L'Astre Tyran

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Bandomeer se divise entre une Pangée montagneuse et désertique occupant la moitié de sa surface et un océan recouvrant l'autre moitié. Malgré la défaite de l'Empire face à la Nouvelle République, Bandomeer est resté fidèle au premier, pour lequel elle représente une importante source de minerai.
Gouvernement : Empire
By Trachta
#15713
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Quartiers ouvriers de Bandor City


Les choses se passaient tranquillement sur Bandomeer, la corporation BMC engrangeait de colossaux revenus et constituait une manne financière des plus profitables à Bandomeer, et par extension à l'Empire. Néanmoins, on considérait en haut lieu que les ouvriers ne pouvaient tenir éternellement à ce rythme : il fallait trouver des solutions qui assureraient un minimum de bien être. Ce bien être qui garantirait à son tour la cohésion sociale sur la planète.

La première de ces solutions était d'augmenter le nombre de droïde miniers, conduisant peu à peu au remplacement des ouvriers. Alors oui, la chose était positive mais elle privait les ouvriers d'un emploi qui était bel et bien payé, ce qui était mieux que pas d'emploi du tout. Trachta, le Moff de la planète et Larone, PDG de BMC, décidèrent alors de créer un institut universitaire gouvernemental qui enseignerait aux non-humains de la classe ouvrière. Les plus méritants, les plus loyaux et les plus aptes pourront exercer des métiers de techniciens qualifiés, de géologues miniers, d'ingénieurs, voire de cadres commerciaux spécialisés dans le marketing, la vente, le commerce ou la gestion dans le secteur minier. Bref des métiers qualifiés.

Aucun diplôme ne sera nécessaire pour postuler : des tests psychotechniques et autres techniques de calcul des capacités intellectuelles seront utilisées. Une remise à niveau d'une durée de 1 an précédera le commencement du vrai cursus. Tout ça destiné aux non-humains d'après des critères sociaux.

Les non-humains qui s'engageraient dans cette voie disposeront d'un enseignement de qualité, gratuit et étalé sur maximum 5 ans. A la suite de leurs études, ils se verront décerner un diplôme reconnu par le ministère de l'éducation de l'Empire. Néanmoins, quelle que soit la formation et donc la durée d'études, ils devront signer un contrat dès la première année du cursus les obligeant à travailler au sein de la BMC pour une durée de 5 ans après la fin de celui-ci ; pour un salaire du marché, celui d'un humain, le rêve. Ainsi les non-humains disposeront progressivement d'un salaire décent et la possibilité de grimper au sein de la hiérarchie sociale impériale. Pour les plus ambitieux et les plus compétents d'entre-eux, les carrières jusqu'aux hautes instances de la Bandomeer Mining Corporation leur seront ouvertes, vu que les retraites ne sont jamais très loin : la vague humaine des technico-commerciaux va bientôt arriver à échéance.
Ainsi, au lieu de les remplacer par d'autres humains, on aimerait mieux encourager les Meeriens à prendre leurs places au sein de l'entreprise. Mais on ne parlait pas que des Meeriens : les Arcona, les Whiphids, les Phindians et autres étaient concernés. En raison du nombre élevé de Meeriens dans la classe ouvrière, c'était naturellement vers eux que ces formations étaient dirigées, logiquement.

Bien entendu, tout ceci se fera progressivement pour ne pas perturber le marché et le monopole des humains au sein de l'entreprise. L'institut adaptera l'offre en fonction de la future demande de BMC. Mais on était optimiste, les postes étaient là : la création de nouveaux droïdes, les départs en retraite, la montée en puissance de l'entreprise allait stimuler la demande, et donc le nombre d'ouvriers ou fils de ces derniers prêts à étudier puis travailler. Des études statistiques se feront afin de sélectionner pile le nombre d'étudiants sur les futures postes libres. D'un autre coté, on laissait le soin d''inscrire librement n'importe quel habitant, même humain, en dehors des demandes. Mais il devra payer lui même sa scolarité et ne disposera pas de l'emploi garanti par la BMC. Néanmoins, d'autres compagnies qui constituent le gratin de l'industrie galactique pourront les embaucher, ils auront un choix de qualité.

De plus, les diplômés ne souhaitant pas travailler 5 ans pour la BMC malgré la signature du contrat pourront (devront !) rembourser les frais de scolarité pour se retrouver libre de faire ce que bon leur semblent.

Les enseignants – en majorité non-humains – seront choisis pour leurs compétences et surtout leur loyauté envers l'Empire. Des enseignements politiques seront dispensés parallèlement aux enseignements techniques. Aucun syndicat étudiant ne sera toléré si ce n'est un syndicat pro-impérial. L'idéologie impériale sera enseignée aux étudiants et le BSI veillera à ce que personne ne sorte du chemin. Le moindre dissident sera renvoyé de l'école, et donc à son existence misérable de prolétaire.
Une faculté de l'armement sera créée, bien que n'ayant aucun rapport avec l'industrie minière : elle sera chargée de constituer l'embryon des nouveaux cadres et chercheurs dans l'industrie de l'armement, symbolisée pour l'instant par l'énorme usine de production, ainsi que le complexe de recherche.

On annonça ainsi la création de cet institut et on fit en sorte que tout Bandomeer soit au courant par les médias. L'Empire était là pour assurer aux non-humains un avenir meilleur. L’institut gouvernemental des industries minières (IGIM) verra ainsi le jour dans 1 mois : il bénéficiera d'une capacité maximale de 100 000 étudiants. L'IGIM sera placé sous la tutelle directe du Moff Trachta et ses 5 assesseurs ne répondant que devant lui. Le financement et l'entretien sera assuré par la BMC en intégralité. Les bourses seront aux frais du gouvernement de Bandomeer.
Dans un mois, le discours d'investiture aura lieu en présence du Moff Trachta et du PDG de la BMC, Larone, devant les étudiants de première année qui auraient passé avec succès la remise à niveau. Elle se déroulera en parallèle de la construction mais dans des locaux publics.

Arrêté du Moff Trachta a écrit :Construction de l'Institut Gouvernemental des Industries Minières (IGIM)
Directeur : le Moff Trachta
Capacité maximale : 100 000 étudiants, avec 10 antennes implantées non loin des quartiers ouvriers dits "sécurisés" et de préférence dans les espaces verts récemment aménagés par l'ancien Moff Emsar.
Niveau de formation : de 3 ans à 5 ans d'études supérieures.

Caractéristiques : réservé prioritairement aux non-humains sur la base des capacités intellectuelles, des critères sociaux et de la loyauté envers l'Empire. Les candidats retenus passeront une année préparatoire de remise à niveau qui permettra aux étudiants d'intégrer une des 3 facultés selon leurs classements et leurs aptitudes. Possibilité est donnée de redoubler une fois pour intégrer la faculté désirée, uniquement pour ceux qui ont passé la barre des standards. Les recalés ne peuvent se représenter, mais peuvent comme tout le monde se représenter en candidat libre : la scolarité est à leurs frais et aucun emploi à la BMC ne sera garanti.

Le reste des études est sanctionné par la réussite des examens semestriels. Un seul redoublement est accepté durant la scolarité. Les étudiants-boursiers disposeront de formations délivrant des emplois à niveau 1 ou 2, soit 3 ans ou 5 d'études, sans aucun frais de scolarité. Selon le niveau (1 ou 2), la BMC s'engage à offrir un emploi au prix du marché sur une durée de 5 ans maximum. Le contrat peut-être résilié si l'étudiant s'acquitte des frais de sa scolarité, et ce à n'importe quel moment. La BMC sera libre de renouveler ou non le contrat à l'issue des 5 ans.

Un enseignement politique et paramilitaire est dispensé en continue aux étudiants. Des tests de loyauté sont effectués à l'insu des étudiants en permanence. Les autorités universitaires sont encouragées à manifester leur générosité envers les étudiants : ils sont là grâce à l'Empire et à la BMC. Le mépris des professeurs humains envers leurs élèves non-humains sera réprimé.

Les autorités encouragent les compagnies à nouer des partenariats avec le futur institut et mettre en place le même système que la BMC, mais pour 2 ans minimum cette fois. Des avantages fiscaux seront octroyés lors de discussions entre le secrétariat du Moff et les compagnies intéressées. Tout cela au cas par cas, selon la compagnie et son (futur) degré de présence sur Bandomeer.

Les facultés :
  • Économie et gestion
  • Sciences géologiques
  • Ingénierie civile
  • Sciences robotiques appliquées
  • Ingénierie de l'armement
Création du fond d'excellence Trachta (FET) chargé de l'attribution des bourses aux étudiants, à la capacité discrétionnaire de la direction de l'IGIM, c'est-à-dire du Moff Trachta et de son secrétariat général.

De nouvelles facultés pourront être créées ultérieurement.


