L'Astre Tyran

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By Aelyas T. Roger
#33667
♫♫


La peur. Voilà la première sensation qu’il ressentit. La peur la plus basique, celle de l’inconnu, celle de l’obscurité, ne ressentant que cette peur, il ne pensait à rien d’autre. Un instant d’après une nouvelle sensation vint à lui, l’espoir. Celui de voir un simple point de lumière, rien d’exceptionnel, mais cela équivalait à un réconfort puissant pour celui qui ressentait une peur omniprésente depuis un temps qu’il n’arrivait pas à définir.
Puis, une voix douce se fit entendre.

    Bonjour.

Heureux d’entendre quelqu’un, il voulut se précipiter pour répondre mais fut surpris qu’il ne puisse prononcer aucun son. À vrai dire, il ne ressentait aucun corps le composant, cela le déstabilisa énormément, recherchant un moyen de s’exprimer, il laissa fortement transparaître sa situation. C’est alors qu’il ressentit la présence, elle n’était pas à côté de lui mais belle est bien en lui, dans son esprit. Il dut s’acquitter dans grand effort, mais enfin il réussit à prendre contact avec celle-ci.

    « Qui êtes-vous?
    Je suis Freyja. Freyja Kane.
    Où suit. Que se passe-t-il ?
    Dans l’oasis... tu es dans l’oasis.
    »

Des brides lui revenaient, des images d’un couloir obscure parsemer de portes. Une seule parmi tant d'autres était éclairée, il passe la porte.

    « ... Sujet stable, en éveille. »

Une lumière s'agita devant lui, elle était floue, puis en un instant elle devint net.
    « Mise au point des dispositifs oculaires.
    Il se sentait bloqué, il ne pouvait pas bouger ses membres, seule sa tête pouvait s’orienter de droite à gauche. Ses bras étaient fixés à une armature métallique, tendue, positionné comme crucifié.
    C’est leur nouvelle version.
    Mouai, le design est le même, mais à ce que j’ai compris, tout le reste a été amélioré. »
Deux hommes en blouse blanche semblaient le scruter de toutes les coutures, l’un d’eux présentait une tablette qu’il regardait de temps en temps.
    « J’espère que ça va changer de ces légumes lobotomisés.
    Il l’a été aussi. L’homme s’arrêta et regarda son collègue. Non ?
    Oui. Oui, évidemment, mais celui-ci ne doit pas être qu’un fantôme dans un corps, pour reprendre les termes du directeur. »

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L’homme appuya sur un bouton ce qui relâcha le corps de celui qui leur faisait face. Il retomba au sol. Il se rendit compte alors que son corps, autant que son esprit, tentaient de retrouver une sensation, celle de la respiration, un mécanisme réflexe. Il était à genoux, essayant de reprendre ses esprits, il entendait toujours la voix.

    Tu n’es plus ce que tu étais, mais tu n’es pas obligé de devenir ce qu’ils veulent.
Il vit un reflet sur le sol noir lustré, un être étrange, à face blanc cassé métallique aux yeux orange. Qui était cet être ?
    Non. Non cela ne se peut.
    « Signaux de stresse !
    Stabilise-le.
    J’essaye ! »
Il se tenait la tête comme pour enlever le masque qu’il avait sur lui, se réveiller de ce cauchemarde, il essayait de respirer mais il ne pouvait pas, il suffoquait, il devait reprendre de la respiration.

Les deux hommes tournaient autour de lui alors que devant, une porte qui formait un cercle s’ouvrit en séparant deux plaques de métal.

    « C’est bon, le lien se crée. »
    Je… je serais avec… toi. Je peux t’aider... à…te libérer...

La voix se coupa net. Quelque chose s’était interposé. Il leva la tête il se sentait plus serein, à même de gérer ce qu’il était.

    Suis-moi !
Ce n’était plus une voix distincte, là il était plutôt question d’un instinct qu’il devait suivre… impérativement. S’en se rendre compte il s’était levé et avait commencé à s’avancer. Derrière lui le duo communiqua avec quelqu’un.

    « Synchronisation effectuée, le sujet se dirige vers le point de calibrage. »


Marché avait été pour lui quelque chose d’étrange, il souvenait d’une impression qui n’était pas celle qu’il expérimentait alors. Il regardait ses pieds, fait de métal, il tituba, se cogna à un mur pour reprendre son équilibre il se dirigea vers l’autre côté qu’il toucha lui aussi. Mais en quelques secondes, comme un mécanisme qui se régla le souci disparu de lui-même. Il put alors relever la tête et remarquer qu’il parcourait doucement une sorte de tunnel luminescent dont il ne voyait pas le bout.

