L'Astre Tyran

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I D E N T I T É


Nom : Mowa’ceru’sabosen
Race : Chiss
Âge : 31
Planète d'origine : Csilla

P R O F I L


Métier : Agent
Faction : Crime Galactique
Dossier médical :
Psychologie:
Auteur : Observateur Kor’enh’sundar
Objet : Agent de terrain L-742


Voici mon évaluation détaillée de l’agent. Ce dernier a démontré à de multiples fois un sérieux professionnel dans l’accomplissement de ses tâches. Il est minutieux dans ses actions et prévenants. Ce qui lui vaut d’être préparés à toutes sortes d’éléments et d’éviter quelques mauvaises surprises.

Néanmoins, le but des récentes épreuves est de surprendre nos agents. Même si l’agent Mowa’ceru’sabosen a su se démarquer par ses excellentes observation, il semble manquer d’un certain sens de l’improvisation. Ce manquement est dû, selon notre avis, à son éducation et affiliation. Il n’est pas sans rappeler notre propre surprise à voir un sabosen au sein de cette opération.

Mais c’est à contrario cette même chose qui semble également faire sa force. Il n’est pas sans rappeler que les Sabosen sont les gardiens de notre savoir et ses membres sont autant physiciens que maîtres de justice. Sa connaissance des écrits extra-csilleste (=écrits extra-terrestre du point de vue chiss) en font un expert de la communication. Et sa soif de connaissance a fait de lui un étudiant assidut et ce continuellement. Il apprend de ses erreurs et agit en conséquence.

Sa loyauté ne fait aucun doute et sa confiance en ses capacités se remarque. Il est en effet attentif, méthodique, rationnel, clair, logique, patient, courageux, social, polyglotte. La curiosité de l’inconnu propre à notre Empire est en cet agent également. L’agent L-742 est perfectionniste, courtois, cultivé, déterminé et ingénieux.

Notons également qu’il est plutôt solitaire. Il est présomptueux, orgeuilleux, fier et utopique. Il est aussi calculateur, froid et a montré des formes de susceptibilité.

Après études de ces nombreux éléments, j’inscris ici que l’agent prénommé Mowa’ceru’sabosen est apte psychologiquement pour toute mission que l’on pourrait lui assigner au nom de l’Ascendance.

Physionomie:

Étant un Chiss, Acerus dispose de l’unique regard écarlate et d’une peau bleu sombre impérial. Haut d’1m84, il exercice une posture droite et fière continuellement. Sa musculature n’étant aucune celle d’une armoire à glace, il paraitra svelte, élancé.
Ses cheveux sont d’un bleu sombre très proche du noir charbon. Rasé de près, il prend garde à garder une hygiène idéale.
Il dispose de la présence de tous ses membres et parties anatomiques. Il restera prudent quant à éviter tout risque du genre. Même si l’inévitable se produit.

Il s’est, de cette manière, inscrit de nombreuses cicatrices à son registre corporel. La plupart étant apparues lors de ses entraînements et épreuves tant physiques que mentales.

Dans son intimité, il favorise des habits élégants et coupés à la façons des technocrates. Les vêtements amples et souples lui sont plus handicapants qu’appréciables au porter.

Sur le terrain, il privilégie le port continu de son casque, occultant ainsi son visage. Des tenues sombres intermédiaires sont ses favoris pour ses missions autant de vol que d’assassinat. Ses tenues sont souples mais solide jusqu’à un certain degré. Favorisant la discrétion, il possède un moyen de déplacement polyvalent comme le célèbre lance-grappin de poignet installé à l’avant-bras gauche. Également équipé d’un moyen de défense comme d’attaque tout aussi polyvalente, il s’agit d’un lance-fléchettes de poignet, accroché à son avant-bras droit. Il ne possède aucun blaster.

Notons, qu’il n’a partagé pour l’instant aucun nom pour l’identifier. S’identifiant par ses actions et non un nom. Dans ce genre de cas, le port unique du casque devient en cela sa nouvelle identité et façon de le contacter ou reconnaitre.

