L'Astre Tyran

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By Jen'Ari Nekanasaza
#38973
    Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


    Heure 7


    Tout avait fonctionné à la perfection. Et le Grand Moff était tombé dans le piège de la Sith. Un intérêt factice, une contrariété factice, un désir factice, une peur factice, une drogue réelle. Le jeu touchait à sa fin, et la Dame Sombre à son but, sans avoir rencontré de difficulté majeure.

    Avec la plus grande des délicatesses, les mains de la Mirialan se posèrent sur la tête de l’Impérial qui s’accrochait aux pans de la robe. Lentement et avec précaution, la Sith laissa couler son esprit jusqu’à sa victime, et sa pensée pénétra doucement le crâne immobile. Aleera sentit alors vibrer subtilement la Force autour d’elle. La toxine avait ramolli les défenses mentales de l'Humain qui accueillait volontiers la pensée étrangère.

      « Aleera …

      - Oh, Torne … »

    Il tremblait imperceptiblement, à la merci de son ennemie méconnue. Une fois le lien complet établi, la Dame Sombre dicta ses volontés.

      … Torne …

    PRENDS GARDE, DAME SOMBRE …

      … Je …

    CE CORPS NEUF, …

    L’Humain tressaillit sous les paumes de la Mirialan.

    … LISSE, …

      « Je … »

    La Sith éprouvait une grande difficulté à maintenir le lien.

      … Torne …

    … ET BEAU, …

    L’Humain attrapa soudain le bras d’Aleera.

    … EST UNE INJURE …

      « Je veux plus. »

    … À MA MÉMOIRE !

    Le lien, si faible, était sur le point de rompre. Cridmeen avait relevé la tête et interrogeait désormais sa conquête du regard. Un regard troué d’une pupille rouge comme le sang. On lisait dans ses yeux tout le désir qu’il projetait sur elle, et toute la corruption du Côté Obscur. Le rejeter signifiait renoncer, le lâcher et perdre le lien mental. Le fantôme lui avait tendu une embuscade. La Sith se trouva soudain prise au piège. Ce qui était en train de se produire, selon d’autres modalités néanmoins, avait été envisagé et préalablement accepté. Mais désormais coincée au pied du mur, Aleera refusait cette potentialité. Cependant, il était impossible de renoncer maintenant et de tout abandonner, si proche du but. L’horreur saisit la jeune femme, car elle n’était pas prête à tout pour parvenir à ses fins.

    Le rire silencieux du fantôme retentit dans la cabine du Grand Moff dont les pupilles étaient à nouveau noires d’encre. Aleera lui sourit doucement et se laissa accompagner au sol sans résistance. L’Humain se trouvait être encore complètement sous l’emprise de la toxine, mais encouragé par le fantôme. Le contact du sol froid dans le dos de la Mirialan lui procura un frisson d’appréhension. Elle espérait encore parvenir à achever la Restructuration à temps, ou le voir s’endormir soudainement. Hagard, il était éveillé, le visage enfoui dans le drapé qui habillait les seins d’Aleera, et les mains courant le long des cuisses de sa conquête. Ce fut finalement la main droite qui s’arrêta sous le genou pour lui inculquer un mouvement ascendant et l’écarter du chemin qu’il comptait emprunter. Cridmeen se hissa alors au-dessus de la jeune femme, en appui sur une main, tandis que l’autre entreprenait de le libérer partiellement de son pantalon. La situation le flattait et il se trouvait grandi de voir la Mirialan ainsi à sa disposition, le souffle court. L’espace d’un instant, il se glorifia de ce nouveau tableau victorieux, et ce fut avec détermination qu’il chassa les pans de la robe d’Aleera pour tirer du peu nécessaire son sous-vêtement, dernier rempart à la toute puissance du Grand Moff. Il ne manquait qu’un détail à cette belle image … d’une main, il ramassa celles de la Mirialan et les fit glisser jusqu’à au-dessus de sa chevelure noire, il les plaqua au sol, et lentement s’allongea sur le corps d’émeraude qu’il s’était si vaillamment approprié.