Mais quand la lumière disparue, elle laissa place à une pièce sphérique placée dans une obscurité relative.
Au milieu de la pièce se trouvait un cercle où il savait qu’il devait s’y rendre. À cet instant les tests commencèrent. Tout d’abord c’était ceux d’enfants, basique, simple, hésitant d’abord il progressa vite, alors les exercices se firent plus durs. Des casses tète, énigmes, des parcours d’obstacles pour la synchronisation de son corps ainsi que ses réflexes. Cela se passa en plusieurs séances. Quand on ne le testait pas, on le plaçait dans une sorte de cellules, qui était elle transportable dans leurs installations à leur bon vouloir. Elle était vide, il détestait cet endroit, bien qu’il essayât de rendre inconsciemment la pièce accueillante avec des gravures qu’il faisait sur les parois à l’aide de ses doigts. À chacune des nouvelles, les hommes en blanc venaient prendre en photo ses dessins qui pour la plupart venaient de vision qu’il voyait lorsque son subconscient se mettait à rêver.

Il vint un jour où il ressentit un stress particulier provenant des scientifiques qui l'examinaient lors des tests. Ils placèrent plusieurs cubes autour de lui. Bientôt on lui mentionna la directive d’amener ces différents cubes dans des marques non loin, au même nombre que les cubes. Avec deux contraintes de taille sans les touchers, ni bouger.

Il resta plusieurs minutes interdit, et même après, il ne sut pas quoi faire. Quelque chose d’implanter en lui, lui dicta d’exécuter cet ordre, mais il devait trouver de lui-même comment y parvenir.
Ses réflexions aboutissaient à aucun résultat, jusqu’au moment où son esprit se perdit dans un flot de pensées jusqu’à partir, de la même manière que lorsqu’il avait ses visions.

    La… oui… ouvres-toi à ton environnement, ressens le, libères-toi de tes fers. Laisse là t’envahir…

Le temps défila sans véritablement qu’il en ait conscience, puis il sentit des choses s’agiter autour de lui. Il ne s’était pas aperçu de s’être placer en tailleur et d’avoir fermé les yeux. En les rouvrant, les cubes étaient en train de l’éviter autour de leur socle. À cette vision ils chancelèrent mais il réussit à maintenir la main invisible qui leur permettait cela, pour ensuite, doucement, les ramener vers lui. Il les ressentait comme si de lui-même il les touchait. Leur texture, leur forme, leur poids de quelques kilogrammes. Doucement, s’émerveillant de ce qu’il voyait, les cubes se mirent à tourner autour de lui, il ressentait une belle quiétude quand tout d’un coup quelque chose lui rappela à l’ordre. Il n’y avait ici, pas la place pour de l’improvisation ou de la créativité inutile…

      Exécute la requête !

Les cubes se posèrent là où ils devraient être, à leur place désignée comme tel par des marques au sol. Puis, d’un seul coup une certaine pression invisible se relâcha. Les scientifiques autour de lui semblaient quelque peu ravies, jamais il ne les avait vus gesticuler et discuter entre eux de la sorte.

Rapidement, il fut amené dans son cube à lui. Il se sentait vidé, non de corps, mais d’esprit… il n’avait jamais ressenti ça depuis... depuis qu’il s’en rappelait. Mais on ne le laissa pas se reposer, on revint le chercher, on le prit par le bras et on l’emmena hors de sa cellule.

Il passa à côté de nombreuses autres cellules, où était visible d'autres comme lui, au regard perdu, vide…
    « Tu n’es pas comme eux… mais nous pouvons les aider. »

Il y avait quelque chose d’étrange le dedans, il n’y avait qu’une personne, d’habitude ils étaient au moins deux accompagnés également de gardes qu’il n'aperçut pas du tout ici.

C’était une femme qui l'emmenait quelque part, elle avait le tint vert et de drôle de cheveux longs au nuancé bleu. Elle semblait pressée, elle faisait également attention à chaque coin traversé de couloir, à chaque ascenseur qui s’ouvrait. Justement, juste avant de prendre un ascenseur, la scientifique sortie d’un coin une sorte de caisson qu’elle emmena avec eux dans l'élévateur.

