/font]


Le James serra un poing nerveusement et salua son patron. Voilà qui n'annonçait rien de bon... James prit un speeder et se rendit aux coordonnées GPS fournies par Emsar tandis que Feyet arrivait vers Bandomeer. Il trouva l'emplacement et refit les opérations. Il attendit trois minutes et comme rien ne vint il s'en alla vers le palais, à 15 kilomètres de là. Le message était passé, Bandomeer allait peut-être subir un siège.

Et le protocole voulait que l'armée droïde se réveille et se tienne prête à marcher vers la ville pour la protéger. Sur ordre direct d'Emsar, les hangars secrets s'ouvriraient.

Emsar attendait donc l'arrivée de Feyet. Emsar qui vagabonda dans son esprit un instant, revoyant le Sensei, Talya, Alcibiade... Et il eut même des pensées pour Dana et Thoryn. Et Sara... Dans sa vie récente il se trouvait beaucoup de femmes finalement. Mais une avait réussi à tuer le cocon de l'assassin et à voir... l'homme. Le vrai, celui qui se battait pour un idéal plus élevé que le sien propre. Qui avait des valeurs, des sentiments, des principes.

Du bon en lui.

Mais en ce jour, Feyet Kiez venait de franchir le point de non-retour. Et peut-être que cet instant serait le plus important de sa courte vie, peut-être même le dernier.

Mais tant qu'il y aurait une galaxie sur laquelle faire fouler ses pieds, Emsar reverrait Sara. Au moins encore une fois.
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By Feyet Kiez
#7666
Capitaine Lloyd, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Oui Monsieur. Vous me l'avez dit quatre fois aujourd'hui, je devrais parvenir à m'en souvenir...


LLoyd esquissa un sourire en coin. Son second avait autant de répartie que lui dans sa jeunesse. Feyet lui rendit sa bonne humeur tout en continuant de fixer la planète minière depuis la passerelle. Il allait s'exprimer lorsque la réponse du poste de contrôle résonna dans la salle.

Autorisation de ravitaillement accordée. Refus d'accoster au sol avec la Frégate, le Moff se propose de vous envoyer une frégate pour vous mener au sol en cas d'indisponibilité technique. Contrôle, terminé.

Ils ont coupé la liaison Amiral.

Petit gamin obstiné... Kiez resta de marbre et comme si de rien n'était, donna ses ordres.

Bien. Monsieur Murtock, entamez la procédure de descente. Tous protocoles offensifs éteints.

Bien Amiral, procédure de descente enclenchée, protocoles offensifs éteints.


L'avantage d'avoir une longue carrière derrière soi, c'était que lorsque l'on donnait des ordres qui paraissaient absurdes, les vétérans obéissaient sans émettre l'ombre d'un doute. Pas par obéissance aveugle, mais par connaissance du bien fondé des actions de leur supérieur.

Lancez une liaison avec le contrôle au sol s'il vous plaît Monsieur Brokart.

Liaison effectuée Amiral.

Merci. Lloyd, à vous.

Avec plaisir Amiral.

Conrôle au sol de Bandomeer, ici le capitaine LLoyd de la Frégate Ambroisie avec à son bord le Haut-Amiral Kiez, membre du Conseil Régent, gouverneur de l'Empire de Zsinj et membre du Triumvirat. Nous effectuons actuellement une manœuvre de descente vers la surface. L'aire d'atterrissage 23 est semble-t-elle libre, nous atterrirons donc là. Un speeder basique serait le bienvenu à notre arrivée afin de gagner un temps précieux. Frégate Ambroisie, Terminé.


