L'Astre Tyran

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By Haya Fuu
#14438
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Anzat se dévoilait enfin dans le hublot du vaisseau, toujours aussi belle. C'est avec un sentiment de fierté que Haya retrouvait une fois de plus sa planète natale. Celle qui l'avait vu grandir, celle qui avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Du moins en grande partie.

Le vaisseau qui l'avait acceptée à son bord était un habitué du trajet. Il faut dire qu'une fois surmonté son appréhension vis-à-vis d'une espèce qui voyait ses interlocuteurs comme autant de repas potentiel, il y avait moyen de se faire un bon paquet de crédits, pour peu que l'on ne soit pas regardant sur la légalité de la marchandise.

Le spatioport flottant était, à ce titre, une zone réputée sûre, dans le sens où le principal danger n'était pas de se faire absorber la soupe. En effet, il semblait que l'essentiel de la criminalité de la planète se soit regroupé dans ses hauts lieux de transit. Il y était plus facile de trouver un contrebandier, un chasseur de prime ou un assassin, qu'un honnête commerçant.

La navette qui avait amené Haya sur la terre ferme était quasiment vide, comme à l'habitude. Peu de voyageurs prenait le risque de partir à la rencontre des Anzati, et encore moins nombreux étaient ceux qui faisaient un jour le trajet inverse. Combien de journaliste en quête de sensationnel, de scientifique à la recherche de réponses, ou de chasseur de prime poursuivant un suspect, avaient disparu corps et âmes...

Ce n'était pas par pure nostalgie que l'Anzat était de retour, pas plus pour poursuivre une formation auprès des maîtres de la planète. Si elle était de retour, c'était pour "Celui qui rêvait". Cet Anzat aussi intriguant par sa destinée que puissant par le pouvoir qu'il avait su acquérir. Il avait marqué l'esprit de toute une génération de ses congénères, et Haya en faisait partie.

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Sans difficulté, elle avait retrouvé le chemin qui menait à la dernière école qu'elle avait fréquentée. Son ancien mentor avait accepté de la recevoir, non plus en tant qu'élève, mais en tant qu'invitée. Toutefois, il ne fallait pas s'y tromper. Le retour d'un ancien élève dans un établissement aussi prestigieux était tout sauf anodin. Que ce soit pour l’école ou pour l'élève. Il ne faisait nul doute que l'accueil serait à la hauteur de la réputation de son ancien professeur.

Le terrain que possédait le maître était divisé en plusieurs zones bien distinctes. On y trouvait, juste derrière les gigantesques doubles portes rouges portant le sceau de l'école, le jardin. Certes il y avait là un arrangement parfait de fleurs, de buissons, d'arbres, d'arbustes et d'aménagements tels des petits ponts de bois surmontant des ruisseaux et des pagodes. Mais il y avait surtout des agrès de toutes sortes, à bases de cordes, de barres fixes, de forêt de poteaux et de conduits ou de puits.

Au fond du jardin, une bâtisse abritait les salles de cours, les dojos, et les quartiers d'habitation des élèves, des professeurs et des personnels de l'école. Il y avait rarement moins d'une centaine de personnes à habiter ici. La dernière zone était un vaste champ de tir de près, de deux kilomètres de profondeur, offrant cibles mobiles et cibles fixes, mais aussi des cages pour effectuer des lâchers.

Haya se tenait debout, à l'entrée du jardin. Elle salua, après avoir déposé ses deux lourds sacs, une fois les portes refermées. Elle était concentrée, toute à l'écoute du jardin à l'apparence si paisible. Pourtant sa vision de Force lui avait déjà permis de déceler les trappes aménagées sous le gravier de la première cours, et dans lesquelles des étudiants étaient dissimulés, attendant un signal. D'autres patientaient plus loin, derrière les buissons ou dans les arbres. La cérémonie de bienvenue allait commencer, dès ses prochains pas.

Haya pris une inspiration et s'avança. Il n'en fallut pas plus pour que quatre des trappes qu'elle avait repérées ne s'ouvrent, et qu'en sorte autant de soldats aux armes de corps à corps : épée, lance ou masse, toutes trouveraient leur représentant, d'où qu'elles viennent de la galaxie.

Sans attendre ses ennemis, Haya se lança dans la bataille. Cette première vague n'était pas celle à craindre le plus. Tout au mieux les élèves qu'elle devrait affronter ici seraient de classe moyenne. Pour autant, il ne fallait pas les sous estimer.

