L'Astre Tyran

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By Freyja'Kad Drake
#40711
Le signal radar des coordonnées était encore plus proche. Kaarl fixait son scanner tout en pilotant le cargo. Il ne laissait rien au hasard. Bientôt, caché par le rayonnement d’une petite étoile il vit son objectif. Là, baignant du lumineux. Troublé par la réverbération sur l’habitacle il s’aida de ses senseurs pour les derniers instants d’approche. Le Besalisk se tourna vers sa nouvelle copilote.
    Termine la manœuvre d’approche je vais m’équiper.
    Reçu capitaine.

Il ne fut pas trop arrêté sur sa manière de parler très officiel, il en avait pris l’habitude, mais il espérait bien se débarrasser d’elle au plus vite. La dette avait été depuis longtemps payée pour Kaarl.

Il commença à se vêtir de sa combinaison spatiale — adaptée à sa particularité racial de quatre bras — quand il sentit le regarde de la femme sur lui.
    Quoi?
    Rien, seulement par observation, souvent vous semblez préférer que ça soit moi qui sorte.
Il était vrai qu’il n’était pas friand des sorties spatial, pour les récupérations dans les épaves ou les interventions de réparations il était pour cela content d’avoir la jeune fille sous la mains. Mais ici c’était différents.  
    Il faut que je te dise combien de fois que ce client n’a pas intérêt à te voir. Il ne veut qu’une personne qui intervienne. À chaque coup il me dit de venir seul !   
    Mais vous êtes quand même venu avec moi…
Elle fit défiler les données présentes sur son écran.
    « Mais au vu des réparations à effectuer vous ne pouviez refuser… »
Kaarl grogna, il ne pouvait lui donner tort. Le gain était bien plus qu’intéressant pour qu’il se permette de le laisser filer.
    « Quand le boulot sera terminé, tu descendras au prochain port, j’en ai fini avec toi, tu diras à Kanjis que ma dette est plus que remboursée. »

Un quart d’heure plus tard, Freyja regardait à travers le cockpit du cargos Kaaris s’accrocher sur la petite Frégate qui lui faisait face. Il y avait de multitude impact sur la coque, l’affrontement avait été violent, mais il n’était pas impossible qu’elle était sortie victorieuse.  

La Frégate leur envoya des consignes par écrit sur le transpondeur de bord pour l’approche. L’équipage semblait extrêmement prudent, mais surtout cela était curieux qu’il ne puisse s’en charger eux même. Kaarl avait mentionné lorsque de ses autres missions pour cette frégate il y avait vu des robots clairement fait maison qui servaient sans doute à la maintenance de base. Il avait ironisé sur le fait que peut être aucun de l’équipage avait des notions de mécanique chose étonnantes pour un tel appareil. Certe Kaarl était un soudeurs et mécanicien assez côté, elle l’avait plus le constater à plusieurs reprises, mais la demande particulière d’intervention était quelque peu étrange.  

Pendant les réparation, Freyja scruta les données qu’elle percevait de la frégate. Signaux des moteurs, ondes émises et leurs fréquences, tout ce qui pourrait identifier l’appareil dans une base de renseignements qu’elle avait elle-même filtrée. Puis le doute ne fut quasiment plus admit, c’était lui.  

Kaarl avait disparu dans l’appareil pour quelque systèmes interne, mais à un moment Freyja l’entendit jurer.  

Elle vit par le biais de sa caméra embarquée qu’une porte c’étais refermée devant lui. Elle ne pouvait communiquer avec lui sans trahir sa présence. Ils perçurent tout deux pourtant un message transmit par le vaisseau.  
    Tu devais être autonome Kaarl. 
    Mais… je suis seul, répondit il sur le canal de communication ouvert.  
    Non. Je détecte que l’on analyse mes données.   
    Qu… Quoi ?  Comment ça, attendez… que… ?  

Freyja sursauta. Elle avait demandé à Karl si le vaisseau l’avait déjà scanné, il lui avait répondu que oui, les premières fois, mais pas depuis quelque temps, pourtant c'était bien ce que la frégate se mettait à faire.  
    « Attendez !  Paniqua Kaarl. »

Elle ferma les yeux, sa peau perdit doucement de sa teinte comme ses cheveux. Elle abaissait l’irradiation de son cristal, son « cœur ». Un scanner ne l’aurait jamais décelé en tant que organisme. Elle baissait le rayonnement de son cristal, le vaisseau ne détecterait rien d’organique, mais il pouvait si elle ne faisait rien possiblement selon son scanne, détecte une source d’énergie extérieur au vaisseau.  

Une paire de minutes se passèrent avant qu’un nouveau message ne réapparaisse. L’équipage ne semblait pas convaincu par les résultats — pourtant sans nul doute négatif — qu’il trouva.

    Quelque chose t’accompagne. Cela était interdit. Ton travail est terminé.     
    Attendez ?  Non je n’ai pas fini…  
    Tu seras payé de moitié de ce qui était convenu pour un travail à complètement fait.     

Kaarl fût contraint de quitter le vaisseau, derrière lui une cellule c’était ouverte et avait éjectée une caisse. Arrivé dans la soute du cargo Kaarl analysa le contenu de la caisse sans prêter attention à Freyja qui l’y attendait, équipée d’une combinaison.  La récompense semblait être plusieurs pièces de vaisseau récupéré sur des épaves, circuits électroniques etc. Le tout valait un bon paquet de crédit sur le marché. Puis Kaarl leva la tête arrêtant son soupir quand il vit Freyja.

    Qu’est-ce tu fais. Tu n’as pas foutu assez la merde ?  
    Désolé Kaarl. Merci à vous, navré de ne vous avoir rien dit...  
    Que… elle s’avança devant la porte de la soute pour l'y actionner l’ouverture sans qu’il ait le temps de réagir. Et sauta dans le vide glacial.  

Le cargo positionné devant la frégate, quelques mètres séparaient les deux appareils interstellaires, le nez de la frégate s’était déjà déplacé, ses moteurs se mirent en route.  Elle était minuscule au regard de l’engin spatial, mais Freyja à l’aide de ses petits propulseurs dorsaux se plaça en position pour faire face à la Frégate.  

    « Mon nom est Freyja’Kad Drake. J’ai, à son encontre, utilisé Kaarl pour vous approcher. Pour découvrir si ce que je soupçon sur vous s’avérait. Je pense que oui.  

Elle communiquait sur le canal vocal grâce au casque de la combinaison, seul moyen pour elle de communiqué pour l’instant avec son interlocuteur, qui lui, répondit toujours à l’écris sur leur système.  

    Quoi donc ? 
    Que nous nous ressemblons plus que quiconque. Que vous avez été fait pour protéger les innocents, apporter la paix et la vie. Que les événements vous ont échappé et que vous vous êtes retrouvé à faire des choix tout en respectant ce que vous étiez ! Vous êtes une expérience, une idée, un espoir, mais que ceux qu’y vous ont façonné n’ont pas saisi toute l’importance de votre existence. De notre existence.  

    « Vous êtes le projet le droïde prototype Crusader XX-777, classé comme détruit, vous êtes le signalement du vaisseau sans pilote sauveur et bouclier face aux dangers des profondeurs noir de l’espace. Vous n’êtes pas seul. »

Freyja détacha son casque pour le laisser flotter dans l’immensité.
Le scanner du vaisseau analysa toutes les données. Il n’y avait qu’un être organique dans tout le parsec et il se trouvait dans le cargo. Observant la scène, celui-ci jura une nouvelle fois.
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