L'Astre Tyran

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#32482
IDENTITE

Nom du Personnage : Griba Orvonn Sulla, dit le Hutt.
Race : Hutt.
Âge : 330 années standards.
Planète d'origine : Inconnu, peut-être Nar Shaddaa.

PROFIL


Métier : Aspirant seigneur du crime.
Faction : Clan Orvonn, Cartel des Hutts, Crime Galactique.
Description :

« Tenez, prenez Monsieur Griba. Je suis sûr que les siens le trouvent fort laid ; trop grand, trop maigre... Il nous paraît hideux, mais, après tout, que savons-nous des Hutts ? »

– Balthazar Popeord, homme d'affaire et courtisan accompli.


    Chaque peuple de la Galaxie est accompagné d'une image traditionnelle dont la teneur est, en partie, influencée par la réputation de l'espèce. Il apparaît que les représentants les plus éminents de chaque civilisation correspondent parfaitement - si ce n'est à outrance - à la représentation populaire qui leur est attribuée alors que ceux tendant à s'en éloigner semblent, pour la plupart, destinés à l'oubli et aux bas-fonds de leur histoire ou, à l'inverse, à la marquer d'une manière si admirable qu'elle s'en retrouve changée, d'une manière ou d'une autre. Si ces propos semblent davantage concerner l'esprit, le corps, dans certains cas, dont celui qui nous importe, peut aussi être intéressé.

    Griba, à la différence de l'écrasante majorité de son espèce, ne se limite guère à une inélégante masse de chair et de graisse. S'il correspond à la morphologie de son espèce, les lois de la génétique et de l'évolution étant ainsi faites, l'épaisse et inutile couche graisseuse que ses pairs affectionnent tant est inexistante, héritage de décennies de privation ainsi que, chose exceptionnelle pour un Hutt, d'un certain entretien physique issu du plaisir de la chasse. Cet aspect « frêle », malgré un large dépassement de la demi-tonne, couplé à une taille bien supérieur à la moyenne - approchant les sept mètres – en fait une figure singulière au sein de sa race, le rendant particulièrement odieux pour les siens, mais possiblement bien moins répugnant aux yeux des autres peuples.

    La fourberie des natifs de Varl n'étant plus à démontrer, ces « infirmités » doivent être cachées, moins par honte de soi que par prudence et ambition. Au sein de la dangereuse société hutt, camoufler le moindre de ses défauts est le pont fondamental pour tous les ambitieux échappant au rêve d'une mort brutale. Aussi Griba est-il constamment vêtu d'un long et ample manteau sombre aux brodures dorées, présent de grand luxe offert par son dernier employeur d'où émerge la face du jeune Orvonn, dont les seuls points remarquables sont ses yeux d'un jaune clair, continuellement plissés, et ses arcades particulièrement marquées.

    Outre de cacher aux yeux cruels des siens son apparence, ce noble vêtement lui permet de dissimuler à ses interlocuteurs ses armes, qui ne le quittent jamais, ainsi que tout ce que cet esprit retord ne juge pas utile de révéler au reste de la Galaxie.

Histoire :

    Un bruit sourd et continu ; un vrombissement inquiétant, une bête mécanique plongé dans un sommeil profond, imperturbable et éternel. L’obscurité succède à la clarté, indéfiniment, mais prend de plus en plus le pas sur sa consœur, jusqu’à n’être que brièvement interrompue les réminiscences de l’astre. Puis tout se fige. Pas un son ne s’échappe de la bête désormais morte, échouée dans les profondeurs nauséabondes d’un secteur abandonné. Un bruit de commande, un souffle d’air imperceptible, et la lumière envahie l’ascenseur, dévoilant une longue allée de duracier terni baignant dans la pâle lumière d’un éclairage vieillissant. Comme à chaque fois, la satisfaction point dans son esprit.

      *Une vraie belle trouvaille cette planque…*

    Au lointain, des conversations animées se font entendre. Tout doit être près à l’accueil de la grandeur, surtout en un jour comme celui-ci. Des décennies d’attentes, d’investissement, un sacrifice financier et temporel, accentué par les remous altérants en profondeur le grand bain de la politique stellaire. L’absence physique de ces dernières années allait-elle être récompensée ? Tout ceci, ce plan de longue date, ne se résumait-il qu’à un insondable gâchis ? Les voix s’accélèrent à mesure que l’ombre progresse le long des murs bosselés. Elles savent que le silence éternel n’est pas loin, qu’il approche. Peut-être. Tout dépendra des résultats.