L'Anzat avait porté son dévolu sur un jeune adversaire qui maniait une paire de matraques électriques. L'outil idéal pour elle, car elles alliaient vitesse de par leur légèreté, et puissance par leur capacité assommante. Mais avant d'en profiter il fallait déjà les récupérer. Vive et puissante, la guerrière avait aisément mis à terre le premier de ses adversaires, trop lent et armé d'un croc trop lourd, il n'avait rien pu faire que d'encaisser avant de finir au sol.

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Il ne fallait pas s'y tromper, Haya était la cible à abattre, et l'élève qui y parviendrait serait respecté par les autres et par le maître. Il aurait aussi l'attention des professeurs et démontrant ses compétences et sa volonté de vaincre, sa juste prise de risque. En cela il ne s'agissait pas d'un simple combat arrangé, dont on pourrait se féliciter le lendemain. Il y aurait des blessés, et peut-être les plus imprudents en mourraient ils.

Dans ce genre de situation, il était primordial de savoir se gérer pour ne pas s'épuiser inutilement en gesticulations stériles. Il fallait aussi être capable d'anticiper l'action afin que chaque coup porté prépare le suivant, et que chaque déplacement anticipe le mouvement de l'adversaire. Tout compterait dans les minutes qui viendraient.

Frappe, frappe, esquive, frappe, désarmement, fauchage, frappe,... Les actions se succédaient rapidement, sans que Haya ne laisse plus de repos à ses ennemis qu'ils ne lui en laissaient. Et à chaque fois que l'un d'entre eux tombait, un autre surgissait de sa cachette pour la prendre à revers. Bien que déjà relativement entraînés, ses adversaires avaient encore un style très académique, et donc prévisible. Seul leur nombre constituait une difficulté pour la combattante.

Haya n'était pas allé chercher les quelques peureux qui avaient préféré rester à l'écart des coups, beaucoup de jeunes, mais aussi quelques plus anciens. Ceux là avaient déjà fini leur carrière avant même de l'avoir commencée. Les attaques avaient cessé, et Haya pouvaient enfin reprendre son souffle. Elle avait reçu de nombreux coups, ceux qu'elle avait accepté de prendre, et dont elle savait que son corps se remettrait rapidement.

La suite se déroulerait dans le dojo principal, et les choses seraient bien plus difficiles. Son opposition serait alors constituée des meilleurs étudiants, certains auraient déjà l'expérience du terrain. Et les enjeux seraient les mêmes pour eux : monter leur savoir-faire aux enseignants, afin de gagner leur attention, et prouver leur valeur.

Si le bâtiment affichait une architecture extérieure traditionnelle, l'intérieur offrait tout ce que la modernité avait à proposer. Parcourant le couloir principal, l'arcaniste usa de sa Vision de Force afin de sonder les environs. Sans trop de surprise, à mi- parcourt, la lumière se coupa, laissant l'Anzat dans une obscurité qui aurait pu lui être fatale sans l'usage de la Force.

Tombant du faux-plafond juste au-dessus d'elle, un assaillant muni d'une vibrolame tenta de la fendre en deux, mais ne trouva que le vide, avant d'être projeté avec une violence extrême contre un mur. Haya eu juste le temps de dresser un bouclier de Force que le rayon d'un tir de blaster le dissipa en rebondissant aléatoirement dessus. A l'autre bout du couloir, un autre adversaire venait de se défaire d'un blaster, visiblement inefficace, pour s'armer d'un bâton électrique.

Afin de se préserver au maximum, Haya préféra faire appel à ses sens. Les arcs électriques qui parcouraient les deux extrémités du bâton offraient un éclairage modeste, mais suffisant pour savoir où se trouvait l'ennemi. L'Anzat se rapprocha d'un mur, empêchant le porteur du bâton de profiter de sa panoplie complète de mouvements. Il tenta plusieurs coups d'estocs avant que la combattante ne se décide à le contrer. Désormais trop proches, l'arme d'hast était devenue un handicap. Parant comme il le pouvait avec la hampe, l'invitée de marque lui asséna coup sur coup, jusqu'à trouver une ouverture dans sa garde et à l'allonger pour le compte.

Haya ramassa le blaster. Bête erreur que d'avoir autorisé l'utilisation d'une telle arme. Cela lui fournissait un précieux avantage pour la suite. Car derrière la porte à battants se trouvait le dojo principal, celui qui offrait la plus grande surface, celui où l'attendaient ses adversaires les plus redoutables. L'excitations du combat, l'adrénaline bouillaient en elle et appelaient le côté obscur de la Force à s'exprimer. La suite lui en donnerait l'occasion, inévitablement.

