L'Astre Tyran

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Cette vaste structure somptueuse et intimidante fut construite sur un monolithe naturel surplombant la cité de Ravelin, capitale de Bastion. Elle héberge les appartements et bureaux de l'Empereur, ainsi que la salle où se déroulent les séances plénières du Grand Conseil des Moffs. Réceptions officielles et cérémonies militaires ont lieu régulièrement dans son enceinte.
By Trachta
#17411
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Orellien Melnik, secrétaire général au Palais Triumviral, PNJ


Si on l'avait écouté, ce problème aurait été réglé depuis un bon moment. Mais on n'écoutait jamais les fonctionnaires, ceux qui faisaient tourner la machine administrative impériale. Orellien Melnik était un de ceux là, mais il n'était pas n'importe lequel : secrétaire général du Triumvirat, il obéissait aux ordres des consuls en les traduisant dans ses directives. C'est lui notamment qui rédige les ordonnances, et veille à la bonne transmission des ordres entre le Triumvirat et tous les autres organes de l'Empire : Haut Commandement Impérial, BSI, Conseil impérial et gouverneurs régionaux. Bref, il était un carrefour incontournable et ne manquait jamais de le rappeler à qui en doute. En dehors de ça : quelqu'un de loyal, consciencieux et non désagréable de nature.

Alors soit, les nominations étaient déjà dans les cartons, ou du moins dans la paperasse, mais aucun ordre clair n'était donné pour leur donner force de loi. Avec la disparition, la fuite ou la condamnation d'ex-conseillers, de nombreux "trous" apparurent. Trous qu'il fallait maintenant combler. Melnik pesta une nouvelle fois tout en se parlant mentalement, vieille habitude de solitaire. *Heureusement que l'Empire contrôlait l'information, sinon il se serait écroulé depuis un bon bout de temps à ce train là !* Sur ça, il se fit apporter un résumé de la situation. C'est qu'elle était belle, il fallait la rappeler une ultime fois : une seule consule, Thoryn, la disparition de Kiez et de Thrawn pour le Triumvirat, la traîtrise de Emsar, Zannar, Trador, la mort de Grunger et enfin la disparition de l'amiral Batch. *Magnifique... Et maintenant ?* Maintenant, on lui apporta les dossiers des candidats susceptibles d'être membres du Conseil Impérial, à savoir des gens compétents, loyaux et audacieux.

Parmi cette liste, maintes fois vue et revue, et parmi une trentaine de candidats, on en retint finalement que quelques uns : Ysanne Isard, directrice des R.I ; Hayden Kor'rial, Moff de Kuat et co-PDG des CNK ; Arthas Menias, une demi-légende dans les forces spéciales ; Trachta, Moff de Bandomeer et impérial depuis l'origine ; Darvos Melius, une éminence grise de l'Empire dont connaître l'existence est un privilège ; James Wellsey, Moff de Kessel et nouvelle coqueluche des progressistes impériaux. Après x vérification de leurs dossiers, des tests psychologiques ainsi que des enquêtes très poussées de la part du BSI, on décida : les personnes suscitées seront les prochains conseillers de l'Empire, du moins lorsqu'ils auront accepté la charge. Pour cela, le secrétaire Melnik les convoqua sur le champ. Une convocation au Palais Triumviral équivalait à un ordre, si ce n'est à une injonction divine.

Par ordre, Melnik convoqua le capitaine Arthas Menias, le Moff Kor'rial et le Moff Trachta, tous les trois attendaient dans une salle que l'on vienne les chercher. On laissa entendre aux trois de quelle type de promotion ils allaient bénéficier... Tout en maintenant un petit doute solide, pour la forme. Si cela pouvait déstabiliser Menias et peut-être Kor'rial, pour Trachta en revanche, routier de la politique, il était tranquille.


Trachta ne s'attendait sûrement pas à revoir le capitaine Menias dans pareilles conditions, ni le Moff de Kuat... Mais alors vraiment pas. Il avait retardé le départ pour le Complexe de la Gueule, en ordonnant à son second ponctuel de rester sur Bandomeer jusqu'à son retour. Alors oui, le premier sentiment fut la stupéfaction en le voyant assis alors qu'il entrait dans la salle d'attente du secrétariat.