Kiez s'assit dans un siège en haut de la passerelle, d'où il pouvait observer à 180° tous les faits et gestes de ses hommes dans l'enclave de transparacier. Il prit un datapad posé nonchalamment par un aspirant étourdi et se perdit dans ses pensées. Si le contrôle orbital ne souhaitait pas répondre, alors il discourrait avec le contrôle au sol...
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By John Emsar
#7667
John fut tiré de ses pensées par un contrôle à nouveau. Toujours le même. Le contrôle orbital relaya l'info au contrôle terrestre pour signaler que la frégate Ambroisie violait une non-autorisation. John sourit. On veut jouer les malins... Sauf que la frégate en question avait une minute d'avance sur presque une cinquantaine nécessaires pour l'atterrissage. Et John aussi avait sa flotte. Il contacta le capitaine de la frégate Impériale-II qui se situait plus près de Bandomeer que la frégate du membre du Triumvirat - et qui l'avait nommé ? On usurpait un titre maintenant ? C'était parfait. Parce qu'Emsar aussi avait un plan. Et ce plan incluait un certain Feyet Kiez.

Et le fait que ce dernier se prétende membre du Triumvirat sans y avoir été nommé le servait à merveille.

Donc, John contacta le capitaine qui allait mettre un bâton dans les roues de Kiez...

[font=Lucida Fax]« Au rapport, Amiral. »[/font]

[font=Lucida Fax]« Bonjour capitaine... J'aimerais que vous basculiez toute votre puissance, toute votre puissance dans vos réacteurs et que vous stationniez le plus rapidement possible aux coordonnées 3-3-2-TX-437-WB-C. »[/font]

[font=Lucida Fax]« Mais... C'est dans le vecteur d'atterrissage de la Frégate qui tente de se poser ! »[/font]

[font=Lucida Fax]« C'est exact, mais elle se pose sans y avoir été invitée. Et j'aimerais leur apprendre les bonnes manières... Désactivez vos armes, vous ne risquez rien. Mais coupez-leur la route. »[/font]


Et il raccrocha. Le capitaine haussa les épaules, ne sachant franchement pas quoi répondre. Obéir ? Désobéir ? Obéir oui, son chef était l'Amiral Emsar.

Désobéir, euh... Il y avait un gouverneur sectoriel qui se disait membre du triumvirat.

Mais d'un autre côté... S'il obéissait aux ordres d'Emsar, M. Kiez lui reprocherait de ne pas l'avoir laissé passer, mais EMsar serait le seul fautif. S'il désobéissait à Emsar, en revanche, ce dernier risquait de ne pas être jojo... Et là, pour le coup, c'est à lui qu'on tirerait le slip jusqu'à la tête. Non, c'était tout simplement trop risqué.

[font=Lucida Fax]« Toute l'énergie dans les réacteurs, vitesse maximale atteinte d'ici trois minutes, vecteur 3-3-2-TX-437, orbite stationnaire en point WB-C. On doit arriver avant la frégate ! »[/font]


Ce qui se fit sans peine, ils étaient plus proche de la planète autour de laquelle ils stationnaient qu'un vaisseau qui venait juste d'entrer dans l'hyperlimite. Aussi la Frégate Ambroisie fut obligée de s'arrêter sous peine d'être coupée en deux par une frégate aussi grosse qu'elle.

[font=Lucida Fax]« Frégate Ambroisie, ici contrôle terrestre de Bandomeer. Vous n'avez pas reçu d'autorisation d'atterrissage. Une navette Lambda ainsi qu'une escorte de 10 Intercepteurs est en cours de transit pour votre vaisseau pour aller chercher le Haut-Amiral Kiez et au maximum dix hommes d'escorte. Toute prochaine violation du protocole planétaire se soldera par une amende forfaitaire diplomatique d'une valeur de 3 millions de crédits. »[/font]


Emsar raccrocha et désactiva son vocabulateur vocal. En plus de ça il avait fait exprès d'articuler plus que d'habitude, sans forcer le trait, et en modifiant déjà sa voix à l'origine. Même lui ne se serait pas reconnu. Ohlà, s'il l'a pas mauvaise avec ça... Bon au moins, je lui envoie une navette...

