L'Astre Tyran

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Située le long de la route commerciale Perlemienne et à l’extrémité de la Médiane Orientale, Centares est décrite comme "le dernier bastion civilisé avant le chaos de la Bordure Extérieure". Dotée d'un climat tempéré et dépourvue de lunes ou de satellite, Centares est également l'ancienne Capitale de l'ancien Secteur Greater Maldrood.
Gouvernement : Empire
#11181
S’étant stoppée à la vue des mercenaires qui arrivaient, elle ne sut réellement quoi faire. Elle attendait simplement et était prête à leur lancer un éclair dessus, au moins aurait-elle le temps de courir, probablement … Son cœur battait, son épaule lui faisait souffrir. Enfin, dans un éclair de rédemption, elle vit Jenna qui la rejoint et elle courut derrière elle. Ce qu’elle ne vit pas tout de suite était le groupe qui la poursuivait, cette fois armée d’un lance-flamme. C’était en réalité plus compliqué que ce qu’elle aurait préféré. Accumulée dans cet endroit, les deux femmes n’avaient aucune chance de s’en sortir. Les deux équipes se mirent en joue devant les Sith. Helera ne savait absolument pas quoi faire, quand les déclics résonnèrent, Jenna s’envola comme un oiseau tandis qu’Helera projeta une onde de chose parallèle aux groupes, la propulsant ainsi hors des tirs. Elle se rattrapa maladroitement et roula un moment, tandis que toute la scène accéléra. Un des groupes explosa littéralement tandis que les autres tombèrent comme des mouches sous les coups de sabre de Jenna. La jeune femme força sur son seul bras valide pour se remettre assise et contempla un moment le désastre de la scène. A sa droite, des corps calcinés d’où s’échappaient une odeur de viande brûlée, comme celle du restaurant. A sa gauche, la même scène sauf que des membres étaient un éparpillé et qu’ils n’étaient pas brûlés. Helera était complètement amorphe, elle était réellement lasse de se battre. Jenna vint la voir pour lui ordonner de rester sur place, chose qu’elle ne pouvait pas faire quand elle savait sa partenaire dans le danger. En effet, Jenna était directement montée sur les toits pour faire le ménage, accompagnée des deux officiers déjà en lutte.

Que pouvait-elle faire ? Mise à part rien. Sauter sur un toit avec un seul bond de Force serait risqué, monter par une échelle serait trop long. Elle était clouée au sol pendant que les autres risquaient leur vie. Elle entendit les bruits de sabre qui s’activait et fracassait de la chaire, des tirs qui fusaient et des … corps qui tombaient. Helera se dirigea d’ailleurs vers l’un d’eux pour voir un des mercenaires qui gémissait en bougeant légèrement le bras. Elle lui ôta le casque et s’agenouilla à côté de lui. Son regard se tourna lentement vers elle et il la fixait tandis que la vie partait lentement de son corps. Sa respiration saccadée ne laissait paraître qu’une chose, la peur. Il transpirait la peur de tous les pores de sa peau. Alors elle voulut faire un test. Se concentrant pour s’immerger dans la Force, elle toucha l’esprit du soldat et sentit tout ce que lui ressentait. La souffrance, les remords et un indubitablement questionnement sur sa place dans cet endroit. Il ne savait pas comment il en était arrivé là. Helera ouvrit alors les yeux et inspira profondément. C’était donc comme ça quand on mourrait … Elle en resta un moment pateau, avant de prendre la lame du mercenaire de la pointer sur son cœur. Tuer un ennemi était une chose, mais de sang-froid, s’en était une autre. Son paralangage l’implorait de lui ôter la vie, c’est ce qu’elle fit. Lentement, elle enfonça la dague dans son cœur et sentit les os se craquer sous le choc. Le malheureux suffoqua un instant, avant de saliver du sang et de s’éteindre. C’était une expérience qu’elle n’était pas prête à revivre. Ce qu’elle avait ressentie était trop brusque …