- Mais que faites-vous... d'une voix calme, pas celle d'un officier auquel le soldat aurait désobéi, mais celle de la surprise à l'état pure, une voix idiote à défaut du visage du même genre, car inexpressif pour quelqu'un de la situation physique de Trachta. Il parvint à se ressaisir immédiatement, bien conscient de ce qui était pour lui une erreur : révéler un sentiment, même sans importance. Voix calme et professionnalisme reprirent le dessus :
- On m'avait indiqué que je ne serai pas le seul... Et il s'assit bien en face de Menias et de Kor'rial dans un excellent siège. Vous avez dû bien manœuvrer, je vous félicite, tous les deux. Pour le plus surprenant, c'est que c'était sincère. Il ne fallait pas oublier que Trachta ne respectait que les militaires pour en avoir été un à l'origine. Pour le Moff de Kuat, c'était un manager efficace, une exception à sa règle en somme. Plus cordial, humour pince-sans-rire et même pédagogique, il s'adressa d'abord à Menias : au Conseil Impérial nous serons tous égaux, la mission dont je vous ai parlé sur Bandomeer vous intéresse-t-elle toujours ? Rien ne vous y obligera, du moins dans une heure. Dans le cas contraire, la hiérarchie sera la même, vous savez ce que c'est : il ne peut y avoir qu'un seul chef dans une mission, un projet ou une organisation. Humour pince-sans-rire ? Sincérité ? A Arthas d'en juger. Mais ce qui était certain, c'est qu'il n'y avait plus le protocole étouffant qu'il avait peut-être ressenti sur Bandomeer, et cela cessera probablement car Trachta respectait la hiérarchie, du moins l'égalité des conditions dans ce cas précis.
Puis il s'adressa à Kor'rial :
- C'est un aboutissement, je suis persuadé que nous saurons collaborer efficacement pour le bien de l'Empire. J'ai des projets dont nous discuterons ultérieurement entre les CNK et la BMC. Je n'ignore rien de vos problèmes de terrorisme, Bandomeer n'est pas épargnée non plus par cette étrange vague contestataire.

Après une vingtaine de minutes grâce auxquelles Menias, Kor'rial et Trachta purent échanger, ou plutôt se livrer à quelques quiproquos, Melnik les convoqua pour leur annoncer la nouvelle de leurs vies. Ils furent invités de s'asseoir par le secrétaire d'un geste poli ; Melnik devait maintenant s'attirer la sympathie de ces deux conseillers car deux consuls en seront issus, ou un seul. Mais il ne devait pas oublier ses devoirs. Ainsi Orellion Melnik apparut devant eux, ou plutôt eux apparurent devant lui. Lui, un personnage de taille moyenne, aux cheveux gris, yeux sombres, à l'allure sage, et dont le bureau baignait dans une lumière particulière, parfois aveuglante. Tout était fait pour que les rares visiteurs du Palais comprennent qu'ils ont affaire à un lieu quasi religieux dont les ordres sont des onctions divines et les nominations des canonisations. Et elles débutèrent :

- Messieurs, je vous souhaite tout d'abord la bienvenue, à ma connaissance que l'un d'entre vous ne connaissait Bastion, fit-il d'un sourire malicieux. Il commença, théâtral mais bref : Maintenant, la raison qui vous amène ici est essentielle... L'Empire vous confie un devoir des plus importants, le plus important celui de le... guider. Et il commença sereinement.
- J'ai ici même une ordonnance signée par la consule Thoryn. Cette dernière a souhaité vous proposer un siège au Conseil Impérial. Cette fonction... capitale dirons d'une façon triviale, demandera de prendre l'Empire à bras le corps, de le servir encore plus passionnément que vous ne l'avez fait. La consule pense que vous en êtes capable, aurait-elle fait erreur ? A ces mots, trois personnes entrèrent dans la grande salle, et présentèrent dans l'ordre les nominations, chacun des concernés devaient signer la sienne pour qu'elle devienne force de loi. Au tour de Trachta, toujours professionnel. En réalité, - et ça sera l'anecdote de l'histoire - il savait la nouvelle par Herklir. D'où la maîtrise prétendument spontanée de ses paroles sorties tout droit d'une machine à écrire d'un juriste pompeux. Même la fausse modestie était là :
- Je suis profondément troublé par l'honneur que me fait la consule Thoryn en me nommant membre du Conseil Impérial. Je ne sais quoi dire... Je promet de mener à bien ce devoir, en respectant la constitution, les citoyens et l'intérêt publique. Je ferai tout pour m'en montrer digne. J'accepte de servir l'Empire qui me donne une ultime occasion de prouver ma loyauté, je mettrai toute ma volonté et mes compétences et je ne le décevrai pas. Secrétaire général, j'accepte.
Le premier gratte papier lui tendit la nomination et il signa. Enfin... Enfin, oui. Pour être tombé de si haut, il commençait à douter de pouvoir remonter. C'était chose faite. Il ne manquait plus qu'une seule marche, la plus difficile.

Mais ce plaisir devait être encore plus grand pour Menias et Kor'rial. Orellien Melnik ne put s'empêcher sourire, il sentait la jubilation ambiante, incontrôlable, qui s'échappait de ces trois hommes. Sans parler des ambitions qui les animaient. Ils allaient accéder à un organe du pouvoir prestigieux et renouvelé.
C'était au tour du capitaine, probablement sonné :
- Qu'en à vous capitaine Menias ? fit Melnik, respectueux. Le tour du Moff Kor'rial allait venir.
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By Arthas Menias
#17478
Fffff... cinquante-trois... fffff... cinquante-quatre... fffff... cinquante-cinq...

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Capitaine Menias ? Auriez-vous un moment à m'accorder ?[/font]Image [/table]

Fait chier.

Je lâchais la barre et atterrissait lestement. Tractions à une main sur une barre de plafond. Un exercice difficile... mais même à 50 ans, soulever ma carcasse de 90 kilos à un seul bras, c'était un véritable exploit. Je sentais mon dos tirer, mais le grand pectoral et tout ces muscles si importants pour mon métier gardaient une forme olympique. Vieux mais pas hors du coup... Je regrettais un peu la gravité supérieure de Carida en revanche. Si j'avais pu atteindre les 100 tractions avec une gravité supérieure, j'aurais presque pu me mesurer à un membre des corps d'élite Chiss. A 30 ans j'en aurais été capable.

