L'Astre Tyran

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Planète au climat tempéré et à l'environnement accueillant, Mrisst, le monde natal des Mrissi, a forgé sa réputation grâce à ses prestigieuses académies d'arts et de sciences. Sa position particulière aux portes du Noyau en fait également un monde d'importance stratégique pour la Nouvelle République.
Gouvernement : Confédération des Systèmes Unis
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« Comment comptez les convaincre de se joindre à nous ? »

« Comme avec tout le monde. L’argent. Le pouvoir. »

« Vous comptez les aider ? »

« Grace à nous, ils retrouveront la place qu’ils ont perdu à la fin de la guerre. »

« Et s’ils refusent ? »

« Il nous faudra peut-être réfléchir à d’autres alternatives. »


***


Toutes les belles histoires commençaient par une rencontre. A y réfléchir, la plupart des histoires horribles avait la même origine. Dans l’Histoire avec un grand H, chacun avait le choix d’emprunter l’un ou l’autre des chemins. Et dans l’affaire du jour, la balle serait dans le camp des autorités de Carida. La prospérité ou la soumission.

De : Prima Alayna Tega,
A : Conseil de Carida

Objet : Invitation Diplomatique

Message :
Mesdames, Messieurs les Conseillers,
Par la présente missive, je souhaite vous faire part de ma volonté de vous rencontrer dans le cadre de l’établissement de liens pérennes entre nos peuples. Afin d’établir des relations amicales, et d’assurer la prospérité et la sécurité dans notre région, j’ai l’honneur de vous inviter à un sommet diplomatique sur Mrisst.

Cette rencontre nous permettra d’aborder les relations entre nos mondes, ainsi que les échanges et accord nécessaire à la prospérité et la stabilité de notre région galactique. En ces temps troublés, il me semble naturel pour nos nations de savoir qu’elles peuvent être amies et unies. Prospère et libre.

Veuillez trouver ici l’assurance de ma sincère amitié,
Alayna Tega, Prima de la Confédération des Systèmes Unis,



Court, succinct, mais direct. Mais Alayna savait ce geste suffisant pour amener les Caridans à la table des négociations. Il était de notoriété que la planète avait subis une véritable descente aux enfers à la fin de la guerre. Dans un premier temps occupé, puis mise sous blocus, Carida c’était vu privé de liberté et de richesse durant une longue période. Si les premiers accords entre l’Empire et la Nouvelle République, dit Accord de Champala, avait permis de faire tomber le blocus et laisser espoir au Caridans de retrouver leur gloire passé, il n’en avait rien été. L’Empire n’était pas revenu, et les anciens rebelles avaient continué de regarder la planète avec méfiance. Carida cristallisé à elle seule une tension palpable entre les deux grands. L’un et l’autre n’était pas prêt à voir l’ennemi s’en emparer. La Confédération pouvait alors représenter pour eux une sortie par le haut. Retrouver une position stratégique en tant qu’académie de renom, sans risquer les foudres des superpuissances voisines.

Alayna espérait voir la planète rejoindre la Confédération, réaffirmant ainsi l’influence de la nation. Et elle était prête à tout pour se faire. L’adhésion se faire. Par la force des mots ou les maux de la force.
#35428
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Furgan, Ambassadeur Caridan


Cette sempiternelle difficulté. Se déplacer hors de son foyer, rencontrer les dignitaires de l'étranger, et s'en faire des contacts. Le réseau de la diplomatie Caridane avait amoindri son horizon il y avait de cela presque 30 ans, signant un pacte de restriction parlementaire au profit de leur qualité : moins de vis-à-vis, pour que chaque échange qui restait se fasse sous les meilleures augures. Les présages avaient tourné court quand, fidèles aux préceptes qui pourtant les mettaient au second rang, les Caridans choisirent de rester fidèles à l'Ordre Nouveau. Dilemme cornélien pour la Nouvelle République : laisser la planète libre de son choix, mais laisser l'Empire s'épanouir avec sa si célèbre académie, ou l'annexer et s'attribuer un rôle d'envahisseurs ? Mothma avait tenté l'approche que son coeur lui dictait : les convaincre de tourner la page. Un refus sanglant à essuyer, laissant le plan du général Rieekan comme dernière alternative : bloquer la planète de ses exportations, laissant la populace libre de se nourrir et de vivre, mais en empêchant tout convoi militaire entrant ou sortant. Une stratégie qui avait payé. Un temps seulement. Les stormtroopers étaient de nouveau formés, mais on ne savait pas où. Dans un endroit de qualité équivalente à Carida. Devant l'échec à long terme du blocus, et surtout sur des Accords tirés par la menace, la planète avait reprit son droit de respirer.