Histoire :


Au commencement, ce furent les ténèbres
Nous créâmes et devînmes la lumière
L’ordre est notre vertèbre
Et notre corps, l’univers.


Poésie intitulée « Origines » – An 02




« Selon nos coutumes, aussi anciennes que l'est notre climat inhospitalier, les réactions de l'enfant à sa naissance définira son éducation et sa formation. Afin d'apporter son juste soutien à la puissance galactique qu'est la nôtre, connaitre sa place est primordial. Sans cela nous n'aurions nulle organisation ou ordre.

Après un temps achevé d’une jeunesse courte. L’urgence demeure dans la formation, dans le but de trouver sa place véritable au sein de l’Ascendance. Tout étranger à notre noble empire pourrait remarquer l’absence d’inactivtés. Qui que nous soyons, nous possédons tous un travail propre. Sans cela nous ne possédons aucune affiliation. »



Pas d’affiliation, pas d’identité
Pas d’identité, pas de citoyenneté
Pas de citoyenneté, pas d’utilité
Pas d’utilité, absence d’équité


« Première Loi » – An 24


« Non, discuter d’inactivités est synonyme de tabou et sujet aux rires. Notre empire est divisé par de puissants clans. Les Sabosen s’occupant des divers éléments liés aux savoir et à la connaissance et à la justice. Les Nuruodo gèrent quant à eux toutes choses qui concernent notre sécurité, notre force militaire. Nous disposons d’un bien plus grand nombre de clans, mais les citer ne nous apportera rien.

Je m’appelle.. Je suis.. je.. . Ordinateur, coupe l’enregistrement.
»

Cela fait maintenant plus de quatre jours que j’ai atterris sur cette planète forestière prénommée Myrkr. Mon appareil est posé au centre d’une clairière au milieu d’une forêt. Cela fait 3 jours que j’aurai dû terminer cet enregistrement et quitter cette planète. Mais dès lors que je m’y mettais, les récents et anciens événements se cumulaient pour former en moi un mal redoutable. Le doute.

Qui suis-je ? Que fais-je donc là ? Qu’est-ce que je deviens ? Que dois-je faire ?

Selon l’expérience de certains, le doute apparaît à quiconque oublierait ce qui l’a poussé à agir. Qu’ai-je donc oublié ? Qu’est-ce qui me rendait si fort ?

Était-ce mes parents ? Des proches ?

Étonnamment, mon esprit a gardé quelques brides de souvenirs de ce bref mais pertinent moment qu’a été ma naissance. Je ressens une nouvelle fois cette brûlante douleur au poitrail. Douleur m'arrachant un cri suppliant que cela cesse. Je n'en pouvais plus, la glace emplissait mes poumons et gelait peu à peu mon organisme. Le sommeil éternel et froid m'était-il destiné dès mon éveil ?

Mes supplications diminuèrent en intensité et le silence s'établirent sur mes lèvres. Ma douloureuse étreinte avec Csilla était achevée. Je refermais mes minuscules doigts sur les flocons tombant au gré d'un vent qui me chatouillait les oreilles. Je sens encore la neige fondre sur mon paupières et encourager ainsi leurs ouvertures.
Mes yeux écarlates s'ouvrirent et firent connaissance avec les ténèbres. Avant d'accomplir celles de mes géniteurs.
Je gazouille lorsqu'on me prend dans leurs bras et me sent en sécurité, rassuré. Mes épreuves en valaient la peine. Mes yeux de feu s’adaptent aux ténèbres, ces derniers ne me bloquent nulle passage vers leurs visages. Plus maintenant.





Comme tout autre enfant, je me suis amusé. J’ai connu la paix de l’innocence, le silence de mes pensées, la naïveté des découvertes. Malgré une facilité à la communication, aucune amitié ne s’est forgée dans le temps. Les relations entre mes géniteurs et moi même se précisèrent par une distance, un fossé invisible et inconnu. Néanmoins, je connus le bonheur de la solitude, de ne pas être distrait mais me concentrer sur mon efficacité. Puis vint un soir et vint un matin où je pus définir mon affiliation, connaître mon nom. Je me souviens de mes interrogations: serai-je avec père au sein des sabosen ? Non loin de ma mère parmi les nuruodo ? L’idée d’être proche de l’un ou l’autre ne m’enthousiasmait guère mais ne pouvait en aucun cas noyer ma curiosité et excitation.