Navette qui n'était pas l'Opportunity mais juste une autre, un classique à avoir pour les visites protocolaires en somme.

Alors, qu'est-ce que Feyet allait encore inventer pour poser sa grosse bouse dans le jardin de John ?
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By Feyet Kiez
#7672
La frégate continuait sa route sans qu'on ne lui dise rien, puis vint un évènement inattendu, qui encore une fois laissa Kiez de marbre. Emsar mettait une frégate sur la route de la sienne. Il n'osait même pas lui dire en face qu'il ne voulait pas de sa frégate au sol. On se demandait bien pourquoi...

Monsieur Brokart, pas de réponse du contrôle au sol?

Touj.. Une réponse en effet, Amiral.

Frégate Ambroisie, ici contrôle terrestre de Bandomeer. Vous n'avez pas reçu d'autorisation d'atterrissage. Une navette Lambda ainsi qu'une escorte de 10 Intercepteurs est en cours de transit pour votre vaisseau pour aller chercher le Haut-Amiral Kiez et au maximum dix hommes d'escorte. Toute prochaine violation du protocole planétaire se soldera par une amende forfaitaire diplomatique d'une valeur de 3 millions de crédits.


Quelle est cette voix déformée monsieur Brokart? Pas celle d'un contrôleur au sol dites-moi...

Je ne sais pas monsieur, cela vient pourtant du contrôle. La connexion est bonne, c'est bien le message qui a été envoyé.

Encore une farce je suppose. Il ne se décidera jamais à grandir et à affronter ses responsabilités.

Liaison avec la frégate. Lloyd, pardonnez moi mais je prends les devants cette fois-ci.


Sans problème Monsieur.

Liaison effectuée Monsieur.

Amiral de la flotte de Bandomeer, ici la Frégate Ambroisie. Nous allons esquiver votre navette par un vecteur d'ouest. Restez sur votre position ou déportez vous sur un vecteur d'est afin de nous faciliter le passage. Demandons également la raison de votre positionnement peu en accord avec les codes de la marine. Vous avez affaire ici à une frégate alliée se posant sur le sol d'une planète Impériale. Vous êtes un Amiral de la Marine Impérial, agissez comme tel. Qui vous a ordonné de vous positionner ainsi? Feyet Kiez, terminé.


Sans cligner des yeux ou changer de posture, Kiez attendit la réponse, puis manda une nouvelle fois son officier aux communications.

Où en est la manœuvre d'évitement monsieur Lloyd?

Entamée, vecteur d'ouest, nous passerons à 2 000 mètres sur la gauche de la frégate Amiral.

Bien. Liaison avec le contrôle au sol.

Effective.

Transmettez en même temps à la frégate Impériale devant nous.

Contrôle au sol de Bandomeer, ici la Frégate Ambroisie. Nous sommes une frégate Impériale demandant à se poser sur un sol Impérial. Vous disposez de plusieurs dizaines d'emplacements libres, votre espace aérien est dégagé. Demandons le motif de votre refus, car celui-ci est contraire au code de la marine. Vous n'avez aucune raison de nous interdire de nous poser, hormis si vous faites part d'intentions hostiles à notre égard. Feyet Kiez, Terminé.


Le plus drôle dans tout cela, c'est que Feyet Kiez se fichait pas mal que sa frégate se pose ou non, mais cette "escarmouche" lui en apprenait bien plus sur les motivations d'Emsar qu'une conversation. C'était surtout un moyen simple et efficace de montrer au Moff que même sur sa planète, c'était Kiez le patron, puisqu’il était son supérieur direct dans la hiérarchie du secteur, et que c'était à lui qu'il rendait des comptes. De son côté, Kiez n'était pas avare, il avait fait un chèque de 40 millions de crédits à Bandomeer un mois plus tôt.