    La Sith n’était pas parvenue à maintenir le contact mental. Tout espoir de voir renoncer Cridmeen s’était envolé. Elle sentait désormais la chaleur de l’Humain au plus près d’elle, et s'immiscer doucement en elle. La foule des émotions qui se bousculaient à mesure que Torne progressait la bouleversait. Il soupira, soupir qui devint un gémissement. Ce fut la haine qui émergea soudain du tourbillon des émotions. Le désir de tuer prit le pas sur tout le reste. Il était impossible de faire abstraction de ce qui était en train d’arriver. Pourtant, il fallait trouver la force de rétablir le contact et d’achever la suggestion. Aleera ferma les yeux, retenant au mieux toute réaction de dégoût et de colère. Le charme envoûtant des yeux vairons fut rompu, et le Grand Moff s’arc-bouta afin de mêler son visage aux cheveux de la Mirialan.

    L’esprit d’Aleera, tantôt éparpillé tout autour d’elle, tantôt cloîtré au plus profond de ses entrailles, sursautait au rythme imposé par l’Humain. À chaque nouvelle saillie, la Sith concentrait davantage ses pensées et rassemblait un peu plus son esprit moribond. L’opération était fastidieuse, et chaque soupir retardait le succès tout en rapprochant l’échéance. Quand la pensée de la Mirialan retrouva enfin sa consistance, elle en forgea une lance et fractura avec le crâne du Grand Moff. L’esprit Humain, amoindri par la toxine, détourné par l’effort, s’ouvrit et se rompit comme un tronc fendu par la foudre. Il était tout ouï, parfaitement apte à recevoir les murmures de la Dame Sombre.

      … Torne …

    Il frémit, appuyant son geste.

      … Aime-moi …

    Il geignit, prit un nouvel élan.

      … Protège-moi …

    Et s'élança à nouveau.

      … Obéis-moi …

    Encore.

      … Soumets-toi …

    Et encore.

    La comptine se répétait. Encore. Et encore. Il allait, et venait. Encore. Et encore. Avec toujours plus de force, martelait, tandis que son libre arbitre cédait. Et plus il lui volait de plaisir, plus il était esclave de la créature de jade. De rage, il lâcha les mains de la Mirialan pour arracher son corsage et libérer ses seins. Son désir ne connaissait plus aucune limite. Il l’aimait, toujours plus. Elle lui appartenait, et il lui appartenait. Et la comptine continuait.

      … Torne … Aime-moi … Protège-moi … Obéis-moi … Soumets-toi …

    Cridmeen, d’une main, emprisonna un sein afin d’y goûter, tandis qu’il glissait l’autre main sous le dos de la jeune femme et accentuait la cambrure naturelle de ses reins. Il était damné. Plongé en elle, et elle plongé en lui. Les saillies devinrent violentes.

      … Torne … Aime-moi … Protège-moi … Obéis-moi … Soumets-toi …

    Et les tous derniers remparts de Torne s’effondrèrent au moment où il se répandit en elle.

      « Aleera … je t’aime … je te protège … je t’obéis … je me soumets … »

    SOIS MAUDITE ...




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By Jen'Ari Nekanasaza
#38987
    Heure 8


    Mission accomplie ! Mais à quel prix ? Perdurait une colère viscérale et un profond sentiment de dégoût. Un assortiment d'assentiments qui aurait tôt fait de précipiter le début de la guerre dont rêvait désormais Nekanasaza. Le temps d'une soirée, la Mirialan avait quitté sa peau de Jen'Ari au profit de celle d'une manipulatrice prête à tout pour décrocher un succès. C'était chose faite, le succès était au rendez-vous, mais voilé d'un échec bien plus terrible.