Helera secoua la tête et se dirigea vers l’endroit où elle était, attendant que Jenna ne la rejoigne. Dès qu’elle la vit à sa portée, elle l’a prit dans ses bras et l’étreint comme son seul bras le pouvait. Sa compagne la prit par l’épaule et ensemble, elles continuèrent leur marche à travers l’allée, très vite rejoins par les deux officiers. Helera jeta un coup d’œil aux nouveaux arrivants avant de continuer à marcher. Très vite cependant, ils furent encore interrompus par autre chose, de beaucoup plus gros. La terre tremblait sous les pas imposants de la bête qui approchait. Du coin de la rue, elle vit deux monstres débouchés et leur face, continuant tranquillement leur chemin. L’un était équipé d’une sorte de tourelle portable, qui était relié à son dos mécaniquement, chose qu’elle n’avait encore jamais vu, tandis que son coéquipier, grand de cinq mètres, était équipé d’une hache immense. Jamais encore elle n’avait vu ce genre de race, ni même entendu parler. Les deux étaient terriblement laid et prétendaient à être le combat le plus difficile de la journée … Ils s’arrêtèrent pour leur faire face, les épiant avec leurs … plusieurs yeux.

-On devrait peut-être … reculer.

Chose qui ni les officiers, ni les Sith ne faisaient généralement. Cependant, il n’avait pour le moment pas trop le choix. Personne ne bougea dans un premier temps, jusqu’à ce que la bête à plusieurs yeux ne décharge littéralement son chargeur sur eux. La salve arriva comme un déluge et ils furent vite prit de cours. Helera attrapa Jenna par la taille et prit appui de ses pieds nus pour sauter sur sa gauche, retenant le choc contre le sol avec son épaule blessé. Tout en gémissant, elle rampa le plus vite possible vers le mur où un boyau léger y était creusé. Une fois que Jenna et elle furent à l’abri, elle vérifia que les officiers étaient encore en vie. Elle attrapa son sabre laser par la main droite et jeta un regard vers Jenna.

-Je sais ce que tu vas me dire, mais je préfère me battre à tes côtés.

Sa décision était prise. Mourir ensemble où vivre seule, son choix était vite fait. Elle plaça son front contre celui de sa partenaire et la regarda longuement, comme si c'était le dernier regard. Les tirs continuaient à fuser, tandis que le mur s’effritait dû au contact toujours aussi nombreux des projectiles. La salve dura encore plusieurs secondes, jusqu’à ce qu’il dû recharger, et que le petit groupe ne puisse passer à l’action.
#11186
Tout allait bien pour les officiers. Et c'étaient bien les seuls. Jenna se permit de crier parce qu'elle ne sentait aucune émotion forte à proximité. Sith rappelait-on dans l'oreillette. Elle redescendit voir Helera et entama une progression vers la parcelle inexplorée de la ruelle, maintenant dégagée. Elle aperçut des sacoches plus pleines autour des cuisses du Maréchal, avec la forme d'une boule de pétanque. Un détonateur thermique assurément. Elle hocha imperceptiblement la tête en assentiment, même si elle pensait qu'utiliser un explosif dans un goulet d'étranglement comme une ruelle crasse était aussi dangereux pour les amis que pour les ennemis.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Oh, derrière nous, il y avait des tireurs avec des batteries pour leurs fusils... Si elles n'ont pas explosées, ça serait peut-être un complément viable en plus des cartouches, non ?[/font] »Image [/table]

L'avantage des cartouches, c'était les tirs de barrage, en feu nourri. Mais limitées par les munitions, il fallait souvent en changer. Après, libre aux Officiers de choisir leur stratégie de tir.

J'ai un mauvais pressentiment ...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Moi aussi...[/font] »Image [/table]

Et pour cause... elle sentait deux esprits venir vers eux. S'ils avaient été humains, elle n'aurait senti qu'une petite lueur dans la Force, mais ceux-là semblaient plus... imposants. Plus... déterminés. Avec des intentions hostiles prononcées. Quelle genre de personne avait-on là ? Des maîtres de l'esprit ? Des Jedi ? Non, ces derniers avaient beau être hypocrites, ils n'auront pas déclenché de guerilla pour assassiner froidement une Grande Moff et un Maréchal. Ils avaient encore trop de fierté pour ça. Mais c'était dans les méthodes des Sith en revanche...