Elle se mit derrière lui et avec un laser visa un endroit précis dans sa nuque. Le laser s'alluma un instant, il ressentit une sorte de mécanisme de défense puis soudain comme si on lui enlevait tout chaines...

    « Je t’ai déconnecté du réseau, ils ne peuvent plus te contrôler… mais tout cela n’aura servi à rien s'il te reprend, monte le dedans, je t'expliquerai tout une fois en sécurité. Elle désigna le caisson. Il n’avait pas vraiment envie d’entrer le dedans. »
C’était bien plus petit que son cube.
    « Tu dois disparaître, je peux t’aider, mais il faut que tu me fasses confiance… je ne peux pas laisser ses travaux entre de mauvaises mains, mais toi non plus… tu es autant sa réussite… Que moi. Mon nom est Freyja, tu te souviens de mon nom . J'ai essayé de t'aider... malgré les interruptions de tes programmes. »

Alors qu’elle parlait, une sorte de chaleur s’empara de son corps de métal, à vrai dire il se sentait bien à ses côtés et depuis longtemps enfin en sécurité, là dans un ascenseur.
Confiance… il connaissait ce que s’était.

Il entra dans le caisson juste avant que les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Il ne vit rien de la suite. Il entendit la jeune femme parler à un homme, lui parler de déchets à hauts risques puis une porte s’ouvrir. Il entendit à nouveau la femme qui lui parlait directement à travers le caisson.

    « Je le verrouille, il sera hermétique, mais tu survivras… je te récupère aussi vite que possible, je te le promets… laisse toi couler dans l’oasis et…attends moi. »


Le caisson se verrouilla et il n'entendit plus rien. Pendant de longues minutes. Voir bien plus, il resta ainsi... puis d’un seul coup il ressentit une poussée violente, tous ses sens étaient en éveil, mais une nouvelle fois, une présence vint le calmer.

    Ne t’inquiète pas… Je viendrai… je te le promets
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By Adrix
#33793
Un vaste océan, s'étendant à l'infini sous un ciel privé d'étoiles. L'obscurité était seule maîtresse de ce paysage, si profonde qu'elle enveloppait toute existence dans un calme glacé. C'est au milieu de cette étendue sans frontières que se trouvait Odion, lévitant à la surface de cette mer impossible. Les yeux clos, il se délectait de la quiétude de ce monde vide. Fi du fracas mécanique qui envahissait son quotidien, seul le bruit de sa propre respiration venait perturber le silence surnaturel de cet endroit. Inspirer... Expirer.... Inspirer.... Expirer... Ce rythme lent, presque hypnotique, était l'unique objet de ses pensées. Il berçait son cœur, apaisait le brasier qui le consumait.
Ce monde sans vie, empli d'une douce noirceur, c'était celui qu'Odion s'était forgé à l'intérieur même de son âme. Une forteresse de solitude où il pouvait échapper, l'espace de quelques heures, aux tourments de sa réalité. C'était là son ultime refuge, la faiblesse que nul ne devait jamais voir.

La méditation était une part importante de la vie de tout Seigneur Sith digne de ce nom. Mais pour Darth Odion, incapable de se laisser aller au sommeil dans son corps de métal, ces heures de communion avec les profondeurs de son esprit étaient une nécessité vitale. En effet, ces moments étaient les seuls où il pouvait s'accorder une forme de repos. Où il pouvait oublier les sens que son armure lui avait dérobés : le goût de la nourriture, la chaleur du soleil, la caresse du vent et tant d'autres... Même les plus grands des Siths ne pouvaient jamais se détacher complètement des sensations mortelles sacrifiées sur le chemin de la toute-puissance. Quand bien même la haine et la colère étaient de puissants moteurs, ces émotions épuisaient l'âme autant qu'elles la galvanisaient. Sans ces répits aussi éphémères qu'ils soient, Odion aurait depuis longtemps sombré dans la démence. Tel était l'éternel combat intérieur auquel devait se résigner ceux désireux d'obtenir le pouvoir absolu. Les apprentis de la Sith se gargarisaient de leur promptitude à sacrifier leur humanité au Côté Obscure. Mais la véritable valeur de ce qu'ils abandonnaient ne leur apparaissait que trop tard.