Mais je n'avais plus 30 ans. C'était bien là l'inconvénient. J'affrontais maintenant un ennemi insidieux contre lequel aucun remède n'existant vraiment. Le temps. Un ennemi qui n'avait pas de cou à tordre pour en être débarrassé. Un ennemi qui pouvait atteindre le temps qu'il voulait pour arriver à ses fins. Eroder une montagne ? Pourquoi pas. Même si cela prenait 50.000 années, il le ferait. Et ses alliés étaient bien plus puissants que n'importe quel allié qu'un simple mortel aurait pu avoir à son côté. Même des entités comme la Force ne pouvaient rien face à cet adversaire. Puisqu'elle n'en étaient que les misérables descendants. La Force pouvait influencer le temps... mais le Temps aurait un jour raison de la Force.

C'était avec ce genre de psychologie à trois sous - ou valant tout l'or du monde, selon quelle oreille recueillait cette théorie - que j'en étais venu à ne plus être impressionné par ces guignolesques manipulateurs de la Force, qu'ils fussent Jedi ou Sith.

Et loin de toute considération philosophique, je prenais une serviette et la passait patiemment sur mon torse et mon front. Une bonne douche s'imposerait de toute façon, mais sentir la sueur perler me donnait des frissons le long de l'échine.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Oui sergent ? Un soucis ?[/font]
[font=Lucida Fax]Le Moff Trachta s'est absenté, la mission est reportée jusqu'à nouvel ordre. Et... un dignitaire impérial vous attend sur la piste d'atterrissage numéro 1.[/font]
[font=Lucida Fax]La piste 1 ? Elle est réservée au Moff... qui a donné l'autorisation ?[/font]
[font=Lucida Fax]Lui-même monsieur. Il s'agit d'un haut dignitaire venu directement sur ordre du Triumvirat.[/font]Image [/table]



Le petit bonhomme était trapu, un peu fort de sa personne, et semblait savoir se battre comme un furet à deux pattes dans une cage anti-grav. Pourtant, il écrasait la pièce d'une présence qui en disait long non sur ses capacités martiales, mais sur un intellect politique malsain qui faisait de lui un ennemi potentiel dans le domaine des assassins en coulisses. Un genre de stratège politique qui pouvait influencer le destin de l'Empire d'un simple holo-texte.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Bonjour, capitaine. Un long voyage que je viens de faire... J'aime beaucoup votre coupe. Elle vous sied très bien. Avez-vous jamais tenté.../[/font]
[font=Lucida Fax]Vous souhaitiez me parler ?[/font]
[font=Lucida Fax]Droit au but. J'aime ça. Marchons un peu.[/font]Image [/table]

Ce que je fis. Nous étions tout deux levés et nous commençâmes à nous balader dans le palais du Moff Trachta. Il s'arrêta devant un tableau représentant un paysage glacé, qu'il tapota de sa canne en ivoire sur laquelle il s'appuyait, plus par coquetterie que par réelle nécessité à voir sa démarche sans boitillement.

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Ce tableau a été apporté par feu John Emsar. Savez-vous ce que c'est ?[/font]
[font=Lucida Fax]Je l'ignore. Hoth ?[/font]
[font=Lucida Fax]Il y a de l'idée. Il s'agit de Rhen Var. Une planète glacée parsemée de ruines d'une antique civilisation aujourd'hui disparue.[/font]
[font=Lucida Fax]C'est intéressant. Ca a un rapport avec moi ?[/font]
[font=Lucida Fax]J'y viens. Cette planète a accueillie un jeune homme durant un moment, ainsi que son maître. Jeune homme qui était le précédent Moff d'ailleurs.[/font]
[font=Lucida Fax]Je ne vois toujours pas le rapport avec moi ni vous...[/font]
[font=Lucida Fax]Si vous m'interrompez toutes les minutes ça ne risque pas.

Ce jeune homme a trahit et est mort aujourd'hui. Disparu. Et sa planète a été donnée par Syal Trador à notre cher patriote Trachta. Une insulte qui cache un trésor de quelques 40 millions de crédits par mois. Ce jeune homme n'était pas un idiot, il a fait de cette planète une manne financière et une force militaire robotique cachée.

Un des nombreux secrets de l'Empire voyez-vous.
[/font]
[font=Lucida Fax]Je... n'étais pas au courant en effet. Pourquoi me dites-vous cela ?[/font]
[font=Lucida Fax]Aujourd'hui est un jour spécial capitaine... John Emsar était conseiller impérial voyez-vous. Savez-vous où allait-il en séance du Conseil ?[/font]
[font=Lucida Fax]Et bien, sur Yaga Minor, cela coule de source.[/font]
[font=Lucida Fax]Oh, croyez-vous ?[/font]Image [/table]




Et ce petit bonhomme m'avait parlé du deuxième secret que j'allais devoir garder. Il existait une planète que les troufions ne connaissaient pas... que seuls les élus connaissaient.