    Les portes blindées coulissent, dévoilant l’horreur qui se trame si loin de la surface, là où l’honnête et le fourbe n’ont pas leur place. N’y sont admis que les monstres, les sans-morale. Et les innocents. Fixés aux murs d’une grande pièce autrefois d’un blanc immaculé mais aujourd’hui offusquée de leur sang, des dizaines d’humains de tous les âges, disposés dans de couteux cercueils, préservant leurs corps du temps. Pas un seul ne vit. Leurs corps sont meurtris, ouverts, dévoilant leurs entrailles et les expériences avortées ou manquées ; leurs faces sont figées dans diverses expressions n’appelant que l’arrêt de leur martyr.

    Un visage en particulier attire Son attention. Le jumeau n’a pas bougé ; il trône là depuis trois décennies, le premier figurant d’un mur de lamentations, petite chose fragile n’ayant connu de la vie que la misère et la souffrance. De toute cette décoration morbide, il paraît le plus apaisé, d’un calme alcyonien, offrant une étrange quiétude à cette scène de barbarie. Un bandeau clair ceint son visage devenu pâle ; les premiers savants ne parvenaient pas à soutenir le regard arraché et pendant d’un enfant.

      « Bienvenue, Mons… Seigneur ! Vous êtes toujours d’une aussi grande ponctualité. C’est un honneur de vous voir en ce jour… merveilleux… Où nous allons pouvoir vous présenter le fruit de not…

      Abrégez, superviseur. Nous connaissons tous deux la raison de ma présence. »

    Le petit arkanien s’incline et rampe, comme lui dicte sa nature. Les autres scientifiques s’affairent en silence ; ils ont déjà eu à faire à l’impatience du Hutt. Ils s’alignent tous de part et d’autre d’une cuve de bacta. A l’ordre du superviseur, un jeune humain déclenche l’arrêt de la machine ; un son aigu, puis le remous accompagnant l’expulsion du produit miraculeux. Au travers de la vapeur dégagée par l’opération, Il peut apercevoir le container s’ouvrir, laissant une grande forme humanoïde le quitter. Voilà ; l’instant le plus vrai de Ses trois siècles d’existence.

      « Seigneur, permettez que je vous présente la version finale de votre protégé, Bjasuv. Comme vous pouvez le voir, il est parfaitement opérationnel.

      Résumé des travaux effectués.

      Oui… Bien sûr… »

    Trois décennies d’attente. Le cyborg s’avance lentement, entièrement nu ; de haute taille, l’air avenant, quoique flambeur. Le choix avait été sûr, une nouvelle fois. Derrière lui, l’enfant jumeau semble vouloir le regarder, comme une ultime tentative de contempler ce dont sa faiblesse l’avait privé.

      « Comme vous pouvez le constater, aucune des multiples opérations effectuées n’a laissé de trace visible, selon vos directives. Les essais furent nombreux pour en arriver à un pareil résultat, mais mon équipe et moi sommes très satisfait de ce tour de force scientifique. Tenez, regardez cette projection je vous prie… »

    Une synthèse holographique se déploie devant Lui. Il connait déjà la plupart des modifications apportées à son protégé ; ce n’est que formalité. Son esprit commence déjà à errer, laissant l’arkanien exposer ces résultats.

      « Voyez-vous, les os et les articulations ont été renforcées à l’aide d’un polyalliage contenant, entre autres, du duracier, ceci afin d’augmenter considérablement les capacités physiques de Bjasuv, multipliant sa force par trois. Les simulations indiquent une capacité maximale double, mais les risques deviennent alors élevés… Très élevées. Bien évidemment, toutes ces connaissances lui ont été implantées… »

    Sa vie fut étonnamment plaisante et dénuée des soucis traditionnels d’un Hutt. Loin des conflits tortueux pour le profit criminel, où le moindre égarement peut vous condamner à la ruine, la tour d’ivoire de Sa naissance le fit grandir dans un climat d’une douceur rocambolesque aux yeux de tout autre héritier de Varl. Le père Sotto avait fui l’espace criminel, se creusant une place chèrement acquise dans les mondes du Noyau. Griba était déjà né, peut-être même fut-Il conçu avant l’exil, mais était alors constamment réfugié dans le ventre originel, absorbant le fluide fortifiant que la nature lui offrait.

