L'Astre Tyran

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By Ménoï Vashins
#39812
IDENTITE




Nom du Personnage : Ménoï Vashins

Race : Demie Zeltronne

Âge : 24ans

Planète d'origine : Zeltros


PROFIL


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Métier : Citoyenne (ou soutien à la République, mais on ne sait pas encore trop comment, mais avec beaucoup, beaucoup de bonne volonté)


Faction : Nouvelle République


Description :

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De loin, ça ressemblait à une gamine avec les cheveux détachés aux vents, avec une cape trouée qu’on devinait de bonne facture derrière la boue et les pans brûlés.
D’un peu plus près, ça ressemblait toujours à une enfant tellement c’était petit, mais les yeux noisette en amande et le large sourire passionné qui ourlaient ses lèvres possédaient une certaine dose de maturité derrière ce masque d’insouciante.

Une insouciance totalement déplacée, dans le charnier d’une ancienne bataille où les restes fumants d’anciens soldats et droïdes mélangeaient leurs fluides et leur sang à la terre.
Il y a un petit côté apparition d’holo-drame d’horreur, dans cette enfant chantonnant d’une voix un peu aigüe les souvenirs d’une vieille chanson d’amour douce.

Les morts ont-ils besoin de berceuse pour mieux accepter leur repos dans la Force ?

Sauf que ce n’est pas une enfant, malgré son mètre cinquante-cinq à peine atteint (et probablement aussi grâce aux grosses bottes de sécurité dont la semelle épaisse doit bien lui faire gagner 3 cm), et que les mains petites et agiles qui enlèvent le casque d’un soldat à terre révèlent un homme encore vivant, qui s’accroche à la vie à travers les notes douces d’une chanson d’amour.

Tout est petit chez elle il se rend compte : petit nez, petites mains, petits pieds, corps menu…
Mais le sourire est large, et les yeux, doux, sont grands.

Il ne remarque pas la plaque d’armure sur son torse, cachée dans l’ombre de la cape et dans l’ombre de sa propre douleur, mais il sent la peau chaude des doigts minuscules qui se posent sur le côté de son visage, et il ne sait pas si c’est les yeux, le sourire, le confort de la main sur sa propre pommette ou le parfum léger mais entêtant qui sort de la manche de la fille, mais sa panique reflue, son cœur, qui se débattait jusqu’alors, s’apaise.

Il se sent mieux, et au bout de quelques minutes, il comprend qu’elle lui parle, doucement, gentiment, presque de manière joyeuse et complice.


Sa voix n’est pas aussi enfantine qu’il l’avait pensé dans un premier temps.

Elle lui demande son nom, et il n’hésite pas à répondre.

Elle lui demande son âge et il le lui donne, confiant.

Elle demande après des blessures, mais quelles blessures, il ne s’en souvient pas, et d’ailleurs il ne sait pas où il est, juste qu’il est avec elle.

Il ne la connait pas, mais il se sent proche, comme si elle lui était familière, comme si elle avait toujours été là. Comme s’ils étaient amis.

Il apprécie sa caresse sur son front, la voit à peine passer un appel dans un holocom, n’entend pas quand les brancardiers arrivent pour l’emmener à l’arrière des lignes de front.
Les cheveux longs écarlates qui tombent de sa capuche coulent sur ses mains gantées, à lui, et il regrette de ne pas pouvoir les toucher.

Quand le soldat est éloigné d’elle, transporté ailleurs, et qu’il la voit rester sur l’ancien champ de bataille, il échange un regard avant qu’elle ne se retourne pour chantonner à un autre survivant.

Ses yeux sont beaux, et plein d’espoir, plein d’attachement et de sourire.
Et ils sont pleins de larmes aussi, mais ça, il n'a pas le temps de le voir.

Il n’a que deux certitudes à son sujet : cette zeltronne ne porte pas la tenue conventionnelle et même s’il ne peut pas réellement lui donner d’âge, il est sûr que ce n’est pas une enfant !



Histoire :


_ « Qu’est-ce que vous voulez que je fasse de ça ? »

Le ton était à la fois désabusé et incrédule, avec en arrière-plan un souffle exaspéré.
Une fois encore, le commandant de la petite base d’opération militaire lorgna sans grande conviction l’holopad sur son bureau avant de ramener un regard critique sur le jeune sergent en face de lui.