Sartinanyan. Dites "Bastion". Réelle capitale de l'Empire, extrêmement protégée, avec toutes ses institutions.

Et j'étais destiné à devenir un représentant de l'Empire... Cet envoyé m'avait dit que j'allais devenir, si je l'acceptais, et si on m'acceptait, une huile essentielle de l'Empire. Un capitaine conseiller...

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Ce n'est pas une faveur que je vous fais. En fait personne ne vous la fait. C'est un appel au devoir qu'on vous impose. J'ai connu le Grand Moff Trachta et je sais ce qu'il vous a demandé. Je sais que vous n'êtes pas un traître. J'ai accès aux vrais dossiers du BSI mon ami, pas juste ceux qu'il lâche aux Consuls qui vous engagent comme chef de la Sécurité de leur Palais. Personne ne se demande jamais comment le BSI aurait pu accepter, même après négociations, un homme qui a déserté et agit contre eux.

Continuez la mascarade, jouez le traître qui cherche la rédemption. Quand vos ennemis croiront vous avoir, ils se trouveront désarmés au dernier instant. C'est une arme dissimulée que vous avez en mains, capitaine. Ne la gaspillez pas par mesquinerie. Soyez un tireur d'élite... allongez-vous, laissez le soleil vous aveugler... puis tirer votre unique balle sur votre cible qui ne s'en relèvera jamais.
[/font]Image [/table]

Un prestige qu'il me fallait accepter. Cet homme avait tout ce qu'il avait fallut pour me convaincre. Son unique monologue m'avait laissé pantois. Je pensais que l'opération "Ver shantarto" était restée entre Trachta et moi.

Maintenant je devais faire mon paquetage. Et suivre cet homme jusqu'à une planète qui, jusqu'à il y a une heure, n'existais pas pour moi...

Et qui, si j'en croyais le contrat de confidentialité, n'existait toujours pas.




Et dans l'anti-chambre avant notre réception, je retrouvais Trachta qui avait écourté la mission. Et il... quoi, m'accusait d'une manoeuvre politique adroite ?

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Je suis flatté de votre compliment, Moff, mais je n'ai strictement rien demandé... la seule chose que j'ai jamais faite est d'avoir fait mon devoir. C'est eux qui sont venus me chercher...

Et j'ai accepté la mission, je la remplirais. Aucune haute-fonction soudaine ne m'en soustraira.
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Par la suite, je ne relançais pas la conversation. Je n'avais rien à demander à des supérieurs. Juste un devoir de répondre à leurs questions s'ils en avaient. Si au conseil on était tous égaux... nous n'étions pas encore au conseil, et il y avait là deux Moffs... et un capitaine de l'armée de terre.

Un autre homme fit son entrée, et j'appris alors que c'était Thoryn qui m'avait recommandée. Vraiment ? Elle qui me faisait à peine confiance pour aller laver son linge, me recommander au conseil ? Le monde s'était-il tout d'un coup effondré ?

Et il suffisait de signer une ordonnance ? Pas de nomination ? Pas d'élection ? Mais, mais...

- Quant à vous capitaine Menias ?

Non, il y avait un problème... c'était... juste ça ? Une feuille tendue à signer ?

[table align="left" border="0"]Image[font=Lucida Fax]Je... je...

Oui, bien sûr. C'est juste que... enfin, je ne suis pas très doué pour les discours et les serments. Je ne pourrais pas prononcer serment plus éloquent que celui du Moff Trachta, à savoir affirmer à nouveau ma loyauté, indéfectible, envers l'Empire, son peuple, son commandement, ses institutions et son idéologie. M'accomplir en tant qu'homme pour m'accomplir en tant que représentant de son autorité, de sa grandeur et de son rayonnement s'étendant à ses peuples éparses et aussi diversifiés soient ils.

L'honneur et le devoir qui me sont échus aujourd'hui, je ne les mérite pas. Il m'appartient maintenant de me résoudre à mériter, jusqu'à la fin de mes jours, ce titre et ses responsabilités. Ne pas devenir un de ses dirigeants qui n'ont d'yeux que pour leur avancement personnel et ambitieux. Ne pas me battre pour le prestige ou le pouvoir... Simplement ma battre pour la dignité de mon peuple.
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Et j'apposais ma signature.

Melnik me tendit un insigne argenté de la taille de ma paume. A accrocher sur ma veste immédiatement.

Un insigne qui faisait de moi un homme d'état. Une éminence grise de la catégorie militaire de l'Empire...

Puis vint le tour d'Hayden Kor'Rial.
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By Hayden Kor'rial
#17539
Dans la navette Lambda, il y régnait un silence de mort. Le pilote à l’avant conduisait là où on lui avait demandé, les deux shadows étaient à l’arrière, en face du Moff, la tête entre les mains. Non, cela n’était pas bon. Il le savait très bien. De là à savoir si cela avait un rapport avec les affaires internes de Kuat, il ne savait pas. Georges ne lui avait rien dit et il aurait sûrement été exécuté si cela avait été le cas. Un ordre express venant du haut commandement, pour un voyage vers Bastion. Voilà ce qui était marqué. Quand il y avait haut-commandement dans une phrase, cela n’était jamais bon, bien au contraire. Il se redressa et regarda les deux soldats en face. Sous leurs masques, il ne voyait aucune expression qui aurait pu traduire leur pensée. La température avait baissé de quelques degrés alors que le duel de regard continuait. L’un des deux soldats se pencha légèrement vers son camarade et demanda :

-Tu crois qu’il nous regarde là ?

