- sam. 2 avr. 2022 15:38
#40495
IDENTITE
Nom du Personnage : Zong Asakya
Race : Epicanthix
Age : 32 ans
Planète d'origine : Panatha
Autre compte : Helera Kor'rial
PROFIL
Métier : Peintre, écrivain et menuisier mais également contrebandier et mercenaire.
Faction : Neutre / Criminel
Psychologie : Je m’appelle Asakya de la Dynastie Zong. Descendant de la lignée des empereurs célestes de Panatha. Héritier mâle de troisième rang. Protecteur de la jungle interdite et de la cité des milles miroirs. C’est ainsi que je suis né, bouffie de titre et de responsabilités alors que je n’étais encore qu’un nouveau né. Pourtant, en tant que fils cadet, ma place n’était pas destinée à siéger sur le trône, mais aux côtés de mon frère pour assurer sa protection et celle de ses descendants. Cet honneur, je m’en acquittai bien volontiers, sans jamais pourvoir à la place qui lui revenait de droit. J’appris ainsi là où je devais être, sans honte ni avarice. Jamais l’idée de lui ravir le trône ne traversa mon esprit, car les ancêtres l’avaient décidé ainsi. Je ne fus pourtant pas à plaindre, car à bien des égards, je bénéficiais de toute l’assistance dont prédisposait mon rang. Une assistance dont je ne profitai pas autrement que pour le stricte minimum.
Pour être tout à fait honnête, je crois aujourd’hui remercier le destin de m’avoir placé second. Là où mon frère s’éternisait dans les enseignements de bienséance, de protocole et d’étiquette, j’avais le loisir de peindre à ma convenance. Là où il devait assister aux réunions gouvernementales, je pouvais me perdre à loisir dans la jungle au pied du temple solaire. Ma place, je le redis, n’était pas de rester assis à diriger, mais plutôt de partir à l’aventure dans cette galaxie nouvellement découverte. J’avais soif de curiosité, mon esprit en ébullition imaginant les us et coutumes de quelques peuplades aliens.
Ainsi, même lorsque mon père l’empereur me confia au maître Taishan, je ne perdis jamais ce rêve fou. A l’inverse, mon esprit fut développé de telle sorte à devenir aussi acéré qu’une lame et assez dur comme le roc. Il me rappelait souvent que l’esprit était la porte du royaume intérieur que les idiots et les faibles d’esprit oubliaient de verrouiller. Il argumentait son discours en jouant de son bambou lorsque je perdais la concentration. Je n’étais pas l’élève le plus calme, mais j’étais le plus assidu et le plus appliqué. Ainsi, je compensais ma première faiblesse par une rigueur impériale. Je remercie aujourd’hui maître Taishan de ces enseignements bénéfiques car je me rendis compte de leur valeur bien des années plus tard.
Description :Maître Taishan m’enseigna la plupart des connaissances que je sais aujourd’hui. Il fut un éminent professeur de pensée, me passionnant de divers sujets tels que la peinture à l’encre ou bien l’écriture en vers. Il éveilla mon esprit à la beauté du monde et aux secrets les plus évidents, imperméables à l'œil non avisé. Pourtant, la portée de son enseignement ne s’arrêta pas là, car comme le voulait la tradition, un esprit acéré n’est rien dans un corps mou. Aussi, entre nos longs débats sur les sujets dont je comprenais la portée à l’époque, principalement basés sur la relation aux autres, je m’exerçai à la culture corporelle.
Ses exercices étaient avant tout basés sur la résistance aux sévices et sur ma capacité à développer chaque fibre musculaire. Il m’expliqua notamment que l’endurcissement était avant tout basé sur une compréhension du soi intérieur pour éveiller la force extérieure pour un objectif noble et honorable. Dans le cas contraire, le soldat le plus vaillant ne devenait qu’une bête à abattre. C’est dans ce contexte que j’évoluai de petit garçon à adulte, d’une conscience juvénile au raisonnement universel que l’on me connaît aujourd’hui.