Trachta a écrit :Auto-modération (MP si je sous-estime) :
  • Coût unique de construction de l'IGIM : 30 millions de crédits
  • Entretien mensuel de l'IGIM : 10 millions de crédits
  • Frais du FET : 10 millions de crédits
Actions :
  • Dépense de 30 millions le 31/01/15 pour la construction de l'IGIM
  • Durée de construction : 1 mois IRL pour les 10 antennes.
  • Rajout de 20 millions dans les dépenses mensuelles (FET+ entretiens de l'IGIM), à partir du 1er mars 2015.
By Trachta
#16762
L'institut vit sa construction s'achever dans les délais ordonnés par le Moff Trachta. Rien de plus agréable que de voir un objectif qu'on s'était fixé atteint sans invasion, sabotage ou autre déstabilisation. Se trouvant en salle de conférence de l'IGIM en compagnie de Garret Larone et d'autres représentants d'entreprises industrielles, Trachta prononça un discours parmi les étudiants de la première promotion. Discours bien classique, dont on retint que quelques bribes destinées à frapper l'inconscient des habitants de la planète et si possible au-delà :

[…] Il est avéré que les non-humains ont désormais une place au sein de l'industrie minière de Bandomeer ! J'irai même plus loin, l'exemple de Bandomeer prouve que l'intégration des non-humains en général est possible, souhaitable et nécessaire à l'Empire […] L'IGIM est le premier établissement universitaire du genre au sein de notre nation. Désormais l'Empire n'est plus l'Empire sans toutes les races le composant [...] L'Empire a une nation, et une seule : la nation impériale.


Le discours tournait en boucle sur les chaînes locales de Bandomeer, par la même occasion Trachta fit en sorte que l'HoloVision retranscrive l'événement partout où l'Empire a droit de diffusion, même si le Senex-Juvex conservait son état d'autarcie. Trachta imaginait déjà envoyer des recommandations au Conseil Impérial afin que l'on applique une politique analogue à la sienne au sein de ce secteur meurtri par la division. Mais ça sera une histoire.

Plus tard, l'infatigable Moff commanda une vaste opération au BSI local : le but était de savoir comment les habitants – autant humains que non-humains - considéraient la chose. Ainsi que l'effet sur l'économie, auquel quelques économistes du BSI ne manqueraient de décrire avec le plus d'authenticité possible.

Trachta a écrit :- Effet économique de la mise sur le marché de nouveaux diplômés ? Les entreprises sont-elles plus attirées en fonction des coûts réduits à trouver une main d’œuvre qualifiée au lieu de l'importer d'autres planètes ? Effets sur la fiche économique ? Effet sur le fond Trachta, doit-il augmenter ou diminuer après synergie entre nombre de prétendants et le montant de bourses ?
- Effet sociologique ? Combien d'étudiants actuellement dans l'IGIM ? Amélioration des conditions de vie de la population non-humaine ? Stagnation ? Creuset entre non-humains favorisés et ceux au sort inchangé ? Ou pas encore ? Criminalité est-elle en baisse ? Au moins en stagnation ?
- Effet politique ? La population est-elle plus réceptive à l'idéal impérial ? Ou en est la popularité du Moff Trachta à la suite de ses mesures ?
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By Leia Organa
#16845
~~ Aléa sur Bandomeer : A force de creuser dans la mine... ~~

Bandomeer, Bandomeer, Bandomeer...
La planète avait traversé les dernières décennies sans quelques vagues et boulversements. Aujourd'hui elle était une "bonne impériale", avec son moff, sa puissante flotte, son BSI local, bref toute les options. Mais il n'en avait pas toujours été ainsi, rafraichissons-nous un peu la mémoire...
Bandomeer est une planète de près de 800 millions d'habitions, les natifs Meerians représentant 20% de la population, les humains 60%, les arcona 10%, et le reste de divers races. Rendu riche par ses mines, ayant conduit entre autre à l'appauvrissement massif de l'écosystème, le pouvoir politique de Bandomeer à longtemps rimé avec le corporatisme et le contrôle par des entreprises étrangères. La planète à longtemps été sous la domination des différentes corporations étrangères qui exploitèrent ses importants gisements de mines. Une décennie avant la guerre des clonnes, les natifs Meerians bien qu'en minorité sur leur propre monde, réussirent avec l'aide des Jedi et de l'entreprise bienveillante Arcona Mineral Harvest Corporation (entreprise devenue soutiens de l'Alliance Rebelle sur Swor), à chasser les corportions étrangères cupides et à reprendre le contrôle de leur propre ressource, notamment autour de l'action de l'organisation politique patriotique et écologiste nommée le Home Planet Party
Mais avançons un peu dans le temps...Nous sommes en -19, depuis le Sénat de la République, Palpatine vient d'annoncer la réorganisation de l'Etat en Empire Galactique. Les premiers opposants sont arrêtés, la terreur se met en place et...les impôts, les taxes et les contributions à la "gloire de l'Empire" augmentent. Mais sur Bandomeer, les natifs "patriotes" Meerians du Home Planet Party (HPP), attisent les flammes de la rebellion dans le coeur des millions de mineurs de toutes races et entre conflit violent contre l'Ordre Nouveau. Comme beaucoup de résistants de la première heure, le mouvement est peu armé, isolé et rapidement répprimé dans le sang, par les troupes de Vader lui-même. Le sort de Bandomeer est alors similaire à bien d'autre, le schéma est classique : renversement du pouvoir local en place, nomination d'un Moff, nivellement raciale, "réeducation idéologique", esclavage des non-humains et spoiliation des ressources.

Pendant près de 30 ans, la planète change radicalement, les Meerians autrefois en pôle position sont écrasé sous les bottes des BSI, les humains ouvriers deviennent "meilleure" citoyens que leur compatriote meerians ou arcona. Pendant ces années les humains ont profités de la politique raciale, une partie de la population se fanatise, et s'enrichis grâce aux "bonnes grâces" distribué par les autorités impériales. La planète prospère et les humains en bénéficie grandement. Pour des milliers d'ouvriers c'est l'occasion de se faire remplacer dans la mine par des esclaves Meerians et de prendre une revenche en grimpant dans la hiérarchie sociale de la planète.
Mais les choses changent à nouveau en +7 ABY, un nouveau moff progressiste est nommé, Emsar, l'Impératrice est morte et l'idéologie radicale et fanatique de l'Empire s'éffrite et change. L'esclavage est abolis, les non-humains retrouvent leur dignité, les plus fanatiques quittent l'administration impériale locale, la parole politique est progressivement libérée et les anciennes méthodes jetés aux oubliettes. Autant dire qu'après 30 ans de privilèges une grande partie des 60% d'humains voient d'un mauvais oeil leur monde de prospérité et de domination remis en cause par ce "vent d'égalité et de progrès" qui souffle dans tout l'Empire. Le départ du Moff progressite Emsar voit naître de nouveaux espoirs chez les humains, des inquiétudes pour les autres. Mais ce sont les premiers qui voient leur espoir mourir lorsque le nouveau Moff Trachta lance ses premières mesures, éminemment progressites...

Rejoignons désormais, le présent.
Au siège du "Fureur humaine", c'était l'ébullition. Ce partis formé pour combler le vide laissé par la dissolution du COMPNOR à rassemblé les humains "pur souche" de Bandomeer. Ces hommes et ses femmes pour beaucoup mineurs ou anciens mineurs, enrichis par l'Empire sur le dos de l'esclavage et de la spoiliation des non-humains. Elevés par la propagnande impériale, loyaux sujets de l'Empereur, de l'Impératrice et du Triumvirat, ils suivent les Fureurs Humaines en masse. Extrêmement populaire auprès des millions d'ouvrier humains modeste et de l'élite enrichie par l'Empire. Loyale par devoir, et raciste par nature, ils étaient les ennemis mortelle de toute organisation Meerians ou agissant pour leur intérêts.
Aussi lorsque le Moff annonça la création de de l'Institut Gouvernemental des Industries Minières la colère grondait. Déjà que beaucoup s'était retrouvé ruiné par l'abolition de l'esclavage, certains commençaient à peine à s'en remettre. Et oui quand du jour au lendemain on se remettait à payer des ouvriers, on payait moins les autres, et pire encore quand on possédait un esclave et que du jour au lendemain on devait le payer c'était bien souvent la banqueroute. Et là non seulement on annonçait que les non-humains que l'on avait appris à considéré comme inférieurs pendant 30 ans, était désormais nos égaux, et qu'en plus ont les aidait prioritairement pour quitter la mine et avoir une éducation tout frais payée par les impôts des humains, s'en était trop.
Kal Ogam était le leader du parti, blond, charismatique, rusé et séducteur. Ils enflammaient les foules de ses discours de haine et de rage. Mais ce n'était que le début, il jouissait d'un soutiens et d'un retentissement planètaire, même auprès de certains humains modérés, qui pourtant ne s'était pas laissé convaincre par les 30 ans de matraquage haineux du COMPNOR. Il encourageait les rixes, les raids punitifs, dans les quartiers meerians. Agressions, passages à tabac, lynchages, pillages des commerce ou d'habitations des communautés meerians suivaient en générale chacun des grands meetings ou prise de parole publique d'un des membre de "Fureur Humaine". Pas de manifestations, pas de grève, on était pas des "vermines" démocrates, on était pas des rebelles, on ne s'en prenait jamais aux autorités impériales qu'on respectaient énormément. La cible était les non-humains qu'on considéraient comme les ennemis, bien trop proche idéologiquement des républicains. On s'en prenait donc systématiquement aux non-humains et surtout à ces nouveaux étudiants aidé par l'Etat.