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Tous l'attendaient, disposés le long des tapis de couleur qui délimitaient une large surface de combat. Une quinzaine de membres répartis à sa droite et à sa gauche. En face d'elle, assis en tailleurs, ses anciens professeurs, et, au centre le grand maître de l'école. Haya s'avança et le premier homme de la file de droite, tout de noir vêtu, vint à sa rencontre. Prestement, Haya sorti l'arme de poing et lui tira dessus, sans sommation. Un tir dans le côté. Totalement pris au dépourvu, l’homme s'effondra de douleur.

Haya eu un léger rictus, déjà le second avait fait un pas en avant, mais le même sort le frappa dans l'instant. Cela aurait probablement pu continuer, mais son adversaire dans le couloir s'était montré moins stupide qu'il n'en avait l'air, en ne chargeant que trois tirs dans l'arme. Usant de tout son savoir et de beaucoup de son énergie, Haya parvint malgré tout à vaincre ses adversaires, un à un. Mais la fatigue se faisait sentir de plus en plus.

Se dressait désormais devant elle cet élève qu'elle avait elle-même vu arriver des années plus tôt, son dernier défi.

[table align="left" border="0" bgcolor=black]Pouvoirs Utilisés :
  • Vision (Pratiqué)
  • Vitesse (Pratiqué)
  • Bouclier (Pratiqué)
  • Poussée (Pratiqué]
[/table]
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By Haya Fuu
#14451
Yori Okko avait fait ses débuts jeunes. En fait, ceux qui le connaissaient, si tant est que l'on puisse dire qu'on connaisse une personne aussi peu expressive que Yori, avaient pour coutume de dire qu'il avait appris à se battre avant d'apprendre à marcher. Son orientation fut rapidement trouvée, et ses parents lui financèrent les écoles les plus réputées, jusqu'à ce que ce soient ces dernières qui proposent de prendre en charge sa scolarité.

Il fallait remonter à quelques dizaines d'années en arrière, alors que Haya étaient encore l'apprentie du Sith Itradious, et que l'Empire n'était encore qu'un rêve en devenir pour Darth Sidious, que les deux Anzati avaient fait connaissance dans le dojo où ils se trouvaient à nouveau réunis. Yori avait su mettre à profit ses années d'études et de travail pour s'accomplir, au point de faire parti des favoris, de ses élèves qui bénéficiaient de l'attention particulière du maître.

Ce qui était troublant chez le jeune Anzat, c'était son inexpression permanente. Il avait toujours le regard vague, un peu perdu, comme si rien de ce qui l'environnait n'avait de prise sur lui. De ce fait, même s'il était attentif et travailleur, nul n'aurait dit le contraire, il lui manquait toujours d'un peu d'initiative et de créativité dans ce qu'il entreprenait, ou plutôt dans ce qu'on lui demandait d'entreprendre.

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Un silence profond régnait dans le dojo alors que les deux combattants se faisaient face. A bonne distance l'un de l'autre, ils s'évaluaient déjà, même si le mâle Anzat avait l'avantage d'avoir vu Haya combattre. Cette dernière avait en main les deux bâtons étourdissants, désormais déchargés. Son adversaire avait privilégié un katana à la lame noire, qu'il tenait en garde basse, la longue fusée tenue à deux mains.

Haya n'était pas pressée de passer à l'attaque, chaque seconde qui passait lui permettait de récupérer un peu plus. Lentement les deux adversaires se rapprochaient tout en se déplaçant sur la surface lisse du parquet. Leurs armes en étaient à presque pouvoir se toucher. Le regard du Yori plongeait dans les yeux de Haya, attendant d'y percevoir le moindre signe.

Le premier assaut fut donné par Yori, un mouvement rapide, une petite frappe verticale portée au niveau de la tête, que Haya n'eut aucun mal à anticiper. Elle dévia la lame, avant d'obliger son opposant à baisser sa garde en maintenant un de ses bâtons dessus, tandis que de l'autre elle frappa en se positionnant à bonne distance. Mais Yori effectua un large mouliné avec son sabre, obligeant son adversaire à reculer, sous peine d'y perdre un membre.

Plusieurs fois encore les armes s'entrechoquèrent, dans des séries d'attaques, de parades et de contres. L'air vrombissait dans le sillage des bâtons. Le parfum de la graisse qu'utilisait le sabreur pour entretenir son arme se diffusait dans l'atmosphère du dojo. Les deux combattants étaient de très bon niveau.