Vous l’aurez deviné, je devins Mowa’ceru’sabosen, Acerus. Assigné au sein des affaires linguistiques de nos archives. Pour notre société, le savoir est la clé de tout pouvoir ou toute amélioration du futur. Le cheunh d’aujourd’hui n’était pas semblable à celui d’hier. Il a subit diverses évolutions et adaptations suivant notre histoire unique. J’ai dû m’instruire afin d’acquérir savoir et connaissance parmi quelques langues mortes. Celles également de races étrangères à la nôtres rencontrées à l’aube des premières colonies. Sans oublier nos contacts avec les habitants du centre de la galaxie. Un long et fastidieux travail m’attendait. Mais comme je l’ai déjà dis, l’excitation des débuts me poussait à apprendre. Dix huit cycles s’étaient écoulés depuis ma naissance.


Mes motivations résidaient donc dans l’exercice de mes fonctions ?

Les années s’écoulent rapidement à qui se trouve occupé par une passion grandissante. Des lettres et caractères j’en vins aux phrases, de ces dernières, à des articles. Chaque traduction était semblable à un support sale, ma compréhension était comme des coups de tissus qui rendait ce support de plus en plus visible et beau. Le flou disparaissait de mon esprit pour laisser place à d’avantage de savoir-faire et d’expérience. D’autres années vinrent se succéder, chacune étant plus lente que la précédente. Les nouveautés devinrent des habitudes, mes allées et venues, une routine des plus sobre. L’ennui s’accrochait à mon être à ce point qu’il m’était arrivé d’emprunter quelquefois des écrits uniques ou rares prévus pour motiver les nouvelles recrues afin d’aviver ma flamme personnelle.

Au fil du temps, au bout de sept cycles depuis la découverte de mon affiliation, même les maigres nouveautés ne me convenaient plus. J’avais acquis un niveau excellent. Je pense être devenu un sujet de jalousie pour quelques confrères et consoeurs. Et si cela laissait en moi un fugace plaisir personnel, le vide que j’en ressentais me rendait de plus en plus amer. Plus rien ne me satisfaisait et ne me comblait. Même la plus douce des compagnies ne suffisait en rien à me changer les esprits. J’étais sur ma faim, j’avais plus à offrir je le sentais au plus profond de mon être. Mais qu’est-ce qu’un traducteur - aussi talentueux étais-je - aurait pu proposer ou faire ?



Ma mère me sauva de cette sombre descente de l’inactivité. Son visage dans l’encadrement de ma porte me remplit d’une curiosité que je pensais envolée. Jamais au grand jamais je n’avais reçu pareil honneur de sa part. Ma surprise n’était pas feinte et sans crier gare, mille et une questions se succédèrent de mon esprit quant à la raison de sa venue. Ce qui me fit un bien fou et oublier le fossé relationnel entre nous.
C’est alors qu’un autre membre du clan Nuruodo vint à son tour. Lors de ce bref entretien, je me retrouvais face à quelque chose que j’espérai grandement mais n’aurait jamais pu deviner. Un changement de taille.


Non, ce ne peut pas être ça.


Si nous nous exprimons en basic, cela fait six années que j’ai accepté cette opportunité. J’étais loin de me douter que cela allait me modifier entièrement comme le Cheunh, que j’allais évoluer en quelque chose de plus efficace.
Dès que mon accord était donné, les choses se mirent en place rapidement. Mon bureau se vida pour le donner à un successeur plus médiocre que ma personne mais qui aura ainsi l’impression de se rendre utile. Cela m’amena à quitter non seulement mes agréables quartiers mais également ma planète natale vers un département nuruodo sur une de nos colonies.