    Torne Cridmeen, comblé, s'était endormi pour une quinzaine de minutes. Temps dont avait profité Aleera pour visiter et utiliser la salle de bain adjointe à la cabine du Grand Moff. Mais rien ne laverait ce qui était arrivé, pas même le plus mousseux des savons télosiens. Quand l'Humain sortit de sa torpeur, l'effet de la toxine s'était estompé et ne restait que l'envoûtement du Maître Sith. Il trouva, assise au bord du lit dans lequel il s'était échoué, la silhouette si délicate de son amie. Il l'observa un instant, elle lui sourit, et il réalisa soudain combien elle comptait à ses yeux, et qu'il était très certainement tombé amoureux de cette créature exotique. Tout était allé si vite, il n'était pourtant pas du genre à se laisser amadouer par ses conquêtes, mais cette femme …

    Son cœur fit un bond. Elle était rhabillée, recoiffée. Il ne pouvait tolérer son départ. Ils s’étaient absentés un temps suffisamment long pour que le Grand Moff manquât aux convives de sa proximité. Il était donc de rigueur de regagner la salle aux trois ponts, ainsi que le propriétaire du navire. L’Impérial ne chercha pas à dissimuler sa déception. Déception qui ne dura qu'un temps, car il était aussitôt trop heureux de s'en aller exhiber sa Mirialan. Il se releva, ajusta sa veste et son pantalon, et lui présenta son bras. Aleera s'excusa poliment. La déception de l’Humain revint au galop, puis se ravisa pour laisser place à la raison. Il ne pouvait, lui, se promener avec une nouvelle compagne à son bras. Tout ceci attirerait trop d’attention, et il voulait garder le secret sur leur relation. Car tout ceci était bien le début d’une relation ? Il prit soudain peur. Elle le rassura.

    On ne savait pas qui parlait à qui, ni qui menait cette conversation. La Sith inquiétait et rassurait dans le même temps. Elle soufflait les questions et donnait les réponses. La suggestion avait fonctionné à merveille. On pouvait entendre dans le ton de la voix de l’Impérial toute l’affection qu’il portait à son interlocutrice, et l’on pouvait lire dans ses yeux la soumission dont il était l’objet.

    Il était temps d’en finir avec cette soirée. Lui ne pouvant pas se pavaner avec elle, elle allait partir. La reverrait-il ? Oh oui, bientôt. Où ? Et comment ? Il lui suffisait de la contacter par le canal de communication de son yacht, enregistré à son nom à bord de ce vaisseau. Simple et facile. Il promit de ne pas manquer à son devoir. Était-ce son devoir ? La Sith retint sa question.

    Il s'approcha doucement d'elle, la regarda un instant, réalisant une fois de plus combien elle l'attirait et combien il trouvait cette sensation étrange. L'Impérial déposa un baiser sur le front de la Mirialan, puis il la raccompagna jusqu'au turbo-ascenseur qui menait au hangar des invités. Au moment où la porte de verre se fermait derrière elle, il voulut lui dire combien elle était importante pour lui désormais. Mais la porte se ferma alors qu'il ouvrait la bouche, et elle ne put que lire quelques mots sur les lèvres de Torne.

    Tout ceci confirmait que la suggestion était ancrée au plus profond du cerveau de l'Humain.

    Une fois le pied posé dans le hangar, Aleera fit rappeler son vaisseau personnel et s’empressa de se hisser à bord. Il était une autre raison qui la poussait à quitter la petite fête. Le poing pourpre la démangeait, une démangeaison sous son gant de velours qui devenait brûlure. Elle suspectait quelque vengeance de la part de son propriétaire …
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By Jen'Ari Nekanasaza
#39013
    Ce post contient des scènes explicites ou de nature à choquer.


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    VIDE SPATIAL


    La brûlure s’intensifiait à chaque nouvelle minute écoulée. Le poing pourpre s’était fermé un instant après avoir quitté la compagnie du Grand Moff et demeurait clos depuis. La brûlure émanait de sa paume serrée. Nulle volonté n’était parvenue à vaincre la force du poing qui irradiait, au début vers le coude, et désormais jusqu’à l’épaule. Le feu courait sous la peau de jade, noircissait les veines et les muscles sous elles. Il était temps, enfin, de regagner le couvert du Grand Duc, à bord duquel les frères Morgukais attendaient le retour de leur Maître pour le rapport de leurs opérations.

