L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#27996
« Tu es bien plus jolie quand tu as un peu d’ordre sur toi. »

« Papa … »

Les deux Kor’rial attendait dans la file d’attendre pour un embarquement immédiat. On leur avait annoncé que le voyage allait durer plusieurs heures et ferait une escale sur une planète neutre, pour laquelle ils prendraient une correspondance pour Kuat.

Image
« Je le pense. Ce n’est pas parce que tu n’es pas organisée que tu dois forcément le montrer. »

Elle se retourna et haussa un sourcil, alors que le vieux bonhomme à côté d’elle étirait un grand sourire. Une tête qui lui faisait beaucoup penser à son frère dans ses moments de folie. Ses rares moments, en fait. Avec les responsabilités viennent l’autorité, et l’amusement qui s’en va petit à petit.

« C’est vous qui m’avez conçu après tout. »

« Je suis organisé, ma fille. Tu tiendrais plutôt ça de ta mère. Elle était bien la seule à savoir comment organiser notre vie. Donc moi, je la laissais faire. »

Helera étira elle-même un sourire et baissa la tête, gênée par cette déclaration. Gênée pour sa mère, qui n’était plus avec elle aujourd’hui. Vis-à-vis de son père, vis-à-vis de la Force, un acte délibéré d’assassinat. Malgré ce que pouvait lui dire son père, cela restait un matricide. Le sourire disparut de son visage tandis qu’elle repensait au visage de sa mère, implorant. Elle n’avait pas su contenir la rage et la haine qui l’animait à l’époque. Elle avait agit avec sotise, précipitation, pulsion. Un meurtre qui restait encore aujourd’hui bien gravé dans sa mémoire. Elle sentit alors un bras s’enrouler autour de ses épaules et retourna la tête vers son père.

« Allons Helera, tu ne peux pas rester dans ce passé révolue. Ce voyage nous fera le plus grand bien à tous les deux. Je suis sûr que ta mère sera très contente que nous la visitions. »

La grise étira un sourire triste en direction de son père. Il essayait de la rassurer à sa manière, ce qu’elle ne pouvait pas lui enlever après tout. Ses yeux se hasardèrent un moment sur sa tenue. La manière avec laquelle il s’habillait était à peu près la même que dans ses souvenirs. D’anciens hâbits de Jedi, vieilli avec le temps. Une chemise bleue qui s’effritait, sous un veston de cuir. En fin de compte, il s’habillait presque comme elle, et cette remarque la ramenait à ce qu’il lui avait dit au début. Il n’était pas plus organisé qu’elle.

« Dans la Force, nous ne sommes qu’un. Si tu tends ton esprit, tu sentiras sa présence. Je t’apprendrai. »

Et si sa mère se fachait contre elle ? Dans la Force, si jamais elle lui renvoyait de la colère, de la haine ?
Comment allait-elle réagir à cela ? Au final, elle ne la connaissait pas, mais pourtant … Pourtant les regrets s’étaient installés dans son cœur, et quoi qu’on en dise, elle avait peur de ce qui allait se passer sur Kuat. Mais Helera n’était pas une femme à refuser son destin. Et puis de toute manière, elle en avait besoin, il y avait des choses qui étaient restés sur son cœur et qu’elle devait lui avouer.

« Nous arrivons au terminal, rentre les tickets s’il te plait. Et ne fais pas cette petite mine, tu es tellement plus ravissante quand tu souris. »

Helera s’executa avec les billets et se força à sourire à son père. Elle emprunta la passerelle qui les menait vers le vaisseau.

« Je suis un peu anxieuse, voilà tout. Ne t’en fais pas je vais bien. Il faut bien que je traîne ta vieille carcasse jusqu’à notre planète. »

« Je suis sûr que ma vieille carcasse est toujours assez vigoureuse pour te mettre la paté… Attention à la tête. »

Elle sentit qu’il s’était retenu de prononcer le reste de ses paroles, ce qui lui fit étirer un autre sourire. Comme indiqué, Helera baissa la tête et se dirigea à sa place. Le transporteur de personnel était assez imposant pour accueillir plusieurs centaines de personnes. Réparti sur deux étages, il était constitué de quatre rangers de siège, séparé par une cloison métallique au centre, avec des ouvertures pour passer de l’un à l’autre. Ensuite, un couloir central séparait les deux paires de sièges. Helera prit alors place du côté du « hublot ».

« Tu sais, même avec un bras en moins je pourrai te battre. »

« Je n’en doute pas », se contenta t-il de dire.

Il prit place également et les deux Kor’rial regardèrent les autres passagers. Beaucoup avec des bagages, mais pas eux. Ils voyageaient légers, simplement avec ce qu’ils portaient. Il y avait des personnes seules, souvent en costume et avec des datapad. Celle là ne faisait pas attention à ce qu’il se passait et étaient concentrés sur leur écran. Plusieurs familles égalements passèrent à côté d’eux. Les enfants courraient dans tous les sens, sous le regard excédé de leur parent. Un petit garçon tenait dans sa main une réplique d’un chasseur X-wing et s’amusait à courir tout en imitant les bruits des réacteurs. Helera détourna alors le regard tout en pensant à une hypothétique famille qu’elle pourrait avoir. Elle visualisait ses enfants qui jouaient, courraient, riaient …

« Il y a du monde tu as vu ? »

Helera reprit ses esprits brusquement, alors que de nouveaux regrets venaient de s’ajouter aux anciens. Il y avait deux types de personnes dans la galaxie. Ceux qui étaient heureux, et ceux qui se sarcrifiaient pour rendre possible le rêve des premiers. Helera savait qu’elle n’avait pas été formée pour être heureuse, et cette simple pensée la désolait. Elle se rendait compte, et encore plus aujourd’hui, qu’elle ne pourrait sans doute jamais gouter à ces plaisirs.

« Oui oui, beaucoup de monde … »

Elle s’adossa complètement sur son siège et regarda sa main unique, tout en pensant au fait que c’était l’autre qui devait porter l’anneau. Tout lui avait été enlevé …
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28006
Un voyage tranquille



09:00, heure locale
Cargo Stellaire AA-9 - La Belle de Minuit


Dion - The Wanderer


    Sa tête appuyée contre le verre de sa fenêtre, elle regardait l’extérieur, les yeux embués par la fatigue. Où on était déjà ? Tepasi ? C’était le premier arrêt de La Belle de Minuit. Le cargo stellaire AA-9 faisait la navette entre différentes planètes, empruntant la Route de Commenor pour desservir des planètes telle que Kuat ou encore Commenor, remontant ensuite jusqu’à Coruscant. Elle aurait pu prendre un direct, si elle avait eût plus de crédits en poche, il était probable que si elle en avait émis le désir Maya l’aurait aidé, mais il était hors de question qu’elle fasse l’aumône, qu’elle abuse encore de l’hospitalité de la chandrilienne. Elle expira, sa respiration rencontrant la vitre formant de la buée. Maya… Le souvenir de la Princesse avait ce quelque chose de lancinant, une sensation qu’elle n’avait pas ressenti depuis des années. Cette relation qui s’était installée entre elles était étrange. Elle laissa son doigt s’attarder sur la buée dessinant une première courbe. Etait-ce sain ? Elle ne saurait le dire. Mais il semblait évident que ça n’avait été qu’un instant, rien de plus. Que ressortirait-il de ça ? Probablement rien d’autre qu’un malaise si d’avenir elles devaient se recroiser. Une autre courbe avec son doigt qu’elle ferma en rejoignant la précédente.