Aussi, avec le profil qui s'annonçait, Jenna se préparait à affronter un Maître du Côté Obscur qui dissimulait sa présence.

Ce qu'elle trouva en lieu et place d'un humanoïde standard vêtu d'une robe sombre à capuche la laissa bouche bée. La première espèce, la plus grande, elle la connaissait... Un Savrip Mantellien, de la planète éponyme, Ord Mantell. Une planète située dans le secteur qu'elle visait, le Bright Jewel. Aussi était-elle à la recherche d'informations utiles sur toutes les espèces à fort potentiel autres que les humains dans le secteur. A la peau épaisse et naturellement résistante, avec des mains en forme de pelle, et un intelligence insoupçonnable. L'autre en revanche elle ne connaissait pas son origine. Petit aux côtés de son accompagnateur - mais il devait bien mesurer ses 2 mètres 50 / 3 mètres - entièrement bleu, avec deux paires d'yeux rouge, et une vilaine armure cabossée, dont le dos était relié par une gaine noir à...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Une tourelle E-Web ![/font] »Image [/table]

Le bleu ricana.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Tu connais tes gammes, poupée ![/font] »Image [/table]
-On devrait peut-être … reculer.

Sauf que les deux femmes étaient en retrait des deux Officiers... et aucun n'avait d'abri sous le coude en face d'une mitrailleuse lourde à cadence rapide ! Elle sentit Helera affirmer sa prise sur sa taille, mais Jenna se dégagea et fonça droit devant les deux officiers quand les premiers tirs fusèrent. Elle tenait le coup pour les premiers coups, mais elle n'avait clairement pas la maîtrise pour soutenir un rythme aussi innommable.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]A couvert ! On doit établir une stratégie ![/font] »Image [/table]

Même en 4 secondes s'il le fallait, mais un combat frontal était simplement exclu. Elle fit reculer les officiers au rythme qu'elle même reculait, les protégeant sûrement. Elle passa l'angle du mur complètement lessivée.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Bon... Helera, tu...[/font] »Image [/table]
-Je sais ce que tu vas me dire, mais je préfère me battre à tes côtés.

Jenna la considéra avec un air ébahi un instant, puis à une certaine colère, avant de revenir à un air doux. Elle l'embrassa rapidement.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Je savais que je pouvais compter sur toi.[/font] »Image [/table]

Après lui avoir caresser la joue, elle se tourna vers les officiers.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]On dirait que vos détonateurs vont servir plus tôt que prévu... Vous avez besoin qu'on fasse diversion pendant que vous lancez vos engins aux endroits sensibles ?[/font] »Image [/table]
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By Thoryn
#11195
Le petit groupe de fortune se reforma et pu profiter d'un court et illusoire moment de tranquillité . A priori , les rues étaient à présent désertes , du moins , les assaillants avaient tous été éliminés . Pour l'instant . Les deux Sith avaient mangé des tirs de blasters , mais la compagne de l'ex-Inquisitrice semblait en moins état . Au final , les seuls à n'avoir essuyé aucune sorte de dommage étaient les Officiers , ce qui était plutôt ironique en soit .

Mais malheureusement , personne n'eut réellement le temps de souffler , car pas moins d'une petite minute après que les derniers tireurs avaient été abattus , des bruits de pas lourds se firent entendre , et surtout ressentir . Après quoi la dénommée Jatine cru une fois de plus bon de rappeler aux Officiers comment se servir de leurs blasters . Au vue de la taille de ce qui approchait , ils n'auraient probablement que deux possibilités : soit rester à couvert et n'ouvrir le feu que lorsqu'ils auraient le champ dégagé et la certitude de toucher leur cible , soit envisager de tirer à tout va pour maintenir leur ennemi à distance , auquel cas la batterie surchargerait trop vite et rendrait leurs armes inutilisables .

La Grande Moff exprima son sentiment vis à vis de la situation à venir , et pour la première fois , la Sith sembla partager son avis .