Je me souviens des difficiles changements, celui de quitter le confort de mes délicates tenues pour des habits plus robustes et réglementaires. Ou encore celui de rejoindre des quartiers aussi étroit qu’une cellule. Un brancard en guise de lit, un évier et miroir et une étagère comme unique décoration. Mais à mesure que de nouvelles habitudes se développaient en moi, je ne cessais de songer à cette opération et de l’importance de mon rôle dans tout cela.

Mon esprit repassait cet entretien en boucle. Je pense aujourd’hui que je ne croyais pas ce qu’on m’avait proposé. Que tout cela n’était qu’un test ou un un complot des plus grotesques. Le simple fait que ma génitrice eut été présente devait suffire amplement à m’inquiéter. Sa seule salutation n’eut été qu’un...

- Mowa’ceru’sabosen.

- Salutation distinguée, cher confrère. Je me nomme Toh’san’nuruodo, je n’ai pas besoin de présenter Thaa’ria’nuruodo. Nous avons reçu l’autorisation du clan sabosen pour nous entretenir avec vous et de vous proposer d’intégrer une de nos opérations.

- je ne me souviens plus des banalités que j’avais formulées. Certainement que je les avais invité à s’assoir et autres éléments du genre.

- Écoute attentivement fils.

- la frustration que j’avais ressentie à ses mots reste bien ancrée en ma mémoire dirait-on.

- Un projet d’avant-garde a été mis au point. Cela consiste à se trouver en équipe ou seul dans un lieu étranger, de récolter des informations et s’infiltrer au sein de ce nouveau milieu. Mais avant d’en dire d’avantage, vous devez accepter de nous rejoindre bien évidemment. Il est bon de noter que si vous acceptez vous devrez quitter votre confort, votre routine, vos amis, ... même si nous savons tous deux que ces derniers sont bien moindres.

- Après quelques minutes d’attente j’avais évidemment accepté.

- Bien. Ceci est une bonne chose. Car tout, je dis bien tout ce que nous faisons a comme unique but de servir l’Ascendance. Et ce quelque soit les circonstances, n’êtes-vous pas d’accord avec cela Mowa’ceru’sabosen ?

- Oui, absolument. Le passé nous l’a prouvé, ce n’est qu’en lui offrant tout notre être que notre empire grandit d’avantage et se bonifie. Et je le pense aujourd’hui encore

- De belles paroles emplies de vérités. Vous ne m’aviez pas dis que votre héritier était également sage Thaa’ria’nuruodo.

- Pff.

- Dans ce cas vous en saurez plus une fois sur place. Nous allons devoir vous déplacer vers notre base d’opération. Prenez avec vous un ou deux objets personnels, ne vous attendez à aucun traitement de faveur. Ce sera un entrainement vigoureux et..

- Pourquoi moi ? Je me souviens de l’avoir interrompu. Son regard me transperce encore aujourd’hui

- Vos talents pour les langues mortes ou vivantes y est pour quelque chose assurément. Vous avez un don Mowa’ceru’sabosen. Permettez-moi de vous donner un conseil pour que votre passage ne soit pas des trop... dramatique. Ne coupez plus la parole.

- Bien. Ne perdons plus de temps.



Et ainsi débuta donc ce nouveau chapitre de mon existence. Et je le dis sans détour ce fut des plus éprouvant et douloureux.
La planète qui m’accueilli était humide et pluvieuse. La terre que nous foulions de nos pieds nous avalait à chaque pas. Malgré mes heures de sommeil, je tempêtais contre la fatigue qui m’harcelait à chaque occasion. H’san avait raison. Aucun traitement de faveur au sabosen que j’étais. On me mettait à la même enseigne que les soldats qui ont été sélectionnés. Des dur à cuire, des nuruodo jusqu’à la moelle. Je m’interrogeais souvent sur ma présence, mais les paroles d’H’san me revenaient, tout comme la méprise de ma génitrice. Elle n’y croyait pas. Mais en réfléchissant en mon for intérieur, ce n’était pas sa bénédiction ou frustration que je recherchais. Non, c’était une destinée, un destin au service de l’Ascendance. Et si elle trouvait que je pouvais lui être utile, même ici. Alors je lui donnerai tout.