    L’affaire familiale, une société d’assurance, se développa rapidement et finit par muter ; elle fut rapidement abandonnée, faisant place à divers investissements dans le tourisme et le divertissement de luxe, ainsi que dans le lobbying auprès du Sénat ; ceci étant, le train de vie des deux exilés augmenta sensiblement, comme leur notoriété.

      « … ceci afin d’éviter tout incident inutile. De même, les réactivités physiques et cérébrales ont été significativement améliorées par l’implant de plusieurs servomoteurs. »

    C’est à cette époque que le Fils connu véritablement le monde. Elevé dans la probité, Sa première instruction fut d’ordre économique, bien qu'elle dépassa rapidement ce cadre. Sotto était déjà un vieillard de près d’un millénaire, et il semblait vouloir accorder à sa progéniture une vie aussi prospère et luxueuse que la sienne.

    Faisant preuve d’une adresse extraordinaire dans le difficile domaine de la gestion de fonds, Il devint très vite, peu après Son premier siècle, le partenaire officiel de Son père. Les millions engrangés firent d’eux de véritables mondains, fréquentant les plus grands milieux de la Galaxie ; la mauvaise réputation des Hutts fut très vite oubliée, évincée par l’intérêt nouveau accordé par la richesse.

      « La majorité de ses organes ont également été altérés. Vous pouvez examiner ici même la liste des résultats : ses perceptions sensorielles ont été dupliquées, de même que son endurance et son système immunitaire. Un système d’intraveineuse bacta, à la capacité de recharge de deux ampoules, a également été implanté. »

    C’est au contact de cette haute société qu’Il découvrit le plaisir de la chasse. Les puissants qu’ils fréquentaient possédaient, pour beaucoup, de gigantesques réserves privées où se déroulaient des chasses pouvant durer plusieurs semaines. La surprise fut totale quand Il demanda à participer ; les membres de leur diaspora étaient rares dans les mondes du Noyau, et nul ne pouvait imaginer un Hutt armé. Il se révéla pourtant bon tireur. L’exaltation de la traque, la satisfaction de la mise à mort, le retour à la nature primaire de l’animalité, tout ceci fit naître en Lui une passion réelle pour cette pratique séculaire. La première chasse connue donc de nombreuses suivantes, tout comme Lui qui, à chaque nouvelle bête abattue, voyait croitre Sa mondaine notoriété.

      « Les programmes militaires et tactiques ont été enracinés dans sa mémoire. Teräs käsi, maniement des armes blanches, système de visée holographique couplé à une expertise du tir à courte, moyenne et longue portée, connaissances des principales tactiques offensives, défensives et de survie, pilotage. Nous estimons que le reste viendra à force de pratique. »

    Le père finit par mourir. Il se retrouva donc seul à la tête de sa fortune et de toutes ses possessions. C’est en explorant les archives privées de Sotto qu’advint la grande découverte de Sa vie. Il avait toujours vécu loin de l’influence jugée néfaste de son peuple, aussi ne connaissait-Il rien des siens, si ce n’est leur idiome. Pourtant, toutes ces années, Il vécut tout près de ce qui devait être la plus grande bibliothèque consacrée à l’histoire de Varl, de ses descendants, de leur œuvre et, par conséquent, du crime organisé. Dès cet instant, Il délégua toute responsabilité à Ses hommes de confiance, passant Son temps à étudier ce qui lui avait été caché tout au long de Ses trois siècles d’existence.

    C’est ainsi qu’apparurent Ses nouvelles aspirations. Il comprit que le jeu de l’ombre auquel se livrent ses semblables, s’il s’avère éminemment plus dangereux, promet à qui se révèle capable d'y briller, bien plus de pouvoir et de richesse que ce qu’Il pouvait espérer en continuant d’opérer ainsi, au grand jour, parmi ceux qui, s’ils se souciaient véritablement de leur pensum, ont pour tâche de détruire cette épatante organisation que constitue le Cartel.

    La connaissance des évènements antérieurs au Grand Cataclysme, l’histoire du Grand Empire Hutt, hanta longtemps Son esprit. La gloire passée, le contrôle absolu des mondes, le respect éternel accordé à son peuple ; tout cela lui parut fort alléchant. Mais la priorité était de renouer avec Ses origines.

      « L’endoctrinement est, si je peux me permettre, une des plus brillantes réussites de ce projet. Une indéfectible loyauté à votre unique égard, un détachement absolu, un… « professionnalisme » à toute épreuve, le tout assuré et sécurisé par un détonateur thermique fixé à l’occipital et activable à distance grâce au détonateur que voici. »

    La première mesure prise en sortant de cet instructif exil fut de s’octroyer les services d’un homme de main habile et sûr. Conscient de la chimère d’une telle merveille dans le monde de la pègre, Il pensa, Ses nouvelles connaissances l’inspirant, à ce qui se tient désormais devant Lui.