Face au Fureur Humaine (FH), et au COMPNOR avant lui, se dressait depuis déjà des mois, une organisation politique bien connu sur Bandomeer. Le Home Planet Party. Interdit pendant le règne de Delavièl, le parti s'était reformé petit à petit, et très discrètement grâce à la libéralisation progressive de la société impériale. Profitant énormément du Moff Emsar et de ses élans libéralistes, l'ancienne gouverneur de Bandomeer renversée par Vader, la meerian Son Tag, était sortie de la clandestinité et avait pris la direction du parti. Le parti écologiste et patriotique était évidemment très "républicains", car ils abhorraient le racisme, et rassemblait évidemment la majorité des non-humains à l'exception des arcona pro-impériaux, mais aussi beaucoup d'humain qui refusaient le fanatisme des FH. Son Tag, était une figure familière sur la planète, qu'elle avait dirigé pendant des années, avant l'occupation impériale. Son visage était bien connue de tous. Elle avait mis de côté ses différents avec Veer Ta, l'ancienne dirigeante du parti. Et les deux oeuvraient jour après jour pour amélioré le cadre de vie sur la planète et l'harmonie entre les communautés. Elles avaient énormément soutenus Emsar, et elle étaient désormais supportrices également du nouveau Moff.
En réponse au FH, elle harcelaient littéralement les autorités impériales et le Moff pour les faire réagir au plus vite et avec fermeté pour protéger les non-humains des exactions des fanatiques galvanisée par les discours haineux des FH. Elles demandaient au Moff d'en faire plus, et d'interdire les FH comme étant une organisation sédicieuse et donc rebelles. Elle avertissaient régulièrement les autorités que si on les laissait faire les FH transformeraient Bandomeer en une deuxième Eriadu en proie à la guerre civile.

Que de problème pour le nouveau Moff : progressistes, fanatiques, humains, meerians, radicaux, loyaux...Bref il allait falloir être fin tactitien pour réellement "gouverner" cette planète.


Résumé :
- Violences intenses et croissantes contres les non humains (meerians en particulier), galvanisé par les actions du parti Furreur Humaine, soutenue au moins silençieusement par 50% de la population humaine.
- Pression sur les autorités impériaux par les non-humains, les progressistes (humains) et les modérés, réunis de plus en plus autour de l'action du parti patriotique et écologiste Home Planet Party.
- Grave crise sociale, qui pourrai aboutir à une crise économico-politique très prochainement, si le Moff ne réagis pas.


Nb : Evidemment aucune urgence, tu répond quand tu sera de retour et que tu sera disponible, on ira à ton rythme.
By Trachta
#17365
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Réunion au sommet

Comme quoi les choses ne se passent jamais comme prévue. Sur Bandomeer, ce n’était pas une tradition mais disons qu’une situation pré-insurrectionnelle n’a jamais réjoui un gouverneur impérial. Pour Trachta, en attendant, c’était tout bonnement imprévu compte tenu de ses plans. Ces évènements récents pourraient bien atténuer le crédit qu’il tente de capitaliser au sein des sphères impériales et de ses membres. Il est absolument hors de question, un : de voir son fief se transformer en un souk, deux : laisser une bande d’excités le décrédibiliser devant sa hiérarchie. Il est à deux doigts d’entrer au Conseil Impérial, tout de même. Ces pouces merdes allaient voir comment on allait régler le problème.
Un conseil informel fut réuni, une sorte de cadre pour les situations d’urgence en somme. Le Moff rassembla le chef local du BSI qui lui était complètement inféodé, Arthel Kleir, son fidèle conseiller militaire, ainsi que des fonctionnaires impériaux loyaux qui allaient l’aider à mettre en œuvre une politique dont les objectifs principaux seraient : le rétablissement de la situation telle qu’on la connaissait avant, la mise en œuvre de mesures qui allaient empêcher une telle situation de se reproduire et enfin la continuation de sa politique dite progressive pour les uns, ou tout simplement pragmatique pour les autres.
Trachta, d’ordinaire stoïque ne put empêcher de laisser paraître un agacement, dont la voix métallique, toujours neutre, se fit sombre dans la conversation qui suivit :

- Je plains les notables de cette planète qui pensent que Bandomeer va se transformer en un Eriadu-bis. Si qui que ce soit d’autre pense que l’Empire va de nouveau s’enliser suite à un banal réflexe sécuritaire, vous faites erreur. J’aimerai quand même savoir pourquoi ne m’a-t-on pas informé plus tôt de l’existence de ce groupe extrémiste humain… Silence dans la salle. Mais comme nous n’avons pas le temps... laissant apparaître une accalmie à l'orage qui planait au dessus de la table. Il y avait un temps pour l'énervement, maintenant vint celui des faits :
- Premièrement, ce dont j’ai besoin, c’est d’une efficacité bureaucratique et logistique. Vous n’avez plus le droit à l’erreur, voici les instructions. A ses mots il cliqua sur un bouton qui afficha les modalités de son plan : essentiellement des schémas regroupant des notions de la sécurité urbaine, des ordres précis en vue d’accomplir l’objectif décrit à partir d’un cadre plus général. Bref, quelque chose de pédagogique, compréhensible, et avec vue d’ensemble.
- Nous sommes désormais confronté à deux problèmes : en plus de la Fureur Humaine, nous sommes obligés de compter sur l'influence que peut avoir le groupe néo-républicain et pro-alien. Si je pense que l'on peut s'accorder avec eux, quitte à marchander quelques avantages, nous devons savoir que cela nous pousserait vers un conflit larvée avec la population humaine, qui selon le BSI, soutient tacitement le mouvement humain à au moins 50 %. D'un autre côté, si on laisse ce Home Planet Party, réformé depuis peu, sur la touche politique, nous allons le payer par une guerre sur deux fronts. Tel est le paradoxe... S'allier avec l'un au risque de faire monter crescendo la haine de l'autre côté, si ce n'est pas déjà le cas... La manœuvre du "funambule politique" est à prévoir. Venons-en aux mesures. Je laisse la parole au général Kleir.

Le concret allait commencer, et quelque part, on pourrait presque penser à un business-plan dans le discours de Kleir. Une influence du PDG de BMC sans doute...

- Notre mesure n°1 sera la décrédibilisation du mouvement Fureur Humaine : le BSI doit trouver toute donnée pouvant mettre à mal la réputation du leader, de son entourage. Sachant qu'ils sont pour la plupart d'ex-fonctionnaires, et probablement des ex membres de l'armée, on doit avoir leurs dossiers. Les ragots les plus bas doivent être trouvés, si cela n'est pas le cas, une opération décrédibilisation avec des éléments falsifiés sera mise en œuvre subtilement par le BSI. Je vous passe les détails...
- La mesure n°2, en parallèle de la première, sera la mise en place de rumeurs dans les quartiers aliens, visant à persuader ces populations, notamment Meerians que le Moff Trachta est l'unique espoir dans cette situation. Le HPP va être informé de la chose suivante : toute aide, surtout en terme de renseignements, est la bienvenue et sera être récompensée politiquement, quitte à légaliser le mouvement à la fin de la crise, et le faire participer dans la vie politique. En échange, le calme plat dans les quartiers non-humains, ceux des Meeriens essentiellement. Je veux également une même opération du côté des humains dits passifs, avec un rappel ce que le Moff Trachta a fait pour l'Empire.
- Mesure n°3 : infiltration en masse par nos agents du mouvement Fureur Humaine. Quoi de plus simple. Ils seront dissimulés de la suspicion à cause de l'engouement que cette situation provoque. D'un autre côté, également une pénétration en régle du HPP pour éviter un retournement inopportun de cet éventuel allié.
- Mesure n°4 : contrôle total sur l'information, intra, entrante et sortante. C'est la dernière mesure vous concernant.
Tout était dit, les perspectives générales tracées, il fallait maintenant les exécuter.
- Merci général. Les détails vous seront transmis. Ce sera tout... Messieurs : bon vent.