Un peu mal à l’aise, le jeune humain resta malgré tout campé sur ses positions, reprenant sa posture stricte et répondant de la voix la plus assurée qu’il puisse trouver :
« J’aimerais avoir votre autorisation de l’intégrer dans l’escouade, mon Commandant.
- Ma réponse reste non.
- Avez-vous étudié son profil, mon Commandant ? »

L’homme s’avachit dans sa chaise, passant une main lasse sur son visage : « hélas… » marmonna-t-il, déjà las de cette discussion.
Le sergent Shepard était un homme bon et honnête, représentant bien les grandes valeurs de la Nouvelle République qui tentait désespérément de se faire une place au sein de cette galaxie constamment en guerre, mais malgré son haut respect de la hiérarchie, il était têtu !
Shepard, les épaules carrées, attendait visiblement qu’il développe, afin de donner ses contre-arguments.

Sachant qu’il ne pouvait couper à cette malheureuse phase de la prise de décision (qui reviendrait probablement toujours au même résultat de toute manière), le commandant lui fit plaisir, exposant pour la énième fois pourquoi la zeltronne, dont le sourire éclatant brillait à travers l’holopad posé sur son bureau, ne pouvait pas rejoindre l’escouade dirigée par son sergent, ni d’ailleurs aucune autre :
« Elle n’a pas les aptitudes requises pour aller au combat Sergent !
- Elle n’est probablement pas la meilleure dans sa catégorie, je vous l’accorde, mais ses scores au stand de tir sont bons. Très bons même.
- Elle a vomi en montant sur la zone de front parce qu’elle ne supportait pas l’idée même de voir des gens se blesser !
- Elle est encore jeune mon Commandant, la guerre n’est pas une mince affaire. Elle peut encore s’habituer à…
- Cinq fois de suite Shepard ! Cinq fois ! Et la dernière fois, elle a failli passer au peloton d’exécution pour tentative de désertion !
- Elle s’était perdue à cause de la fumée des bombardements, mon Commandant !
plaida le sergent Shepard. Elle a été complètement intoxiquée par les gaz. D’ailleurs c’est grâce à elle qu’on a pu retrouver une partie de l’escouade, également perdue dans les bombardements. »

Le commandant claqua le plat de sa main sur le bureau, haussant la voix :
« Coup de chance Sergent ! Coup de chance ! Qu’est ce qui nous prouve qu’elle n’essayait pas de s’enfuir ? »

Le jeune homme en face de lui frémit de dégoût, comme si l’idée même était totalement inconcevable.

« Non, elle n’aurait pas fait ça mon Commandant ! Elle est loyale, je vous l’assure.
- Vous m’en direz tant, Sergent…
- Vous ne la connaissez pas, elle…
- Parce que vous la connaissez mieux Shepard ? »


La légère teinte de rose qui monta aux joues du jeune homme de l’autre côté de son bureau lui fit lever les yeux au ciel, poussant un long soupir désabusé.
Evidement qu’il devait « bien la connaître » … Fichus Zeltrons !

Il ne connaissait pas lui-même personnellement la jeune femme, mais les ragots et les rumeurs courraient derrière elle comme un chat Loth après une souris.

Soulevant à nouveau la fiche de présentation nommée « Ménoï Vashins » à hauteur d’yeux, il laissa son visage se ramollir face au nombre de rapports qui s’alignaient à la queue-leu-leu sur le CV, révélant catastrophe après catastrophe.

Demie zeltronne, avec probablement un père humain, mais ayant grandi sur la « Party Planet » comme certains de ses hommes aimaient l’appeler, Ménoï Vashins faisait partie d’un contingent de jeunes zeltrons prêt à en découdre, quittant leur monde natal pour défendre la belle vision de liberté que défendait la Nouvelle République. Ils étaient tous non-qualifiés, avec aucune spécificité, si ce n’est cette soif de vie intense dont tout zeltron digne de ce nom se targuait.
Beaucoup avaient été envoyés en première ligne, quelques-uns à la communication.

Il n’aimait pas l’idée de « chair à canon », néanmoins chaque guerre réclamait lourdement son dû, et ces jeunes zeltrons trop brillant de témérité et d’audace, avaient pour la plupart, fait partie de nombreux massacres.

Sauf l’espèce d’énergumène dont le sourire insouciant narguait de plus en plus sa personne de commandant.