Mon corps s’habitua au bout de deux années à recevoir des blessures ou des coups. Mes muscles s’adaptèrent et se renforcèrent. Mon souffle grandit tout comme ma volonté de vaincre. J’appris à me taire et à d’avantage écouter. On m’enseigna le respect de mes ainés. Mon esprit et corps s’affinèrent comme une lame que l’on forge dans la technique des anciens.

À mes 29 automnes, chacun de nous avions les réflexes, le moral, les techniques de combat au meilleur de leurs formes. À ce moment de cycle planétaire, une épreuve vint à nous. On annonça quelque noms pour qu’ils composent des trios. Durant une années, nous allions devoir demeurer ensemble et ne jamais se quitter les uns des autres. Tout en poursuivant les autres épreuves et entrainement. Eko’rke’nuruodo apparut à son tour, chiss plus âgé que moi et au regard bien plus mauvais. D’autant plus qu’il a subit une chirurgie cybernétique suite à un accident de vol. Mais l’élément réellement interessant et intriguant était le troisième personnage. Pour chaque groupe, ce dernier n’était autre qu’une crapule. Un malfrat qui croupit depuis de longues années en cellule.



Une année s’écoula donc et avec elle ses changements. Les débuts furent complexes, de nombreux silences malaisant dont certains pourront facilement s’y reconnaitre. Une mauvaise organisation lors des épreuves, etc. Mais passé le premier mois, je fis du troisième une bonne compagnie et appréciais d’avantage sa présence. À l’inverse du nuruodo qui se tenait toujours à l’écart.

Ely était son prénom et, selon ses dires, il était un noble voyageur en quête de bonnes affaires quand il a alors commis quelques erreurs de relations avec l’Ascendance. Même si nous savions tous qu’il y avait karyk sous glace (=anguille sous roche), j’échangeais de plus en plus avec ce dernier. Nous trouvions des sujets communs, comme des anecdotes sur des langues étrangères, des régions inconnues mais aux rencontres improbables. Lors des épreuves, nous nous serrions d’avantage la main. Et malgré le côté taciturne d’Orken, nous pûmes devenir véritablement efficace.
Je remarquais en notre compagnon nuruodo un désir de contrôle grandissant. Certes son expérience au combat faisait de lui un bon guide. Mais le fait qu’il veuille nous diriger me mettait hors de moi. D’autant plus qu’il s’agissait d’un demi cybernétique, une honte dans sa survie et sa présence ici.
Je me souviens lui avoir lancé un « non » impérieux mais mon corps ne cesse en retour de se remémorer ses assauts violents. Sa technique était efficace, car dès lors j’y songeais à plus de dix fois avant de lui dire quoi que ce soit.

Et vint un soir, vint un matin. Le délai s’était écoulé.

Le jour tant attendu était venu, nous devions nous présenter face à notre responsable psychologique, Kor’enh’sundar. Chiss d’expérience, son âge avancé accentuait ses yeux sombres malgré notre écarlate regard. De petite taille et trapus, il ne daignait aucunement nous observer, à l’inverse de ses notes personnelles, durant de longues minutes. Le silence planait et l’entraînement nous obligeait à demeurer immobile, il n’était autre que notre supérieur à l’instant. C’est en ne bougeant plus que je me demandais s’il me fallait changer l’affiliation en nuruodo. Qu’étais-je le plus: sabosen ? Nuruodo ?

Puis les pensées s’évanouirent au son d’une voix grave, rauque mais précise.

- Tuez l’étranger. Ceci est votre dernière épreuve.

Pétrifié, je n’osais plus faire quoi que ce soit. À vrai dire, j’étais autant surpris que perturbé par ces paroles. Pourtant c’était clair. Orken m’observait les yeux grand ouvert et d’un sourire carnassier. Je pouvais lire sur ses ricti:

Tues le Acerus. ou je vous tue tous les deux.