      - Joli coeur !

    Elle avait faillit sursauter. Sa main s’agita aussitôt pour effacer son dessin sur la vitre alors que sa tête se retournait vers l’homme. L’accent ne trompait pas : un corellien. Elle eût un sourire un peu timide et prit la parole d’une voix douce :

      - Retombée en enfance.

    Elle haussa les épaules, tout en profitant de ce geste nonchalant pour détailler le jeune homme. La vingtaine, des yeux bleus très clairs, un visage un peu carré, un sourire sympathique. Grand et bien bâti en plus. Il la questionna d’un ton enjoué :

      - Ca vous dérange si je m’installe là ? Je pressens que si je continue, je gagnerais seulement le droit de rester debout.
      - Allez-y, plus on est de fous, plus on rit.

    Il commença à installer ses affaire et finit par s’asseoir à côté de la rouquine. Il semblait partit pour se sociabiliser. Ca ne la dérangeait pas.

      - Je m’appelle Phy. Phy Carrare. Et vous ?
      - Hayley. Hayley R’izzan.
      - Où vous vous rendez ? Moi j’étais sur Tepasi pour trouver un job. C’est pas les opportunités qui manque dans le coin, mais je ne sais pas si je pourrais m’y habituer… C’est tellement...différent.
      - Oui, c’est difficile pour un corellien de trouver mieux que sa planète.
      - Corellienne ?
      - Naturalisée. Enfin c’est compliqué… J’ai vécu la plus grosse partie de ma jeunesse sur Kuat. Mais théoriquement, par mon sang je suis corellienne.
      - Dingue ça…
      - Oh… Les trucs dingues, j’en ai eu mon content.
      - Et vous faites quoi, vous ?

    Elle eût un sourire en coin. Après tout, pourquoi pas ?

      - Je suis une ancienne Jedi, je rejoins actuellement Coruscant pour les prévenir d’une menace dans le secteur d’Hapès notamment. J’espère aussi qu’ils me réintégrèront en passant.

    L’autre eût l’air ahuri pendant une bonne dizaine de secondes, puis éclata ostensiblement de dire :

      - Vous me faites marcher, c’est ça ?
      - Je n’oserais jamais.
      - Les Jedi, pour ce que j’en sais, ils ont leurs propres vaisseaux. Et pas votre look.

    Il était vrai qu’avec son habituel débardeur rouge, son jean délavé et ses bottes ajouté à sa chevelure rouge qui était ostensiblement une teinture et le tatouage traditionnel de Bunduki dont on devinait les contours sur le côté gauche de son corps il était difficile de dire d’elle qu’elle était une Jedi. Elle répondit du tac au tac, toujours souriante, haussant les épaules pour accentuer le comique de ses propos :

      - Restrictions budgétaires mon pauvre. Nous devons aussi faire des efforts pour soutenir la Nouvelle République.
      - Ah ah ah ! En tout cas vous êtes une marrante !
      - Ce ne serait probablement pas le premier qualificatif qui me serait venu à l’esprit me concernant, mais pourquoi pas. Comment vont les gens sur Corellia ?
      - Bien, ma foi, bien. Quoique ça gronde un peu ces derniers temps. En politique un certain Solo prends de l’importance.
      - Solo ?
      - Sal-Solo ! ‘scusez moi. Et ça s’agite aussi du côté de la population. Une certaine Ligue Humaine. Ils font un peu peur, pour être honnête.
      - Ah. Jamais entendu parler.
      - Vous n’êtes pas revenu sur Corellia depuis combien de temps ?
      - Trop longtemps, à ce qu’il semble.

    Son regard s’attardait sur les gens qui passaient. Au loin quelque chose semblait s’agiter. Elle fronça les sourcils.
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#28017
Ambiance


Les lézards s’agitaient tout autour d’elle. Ces immenses créatures à la peau aussi solide que le roc. Ils lui tournaient autour, assoiffés de sang, avec leurs griffes acérées et leurs crocs en forme de couteau. Ces monstres la regardaient, avec des yeux dont l’immense brasier orangé crépitait et menaçait de s’étendre. Au milieu de cette horde, la grise paraissait bien petite. Une minuscule goutte d’eau au milieu de dinosaures. Pourtant, elle continuait à lutter contre ce tourbillon de créature. L’espace n’était remplie que de dragons ithoriens, tournant encore et encore, par moment lançait une attaque qu’elle déviait ou évitait. La panique la gagnait et elle commençait à suffoquer. D’un coup, une immense machoire fondit vers elle. Se protégeant de son bras gauche, il se fit aspirer dans la gueule béante de la créature. Le sang giclait tandis que les grognements de victoire augmentaient en intensité. Ils se jetèrent tous sur leur proie affaiblie, apeurée. Il ne resta que l’étouffante sensation d’être désintégrée… Avant que la lumière ne la sorte de sa torpeur.

« Helera, regarde. »

Son père lui donnait de légers coups de coude. Les yeux un peu vaseux et la tête lourde, elle reprit ses esprits et regarda dans la direction indiquée. Il y avait du mouvement entre les rangées. Des hommes passaient et repassaient à côté d’eux, jetant des regards sur sièges et dans les emplacements de stockage en hauteur.

« Où est la sécurité sur le vaisseau ? »Demanda-t-elle.

Son père haussa les épaules et se concentra sur elle.

« Ca fait un moment que je les observe. J’ai vu un des agents entre les deux compartiments là bas. Il montra une zone qui donnait habituellement sur une passerelle d’embarquement ou de débarquement »

« Mais l’un d’entre eux lui a demandé de le suivre, et depuis … »

Ces hommes et femmes, humains et aliens portaient à peu près tous la même tenue. Veste de l’armée par-dessous une doudoune noire. Un pantalon militaire kaki et des rangers. Ils ressemblaient à des miliciens, des mercenaires ou autre corps paramilitaire. Pourtant, ils ne semblaient pas porter la moindre arme. En sondant un peu la Force, Helera ne percevait que de rare tension dans le groupe. Tous semblaient déterminer dans une tâche bien précise, suivre un plan. Ils étaient sûrs de ce qu’ils faisaient.

« Mais qui … »

« Excusez-moi, monsieur ? »

Helera n’eut pas le temps de finir sa phrase que son père avait déjà hélé l’un des hommes. Un mirialan plutôt costaux se présenta à lui.

« Est-ce qu’il y a un problème ? »

« Tout va bien monsieur, ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer. »

Il parlait avec un esprit bien trop coopératif, forçant un personnage qu’il ne maîtrisait pas. En d’autres termes, il mentait. Si cela pouvait tromper une personne lambda, le sensitif avait perçu cette « fausseté ». Son holocom résonna.

« C’est bon, le dernier a été bouclé. J’ai récupéré tout le matériel, distribution en cours. Cinq minutes d’avance sur le plan. »

Les deux Kor’rial se regardèrent sans mot dire, sachant pertinemment que l’autre avait compris puis se retournèrent vers le mirialan. Il leur étira un grand sourire et se dégagea de la confrontation. Du fond du cargo, un homme apparut, transportant un sac de sport. Il passait vers chacun des membres et d’une démarche rapide, leur distribuait quelque chose. Cependant, il le faisait en se serrant le plus possible à eux, réduisant les chances de voir les objets en question.