L’autre haussa les épaules. Le Moff haussa un sourcil. Clive essaya de le rassurer :

-Hey, c’est qu’une convocation. P’tètre qu’ils vont te donner du renfort, ou faire venir quelqu’un pour s’occuper des problèmes.

S’il était communément admis qu’Hayden entretenait de bonnes relations avec ses soldats, la familiarité qu’il avait avec sa garde personnelle l’était beaucoup moins. En publique, ils étaient de vrais bons soldats bien entraînés. Dans les coulisses, c’était juste de bons amis.

-Et tu penses que ça veut dire quoi, faire venir quelqu’un ? Demanda-t-il ? A tous les coups c’est le premier échelon vers le remplacement. Un Moff déchu, t’imagine ? Je vais faire quoi ?

Un gloussement sonore éclata de l’autre. Hayden tourna la tête vers lui.

-T’auras qu’à vendre des tracts. Tu sais, du genre : « Pour la sécurité de l’emploi des Moffs, votez oui ! »

Un sourire se dessina sur son visage. Après tout, il verrait bien. Ce n’était peut-être rien de bien méchant. Il n’avait toujours pas eu d’accidents de speeder, donc c’était l’essentiel. Quoi que … La navette n’avait toujours pas atterri.

-Tiens, ça me fait penser à cet espèce de rattataki qui voulait de l’argent parce qu’il avait été banni de son clan.

Clarck se retourna complètement vers lui.

-Ah oui ! Il criait si fort qu’on l’a mis au trou pour une semaine. Même dans sa prison, il cherchait de l’argent.
Son collègue gloussa.


-Quel enfoiré celui-là … Je ne sais pas ce qu’il est devenu.

C’est là qu’Hayden intervint. A l’époque, les deux soldats n’étaient que des storms, et surveillaient les populations sur Kuat. Le Moff avait entendu cette histoire et cela lui avait retombé dessus.

-Il a cherché à me parler suite à son emprisonnement, en m’accostant dans la rue. Il est parti pour les mines d’épices pour troubles à l’ordre public.

La conversation continua ainsi jusqu’à l’atterrissage. Ce dernier se passa finalement bien. Pas de bombe, pas de dépressurisation de dernière minute ni de mal fonctionnement des répulseurs. Sa prochaine destination, c’était le palais.




Il entra dans la salle d’attente, précédé de ses deux soldats. Le Moff Trachta était là et afficha une expression de surprise. Il y avait également une autre personne qu’il ne connaissait pas. Ni de nom, ni de réputation. Hayden fronça les sourcils quand il commença à les féliciter. Il demanda à ses soldats de l’attendre à l’extérieur, les récompensant par une tape amicale sur l’épaule.

-Comment cela bien manœuvré ?

C’est l’inconnu qui prit la parole. C’était un soldat, à n’en point douter. Son franc parlé en était bien caractéristique. De quoi est-ce qu’il parlait. Déjà, on l’avait juste prévenu qu’il devait aller au palais voir le haut commandement. Fallait-il sur Kuat qu’il était difficile d’avoir les messages complets. Un blocus permanent et une population en ruth, il n’avait pas réellement pris le temps de lire l’intégralité du message. Il ne comprenait pas réellement le but de la conversation qui était en train de se dérouler et il ne prêta pas attention à l’évocation du conseil. A la proposition de Trachta, il hocha la tête.

-D’accord, nous ferons cela.

Pendant les vingt minutes qui suivit, en faites, Hayden ne parla pas. Il avait raté quelque chose d’important. De très important. Peut-être même que cela aurait pu lui changer la vie. Ou alors c’était juste un mauvais décodage du message. Si jamais c’était le cas, il ferait installer de meilleurs stations relais. Ca et puis d’autres trucs … cools.
Un petit monsieur au regard sombre apparu alors de derrière la porte qui était restée close tout ce temps. On les invita à entrer et à s’assoir. Le Moff croisa les jambes et regarda la pièce. Ce gars-là avait un gout fin pour tout ce qui était jeu d’ombres et de lumières. C’était sûrement un musicien, ouais, c’était cela. Un musicien à ses heures perdues. Le petit bonhomme le tira de ses rêveries et commença à lui exposer la situation. Sa première phrase le laissa dubitatif. Bravo les renseignements. Il était déjà venu sur Bastion pour affaires avec la grande Moff bleue. Cela avait d’ailleurs été inutile mais bon … Enfin, le prétexte de ce long voyage était là. C’était une pour une chaise au conseil impérial. Il en avait plein chez lui des chaises, et elles étaient sûrement plus distinguées que celle du conseil. Il esquissa un sourire dissimulé sous sa main en appui de sa tête et se reconcentra sur la question. Conseillé, c’était une promotion ? Finalement, le destin faisait parfois bien les choses. Quant au message qu’il avait reçu, il se demanda s’il ne devait pas demander à ce que ce blocus soit forcé. Ces nouvelles fonctions pouvaient le lui permettre désormais. Une multitude d’idées naquirent dans son esprit. Des routes hyperspatials, des nouvelles technologies venant d’autres secteurs. A présent, l’empire allait connaître des tas de trucs ou des machines et il n’y serait pas étranger.

