L'Astre Tyran

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Cette vaste structure somptueuse et intimidante fut construite sur un monolithe naturel surplombant la cité de Ravelin, capitale de Bastion. Elle héberge les appartements et bureaux de l'Empereur, ainsi que la salle où se déroulent les séances plénières du Grand Conseil des Moffs. Réceptions officielles et cérémonies militaires ont lieu régulièrement dans son enceinte.
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By Harlon Astellan
#36215
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Station Arkos Adasca,
Arkania


« Bien. » Le Grand, le directeur Muun, termina de se pencher sur le nanoscope, s'occupant de gratifier d'un oeil en biais le scientifique d'âge moyen qui venait de lui présenter une conclusion préliminaire. « Vous avez contacté le Docteur Vorzaih pour initier l'expérience contradictoire ? - Oui, ainsi qu'au Docteur Vorshart, mais ce dernier ne sera disponible que d'ici trois jours. - C'est un délai raisonnable, compte tenu de son emploi du temps. » Les compliments ne faisaient pas figure d'acquis racial chez les Muuns. Néanmoins, un consensus philologique pouvait donner en affirmation que son représentant présent venait de complimenter ouvertement le scientifique en vis-à-vis : il sous-entendait que l'intérêt du Docteur Vorshart pesait sur la découverte contextuelle du chercheur. « Complétez vos rapports et préparez les tissus. Ensuite nous... » On l'interrompit. Non d'un geste, non d'un son. Une vibration, dans sa poche. Il tira son comlink. Il en semblait agacé, mais il n'aurait pas vibrer sans raison. On le savait détestable quand dérangé pour rien d'autre qu'une urgence ou une fabuleuse avancée. « J'écoute. - * Docteur, l'Empereur demande à vous parler. * »

L'angoisse dura le temps d'un battement de ses deux coeurs. « Attendez le Docteur Vorzaih. Dites-lui que je suis occupé. » Sans préciser pourquoi. Le Muun, en blouse épaisse, scaphandre étanche, double épaisseur de gant, se dirigea vers le sas de sortie. Derrière des portes étanches à guillotines, on lui passa des jets d'eau savonneuse, de produits antibactériens, antiviraux, un laser d'épuration, et d'autres services que la science se devait encore de définir avec précision. On le laissa enfin passer un deuxième sas, dans lequel il délaissa son équipement, au profit d'un tricot de plastique mou et d'un pantalon plongé dans de hautes chaussettes, elles aussi en matière jetable. On aurait cru à un chirurgien en bloc opératoire, et c'est ainsi qu'il se dirigea en hâte vers la salle de communication.

Une salle de scientifique, en blanc, avec une table ronde au milieu, et de quoi tenir une réunion avec un individu à distance, au portrait en milieu de table, ou devant chaque siège présent. L'architecte s'était inspiré des salles lumineuses qu'on trouvait sur Kamino, les assises s'accrochant non au sol mais au plafond, et la lumière ambiante ne laissant aucune chance aux ombres. Ni aux photosensibles. Le terminal devant son siège brillait d'un éclat bleu vif, qui allait et venait par à-coups. L'Empereur me demande, seul. Aucun chef d'état n'avait prit contact avec les dirigeants jusque là. L'Empereur ne perdait pas son temps. Pas pour rien. Il s'assit, et se releva, pour éviter de jouer les fumistes. Se raclant une dernière fois la gorge, il alluma le terminal.