Dans cette époque, je coupai mes cheveux noirs de geai et laissa pousser une très légère pilosité. Ce furent les marques de ma rébellion passive, qui je crois n’affecta aucunement mon entourage, davantage préoccupé au règne qu’à mes enfantillages. L’on disait de moi que j’avais hérité de ce comportement rebelle par mon père. Et de ma mère, uniquement ses yeux. Des vérités que je ne pus que nier, car bien que j’avais effectivement ses yeux, c’est son âme qui m’habitait.
Histoire :Cet exercice est sans doute le plus difficile car revêt une importance capitale pour la suite de mon aventure, mais il n’en reste pas moins le moins objectif. Je ne reviendrais pas je pense sur mon enfance et les parcours qui m’ont amenés jusque là. Mes premières années furent dorées, alternant entre les entraînements physiques et les leçons culturelles. Je n’ai pas à me plaindre car je n’ai jamais manqué de rien, ni nourriture, ni des lits où me reposer et tous mes besoins furent comblés dans le plus grand mutisme. En tant que deuxième mâle, je n’avais pas la chance de passer du temps avec mon frère, ni avec mon père. C’est mon mentor, maître Taishan qui m’éleva. Je suis en quelque sorte son fils et l’héritier de son savoir, plus que le digne successeur du trône. Ne comprenez pas à travers ces lignes que j’ai quelques griefs contre cette vie. Nos us et coutumes sont ainsi et il était de mon devoir de vivre à l'écart. C’est lors de ma quarantième rotation, à peu près vingt années standards galactique, que je fus réintégrés. Mon rôle n’était pas de parler cependant et je devais suivre les gardes célestes, apprendre d’eux et veiller à la sécurité de ma famille. C’est à cette époque que j'éprouvai une très grande solitude. Mes repères m’avaient été enlevés et je ne pouvais me raccrocher qu’à mon honneur, que jamais je ne trahis. Mon honneur et mes deux épées, cela va de soi. La première était un héritage de feu mon oncle, que la maladie emporta quelques années plus tôt. La deuxième était un cadeau de mon maître pour que jamais je n’oublie. Cette vie solitaire intérieure ne le fut cependant pas à l’extérieur car en tant qu’escouade d’élite, nous avions notre lot de tumultes à superviser.
Je crois me souvenir avoir participé à la répression de l'insurrection des végétaux, dont le nom loufoque me tire toujours quelques sourires. Cette révolte paysanne étaient dues à la famine que traversait les villes paysannes du Sud. Une famine organisée par quelques groupuscules étrangers, pillant en secret les convois d’approvisionnement. Par chance, la supercherie fut découverte dès le début de l’insurrection et nous fûmes envoyés dans l’espace pour aborder le cargo des pilleurs. Ce fut ma première sortie spatiale, dont la pâleur de mon teint en fut témoin. Je restai digne tout le long du trajet mais je laisserais à mes lecteurs le soin d’imaginer mon état. Cela ne m’empêcha pas de m’illustrer honorablement dans les combats à bord du cargo au côté bien entendu de mes camarades. Ne croyez pas à la lecture de mes lignes que nous combattions qu’avec des épées. Les Epicanthix ont toujours su s’adapter et nous étions bien évidemment pourvus d’armes lasers. Je noterais également que notre flotte était l’une des plus puissantes du secteur.