« Tout cela ne me dit rien de bon, ma fille. »

Sans lui répondre, elle acquiesça de la tête, tandis que son regard suivait le mystérieux coursier. Elle focalisa les restes de ses capacités sensoriels améliorées pour tenter d’en avoir le cœur net. La distribution continua, et c’est juste au moment où il arriva près du mirialan, qu’elle pu apercevoir le manche d’un blaster qui fut dissimulé sous l’épaisse veste.

« Des armes », chuchota t-elle à son père, tout en se rasseyant au fond de son siège.

Elle ferma les yeux, et attendit que les revendications, qui ne tardèrent pas. Les hauts parleurs résonnèrent.

« Mesdames et monsieur, le clan Poing de feu a pris le contrôle de ce bâtiment. Nous allons vous demander de collaborer et il ne vous sera fait aucun mal. Premièrement, veuillez déposer tous vos effets personnels de valeur dans les rangés à côté de vos sièges pour que nous puissions les récupérer. Gare à celui ou celle qui ne nous donne pas tout. Merci de votre coopération. »
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28028


      - Je travaille pour la CTC, Jim Antilles ça a toujours été quelqu’un de bon, il m’a accordé quelques jours justement pour que je vienne ici pour faire du repérage. Moi et ma femme on sait pas encore si on va déménager, avec ce qui arrive, on se dit que c’est ptetre pas le mieux pour le bébé…
      - Hmmm… Jim Antilles, je le connais un peu oui… Un véritable playboy…
      - Vous le connaissez ?
      - On a partagé une conversation ou deux.
      - Il est comment en vrai ?
      - Et bien…

    Elle n’eût pas le temps de terminer sa phrase. Ça s’agitait, elle le sentait. Une perturbation dans la Force. Une menace qui était proche. C’est à ce moment que résonnèrent les haut-parleurs du vaisseau :

      - Mesdames et monsieur, le clan Poing de feu a pris le contrôle de ce bâtiment. Nous allons vous demander de collaborer et il ne vous sera fait aucun mal. Premièrement, veuillez déposer tous vos effets personnels de valeur dans les rangés à côté de vos sièges pour que nous puissions les récupérer. Gare à celui ou celle qui ne nous donne pas tout. Merci de votre coopération.

    Décidément, pour revenir vers le Conseil, elle avait dû traverser de sacrés trucs. Cela s’arrêterait-il un jour ? La Force avait décidé de la tester à chaque instant pour parvenir jusqu’à eux ? C’était peut-être vrai. Un moyen de voir si elle avait vraiment changé, de si elle pouvait se conduire vraiment comme la Jedi qu’elle avait été ou faillit être. Ce n’était donc pas le moment de décevoir la Force. Un des hommes qui patrouillait les dépassait, elle choisit donc de l’apostropher :

      - Euh… Excusez-moi, Monsieur ? N’y a-t-il aucun moyen de s’arranger pour que vous quittiez les lieux sans faire le moindre à mal à qui que ce soit et sans les détrousser ?
      - Restes assise et fermes ta gueule. Aboule tes objets de valeur, c’est pourtant clair, non ?


    Pas facile de rester Jedi. Une partie d’elle rêvait d’exercer une pression sur sa gorge grâce à la Force. Ce serait si facile… C’était si tentant… Elle sentait la bête qui grondait en elle, appelait à agir de la sorte. Chaque pas dans ce sens était une victoire pour elle. Mais elle ne la laisserait pas gagner. Non. Pas après tout les efforts qu’elle avait fournit. Ce combat, il était avant tout envers elle-même. Elle se redressa, tandis que Phy, son compagnon, l’interpellait :

      - Qu’est ce que vous…
      - Hm… S’il vous plait ?
      - T’as…

    Le garde non plus n’avait pas eût le temps de terminer sa phrase. A peine s’était il retourné alors qu’elle avait tapoté son épaule qu’elle lui avait collé un coup dans le ventre, le forçant à s'affaisser sous l’impact et avait enchaîné brutalement avec un coup de coude dans la gorge, bloquant sa respiration. Elle s’accroupit aussitôt pour vérifier son pouls après qu’il se fût effondré. Toujours vivant. Un regard vers Phy qui était visiblement ébahi.

      - C’est bon. Je l’ai pas tué. Je suis Jedi.


    Elle s’empara du blaster que tenait le garde avant de tomber à terre pour le confier à Phy, tout en se félicitant du fait que son Teräs Käsi n’était pas rouillé. C’était comme le pilotage, ça s'oublie jamais.

      - Tu sais te servir de ça au moins ?
      - Si j’appuie, ça tire…?
      - Et le truc qui se trouve devant part en confettis. Tiens le en joue pendant sa sieste, je vais me charger de ses copains.
      - Mais euh… Et si ils reviennent ?
      - Je vais tâcher de faire en sorte que non. Toi et les gens à côté, vous pouvez gérer un mec qui dort, je crois.


    Elle se redressa, laissant son regard aller vers le prochain membre des Poing de Feu. Il était environ à cent-cinquante mètres. Il lui tournait encore le dos, il y avait donc encore moyen de s’en occuper, si elle se pressait. Elle partit d’un pas leste en direction de l’homme, laissant ses Sens en alerte. Cent mètres. La brute ne se doutait de rien, elle s’attardait sur le côté, avisant un vieil homme et une femme à côté de lui. Cinquante mètres. Il semblait vouloir quelque chose des deux. Vingt-cinq mètres. Il semblait prêt à faire us de son arme. Elle sentait quelque chose vers eux.

    Un coup de pied dans les genoux, l’homme s’effondra à terre, prit par surprise. Elle s’empare de la tête de l’homme qu’elle cogne contre le sol. Et s’attarde de nouveau près du corps, cherchant le pouls. Stable. Tout en se retournant vers le vieux couple que le gorille semblait menacer. Un vieil homme quoiqu’encore assez fringant et une femme aux cheveux blancs… Si au départ elle avait cru que c’était sa femme, elle se rendit bien vite compte que bien que pâle et maladive d’aspect, elle n’était pas plus vieille que lui. A dire vrai elle était probablement plus jeune qu’elle-même. Elle marmonna :


      - Moi qui pensais être la seule à avoir une couleur de cheveux originale…

    Elle avait sentit le lien des deux avec la Force, quelque chose qui lui avait parut évident. Des traces du Côté Obscur chez la fille. Mais elle n’avait pas l’air particulièrement menaçante. Il lui manquait un bras, tiens. Elle s’empara du blaster et le lança au vieux :

      - Tiens papy, tu tiens en joue notre ami. Je vais m’occuper de ses copains. Pas de panique. Jedi en mission.


    En les voyant comme ça, elle eût le souvenir d’elle-même et de Ian, son père. Voilà qui était troublant.

Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#28031
Ambiance


Helera regardait dans toutes les directions. D’habitude, elle aurait foncé dans le tas, les aurait tous immobilisés et le voyage aurait pu continuer. Là, elle ne put même pas se lever de son siège. Inquiète, elle attendait une réponse auprès de son père. Celui-ci commença à se lever et elle le retint d’une main.