Tout devait avoir une fin, et ce combat ne faisait pas exception. Yori avait démontré toute sa technicité, et Haya savait que le seul moyen qu'elle aurait d'écourter le combat, serait de positionner l'Anzat qui lui faisait face dans une situation qui ne lui était pas coutumière, et dans laquelle il devrait improviser, faire preuve de créativité. Aussi, elle mobilisa ses dernières ressources, avant de lâcher l'arme qu'elle avait en main gauche tout en lançant une ultime attaque dans une manouvre que seul le style de l'Ataru autorisait. Mais son bâton était plus court que son sabre, et, bien que déstabilisé, Yori réussi néanmoins à éviter que l'arme contendante ne s'abatte sur son crâne, par un mouvement de recul qui, autrement, n'aurait pas suffit.

Comme il était prévisible, Yori voulu repousser Haya afin de pouvoir regagner sa distance de combat idéale. Il porta donc un coup d'estoc de son pommeau en forme de croc, afin d'inciter son adversaire à reculer. Mais loin de reculer, Haya se décala sur le côté, et opéra une frappe de son bâton sur le bras tendu. Le craquement des os résonna dans le dojo, signalant du même coup la fin du combat.

Tandis que l'Anzat quittait la surface délimitée, Haya se présenta enfin face à l'ensemble des professeurs et du maître, qu'elle salua à genoux comme le voulait la tradition. Elle garda la position face contre le plancher, jusqu'au signal donné par le doyen de l'école, avant de se redresser.

"- Je te souhaite la bienvenue dans notre école, Haya Fuu., l'accueilli le maître.
- Merci, maître., répondit humblement Haya.
- Prends le temps de te reposer, puis retrouve-moi dans la salle de réunion. Nous t'y attendrons. Ikki va te conduire à ta cellule."

Nul besoin d'en rajouter. Ikki était une Anzat aux cheveux couleur de feu, au profil tout ce qu’il y avait de plus commun. Elle n'était pas élève ici, mais travaillait à l'entretien des locaux. Pour autant, c'était une personne respectée, et qui avait toujours une réponse à proposer, quelle que fut la question ou le besoin. D'aucun disait que ses capacités télépathiques allaient au delà de ce qui était habituel pour un Anzat, à savoir la mise en confiance. Pourtant l'arcaniste ne lui avait pas trouvée de filiation particulière avec la Force. En tout cas, Haya l'avait toujours soupçonnée d'être bien plus qu'elle ou le maître ne le prétendait.

"- Vous avez fait bonne impression., l'entreprit la femme alors qu'ils parcouraient les couloirs de l'école.
- Merci.
- Je dois avouer que beaucoup avaient parié sur la victoire de Yori. Bientôt il nous quittera.
- Il a beaucoup progressé depuis mon départ, techniquement.
- Tout le monde ici le considère comme le meilleur combattant.
- Mais cela ne fait pas tout.
- Non, évidemment, vous autres qui parcourez la galaxie êtes bien placés par le savoir... Je suppose… Nous sommes arrivées. Le maître a demandé à ce que soit préparé un bain, il est à disposition dans la salle d'eau. Qui n'a pas changée de place."

La cellule ne payait pas de mine, un futon, un coussin, une tablette, mais on ne venait pas ici pour chercher luxe ou confort. C'est avec délectation que Haya s'était laissée glissée dans le bain chaud après avoir déballé quelques unes de ses affaires. Des bougies parfumées avaient aussi été disposées afin de faciliter la relaxation. Nombre des ecchymoses, laissées par les coups qu'elle avait reçus, avaient disparues, et le peu qui restait s'atténuait à vue d'œil.