    Bjasuv avait été trouvé dans un orphelinat des bas-quartiers, agrippé au bras de son jumeau. Leurs noms d’origines furent condamnés à l’oubli, comme ceux de toutes les autres recrues. Des dizaines d’enfants soumis à la sélection la plus cruelle, la plus inflexible possible. Bjasuv fut le seul survivant. Le superviseur arkanien fut grassement payé, non pour ses services, mais pour son silence ; il était trop heureux de diriger un tel projet. Ses adjoints étaient constitués, pour la plupart, de carabins enlevés à la sortie des soirées estudiantines qui se tenaient un peu partout dans le Noyau. Le procédé avait ceci d’efficace qu’il se montra à la fois économique et discret. Les cobayes nécessaires à la bonne réussite de l’entreprise provinrent des multitudes de réfugiés et de misérables que comptai la Galaxie.

      « Étrangement, les connaissances du monde criminel que nous lui avons intégrées le rendirent… Comment dirais-je… Pour le moins flambeur et arrogant. J’espère que… Enfin… J’espère que ça ne vous dérange pas ?

      - Nullement, superviseur. Au contraire. »

    Le silence est rétabli. Nul n’ose prononcer un mot en l’attente du verdict ; une liturgie muette, guettant le signe de la rédemption. Toutes les parts ont été vendues, réinvestis, pour une part, dans la construction d’un complexe privé sur Malastare ; le reste des bénéfices a été distribué aux indigents. Brouiller les pistes, acheter une image de vertu et annoncer un retrait des affaires publiques. Ourdir une telle reconversion nécessite de la prudence, comme une solide couverture. Les remous de la politique stellaire peuvent jouer en Sa faveur, mais la direction prise l’amène à des débuts difficilement solitaires, sans attache avec le Cartel.

      « Toutes mes félicitations ! Voici un travail admirable… Vraiment… Malheureusement, le résultat importe peu. Bjasuv ! élimine-les puis rejoins moi à la surface. »

    Les visages déjà inquiets se changent en masques de terreurs. Avec un sourire lascif, le cyborg commence son œuvre. Il n’est pas armé, l’agonie n’en sera que plus douloureuse. Satisfait de cette démonstration, Il rebrousse chemin, bercé par l’effroyable chorale qu’Il vient d’ordonner.

Psychologie :

« Nous ne recherchons que le profit, c’est vrai, et au-delà de toute mesure. Mais ce jeune arriviste, incapable de se satisfaire de ce qui constitue la force et la grandeur de notre espèce, a un goût étrange et dangereux pour le pouvoir. Il n’est pas le premier, mais tous les abrutis de ce genre n’ont fait que causer des problèmes. Il s’imagine être différent. Comme si nous pouvions rivaliser avec l’Empire et la République… Quelle blague ! »

– Un Hutt anonyme.


    Tout être est formaté, on ne saurait trouver un terme plus approprié, par l’expérience découlant de chacun des évènements constituant une vie plus ou moins intéressante. Aussi, celui menant une vie digne des contes les plus merveilleux se verra gratifier d’un esprit d’une richesse sans commune mesure ; à l’inverse, l’inintéressant mène une vie morne. Le vide appelle le vide.

    L’exil de Griba se révéla, malgré les primes apparences, d’un bénéfice qu’aucune entreprise traditionnelle des Hutts ne pouvait égaler. Privé de l’influence criminelle pendant des siècles, fréquentant dans l’ombre les milieux les plus puissants de la Galaxie, son esprit se forgea d’une manière précieusement inédite pour un membre de son peuple. La connaissance des rouages et des machinations politiques à grande échelle, s’il ne l’exerça jamais directement, lui sera d’une grande aide dans ses rêves de grandeur. Après tout, les plus grands criminels ne sont pas les descendants de Varl qui, malgré l’illusion dans laquelle ils se complaisent, ne disposent à leur loisir que d’une petite partie des mondes civilisés ; les véritables maîtres de la pègre sont les puissants, et ce même s’ils ignorent à quel point leur influence est grande. Aucun seigneur du crime ne peut réussir de manière pérenne sans des appuis politiques forts, c’est la règle. C’est bel et bien l’influente richesse des dirigeants planétaires et galactiques qui mène ce jeu des ombres. Le jeune Orvonn, le comprenant mieux que quiconque, n’oubliera pas de les détrôner le moment venu.