Emsar devait se rendre à l'évidence, il n'avait rien de légal contre Kiez, et il ne pouvait le forcer à prendre une navette quand l'Amiral avait déjà un vaisseau. Ce dernier ne venait pas avec un DSI, mais avec une frégate, aisément destructible par le tir de ses défenses et de sa flotte. Alors, de quoi avait-il peur, si ce n'était de Kiez lui-même?
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By John Emsar
#7673
C'était le genre de lutte un peu conne qui se profilait sur un espace restreint. La lutte de celui qui allait avoir la plus grosse bite. Bref, c'était un peu sert-à-rien mais pas question de reculer. Me laisserais-je dominer par ma testostérone ? En tout cas, si tel était le cas, il n'en rendait pas compte. Et encore une fois on vint le faire chier à cause de ce gland de Kiez...

[font=Lucida Fax]« Kékiya ? »[/font]

[font=Lucida Fax]« Monsieur, leur Amiral me somme de m'expliquer, que dois-je faire ? »[/font]


Emsar coupa le son, pianota sur son bureau avec un sourire assassin et reprit le fil...

[font=Lucida Fax]« Mettez-moi en liaison directe, il s'est connecté chez vous ça sera plus simple. »[/font]

[font=Lucida Fax]« Reçu... il est en ligne... »[/font]

[font=Lucida Fax]« Haut-Amiral Feyet Kiez, quelle bonne surprise ! Ca fait deux fois que vous voulez poser votre engin sur le sol sans besoin apparent. Une frégate ça reste en haut, les navettes n'ont pas été construites pour rien, plutôt que de continuer ce bras de fer complètement débile, soit vous laissez votre frégate où elle est, soit vous m'expliquez pourquoi vous tenez absolument à poser un machin de (taille de la frégate) mètres chez moi ! Ca ne sert à rien et en cas de départ ça prendra 150 plombes en plus de faire du bruit ! »[/font]


Non mais merde à la fin, il fallait vraiment qu'il pose son putain de machin ? Une navette ça n'allait pas ? S'il avait proposé d'en envoyer une ce n'était pas fuir le dialogue, en revanche Emsar ne voyait pas l'intérêt de faire poser une frégate à terre. Elle serait ridicule en terme de puissance de feu au sol, et même plutôt exposé.

[font=Lucida Fax]« Et il n'y a aucune ligne dans le code de la marine quand à l'atterrissage inutile des frégates. Les emplacements sont réservés aux vaisseaux marchands susceptibles d'acheminer nourriture et biens de premières nécessités... Vous pourrissez tout un trafic bon sang !

Alors, pourquoi faire poser votre engin ?
»
[/font]
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By Feyet Kiez
#7690
Voilà enfin le Moff de Bandomeer en personne, qui parlait sans se cacher derrière un transformateur de voix... Il tenta de lui faire la morale sur le fait de faire du bruit et de prendre du temps, de l'embêter avec des enfantillages... sans succès. Feyet n'allait pas se laisser démonter pour une mise au point nerveuse d'un Moff agacé.

Pendant ce temps, la frégate continuait à descendre et esquivait tranquillement l'autre frégate impériale auparavant sur son chemin. Quelques ordres donnés à voix basse fusaient à travers la passerelle, pour ne pas déranger, mais Feyet accordait une oreille à chacune de ses deux prérogatives. Mais Lloyd s'en sortait très bien en fait. ce jeune gars était son successeur, il avait maintes fois prouvé sa valeur. Face à deux cent A-wings républicains dans un Trenchant, pendant la crise de Sullust, et aussi pour évincer un Moff ayant fait sécession suite à la crise d'Ithor. Comme quoi, ces temps-ci on perdait des Moffs comme la République sa crédibilité. Puis ce fut au tour du Kuati.

L'Amiral attendit que son interlocuteur finisse sa dithyrambique tirade, et plein de sarcasmes, mais pourtant très sérieux et calme, il lui répondit.