ImageTout miel, entraîné aux us du Clan Interbancaire, dans lequel il avait de la famille, le DOcteur s'inclina promptement, une main sur le coeur, et l'autre déporté sur la gauche, en une ouverture élégante et pleine de respect, son crâne lourd penché sur la console, ses yeux pointant le seul, avant de se redresser en un sourire tordu. « Votre Majesté Impériale. » L'Empereur s'inclina poliment, mais sans le même effort. Comme de nombreux humains, même parmi les nobles aussi bien éduqués qu'Astellan, saluer noblement un alien relevait de l'utopie séculaire. Mais quand bien même, il était l'Empereur. Il s'épargnait les mondanités à l'envi, et certainement pour d'autres que de simples non-humains. « Docteur Tion Demask. » L'Empereur ne s'attarda pas en circonvolutions. « Je requiers votre aide, celle de votre équipe, et nos amis Arkaniens. Ainsi que leurs recherches. »

Le Docteur n'en répondit rien. En son cerveau suréquipé, il songeait. Quelle tâche, aussi basique fût-elle pour l'assemblée de scientifiques aux savoirs millénaires comme les Arkaniens, requérait qu'un Empereur - un Empereur - s'enquiert personnellement de voir réalisée ? Quel sombre projet, décidé depuis moultes semaines, travaillant l'Empereur, pouvait bien demander une aide, qui, si l'on en croyait le ton employé pour démarrer la demande... allait requérir le concours de tout un collège scientifique ici réuni ?

Quelles recherches pouvaient bien justifier que l'Empereur vienne au directeur pour ordonner leur commencement ? « De quelles recherches parlons-nous, Votre Majesté Impériale ? »

La Majesté Impériale se mit à sourire.




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Palais Impérial,
Bastion,
Deux jours plus tôt


« ... déportez-vous sur la droite... Oui... oui... NON ! Votre épaule, rentrée ! Elle est trop en arrière... Bien... non, une passe simple... Estoc... Coup droit... tranchez de bas en haut... Non, pas aussi vite ! » Harlon trancha d'un coup. Il finit par éteindre son sabre. Kanos garda les bras croisés, adossé au mur de la salle, son casque vissé sur le crâne. Harlon était torse nu, en pagne, sabre laser à la main et Beskad passé dans le dos, rattaché à une ceinture qui lui barrait tout le torse. « Vous ne maniez pas un fleuret. - Je n'ai aucune idée de ce que je manie. La lame ne pèse... rien. » Ses fleurets, même légers, pesaient encore assez de gramme pour calculer leur trajectoire. Le Sabre Laser présent, lui, ne pesait vraiment rien. « Combien cela fait-il que vous m'entraînez dessus ? Dix mois, un an ? » Kanos ne répondit rien. Il laissa s'écouler une dizaine de secondes avant de se débarrasser d'une réponse gênante. « Vous maîtrisez très bien la lame double de la Garde. » Il parlait de sa propre arme. Harlon jeta son sabre sur le côté, presque avec rage. « En somme, ce sabre ne me sert à rien. » Kanos haussa les épaules. « Vous n'êtes pas assez brutal pour manier une arme qui coupe à ce point. Vous êtes destiné à l'estocade, pas aux passes d'armes. - De nombreux Chasseurs de Primes savent manier le Sabre Laser. » Qu'on ne vienne pas le reprendre sur ce sujet. « Je devrais en être capable ! - Quand vous serez sensitif, nous verrons. » Et Kanos s'en alla.

Harlon resta planté là, assez coi. Que son capitaine le laisse en arrière avait de quoi le troubler. Surtout quand on connaissait sa susceptibilité. Harlon alla prendre une vapodouche en vitesse, se rhabilla, et reprit le chemin de ses quartiers de direction. Au sein du Palais, il n'était suivi que de loin par deux Gardes Rouge. Il voulait qu'on le laisse marcher un peu seul maintenant. L'endroit était sécurisé, inconnu de ses ennemis extérieurs, et lui même était armuré et armé, et assez entraîné pour repousser seul un voire plusieurs assaillants.