Puis , les deux colosses firent leur apparition . Un Savrip Mantellien d'Ord Mantell , rien que ça , mesurant entre quatre et cinq mètres de haut , les membres épais comme des troncs d'arbres et maniant ce qui semblait être une vibrohache qui faisait au bas mot la moitié de la taille de la créature . Et pour couronner le tout , le Savrip était accompagné d'une seconde créature , aussi grande que la hache de son compagnon , possédant une seconde paire de bras pratiquement atrophiés , deux paires d'yeux rouges et une peau bleu . Non , ce n'était pas un Chiss qui avait sévèrement muté , mais plutôt un T'Surr , une race de guerriers hargneux et violents . En tant qu'Alien , on connaissait son bestiaire ... Le T'Surr en revanche n'était pas armé d'une hache mais tenait dans ses main une tourelle E-web , sans doute volée à l'Empire et reliée à un générateur qu'il portait sur son dos ainsi qu'une sorte d'ammo box , le tout semblait couvert par une plaque dorsale aussi cabossée que le reste de son armure , mais probablement assez solide pour encaisser des tirs de blasters . Ce dernier se mit même à rire lorsque la jeune femme Sith identifia l'arme qu'il maniait , avant que son amante ne suggère de reculer .

Manque de bol , c'étaient les Officiers qui étaient les plus proche des créatures , et eux ne possédaient aucun moyen de renvoyer les tirs de leurs ennemis . Les Impériaux ne perdirent pas une seconde et se mirent à reculer avant de se retourner et de se mettre à couvert derrière l'abri le plus proche , à savoir , les renfoncements des portes dans les façades des bâtiments . Certains étaient profondes de presque un mètre , mais si tôt que le T'Surr se mettrait en marche , ils devraient bouger .


A couvert ! On doit établir une stratégie !


Dans le genre évident , on ne faisait pas mieux . Evidemment qu'il leur fallait une stratégie !


Vous deux , prenez le T'Surr dans la Grande rue , vous pouvez rester exposé à ses tirs pendant un moment , ça vous donnera un avantage . Nous , on prends le Savrip dans la ruelle .

L'E-web , pour éviter de faire surchauffer le générateur ou de faire fondre le canon , il sera obligé de cesser de tirer pendant quelques moments à intervalles réguliers , profitez de ces moments là pour attaquer .


Il fallait absolument séparer les créatures , sans quoi les tirs perdus finiraient par toucher tout le monde . La ruelle était plutôt étroite , ça donnerait un avantage aux Officiers , car le Savrip , de par sa masse et la taille de sa hache , aurait des difficultés à se servir correctement de son arme .


On dirait que vos détonateurs vont servir plus tôt que prévu... Vous avez besoin qu'on fasse diversion pendant que vous lancez vos engins aux endroits sensibles ?

Vous voulez dire , LE détonateur . Il est bon pour une seule des deux créatures , alors autant ne pas rater son coup ...


Elle croyait quoi , que ces tireurs avaient emmené toute une armurerie avec eux , de quoi faire péter la moitié de Centares ? C'était déjà étonnant de trouver des détonateurs thermiques sur des snipers ...

Thoryn jeta un coup d’œil en direction du Maréchal qui répondit par un hochement de tête . Trois secondes plus tard , les deux Officiers bondirent hors de leur couvert et tirèrent deux trois coups chacun en direction du Savrip , avant de filer droit vers le coin de la ruelle et de s'y engouffrer , juste avant que la tourelle E-web ne se mit à tirer . Car oui , il y avait toujours quelques secondes de décalage entre le moment ou l'on appuyait sur la gâchette et le moment ou la tourelle se mettait à tirer . Après s'être enfoncés d'une petite dizaines de mètres dans la ruelle , les Officiers se retournèrent et levèrent leurs blasters , parés à tirer .