Pour deux raisons, Moff Emsar. La première, c'est que je suis dans cette frégate, et que je n'aime pas qu'on me dicte ma conduite chez MOI, car vous semblez l'oublier, vous n'êtes pas chez vous ici, mais chez moi. je vous héberge et vous nourrit, vous laisse en vie, et vous donne même quarante millions de crédits pour améliorer le destin de cette planète. Aussi, il est plus facile pour moi de rester ici et de débarquer directement sans contretemps fâcheux ni changement de vaisseau.

La deuxième, c'est tout simplement qu'il y a dans cette frégate 20 000 hommes d'équipage, ainsi que 4 000 soldats qui aimeraient débarquer avec moi. Je connais votre propension à la magnanimité, et la générosité d'offrir un mois de permissions aux soldats de votre toute nouvelle flotte m'a donné des idées, aussi je me suis dit que cela était une excellente initiative, et que j'allais vous suivre. Bien évidemment, je ne suis qu'une pâle copie, car les impératifs du service ne me permettent pas d'être aussi ample que vous, je ne leur offre que quelques jours de permission sur Bandomeer. Cela sera l'occasion de dynamiser le tourisme de Bandor City! Et pendant ce temps-là, nous aurons le temps de parler vous et moi. J'ai à vous faire part d'éléments importants pour le futur de l'Empire.

Et puis, comme je vous le disais juste avant, je suis ici chez moi, je peux donc me permettre cette petite folie n'est-ce pas?


Feyet finit sa phrase par un charmant sourire. Au fond il était sérieux, il ne pensait pas du tout à mal pour ses hommes. Il n'avait pas besoin d'eux pour faire tomber Emsar. Il n'avait d'ailleurs pas en tête de faire tomber Emsar aujourd'hui. Il avait le temps. Tout le temps. Peut-être demain ou dans trois jours... Qui savait?
Modifié en dernier par Feyet Kiez le mar. 4 févr. 2014 11:47, modifié 1 fois.
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By John Emsar
#7694
Bon. Feyet avait décidé lui aussi de jouer au con. Et visiblement Emsar n'arriverait jamais à le surpasser niveau connerie. Dommage, il aimait jouer au Roi des Cons, mais le Roi des Cons était déjà désigné et ne semblait pas disposé à transmettre sa couronne en forme de fraise posée sur le coin du bonnet.

Aussi Emsar plia-t-il, et n'accorda qu'un seul mot à Feyet. Un seul. Avec au moins trois sens différents...

[font=Lucida Fax]« Crédule. »[/font]


Crédule. Pour croire qu'il pouvait imposer sa loi partout. Crédule pour dire qu'il était le bienfaiteur de John. Crédule pour se croire chez lui.

John n'avait pas demandé à avoir Bandomeer, il l'avait prise. Et c'était délibérément qu'il avait payé un impôt et qu'il était allé seul et sans autre arme que sa lame sur Bastion.

Feyet semblait l'oublier ça aussi.

[font=Lucida Fax]« Autorisation accordée au vecteur 3-3-7-AK-I-352. C'est à 11 kilomètres de la ville en rase-campagne, j'envoie des transports pour vos hommes et un speeder pour vous et votre escorte. Le terrain est totalement plat et stable, la frégate se posera sans dommage. L'astroport n'a pas de quoi vous accueillir. »[/font]


C'était vrai ça par contre, on était sur Bandomeer, hein, pas sur Corellia, et Feyet aurait pu s'en manger une sévère de la part de tout le Conseil si il écrasait littéralement un astroport fédéré. Et il aurait dû payer les réparations.