« N’y va pas, c’est bien trop dangereux, s’il t’arrivait quelque chose … S'il te plait Papa ... »

Il posa une main sur sa joue, et approcha la tête de la sienne, jusqu’à ce que leur front se touche.

« Helera, quel que soit notre ordre, quel que soit notre affiliation, nous sommes la lame de l’ombre, les gardiens de la vie. Notre mission est de protéger les autres, faire en sorte que leur vie soit meilleure. Même si on nous crache dessus, même si on nous fait mal, la lutte continue. Tu es née avec un don unique, ma fille. Ces gens n’ont que nous. »

Dans un sens, elle savait qu’il avait raison. Dans un autre, elle avait terriblement peur de ce qui pouvait arriver. Son père déposa un baiser sur son front et se leva vraiment cette fois. Helera, tétanisée, resta au fond de son siège. Sa main tremblait et elle l’a serra puis la dissimula sous sa jambe. En quoi ces gens auraient fait la même chose en retour ? Pourquoi devait-elle sauver ces inconnus qui dans tous les cas allaient un jour mourir ? Le sacrifice, elle n’y croyait plus. Un son de machoires qui claque résonna dans sa tête et les grognements d’un dragon ithorien retentit dans son esprit … Helera ferma les yeux et tenta de faire fuir ces visions. Avec des mouvements d’avant en arrière elle semblait être une droguée en manque. A côté d’elle, son père se rassit lourdement.

« Ecoutez mon garçon, vous n’êtes pas obligé de faire cela. Il y a toujours une autre solution croyez moi. Ces gens ont peur. »

Le mirialan commençait doucement à perdre patience et cela se sentait. Il appuya de sa main verte sur l’épaule de son père pour le forcer à rester assis.

« C’est toi qui va m’écouter, Papy, ce vaisseau est à nous désormais. Alors tes idéaux, tu les garderas pour tes petits enfants. »

Il y a eut ensuite un choc et l’homme tomba à la renverse. Une silhouette aux cheveux rouges mit l’homme hors d’état de nuire une bonne fois pour toute et se retourna ensuite vers eux. Le premier réflexe d’Helera fut de se lever légèrement.

« Jenna ?! »

Elle avait les yeux sur cette couleur de cheveux, puis lentement descendit vers ses traits faciaux. Non, ce n’était pas Jenna, elle resta assise et se tint la tête. Tout était confus, ses idées n’étaient plus claire, les visions non plus. Et puis son bras recommençait à lui faire mal. Tout cela créait un malêtre profond et quelques gouttes de sueurs commençèrent à se manifester sur son visage. Son père se concentra sur leur sauveuse.

« Merci jeune Jedi, mais j’ai déjà ce qu’il me faut. »

Il montra légèrement le sabre laser qui était sur le côté de son thorax, dissimulé entre deux couches de vêtements.

« Je ne suis pas si vieux, alors pourquoi tout le monde m’appelle Papy ? »Il haussa les épaules.

« Je suis le Jedi Carn Kor’rial, membre des chevaliers Jedi, protecteur de la république. Bien que j’ai échoué dans ma tâche, je suppose que j’ai encore le droit à mon titre. »

Il esquissa un sourire et un clin d’œil auprès de la rousse. Helera regardait d’un œil absent la scène qui se déroulait à ses côtés. Les deux Jedi d’une époque différente faisaient la causette avec un air léger en pleine attaque pirate. Le bras au niveau de son ventre, elle était désormais recroquevillée sur elle-même. Son poule rapide tembourinnait dans ses oreilles et le grognement des dragons n’étaient plus très rien. Mais derrière, il y avait un autre son, un rythme lent, mesuré. Les tambours de la chasse qui s’activait et la rage Nelvar qui guettait. C’est alors qu’une lutte spirituelle débuta. Son peuple face à des dragons ithoriens surexcités. Tout cela se mélangeait dans sa tête et confus, sans but ni fondement. Helera restait repliée sur elle-même, à la limite de la convulsion.

« Comment voulez vous que l’on s’organise ? On a un bâtiment de plus de cinq cents mètres, sur deux étages. Deux fois deux rangés ce qui donnent bien cinq hectars à couvrir au maximum. Nous ne savons comment ils sont équipés ni même quand est-ce qu’il compte arriver. Je vous propose la chose suivante, ils vont sûrement venir chercher leur petit copain, alors attendons ici bien sagement et faisons nous passer pour des civils. Plus nous en éliminerons en nombre, moins ces gens seront en danger. Qu’en dites-vous ?
»

Il essayait de parler assez bas pour éviter de se faire entendre des « autres » bien que certains commençaient déjà à voir en Hayley leur sauveuse. Pas d’effusion de foule, c’était l’objectif. Mais Carn surtout voulait garder un œil sur sa fille, alors c’était à Hayley de voir comme elle voulait procéder. Pendant ce temps, Helera était toujours en lutte intérieur, les flux de Force tourbillonant autour d’elle. Essayant de passer à travers elle, mais en même temps était à chaque fois repoussé. La peur et le courage qui s’affrontait, essayant chacun de prendre le dessus sur l’autre, essayant de guider sa vie, son être. « Lame de l’ombre » « En cela rappelle-toi que rien n’est vrai … » Elle sentit la main de son père se poser délicatement sur son épaule.

Seule sur les terre gelée, sur un promontoir fait entièrement de glace, au milieu d’un cercle métallique bien ancrée dans le sol … La tempête qui s’abattait tout autour d’elle, bloquant toute visibilité au-delà. Devant elle, un escalier fait entièrement de glace, qui s’arrêtait sur un trone. Assise dessus, une présence ancienne, éthérée, puissante. Il n’y avait pas de forme précise, pas de contour. C’était un être par état, une entité en tant que telle. Sa voix puissante résonna dans sa tête. Ni féminine, ni masculine, ni humaine, ni alien.

« Qui es-tu ? »
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28074
      - Merci jeune Jedi, mais j’ai déjà ce qu’il me faut.
      - Ah. Joli le sabre, effectivement.
      - Je ne suis pas si vieux, alors pourquoi tout le monde m’appelle Papy ?
      - Si tout le monde le fait, c’est le moment de se poser des questions.


    Elle récupéra le blaster pour le confier à quelqu’un de la rangée d’en face, lui donnant ses instructions le plus clairement possible :

      - Tu le pointes sur le mec qui fait une sieste. Si il se réveille, tu lui indiques poliment que c’est mieux pour son intégrité physique qu’il bouge pas, vu ?
      - Euh… Oui… D’accord… Je me suis jamais servis d’un truc pareil…
      - Faut un début à tout.
      - Je suis le Jedi Carn Kor’rial, membre des chevaliers Jedi, protecteur de la république. Bien que j’ai échoué dans ma tâche, je suppose que j’ai encore le droit à mon titre.
      - Autant que l'exilée de l’Ordre que je suis, j’imagine.

    Au clin d’oeil du vieux, elle répondit par un sourire un peu effronté. Elle avait été relativement agacée par l’attitude peu coopérative du garde des Poing de Feu, d’où le fait qu’elle se révélait un peu piquante en ce moment. Subtilement, son tempérament s’était calé sur son Vaapad, l’excitation du combat à venir nourrissait son envie. Bien sûr elle avait savouré la neutralisation de ces deux gardes, mais elle espérait quelque chose de plus, tout en sachant pertinemment que la mort ne faisait pas partie de l’équation : elle s’y refusait.

