- mer. 25 sept. 2019 10:04
#36185
« Tout est chargé, Loran. On pourra partir à ton signal. »
Le garçon acquiesça, mais ne retint que peu longtemps son attention. Dans le hangar, la neige arrivait quand même à passer. Le froid, lui n’avait jamais quitté le lieu. Les portes étaient entre-ouvertes et le vieux cargo YT-2400 avait une pauvre allure. Mais, il était fonctionnel, et c’était ce qu’on lui demandait. Il était rempli d’une multitude de caisses métalliques, solidement harnachées les unes aux autres par des sangles qui en formait un maillage. Il y avait deux cargos de ce type dans le hangar, et autant de fourmillement autour de l’un et l’autre. Des gens allaient et venaient, des hommes et des femmes, des aliens au poil hirsute et à la mâchoire proéminente. L’homme à la longue toge, lui, ne bougea pas et observa sa sœur qui s’approcha, cheveux blancs au vent, approximativement figés sur son crâne.
« J’ai failli attendre. »
« Failli seulement. Je suis là exactement à la bonne heure. C’est ainsi. »
Loran ricana et ouvrit ses bras, accueillant sa sœur contre lui.
« Fais bien attention à toi là-haut. La dernière fois que je suis allé sur Sullust, il y avait … des choses pas nettes. »
« Tu te fais du mourrons pour rien, la Force me guide et ce combat est juste. Je vais rejoindre la corvette Etoile Blanche avec l’autre cargo, et nous filons vers la planète. On fera une halte sur Eriadu pour le ravitaillement et ensuite Sullust. Ni vu, ni connu. »
Il étira un sourire quand elle se sépara. Elle n’était pas confiante, mais n’en dit mot. Loran crut bon de poursuivre pour la rassurer.
« Ces vaisseaux ne battent pas de pavillons. Le plan de vol est supprimé et nous serons escortés. Le Capitaine Trenor en a déjà vu d’autres. Il saura prendre les bonnes décisions de vol. »
« Trenor ? Alors dans ce cas tu es sauvé. Elle aura percé dans la galaxie sans vous faire repérer. Fais juste attention à toi Loran… Que la Force soit avec toi. »
Les trois vaisseaux quittèrent l’orbite de Nelvaan quelques heures plus tard. Une corvette de défense et ses deux enfants qui la suivaient de près. Le Capitaine était sur le pont, Loran était dans l’un des cargos. N’étant pas un pilote de métier, il n’était pas aux commandes. Préférant le confort de la soute et la solitude qu’elle offrait pour se laisser aller à la méditation. Assis et sanglé sur un des sièges du transport, les mains sur les genoux, le dos droit et les yeux fermés, il resta ainsi sans bouger. Autour de lui, quelques soldats, Nelvaanien encapuchonné ou artisans de métiers. Les explorateurs, Arkan’zat, comme on pouvait les appeler. Ceux qui quittaient Nelvaan pour aller explorer les étoiles. D’autres aliens et humains étaient également présents, pour une dizaine d’individus par cargo. Habillé de sa simple toge de Jedi, il faisait tâche dans ce décor de baroudeur, ou presque.
« Dis donc fiston, qu’est-ce qu’elle t’a dit ta sœur à propos de Sullust ? »
Il rouvrit les yeux.
« Que ce n’était pas beau à voir. La planète à parait-il beaucoup changé et il n’y a presque plus rien de bien là-bas. Les gens sont nerveux et colériques. »
« Cela ne nous changera pas de d’habitude alors. »
Ils ricanèrent ensemble. Ce n’était que le début du voyage.
Le garçon acquiesça, mais ne retint que peu longtemps son attention. Dans le hangar, la neige arrivait quand même à passer. Le froid, lui n’avait jamais quitté le lieu. Les portes étaient entre-ouvertes et le vieux cargo YT-2400 avait une pauvre allure. Mais, il était fonctionnel, et c’était ce qu’on lui demandait. Il était rempli d’une multitude de caisses métalliques, solidement harnachées les unes aux autres par des sangles qui en formait un maillage. Il y avait deux cargos de ce type dans le hangar, et autant de fourmillement autour de l’un et l’autre. Des gens allaient et venaient, des hommes et des femmes, des aliens au poil hirsute et à la mâchoire proéminente. L’homme à la longue toge, lui, ne bougea pas et observa sa sœur qui s’approcha, cheveux blancs au vent, approximativement figés sur son crâne.
« J’ai failli attendre. »
« Failli seulement. Je suis là exactement à la bonne heure. C’est ainsi. »
Loran ricana et ouvrit ses bras, accueillant sa sœur contre lui.
« Fais bien attention à toi là-haut. La dernière fois que je suis allé sur Sullust, il y avait … des choses pas nettes. »
« Tu te fais du mourrons pour rien, la Force me guide et ce combat est juste. Je vais rejoindre la corvette Etoile Blanche avec l’autre cargo, et nous filons vers la planète. On fera une halte sur Eriadu pour le ravitaillement et ensuite Sullust. Ni vu, ni connu. »
Il étira un sourire quand elle se sépara. Elle n’était pas confiante, mais n’en dit mot. Loran crut bon de poursuivre pour la rassurer.
« Ces vaisseaux ne battent pas de pavillons. Le plan de vol est supprimé et nous serons escortés. Le Capitaine Trenor en a déjà vu d’autres. Il saura prendre les bonnes décisions de vol. »
« Trenor ? Alors dans ce cas tu es sauvé. Elle aura percé dans la galaxie sans vous faire repérer. Fais juste attention à toi Loran… Que la Force soit avec toi. »
Les trois vaisseaux quittèrent l’orbite de Nelvaan quelques heures plus tard. Une corvette de défense et ses deux enfants qui la suivaient de près. Le Capitaine était sur le pont, Loran était dans l’un des cargos. N’étant pas un pilote de métier, il n’était pas aux commandes. Préférant le confort de la soute et la solitude qu’elle offrait pour se laisser aller à la méditation. Assis et sanglé sur un des sièges du transport, les mains sur les genoux, le dos droit et les yeux fermés, il resta ainsi sans bouger. Autour de lui, quelques soldats, Nelvaanien encapuchonné ou artisans de métiers. Les explorateurs, Arkan’zat, comme on pouvait les appeler. Ceux qui quittaient Nelvaan pour aller explorer les étoiles. D’autres aliens et humains étaient également présents, pour une dizaine d’individus par cargo. Habillé de sa simple toge de Jedi, il faisait tâche dans ce décor de baroudeur, ou presque.
« Dis donc fiston, qu’est-ce qu’elle t’a dit ta sœur à propos de Sullust ? »
Il rouvrit les yeux.
« Que ce n’était pas beau à voir. La planète à parait-il beaucoup changé et il n’y a presque plus rien de bien là-bas. Les gens sont nerveux et colériques. »
« Cela ne nous changera pas de d’habitude alors. »
Ils ricanèrent ensemble. Ce n’était que le début du voyage.