La deuxième guerre fut la plus longue à laquelle je participai et se déroula à travers l’ensemble de la galaxie. En réalité, elle n’opposa pas directement les intérêts de notre peuple, mais plutôt le gouvernement de “l’empire du centre”, comme nous l’appelions, avec des entités insurrectionnistes. Là encore, mon expérience du terrain m'a valu le transfert des gardes célestes vers les régiments de protection du secteur. Cette guerre fut la pire auquel notre peuple eut à participer. Si dans un premier temps, les motivations des Zong rejoignaient celles de l'empire Galactique, nous nous sommes rendus compte par la suite que nous avions été dupés et que notre honneur avait été sali. Comprenez bien, lorsque mon grand-père eut conclu des accords militaires avec l’empereur Palpatine nouvellement élu, ce fut avant tout pour promouvoir une culture impériale unique, englobant les arts des peuples le composant. C’est tout naturellement que lorsque l’on nous a annoncé que des groupuscules cherchaient à détruire cette culture que nous nous sommes lancés courageusement dans la guerre. Ou tout du moins, c’est ce que l’on m’a dit. Les faits étant les suivants : les activités relatives à la défense du secteur furent très limitées et nous n’avons jamais eu que quelques échauffourées. En réalité, c’est lorsque l’on m’affecta à la défense du système voisin, Endor, que l’horreur me heurta de plein fouet. J’étais affecté dans l’un de nos croiseurs, aux côtés d’une gigantesque flotte de centristes. Peut-être la plus impressionnante jamais construite, tout cela pour la protection d’une station spatiale lunaire, plus gargantuesque encore que ce que vos rêves les plus fous pouvaient imaginer. Cette lune de métal aux allures cyclopéennes auraient pu faire qu’une bouchée de la galaxie entière. Néanmoins, quand la flotte des rebelles se présenta, c’est tout l’inverse qui se déroula. Je ne sais toujours pas dire réellement ce qui tourna en notre défaveur. Toujours est-il que notre croiseur fut sévèrement touché et lorsque la lune explosa, le déshonneur nous affligea tous. La flotte impériale se dispersa, et celle de la Dynastie Zong repartit chez elle, la queue entre les jambes.
Nous étions abattus et avons attendu l’heure de notre jugement, sans cacher aucune de nos signatures thermiques menant chez nous. Les rebelles, désormais appelés “Républicain” se présentèrent aux portes de notre empire. Mon père, nouvellement élu empereur à la suite de l’ultime sacrifice de son propre père, accueillit les visiteurs dans notre demeure. Je me rappelle de ce moment surréaliste, tandis que nous nous tenions, mon frère et moi derrière notre père, regardant sans baisser le regard ces émissaires étrangers. Nous savions que l’heure de notre jugement était arrivée et que notre échec se paierait à cet instant. Pourtant … Je crois n’avoir jamais eu aussi tort de ma vie. Ces émissaires mirent en lumière les exactions que l’empire galactique nous avait caché et quelle vie déshonorante nous suivions depuis plusieurs années. Ils donnèrent à notre dynastie le choix de notre destin et notre l’empereur Zong opta pour la plus saine pour notre empire.
Désormais, nous vivons reclus dans notre secteur, ayant opté pour une neutralité absolue. De l’empire galactique, nous n’avons plus entendu parler. De la république, seuls quelques échanges confirmèrent leur présence. Quant à moi, cet épisode aura eu l’avantage de m’ouvrir les yeux sur la faiblesse dont je fis preuve. Entraîné pendant des années à voir la vérité, je ne fus qu’aveuglé par les paroles impies de politiciens. Je fus bouleversé par ces révélations, là où je voyais ma famille remercier nos ancêtres pour leur clémence. Comment pouvaient-ils simplement tourner la page là où ces années de déviance nous avaient conduit dans la honte ? Sali, déshonoré et brisé, je quittai ma planète un matin, laissant à mes proches la promesse d’une rédemption future. Ce que je fais désormais, c’est voguer là où mon destin doit me mener. Tantôt peintre, tantôt mercenaire, je vis cette nouvelle aventure à la recherche de ma rédemption, dispensant l'art de mon royaume à qui veut bien le regarder. Je sais qu’un jour je retournerais chez moi, mais avant cela, j’ai une longue route qui m’attend.
INVENTAIRE
Crédits : 2000 crédits
Métier : Artiste peintre itinérant : 2200 crédits / mois
Arme :
Nom du Personnage : Zong Asakya
Race : Epicanthix
Age : 32 ans
Planète d'origine : Panatha
Autre compte : Helera Kor'rial
Métier : Peintre, écrivain et menuisier mais également contrebandier et mercenaire.