      - Comment voulez vous que l’on s’organise ? On a un bâtiment de plus de cinq cents mètres, sur deux étages. Deux fois deux rangés ce qui donnent bien cinq hectars à couvrir au maximum. Nous ne savons comment ils sont équipés ni même quand est-ce qu’il compte arriver. Je vous propose la chose suivante, ils vont sûrement venir chercher leur petit copain, alors attendons ici bien sagement et faisons nous passer pour des civils. Plus nous en éliminerons en nombre, moins ces gens seront en danger. Qu’en dites-vous ?
      - Pas bête comme plan, mais si on joue sur le long terme ils ont l’avantage.

    Elle tourna ostensiblement la tête dans toutes les directions, explicitant par la geste sa pensée :

      - Ils ont un foyer inépuisable d’otages. Ils nous auront à l’usure. Il faut jouer le contre-la-montre.

    Elle penche sa tête sur le côté, vérifiant qu’un autre gugusse allait pas se pointer. Dégagé, pour le moment. Autour d’elles les murmures allaient bon train et elle surprenait des regards de gens qui l’observait, plein d’espoir. Elle grimaça. Elle n’aimait pas trop se donner en spectacle, en tant qu’ancienne Ombre Jedi elle préférait agir camouflée, si son travail était bien fait, on en entendait pas parler. Mais dans ce cas de figure peu de chances qu’elle puisse agir de la sorte. Elle reprit :

      - Du moins, je pars du postulat qu’on veut tout deux éviter un bain de sang. Au faite, moi c’est Hayley, Hayley Curwee. Mais restez sur Hayley, je préfère.

    Elle tendit une main pour serrer celle de Carn, qui semblait un peu décontenancé par la façon de se conduire de celle qui s’était dite Jedi. Toujours agenouillée elle se tenait toujours aux aguets de la venue de renforts, car il était probable que sous peu il y aurait réaction. Elle tourna la tête vers la femme aux cheveux blanc. Le vieux Jedi avait posé sa main sur l’épaule de la jeune femme. Elle n’avait pas l’air bien, les yeux dans le vide, ses lèvres semblaient bouger toutes seules, comme si elle parlait à quelqu’un, mais aucun son ne sortait. Un peu plus et on aurait dit qu’elle allait baver. Ce n’était pas rassurant en tout cas, d’une certaine manière cette femme lui faisait penser à elle. Probable qu’elle avait dû vivre une expérience traumatique récemment, d’où cette manière étrange d’être. Hayley poursuivit sur un ton rapide :

      - Carn, vous devriez gérer votre amie, je crois qu’elle ne vas pas très bien… Je vais m’occuper du reste, d’acc’ ?

    C’était mieux de les avoir ici, au moins elle les aurait pas dans les pattes. De surcroît ils pourraient surveiller le coin et éviter que ça vire au grand carnage. Hayley s’apprêta à se redresser quand la Force lui communiqua un danger.

    Trop tard. Beaucoup trop tard.

    Elle sentit la sensation froide du contact du canon d’un blaster sur sa nuque. Derrière elle, une voix beugla :


      - T’es qui toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu as fais quoi aux gardes ?

    Elle se releva, les mains en l’air, signifiant son envie de se rendre. Merde, si elle avait pas passé autant de temps à pérorer elle aurait surement senti l’arrivé de ce fumier dans son dos. Baisée Hayley. Comme toujours. La seule solution c’était gagner du temps, en espérant trouver le moyen de retourner la situation à son avantage, c’était jouable. Elle prit la parole d’une voix calme et extrêmement maîtrisée :

      - Pas de panique mon ami. Comme je l’expliquais à votre compagnon, je suis ici pour trouver une solution pacifique qui ne débouchera pas sur la mort violente de qui que ce soit. Tout ce que nous avons à faire c’est parler et…

    Vlan. Un coup à l’arrière de son crâne. Elle avait légèrement titubé sous l’impact mais était revenue à son point d’origine sans moufter, l’autre semblait plus énervé visiblement :

      - Fermes ta putain de grande gueule ! Ou je vais me charger de te la faire fermer !

    La situation semblait bloquée pour le moment, elle ouvrit des yeux ronds vers Carn, si il voulait bougeait, il n’y avait pas de meilleur moment, de son point de vue.
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#28076
Les mains devant les yeux, elle tentait de percer à voir l’identité de cette présence inconnue, perchée au sommet de son trone. Tout était trop lumineux cependant, et la tempête ne faisait rien pour arranger les choses. Au centre du cercle, la jeune femme s’avança légèrement et demanda d’une voix hésitante, fluette.

« Helera Kor’ … »

« Qui es-tu ? » Répéta la voix.

Helera, décontenancée resta interdite et chercha ses mots. Elle sentait toute la puissance, la pureté qui s’échappait de l’entité, et pourtant, elle n’avait aucun mot pour la décrire. Alors comment lui parler ? Ses yeux se hasardèrent alors sur un autre point qui attira son attention. La tempête baissait en intensité et le brouillard de guerre se révélait petit à petit. Elle était bien sur un promontoir, à l’a-pic d’une montagne. Pourtant, c’était comme si elle était en hauteur verticale directe au dessus de … Du village ? Elle écarquilla les yeux et se pencha pour observer la ville Nelvaanienne qui pendant son absence n’avait pas cessé de croître. D’un côté, il y avait les sensitifs gris et les nelvaaniens qui s’entraînaient côte à côte. De l’autre, des chantiers de construction afin de protéger la ville face aux Horax. Les tentes avaient été solidifées et isolées plus efficacement. C’est là qu’elle se rendit compte. Si tout cela avait pu être possible au finale, ce n’était pas par simple « coup du destin ». Non, elle y était pour quelque chose.

Ambiance


Son cœur battait la chamade et elle retourna au centre du cercle, alors que la voix lui répéta une ultime fois :

« Qui es-tu ? »

Le sang lui montait à la tête tandis que la rage Nelvar animait tout son être et produisait dans ses expirations une sorte de grognement.

« Je suis Ohorag Nelvar, gardien du culte, protecteur du peuple. »

Les tambours de guerre battaient leur plein, alors que d’autres silhouettes apparurent à ses côtés, tous des hommes-loups en armure mi-grise, mi-traditionelle. Les maraudeurs de l’ordre, les traqueurs des bois. Ils tinrent une pause de salut envers la présence et tout se dématérialisa.