L'administration, l'armée, le BSI, les différents conseillers du Moff allaient maintenant proposer des mesures. Une fois qu'elles furent maintes fois revérifiées, étofféez par Trachta en personne, elles rentrèrent en application.
Des Mesures (secrètes) que voici :

Annexe des ordres transmis aux autorités intérieures a écrit :- M.1 : si échec de récolte de vraies informations suffisamment compromettantes.sur le compte du leader, mise en place d'une opération décrédibilisation : notamment l'enregistrement d'un ébat sexuel avec un sosie de Kal Ogam et des Twi'leks ou toute autre espèce non-humaine. Puis, téléchargement de cette vidéo sur le réseau local de Bandomeer, libre accès.
- M.2 : des garanties doivent être données à Son Tag et Veer Ta : le Moff Trachta est conscient de l'urgence et met en œuvre tout ce qui est en son pouvoir afin de garantir la stabilité, la continuation des réformes. Il ne transigera pas là-dessus. Toute aide est la bienvenue. L’émissaire sous-entendra que le HPP pourrait sortir de l'illégalité si le calme plat revient sur la planète. Tout est dit pour les encourager à collaborer ensemble.
- M.3 : rationalisation des moyens du BSI local en vue des infiltrations. Si elles existent, des informations complémentaires sont demandées au QG du BSI sur Bastion, notamment sur le FH ou des relais du HPP dans le secteur Meerian. Pour donner un ordre de grandeur, sur tous les agents/balances/honorables correspondants et les moyens d'analyses disponibles dans ce cadre là (et non pas tous les effectifs du BSI), les autorités donnent priorité pour la FH à 80 % et 20 % pour le HPP.

Mesures exclusives du BSI a écrit :- Surveillance des membres de l'administration sous l'égide exclusif du BSI.
- Surveillance accrue de l'armée (flotte et forces terrestres) sur Bandomeer. L'Imperial Intelligence Navy est contactée pour fournir toute type d'information sur les officiers, sous-officiers et soldats pouvant faire défection, au BSI. Mise en place de mesures préventives en cas de risque imminent (arrestation, interrogation, et éventuellement élimination ou retournement vers l'ennemi)
- Demande de nouveaux agents spécialistes dans l'analyse, la collecte et la récupération d'informations dans ce genre de contexte social demandé. Le QG du BSI enverra des éléments supplémentaires épauler le BSI de Bandomeer.
- Création d'une salle de guerre sécurisée sous le palais du Moff qui regroupera toutes les informations provenant des polices, l'I.I.N, administration, des C.U.I, ou quelconque source vérifiée en vue de l'analyse et de son utilisation.

Mesures sur l'information a écrit :- Demande faite à l'Imperial HoloVision de bloquer toute information négative en provenance de Bandomeer vers l'extérieur, et notamment en direction des centres financiers régionaux qui investissent dans Bandomeer.
- Division discrète du secteur de l'information publique (holovision, presse, réseaux souterrains etc.) en deux ensembles : un pour les humains et l'autre pour les non-humains. Les deux auront des contenus culturels différents mais au même but : améliorer l'image des autorités, discréditer habilement (sans bashing) le FH chez les deux catégories, et le HPP, seulement chez les humains (pour montrer que les autorités renient ces deux mouvements). Promotion de l'amitié connue que Trachta avait avec Tarkin chez les humains, valoir le progressisme du Moff chez les non-humains etc. A chacun son lot d'informations visant à crédibiliser le dirigeant, tout en étanchéifiant les sources et les contenus pour un résultat optimum.

Mesures sécuritaires dites officielles a écrit :- Renforcements de la sécurité par des soldats de choc dans les environs des antennes de l'IGIM par des troupes armées en évitant toute forme de provocation. Autorisation de tuer exclue, sauf attaque armée.
- Présence de Stormtroopers dans les quartiers ouvriers : transmission des informations lors de futures attaques de la part du FH.

Création des centres urbains impériaux (CUI) a écrit :Création de centres culturels et sociaux dans les quartiers humains et non-humains dont la forme est évidemment différentes.
Objectifs: officiellement, ces centres au nombre de 10 sur Bandor City ont la tâche officielle de promouvoir l'assistance médicale, administrative sociale, scolaire et de garder le contact entre les autorités et les populations locales.
Officieusement, ils seront chargés de recueillir des informations sur la population dont ressort leur circonscription et de les transmettre au BSI en vue de l'analyse, notamment sur tout ce qui concerne la FH et le HPP ou toute autre menace : agitation sociale future, ras-le-bol, bref prendre le poule du citoyen et analyser soigneusement son état d'esprit.
Structure militaire mais à apparence administrative et sociale, le CUI est composé d'un personnel local (humain ou non humain selon sa localisation) avec la même mentalité et les mêmes traits. En réalité, ce personnel est lié au BSI et à l'armée et vise à insuffler dans la population, qui ressort du CUI, une propagande subtile basée sur les gains que procurent un CUI à cette même population.
Les volets d'un CUI :
  • sociale : aide judiciaire, scolaire, alimentaire, sanitaire avec allocations, informations et préventions.
  • administrative : recensement de la population et aide dans ses démarches afin de la rapprocher de la société impériale.
  • culturelle : promouvoir l'idéologie impériale (contenu différent selon la population), le sport, le patriotisme, l'engagement au service des citoyens, encourager au recrutement dans l'armée impériale. Préparation aux concours de l'administration ou de sous-officiers de l'armée.
Composition : environ 60 membres administratifs, tous militaires. Des connaisseurs/interprètes/ethnologues de la culture dominante de leur circonscription (Meerian, Ithorian, Arcona etc.) Plus une vingtaine de membres du BSI sous couverture, chargés de récolter les informations, influencer la population locale et l'écarter de l'embrigadement par le FH ou le HPP. Le général Arthel Kleir est nommé responsable des CUI : toutes les informations transitent vers lui pour aboutir à la salle de guerre, compte tenu de son expérience, c'est le meilleur expert de la guerre urbaine et de ses enjeux.
La CUI est organisée comme un centre culturel, mais il n'est pas dénué d'un aspect défensif dissimulé avec une architecture adéquate, et un personnel militaire formé à la guerre urbaine en cas d'attaque – stupide – sur les CUI. Le personnel est armée, dispose de munitions en quantité moyenne. Une salle de torture est également localisée sous chaque CUI, pour un éventuel usage ponctuel.
Mise en place : 5 centres dans les quartiers ouvriers les plus pauvres humains, et 5 dans des quartiers aliens aux conditions analogues.

Mesures sécuritaires noires a écrit :- Des escadrons dits noirs, choisis parmi les forces spéciales de l'armée impériale de Bandomeer auront pour tâche de liquider les principaux éléments perturbateurs ; autant humains que non-humains parmi les deux organisations, sous couvert de règlement de compte entre clans rivaux, ou en lien avec la pègre. Ces escadrons de la mort, dont la couverture est le monde criminel, agira en dehors de la hiérarchie, avec une nouvelle identité et toutes les précautions possibles pour cacher leurs véritables rôles (du poison dans leurs fausses dents, localisation par puce etc).
- Préparation des mesures actives, ultra secrètes : des attentats sont prêts dans les quartiers humains par des membres du BSI avec revendication (du FH). Le but est de discréditer le mouvement aux yeux de la population humaine par l'emploi de la terreur. Les mesures actives sont en stand-by pour le moment en attente de l'évolution prochaine de la situation.

Économie a écrit :- Dépense de 8 millions Cr' (financements des mesures sociales diverses) chaque mois en attendant que la situation se stabilise.
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By Leia Organa
#17374
Franchement après près de 30 ans de contrôle quasi totale de la galaxie, qui était mieux placer pour gérer des crises sociales, étouffé des soulèvements, comploter pour tuer dans l'oeuf des émeutes ect...qui mieux que l'Empire ? Qui mieux que les méthodes impériales ?
Et celà Trachta l'avait bien compris, intégré et optimisé.
La principale difficulté cette fois-ci, c'était que les "menaces" d'hier était les loyaux et dociles d'aujourd'hui, et que le danger venait principalement d'une majorité soutenant l'Empire par fanatisme et patriotisme. C'était trés délicat, parce que traité les FH comme de vulgaire rebelles ou extrêmistes serait une erreur impardonnable. Les FH était les "fils de l'Empire", ils ne réagissaient que de manière logique en suivant l'éducation et la mentalité inculqué par le COMPNOR, Delaviel, Pestage. Ils étaient les fidèls de l'Ordre Nouveau. Et la majorité de la population de Bandomeer, se retrouvait en eux, parce qu'ils incarnaient la continuité, le "connu", l'image familière d'un Empire inchangé et fidèle à ses racines. Sur Bandomeer on rêvait d'une Kuat, d'un Senex ou d'un Atravis, ces royaumes et enclaves où l'on avait pas honte de dire qu'on était un fidèle de l'Ordre Nouveau de la première heure, que les "non-humains était des chiens" ou que la paix était pour les faibles ! Le FH se battait pour préservé cette culture, ce mode de vie.

En face le HPP, menait une tout autre politique, premièrement il craignait l'Empire plus que tout, et oui 30 ans de rafles, de tortures, d'exécution et d'esclavage, laissaient des marques. La lutte armée ou la confrontation direct était totalement exclue. On travaillait pour une réconcialtion entre les communautés, pour l'éradication de la pauvreté touchant humain comme non-humains, et pour la préservation de l'environnement. Alors c'est sûr c'était moins populaire, mais auprès de l'élite humaine éduquée, de l'aristocratie pragmatique, des humains les plus pauvres et bien entendu de la grande majorité des non-humains, ce discours avait de l'écho.