Mais il ne pouvait pas prévoir qu'un employé en uniforme gris, plongé dans ses documents à la main, allait le percuter de plein fouet au détour d'un virage. « Bon sang, vous... Oh ! Pardon, Votre... Ma... jesté ! Pardon, j'espère que... » Il était confus, bredouillait ses excuses, ramassant ses affaires, bloquant sur le besoin de se mettre à genou, se redresser, regarder dans les yeux, ou au sol... Harlon, déjà agacé, calma le jeu en un geste clair de ses mains. « Pas de panique. Il n'y a pas de mal. Retournez travailler. » Le clerc ne se fit pas prier, partant en douce sans dire un mot. Harlon passa le virage, mais remarqua dès celui-ci passé qu'il avait sa tenue en pagaille après avoir percuté l'homme. Il remit quelques affaires en place et s'apprêta à repartir. Jusqu'à ce qu'il entende un écho, pas si lointain. « Bon sang, je viens de percuter l'Empereur de plein fouet... Incroyable, j'étais presque par terre, et lui n'a même pas cillé. » Harlon en sourit distraitement, et très brièvement. Le clerc était du genre petit et maigre, laissant Harlon maître sur le plan physique. La suite lui fit abandonner l'idée de sourire. « Et il t'a laissé partir, juste comme ça ? - Oui, sans même un blâme. Du temps de Delaviel, c'est arrivé qu'un Aide la croise en la frôlant. Elle les étranglait tous sans broncher. Une chance qu'il n'est pas ce genre de pouvoir. »

Harlon s'épousseta, continua son chemin, distança ses Gardes, et s'enferma dans son bureau. Son premier acte, alors qu'il s'asseyait même, fût de prendre un flimsi, de rédiger à la hâte une directive, en appuyant de son pied sur un bonton intercom. Il aimait cette idée de boutons au sol à appuyer du pied. Cela lui laissait les mains libres d'autre chose. « * Oui, Empereur ? * - Dites à l'Administrateur du Palais de venir sans délais dans mon bureau. » Il n'imaginait jamais avec pertinence comment les employés réagissaient à ce genre de demande, surtout de sa part. Lâchaient-ils tout, avaient-ils des excuses pour retarder, pour se soustraire ? Demandaient-ils qui voulait y aller à sa place ? Toujours est-il que plus personne n'osait le faire attendre maintenant. Il attendit deux minutes. Harlon ne savait pas quel délai était raisonnable pour laisser arriver les gens dans un palais de cette taille. Il se figurait devoir laisser une dizaine, voire une quinzaine de minutes, le temps de traverser les couloirs, passer les sas de contrôle, et éventuellement prendre les turboflits. Deux minutes, ça signifiait qu'il était à glander dans le secteur, ou avait courru pour venir. Ou les deux. « Vous m'avez fait demander Votre Majesté ? - Faites passer cette consigne. Elle entrera en application dès demain. Prévenez les chefs d'équipe à cet effet. » Il tendit le flimsi. L'Administrateur haussa un sourcil, et baisse le flimsi pour fixer Harlon. « Mais... - Vous auriez discuté un ordre de Delaviel ou de Vador ? » L'Administrateur déglutit. Et, finalement, secoua la tête. « Et bien faites-en de même. Ou je vous fais exécuter. » Il ne répondit rien, et prit rapidement congé. Il commençait à se trouver trop coulant. D'où venait cette tendance à discuter ses directives ? Un Grand Moff, encore... Mais un Administrateur ?

Au moins, le message allait passer. Dès demain, il serait interdit de mentionner "La Force", les précédents Empereurs, et éviter de parler de tout ce qui avait trait à la Sensitivité dans tous le Palais Impérial. De Bastion et Yaga Minor.

Cela lui ferait des vacances.




Au bout de trois heures, un escadron complet de Gardes menés par Kanos arriva devant le bureau de l'Empereur au pas de course, pour se retrouver face à une secrétaire en uniforme cintré, complètement paniquée. « Situation. - C'est une catastrophe ! C'est fermé de l'intérieur, mais j'entends un vacarme de tous les diables ! J'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose ! » Kanos fit signe aux Gardes d'opérer. Chacun d'eux écarta sa cape, révélant une armure articulée complète, une ceinture utilitaire et une lame double pendant à la hanche, ainsi qu'un fusil E-11 dont chacun s'empara. Un des Garde posa une charge sur le milieu de la porte, et deux équipes de quatre se formèrent près de chaque porte. « Allez. » Explosion pour faire sauter le verrou. Puis sous-explosion directionnelles pour éblouir. Les Gardes filèrent en ordre à l'intérieur, fusils brandis.