Dans le monde réelle, Helera ouvrit les yeux et ne tremblait plus, mais animé d’une vigueur nouvelle. Elle n’avait plus le droit de se sentir inutile, plus le droit de se lamenter sur son sort. Les dragons ithoriens lui avaient volé sa vie, les Nelvaniens lui en avaient donné une nouvelle. Elle n’était pas seule, elle avait un peuple derrière elle. Son regard bleuté, agrémenté désormais d’une couronne blanche, se tourna vers son père. Helera se sentait comme libéré d’un poids, celui de la culpabilité. Elle n’aurait pas pu sauver tout le monde, et elle ne le pouvait pas. En revanche, elle devrait être l’acteur de l’avenir. Les gens ne voulaient pas d’elle, la huait, tant pis. Ils vivraient, parce qu’elle fera tout pour leur donner cette chance. Son esprit vif sursauta quand elle sentit la douleur d’une femme aux cheveux rouges, au dessus de deux cadavres de soldats. L’attaque était encore en cours. La Grise analysa rapidement la situation, chercha les opportunités, fixa le soldat qui venait de le menacer. Tout en fronçant les sourcils elle serra les poings et laissa parler les tambours de la chasse. Ses grognements pathétiques s’intensifièrent et l’autre tourna la tête dans sa direction. Trop tard, elle lui bondit dessus et le fit tomber à terre. Ses deux genoux bloquèrent ses deux bras, à défaut de pouvoir le stabiliser à terre avec son autre main. Par trois fois, elle le frappa au visage puis resta là, sur lui, à l’observer. Elle approcha doucement son visage de son coup et tendit l’oreille. Le sang battait encore. Helera se releva.

Puis elle se tourna vers Hayley.

« Vous allez bien ? »

Des images, des scènes, dansèrent devant ses yeux à un rythme très soutenu mais pendant un lapse de temps court. La grise fronça les sourcils et cligna plusieurs fois des yeux afin de chasser ces images. Les tambours restaient dans son esprit et faisaient fuir les visions, les … dragons … Elle posa une main sur l’épaule de son père.

« Reste là, on va s’en occuper. » Puis vers Hayley. « Je m’appelle Helera... Je vous suis. »

La grise continuait de la fixer, jusqu’à en devenir presque gênante. Ce n’était pas elle qu’elle regardait pourtant, mais à travers elle. Elle l’auscultait sans pour autant violer son intimité, ni même pour qu’elle ressente sa présence, voguant en surface de son esprit. Son père pointa du doigt une direction, la tirant de sa rêverie.

« Le poste de pilotage est de ce côté. »

Helera acquiesca sans bouger ses yeux, elle avait vraiment l’impression d’avoir sa jenna en face d’elle, en fin de compte. C’était troublant et très perturbant. Pourtant, elle ne ressentait rien, pas envie de lui parler, de s’excuser, de la comprendre, ni même n’avait de sentiment pour elle. Jenna était une partie importante de son passé, un passé révolu. Tout cela restait étrange.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28145
      - Vous allez bien ?
      - Mieux qu’il y a quelques secondes. Merci pour le coup de main.

    Ce faisant, elle fixait avec insistance le corps inanimé. A quelques secondes prêt, elle y était. Sans l’intervention de cette femme apparemment. La Force ne manquait pas d’une cruauté certaine, faire reposer son destin dans la main d’une femme qui semblait hors course quelques secondes plus tôt. Elle poursuivit, plus pour elle-même que pour la femme aux cheveux blancs :

      - Jolie technique que vous avez là…

    Elle reporta son attention sur elle. Il y a quelques secondes encore, elle semblait proche de la catatonie et maintenant c’était comme si elle se sentait d’attaque à affronter la galaxie entière. Elle posa sa main sur l’épaule de son père, l’enjoignant à ne pas bouger puis se retournant vers l’ancienne Jedi :

      - Je m’appelle Helera... Je vous suis.
      - Hayley. Très bien.

    La manchot la fixait avec une application rare, proche de l’obsession. Pourtant elle semblait ne pas vraiment la voir ce faisant, c’était plutôt troublant. Hayley pencha la tête sur le côté, essayant par ce geste de lui signifier combien cela devenait gênant d’être examinée sous toutes les coutures, ce n’est qu’après un long moment - peut-être une minute ou deux - qu’Helera sembla remarquer le malaise qui s’était installé entre les deux femmes. Hayley lui adressa un sourire un peu compatissant et haussa les épaules : il n’y avait rien à ajouter, chacun devait porter sa croix, elle-même avait connu son lot de difficultés et avait dû les affronter dans des situations parfois pas très propices à cela. Le vieux Jedi Kor’rial prit la parole :

      - Le poste de pilotage est de ce côté.

    Il semblait pourtant que, plus qu’une indication, cette simple phrase avait pour but de rappeler Helera à la réalité. L’ex-Jedi se retint de sortir un “Après-vous !” qui aurait été très certainement malvenu dans le contexte et dépassa la jeune femme, bien décidée à continuer sur sa lancée, poursuivant l’objectif qu’elle s’était fixée. Elle sentait Helera la talonner, probablement dans l’attente que l’exilée cherche à lui indiquer quoi faire, après tout elle avait voulu la suivre, pas la diriger. L’objectif c’était le poste de pilotage comme l’avait si bien dit ce bon vieux Carn. La plupart des groupements pirates fonctionnaient sur le principe d’un chef charismatique qui distribuait les cartes et ordonnait quand les abattre, le faire tomber, c’était donc faire tomber le réseau tout entier. Du moins c’est l’expérience qu’elle-même en avait eût, pour avoir dirigé sa propre frégate corsaire et avoir ensuite été recruté dans le Consortium de Zann. Comme la GCG l’avait montré, la disparition de Zann avait complètement désorienté son organisation, la réduisant à l’état de cellules médiocres. De toute manière elles ne pouvaient pas se permettre d’attendre l’intervention des forces de l’ordre, elle n’était même pas certaine qu’il fûssent au fait de ce qui se déroulait ici et maintenant.

    Alors que les deux femmes continuaient à progresser parmi les rangées dans un silence seulement troublés par les chuchotements des gens alentours qui continuaient à s’interroger sur les évènements et sur ce curieux couple qui semblait avoir perdu la raison, Hayley s’interrogeait sur cette femme : qui était-elle vraiment ? Une Jedi ? Elle ne la connaissait pas, elle ne l’avait jamais croisé sur Coruscant, dans le Temple. Une Sith ? Ce serait curieux, mais pas impossible, il y avait des traces du Côté Obscur chez elle, elle le sentait. Pas aussi concentré qu’un Darth Odion ou un Darth Oxious, mais suffisamment pour laisser le doute persister. Si c’était le cas, était-ce une tactique ? Un piège ? Peut-être que les choses étaient plus nuancées, elle était bien placée pour le savoir. Elle même n’était pas une Jedi classique, elle avait depuis longtemps renoncée à sa part de Lumière pour se plonger dans certains arcanes du Côté Obscur, telle était la voie de l’Ombre, celui qui traquait le Côté Obscur. Capable de tout les compromis pour obtenir la victoire de la Lumière sur les Ténèbres. Mais Hayley n’avait pas sauté cette infime frontière qui lui garantissait une chute sans fin dans le vide, elle n’avait pas dépassé les limites de ses prérogatives, elle était restée là où elle devait être. Helera se révélait être une alliée de circonstances pour le moment, elle semblait nourrir l’objectif de sauver tout ces gens, comme elle. Il serait bien temps plus tard de savoir qui elle était vraiment et de déterminer s’il s’avérerait nécessaire de lui infliger un Sai Cha pour régler le problème définitivement.

    Un bruit se fit entendre, non loin, alors qu’elles semblaient être arrivés tout près du bout de la rangée. Elles s’accroupirent, se dissimulant dans un renfoncement pour tendre l’oreille. Il semblait que deux hommes communiquaient :


      - J’ai plus de liaison avec Mynock 7 & 9. Qu’est ce que c’est que ce bordel ? Wyrmo avait dit que ce serait un coup facile !
      - On devrait se rendre sur place, vérifier que tout vas bien. C’est peut-être juste leur comlink qui merde ?
      - Hmpf… Ok.