Et au moment ou le colosse franchit le coin de la rue ... il se mit à charger les Officiers à une vitesse insoupçonnable , sa hache prête à trancher en deux quiconque se trouverait dans son chemin . Veers et Thoryn sautèrent chacun d'un côté , effectuant une roulade au sol avant de se retrouver à nouveau sur leurs pieds . La vibrohache du Savrip avait percuté le revêtement en permabéton et s'était enfoncé dedans d'au moins une bonne vingtaine de centimètres . La créature tira un grand coup et sortit sa hache du sol avant de se tourner vers le Maréchal qui se mit instinctivement à reculer tout en tirant . Mais la peau du Savrip semblait le protéger des tirs de blasters ! Le colosse leva à nouveau sa hache et chargea l'Officier en face de lui avant de l'abattre de biais . Veers se baissa à temps et roula sur le côté alors que la hache du Savrip s'enfonça cette fois dans la façade d'un bâtiment . Mais au moment ou l'Officier tente de se relever , voilà que le colosse lâche son arme et se retourne tout en balançant son énorme main en direction du Maréchal . Il tente à nouveau d'esquiver , mais trop tard , et le voilà projeté de l'autre côté de la rue .

La Grande Moff se précipite aussitôt et l'aide à se relever tandis que la créature sort son arme de la façade . L'homme et légèrement sonné et un flot de sang s'écoule à présent de son nez et de son arcade droite , mais cela ne l'empêche pas de reprendre son blaster bien en main et de se préparer à la prochaine charge de la créature . Thoryn s'écarte alors brusquement de plusieurs mètres et ouvre à nouveau le feu , concentrant ses tirs au niveau des genoux du Savrip , tentant d'attirer l'attention de la créature sur elle , au moins pour quelques instants .


Hey le moche ! Par ici !
#11218
Jenna paru abasourdi face à ma remarque. Je savais ce que j’avais à faire et elle avait beau être mon maître, je me battrais coute que coute avec elle, sans me terrer dans une ruelle à attendre je ne sais quoi. D’être séparée de celle que j’aime ? C’était totalement idiot, et surtout, ce n’était pas là la voit des Sith, des inquisiteurs ou mêmes des impériaux. Ils ne reculaient devant rien, moi non plus. Jenna sembla vouloir s’énerver dans un premier temps, mais je lui fis face, imposant de ce fait mon choix. Heureusement, elle ne dit rien de plus, chose qui me rassura dans un premier temps. Le temps n’était pas à la dispute. Elle m’adressa un baiser, une caresse et je lui rendis le baiser et un sourire. Tout de suite après, elle reprit son devoir en main et disposa de ses indications aux officiers. Ils n’avaient pas bougé de là. S’en suivit alors une discussion purement technique sur les forces en présence et surtout sur ce qu’ils avaient en leur possession pour avoir le dessus. Il était clair qu’un seul détonateur thermique ne serait pas d’une grande utilité, quoi qu’aux mains des officiers, tout pouvait arriver. Je ne les connaissais pas, après tout. Derrière leur air hautain se cachait probablement de vrais soldats, c’est ce que j’espérais au final, les grattes papiers ne serviraient à rien.

Une fois que la stratégie fut convenable établie, ou du moins que les grosses lignes expliquées, tout le monde se mit en place. Prenant dans ma main droite mon sabre, je ne devais évidement utiliser qu’une seule lame. J’espère simplement que mon bras gauche ne sera pas un boulet dans cette attaque. Mes réflexes sont basés sur une connaissance des deux mains sur le double sabre, là, j’étais doublement handicapée. Foutus tireurs … Il ne faut pas se plaindre, ce n’est pas digne de notre rang. Je gardai mon sabre à porté et pieds nus, je me dirigeai vers le coin où l’on pouvait voir les deux affreux. Celui avec la mitrailleuse lourde continuait ses tirs incessants, mais comme l’avait dit l’officier mâle, à intervalle régulier, il arrêtait. Une seconde, deux secondes, Top, les deux officiers partirent les premiers pour s’infiltrer dans une ruelle, suivit de près par le gros. L’autre ne pu pas tirer sur son collègue, alors il préféra continuer de nous viser. Je regardai une dernière fois Jenna avant de me lancer la première dans la ruelle. Directement sous le feu ennemi, je n’eu d’autre choix que d’activer mon sabre et de renvoyer les tirs qui fusèrent dans ma direction, chose qui ne fut pas aisée avec un seul bras. Néanmoins, j’avais un plan, je ferais tout pour le réussir. Je fis le long de la ruelle en largeur et attendit derrière un renfoncement de porte, tandis que les tirs passèrent seulement à quelques centimètres de moi. Il ne fallait qu’ils déchirent le peu de tissus qui tenaient on ne sait comment sur moi.