Ils investirent les lieux. Tout était lacéré. Les tableaux étaient coupés en deux, de gros traits noirs bardant les murs au niveau des coupes, les statues avaient perdu tête et membres, et les rideaux semblaient vieux de centaines d'années.

Et, perché sur le bureau... Vador. Dos tourné, sabre rouge à la main, son casque noir bouchant la vue. Kanos, plus que tout autre Garde, eut un mouvement de recul. Vador se tourna pour leur faire face. Personne ne se rassura vraiment. C'était l'Empereur, dans son armure, avec une capuche baissée sur son front. « Reculez ! » Il finit par les pointer de son arme. Kanos remarqua comme un changement. Sa posture, moins fonctionnelle, restait efficace, équilibrée, mais pleine d'assurance. Son bras mouvait sans difficulté, et la lame était d'une belle ligne de force, sans trembler. « Ainsi donc, la Garde trahit son Empereur. » Harlon jeta un oeil narquois sur Kanos, même s'il était indissociable des autres dans son attirail. Comment l'avait-il trouvé dans la masse ? L'instinct, un détail imperceptible ? « Agissez-vous seul, Kanos ? Ou pour le compte d'un Moff ? » Il jeta un rire et sa cape. « C'est pour celui d'un Moff, avouez. Dites-moi lequel. Vous vivrez peut-être pour l'exécuter vous-même. »

Kanos leva les bras. « Ne faites rien. » L'Empereur ne faisait pas une crise de folie. Pas de celles dont il avait accoutumé ses conseillers les plus intimes. Non. Il y avait quelque chose de différent cette fois. « Personne ne tuera personne. Personne n'en a envie. » Il gardait sa lame à la main, mais fermée, et les bras écartés. Les autres Gardes pointaient encore leur fusil, bien décidés à ouvrir le feu. Ils n'étaient pas des traîtres - au contraire - mais la situation était dangereuse pour eux. Et, de façon plus métaphorique, pour l'Empire tout entier. Entre l'Empire et l'Empereur, les Gardes se devaient de choisir l'Empereur. Mais si celui-ci attentait à leur vie, ils se défendraient. Et ce même si leur entraînement prévoyait le contraire. « Vous avez servi Papatine ! » Il balayait l'air de son sabre, menaçant. « Vous avez servi Delaviel... » Il s'adressait surtout à Kanos. Une grande partie de la Garde était issue de nouvelles recrues. « Vous ne pouvez pas servir un Empereur dénué de la Force. » Il se mit en garde. Lame le long de son nez, main à hauteur du menton. Puis, un coup sec, la jetant sur le côté, prêt à jouer les bretteurs. « Voyez. J'ai la maîtrise du Sabre Laser. Je suis investi du pouvoir des Jedi. Et des Sith. » Il sauta à bas de la table. « Je suis plus puissant qu'eux ! » Il ouvrit la main vers eux. « Si je suis si puissant... Si je suis l'Empereur... Que n'êtes-vous pas à vous prosterner devant moi ?! »

C'en fut trop. « Condamnez l'entrée. Et ne tirez sous aucun prétexte. » L'équipe se retira, petit à petit, délaissant les fusils et dégainant les lames, faisant barrage en croix de l'entrée des bureaux de l'Empereur. Kanos jeta son fusil sur le côté après l'avoir décroché. Il se défit aussi de sa cape. De son casque. Et actionna ses lames doubles. L'Empereur se mit en garde.