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La salle de réunion était située au premier sous-sol, et offrait tout ce qu'il y avait de plus moderne en la matière. Le vieil Anzat était installé à la table ronde au centre de la pièce, et invita Haya à prendre place à côté de lui.
"- C'est un plaisir de te retrouver parmi nous., le temps n'était plus au cérémoniel, et le ton plus convivial. Je dois bien avouer que tu as toujours été source de surprise pour moi. Honnêtement, je pensais que de t'être affiliée avec ce Sith n'allait faire que t'affaiblir, avec ses idéologies d'un autre monde.
- Il n'en est rien, j'ai beaucoup appris à ses côtés.
- J'ai vu cela. Mes élèves s'en rappelleront longtemps encore.
- Comme je me rappellerais du retour de Kotta Tori.
- En effet... Il est de plus en plus rare que de mes élèves reviennent vers moi. La roue tourne dirait-on. Mais tout semble pourtant aller vers une inexorable répétition. C'est ce que nous enseigne l'histoire., L'allusion au motif de la visite de l'Anzat était évident.
- Pourtant là n'est pas mon objectif. Je ne suis pas Jedi.
- Non, tu as été formée par un Sith, mais quelle différence ? Aucune. Leur vision de la Force est tellement primitive. Es-tu certaine de ton choix ? Je ne tenterai pas de te dissuader de prendre cette voie, sache seulement comprendre ce que tu es, et accepter tes faiblesses, pour ne pas renouveler les erreurs des autres de tes confrères.
- Vous savez tout ce que Celui qui rêvait peu représenter pour nous, Anzati, et plus particulièrement pour ceux qui empreinte les chemins de la Force. Je ne prétends être ni de sa descendance ni son héritière spirituelle.
- Soit. Soit. Comme tu me l'as demandé, et en échange de ta visite et de la leçon que tu as donnée à cette école, je vais intercéder en ta faveur auprès de l'un de nos historiens qui me doit une faveur. Mais soit bien consciente, toutefois, que tu lui seras redevable de l'aide qu'il t'apportera. »
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By Haya Fuu
#14503
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Historien, voilà un métier qui collait bien avec la longévité à rallonge des Anzati. Et c'était aussi un métier qui pouvait rapporter gros, à voir la maison devant laquelle se trouvait Haya. Construite dans un style purement Anzat, le visiteur entrait pas un jardin impeccablement entretenu, fait de petits bassins, d'arbustes, et de pagodes miniatures, et était guidé par un chemin de pierres plates jusqu'à la porte de la demeure.

En l'occurrence, un droïd de protocole, modèle 3PO au revêtement noir faisant ressortir ses yeux luminescents, l'invita à passer dans un petit boudoir décoré avec goût. Plusieurs vitrines en bois précieux contenaient des objets d'art venus de différents points de la galaxie. Au centre se trouvait deux ottomanes se faisant face, soit des canapés particulièrement rembourrés dont le dossier se prolongeait par des joues enveloppantes, à l'assise de velour rouge. Une table basse, dans le même style, se trouvait entre les deux meubles.

"- Si madame veut bien s'installer le temps que mon maître vous rejoigne.", annonça le droid avant de refermer la porte derrière lui, laissant l'arcaniste seule, libre d’inspecter le contenu des vitrines. Ce dont elle ne se priva pas

"- C'est bien une lame de cérémonie Massassi. Quoiqu'un peu endommagée, elle est encore en bon état. Elle a appartenu à Raskta Fenni, une célèbre duelliste Echani., intervint un homme qui venait de pénétrer dans le boudoir par une porte dérobée. Je vous en prie, installez vous et expliquez moi donc ce qui motive votre venue."

Désormais installés, Haya expliqua à son interlocuteur la raison de son retour sur sa planète natale.
"- Voilà toute l’histoire. Je souhaite, en quelque sorte, effectuer un pèlerinage sur les traces de 'Celui qui Rêvait', Volfe Karkko., conclut Haya.
- Personnage emblématique de notre race. Le plus célèbre, le plus populaire. Mais probablement pas celui dont l'histoire est la plus connue. Il faut bien l'avouer. Donc comme de nombreux jeunes gens, vous voulez partir à sa rencontre. Vous n'avez nul besoin de moi pour cela. Sachez seulement distinguer le vrai du faux dans ce qui a été écrit sur lui.
- Ce qui m'intéresse, ne se trouve évidemment pas aussi simplement. Volfe Karkko était un très puissant manipulateur de la Force, qui aura laissé un héritage, à n'en pas douter.
- Oui, votre maître m'avait informé de votre penchant pour ces religions liées à la Force. C'est donc une quête de pouvoir que vous souhaitez entreprendre. Soit, si tel est votre souhait. Il se trouve que moi aussi je me suis intéressé au personnage, mais dans une quête de connaissances.
- C'est pour cela que mon maître vous à sollicité. Vos connaissances me seront des plus utiles.
- Ca, vous n'en savez rien. Mais, je ne vous contredirais pas en l'occurrence. Je connais beaucoup de choses sur la vie de Karkko avant qu'il ne devienne 'Celui qui rêvait'. Et j'en connais aussi beaucoup sur sa vie une fois qu'il s'est réveillé, même si elle fut relativement brève, il faut bien l'avouer., le ton employé par l'historien était emprunt d'un certain mystère et de mise en garde.
- Accepterez-vous de m'aider ?, s'enquit Haya.
- Parce que votre maître me l'a demandé, et que je le lui dois, oui, mais sachez que je vous demanderai quelque chose en retour. Vous cherchez le pouvoir, et je cherche la connaissance. Nous allons pouvoir tirer avantage l'un et l'autre de cela. Connaissez-vous Nikkos Tyris ?
- Il s'agit d'un Jedi. Il était Anzat aussi.
- C'est un bon début. Suivez-moi.", sur ces mots, l'homme se leva, imité de peu par Haya.