[font=Lucida Fax]« Est-ce que... est-ce que vous dormez ici ou das votre frégate ? Limite le temps que vous arriviez je peux faire préparer des chambres et commander un truc au cuistot. »[/font]


Il y avait un temps pour la mesquinerie et un temps pour l'hospitalité. Le bras de fer passé, Emsar reprenait sa conscience non d'Emsar mais de Moff qui accueillait un invité. Rien à fiche que l'invité soit plus haut placé, il était invité. Il tira deux fauteuils en cuir devant son bureau - il se doutait que lui et Feyet auraient à discuter en privé et il prévoyait la place pour un aide de camp - et envoya les transports en question. Les transports militaires ne courant pas les rues il dut faire amener des transports civils. Des transports de gros voyageurs, les bus à répulseurs chargés d'acheminer les mineurs des mines à Bandor City. A cette heure-ci ils étaient au travail, donc les transports n'étaient pas utilisés. Et si on avait des transports pour 500 millions de personnes, on pouvait aisément détourner de quoi acheminer 20.000 hommes. On envoya un speeder de type diplomatique blindé mais sans arme, avec de la place pour une vingtaine de personnes à peu près. En sortit Jade Sunfall (Faut pas que j'oublie sa fiche à celle-là...)

[font=Lucida Fax]« Haut-Amiral Feyet Kiez... »[/font]


Fidèle comme pas deux à l'Empire, elle, elle s'inclina avec tout le respect dû à un supérieur de haut-rang.

[font=Lucida Fax]« Le Moff fait préparer le nécessaire pour votre accueil, il vous attend... de pied ferme selon ses mots. »[/font]


La confrontation arrivait à grand train.

Et Emsar allait bien rigoler avec Feyet.
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By Feyet Kiez
#7823
Finalement, le Moff courba enfin l'échine devant la prise de position évidente du Haut-Amiral. Il ne s'agissait pas seulement de gagner mais aussi de se préparer à la suite. Ces hommes lui seraient peut-être utiles un jour ou l'autre. Aussi Feyet était satisfait de lui. Il savait que des passages en force comme celui-là, il ne pouvait en faire beaucoup, mais un lui suffirait, pour le reste il souhaitait être plus subtil.

[font=Lucida Fax]« Autorisation accordée au vecteur 3-3-7-AK-I-352. »[/font]


Je vous remercie, Emsar.

Monsieur Lloyd, vecteur 3-3-7-AK-I-352.


Bien compris Amiral. vecteur 3-3-7-AK-I-352 par travers bâbord. Cap est-sud-est.


Puis Emsar fit preuve d'une attention que Feyet n'aurait pas pensé capable de lui effleurer l'esprit. Mais apparemment il se trompait. Ce garçon avait sons doute plusieurs faces cachées de sa personnalité qui le rendaient meilleur qu'il ne le montrait à l'Amiral Impérial. Il fallait avouer qu'Emsar avait accumulé les erreurs et les manques de respect depuis son arrivée au "pouvoir", ou dans ses sphères tout du moins. Et la plupart du temps en présence de Kiez, ce qui n'avait pas profité à la vision que ce dernier avait du jeune Moff, renforcée par de nombreux problèmes sous-jacents, qu'il venait régler aujourd'hui.

[font=Lucida Fax]« Est-ce que... est-ce que vous dormez ici ou dans votre frégate ? Limite le temps que vous arriviez je peux faire préparer des chambres et commander un truc au cuistot. »[/font]


Si cela ne vous dérange pas, je dormirais volontiers au palais, puisque la frégate sera presque vide. Dénué de la vie qui l'habitude à l'accoutumée, un vaisseau est un vrai cimetière... Si cela ne vous ennuie pas non plus, je prendrais avec moi deux hommes de confiance, le lieutenant Brokart, ainsi que mon aide de camp, le capitaine Byrn, qui a quitté avec prévenance son Destroyer pour m'accompagner.

Le Capitaine Lloyd, lui, restait en dehors de cela. Il avait une autre mission en ces lieux. Une mission qu'il ne connaissait que trop bien. Ce dernier se tourna d'ailleurs vers Feyet à ce moment, attendant que la communication soit coupée, et lui dit :

Je crois qu'il est temps pour moi de rejoindre ma place.