Avec une lente expiration, l'Egorgeur s'immergea dans les eaux sombres. Le contact froid couru le long de son échine, lavant les souillures laissés par ses dernières péripéties. Ici et là, d'infimes lumières venaient rompre l'immensité des ténèbres environnantes. Des âmes dont il entendait les échos au travers de la Force. Beaucoup disparaissaient aussitôt apparues, englouties par l'immensité. Odion ne prêtait pas attention à leurs allers et venus.

*Hm ?*

Mais cette fois ci, l'une d'entre elles persista plus longtemps et attira son attention. La présence était faible, distante. A dire vrai, elle était si insignifiante qu'il ne l'aurait normalement jamais remarqué. Pourtant... Quelque chose l'attirait. Au travers du voile de la Force, le Seigneur Sith percevait de la confusion, une immense détresse mais surtout... Un singulier sentiment de familiarité ? Ce faible écho qui résonnait au delà des étoiles lui évoquait quelque chose sans qu'il puisse mettre le doigt dessus. Le trouble était infime, mais suffisant pour qu'Adrix daigne se tirer de sa torpeur salvatrice pour se concentrer davantage sur la présence. Etait-il en train de l'appeler ? Non... Cela était impossible. Et pourtant....

Il devait en avoir le cœur net. Odion s'arracha à l'embrace apaisante de sa méditation. La réponse fut immédiate. Le poids de l'acier sur son corps, la morsure du métal dans sa chair, la douleur... Tous les cauchemars de son quotidien lui revinrent en l'espace d'un instant. Son humeur s'ombragea. Il était de retour dans son Venator, dérivant dans l'espace en quête d'artefacts de la Sith. Mais il ferait un petit détour. Juste pour cette fois...

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Le Venator ne tarda pas à arriver à sa destination, surgissant de l'hyper-espace dans une explosion sans bruits. Le titan de métal et de rouille s'approcha du point indiqué par les visions d'Odion. Mais là où son âme, et maintenant ses capteurs, avaient reçus un signal de détresse ne se trouvait désormais qu'un tas de débris dérivant dans le cosmos infini. Un doute prit l'Egorgeur. Se serait-il trompé ? Pourtant il lui semblait encore sentir cette âme en peine, quelque part... si proche...
C'est un de ses droîdes de bord qui vint lui apporter la réponse à ses interrogations. Sa voix nasillarde et son état misérable, donnait l'illusion d'un squelette mort vivant venant faire son rapport au monarque des morts. Ce qui n'était au final pas si loin de la vérité.

- Sir, nos tracteurs ont terminés l'acheminement des débris spatiaux comme vous l'avez demandé. Rien de particulier, si ce n'est qu'un container hermétique scellé.

Sans attendre, le Seigneur Sith se rendit dans la soute de son croiseur dont le hangar déjà usé comptait désormais un nouveau tas de détritus à ajouter à la décoration. Qu'il lui tardait de récupérer les fonds de Géonosis pour pouvoir redonner à cet endroit sa grandeur d'antan. Ce colosse à l'agoni qui lui servait de vaisseau prenait chaque jour un peu plus des airs de relique à la dérive.

- Le container été verrouillé mon seigneur. Il faudrait la combinaison pour...

Odion n'avait pas la patience de l'écouter. Encore moins de chercher la fameuse combinaison. Ses sens lui indiquaient que quelque chose se trouvait dans cette boîte. Etait-ce la source de sa vision ? D'où venait cet unique sentiment de proximité ? Avait-il perdu son temps pour venir dans ce trou perdu de l'espace en quête d’une chimère dépourvue de sens ? Il n'allait pas attendre une seconde plus pour en avoir le coeur net. Et si au bout du chemin il ne trouvait que la déception... Alors quelqu'un ici rencontrerait la destruction.
L'Egorgeur en armure saisit le couvercle hermétique de ses griffes puissantes. Un grincement métallique sinistre résonna dans le hangar alors que le bras robotique, galvanisé par la Force, éventrait la mécanique délicate avec une puissance qui aurait pu plier du blindage. Sans aucune forme de retenue, Odion venait d'ouvrir le cocon qui renfermait cette nouvelle vie encore incertaine. Et maintenant, sous ses yeux écarlates se trouvait un... droîde ?