Faction : Neutre / Criminel
Psychologie : Je m’appelle Asakya de la Dynastie Zong. Descendant de la lignée des empereurs célestes de Panatha. Héritier mâle de troisième rang. Protecteur de la jungle interdite et de la cité des milles miroirs. C’est ainsi que je suis né, bouffie de titre et de responsabilités alors que je n’étais encore qu’un nouveau né. Pourtant, en tant que fils cadet, ma place n’était pas destinée à siéger sur le trône, mais aux côtés de mon frère pour assurer sa protection et celle de ses descendants. Cet honneur, je m’en acquittai bien volontiers, sans jamais pourvoir à la place qui lui revenait de droit. J’appris ainsi là où je devais être, sans honte ni avarice. Jamais l’idée de lui ravir le trône ne traversa mon esprit, car les ancêtres l’avaient décidé ainsi. Je ne fus pourtant pas à plaindre, car à bien des égards, je bénéficiais de toute l’assistance dont prédisposait mon rang. Une assistance dont je ne profitai pas autrement que pour le stricte minimum.
Pour être tout à fait honnête, je crois aujourd’hui remercier le destin de m’avoir placé second. Là où mon frère s’éternisait dans les enseignements de bienséance, de protocole et d’étiquette, j’avais le loisir de peindre à ma convenance. Là où il devait assister aux réunions gouvernementales, je pouvais me perdre à loisir dans la jungle au pied du temple solaire. Ma place, je le redis, n’était pas de rester assis à diriger, mais plutôt de partir à l’aventure dans cette galaxie nouvellement découverte. J’avais soif de curiosité, mon esprit en ébullition imaginant les us et coutumes de quelques peuplades aliens.
Ainsi, même lorsque mon père l’empereur me confia au maître Taishan, je ne perdis jamais ce rêve fou. A l’inverse, mon esprit fut développé de telle sorte à devenir aussi acéré qu’une lame et assez dur comme le roc. Il me rappelait souvent que l’esprit était la porte du royaume intérieur que les idiots et les faibles d’esprit oubliaient de verrouiller. Il argumentait son discours en jouant de son bambou lorsque je perdais la concentration. Je n’étais pas l’élève le plus calme, mais j’étais le plus assidu et le plus appliqué. Ainsi, je compensais ma première faiblesse par une rigueur impériale. Je remercie aujourd’hui maître Taishan de ces enseignements bénéfiques car je me rendis compte de leur valeur bien des années plus tard.
Description :Maître Taishan m’enseigna la plupart des connaissances que je sais aujourd’hui. Il fut un éminent professeur de pensée, me passionnant de divers sujets tels que la peinture à l’encre ou bien l’écriture en vers. Il éveilla mon esprit à la beauté du monde et aux secrets les plus évidents, imperméables à l'œil non avisé. Pourtant, la portée de son enseignement ne s’arrêta pas là, car comme le voulait la tradition, un esprit acéré n’est rien dans un corps mou. Aussi, entre nos longs débats sur les sujets dont je comprenais la portée à l’époque, principalement basés sur la relation aux autres, je m’exerçai à la culture corporelle.
Ses exercices étaient avant tout basés sur la résistance aux sévices et sur ma capacité à développer chaque fibre musculaire. Il m’expliqua notamment que l’endurcissement était avant tout basé sur une compréhension du soi intérieur pour éveiller la force extérieure pour un objectif noble et honorable. Dans le cas contraire, le soldat le plus vaillant ne devenait qu’une bête à abattre. C’est dans ce contexte que j’évoluai de petit garçon à adulte, d’une conscience juvénile au raisonnement universel que l’on me connaît aujourd’hui.