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Lorsque le Moff et son gouvernement se mis en action, celà créa bien sûr des vagues.
Premièrement le FH jusque là irréprochable et incarnant l'ordre moral impérial, se retrouva quasiment du jour au lendemain embourbé dans une nébuleuse de scandal les plus "sales" qu'ils soient. Plusieurs cadres du partis tombèrens, durent se retirer, au point que Kal Ogam lui-même fut éclaboussé lors de la diffusion d'un enrengistrement privé qui l'impliquait supposément avec des "danseuses" twile'ks. Il nia tout, et dans le partis même si la moitié des dirigeants tombèrent, il resta. Il était bien trop "aux commandes" pour se retirer. Cependant pendant cette période le parti fut complètement paralysé, toute l'attention de son action était désormais consacrer à gérer ses crises, le "combat politique" n'existait quasiment plus pendant une longue période.
Le partis perdis un grand nombre de membres, de partisans déclaré, et de puissance financière et de crédibilité. Sa part d'influence tombe à 40%. Cependant la population del a planète soutenant les idées du partis reste inchangé et se maintiens à 50%.
Et oui, faire tomber un partis n'était pas une première pour le BSI, passé maître en la matière, après tout il avait bien fait tombé tout le Sénat Galactique conduisant à sa dissolution, 20 ans auparavent, que représentait un partis local ? En plus un parti qui pensait ne rien avoir à craindre de l'Empire qu'il soutenait.

Du côté des non-humains, des progressites et du HPP en général, on avait une analyse de la situation bien plus "subersive", on avait été habituée à ses méthodes et on savait qui les maniait de mains de maître : l'Empire. Mais au contraire de dénonçé, on s'en satisfaisait discrètement, "pour une fois qu'on était pas la cible". En plus il y avait là une preuve tangible que le Moff prenait position pour faire tomber un partis raciste et violent. On se surprenais à oser rêver du retour de la société "libérale et démocratique" sur bandomeer.
Son Tag et Veer Ta, assurèrent le Moff de leur total soutiens, et de leur total contrôle de la situation. Il n'avait rien à craindre d'elles, elles seraient de "loyales impériale". Un comble quand on savait que pendant sa clandestinité Tag avait reçu de l'aide estampillée "Mothma", enfin...le "changement c'était l'avenir" disait-on ! Et puis elles étaient bien trop alléchées à l'idée de participer dans la légalité à la politique de la planète, pour ne serait-ce que "penser" du mal au "bon Moff".

L'ensemble des autres mesures, furent un succès total, après tout, les choses avaient été libéralisées, uniquement le temps du règne d'Emsar, mais avant lui, le régime était totalitaire, l'information contrôlés, les fauteurs de troubles arrêtés, la sécurité, l'ordre...blablabla vous conaissez le refrain.
Rien ne filtra à l'extérieur, ou plutôt, l'écho de la "poigne de fer" du Moff locale, suffit largement aux investisseurs à croire qu'on pouvait compter sur la "méthode impériale" après tout elle avait fait ses preuves (au moins pendant 3 décenies...).
L'augmentation des mission du BSI, ne nécessita pas spécialement d'investissement supplémentaire, la machine était rôdée, et franchement les agents furent même très enthousiaste à l'idée de reprendre du "vrai service" comme avant.

En revanche pour les centres urbains impériaux, il en était tout à fait autrement, les 8 millions investis le premiers moins suffirent à peine à ouvrirent les 10 CUI prévu. On manquait de personnel, on avait quasiment aucun fonds pour l'aide alimentaire, juridictionelle, le suivis de santé était assuré par des droides défectueux, bref c'était la catastrophe, et pourtant le besoin était énorme, dans les quartiers de mineurs. Il n'y avait quasiment pas de non-humains employés, faute de main d'oeuvre qualifié, et puis même si on était au HPP, et donc loyal au Moff, peu de non-humains en était à travailler des des "centres urbains" qui ressemblaient un peu trop au ancien centre de quartier du COMPNOR, où on apprenait aux petites têtes blondes à cracher sur les "races inférieurs". Bref on manquait clairement d'argent. Les 8 millions suffiraient peut-être à l'entretiens long terme des 10 CUI, mais pour leur lancement on avait besoin de bien plus, et les différent directeur de centre envoyèrent tous des signal d'alarme aux autorités, en suppliant pour avoir plus de fonds, pour évité le crash des centres.

Mais là où le soucis fut marqué, c'était au sein même de la population. Le Moff avait une vision binaire de la société, humain vs non-humain, mais très vite les responsable du HPP, désireuses de soutenir le Moff vinrent le conseiller sur ces méthodes. Il avait séparé les réseau de médias, les CUI aussi était clairement typés selon la race, chose que même du temps de l'Empire on avait jamais connu. Cet embryon de société ségrégationistes, ne correspondaient à aucune réalité sur Bandomeer, ni pour les non-humains, ni même au FH. Face à la mine, humains et non humains étaient les mêmes. La pauvreté touchaient également les deux communautés, et ils vivaient dans les même quartier, mangeaient les même aliments, regardaient les mêmes chaînes et surtout chez les modérés on se mariaient. Très vite tout le monde sentait que les autorités marquait une séparation et là une menace plus grande germaient.
Mais avant qu'elle n'éclose, le HPP exposa la situation au Moff, en l'incitant à ne surtout pas aller sur cette voix. Evidemment leur démarche étaient intéressés, la ségrégation était surtout suceptible de profité au FH, et de nuir aux non-humains, mais elles sentaient aussi une dérive un peu trop "impérialiste" dans une société segmentée.

Puis en dernier lieu, malgré la paralysie du FH, la grande majorité de la population humaine, commençait sérieusement à bouillir, en voyant les non-humains à toute les sauces, et pire que tout la rumeur disait même que les non-humains avait été approchés par le gouvernement en vue d'un rapprochement politique. C'était la goutte d'eau. Les lynchage s'intensifièrent, une violence encore inédite sur la planète. Des descentes spontané étaient organisé par des groupes issus de la classe moyenne humaine touché de plein fouet par l'abolition de l'esclavage. Des hommes massacraient des familles entièrent de leur anciens esclaves. On saccageait systématiquement les boutique de non-humain, et même le QG local du HPP fut incendiés, on dénombrait plusieurs mort. Face à celà la présence accrus de soldat de l'Empire, n'arrangea rien, car cette fois le FH ne "controlait" pas ces émeutiers. Le FH était paralyser dans ses propres scandal, il n'aurait jamais laissé des émeutiers s'en prendre aux forces de l'Ordre, mais là les "cadrs du FH n'étaient pas là.
Plusieurs artères des grandes villes furent le théâtre d'affrontement violent, et on dénombrait les premiers mort côté émeutier (les troupes de choc avait autorisation de tirer pour tuer en cas d'émeutier), et les cocktails molotov, les fusils de chasse, et les pavés étaient des armes. On nota même des bléssés léger côté soldat de choc du Moff.
Bref politiquement la situation était sous contrôle, mais socialement, on entamai une descente sur une pente particulièrement glissante.


Résumé : - FH paralysé par les scandales
- Le HPP se soumet et soutiens même le Moff. Le Hpp conseil cependant le moff d'être prudent avec une politique trop ségrégationiste.
- Sans encadrement politique, le mouvement humain pro-impérial, se radicalise et verse dans le violence même contre les autorités qu'ils estiment "aveuglées" par les idées du HPP.
By Trachta
#17523
Les choses évoluaient tant bien que mal sur Bandomeer, mais elles évoluaient. Certes, le groupe Fureur Humaine était brisé, mais d'autres groupes avaient pris la relève. Il ne suffisait pas de couper la tête, il fallait agir en aval. Mais Trachta et le général Kleir n'étaient pas des gens nés de la dernière pluie, les insurrections furent choses courantes dans l'Empire, même au temps de sa puissance. Trachta avait utilisé en son temps les tactiques classiques de la répression, mais ils privilégiaient le plus souvent les avantages issus de la guerre sale. Une guerre qui ne disait pas son nom, la guerre contre-insurrectionnelle. Et c'est cette guerre dont il était question sur Bandomeer.

Un ennemi, une population et une autorité contestée, tel était le triptyque d'une guerre insurrectionnelle. L'enjeu ? La population, dont le soutien est décisif dans la victoire. Qui n'a pas le soutien de la population à long terme, ne saura jamais remporter une victoire, si ce n'est des répits jusqu'à l'inévitable, la défaite de l'autorité et la victoire des insurgés. L'ennemi ici était les groupes extrémistes humains désorganisés, l'autorité contestée était le Moff de Bandomeer, et donc l'Empire. L'enjeu, par contre, était à nuancer. Quel était-il ? La population ! Certes, mais laquelle ? Les humains, les non-humains ? Les deux ? Rien ne sert de se battre pour un enjeu qu'on ignore. Mais la situation de Bandomeer était atypique, car on ne pouvait classer la population comme l'enjeu de cet affrontement. On devait parler plutôt des populations. Ainsi, l'enjeu de l'un, était l'ennemi pour l'autre. Mais pour le Moff de Bandommeer, l'enjeu restait unique : toutes les populations de Bandomeer représentaient la masse des citoyens, avec leurs différences raciales, idéologiques et sociologiques.
Tant de différences, tant de nuances rendaient la tâche difficile, si ce n'est insurmontable. Que faire ? Comment unifier l'enjeu, et le faire adopter la conduite tant désirée : le calme, voire un semblant de tolérance ?