- Je ne reconnais pas ce modèle... Qui es-tu ?
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By Aelyas T. Roger
#33953
Une dérive de l’esprit, du corps, son existence se résumait à cela. Une simple dérive. Dans l’espace personne ne l’entendait crier, il ne pouvait pas parler, mais son esprit lui se débattait, se manifestait, mais il n’y avait personne pour lui répondre, personne pour l’écouter. Où était cette Freyja Kane, celle qui l’avait libéré ? L’avait-elle vraiment fait ? Il se sentait encore plus emprisonner qu’alors qu’il était dans ce lieu où il avait... naquit ? Y était-il né, il n’en savait rien, il avait ce sentiment, mais également qu’il y avait autre chose qu’il n’arrivait pas à se souvenir, une autre existence, un autre... lui ?

Mais alors que ses pensées se perdirent dans l’immensité, que son appel se perdait dans les abysses, il comprit bientôt qu’il était allé trop loin. Qu’il s’était retrouvé comme ces chercheurs, qui pour déterrer un trésor perdu et oublié, étaient prêts à affronter une malédiction qui les dépassait.

Il s’était rapproché trop prêt de ce qui se comparait le plus d’un trou noir, dont seul l’obscurité se distinguait, là où tout espoir se terminait. Alors qu’il se taisait comme surprit de s’être fait repérer par cette “chose”, il sentit son regard, son attention. Le temps qu’il s’en écarta, il était déjà trop tard, il machine s’était réveillée, l’être avait été interloqué et curieux, s’était mis en marche. Telle une vague obscure emportant tout sur son passage, lui, prisonnier dans son caisson ne pouvait qu’attendre l’arrivée de celui qui le libérera.

Malgré ce qu’il ressentait de tout son être, cette sensation froide et inquiétante, alors que tout son esprit lui disait de fuir, d’une manière ou d’une autre, de s’éloigner de cet être, ce ne fut pas cela qui le bloqua ainsi, couché dans son cocon, non. Ce fut la question de cet étrange individu. “Qui es-tu ?”

Qu’avait-il à répondre à ça ? Il n’y avait aucune réponse satisfaisante, ni pour lui, ni pour ce qui se trouvait face à lui.

Le sith put remarquer qu’il n’y avait sur ce “robot” aucun moyen de communication visible, bien que son “visage” ressemblât à celui d’un humanoïde, aucune bouche artificielle ni était fixée, ni même dessiné, sans doute quelque part, se trouvait une sorte de sortie pour un éventuel système vocal, mais ce qu’il entendit bientôt, ce ne fut en aucun cas grâce à ses implants auditifs.

    « Je ne sais pas. Je ne sais pas qui je suis... Seulement... Je ne suis plus ce que j’étais... sans savoir ce que... j’étais... »

Freyja le lui avait dit, sans savoir véritablement ce que cela voulait vraiment dire : « Tu n’es plus ce que tu étais, mais tu n’es pas obligé de devenir ce qu’ils veulent. »

Le sith pouvait voir en cette étrangeté en usant de ses capteurs ou de ses capacités, ou voire les deux en même temps, un assemblage cybernétique lié à quelque corps organique, des nerfs, voire même de furtives veines liées à un semblant cœur terriblement méconnaissable composé d’une faible quantité de muscles, servant peut-être à alimenter tout ou une partie de l’ensemble. La seule chose presque intacte si on omettait les nombreux implants accrochés à lui, était le cerveau.

Il se leva, essayant de s’extirper du caisson, pour ensuite regarder où il était et par qui il était entouré, découvrant un être à l’apparence aussi cybernétique que lui... en bien plus grand, et en bien plus effrayant.

    « Je... et … vous ? Où suis-je ? …. »

Un silence s’installa...puis il osa.

    « Pouvez-vous m’aider ? »

L’ensemble reflétait son état, faible, perdue, apeuré, inconscient de ce qu’il était, de ce qu’il était capable. Autour de lui, l’énergie qu’il relâchait était bien connu du sith présent, une jeune pousse à l’argile fraîche, qui ne demande qu’à devenir ce que la main déciderait de façonner...
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By Adrix
#34134
Quelle créature fragile... Malgré son corps de métal, tout en cette machine irradiait d'une inhérente faiblesse. Sa voix hésitante, ses mouvements nerveux, les indices trahissant la terreur dévorant son âme étaient nombreux. Telles étaient Le Seigneur Sith alors qu'il jaugeait du regard le droïde au comportement timide. Il avait l'impression de se tenir face à un enfant arraché trop tôt aux jupons de sa mère, effrayé par le monde tout autour de lui. Hésitant, il quémandait de l'aide à l'inquiétant inconnu qui l'avait extirpé de sa dérive dans le vide spatial.