Il n’écouta pas le discourt de Trachta mais se reconcentra sur Menias. L’officier ne savait pas faire de discourt, c’était donc bien un soldat. Peu importe après tout. S’il était conseillé, il apprendrait à le connaître. Il essaya néanmoins de faire de belles phrases élogieuses, inspirant la bravoure, l’honneur et une pointe de dépression nota-t-il. Ce fut ensuite à son tours. Son regard passa de la feuille tendu à Melnik pour revenir à la feuille.

-J’accepte. Je dévoue tout mon corps à l’empire.

Mais pas encore à la science, pensa-t-il pour lui-même avec une pointe de sarcasmes. Il signa et étira un grand sourire. Loin d’être comme tous les autres grandes têtes de l’empire, lui ne perdait pas de temps en discours inutiles, se basant sur l’efficacité. C’était peut-être d’ailleurs pour cela qu’il avait été recommandé …
By Trachta
#17541
Trachta fut étonné, visiblement sa remarque était celle d'une prélude à une situation de quiproquo. Si ses "compagnons de promotion" n'avaient pas manœuvré, alors c'est que le choix avait été fait indépendamment de tout jeu politicien. Maintenant qu'il y pensait, le conseil impérial devait être une table rase, et eux la nouvelle génération. Alors on la remplissait comme on pouvait, quitte à lui donner une composition bien hétérogène, peut-être non dénuée d'hommes de qualité ?
Toujours est-il que ne sachant plus trop quoi y penser, le Moff Trachta approuva d'un signe de la tête ses deux interlocuteurs pour au final se plonger dans le silence, *est-ce tout se passait vraiment comme prévu ?*



Oui, tout se passa comme convenu. Le secrétaire Melnik était satisfait : les trois hommes avaient accepté. Un refus aurait été improbable, voire complètement cocasse. Mais rien de tel, personne ne refusait la perche bien séduisante qui leur était tendue. Raccompagnant ses nouveaux élus, Melnik, bien candide, demanda au capitaine, - pardon, conseiller Menias ! - de rester un moment pour lui signifier la chose suivante :
- Conseiller Menias, veuillez me pardonner l'éventuel affront que je vais vous faire, mais il s'agit d'une recommandation émanant de nos services. Compte tenu de votre grande expérience de la chose militaire, nous ne nous inquiétons pas de votre capacité à contribuer à sa sécurité, vu que vous toucherez un domaine dont vous êtes un familier. Néanmoins, notre... réalisme nous poussent à vous encourager vivement d'accepter une formation éclaire permettant de vous donner d'autres "les clefs" toutes aussi utiles. Nous vous proposons ainsi une formation universitaire de haut niveau qui concernera essentiellement quelques domaines importants : politique, économie, gestion des risques, un peu de droit impérial etc. Répartie sur 1 an, elle visera à vous familiariser avec ce qu'on appelle la "science du leadership", dont vous tenez - j'en suis persuadé - les qualités latentes. Je vous en prie...
Et il lui tendit un datapad avec tous les détails. Évidemment cette formation restait secrète, et aucun autre conseiller n'en connaissait l'existence... mis à part Melnik, le BSI et la consule Thoryn. Concrètement, le conseiller Menias avait la possibilité de suivre les cours à distance, les meilleurs professeurs des universités de l'Empire l'instruiraient comme il le faudrait. Puis, la pratique fera surement le reste. Pour Trachta et Kor'Rial, ce n'était évidemment pas nécessaire : on n'abreuve pas un Bantha qui n'a pas soif.
C'était tout, et on raccompagna les nouveaux conseillers avec le protocole qui leur était - désormais - dû : une halée d'honneur composée d'une cinquantaine de stormtroopers chacun, et des plus reluisants.
Mais cette fois les navettes étaient au même hangar, pour le coup on fusionna assez habilement toutes les rangées pour laisser passer au milieu les conseillers - raccompagnés en même temps par un Melnik toujours aussi jovial - allant vers leurs navettes respectives. Après d'ultimes au revoir, Bastion laissait partir ses nouveaux maîtres, sous le sourire subitement carnassier du secrétaire général...



Et ainsi le conseil comptait maintenant trois membres supplémentaires. On attendait encore les autres : de nouvelles convocations furent envoyées. Darvos Melius et Ysanne Isard seront les prochains. Le palais triumviral, symbole du pouvoir, maîtresse exigeante et avide, attendait ses futurs visiteurs. Répondront-ils à son appel ?
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By Darvos Melius
#17556
Sous le voile de nuit noir recouvrant Ravelin, une navette aux angles menaçants affrétée par l’Armée Impériale se posa sur l’une des austères plateformes surplombant le complexe ministériel de la capitale. Les pas cliquetant contre le sol encore reluisant d’une averse précédente, un unique droïde protocolaire s’approcha de l’engin arrêté alors que sa cloison arrière s’ouvrait lentement. Trois personnages en jaillirent silencieusement, l’un dépassant d’une tête les deux autres, et suivirent leur comité d’accueil réduit jusque dans les entrailles de la structure administrative. Naturellement, les vérifications d’identité furent nombreuses et chaque enjambée était attentivement suivie et enregistrée par les centaines d’yeux électroniques dissimulés sur le chemin emprunté. Bastion ne devait pas sa réputation de planète la plus surveillée et protégée de toute la Galaxie à de simples rumeurs ; elle rappelait en effet tous les jours à ses habitants et visiteurs ce que signifiait abriter le centre névralgique de l’Empire.
Une fois arrivée devant leurs appartements, les nouveaux arrivants se firent signe avant de se disperser.