L'Empereur se jeta sur lui. Kanos bondit en avant, lame en piqué, prêt à porter un coup au coeur. L'Empereur se roula en boule et visa ses jambes de son épaule gauche, pas assez vulnérable pour porter un coup. Il anticipa mal et rata presque son saut, titubant à la réception pour ne pas tomber. L'Empereur, déjà redressé, jeta un coup arrière qui atteignit l'extrémité du bas de la lame impériale. Kanos fouetta l'air au niveau du cou, mais ne reçu... qu'une gerbe de métal fondu. Harlon plaça un coup sur la gauche, coupant la lame en deux sur le coup, avant de balayer la taille du Garde avec le talon de sa botte ferrée. Kanos eut le souffle coupé, et se rendit le dos à plat sur un mur, qui prit son empreinte.

Harlon lui offrit une balafre de haut en bas, de l'épaule à la hanche. L'armure se perça sur toute la longueur. L'entaille était en surface, guérirait vite, ne tuerait pas. Mais l'amour propre du Capitaine en prit un coup. Alors que la lame s'abattait... il avait revu le coup de Vador, devant lui, celui qui lui avait offert un visage barré en deux. Une marque d'humilité, que le Seigneur Noir lui avait offerte. « Rappelez-vous Kanos... quoi que vous fassiez, votre pouvoir n'est rien comparé à la Force. »

« Vous voyez ? Vous voyez ? » Harlon plaça sa lame sous la gorge de Kanos, encore sous le choc. « Ce pouvoir... Ce pouvoir ! Il n'est que mécanique. Un Sabre Laser, rien de plus. » L'Empereur rangea son sabre, et aida Kanos à se remettre. Il avait à peine sorti le Garde du mur qu'il était déjà parti dans une diatribe endiablée, passionnée, à grande force de gestes grandiloquents, piétinant les débris du massacre qu'il avait fait en balayant l'espace de sa pointe rouge. « Le vrai pouvoir des sensitifs émane de la Force ! Palpatine, Delaviel, Vador, Skywalker... tous ! Ils maîtrisent tous quelque chose en plus. Mais quoi ? Les scientifiques nous ont répondu... Les hélixiomètres indiquent qu'une certaine concentration de certaines cellules donnent des aptitudes pour cette fameuse... Force ! » L'Empereur se retourna alors pleinement vers Kanos. « Vous savez le plus beau ? » Il ne laissa pas le temps de répondre. Il souriait comme un maniaque. « On savait déjà les mesurer ! Comme beaucoup. L'Empire n'a pas eu besoin d'inventer de technologie de mesure. Il les a interdites ! Les midi-chloriens ! Cherchez Midi-Chloriens dans les bases de Yaga Minor. Elles sont intarissables sur le sujet ! On connait au bas mot quatre méthodes pour mesurer les taux de ces cellules bactériennes. L'hélixiomètre, c'était juste un attrape pour les Arkaniens. Tester leur fiabilité, et leur donner un appareil de mesure... Mais surtout ! Les faire travailler sur le chapitre du clonage. » Il frappa sa paume gauche de son poing droit. « Ils étaient les seuls dans le domaine capables de surpasser les Kaminoiens. On peut le dire, ils sont très forts. » Harlon pesta ensuite. Kanos n'aurait jamais cru l'entendre un jour pousser de tels jurons. « Mais cloner des tissus de Force... impossible ! Transfusion sanguine ? Oui ! Mais ça ne transfert pas la Force... »

La suite parut encore plus anarchique. L'Empereur brandit de nouveau son sabre, l'allumant d'un trait, et lacérant son bureau de part en part, des gerbes d'étincelles volant dans tous les sens, éclaboussant le regard du Garde qui s'en couvrit les yeux. Il ne restait que des copeaux en finalité. « Il doit y avoir un moyen ! Un moyen... d'asborber cette Force. De l'acquérir. De la forcer à m'obéir ! Je dois devenir sensitif ! Il le faut ! » Et il le pointa de son sabre. « Voici votre tâche, Kanos. » Il pointa le sabre... au-dehors. Sans précision. « Vous allez partir, loin. Dans tout l'Empire. Toute la Galaxie s'il le faut. Trouvez un moyen de s'imprégner à jamais de la Force. Trouvez un moyen de faire devenir un simple mortel... plus que cela ! Un rituel, un artefact, une prophétie, une opération chirurgicale... n'importe quoi ! » L'Empereur rengaina pour de bon cette fois, accrochant son sabre à la ceinture, et tirant un pass crypté de son escarcelle. « Vous aurez accès à toutes nos archives interdites. Décrivant les rites et les cultures sensitives mises en illégalité sous l'Empire. » Des noms qui étaient tombés dans la légende, voire qui n'en était jamais sortie, y figuraient. Les Sorcières de Dathomir. Les Fallanaassi. La culture Anzat, Miralukan, Yinchorri...