Les cours de psychologie des races qu'il enseigna lui même à l'académie militaire de Carida en tant que professeur à l'intelligence formaient une des clefs de la solutions. On partait du postulat suivant : une politique résolument clientéliste n'a aucun moyen d'arranger les affaires de Bandomeer, et ne contribuera jamais au rapprochement des peuples. A défaut également d'une idéologie concrète, dont le Moff percevait aisément les lacunes, on devait se tourner vers les dénominateurs communs des peuples composant Bandomeer, et plus précisément vers son inconscient collectif ; c'est-à-dire cet ensemble d'instincts partagés par des individus, tout aussi différents les uns que les autres. Si l'inconscient collectif sert également d'unification de la personnalité, il sert également à rassembler les individus partageant les mêmes symboliques : l'autorité, les divinités, la reproduction et les sentiments les plus divers.
Si l'inconscient collectif peut être vu telle la galaxie, alors ses symboles – les archétypes – forment ses constellations. Parler d'inconscient collectif, c'est considérer que les psychés des nouveaux nés sont comme des plaques photographiques qui auraient été exposées durant des générations antérieures. Parler d'inconscient collectif dans le cadre de l'ingénierie sociale, c'est identifier des notions communes animant toutes les races, tous les individus.
Des notions produisant les mêmes effets.

Plus concrètement, la conception de la guerre contre-insurrectionnelle de Trachta en particulier, sortait des sentiers battus, quitte à paraître fantaisiste... mais il s'en défendait. L'utilisation des données psychologiques dans la contre-insurrection allait être la pierre angulaire de la stratégie du Moff. Quels sont les archétypes alors ? Les plus courants sont les sentiments : la peur, l'amour, le plaisir, la douleur... Parmi elles, certaines sont des pièges : on aime différemment selon les races, et la manifestation de cet amour en est affectée. Néanmoins, on peut affirmer sans se tromper que certains archétypes sont gravés à jamais dans l'inconscient collectif de toutes les peuples : ce sont notamment les sentiments de peur et de douleur. Et c'est justement sur ces sentiments que le Moff Trachta voudrait s'appuyer pour produire les effets escomptés : le rapprochement des peuples dans la douleur et la peur.



A défaut d'avoir une organisation structurée, différents groupes avaient émergé pour déstabiliser à bon gré la planète. On avait brisé Fureur Humaine, mais ce n'était surement pas pour laisser un vide. Le lien entre population et le groupe a été coupé, mais pas l'idéologie animant les deux ensembles. Il fallait maintenant décrédibiliser l'une chez l'autre. Et pour cela, la sécurité impériale allait jouer un coup : créer une organisation à partir de ses propres agents infiltrés précédemment chez Fureur Humaine, afin de drainer un maximum de fanatiques-terroristes. La concurrence dans la terreur allait commencer. Le Front de Libération Humain (FLH) fut donc créé : le but était l'émancipation totale de Bandomeer, la lutte armée contre l'Empire, l'extermination des non-humains etc. Bref, une idéologie encore plus rétrograde et réactionnaire que les canons de l'idéologie des 50 % humains récalcitrants. Une lutte à mort devait avoir lieu avec un maximum de confusion : attentats contre les humains, non-humains, armée impériale et surtout envers les autres groupes idéologiques dits "concurrents". La stratégie de la tension avait débuté.

Dans une autre optique, les autorités du Moff Trachta contactèrent le HPP - discrètement - et prirent en compte les remarques strictement sociologiques du problème posé. Sûrement la création des CUI fut mal interprétée et les moyens insuffisants, il fallait arranger ce problème. On définit plus clairement l'objectif des CUI, tout en uniformisant les contenus parallèlement à leurs évolutions dans les médias. On pensait d'abord à créer une réunion de vues sur l'Empire : les non-humains et les humains pouvaient accorder leurs violons, il fallait abandonner la haine et les groupes ne cherchant qu'à instrumentaliser les populations afin de servir leurs propres intérêts. On lança également des rumeurs dans les quartiers populaires et bourgeois : cette déstabilisation avait pour origine des groupes républicains qui ne cherchaient qu'à saper l'unité des non-humains. Les groupes extrémistes jouaient le jeu des républicains, pas le HPP, sans pour autant que les autorités donnent aval à son existence ou son utilité publique, d'un autre côté cela permettait de "tester" la loyauté de ce parti alien. Un énième menu fretin pour compliquer d'avantage la situation, au fond les humains se lasseraient de ces histoires, réclamant le calme plat, quitte à freiner l'aversion qu'ils ont envers les aliens. La vie, la survie d'un patrimoine durement acquis, toutes ces choses sont plus importantes qu'une idéologie. Il était temps d'en terminer avec cette histoire. Et on allait y donner un coup sec.

D'un autre côté, les CUI se transformèrent - après les mesures noires et donc la destruction de 3 d'entre elles - pour acquérir un aspect largement plus militaire. Désormais, les CUI servent de point de chute au quadrillage des secteurs, deux parties du bâtiment le divisent. L'une militaire, avec tout ce que ça incombe : un bureau du BSI, une salle d'interrogatoire, un bureau administratif pour stocker les données récoltées sur le terrains par les patrouilles etc. Il y avait une liaison permanente entre le CUI et les patrouilles relevant de son secteur. Le but était de maximiser l'efficacité ; savoir où se trouvent les suspects dès l'information recueillie, savoir rapidement où les troubles pouvaient éclater pour les arrêter à temps. L'autre partie était civile, avec tous les avantages réservés aux habitants du secteur sur une seule base cette fois-si : sociologique, et non plus raciale. Désormais le centre urbain impérial était le représentant direct de l'autorité impériale dans les quartiers de Bandomeer. Il est de même le fer de lance dans sa lutte contre-insurrectionnelle et le prisme dans lequel le rayon de la politique sociale de Trachta devait passer. Bandomeer progressivement était quadrillée par zones fractales dont les limites étaient celles de la circonscription des CUI. Chaque zone avait une autonomie logistique sur le plan strictement militaire.



Quelque part sur Bandomeer... Un homme s'adresse à des soldats aux armures non-homologuées. Finalement, on en vint là... Le prix moral allait être lourd, même pour des professionnels. Personne ne faisait ça de gaîté de cœur, mais c'était... nécessaire. Officiellement cette opération n'eut jamais lieu. Les opérations noires, enfant lépreux de la guerre devaient restées à jamais enfouies dans les rapports d'un bureau de la sécurité impériale. Ces soldats anonymes, membres d'un éventuel service action du BSI en étaient bien conscients. La nécessité de leurs actes résonnait une fois de plus dans les paroles de leur officier, un certain Arthel Kleir :
- Si les conditions sociologiques et raciales forment des blocs étanches que l'on nomme humains ou meerians, alors nous détruirons ces ensembles pour n'en former qu'un seul : les citoyens de l'Empire... Soldats, vous ne façonnerez pas seulement une situation politique meilleure, mais vous agirez sur le long terme de cette planète. Vouloir unifier demande de briser au préalable. Je suis sûr que vous comprendrez... Procédez.

Image
Des assassins exemplaires

Mesures médiatiques a écrit :- Les désordres sur Bandomeer sont les fruits d'un complot hourdi par les services secrets néo républicains ou d'une quelconque puissance ayant intérêt à déstabiliser la planète. Les groupes extrémistes sont traîtres à l'Empire.
- La réunion et la coexistence pacifique de toutes les races sur Bandomeer est la condition sinequanone à une paix politique et sociale. Si cette condition n'est pas remplie, les populations continueront de jouer le jeu des groupes aux intérêts nébuleux qui ne pensent qu'à la perte de l'Empire. Le FLH est mis en avant comme le principal groupe terroriste.
- Les contenus culturels dans les médias traduisent cette politique de l'union des citoyens de l'Empire (formule à utiliser pour casser le distinguo racial) qui peuvent s'entendre et doivent s'entendre pour le bien général.

Mesures noires a écrit :Les commandos noirs sont utilisés dans des opérations d'attentats sous faux drapeaux (forme d'attentats kamikazes) dans le cadre d'une stratégie de la tension. Le but est de générer le sentiment d'une peur extrême, invisible, frappant partout, mais ne se révélant jamais.
Des attentats périodiques dans les quartiers non-humains sont déclenchés dans : les quartiers résidentiels et les CUI.
Des attentats périodiques dans les quartiers humains sont déclenchés : même objectif que le précédant.
Résultat attendu : 57 morts du côté non-humains ; 68 morts du côté humains ; 42 soldats de chocs tués ; 3 CUI détruits.
  • Revendication : les différents groupes contrôlés par le BSI par la publication de vidéos sur les réseaux locaux.
  • Multiplication des appels à la menace d'autres attentats si les humains ne se mettent pas en tête de renverser le Moff, prendre le pouvoir, et déclarer l'indépendance pour constituer une "République Humaine de Bandomeer". Bref, une idéologie délirante : qui parmi les notables voudraient se séparer de l'Empire pour risquer une invasion plus tard ?
  • Le leader de Fureur Humaine doit être éliminé, officiellement par le Front de Libération Humain, car jugé trop mou et/ou traître par celui-ci. Une nouvelle génération prend sa place, plus violente.
  • Veer Ta doit être éliminé par des tueurs du FLH, sous fond de tension entre ce groupe à l'encontre du HPP. Un autre attentat doit également frapper SonTag, sans l'éliminer. De façon à ne pas jeter des soupçons sur la mort de son compagnon, mais surtout ex-ennemi...