Selon le registre du droïde, il était question de deux vétérans Shadow Stormtroopers escortant un certain Capitaine Melius, la silhouette élancée arborant une armure écarlate et sombre que l’on n’avait pas revue à Ravelin depuis la chute tonitruante de Delavièl. Ils devaient séjourner là pour la nuit jusqu’à la convocation de l’officier au Palais Triumviral, honneur rare et peu ébruité convoité par de nombreux notables impériaux, au moins pour ceux qui en connaissaient l’existence. Darvos ne dormit cependant que quelques heures, habitué à un rythme de vie presque inhumain hérité de ses années dans la garde personnelle des souverains. Il s’entraina jusqu’à potron-minet en art martial Echani, qu’il maîtrisait pourtant, puis prit le chemin du secrétariat-général après une brève préparation mentale. On ne lui avait pas mentionné la tenue de quelconque cérémonie et l’entretient devait être plutôt court, mais notre homme jugea tout de même bon de se présenter en uniforme. L’armure pouvait intimider et rappeler de mauvais souvenirs aux individus présents. S’habituer à du simple tissu, bien que de qualité, restait difficile pour l’ancien Protecteur ; ses nouvelles fonctions le lui imposait d'ailleurs régulièrement.

Ainsi appendra t-il enfin la raison poussant le dénommé Orellien Melnik à le recevoir de la sorte. Ce dernier le fit à ce titre promptement appeler dans son bureau lorsque Darvos se présenta au palais. La salle était sobre et le commis ne paraissait pas différent des centaines de ronds-de-cuir impériaux que le gradé avait rencontrés au cours de son service. Ils se saluèrent, puis le fonctionnaire révisa à voix haute le parcours martial de l’invité. Passage brillant au sein du corps des Shadow Stromtroopers, propulsion par le mérite dans la Garde Impériale, missions confidentielles pour le compte de l’ancienne impératrice, " réhabilitation " sur Byss après la chute du monarque, campagne d’anéantissement des seigneurs de guerre dont la bataille d’Er'kit, et enfin direction des forces de Yavvitri City, sur Yaga Minor. Il souligna même quelques notes piquantes ajoutées par le BSI évoquant le tissage progressif de liens politiques importants avec les notables du Secteur de Braxant, probablement pour s’assurer une base de soutiens pour de futurs projets ambitieux.

Etait-ce donc pour cela qu’on le fit appeler ? L’Empire se sentait-il à ce point menacé par un vestige sibyllin d’une époque révolue ? Non, bien sûr. Car Orellien lui proposa aussitôt, sans passer par quatre chemins, de rejoindre le Conseil Impérial. L’ordre émanait du Consul Thoryn en personne, que le soldat avait rencontré quelques mois auparavant. Ses sourcilles s’arquèrent alors en guise de réaction, attendant que l’hôte concède une plaisanterie ou un malentendu. Mais ils ne vinrent jamais, car l’officier fut bien choisi aux côtés d’autres citoyens distingués pour siéger dans cette auguste institution. Darvos lut et relut la missive, auscultant même la signature, mais dut se résoudre à admettre l’évidence. Il réfléchit un instant pour analyser les éventuels inconvénients attachés à une telle position, nombreux selon-lui, aussi étrange que cela puisse paraître, mais finit par formuler une acceptation officielle. D’une ferme poignée de mains, l’entrevue se conclut et le capitaine devenu conseiller se retira pour digérer cette occurrence encore inimaginable il y a quelques minutes.
Le pouvoir en Empire se renouvelait d’un trait de stylet.
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By Ysanne Isard
#18008
Yaga Minor - Quartier-général des Renseignements Impériaux
Quelques jours plus tôt.

« Directrice Isard. Nous avons des nouvelles du bureau de cyberguerre. »
« Ont-ils réussi ? »
« Hélas, je crains que non. »
« Bandes d’incapables. Rétrogradez-en deux, et mettez-moi le troisième sous détention pour manquement envers l’Empire. »

Très mauvaise journée. Depuis ce matin, rien ne va. Les travaux sont encore loin d’être achevés, j’ai dû intervenir personnellement lorsque deux convois transportant des données archivées ont été arrêtés par les douanes impériales, et maintenant on vient me dire que notre mission d’espionnage interne a foiré. Croyez-moi, être directrice des Renseignements Impériaux est loin de tout repos.