« Cette guerre n'a jamais été entre la République et l'Empire, Kanos. »

...

« Le dernier combat ne se fera que Sabre Laser à la main. »

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Station Arkos Adasca,
Arkania,
Temps présent


« Vos recherches sur les Hélix. Clonage, transfusion, tissus en élevage, bref, la totalité de ce qui a trait à la sensitivité liée aux cadavres Sith trouvés au Praxeum. » Le Muun parut surpris. « Oui, Docteur. Je lis les compte-rendus de vos expériences. » Le Muun, cette fois, ne cacha pas son étonnement... et sa fierté. Il avait fallut qu'un profane un jour lise son compte-rendu d'expériences. Et quel profane ! « Je vous demande, personnellement, de plancher sur une question. » Le Muun attendit la suite. Il fut évident que l'Empereur attendait qu'on le relance à ce sujet. Envie de dramatiser, certainement. « Quelle question, précisément ? » L'Empereur ne cilla pas. « Greffer la Force à un individu ordinaire. »

...

« ... humain. » Le Muun parut décontenancé. « La reproduction de tissus n'a rien donné. Je doute qu'il y ait des résultats à ce sujet. » L'Empereur attesta d'un signe de tête. « Essayez. Par tous les moyens. N'abandonnez que sur mon ordre. Et si les Arkaniens refusent, scindez les équipes en deux, ou menacez de mettre fin à ce partenariat. » L'Empereur ne plaisantait pas. « Titillez leur orgueil. Comme vous titillez vous-même le vôtre devant un défi de cette ampleur. » Le Muun fut vexé. Pas parce que l'Empereur trompait. Justement. Il était vexé parce que l'Empereur avait raison.

« Bonne chance, Docteur Demask. »

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By Entropie
#36227
MODÉRATION FLASH


Les ordres de l'empereur furent acceptés. Les docteurs se mirent au travail, ceux de l'empire en premier, ceux d'Arkania dans un second temps. Car nul ne saurait ignorer les ordres même du dirigeant du Nord. Arkania elle même devrait demander l'ordre inverse pour arrêter ce projet de recherche.

Le sujet de la Force était épineux, presque divin. Mais il était le mystère le plus parfait de la science. Et c'est bien de ce côté que les recherches étaient tournées :

    Démarrage du projet : Les tissus organiques : 100.000.000 crédits
    Mise en corrélation avec des porteurs parents :
      Descendance raciale : 300.000.000 crédits (Certaines espèces naissent avec la Force, fait avéré. Race à étudier :
        Miraluka - Alpheridies
        Korunnai - Haruun Kal
      Descendance familiale : 200.000.000 crédits (Etude des patrimoines généalogiques des sensitifs connus - A définir)
    Isolation du génome responsable : 1.000.000.000 crédits (Les résultats ne donneront rien)
    Transfusion sanguine sur des animaux : 100.000.000 crédits (Sans succès)
    Greffe d'organes Sith récupérés : 400.000.000 crédits :
      Mort des hôtes : Organe non viables [Validation de la démarche requise]
      Greffe à partir d'hôte sensible sur un individu de la même espèce [Validation de la démarche requise]

    BILAN : 2.100.000.000 crédits de recherche
    Les chercheurs arriveront à la conclusion suivante. Les testes doivent être réalisés sur des cobays en bonne santé. La suite des recherches reprendra alors à ce moment là, si tant est que cela soit validé.

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