    Dans le hangar, ne s’affairaient que quelques opérateurs que la Sith ignora pour atteindre au plus vite les coursives et enfin sa cabine. La douleur mordait sa chair et faisait bouillir son sang. Dans le turbo-ascenseur, elle tenta une première fois de retirer le gant de velours qui couvrait sa main droite, sans y parvenir. Les doigts demeuraient immobiles et fermement groupés. De rage, et à force d’acharnement, la Mirialan arracha finalement grossièrement le textile d’ébène afin de libérer son bras et le dessus de la main. Une partie du gant déchiré restait prisonnière du poing contracté. La Dame Sombre se livra à une première inspection visuelle. Sa peau changeait d’aspect, elle n’était plus simplement rouge, elle irradiait d’une lumière interne, une lumière obscure. Et ses veines gonflées charriaient désormais du sang noir. Les vaisseaux sanguins, ceux qui paraissaient corrompus par le poing, couraient jusqu’à hauteur d’épaule, là où s’arrêta l’inspection, quand l’ascenseur arriva en fin de course.

    La porte s’ouvrit sur une coursive, celle de la cabine du Maître. Mais avant d’atteindre l’intimité de ses quartiers, la Sith avait à traverser le foyer des officiers, où seuls s’étaient attablés Vekko et ses frères. Ils devisaient de leurs voix graves, se chamaillaient pour quelques vieilles histoires. Le meneur se leva en apercevant la silhouette de la Sith.

    Elle longeait le couloir, une main contre le métal de la paroi sur laquelle elle s’appuyait. La tôle, habituellement glacée, était brûlante sous ses doigts. L’air manquait à ses poumons, et le peu qui parvenait jusqu’aux alvéoles incendiait la chair à son contact volatile. Tout, autour d’elle, devenait incertain, les contours s’embrumaient, les silhouettes chancelaient. Là-bas, c’était Vekko, à peine reconnaissable. Et arrivant en face, par l’autre extrémité du couloir, c’était Irae. Sa seule présence était une menace. Que valait sa loyauté artificielle face à l’occasion rêvée d’achever son maître et de prendre sa place ?

      « Qu’il ne s’approche pas ! »

    Le regard des guerriers alla de la Mirialan à l’Arkanien, puis revint à la Mirialan. L’ordre était confus.

      « Éloignez-le de moi !! »

    Plus une hésitation, trois des Morgukais sautèrent sur leurs lances, immédiatement pointées en direction de l’Arkanien. Face aux bâtons de cortosis, le Sith ne pouvait rien.

      « Faites-le sortir … »

    Irae fut raccompagné hors du quart des officiers. Et une fois seulement qu’il se trouva hors de portée, la Mirialan se laissa tomber à genoux. La douleur lui était insupportable, la brûlure s’était propagée et généralisée. Vekko s’approcha de la Dame Sombre et s’accroupit à côté d’elle. Il n’eut pas même le temps de s’enquérir de son état : elle savait ce dont elle avait besoin.

      « Le coffre, s’il te plait … »

    Le guerrier s’exécuta sans attendre, car il savait quoi et où chercher. La cabine du Maître n’était pas loin. Il la gagna en quelques grandes enjambées. Sous la couchette, dans les rangements, il trouva le petit coffre de métal évoqué par la Sith, s’en empara, et le ramena auprès de sa propriétaire. La paume de jade effleura le verrou qui râla et s’ouvrit. Ce tout petit effort, simple projection d’une volonté mineure, causa grand peine à la Mirialan. Elle était épuisée, à bout de forces. Le couvercle du coffre bascula. Nekanasaza tendit sa seule main valide vers le contenu de la boîte métallique, sans parvenir à rien en retirer.