Oui, je pense aussi. Monsieur Lloyd, je ne sais ce qu'il ressortira de tout ça, mais rien de bon du tout. Vous savez déjà tout, vous êtes possiblement ma dernière chance, alors faites comme d'habitude, soyez brillant.

Je ferais tout mon possible pour cela Amiral. Ce fut un honneur immense, et j'espère que toutes ces précautions seront inutiles. Je vous dis au revoir, et merci.

Merci à vous, Alexander.


Lloyd partit sans en rajouter. Feyet le regarda partir sous les regards plein de confiance de tout le reste de l'équipage. Puis il tourna à nouveau la tête face à lui et murmura pour lui-même.

J'espère aussi que tout cela sera inutile, je l'espère fortement...

Byrn vint se placer là où se trouvait Lloyd quelques secondes auparavant, et resta sans sourciller alors que la navette entamait ses derniers mouvements. Au moment où celle-ci toucha le sol, une navette lambda sortit d'un des hangars et s'en alla vers l'orbite où le reste de la flotte l'attendait.

Encore au même instant, la coupée du hangar principal de la Frégate se levait pour laisser sortir ses passagers, et Feyet Kiez en tête, 22 000 mariniers et soldats Impériaux quittèrent tranquillement la navette, alors que 1 000 d'entre eux restaient à l'intérieur, assignés à la garde du vaisseau.

Le Haut-Amiral, accompagné de ses deux compagnons "d'infortune", car il fallait bien le dire, passer plus de deux jours sur cette planète tenait de la malchance. Une Impériale propre sur elle était déjà présente pour accueillir le trio gagnant. Elle s'inclina tout en saluant, même si elle ne se présenta pas ce qui n'était pas très "militaire", mais Kiez s'en contenterait.


[font=Lucida Fax]« Haut-Amiral Feyet Kiez... Le Moff fait préparer le nécessaire pour votre accueil, il vous attend... de pied ferme selon ses mots. »[/font]


Merci de votre accueil, sergent ...?? Vous ne nous avez pas dit votre nom, mais vos insignes m'indiquent au moins votre grade.

Kiez monta dans le speeder à l'arrière, tandis que ses deux hommes le rejoignaient. La distance de onze kilomètres fut vite engloutie, Bandor City était moins grande qu'il ne l'aurait pensé, et la palais plus grand qu'il ne l'aurait pensé. Au moins, Emsar n'avait pas oublié de prendre un grand palais... On le conduisit jusqu'aux pieds de ce dernier, où l'attendait un certain John Emsar. Feyet anticipa et débuta le dialogue.

Moff Emsar, merci de me recevoir avec tant de faste, il ne fallait pas.

Comment se passe la vie sur Bandomeer?


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By John Emsar
#7828
Emsar ne courba rien du tout, il se résignait juste à admettre qu'il ne pourrait pas être aussi con que Feyet dans ce petit jeu stupide.

Si cela ne vous dérange pas, je dormirais volontiers au palais, puisque la frégate sera presque vide. Dénué de la vie qui l'habitude à l'accoutumée, un vaisseau est un vrai cimetière... Si cela ne vous ennuie pas non plus, je prendrais avec moi deux hommes de confiance, le lieutenant Brokart, ainsi que mon aide de camp, le capitaine Byrn, qui a quitté avec prévenance son Destroyer pour m'accompagner.
[font=Lucida Fax]« Bien sûr... Une chambre chacun ? Pas d'escorte ? »[/font]


Limite il était moins chiant que Thoryn. Il avait taxé toutes les chambres restantes lors de sa venue. Il tira un autre fauteuil devant son bureau, pour un total de trois. Et s'il y avait un invité surprise, et bah, il tirerait son fauteuil tout seul hein...

[font=Lucida Fax]« Haut-Amiral Feyet Kiez... Le Moff fait préparer le nécessaire pour votre accueil, il vous attend... de pied ferme selon ses mots. »[/font]

Merci de votre accueil, sergent ...?? Vous ne nous avez pas dit votre nom, mais vos insignes m'indiquent au moins votre grade.