Cette petite distraction permit à Jenna d’avancer face à l’alien qui continuait à me tirer dessus. Il changea de cible, comme c’était prévu. C’était à moi … Je m’immergeai totalement dans la Force, tout en expirant doucement. Go ! Fonçant à toute vitesse grâce à la vitesse de Force, je comblai rapidement la distance qui me séparait de l’ennemi. Ma première réaction fut de donner un coup de sabre sur le ventre de la bête, dans le but de l’éviscérer sur place, avant de finir ma course, quelques mètres derrière lui. Mon sabre ne le tua pas néanmoins, son armure était trop résistante, pour la percer, j’aurai dû rester plus longtemps. Et le temps, c’est un luxe que je ne pouvais me payer. Seulement, je ne m’en rendis pas compte tout de suite, et il eu tout le plaisir de se retourner et d’envoyer une salve dans ma direction. Ma première réaction fut de sauter à terre, en atterrissant dans une roulade, pour me retrouver accolé au mur. Il suivit mon chemin tandis que je continuais à faire le tour, étant plus rapide que plus. Lame en avant, je sautai face à lui, espérant le toucher. Mais encore une fois, il me reçu avec un coup de tourelle qui me renvoya là d’où je venais. Le choc le déstabilisa et ma un mal de crane m’assaillait, tandis que mon épaule continuait à me faire souffrir.

Je me remis sur place, les jambes flageolantes, tandis qu’il ricana, d’un rire de dément. Il savait sa victoire à porter de main et se délectait de son moment de gloire. Son regard plongé dans le mien, j’attirai mon sabre jusqu’à ma main, tandis que lui tira une salve de cinq tirs. Les deux premiers furent renvoyés, le troisième atterri contre le mur, tandis que le quatrième vint frapper ma jambe. Le dernier enfin frôla ma tête mais ne me toucha pas. A cette distance, je peux jurer que la brûlure sur ma cuisse était intense, surtout que tout mon corps avait terriblement froid. Le choc thermique fut rapide et brutal. Il visa pour m’achever, mais fut bien heureusement contré par Jenna qui arriva comme toujours, au moment le plus opportun. Elle savait soigner ses entrées. Moi, je m’écroulai, genou à terre. Serrant de toutes mes forces le poignet que j’avais entre mes mains, la douleur m’empêchait de faire quoi que ce soit pour le moment. Mais jamais il ne sera dit que je me serais fait tuer pour rien. Je me relevai tout en me tenant sur la jambe gauche. M’aidant du mur, je me déplaçai lentement jusqu’à un endroit où Jenna n’aurait pas à s’inquiéter pour moi. Le round 1 était terminé pour moi. Je me préparais néanmoins mentalement pour le deux. Le sabre n’était pas la seule arme que possédait un Sith. Je me laissai tomber dans la ruelle adjacente au combat et parti en méditation complète. Je visualisai les deux combats en même temps grâce à la Force. Mais ce n’est pas cela qui m’intéressais, non. Puisant dans les sentiments négatifs, j’essayais de faire ressortir le côté incontrôlable qui se terrait en moi. Le coté qui me faisait peur, qui m’intimidait, mais qui à chaque fois se révélait être le plus fort. Cette fois cependant, je devais l’utiliser à pleine puissance, tant pis si je perdais le contrôle …
#11233
Un seul détonateur ? C'était déjà mieux qu'un seul et unique. Il fallait que je leur fasse un dessin ? Ce n'était pas moi la militaire. Et pourtant j'aurais pu décrire avec une précision fort correcte les effets qu'un seul détonateur pouvait avoir. Je n'en ai jamais utilisé. Pourquoi aurais-je du en avoir besoin ? J'avais le Côté Obscur pour allié quand ces officiers avaient des fusils et des troupes. Rien qui ne soit irremplaçable. C'était dans ce genre d'analyse que je mesurais l'importance du Côté Obscur pour moi : si on me l'enlevait, je n'étais plus rien. Une coquille vide sans défense. Tandis qu'eux pouvaient changer de blaster et appeler des troupes fraîches quand ils venaient à manquer. Je n'avais jamais eu cette chance, et c'était en ça que mon mérite était total quand le leur n'était qu'usurpé. La Force n'était pas un don qu'on m'avait fait, c'était une chose avec laquelle j'étais née, et je n'avais jamais usé que d'elle pour avancer.