    « - Tu te trouves à bord de mon vaisseau. Je t'ai trouvé à la dérive. Tu es en sécurité ici. »

La voix de l'Egorgeur, bien que rauque et métallique, était calme et empreinte d'une certaine douceur peu commune chez lui. Sans doute ne pouvait-il s'empêcher de se projeter un peu sur son invité. Les similitudes entre Odion et son nouvel invité étaient aussi flagrantes que leurs différences. Jamais il n'avait rencontré d'individu à la fois si proche et si loin de sa propre nature. Tous deux partageaient une enveloppe d'acier glacé qui les privait des sensations les plus élémentaires de la vie. Tous deux partageaient un lien avec la Force, aussi ténu que soit celui du droïde abimé. Mais l'un où l'Exterminateur Sith était un monument d'assurance et de puissance destructrice, son homologue semblait être effrayé par sa propre ombre. Une couardise qu'Adrix devinait être née de son évidente confusion. Il semblait tout ignorer de sa situation ou même de son état. Quel chemin avait-il emprunté pour finir ainsi ? Le cyborg brûlait d'en savoir davantage. Mais plus que tout...

    « *Il existe encore en cette galaxie des individus à même de créer des abominations telles que moi* »

Les exemples de malheureux condamnés à une vie entière dans un sarcophage robotique étaient peu nombreux. Grievous, Vador et bien sûr Odion étaient de rares démonstrations de ce à quoi pouvait amener la maîtrise des prothèses lorsque poussée à son paroxysme. Guère plus qu'une poignée de noms. Pourtant les victimes d'accidents qui nécessiteraient une telle transformation étaient innombrables. En ce moment même, sur un quelconque champ de batailles de la galaxie, des dizaines d'imbéciles étaient fauchés par une explosion. Alors pourquoi si peu de cyborgs intégral ? Car le procédé était coûteux, périlleux et que peu y survivaient. Bien souvent, le soutien de la Force était nécessaire pour permettre la fusion de la technologie et de la chair sans complications.
Ce qui signifiait que les responsables de cette... chose possédaient un savoir ou une maîtrise sur laquelle Odion comptait bien mettre la griffe.

Mais il y avait quelque chose d'infiniment plus précieux que de dérober le savoir-faire d'un éventuel savant fou... Derrière cette peur palpable, derrière cette fragilité, le Seigneur de Korriban voyait du potentiel en son frêle invité. Il était encore vierge de toute souillure Jedi, de toute influence néfaste qui pourrait saborder son enseignement. Et il était le seul être au monde qui pourrait comprendre les visions de grandeur et l'infini tourment qui étaient le quotidien de l'Egorgeur.

    « - Je suis Adrix Nodo. Ce nom sera suffisant pour le moment. Ce hangar est peu propice à la discussion. Suis-moi. »

Sans attendre de réponse, le maître des lieux se retourna pour prendre le chemin, sa cape virevoltant avec l'air impérieux du monarque qui s'attend à être entendu. Les droïdes qui lui servaient d'escortes se mirent au pas d'un pas synchronisé, invitant le nouvel arrivant à suivre leur maître.
Tant le Venator que les droïdes qui l'habitaient semblaient dans un piteux état. La plupart étaient des reliques de la vieille guerre des clones, des droïdes B1 ayant subis l'usure du temps et dont l'apparence chétive leur donnait désormais l'allure de squelettes gardant la nécropole de leur seigneur. Pour tout dire, l'ensemble ressemblait pour beaucoup à une crypte spatiale maintenue en vie par les pouvoirs néfastes d'Odion. Ce vaisseau était mort en apparence... Mais il était aussi indubitablement vivant, et cela n'avait rien de rassurant.
Le groupe se dirigeait vers l’avant du vaisseau, où ils purent s’installer face à face plus confortablement dans une salle qui servait autrefois aux réunions stratégiques.

    « -Maintenant nous pouvons discuter. Il me faut savoir tout ce dont tu te souviens. Je ne peux te promettre de t’aider… mais je peux t’offrir bien plus. Je pourrais t’enseigner comment t’aider toi-même. Tu sembles avoir besoin d’un guide pour retrouver ta propre voie. De cela, plus qu’aucun autre, je suis capable. »
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