Reprenant contenance face au Sergent Shepard en face de lui, l’homme plus âgé demanda :
« Citez-moi une seule chose qu’elle peut faire bien ! »

Shepard fit mine de réfléchir pendant une demi-seconde avant de donner une première réponse.
Le commandant savait déjà que cela allait aboutir à une longue liste d’arguments et de contre-arguments dont aucun d’eux ne démordraient, et qui, encore une fois, les laisseraient dans une impasse.

« Elle a une bonne connaissance des explosifs…
- Et a failli à elle seule détruire l’un de nos avant-postes !
- Elle est inventive et a été capable de reconnaître et d’arrêter un terroriste criminel qui s’était faufilé dans nos rangs…
- Si par-là vous essayez de qualifier gentiment le désastre total de la destruction du campement Est quand elle a fait sciemment sauter le stock de munitions, je ne pense pas qu’il s’agisse réellement d’une ligne à ajouter à ses compétences !
- Elle avait fait discrètement évacuer le campement, mon Commandant !
se défendit Shepard, légèrement indigné.
- En falsifiant un message de la plus haute importance stipulant qu’il fallait absolument tenir cette ligne de front jusqu’à l’arrivée des renforts ! Au lieu de quoi chaque soldat, quel que soit son grade, a reçu une fausse invitation de « Leia Organa » elle-même pour participer à une soirée électro sur Concordia ! siffla-t-il avec rage.
-... Le mouvement de troupe n’a jamais été aussi rapide et propre que ce jour-là, mon Commandant ! »

Il pouvait voir derrière les traits tendus et crispés de son sergent un léger amusement.

Cette malheureuse mission, dont la rumeur avait fait le tour de toute l’armée de la Nouvelle République, était devenue l’une des plus populaires racontées entre bleus, et certains (les moins malins) avaient même réellement cru que Leia Organa avait invité personnellement chacun des agents sur place, dans une tentative de paix très « moderne ».
A cause de cette zeltronne, un bon nombre de ses propres subordonnés étaient devenus la risée de l’armée, et il se demandait parfois si cela n’avait pas eu également quelques répercussions sur lui.

Face au silence blanc qu’il présentait, le jeune Shepard cru bon de reprendre la parole, un peu plus hésitant :
« … Cela a permis de neutraliser le criminel avant qu’il ne s’introduise dans notre système de sécurité… mon Commandant …
- La chance Shepard, la chance… Ou la Force, je ne sais pas…
- Elle l’avait senti, monsieur. Elle savait ce qu’elle faisait, malgré les apparences…

Intrigué bien malgré lui, le commandant releva la tête et demanda :
« C’est une sensible ? »

Il y avait une touche d’espoir dans son ton.
Si la jeune femme était sensible à la Force, alors peut-être qu’il y aurait moyen de refourguer ce désastre ambulant aux Jedi.
Il ne savait pas s’ils pourraient, dans toute leur sagesse et leur patience, en faire quelque chose d’utile et d’ordonnée, mais au moins la jeune femme ne serait plus dans ses pattes !

Hélas pour lui, son Sergent secoua négativement la tête :
« Non mon Commandant. Son taux de midi-chloriens est aussi bas que le vôtre ou le mien. Mais c’est une empathique, comme tous ceux de son espèce. Elle a dû se trouver suffisamment près de l’agent infiltré et ainsi pu sentir sa mauvaise intention, ou je ne sais quoi… Je crois que dans le rapport, il a été indiqué qu’elle avait ressenti « l’angoisse anormale » de l’homme… »

Le commandant soupira à nouveau.
Il se sentait dépassé, à ce stade, par le niveau de chaos dans ce seul discours.
« En dehors de considérations matérielles Sergent- je vous ferais grâce de ne pas lister le montant exorbitant qu’a coûté cette… petite mésaventure-… Est-ce que vous comprenez à quel point elle est inapte ? »