Euh avaient démarré sans rien. Puis, à mesure que leur mérite décrochait les grades, ils s'étaient reposés sur leurs acquis, avec la certitude que rien ne leur ôterait leur matériel. Une équipage disparaît ? Remplaçons-le. Ou plutôt, faisons-le remplacer. Tout les matins, même du temps de l'Inquisitorius, j'avais la certitude qu'on ne m'enlèverais jamais la Force, comme ces hommes, persuadés que rien ne leur serait retiré.

Mais moi j'avais ce problème de finalité. Si on m'enlevait la Force, il ne me suffirait pas d'écrire à mon supérieur pour qu'on me la rende. Sans elle, je serais morte, sans compétence. Oh, il me restait mon argent mal acquis, et mes connaissances martiales auraient pu servir à trouver un métier dans l'armée. Mais en tant que quoi ? Cadette ? Enseigne au mieux ? Un poste mineur. On m'avait placée dans les tentacules de l'Inquisitorius, certes c'était un poste "facile" à obtenir et gratifiant. Et après ? Il avait fallut que je me surpasse, moi aussi.

Sauf que ces officiers avaient leur carrière comme enjeu. Moi, c'était m vie dans la balance. Baissez les yeux trop longtemps, et jamais vous ne verriez arriver l'homme qui lève un couteau bien au-dessus de sa tête.

Mais qu'importaient ces réflexions. Elles ne me permettraient pas de me sortir vivante de ce bourbier. Il faudrait que je demande - qu'on nous serions tous à l'abri - qui étaient ces hommes qu'on tuait, et, plus important, tentaient de nous tuer. Non pas que ce fût important, mais c'est toujours intéressant de savoir qui on tue. En tuant sans poser de question, on devenait presque un animal. Et jusqu'à preuve du contraire, animal je ne suis pas.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Bien... 3 secondes de pause toutes les 10 secondes... Les générateurs de Tourelle ont une autonomie pratique de combien de tirs, ou de combien de temps ?[/font] »Image [/table]

Même si je n'aurais su prédire la réaction de la Chiss ou du Maréchal, je gardais en tête qu'ils accueilleraient cette demande avec dédain. On était tous à cran, et j'avais été saignante. Mais à raison je pense. A ce que je me souvienne, c'est eux qui ont commencé à prendre de haut tout ce que je disais. Quand je leur avais demandé de se presser, il avait fallut qu'elle rappelle d'un ton méprisant que c'était elle qui commandait. Ma soirée avait été tout aussi gâchée que la leur, et quand eux n'avaient que des grades, j'avais la Force. Si une partie, une partie humaine que rien ne pervertissait, du moins pas encore, leur pardonnait, mon être tout entier, dans ce qu'il en restait, se rappelait qu'un jour, peut-être, ravaleraient-ils leurs paroles et baisseraient les yeux. Un jour viendrait où ils m'appelleraient "Maîtresse", je n'en doutais pas.

Mais ce jour n'aurait peut-être aucune raison de voir le jour s'ils consentaient à parler de façon plus adaptée... avec politesse donc. J'avais prêté serment avec Helera d'allégeance à l'Empire, pas à l'armée. En ce moment même, leurs ordres n'étaient que superficiels et non valables. Tout citoyen n'avait pas pour devoir de protéger leur Grande Moff, auquel cas elle devrait faire arrêter les autres clients du restaurant qui ne s'étaient pas précipité sur elle pour servir d'amortisseurs. Peut-être devrais-je leur rappeler ceci aussi... Ce que je faisais, je n'avais aucune obligation de le faire.