    Un regard à Helera et elle sût qu’elle avait instinctivement compris où Hayley voulait en venir, elle acquiesça d’un mouvement de tête. Les bruits de pas se rapprochèrent, plus que quelques mètres. Ils étaient là.

    Hayley bondit sur le premier, le désarmant d’un coup dans le poignet alors qu’elle maintenait sa main, laissant la voie libre à Helera pour qu’elle s’occupe de l’autre homme. Son adversaire dégaina un couteau papillon, qu’il brandit avec dextérité, exhibant avec application combien il savait s’en servir. Il tenta un coup de taille mais Hayley esquiva avec aisance, aidée par la Force. Un nouveau coup, d’estoc cette fois, Hayley profita de son élan pour saisir son bras et l’entraîner contre le mur, le cognant. Déjà sonné par le choc, la rouquine n’eût plus qu’à terminer par un bon coup dans les gencives, le laissant s’effondrer. Complètement KO. Elle se retourna pour trouver une Helera qui semblait elle-aussi avoir maîtrisé le sien. L’endroit et le moment était probablement mal choisi, mais la question lui tournait dans la tête depuis un moment et c'est une Hayley passablement essoufflée par le combat qui interrogea :


      - C’est qui cette Jenna ?
Avatar de l’utilisateur
By Helera Kor'rial
#28149
Helera resta interdite, sans se rendre compte de quoi que ce soit. A mi chemin entre les deux mondes, voyageant entre l’esprit et le réelle, tout était si flou. Et cette femme, nouvellement venue qui avait lié son chemin à elle par la Force. Helera ne cherchait pas à comprendre pourquoi, mais savait ce qu’elle devait faire dans tous les cas. La première fois depuis de longue semaine, elle avait un objectif sur le court terme. Celui de libérer ces gens. Elle détourner le regard à la dernière seconde avant que Hayley ne prenne la suite des évènements. D’un pas décidé, elle se dirigea vers l’endroit indiqué par son père. Les gens de chaque côté les regardaient, les fixaient, se demandant de quel camp elles étaient. Certains avaient déjà perdu leur sang froid, les autres s’étaient résignés. Une petite partie voulait en découdre. Il ne leur faudrait qu’une petite impulsion. Helera passa son regard au fur et à mesure de son avancée. Par moment, elle voyait dans la foule des têtes réptiliennes, prêtes à lui bondir dessus. Des dragons qui prenaient l’apparence de gens normaux, qui guetaient ses mouvements. Mais les tambours étaient là, il la protégeait de leur présence, de leur corruption. Helera ne voulait pas s’en approcher quand même et les gardait en vue. Quelques clignements plus tard, ils n’étaient plus que des gens lambda. Elle était calme cette fois, calme et déterminée. Tout ce qu’il se passait, elle savait que ce n’était pas vrai. Une phobie s’était créée dans son esprit, intense et viscéral contre ces créatures. Ses sens étaient désorientés, presque malades, encore une fois …

Puis son sens du danger vibra et instinctivement, elle se dissimula dans les ombres. La femme aux cheveux de feu lui jetta un regard entendu. La Force parlait d’elle-même et la grise lui répondit par un hochement de tête. Les deux femmes attendirent, tels des loups attendant le bon moment pour sauter sur leur proie. Un genoux à terre, Helera cambra légèrement le dos, et plaça son unique main à plat sur le sol. Derrière Hayley, elle attendit qu’elle donne le premier ailant. En posture de compétiteur de course, une simple impulsion lui permettrait de bondir directement. Quand le moment propice se présenta, la jedi surprit le premier adversaire et détourna sa garde. Le deuxième tourna la tête vers l’assaillante, mais Helera bondit au même et leva rapidement sa main. Son pouce et son index écartés formèrent une pince qui s’écrasa sur le haut de la trachée du mercenaire. Il lacha alors tomber son arme et se tint la gorge, cherchant sa respiration, il mit un genou à terre, tandis qu’Helera se plaça derrière lui et entoura son cou avec son bras. Sans l’étrangler, elle accompagna sa chute. Son regard était concentré sur l’homme et surtout sur la trachée. Quelques secondes supplémentaires, elle attendit, et il toussa, signe qu’il était encore en vie. Mais le manque d’oxygène avait fait son œuvre, et il s’évanouit. Helera chuchota quelques paroles dans la langue Nelvar, lui signifiant de dormir paisiblement. Ne pas tuer, c’était la règle primordiale. La seule règle qui prévalait. Tuer pour survivre, pas par plaisir. C’était bien là une erreur qu’elle avait commise sur Ithor. Puis elle se retourna vers Hayley quand elle lui posa cette question. Plusieurs flashs revinrent alors comme un coup de tonnerre pendant la tempête. Jenna, assise sur elle, ses lèvres contre les siennes. Debout face à elle qui l’enlassait, alors qu’elles venaient d’échapper à une armée privée. Puis Jenna, allongée par terre, entourée de trois soldats. Le visage pâle et le souffle inexistant …
Helera se releva doucement en prenant appuie sur le mur tout en lui expliquant :

« Ce ... ce fut une personne que j’ai connu. Vous lui ressemblez beaucoup… C'est ... Enfin vous lui ressemblez beaucoup ... »

L’inquisitrice en resta là et ne chercha pas à ouvrir davantage de discussion à ce sujet. La mort est la dernière demeure, et la Force en est la maîtresse. Elle allait la revoir, mais pas encore. Helera jeta un coup d’œil vers le « cadavre » battue par Hayley et jugea de l’efficacité de sa technique de combat. Similaire à la sienne, en réalité. C’est alors qu’au fond de ce couloir réservé normalement au personnel naviguant, deux hommes surgirent, arme à la main. Ayant entendu les chocs, eux n’hésitèrent pas et le premier tir fila dans leur direction. Helera se retourna dans la direction et de son unique main, « attrapa » le laser au vol, avant d’attirer un des soldats vers Hayley pour qu’elle s’en occupe. Le deuxième ajusta son tir, mais n’eut pas le temps d’appuyer sur la gachette. D’un geste de la main, elle le fit s’envoler jusqu’à l’écraser au plafond. La chaleur provoquée par l’absorption se manifesta et chauffa naturellement son corps. Le souci, c’est que son épaule meurtri la brûla vraiment et elle n’avait pas moyen d’évacuer. Main toujours tendue vers l’assaillant, continuant de l’écraser, elle serra les dents alors que la douleur vive irradia sa blessure. Mais la volonté fut plus forte que ses sensations pour cette fois et elle le laissa retomber au sol, au lieu d’en faire de la compote. Appuyée contre le mur, elle ne jeta aucun regard en arrière, certain que la Jedi avait déjà fini. Appuyée contre le mur, elle tenait son poing droit entre ses dents, contenant le mal qui était en train de lui faire perdre la tête. Encore une fois, la volonté fut plus forte et d’une voix sèche proclama :

« On continue. On ne s’arrête pas avant d’avoir terminée. »