Oui, c’était inévitable. Malgré le devoir qui s’y cachait, car je le devais, l’envie n’y était pas. Je le connaissais, j’avais sympathisé avec et il se rapprochait le plus d’un ami. Nous nous avions entraidé, fait confiance et dévoilé l’un l’autre. Et ce malgré qu’il soit un simple humain.

Ces quelques pas vers l’arme de poing eurent cette impression de durer une éternité. Moi qui ne comptais que sur mes propres capacités, qui n’espérais d’être le meilleur dans mon domaine, d’être reconnus. J’étais bien ridicule. Qui voulais-je donc servir ? L’Ascendance ? Les nuruodo ? Les sabosen ? Eko’rke’nuruodo ? Ely ? Ou juste moi ?

Non,
Je réfléchissais tant bien que mal à une façon de sauver l’humain. Car peut-être était-ce là la finalité de l’épreuve ? Le sauver ? De trouver d’autres solutions ? Alors que mon esprit s’en allait vers des hypothèses et idées du dernier recours, mon bras se tendait vers l’arme. C’est alors que j’ai eu un petit coup de génie. Il suffirait de..

- NON !

Ely s’était dépêché de le prendre à ma place. J’étais devenu perplexe. J’aurai dû prévoir sa frustration et colère. Et puis qu’il soit sympathique ou pas ça n’est qu’un stupide et impulsif humain. Mais voilà, il tenait l’arme et nous tenait en joue. Notre observateur demeurait quant à lui impassible à souhait. Un sourire au coin, il faisait comme de rien n’était et poursuivait la transcription de ses notes.

- Allons, on n’a pas toute la journée.

- Que .. ! Vous parlez de ma mort ! Créatures arrogantes et vaniteuses. Vous méritez tous de pourrir comme les déchets que vous êtes. Je pensais avoir trouvé en vous un bon côté. Un ami. Et le voilà qui s’apprête à me tuer de sang froid.

C’était éprouvant moralement. Mais je ne pouvais ouvrir la bouche. Simplement observer et agir. Prendre une décision.

- Assassiner des responsables de douanes n’est pas des plus honorables pour un premier contact vous en conviendr...

- Mais la ferme le vieux je t’ai pas sonné ! Adieu tête de gomme.

C’est alors que je lui avais sauté dessus. Tout s’est passé très vite. Je l’ai désarmé, évité quelques-uns de ses assauts pour ensuite le dominer de ma présence. Il était un ennemi de l’ascendance. Un meurtrier, un traitre et mon ami malgré tout. Je serrai alors sa gorge encore et encore. C’était un ennemi de L’Ascendance. Ma seule personne ne compte pas dans tout cela. La Loi originelle me revint soudainement « Pas d’utilité, absence d’équité ». Je suis égal à mes frères et soeurs. Je suis utile de par mon nom, j’ai une destinée de par mon nom, l’Empire Chiss m’a nommé et a jugé l’homme de finir ses instants par mes mains.

J’ai senti sa force le quitter peu à peu. Ses ongles, cesser de me griffer. Ses jambes, de ne plus gigoter en tout sens. Ses sanglots, s’étouffer dans le silence mortuaire qui suivit.
Le vide m’emplit entièrement. Tout n’était que paix et calme. J’avais tué et pourtant je me savais dans le droit. J’avais éteint une vie et pourtant je me tenais droit, le regard fixe et étrangement serein, en attente d’instructions.

- Asseyez-vous, je vous prie. Vous voilà approuvé par ma personne comme étant apte au service que l’on vous affectera.

« En l’occurence, vous allez être envoyé au coeur de la galaxie présente.

« Étant donné votre affiliation et niveau d’étude, vous devez tout ignorer de l’état actuel politique du centre galactique, Mowa’ceru’sabosen. Oui, l’on ne change pas un identifiant, ce serait contraire à notre culture.

« Il y a eu diverses dissidences. L’empire galactique ne domine plus comme à son apogée. Dans des « vestiges » de leur âge d’or, ils se sont retranchés. Laissant la place à une Nouvelle république. Sans oublier un retour énigmatique des séparatistes et des utilisateurs de la redoutable « Force ».