Dans cette époque, je coupai mes cheveux noirs de geai et laissa pousser une très légère pilosité. Ce furent les marques de ma rébellion passive, qui je crois n’affecta aucunement mon entourage, davantage préoccupé au règne qu’à mes enfantillages. L’on disait de moi que j’avais hérité de ce comportement rebelle par mon père. Et de ma mère, uniquement ses yeux. Des vérités que je ne pus que nier, car bien que j’avais effectivement ses yeux, c’est son âme qui m’habitait.
Histoire :Cet exercice est sans doute le plus difficile car revêt une importance capitale pour la suite de mon aventure, mais il n’en reste pas moins le moins objectif. Je ne reviendrais pas je pense sur mon enfance et les parcours qui m’ont amenés jusque là. Mes premières années furent dorées, alternant entre les entraînements physiques et les leçons culturelles. Je n’ai pas à me plaindre car je n’ai jamais manqué de rien, ni nourriture, ni des lits où me reposer et tous mes besoins furent comblés dans le plus grand mutisme. En tant que deuxième mâle, je n’avais pas la chance de passer du temps avec mon frère, ni avec mon père. C’est mon mentor, maître Taishan qui m’éleva. Je suis en quelque sorte son fils et l’héritier de son savoir, plus que le digne successeur du trône. Ne comprenez pas à travers ces lignes que j’ai quelques griefs contre cette vie. Nos us et coutumes sont ainsi et il était de mon devoir de vivre à l'écart. C’est lors de ma quarantième rotation, à peu près vingt années standards galactique, que je fus réintégrés. Mon rôle n’était pas de parler cependant et je devais suivre les gardes célestes, apprendre d’eux et veiller à la sécurité de ma famille. C’est à cette époque que j'éprouvai une très grande solitude. Mes repères m’avaient été enlevés et je ne pouvais me raccrocher qu’à mon honneur, que jamais je ne trahis. Mon honneur et mes deux épées, cela va de soi. La première était un héritage de feu mon oncle, que la maladie emporta quelques années plus tôt. La deuxième était un cadeau de mon maître pour que jamais je n’oublie. Cette vie solitaire intérieure ne le fut cependant pas à l’extérieur car en tant qu’escouade d’élite, nous avions notre lot de tumultes à superviser.
Je crois me souvenir avoir participé à la répression de l'insurrection des végétaux, dont le nom loufoque me tire toujours quelques sourires. Cette révolte paysanne étaient dues à la famine que traversait les villes paysannes du Sud. Une famine organisée par quelques groupuscules étrangers, pillant en secret les convois d’approvisionnement. Par chance, la supercherie fut découverte dès le début de l’insurrection et nous fûmes envoyés dans l’espace pour aborder le cargo des pilleurs. Ce fut ma première sortie spatiale, dont la pâleur de mon teint en fut témoin. Je restai digne tout le long du trajet mais je laisserais à mes lecteurs le soin d’imaginer mon état. Cela ne m’empêcha pas de m’illustrer honorablement dans les combats à bord du cargo au côté bien entendu de mes camarades. Ne croyez pas à la lecture de mes lignes que nous combattions qu’avec des épées. Les Epicanthix ont toujours su s’adapter et nous étions bien évidemment pourvus d’armes lasers. Je noterais également que notre flotte était l’une des plus puissantes du secteur.