Helera ferait avec cette douleur qui lui tendait l’esprit. Un effort de volonté, pour des sensitifs entraînés à cela. Mais pour des sensitifs aussi idiots qu’elle qui refusaient d’ingérer des anti-douleurs ou simplement de se faire soigner, c’était une autre paire de manche. La rédemption avait un coût, et elle en payait le prix. Alors elle resta concentrée sur l’objectif et tenta le plus possible d’ignorer son épaule.
Avatar de l’utilisateur
By Hayley Curwee
#28175
      - Ce ... ce fut une personne que j’ai connu. Vous lui ressemblez beaucoup… C'est ... Enfin vous lui ressemblez beaucoup ...
      - Ah… Désolé…

    Même si elle n’avait pas eût la Force, il aurait été difficile d’ignorer la réaction d’Helera. Il devait y avoir eût un lien entre cette Jenna et Helera, peu importe la nature de cette relation, le lien avait été fort. A bien y penser, sa question avait été fort indélicate,elle s’en rendait compte. La rouquine fit une moue gênée, se sentant obligée de prendre la parole d’une petite voix :

      - Pardonnez-moi, ce n’était pas…

    Elle ne savait pas comment terminer. Tant pis, elle comprendrait, du moins l’ex-Jedi l’espérait-elle. Elle n’eût pas l’occasion de s'appesantir sur ses remords, voilà que deux autres types leur tombait dessus. Helera mobilisa la Force, utilisant une Traction pour amener l’un des deux adversaires à Hayley alors qu’elle même se chargeait du second. Bien que déstabilisé, il était parvenu à bloquer le coup d’Hayley, enchaînant lui même avec une frappe dans le ventre de l’ancienne Jedi qui se plia en deux sous le choc. Anticipant légèrement le prochain coup, elle parvint à bloquer le coup de pied du bandit et utilisa on élan pour le mettre à terre. Un coup à la gorge le força à porter ses mains à celle-ci, cherchant désespérément à obtenir de l’air à grandes goulées, un coup au visage l’assomma, réduisant la menace qu’il représentait à néant. Helera terminait justement le sien. Hayley porta sa main à son ventre, elle avait du mal à respirer. Elle avait besoin de quelques secondes pour essayer de calmer la douleur, ou plutôt s’y accoutumer pour la réduire à rien de plus qu’une gêne. Elle se laissa bercer par le rythme de sa respiration, sa main suivant les mouvements de son ventre. Elle jeta un oeil à Helera qui ne semblait pas en meilleur état, mordant son poing pour éviter de se laisser aller à la douleur et à la tentation. Elle l’avait sentit vaciller pendant le combat, elle l’avait sentit douter. Qui était cette femme ? La question tournait et retournait dans sa tête depuis qu’elle l’avait rencontré, qu’elle avait détecté ce lien particulier entre elle et la Force. Son ton était tranchant quand elle prit la parole, en partie à cause de la douleur :

      - On continue. On ne s’arrête pas avant d’avoir terminée.

    Hayley ne fit aucun commentaire. Elle n’avait rien à ajouter, elles s’étaient toutes deux engagées ensemble dans cette galère, elle n’imaginait pas d’autre issue que continuer ou rejoindre la Force. La corellienne s’appuya sur le sol, se redressant en un geste lourd. Elle avait encore de l’énergie à revendre, même si ce n’était pas illimité. Quelque chose lui avait sauté à l’oreille en tout cas, une musicalité que seule une native pouvait identifier dans les sonorités vocales de la jeune femme. Il ne faisait aucun doute pour Hayley qu’elle était kuati, ou du moins y avait passé un long moment, tout dans ses accents semblait le désigner. Probable même que la femme à la capillarité de nacre ait décelé les mêmes accents dans la voix de Hayley. Elle troubla le silence qui s’était installé, parlant plus pour organiser ses pensées que pour le réel intérêt de faire la conversation, sachant pertinemment que le temps des questions n’était pas encore venu :

      - Avant d’intervenir, il va falloir observer pour mieux se préparer. Si on se jette à corps-perdu dans la cabine de pilotage sans y réfléchir, sans connaître quelques détails, c’est la mort assuré, pour nous comme pour le reste de ces gens.

    Autant l’éviter si elles le pouvaient. il n’y aurait aucun intérêt à foncer droit au suicide. Il y avait une rage latente dans cette femme, elle le sentait, elle craignait que cela là pousse à accomplir quelques actes irraisonnés. Hayley avait depuis bien longtemps accepté le fait que parfois on ne pouvait pas protéger les gens d’eux-mêmes, mais paradoxalement elle essayait encore et toujours. Helera semblait être une femme dévastée sur bien des aspects et ce n’était pas seulement l’absence d’un de ses bras qu’il l’avait fait parvenir à cette conclusion. Par la Force elle ressentait les sentiments de cette femme, il y avait de la douleur et du doute dans cette personne, des émotions puissantes quand on arrivait à les canaliser, mais trop souvent des fenêtres ouvertes vers le Côté Obscur. En avait-elle conscience ? Elle se risqua à un conseil :

      - Helera… Prends ton temps, concentre toi sur ta respiration et calme là. Fais la paix en toi.


    Qu’essayait-elle de faire au juste ? Appliquer le Code à une personne inconnue, était-ce une bonne chose ? Elle pensait sincèrement que oui, que si elle-même pouvait y trouver une forme d’apaisement, il n’y avait aucune raison que ce ne soit pas le cas de quelqu’un d’autre. Le Code était organique, chaque mantra pénétrait et révélait une vérité cachée en chacun de nous. Ironiquement, elle n’était pas de ceux qui le suivait à la lettre, depuis bien longtemps elle s’était arrangée autrement avec ce Code, la voie du Vaapad l’en ayant partiellement détourné. Mais elle le récitait dès qu’elle le pouvait, surtout depuis Kessel. Après quelques temps elles reprirent leur progression vers le poste de pilotage, ne croisant aucun garde, ce qui lui semblait bizarre. Mais la réponse vint bien vite à ses questions alors qu’elles s’arrèterent très près du poste de pilotage. Le micro de bord résonna dans tout le vaisseau, laissant tonner une voix où la rage perçait :

      - Nos instructions n’ont pas été prises aux sérieux et certains d’entre vous tentent de résister. Sachez que nous n’hésiterons plus à employer la force à partir de maintenant ! La prochaine liaison que je perdrais avec l’un de mes hommes conduira tous les membres de l’équipe de pilotage à une mort certaine !

    Voilà qui compliquait légèrement les choses, Hayley se dissimula derrière des sièges laissés inoccupés, bientôt rejointe par Helera. L’occasion de pouvoir observer ce qu’il advenait. Il y avait du mouvement dans les couloirs en face, et pas mal d’hommes qui faisait le planton, des fusils blasters, des détonateurs thermiques, de quoi faire beaucoup de dégâts et de morts. Ils s’étaient bien préparés et semblaient prêts à en découdre. Mais ils n’avaient pas prévu la présence de deux sensitives, grains de sable dans leur rouage bien huilé. La rouquine chuchota à sa camarade :

      - Ca ne pouvait pas être si facile, bien entendu. Mais on peut s’en sortir, de manière non-létale. Je peux attirer les tirs sur moi et les détourner grâce à mon sabre et au Soresu et toi les assommer grâce à la Force. Qu’en penses-tu ?

    Au moins une bonne dizaine d’hommes à gérer…
long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]