Shepard commença à ouvrir la bouche, prêt à donner une nouvelle suite d’arguments improbables dont le Commandant ne voulait plus entendre parler, et il le coupa avant cela :
« Elle n’a aucune qualification utile. Ni en compétence guerrière, ni en communication, encore moins en aviation. En admettant que je vous crois sur parole quant à sa loyauté supposée… Vous rendez-vous compte qu’elle n’est pas fiable ? Vous sentez cette différence, Sergent, entre « loyal » et « fiable » ?
- Mon commandant…
- Je ne sais pas comment elle a fait pour survivre jusque-là, mais je pense que le mieux serait de la retirer de l’armée, pour elle, comme pour nous ! Et si j’allais plus loin, je dirais presque qu’il faudrait la faire embaucher dans le camp adverse, elle nous y sera peut-être plus utile qu’ailleurs !
- C’est-à-dire que…
- Ecoutez, la seule chose sur sa fiche pour laquelle elle possède un diplôme, c’est en entomologie ! Spécialisée dans l’étude des scarabées et des cerceris… Je ne sais même pas ce que c’est ! Et je m’en moque ! Parce que ce n’est pas utile ici !
- Oui mais…
- Shepard, très honnêtement, pourquoi est-ce que vous la voulez dans votre équipe ? A part parce que vous avez couché avec ? »


Depuis son siège derrière son bureau, il put observer le jeune homme rougir furieusement, avant de baisser les yeux deux fois, tenter une prise de parole pour contrecarrer ce qu’il venait d’affirmer, puis finalement se dégonfler, toujours penaud et rougissant.

« C’est si évident… ?
- Entre le fait qu’il s’agisse d’une zeltronne et le fait que vous la défendez comme la petite copine que vous essayez absolument de placer à vos côtés plutôt qu’un de vos hommes ? Oui, assez ! »


Mal à l’aise, le sergent Shepard se gratta nerveusement l’arrière de la nuque, l’air de n’avoir plus rien à ajouter, et le commandant soupira devant la jeunesse de son officier.

Pour sa propre santé mentale, il aurait bien laissé tomber l’argument là, prêt à renvoyer la zeltronne déjantée dans le monde civil, mais il était néanmoins réellement curieux de savoir s’il y avait une réelle motivation à l’insistance du jeune pour conserver ce « soldat » particulier dans son escouade.

« Alors… Pourquoi souhaitez-vous tant la garder près de chez vous, Sergent ? »


Le jeune homme se lécha les lèvres de manière compulsive, légèrement inquiet, mais également conscient de sa chance de développer un dernier argument.
Probablement le seul à réellement prendre en compte pour savoir quoi faire de Ménoï Vashins.

« Elle… elle apaise les troupes, mon Commandant… »

Ce… n’était pas exactement un type d’argument auquel il s’attendait, ça c’était sûr !
Il aurait pu simplement demander de manière irrévérencieuse si elle couchait avec tout le régiment, mais le sérieux avec lequel son sergent venait de lui donner cet argument final l’en dissuada.

Posant les deux mains sur son bureau, observant avec un intérêt nouveau le jeune officier, il l’invita à poursuivre :
« Sur le terrain, ou dans le camp, c’est elle… C’est elle qui fait le lien entre chacun… Quand les bleus ont peur, lorsqu’ils sont désemparés, secoués… elle s’assoit à côté d’eux… Et… Je ne sais pas comment l’expliquer… Elle… Elle sait ce qu’ils ressentent, elle comprend leur état d’âme… Et juste le fait d’être avec eux… Je ne sais pas, elle dégage quelque chose qui apaise les gens quand ils ont besoin d’être apaisés. Lorsqu’ils ont besoin de courage, elle est là aussi, elle ne mène pas le mouvement mais elle s’en mêle et… Et les hommes prennent goût aux mots d’encouragement, ils les suivent !
Elle est passionnée dans ce qu’elle fait, dans ce qu’elle dit ! Je sais que beaucoup la trouve stupide, ou simple d’esprit lorsqu’elle parle de ses insectes ou de je ne sais quoi, mais la réalité c’est que… Pendant qu’ils l’écoutent déblatérer ses règnes et hyper-règnes d’insectes. Ils oublient la douleur de la perte d’amis, d’autres soldats. »


Le Sergent Shepard fit une pause dans son long monologue passionné et déconstruit, avalant sa salive, ses yeux reprenant une étincelle d’espoir :
« C’est elle qui a insisté pour qu’on aille chercher Clark sur le terrain, alors que tout le monde le pensait mort. C’est elle qui l’a retrouvé, et qui a appelé les renforts pour venir chercher les blessés. Les hommes se sont habitués à elle, et sa présence… Elle les fait rire, elle leur donne du courage, elle s’occupe des blessés, les soigne, leur parle…je ne sais pas… Les gars n’ont pas peur de grand-chose mais avec elle à côté d’eux… C’est comme s’ils n’avaient plus peur de rien !
- Diriez-vous qu’elle a un charisme de leader ?
- Je ne pense pas mon Commandant… Ce… Ce n’est pas exactement ça ! »


Le silence resta entre les deux hommes un long moment, comme si chacun observait quelque chose à l’intérieur de lui-même, perdu dans ses pensées.
Il y avait, après cette ferveur étrange et passionnée, un calme pensif et presque solennel que le commandant eut du mal à briser.