« Ce sera tout. Disposez lieutenant. »
« Oui directrice. »

La communication holographique se coupe. Bon, je vais pouvoir retourner à mes consultations plus secrètes. Les travaux de la zone rouge ont été achevés il y a quelques jours et je m’attèle à surveiller que tous les systèmes de sécurité et les dispositions prises ont bien été appliqués. Déjà qu’il n’a pas été de tout repos d’avoir l’autorisation du Bureau de Sécurité Impériale pour chacun des ouvriers, alors que pourtant nos services avaient déjà effectués des test et des surveillances… mais bon je n’y reviendrais pas !

Le communicateur bipe, voilà qu’on vient encore me déranger moins de cinq minutes après le dernier appel. Que vas-t-on m’apprendre cette fois ? Un espion a été retrouvé à faire bronzette sur Mon Calamari ?

« Mes respects, directrice Isard. »
« Faites au plus vite sergent, je n’ai pas le temps. »
« Bien directrice. Un certain Orellien Melnik vous envoye une convocation imminente pour Bastion. »

Orellien Melnik.. Ce nom me dit quelque chose…
Ah oui ! Ca me revient ! Le secrétaire général du palais Triumviral. Oh, ça ne sent pas bon tout ça. Qu’est ce qu’on va encore me reprocher là bas ? J’espère que ce n’est pas mon zèle administratif, ou encore mon attitude envers mes hommes. S’ils étaient efficaces et écoutaient aussi !

« Ah. Bon. Préparez ma navette et mon escorte à mon aire de chargement habituelle. Je pars pour Bastion. »
« Ce sera fait, directrice. »

Bastion - Palais Triumviral

Je déteste être convoqué, d’autant plus par le Triumvirat… Composé d’ailleurs d’un seul membre seulement, mais bon. Ce que je déteste surtout dans les convocations, c’est qu’on ne me dit pas pourquoi. Et si la mission visant à infiltrer le système de surveillance du BSI pour en apprendre plus sur les mouvements politiques internes n’avait pas foiré, je n’en serais pas là.
Le voyage est donc extrêmement désagréable, je ne le fais pas dire. Mais que voulez-vous que j’y fasse, si je ne travaille qu’avec des incapables ? C’est un coup à faire une purge comme feu notre chère Impératrice l’aurait fait. Sauf que cette fois le Triumvirat me ferait littéralement tuer !

La navette se pose sur l’aire de chargement la plus proche du palais Triumviral. Je n’ai pas l’envie de perdre mon temps ici, bien que j’apprécie cette planète pour ce qu’elle est. Ce qui me dérange dans ce monde, c’est surtout qu’il représente notre défaite. C’est sur Coruscant que nous devrions diriger, pas sur Bastion. J’ai bien tout fait pour défendre la planète, c’était cause perdue. J’aurais du me douter de la trahison de bon nombre d’impériaux ayant un minimum d’influence. Des parasites. C’est tout ce qu’ils sont. L’Impératrice s’en retournerait dans sa tombe.

Nous nous dirigeons, notre petit groupe, à l’intérieur du palais. Bien sûr, la réputation me précède, d’autant plus que ce n’est pas la première fois que je viens ici, et on semble vraiment me craindre par ici. Aurais-je autant de pouvoir que cela ? C’est peut être mon côté va t’en guerre…

En tout cas on nous guide à merveille jusqu’au bureau de ce cher Orellien Melnik. On nous fait attendre quelque temps, moi et mon aide de camp. Le reste de ma garde est à l’extérieur. De toute façon, c’est surtout pour la prestance et pour montrer que je suis importante, parce que je ne crains rien à Bastion.

Après plusieurs minutes, on me fait entrer dans son bureau. Je n’attends pas plus longtemps, déjà que je ne suis pas d’un naturel patiente, pour exprimer mon mécontentement.

« Qu’est ce que le Triumvirat d’une membre me veut encore ? Des dépenses trop importantes pour l’Empire ? Le mauvais traitement infligé à un lieutenant noble ? Mon attitude trop belliqueuse ? »
« Madame Isard, c’est un plaisir de vous recevoir aujourd’hui. Avancer, venez devant mon bureau je vous prie. »

Oulah… Ca, soit ça sent très bon, soit ça sent pas bon du tout. Bon, obéissons mais préparons-nous au pire tout de même. De toute façon j’ai assez d’influence pour le faire tuer, alors.

« J’ai ici une missive de la consule Thoryn vous concernant. Cette dernière estime qu’au vu de vos années passées à servir vaillamment l’Empire, et qu’au vu de votre zèle aux Renseignements Impériaux, il serait judicieux de vous proposer un poste au Conseil Impérial. Qu’en pensez-vous ? »
« Une question. Des élections auront-elles lieues pour le Triumvirat ? »
« En effet oui. Il sera très probablement question d’élire deux nouveaux membres du Triumvirat à l’issue de votre première séance. »
« Parfait. Notez-moi d’ors et déjà sur la liste des membres se présentant pour le poste de Consul. »
« D’autres requêtes madame Isard ? »
« Aucune. Merci à vous. »

Rapide, bref et précis. Tout ce que j’aime en soit. Un simple signe de tête, un pivot en arrière, et je repars accompagné de mon second en direction de la sortie.

« Rappelle la garde et fais préparer la navette. Nous repartons pour Yaga Minor, des choses plus importantes pour l’instant nous attendent. »
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