« Dans ce contexte des plus désolant - pour eux - vous serez donc en pleine tension militaire. Une guerre froide en somme comme celle que nous avons vécu il y a de ça un millénaire. Les différents sont aux aguets, aux taquets. Nous ne pouvons donc plus observer ni archiver aussi librement que nous le pouvions ces régions propices à un agrandissement de notre Ascendance.

« Vous allez donc être envoyés au coeur des coulisses de leur société commune, la criminalité. L’exemple et épreuve de ce « Ely » était simple. Il avait pour but de vous préparer à trahir des êtres auxquels vous serez à même de connaître intimement. Votre duo devra se faire un nom au sein des barons du crimes. Ces derniers se font des profils aux comptes de toutes les factions. La source la plus interessante et complète d’informations.

« D’autres éléments vous serons partagés avant votre départ. Mais avant de vous congédier, il vous faut savoir qu’en aucune façon. Aucune façon, l’on sache ou devine par le plus moindre indice, l’implication des Chiss.

« Disposez. »


Une semaine de permission passa comme un coup de vent. Voir mes parents n’avait aucune importance. Je me suis donc permis de retourner sur Csilla afin de garder en mémoire quelques un des récits fondateurs de notre Empire. De photographier mentalement ce monde qui m’a vu naître. De vivre une dernière routine, mais cela m’était comme de la cendre en bouche. Cette vie passée n’avait plus de goût, plus de profondeur. J’étais inutile.

Un sourire s’était dessiné et mon voyage a commencé.





« Ordinateur. Début enregistrement.

Ici L-742. V-351 est décédé sur le terrain et son existence a été effacée. Nul ne pourra tenter d’en savoir plus si ce n’est par moi.

Rapport de l’incident: Cela faisait plus de six mois que nous avions quitté la zone de lancement. Nous avons réussi, au bout de nombreux mois de basses besognes à entrer en contact avec un clan criminel.
V-351 a usé d’une vulgarité à outrance en insultant par l’occasion l’hospitalité de nos hôtes. Afin d’éviter toutes découvertes d’un corps mort chiss, j’ai usé de ma rancoeur pour lui asséné un faux coup mortel. Hélas, mon partenaire étant influencé par divers breuvages illicites se montre des plus « vivant » et récalcitrant à mon action. Me forçant ainsi à le tuer réellement.

L’honneur sauf de nos hôtes m’ont permis d’obtenir leur accord de test. Le clan a été sélectionné auparavant pour sa proximité d’objets variés, autant prévus pour des militaires que des collectionneurs.

V-351 et toutes ses affaires personnels ont été incinérés par entrée en atmosphère de l’étoile xzok.

La mission demeure et ne cessera en aucune façon. Car ce qui m’a envoyé ne saurait être freiné.

Fin d’enregistrement. »



INVENTAIRE


Crédits : 1.000
Arme : Lance-fléchette de poignet (choix du niveau de toxicité contrôlé manuellement ou par reconnaissance vocale)
Equipement :





CARACTÉRISTIQUES

Type : EVC-243
Nom : Requiem
Classe : Éclaireur

DETAILS

Taille : Longueur: 20 m | Largeur avec support armement: 14 m | Largeur sans support armement: 5 m | Hauteur: 7 m
Équipage : 1 pilote ; 1 co-pilote / mécanicien
Soute : 11 tonnes
Armement : 2 canons-laser léger + 1 canon-laser (support armement)


#37418
Salutations Acerus et merci de ta patience.
C'est ma première modération en tant que MJ, et on peut dire que j'ai de la chance, car le premier personnage que je valide a une histoire très sympa à suivre sans trop de fautes d'orthographe avec un fil conducteur qui sort de l'ordinaire mais qui sait où il va ! Les méthodes employées par l'Ascendance Chiss ont fait l'objet d'un petit débat, mais au final je pense que ce n'est rien de grave... Je conclus donc que pour ma part, c'est validé !
Bonne chance dans le milieu du crime, tu as peu de concurrence, mais tout est à refaire, épate nous et amuse toi bien surtout !
Que la force soit avec toi et bon jeu sur SWOR ! :saberg:
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