« Elle n’est pas exactement dans le médical…

- Mais elle fait un travail remarquable en psychologie ! »


Le commandant soupira, secouant doucement la tête, un peu désolé pour son sergent :
« Elle ne correspond à aucune case, ne s’adapte à aucune…
- Mais commandant… »


Il prit d’une main un peu plus respectueuse l’holopad qu’il avait en face de lui, observant tranquillement l’image de la jeune femme en haut de son profil, esquissant un petit sourire en réponse à celui, très large, de la photo de la zeltronne.

Du bout de son doigt, il ferma l’onglet, révélant d’autres dossiers en attente, réclamant eux aussi son attention.
L’espoir quitta la poitrine du jeune sergent en face de lui tandis qu’il reprenait la parole :
« Je la renvoie vers les centres de recrutement de Coruscant. Peut-être qu’ils sauront utiliser à bon escient ses capacités, mais je ne la veux plus si proche du champ de bataille, et encore moins dans un de mes camps militaires ! »

Le sergent Shepard hocha simplement la tête, bien que de mauvaise grâce, reconnaissant la décision finale de son commandant.
Il salua l’homme plus âgé derrière son bureau, puis pris congé de ce dernier, se dirigeant vers la porte. Avant qu’il n’en franchisse le sas, il put entendre, derrière lui, d’un ton beaucoup plus paternel qu’autoritaire :
« Il vaut mieux un chagrin d’amour à cause d’une séparation relative qu’un chagrin d’amour à cause d’une mort définitive, Shepard… »

Toujours dos au commandant, près à sortir, le jeune officier répondit distraitement :
« Oui mon Commandant… »

Avant qu’il ne puisse faire un pas en avant, quittant définitivement le bureau de son supérieur, la voix reprit, sur ce même ton doux et un peu rauque d’émotion.
« Et Shepard… On ne s’habitue jamais réellement à la guerre… »


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Née en 6 BBY, Ménoï Vashins connue une enfance brillante et relativement protégée sur Zeltros, aux côtés de sa mère zeltronne Shashi et de ses tantes, oncles et nombreux cousins.

Son père, humain, ne lui était pas inconnu mais ne vivait pas avec eux, et elle n’a jamais réellement su qui se trouvait derrière le nom de « papa », hormis « Vashins », dont elle hérita le nom.

Passionnée depuis sa plus tendre enfance par les insectes et les plus petits êtres vivants dans la nature, appelée par les plus grands espaces, c’est dans un premier temps dans cette voie de scientifique entomologiste qu’elle perçoit son avenir.
Une sorte d’aventurière érudite parcourant la galaxie de planète en planète pour découvrir toutes les sortes d’insectes et d’arachnides qui existent, ainsi que le microcosme qui les régit.

Les échos des multiples conflits extérieurs la touche peu, ne se penchant pas particulièrement sur l’holonet, bien que la fondation de la Rébellion en 17 BBY alors qu’elle a onze ans lui souffle des promesses de vie intense et surtout, pour une bonne cause morale.

Curieusement, malgré son statut d’hybride, Ménoï se trouve être particulièrement sensible, émotive et empathique, même pour une zeltronne.
Cela la desservira durant toute son adolescence.

En effet, bien qu’elle ne comprenne que peu de chose à la politique, aux conflits et à la galaxie en générale (sauf lorsqu’on parle d’insectes), la jeune adolescente ressent le mal-être des gens autour d’elle, l’alarmant quant à la situation précaire des alliances qui se font et se défont, et qui entraînent dans leur chute des gens, des vrais gens de chairs et de sang, notamment deux de ses oncles, partis soutenir les Rebelles.