Mesures officielles a écrit :Avant les attentats, aucune mesure supplémentaire n'est à déclarer. Le pourrissement de la situation est de rigueur jusqu'aux événements fatidiques.
Suite aux attentats, les mesures de rétorsion seront à la mesure du choc : l'Empire ne transigera pas sur la sécurité. La parenthèse "expression politique" est fermée et la vie des citoyens constituent la préoccupation numéro 1 du Moff Trachta.
  • Mise en place du quadrillage des zones sensibles par l'armée impériale, les quartiers sont découpés en zones avec des patrouilles, des miradors, des obstacles, barrages et avec fouilles permanentes pour prévenir tout attentat par les groupes extrémistes. Tout est fait pour donner conscience que seul l'Empire a le monopole de la sécurité, le seul salut et la prévention d'autres attentats passent par l'Empire, sous la houlette du Moff Trachta.
  • Arrestation et liquidation générale de tous les activistes jugés dangereux pour l'Empire, notamment ceux du FLH et seulement à partir du moment où le BSI constate que beaucoup de ces d'activistes, encore non identifiés, l'ont rejoints. But : faire des coups de filets efficace, et dont le FLH, noyauté par le BSI, constitue un appât de choix.

Concernant les CUI a écrit :Les contenus idéologiques des centre urbains sont uniformisés et s'adressent en même temps à tous les habitants de Bandomeer, aux seuls citoyens impériaux. La pauvreté, l'insécurité et la mort sont choses communes à tous les peuples de Bandomeer. L'Empire s'adresse à égalité à tous les citoyens.
  • Augmentation du nombre de personnel en raison du caractère militaire pris par les centres. Désormais les CUI ont deux volets clairement identifiés : un volet civil et un volet militaire. L'un dépend de l'autre et la répression est censée être le corollaire de la politique sociale : l'une atténue l'autre, et la seconde justifie l'existence de la première.
  • Reconstruction des CUI détruits et augmentation des moyens.
  • Paiement immédiat de 25 millions Cr pour la remise en marche des centres après les attentats et éviter toute forme de pénurie ou des problèmes logistiques constatés précédemment.
  • Paiement mensuel de 15 millions de crédits pour le fonctionnement des CUI.



Après les attentats, l'effroi était palpable. Le Moff Trachta ne s'était encore jamais exprimé depuis le début des évènements. Mais dorénavant, il montait en première ligne. Ainsi sur toutes les chaines on pouvait entendre sa voix rocailleuse, modulée pour plus de "douceur" par les techniciens des studios. La lumière fut également abaissée pour atténuer ses traits disgracieux. Retranscrit sur tout les canaux de l'Imperial HoloVision, le Moff se posait en homme sage et providentiel :
[table align="left" border="0"]Image
    - Habitants de Bandomeer, citoyens de l'Empire, aujourd'hui... 167 vies ont été emportées par des attentats ayant frappées Bandor City. Consécutif à un climat de tension ambiant que des individus hétéroclites ont contribué à créer, et munie d'une idéologie nauséabonde, trompeuse, ils ont emporté dans leur folie des vies innocentes. Parmi elles des d'ouvriers, des commerçants, des fonctionnaires, des cadres et des soldats impériaux [...]
    Au dessus de toutes les divergences que nous pouvons avoir sur une politique, sur un individu, nous ne devons pas oublier que l'union des habitants de Bandomeer est indéfectible. La mort aujourd'hui a frappé au cœur de l'Empire. Chaque catégorie sociale, chaque population, chaque... race a été touchée. De cela, nous en avons assez ! Bandomeer est bien assez grande, assez vaste et assez fertile pour nourrir et faire coexister tous les êtres : humains, meerians, arcona et autres. [...] Ne laissons pas ces êtres inhumains nous dicter notre façon de vivre, ne laissons pas ces éléments nuisibles nous barricader dans la haine, et promouvoir un système ancien, tortionnaire qui n'a plus d'avenir.
    Je dis à tous ceux qui m'entendent :
    Ne désespérez pas. Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'habilité, de l'amertume de ceux qui ont peur des progrès qu'accomplit l'Empire. Citoyens : unissez vous pour un monde nouveau, un monde fondé sur l'association, le développement commun et respectif des différences. Le destin de Bandomeer est dans l'union, il est devant nous et ne se fera que par vous et pour vous !
[/table]
Et ainsi il lança son va-tout. Un espèce de "la victoire ou la mort" dans le genre politique. Bandomeer allait-elle se tourner vers l'avenir ou s'enliser dans un passé ténébreux refaisant surface ? La douleur et la peur, seuls remèdes à l'union ? Ce monde allait-il perdre enfin son aspect grisâtre, ou est-ce que l'idéologie du COMPORN est inextirpable ?
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By Leia Organa
#18159
Depuis la chute du FH, la situation avait sensiblement dégénéré. La violence s'était étendu dans toute les grandes villes, et les humains récalcitrants au Moff, commençaient réellement à avoir des doutes sur "l'alternative pro-humaine" qui pouvait naître de la chute de Trachta.
Les lynchages, pillages et agressions contre les non-humains s'intensifièrent juste avant le grand attentats, et ce pendant plusieurs semaine. Mais cette fois le HPP était au rendez-vous, dans chaque ville victime de violence, après chaque actes racistes, Son Tag, Veer Ta et parfois d'autre cadres du partie, faisait le déplacement, rencontrait les familles des victimes, encourageai au pardon, et organisait systématiquement des marche blanche, profondément pacifiste. Partout où la violence abondait, le pacifisme piloté par le HPP surabondait. De sorte que même les humains récalcitrants, parfois eux-même victimes des violences recevaient des visites, du soutiens moral et parfois même matériel du HPP. Ainsi de plus en plus le "bien" et le "mal" se redéfinissait dans l'esprit de la population, le mal était la violence, le bien était la paix. Les sbires de la violence était le FLH, l'apôtre de la paix était le HPP et son garant était Trachta. Evidemment le HPP commençait à être particulièrement gagnant en terme de soutiens populaire, et même en promesse d'adhésion. Promesse seulement parce que certains hésitait dans l'attente que le partie soit à nouveau officiellement autorisé. Et beaucoup furent convaincue en voyant Trachta infléchir et même modifié sa politique concernant les CUE. Personne plus que Son Tag n'avait autant pris la parole en publique pour réclamer ces changements, en plus de le faire discrètement auprès du Moff. De sorte que beaucoup y virent une connivence et même une influence grandissante du HPP sur le pouvoir impérial.

Mais tout fut à nouveau bouleversé lorsque la "semaine noire" arriva. L'ensemble des "Mesures noires" de l'Empire furent misent en place, dont le fameux attentats meurtrier. En une semaine Veer Ta perdis la vie dans une effroyable attaque au mitraillette blaster devant son domicile, l'ancien dirigeant de FH succomba à ses brûlures suite à une attaque à l'acide, et Son Tag échappa quant à elle, de peu à une attaque au speeder piégé. Elle ne manqua pas de s'entourer de son propre service de sécurité après celà, composé en grande partie des anciens membres des services secrets de la planète à l'époque où elle en était la dirigeante élue.

Le sang, la douleur, la peine, les larmes et par dessus tout la peur de voir la planète devenir la nouvelle Eriadu ou pire...que le siège impérial envoi "des renforts". Car même si certes le gouvernement sous Trachta était encore militaire, mais tous convenait qu'il était impliqué dans les affaires locales et avait un soucis pour le bien de la planète. Et on savait bien que le gouvernement central impériale avait souvent tendance à envoyé des "Moff d'acier" pour "pacifié" les planètes qui avait causé trop de soucis au dirigeants impérial en place. Et celà personne ne le voulait surtout pas le HPP, sincèrement enthousiame vis à vis de Trachta.