Mais son coeur, lui, avait-il bougé tant que cela ? « Tous... » Furgan, Caridan, non-humain, ambassadeur de deuxième rang, mais d'une fidélité sans faille à l'Ordre Nouveau. Paradoxe qu'on ne trouvait que chez une poignée d'espèces, fanatisés non par goût de la soumission, mais par attrait du sang... ou de l'or. « Ils veulent tous s'en emparer. Carida par ci, Carida par là... » tempêtait-il l'ambassadeur, agacé autant que flatté de cette convoitise sur son monde qu'il dirigeait conjointement avec le Conseil Marchand, « Ils verront... Ils verront... » L'ambassadeur répondait présent à l'invitation de Tega fille, sur diligence du Conseil qui envoyait là son représentant le plus sérieux et sincère. Ses deux mètres de haut, ses bras fins comme des canons de fusil mais capables de broyer ceux des hommes, sa tête large au cou et fine au crâne, ses sourcils étendus à ses épaules et sa peau pâle... tout pour en faire un interlocuteur à la face ridicule et au rictus belliqueux. Au sortir de sa navette, il offrit poignées de main et sourires en coin. Pas ravi d'être là. Prêt à l'anéantissement des rêves Confédérés. L'Empire qui l'avait abandonné avait-il perdu son estime ?

« Prima Tega... »
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« Ambassadeur Furgan, c’est un plaisir de vous recevoir. »


La jeune Prima arborait pour le jour une tenue sobre sous la forme d’une robe noir. Point de décolleté ou de fioriture. Face à l’homme bien plus âgé et plus impressionnant, elle espérait se vieillir quelque peu. Rapidement, dans une marche pleine de banalités échangées, elle guida l’émissaire vers le grand salon. Cet espace du Palais de Mrisst reprenait les codes de celui de Chandrila. Dorure, marbrure, peinture antique,…tout rappelait l’architecture ancienne de la planète d’origine de la Prima. Les murs couverts de bibliothèques encadraient un salon de tissus rouge. La pièce était non loin de celle qui avait vu se tenir le sommet entre Maya et Harlon l’an passée. Seul le bureau manquait, laissant à la salle une allure plus informelle.

« Tout d’abord, je souhaiterai vous remercier pour votre venue. »


La Prima avait longtemps douté de la venue de l’émissaire. Les relations entre Mrisst et Carida étaient jusqu’alors celle entre la Nouvelle République et la planète enclavée : Un mélange de méfiance et de dégout qui avait empêché toute négociation jusqu’alors.

« Si je vous est demandé cette entrevue, c’est pour vous parler des relations diplomatiques entre Carida et la Confédération. Je suis consciente que par le passé, ses relations n’ont jamais été au beau fixe, et qu’a première vue, nous ne partageons que peu de chose. »


A première vue, la Confédération était une parfaite démocratie, un espace ultralibérale, et une zone d’égalité des droits. Carida était-elle adoratrice d’un Empire appartenant au passé, et certainement différent de son homologue actuel. Mais les apparences pouvaient parfois être trompeuses.

« Nous aimerions rendre à Carida la place qui était sienne sous l’Empire. Votre planète était alors reconnue comme l’une des plus brillantes de la galaxie. Nous souhaiterions vous permettre de retrouver cette place. La Confédération reconnait vos qualités en formation militaire que vous avez pu mettre au service de l’empire durant des années. »


De nombreuses années de fastes pour la planète.

« A présent nous souhaiterions entamer des négociations diplomatiques, afin de crée de nouveau lien entre nos peuples. »


Plus étroits.

« Dans ce cadre, nous souhaiterions faire tourner de nouveau votre académie à plein régime et vous confier la formation de nos troupes. »
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Au moins une chose à porter au crédit de la nouvelle chef de la Confédération, elle était ponctuelle. A son âge, l'ambassadeur avait du mal à supporter l'attente et on vous épargnera ce qu'en pensent ses vieux os. Alors s'il avait fallu attendre longuement qu'elle arrive avant de pouvoir aller s'asseoir quelque part, ça aurait déjà mal commencé cette petite entrevue. Bon gré mal gré, l'ambassadeur suivit la jeune demoiselle à travers les dédales du palais jusqu'à atteindre le salon.

Plaisir partagé, Prima.