A partir de là, en parallèle des études scientifiques que son père lui a payé sur Corellia (dont il semble lui-même provenir), Ménoï se lance dans l’apprentissage du tir au blaster, la course à pied et l’auto-défense. Elle est une bonne tireuse, bien que pas de manière exceptionnelle, se bat finalement assez mal au corps à corps, (et n’obtient souvent une chance de fuite que par ce qu’elle nomme elle-même « la théorie du chaos total » ou plus simplement faire n’importe quoi, ça devrait déstabiliser l’adversaire).
Elle est en revanche, et ce malgré sa petite taille, l’une des coureuses les plus rapides de Corellia, la faisant remarquer lors d’évènements sportifs.

Elle sera d’ailleurs dès ces seize ans, approchée par certains membres militaires ou certains gangs, mais sa mère, pourtant élevée dans la manière très libre des zeltrons, décide de rapatrier sa fille rapidement sur Zeltros, lui évitant de se faire embrigader par mégarde dans un gang de pirates, ou pire encore, de finir en esclavage.

Shashi a parfaitement conscience de la nature émotive et naïve de sa fille, et la garde deux ans à la maison, le temps qu’elle finisse ses études, sur Zeltros cette fois, avant d’appeler son père pour qu’il la prenne en charge.
Ce dernier est un vendeur/ aventurier itinérant (Ménoï ignore qu’il refuse de s’appeler un « passeur / contrebandier » devant elle), et la jeune zeltronne restera avec lui sur son cargo trop vieux jusqu’à ses 22 ans, apprenant les bases informatiques, se moquant éperdument des factures, de la marchandise douteuse et des personnes parfois peu fréquentables qui montaient à bord.

C’est par son père qu’elle a appris à rentrer dans un système informatique et à pirater un peu les systèmes les plus connus (bien que sans devenir une pirate informatique aguerri. De toute manière c’était des Hutts, donc moralement elle ne s’en sentait pas trop mal).

C’est lorsqu’elle se penche un peu plus sur les étranges relations qu’entretient son père qu’elle comprend qu’il est contrebandier et passeur.
Ecœurée, elle s’enfuit du cargo de ce dernier lors d’une escale pour prendre un transport vers les mondes centraux, presque certaine d’avoir participé malgré elle à des actions illicites fortement répréhensibles.

Arrivée sur Coruscant, Ménoï a beaucoup de mal à s’adapter à la grande cité-planète, étouffée par les multiples émotions des gens, incapable de comprendre réellement la politique, et saisie d’effroi face à la vie présente dans les bas fond de la cité gigantesque, dont elle frôle d’un peu trop près à son goût la survie misérable.
Honteuse, elle n’ose pas revenir chez sa mère à Zeltros, surtout qu’elle n’a pas un sou sur elle, et elle tente de se débrouiller par elle-même.

C’est en tombant par hasard sur une affiche de recrutement de la Nouvelle République qu’elle se voit rêver à nouveau, s’imaginant au front, brandissant héroïquement un blaster, ou à l’arrière dans un laboratoire militaire pour trouver de nouveaux antidotes et autres recherches.
Si elle passe avec succès le test d’aptitude physique du recrutement, les choses tournent au cauchemar dès qu’elle arrive en zone de guerre.

Les émotions sont trop crues, la douleur, la détresse est parfois trop forte à ressentir chez les autres, et lorsqu’elle se retrouve nez à nez avec d’autres êtres vivants en face d’elle, elle a beaucoup plus de mal à appuyer sur la gâchette de son blaster que lorsqu’il s’agissait d’un entraînement sur cible.

Elle trouve alors sa raison d’être dans l’aide à apporter aux soldats autour d’elle, oubliant momentanément l’écœurante sensation de la peur de mourir omniprésente, préférant se recentrer sur sa propre joie naïve, ses propres ambitions d’un monde meilleur et son espoir de s’en sortir pour pouvoir l’insuffler aux autres, grâce aux phéromones qu’elle est capable de dégager en tant que zeltronne.

Elle n’arrive pas encore bien à se maîtriser, mais affine de plus en plus la technique, devenant le plus souvent un baume apaisant psychologique pour ses camarades, et traînant de plus en plus comme aide à l’infirmerie.

Cela a cependant un coup émotif important sur elle, et c’est dans les bras d’un de ses supérieurs, le Sergent Shepard, qu’elle explose pour la première fois en pleurs.
Etrangement, cela aura pour effet de les rapprocher significativement, et il deviendra son bouclier face à toutes les situations difficiles qu’elle rencontrera, couvrant du mieux possible ses bourdes, la laissant en sécurité le plus possible, et lui confiant des tâches qu’elle a le plus de chance de gérer par elle-même.