Bref tout ces sentiments, furent couronné par le discours providentielle de Trachta, on ne l'avait pas beaucoup entendu, et même si ce genre de discours sur la Paix et l'unité avait été entendu non-stop dans toute les villes, mais de la bouche de Son Tag, l'entendre de la part du pouvoir militaire et humain en place, était un tournant dans l'esprit de la majorité de la population humain, comme Meerians. La ligne rouge entre le bien et le mal n'était plus flou, elle était claire, Trachta, et ses discours d'unité, de tolérance était manifestement dans le camps du HPP (ou l'inverse selon les points de vue), tout les autres n'était que mal. Le calme revint, et tous s'en remirent corps et âme au Moff pour arrêté les terroristes, et permettre la reprise normale de la vie civile. Les anciens FH, dépassé par la violence, et le risque pour leur planète s'inclinèrent politiquement en cessant une grande partie de leur activité anti-meerians, puisque selon le Moff attaquer des non-humains c'était attaquer des citoyens impériaux.
Le glissement sémantique était une vraie réussite, et un coup de maître, puisque avant cela même sous Delaviel, aucun ensemble ne pouvait réunir la population dans la paix. Cependant même si les humains en masses acceptaient ce nouveau ciment pour la société, les plus subversifs, les plus éduqué et une grande partie des non-humains, savaient qu'il s'agissait d'une construction sociologique nouvelle et potentiellement limités, et surtout Son Tag s'était faîte le relais d'un concept bien plus ancien, et plus ancré dans l'inconscient non pas d'une planète mais de toute la galaxie : le concept millénaire "d'être pensants". Evidemment républicain, et minutieusement écarté de toute législations impériale. Mais au nom la paix immédiate, tous acceptèrent l'idée d'être "citoyen impérial" sans distinction, pour le moment... .

Le calme plat revint, peu à peu, la vie civile, économique, commerciale pourrait reprendre. Evidemment le HPP, attendait patiemment que le Moff honore sa promesse de les laisser sortir de l'illégalité, d'autant que Son Tag, avait entre temps rencontrer plusieurs autre leaders politique dont même certains déçu du FH, afin que le HPP parraine la création d'autre partis politique, dans l'espoir de voir un nouveau système politique de multipartisme, naître sous le patronage du Moff Trachta. L'aspiration à un retour à la vie politique civile était conjointe avec celle d'un retour au calme, et là tous se dirent que le tout était entre les main du Moff, qui si il avait réussis la prouesse de forger dans le sang un nouveau modèle social, devait encore établir un système politique.


Progression :

- Les mesures noires, sont menés avec une efficacité impeccable, et atteignent toute leur objectifs.
- Le calme revient lors du discours du Moff, qui achève de rallié à l'idée de paix, d'union et de tolérance les humains encore froid. Le HPP et Son Tag en particulier apparaît comme les visionnaires qui ont soutenu et parfois même "influencé" le Moff vers cette "fin heureuse".
- Les nouveau CUE, sont majoritairement bien accepté, et se stabilise pour un fonctionnement optimal, même dans leur volet militaire ils sont approuvés.
- L'aspiration au multipartisme est né du travail du HPP, qui ne manque pas d'attendre sa sortie d'illégalité.
- Le Moff Trachta est maître militaire incontesté de la planète.
By Trachta
#18176
La divine providence sembla se satisfaire des actions entreprises. Le gouvernement local pouvait souffler, tandis que Trachta parvint à créer une sorte de concorde autour de son idéal abstrait de "citoyenneté impériale". Tout cela au prix d'un bain de sang, mais on avait balayé tous les vestiges sectaire de l'ex-COMPORN, on s'était débarrassé des "ultra", on avait supprimé la frange dure du HPP, et préservé celle qui pouvait s'intégrer au système, mieux encore : on avait liquidé dans le lot une bonne grosse partie de la criminalité, dont on avait plus ou moins lié la réputation aux attentats sanglants et à l'idéologie raciste du FH. Ce travail sociologique planifié saura recomposer le paysage selon les nouveaux paramètres, désormais les non-humains regarderont à deux fois avant de céder au racket, sachant que des proches étaient morts par leurs agissements. Oui, une véritable recomposition s'opérait, le BSI veillait à l'orienter vers la bonne direction.

Bientôt, la vie reprit son cours. Les centres urbains impériaux firent en sorte de demeurer encore un petit moment, puis ils se transformèrent en "foyers impériaux de développement" - FID, c'est-à-dire des organisations sociales remplissant les mêmes objectifs mais sortant le volet militaire, la situation insurrectionnelle avait vécu, elle s'était achevée. Il fallait enlever les signes rappelant cette période. Pour autant, le personnel était composé en grande majorité d'agents du BSI, chargés de veiller constamment à la surveillance de la population. Les FID offraient le meilleur angle de vue : ils étaient au contacte direct avec la population. Un aiguilleur utile dans la nouvelle politique de sécurité impériale. Les membres prometteurs - autant humains que non humains - furent encouragés à s'engager dans l'armée impériale, ainsi que dans le BSI qui disposait désormais d'un établissement : l'Institut de la Bannière Impériale de Bandomeer. Les forces de sécurité gagnèrent en popularité, car elles s'étaient imposées comme l'ultime rempart contre la barbarie, il fallait donc capitaliser dessus, et l'intégrer au sein des populations. BSI, ne devait plus rimer avec répression, mais avec sécurité : un organe impérial noble, propre et déterminé dans sa mission de protection.

De son côté, Trachta fit en sorte de rétablir un terrain propice aux investissements. L'Institut Gouvernemental des Industries Minières continua à recevoir des fonds, et la bourse Trachta rimait maintenant avec quelque chose comme "honneur" et "progrès". Les acteurs de la vie économique furent encouragés à puiser parmi les nouvelles têtes formées dans l'IGIM. Avec ce salon qui se préparait, la vie économique reprenait le dessus sur la frustration et la souffrance. L'arrivée des chantiers navals de Yaga Minor offrait un signe rassurant aux autres entreprises régionales : Bandomeer était toujours un monde lucratif, il avait acquis la capacité à se mouvoir, à s'adapter, et en plus il offrait une concorde non négligeable pour l'image des corporations souhaitant s'émanciper de la mauvaise publicité que pouvait offrir un tissu social morbide. La construction du palais des congrès censé accueillir les entreprises spécialisées dans l'industrie allait marquer la renaissance de Bandomeer, et sa marche vers l'avant. Pourquoi changer les bonnes habitudes ?

D'un autre côté, le Moff tâcha de balayer le sur-optimiste. Le HPP s'était imposé comme un relais influent parmi les non-humains, il fallait donc en prendre compte. Le liquider ? Non, trop de sang avait été versé. De plus, il pouvait être utile. Trachta ne manqua pas à donner quelques consignes au BSI afin de phagocyter ce mouvement en règle. Avec les experts qui allaient sortir sous peu de l'IBI, la paix sociale était à portée de main. Trachta permit ainsi à Son Tag de fonder son parti légalement selon les canons juridiques de l'Empire : sous forme d'association politique non lucrative. Il lui était permis de propager toutes les idées qu'elle voulait bien à partir du moment où elles n'entraient pas en contradiction avec la constitution, la loi et les décrets impériaux. Des relais intéressants s'étaient formés entre le HPP et les populations non-humaine, le BSI allait en prendre progressivement le contrôle grâce à son infiltration dans le mouvement. Des Meeriens, des Arconi, des illégaux et autres honorables correspondants bien formés au sein de l'institut du BSI allait constituer la nouvelle épine dorsale de ce mouvement qu'on allait tolérer et orienter à l'avenir. Pour autant, une marge de manœuvre fut donnée à Tag : elle pouvait faire avancer les choses pacifiquement et en collaboration avec le Moff Trachta, alors un rôle politique pouvait venir se greffer sur elle. Le multipartisme avait été entendu, mais il fallait laisser encore un peu de temps.

Mesures du BSI/CUE :
- Élimination des derniers vestiges de la FH : essentiellement les chefs, les militants qui n'ont pas commis de crime de sang sont amnistiés par le Moff.
- Infiltration massive au sein du H.P.P grâce aux CUE, aux agents formés par l'IBI et autres honorables correspondants.
- Surveillance de la population en générale par les CUE qui continuent leur mission sociale.
- Réduction drastique du volet militaire après une période de transition (une fois que tous les voyants sociaux sont dans le vert). Son entretien est intégré dans le budget administration, perfusion financière permise si besoin.

Mesures politiques :
- Création d'un parti local pro-Trachta version "Empire rénové" qui drainera les derniers sympathisants humains : "Union et Progrès". Les non-humains et humains sont très encouragés à y devenir membre (classes moyennes visées).
- Un syndicat étudiant U.P est créé au sein de l'IGIM afin de drainer les étudiants.
- Poursuite du financement de l'IGIM et de la bourse. L'IGIM s'ouvre aux humains de classe pauvre et moyenne pour une proportion 50/50 entre humains et non-humains. L'entretien de la bourse est réduit (vu que les classes moyennes les frais eux-mêmes, non les pauvres). L'entretien de la bourse est intégré dans le budget éducation, perfusion financière permise si besoin.
- Travail de propagande pour faire déboucher la crise vers une concorde durable entre humains et non-humains, progressive. Le U.P et le H.P.P sont encouragés à travailler ensemble sur la question.
- L'image du BSI et de l'armée est polie par les médias : ils furent les ultimes remparts contre le chaos.
- Les autorités laissent filer quelques rumeurs en direction de Tag : un multipartisme peut être envisagé, ainsi que des élections après la reprise économique, et surtout après le salon industriel. Un rôle politique pourrait lui être donné si elle accepte l'Empire idéologiquement parlant, et publiquement.


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