    Outre ce savoir de valeur, de son passé de gestionnaire – qualifié de « génial » – découle une aisance prodigieuse dans l’art délicat des transactions financières, de la marchandisation de toutes les denrées imaginables et du développement économique. Bien que moins original que la première, cette qualité n’en reste pas moins vitale dans le Milieu, comme dans toute recherche de profit.

    Mais ce qui guide véritablement Griba reste son incroyable érudition historique, notamment, même si elle ne se limite en rien à ces deux points, celle traitant de l’histoire de son espèce et du crime galactique dans son ensemble. Des années de lecture, d’analyse et de réflexions poussées firent émerger en lui une certitude ; la pègre, utilisée avec brio, permettrai même au plus humble de se hisser à la tête de la plus grande puissance galactique. Il n’en fallait pas plus pour que le rêve de voir à nouveau prospérer un grand empire Hutt prenne une place centrale dans une imagination déjà débordante d’ambitions.

    Redécouvrir sa prime culture ne se fait généralement pas sans excès, comme pourront le constater ceux amenés à côtoyer le jeune Hutt. La morale et l’éthique lui sont complètement étrangères, seul compte le pouvoir et le profit. Certains y voient une sorte de plaisir pervers à faire souffrir ceux refusant de s’incliner, lui préfère considérer cela comme un pragmatisme poussé à sa plus lointaine limite. Il ne gratifie pourtant personne de son affection, ne voyant dans ses plus proches collaborateurs que de simples outils qu’il est acceptable, sinon nécessaire, de jeter une fois leur temps passé. Il sait cependant feindre l’amitié, l’attachement, le regret et toutes les émotions et relations sociales que les inférieurs affectionnent, faisant de lui un excellent manipulateur, doublé d’un menteur accompli. En vérité, il n’est que colère, envie et narcissisme. Rien de plus.

    Désireux de briller, en partie afin de masquer et d’oublier la honte de l’exil, il s’est construit un goût simple : il se contente du meilleur. Le luxe indécent, les collections les plus extravagantes, les biens les plus couteux, voilà son véritable élément.

    Sa principale faiblesse, comme l’on pourrait s’y attendre de la part d’un esprit aussi mégalomane et narcissique, reste sa paranoïa absolue, le poussant à une méfiance maladive, considérant que toute forme d'intelligence dans son environnement immédiat est une tentative plus ou moins masquée de s'en prendre à lui. Afin de se défaire d’un handicap pour le moins inconfortable dans un monde ou l’endurance psychique compte autant que la force ou la ruse, il mit en place un traitement à base de calmants, ajoutant une dépendance inutile à un mal injustifié.


INVENTAIRE


Crédits : 2000 crédits.
Arme : Un pistolet DH-17 et une vibrodague Talon.
Equipement : Un comlink SoroSuub Hush-98 et un datapad haut de gamme.
Modifié en dernier par Griba Orvonn Sulla le sam. 28 avr. 2018 16:09, modifié 1 fois.
#32487
Oh oh oh ! Mais que vois-je ? C'est une hallucination ? C'est une plaisanterie ? Non, c'est un Hutt ! Bienvenue sur SWOR jeune fils de Varl, nous allons voir ensemble ta fiche.

Eh bien pour tout dire, je n'y ai quasiment rien à redire, l'orthographe, la syntaxe, le vocabulaire, le niveau global sont au rendez-vous et le tout est propre et lisible qui plus est. L'histoire se laisse suivre également, on comprend les enjeux et buts du personnage ainsi que son passé même si je dois avouer que j'aurais voulu en savoir plus sur ce jeune Hutt si auréolé de mystère, mais j'imagine que c'était ton but que de ne pas tout dévoiler d'entrée de jeu.

A l'évidence, il faudra surveiller un peu notre nouveau membre pour voir ce qu'il fera. Je valide la fiche, tout comme le cyborg homme de main amélioré (attention quand même, le bougre est bien au-dessus des standards humains mais immortel ni invulnérable). Tu peux dès lors commencer le RP qui te permettra ensuite de demander ta fiche éco personnelle. Du reste, tu sais déjà qu'il ne faudra pas t'attendre à quelque chose de très riche ni puissant vu que dans mes souvenirs tu as fait part de ta volonté de commencer en bas de l'échelle.

Bon jeu et bienvenue parmi nous !
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