Bien qu’humain, il se rend rapidement compte de ses aptitudes, et peut-être un peu aveuglé par l’amour qu’il ressent pour elle, refuse de voir réellement la gravité des erreurs qu’elle commet. Surtout il a du mal à la laisser partir.

Ce n’est qu’hier qu’elle apprend qu’elle doit repartir pour Coruscant afin de passer à nouveau un test d’aptitude, plus approfondi cette fois-ci.



Psychologie :


Exubérante, naïve et maladivement joyeuse, Ménoï est heureuse de vivre, heureuse d’être vivante, et heureuse de voir les autres heureux !

Plutôt tête en l’air, elle n’en reste pas moins une amie fidèle et honnête, et bien qu’elle se sente particulièrement apte à suivre certaines valeurs morales (le bien c’est bien, le mal c’est mal !), la complexité de la politique et son hyper-émotivité et empathie naturelles font que bien souvent, c’est plus aux gens qu’aux concepts qu’elle se montre loyale.
Quitte à parfois prendre de mauvaises décisions.

Chaotique dans ses actions, elle se montrera forte là où les autres ont besoin de soutien, mais n’hésitera pas à prendre la place de la petite fille ayant besoin d’être rassurée si le reste du monde va bien.

Elle nourrit une passion étrange pour les insectes, qu’elle étudie depuis sa plus tendre enfance, et lorsqu’elle sera mise sous pression, elle se mettra à déblatérer compulsivement toutes ses définitions d’entomologie sans queue ni tête…

Ou alors jurera abondamment !

Souvent avec des noms d’insectes par ailleurs.

Derrière sa naïveté apparente, elle est capable de réfléchir beaucoup (du moment qu’on ne lui parle pas d’affaires budgétaires) et se montre très à l’écoute d’autrui.

Téméraire mais pas courageuse, elle est tout à fait capable de se jeter tête baissée dans la pire des situations, pour après se rendre compte qu’il aurait mieux fallu s’en tenir au plan, qu’on a rabâché depuis trois heures, et qu’elle n’a pas suivi, parce que « par là ça avait l’air plus vert ».

Si elle devait avoir une phrase fétiche, ce serait probablement quelque chose comme : « je ne sais rien faire, donc je peux tout faire ».


INVENTAIRE


Crédits : 2000 crédits

Arme : un vieux blaster un peu rayé (toujours sur le mode taser, on ne sait jamais, faudrait pas blesser quelqu'un....)

Equipement : Des vêtements civils tout à fait décents, et une cape noire à capuche. L'holopad de Jean-Henri Fabre sur "Mœurs des cerceris", récit d'un entomologiste.
Pas encore de vaisseau, elle préfère le vaisseau-stop
Modifié en dernier par Ménoï Vashins le mer. 6 oct. 2021 13:53, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
By Malice
#39829
La jeune fille qu'il faut là où il ne faut pas... Peut faire toute la différence !

Bonjour à toi et bienvenue sur SWOR, jeune Zeltronne à l'empathie démesurée ! C'est un personnage au naturel très attachant que tu nous propose là, je dois admettre que je ne m'y attendais pas, c'est assez rare que je sourisse autant face à une lecture. Tu as déjà une bonne plume pour une débutante ! J'aime beaucoup la façon dont tu t'es approprié les Zeltrons afin d'en faire quelque chose de différent de ce que certains sur le forum en auraient fait habituellement, c'est très rafraîchissant et tu explique assez bien les grands thèmes que tu vas aborder avec ce personnage, des thèmes peut être pas très originaux mais qui promettent d'être sympathiques pour peu que tu te les approprie correctement. L'histoire est simple mais elle ne fait pas de vague, pas de grosse incohérence, on devine sans souci de quoi il est question, pour un personnage aux débuts très modestes comme le tien ce n'est pas un problème du tout...

En bref le personnage est plutôt bien construit, son histoire est chouette et cohérente et l'ensemble prête à sourire et donne envie d'en savoir plus, je pense donc que Menoï Vashins est un personnage validé !

Nous nous occuperons de te donner tes couleurs dès que possible, en attendant je t'invite à créer un compte bancaire pour ton personnage dans la section dédiée ! Bonne chance, jeune soldate, et que la force soit avec toi.
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