[font=Lucida Fax]« Euh, pardon Amiral... Sunfall, Sergent Jade Sunfall à vos ordres monsieur. »[/font]


Le soldat "claque-talon" se mit au garde-à-vous et se poussa pour laisser les trois hommes entrer. Elle salua respectueusement les deux sous-fifres à leur passage avant de faire fermer l'écoutille
blindée et de les mener aux sièges passagers. Elle prit elle-même les commandes. Si l'arrière, d'où sortaient les transportés, était blindé par du duracier doublé de titane, le haut et les côtés étaient constitués de plusieurs couches de transparacier renforcé pour une protection optimum tout en ne gâchant pas la vue offerte. Le paysage s'en trouvait légèrement déformé par la forme oblique des verrières, mais il restait observable. Et pour ce qu'il y avait à observer... Là en revanche c'était les nouvelles prairies et les forêts, donc ça allait encore question vue. Mais s'ils avaient débarqué sur la face opposée de la planète, voir des cailloux des cailloux et des cailloux...

Bonjour l'ambiance.

Le palais d'Emsar n'était pas un palais de Moff qu'il avait fait construire, c'était un palais de Grand-Moff, celui d'Arkhaus Thraka qu'il avait récupéré. Il avait prit ce qu'il y avait, c'était soit un grand palais - un peu grand certes - pour y stocker tout ses services soit un deux pièces de mineur. Le choix était vite fait.

Il vadrouillait à droit à gauche, et quand Jade annonça l'arrivée de la petite troupe, Emsar sortit dehors en humant l'air de Bandomeer. Depuis que l'herbe et les arbres poussaient on respirait mieux. On pouvait même voir les nuages de pollution disparaître au-dessus des zones vertes. C'était agréable de respirer un air sain. Flanqué de personne, Emsar descendit lentement les marches pour laisser le temps aux invités de sortir du speeder, qui fut reprit par un stromtrooper pour être ramené à sa place. Ca courait pas les rues ce genre de speeder, valait mieux en prendre soin.

Emsar laissa Feyet prendre la parole le premier. Ce dernier aurait l'impression de dominer la conversation.

Jusqu'à ce qu'Emsar lui sorte un joli panel de surprise.

Un très joli panel.

Parce qu'Emsar avait envoyé un message à quelqu'un. Avec un code spécial. En le faisant passer par le Raiden situé en orbite, avec le reste d'une flotte personnelle, pour que le message ne soit jamais intercepté. S'il l'avait été, l'Amiral de la frégate l'aurait prévenu aussitôt. hors ça n'avait pas été le cas.

Et Emsar avait des jouets chez lui. Beaucoup de jouets.

Moff Emsar, merci de me recevoir avec tant de faste, il ne fallait pas.

Comment se passe la vie sur Bandomeer?

[font=Lucida Fax]« Amiral Kiez, bienvenue chez moi... La vie sur Bandomeer ? Pénible. Surtout quand on tente de se sortir de la merde que cent générations d'exploitants ont laissé derrière eux. Venez, on va discutez à l'intérieur. »[/font]


Il sentait l'ironie dans le terme "faste" mais il s'en cacahuètait les roploplos. Il les mena jusqu'à son bureau, les trois fauteuils tirés face à son propre siège. Se doutant que peut-être Feyet tenterait de lui ravir son siège pour faire genre "C'est moi le patron", il prit vite ses devants et marcha d'un pas légèrement plus rapide que les autres pour s'asseoir, seul et sans rival sur son siège.

[font=Lucida Fax]« Alors, dites-moi, d'abord, vous avez fait bon voyage ? Et pourquoi avoir amené toute une flotte de défense... ou même plutôt d'attaque dans ce cas là, pour une simple visite ? Vous avez l'intention de nous démolir la face pour passer l'après-midi, ou c'est pour le plaisir de laisser une planète sans protection ? »[/font]
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