Aussi sincère que l'exigeait son rôle. En vérité, il n'éprouvait franchement pas plus de plaisir d'être là que ça. D'un autre côté ça ne le dérangeait pas non plus des masses. Il était là pour faire son travail ainsi que l'exigeaient son rang et sa condition, ni plus ni moins. Et à présent qu'il était en présence de l'instigatrice de ce rendez-vous, plus question de marmonner dans sa barbe à propos de tout ces imbéciles lorgnant sur Carida sans arrêt. Que la Prima fasse partie de ces énergumènes n'entrait pas en ligne de compte. Pour l'instant.

Vous avez demandé un entretien formel pour discuter de l'avenir de Carida et de votre Confédération, il était donc normal que Carida ait voix au chapitre de cette histoire palpitante, sans nul doute.

Il s'inclina brièvement, non par mépris ou arrogance mais parce qu'il était fichtrement vieux et que son dos n'appréciait pas trop la blague. Politesse et courtoisie sont toujours des plus importantes en matière de diplomatie. Et une oreille attentive ne l'est pas moins.

Vous êtes l'héritage de la Nouvelle République, si notables que puissent être vos changements et si sincères que soient vos différences, vous porterez ce legs pour toujours. On ne s'en débarrasse pas comme d'un manteau. Mais nous sommes entre gens de bonne éducation et tout deux raisonnables, n'est-ce pas.

C'était un fait. Il est probable que s'il avait su avoir face à lui une jeune femme à peine adulte et déjà responsable d'un sacré bain de sang orchestré pour faire un coup d'Etat l'air de rien, il aurait pensé autrement sur son éducation et sa raison. Et aurait probablement admiré le coup d'éclat que cela représentait tout en déplorant son manque d'empathie. Il fallait tout de même noter qu'elle avait encore une bonne marge de progression avant de devenir une diplomate aussi fine que feu sa mère bien-aimée. Sitôt l'offre proposée, Furgan observa de droite et de gauche puis autour de lui jusqu'à ce que ses yeux vinrent se poser sur la jeune fille.

Pourrais-je avoir quelque rafraîchissement, si cela ne vous dérange pas ?

Point de thé ni de banal mets pour accompagner le thé ? Nulle pause pour vanter les mérites de plats locaux choisis parmi les meilleurs ? Aucune conversation banale sur la pluie et le beau temps pour agrémenter la conversation d'un préliminaire en apparence innocent mais en réalité évocateur d'un échauffement en vue de choses plus sérieuses ? A l'évidence, l'éducation de la Prima avait été incomplète à ce sujet. Tutt-tutt-tutt, négligence déplorable de Maya Tega qui devait assurément soupirer devant telle inconvenance. Mais passons.

Je souhaiterais corriger un point de votre discours, un détail somme toute mineur mais sur lequel j'attire votre attention. Carida "n'était pas" reconnue comme l'une des plus brillantes de la galaxie au temps de l'Empire. Carida EST l'une des plus brillantes de la galaxie. Que sa chute et sa retraite vers le Nord lointain ne fasse douter personne sur la noblesse et la fierté martiale de notre Académie.

Les yeux du Caridan se firent plus perçants et inquisiteurs, comme pour la défier de prétendre le contraire. La fierté, il n'en manquait assurément pas et il n'était pas le dernier pour défendre celle de sa noble patrie et sa culture riche et fascinante. S'il était bien un sujet sensible sur lequel les siens étaient tatillons, c'était bien celui de la renommée et du prestige de leur monde. Que les cruels revers du destin subis ne laissent pas subsister le moindre doute quand aux faits ou il se chargerait de remettre à leur place tous les tristes sires qui oseraient en émettre.

Former les troupes confédérées ? N'est-ce pas là une entorse aux Accords dûment ratifiées avec la Nouvelle République ?

Sur le papier ça ne l'était pas exactement, pour peu que sa mémoire ne lui joue pas des tours. Mais sur un plan plus informel, ce que la Prima demandait les plaçait sur un terrain glissant. Un terrain que Carida n'emprunterait pour rien au monde, à moins qu'elle n'eut pas de meilleur choix... Ou de meilleure opportunité qu'on lui offrit.

Avez-vous au préalable eu un entretien avec le Président Omas concernant tout commerce militaire entre Carida et l'extérieur ? Vous n'êtes pas sans savoir que c'est là un risque pour nous que d'accepter votre proposition. Quant à ouvrir des relations diplomatiques nouvelles... Considérons ma présence comme un signe de main tendue de notre part à votre intention. Il ne tient qu'à vous de saisir cette main de votre poigne qui, j'en suis certain, est aussi douce que votre Confédération n'est resplendissante.
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