      « Le vert … »

    Vekko, du bout des doigts, attrapa l’holocron viridien et le plaça dans la main du Maître. La Sith laissa échapper un soupir, elle ferma les yeux. Harvk … L’artefact s’illumina, sa lueur interne se mit à rayonner jusqu’à son enveloppe translucide, mais il demeurait clos. La Sith suppliait. Harvk, aide-moi … Il s’échappa de l’objet un sifflement strident.

      « Non … Mya … Il est trop tard maintenant … »

    Et la lueur s’éteignit complètement. Le cœur même de l’holocron avait perdu son éclat. La Dame Sombre poussa un cri de rage, jeta le cube à travers la pièce. Il rebondit contre la paroi métallique et roula sous les tables du quart des officiers.

    TROP TARD …

    Le rire du fantôme retentit soudain.

    IMPERTINENTE CRÉATURE !

    La douleur s’intensifia encore, arrachant un cri rauque à la Mirialan.

    INDIGNE DE MES DONS …

    Machinalement, la main de jade attrapa le poignet qui liait son corps à cette autre main maudite, la main d’un Dieu de la Guerre.

    NEKANASAZA, TU DOIS ÊTRE !

    La peau de cette main d’emprunt, qui irradiait déjà telle une braise, s’enflamma soudain. Des flammes d’or, éclatantes, si belles que la Sith n’en ressentit pas la brûlure. L’écart brusque de Vekko lui fit soudain réaliser que le feu était réel et que sa chair commençait de se consumer. Les flammes s’assombrirent, leur teinte déclina jusqu’à l’incarnat, reflet de la peau qui leur servait de combustible. Sous elles, on apercevait déjà le muscle fondre et s'effiler, et bientôt l’os noircir.

    SI TU N’ES PAS …

    Lentement, le feu gagnait du terrain et entamait le bras encore viride. Et à mesure qu’il grimpait, sa teinte virait à l’encre, noire comme la nuit. Un feu obscur.

    … RENDS-MOI MA MAIN …

    La Mirialan, à genoux sur la tôle ciselée de la coursive, voûtée au-dessus de cette main qui ne lui appartenait plus, et dont la chair gouttait au sol larme après larme, hurlait de douleur. Un cri strident qui résonnait en la Force et appelait à elle les courants obscurs qui striaient l’espace infini dans lequel était suspendu le Grand Duc. Un à un, les néons qui éclairaient la coursive explosèrent, plongeant progressivement le quart des officiers dans les ténèbres. La seule lumière qui donnait à Vekko un regard sur son Maître était ce feu sombre, et il ne connaissait aucune manière de venir en aide à la Dame Sombre.

    … REPRENDS TON CŒUR …

    Les unes après les autres, les cicatrices de la Sith s’ouvraient. Elles fendaient la chair d’émeraude, comme jadis lors de glorieux combats, et s’étiraient en de sanglants sillons. Les tatouages d’ébène s’effaçaient tandis que la peau se muait en un marbre de jade rubescent. Chaque coup de sabre, chaque coup de couteau, retrouvait sa place sur le parchemin de vie de la Mirialan. Le feu atteignit l’épaule, se lova autour du cou de sa victime, et glissa le long de la clavicule, jusqu’au sternum.

      L’ombre s’avança ... La dague passa d’une main à l’autre et frappa en plein torse. La lame s’enfonça jusqu’à ce que la garde de l’arme vînt rencontrer la cage thoracique. Lentement, la lame découpa la chair pour séparer les côtes en vis à vis. Deux mains griffues se placèrent chacune d’un côté de la plaie béante et écarta violemment les côtes qui craquèrent à l’unisson.

    Le feu s’engouffra dans le trou bâillant, s'immisça entre les os et les muscles, entre les muscles et la peau. Il ravageait tout, aspirant les bribes de pouvoir qui faisaient de la Sith la Jen’Ari. Prisonnière du tourbillon de souffrance, paralysée par la peur et la mort, la créature de jade, sans plus d’identité propre, se laissa aller à un cri de rage ultime.

      « NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! JE SUIS NEKANASAZA ! »

    Le sang et la chair fondue coulaient du torse ouvert de la Sith tandis que ses organes enduraient mille blessures.

    PROUVE-LE !

    Le feu s’embrasa d’une nouvelle colère. Il léchait désormais les joues de la suppliciée pour en déchirer la peau et mettre à nue sa mâchoire crispée.

    OFFRE-MOI … TON FILS …

    Rien, aucune vérité ne pouvait être plus douloureuse que les flammes sombres qui la dévoraient. En cet instant, il n’y avait aucun passé, aucun avenir. Seuls le tourment du Côté Obscur et la pourriture de la chair. Il n’y avait pas de vie, pas de fils, seulement la mort. Nekansaza tendit fébrilement la main indemne vers le coffre. Son esprit tout entier, écorché à vif par la punition, appelait à lui la lame ondoyante. La dague trembla dans son écrin, elle résistait, elle céda, vola brusquement jusqu’au creux de la paume de son maître. La Sith profita de l’impulsion donnée pour exécuter la volonté du fantôme. Elle se redressa et sans attendre se plongea la lame dans le ventre. Une première fois violemment sur la droite, fit tourner l’arme en sa chair, serrant les dents pour ne laisser échapper aucun cri. Une seconde fois avec une détermination égale, sur la gauche. Elle retira la lame ensanglantée et la laissa tomber devant elle. Déjà, la brûlure des flammes lui sembla s’amenuiser. Le fantôme soupira longuement. Le feu se retira lentement jusqu’à extinction complète, laissant le corps de sa victime calciné. Sur le bras droit, l’épaule droite, le torse, le cou, le profil droit et une partie du crâne de la Mirialan, la peau et parfois les muscles étaient partis en fumée.

    Nekanasaza s’effondra, son épaule heurta le sol froid de la coursive plongée dans l’obscurité totale. L’oreille pleinement valide percevait la voix de Vekko qui appelait déjà du secours.



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By Malice
#39026
La victoire, oui... Mais à quel prix ? Le corps de Ranath n'oublierais jamais cette profanation, son esprit non plus. Que cela soit par la main perverse du Moff drogué ou par la poigne pourpre d'un dieu de la guerre fou, le peu de choses qui pouvaient encore être sacrées chez la Mirialan étaient désormais souillées, salies à jamais. La Dame Sombre était désormais un vestige, une horrible chose calcinée et mutilée... Une horrible créature des ténèbres faisant honneur aux plus grands Siths qui aient jamais vécu. Plus aucun vernis ni aucun maquillage ne pourrait cacher sa véritable nature aux yeux de la galaxie à présent, seules les illusions du côté obscur et les déguisement les plus élaborés pourraient y parvenir. Quand au mental de la Jen'Ari, il était déjà profondément malade, fragile, sur le point de se briser en un million d'éclat, cette ultime blessure fut donc le dernier pas en arrière avant de tomber dans le vide. L'esprit de Ranath sombrait dans un océan de noirceur dont il ne ressortirait plus jamais, noyé par la haine, paralysé par le traumatisme, tiré vers le bas par la folie. Elle avait définitivement embrassé Sadowsassi et sa nature de Nekanasaza, devenant le parfait instrument du côté obscur, que cela soit par l'apparence comme par l'esprit.

Plus de descendance dans son ventre, plus d'holocron pour se sauver d'une mort certaine, plus d'avenir radieux pour la galaxie... Seulement un Empire Sith invisible et vicieux qui tissait sa toile dans l'Hydien loin, très loin des yeux du Régime Fasciste au drapeau bleu. Les regards d'Astellan et de son BSI étaient voilés, Torne serait muet comme une tombe et protégerait sa Dame quoi qu'elle lui dise de faire. C'était une victoire plein d'amertume... Mais une grande victoire.

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