L'intérieur de la maison était aussi richement décoré que le petit boudoir. Des objets rares étaient exposés au fil des couloirs, en vitrine ou sur des piédestaux. De nombreuses peintures et tapisseries recouvraient aussi les murs. Le tout était disposé avec un sens de l'harmonie particulièrement étudié. Le 3PO les avaient rejoints dans un élévateur, qui les avait directement déposé au centre d'une salle circulaire, aux murs s'élevant à plusieurs mètres de hauteurs. A côté d'eux, se trouvait un pupitre et un projecteur holographique.

"-Dans chacune des cellules que nous avons autour de nous se trouve un cube de données. Il y a ici toutes les connaissances que j'ai été amené à acquérir durant ma vie d'historien. Seule une petite partie nous intéresse toutefois."

Après avoir pianoté sur la console, un bras mécanique parcouru le mur sur une paire de rails avant d'aller se saisir d'un cube perdu dans les hauteurs de la pièce, avant de revenir l'insérer délicatement dans l'emplacement prévu à cet effet.

"- Je ne vous apprendrais rien sur l'Ordre Jedi et sur l'Ordre Sith. Il a existé, et existera probablement toujours, des déviations de l'un ou l'autre des ces derniers, mises en place par des membres s'étant écartés des voies tracées par leurs prédécesseurs. Certains ne survivront pas au trépas de leur fondateur, d'autres sommeilleront jusqu'à ce que le hasard nous fasse en retrouver la trace."

Le visage de Nikkos Tyris était affiché devant eux. Immobile.

"- Nikkos Tyris, fut de ceux-là. Il abandonna l'Ordre Jedi et créa son propre temple où il y enseigna une autre voie, qui se voulait être le médian entre l'Ordre Jedi et l'Ordre Sith. Sa tentative fut couronnée de succès. Il attira à lui plusieurs sensitifs et entama leur formation, au grand damne des ses anciens maîtres. Ils ne tolérèrent pas se succès grandissant, et, le percevant comme une menace, ils l'exécutèrent. Il faut dire qu'il eut la mauvaise idée de s'associer au compte Dooku en échange de ce qui vous amène ici., du bout du doigt il frôla le clavier virtuel de sa console. Un holocron ayant appartenu à Volfe Karkko." Mais ce que l'holoprojecteur affichait était une planète.

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Haya écoutait et observait avec attention, sans pour autant reconnaître la planète affichée qui tournait lentement sur elle-même devant les Anzati.

"- Les raisons de l'engagement de Tyris auprès du Comte Dooku restent ouvertes à suppositions. J'ai eu des informations assez contradictoires sur qui fit le premier pas vers l'autre. Mais ce n'est pas ce qui nous importe. Ce qui nous intéresse se trouve exactement ici., la planète avait arrêtée sa rotation, et un point lumineux pulsait régulièrement. Le temple Jensaarai de Nikkos Tyris . C'est là que vous trouverez, très probablement, ce que vous cherchez. Je ne peux toutefois pas vous le garantir.
- Et en contrepartie ?, demanda Haya.
- En contrepartie, vous allez explorez ce temple pour moi. Je vais vous confier du matériel et un droid spécialisé. Vous reviendrez ensuite me rapporter toutes les informations que vous aurez pu collecter.
- Et l'holocron, si je le trouve ?
- Vous me le rapporterez, le temps que je l'étudie. L’affaire de quelques semaines au plus. Puis il sera à vous. Tout ce que vous trouverez d'autre rejoindra mes archives et collections. Naturellement.
- Et s'il n'y a pas d'holocron ?
- Le marché est que je vous indique où chercher, pas où trouver. Que vous découvriez ou non un holocron ne change rien notre accord. »

A suivre : [Susevfi] Visite à Nikkos Tyris
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