La deuxième guerre fut la plus longue à laquelle je participai et se déroula à travers l’ensemble de la galaxie. En réalité, elle n’opposa pas directement les intérêts de notre peuple, mais plutôt le gouvernement de “l’empire du centre”, comme nous l’appelions, avec des entités insurrectionnistes. Là encore, mon expérience du terrain m'a valu le transfert des gardes célestes vers les régiments de protection du secteur. Cette guerre fut la pire auquel notre peuple eut à participer. Si dans un premier temps, les motivations des Zong rejoignaient celles de l'empire Galactique, nous nous sommes rendus compte par la suite que nous avions été dupés et que notre honneur avait été sali. Comprenez bien, lorsque mon grand-père eut conclu des accords militaires avec l’empereur Palpatine nouvellement élu, ce fut avant tout pour promouvoir une culture impériale unique, englobant les arts des peuples le composant. C’est tout naturellement que lorsque l’on nous a annoncé que des groupuscules cherchaient à détruire cette culture que nous nous sommes lancés courageusement dans la guerre. Ou tout du moins, c’est ce que l’on m’a dit. Les faits étant les suivants : les activités relatives à la défense du secteur furent très limitées et nous n’avons jamais eu que quelques échauffourées. En réalité, c’est lorsque l’on m’affecta à la défense du système voisin, Endor, que l’horreur me heurta de plein fouet. J’étais affecté dans l’un de nos croiseurs, aux côtés d’une gigantesque flotte de centristes. Peut-être la plus impressionnante jamais construite, tout cela pour la protection d’une station spatiale lunaire, plus gargantuesque encore que ce que vos rêves les plus fous pouvaient imaginer. Cette lune de métal aux allures cyclopéennes auraient pu faire qu’une bouchée de la galaxie entière. Néanmoins, quand la flotte des rebelles se présenta, c’est tout l’inverse qui se déroula. Je ne sais toujours pas dire réellement ce qui tourna en notre défaveur. Toujours est-il que notre croiseur fut sévèrement touché et lorsque la lune explosa, le déshonneur nous affligea tous. La flotte impériale se dispersa, et celle de la Dynastie Zong repartit chez elle, la queue entre les jambes.
Nous étions abattus et avons attendu l’heure de notre jugement, sans cacher aucune de nos signatures thermiques menant chez nous. Les rebelles, désormais appelés “Républicain” se présentèrent aux portes de notre empire. Mon père, nouvellement élu empereur à la suite de l’ultime sacrifice de son propre père, accueillit les visiteurs dans notre demeure. Je me rappelle de ce moment surréaliste, tandis que nous nous tenions, mon frère et moi derrière notre père, regardant sans baisser le regard ces émissaires étrangers. Nous savions que l’heure de notre jugement était arrivée et que notre échec se paierait à cet instant. Pourtant … Je crois n’avoir jamais eu aussi tort de ma vie. Ces émissaires mirent en lumière les exactions que l’empire galactique nous avait caché et quelle vie déshonorante nous suivions depuis plusieurs années. Ils donnèrent à notre dynastie le choix de notre destin et notre l’empereur Zong opta pour la plus saine pour notre empire.
Désormais, nous vivons reclus dans notre secteur, ayant opté pour une neutralité absolue. De l’empire galactique, nous n’avons plus entendu parler. De la république, seuls quelques échanges confirmèrent leur présence. Quant à moi, cet épisode aura eu l’avantage de m’ouvrir les yeux sur la faiblesse dont je fis preuve. Entraîné pendant des années à voir la vérité, je ne fus qu’aveuglé par les paroles impies de politiciens. Je fus bouleversé par ces révélations, là où je voyais ma famille remercier nos ancêtres pour leur clémence. Comment pouvaient-ils simplement tourner la page là où ces années de déviance nous avaient conduit dans la honte ? Sali, déshonoré et brisé, je quittai ma planète un matin, laissant à mes proches la promesse d’une rédemption future. Ce que je fais désormais, c’est voguer là où mon destin doit me mener. Tantôt peintre, tantôt mercenaire, je vis cette nouvelle aventure à la recherche de ma rédemption, dispensant l'art de mon royaume à qui veut bien le regarder. Je sais qu’un jour je retournerais chez moi, mais avant cela, j’ai une longue route qui m’attend.
Crédits : 2000 crédits
Métier : Artiste peintre itinérant : 2200 crédits / mois
Arme :
- Pistolet blaster à impulsion d’ondes ATA
Deux vibro-épées
- Une armure de combat (sans modification particulière)
Des toges de différentes couleurs
Modifié en dernier par Zong Asakya le lun. 2 mai 2022 08:37, modifié 2 fois.