Aussi, beugler sur deux Sith qui ne leur devaient rien était une solution efficace pour faire connaissance avec un cimetière militaire.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Même avec un seul détonateur, ça suffit.[/font] »Image [/table]

Je n'en rajoute pas. Ce Maréchal commence à m'agacer. Il leur reste une dernière phrase à dire à notre attention, à moi et à Helera, nous qui allons, à l'aide de sabres laser, affronter une tourelle à cadence rapide portée par un mastodonte protégé d'une armure, quand eux se chargeraient, à l'aide de fusil moyenne-longue portée, d'un géant armé d'une hache. Encore un exemple concret de mépris de la vie de ceux qu'ils qualifiaient de "subalternes".

Selon leur phrase, j'agirais selon mon coeur. En mourant, on trouverait une excuse derrière cette attaque. Ils n'avaient pas de comlink. Accélérer leur mort, ou les tuer après qu'ils se soient débarrassé de leur obstacle, les faire passer devant et les étrangler par surprise, je pouvais tout. Et je ferais tout. Et personne ne nous accuserait. Qui aurait pu ? Il n'y avait aucun élément qui nous relierais à leur mort. Nous sommes blessées Helera et moi, notre aventure n'a rien de feinte, et rien ne saurait nous relier à cette attaque. Les tuer serait facile, et elles s'en tireraient indemnes. Les deux officiers étaient en position illégitime de commandement, mais surtout en position de jouer leurs vies avec celles qui auraient dû être leurs alliées, ce qu'ils oubliaient.

L'Empire vivait de l'unité interne, pas des considérations de chacun sur l'appartenance des autres. La haine des Sith de la Chiss était déplacée et indigne de son grade. Et de ce que j'avais entendu, ses dernières escapades ne s'étaient pas soldées par des victoires éclatantes. Peut-être ne méritait-elle simplement pas son grade. Peut-être que la mort était la voie la plus évidente pour cette femme mesquine. C'est dommage que j'en sois arrivée à penser tout cela. J'ai tendu plus d'une main ces dernières minutes. Elle m'aurait craché à la figure que ç'aurait juste été plus salissant. Il aurait juste fallut qu'elle soit, au moins en apparence, aimable. Du moins comme le pouvaient les Chiss. Juste ça et elle vivrait. Etait-ce si dur ? J'arrivais bien à le faire moi. Aussi forçais-je la réponse, presque naturellement, avec une phrase que je savais sincère :

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Bonne chance vous deux.[/font] »Image [/table]

Je pris une inspiration, puis une deuxième. Et une troisième. C'était vraiment psychologique. Avec un mastodonte qui tirait dans le coin du mur, que je voyais s'effriter toujours plus - bientôt on pourrait croire qu'un boulet de démolissage avait frappé des centaines de fois à cet endroit - mon coeur qui battait une cadence infernale et une mauvaise fatigue qui s'emparait de moi, il m'aurait fallut un millier d'inspirations. Mais le temps ne le permettait pas. Je comptais avec une attention frisant la psychose le temps pendant lequel la tourelle tournait. 7 secondes... 8 secondes... Je sentais l'angoisse monter en moi. Dans deux secondes à peine, je foncerais vers ce qui serait peut-être ma mort. Cruelle et définitive. Jamais je n'aurais pu tuer à nouveau de Jedi, ou servir un Empire que j'aimais.

9 secondes... C'était une sensation d'autant plus terrible que j'avais quelqu'un à perdre. Ma douce Helera... peut-être un jour me lasserais-je d'elle, ou elle de moi, mais pour le moment, elle revêtait une réelle importance pour moi. Et si elle mourrait et que je survivais ? Comment le vivrais-je ? Peut-être que je la pleurerais. Peut-être que je l'oublierais. Ou peut-être que ma première et dernière réflexion au sujet de sa mort serait qu'elle fût trop faible pour survivre, et qu'à force elle m'aurait gênée. Et peut-être me maudirais-je ensuite d'avoir pensé cela. Je l'ignore.

10 secondes...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Allez ![/font] »Image [/table]

On s'élance tous. Le plan de bric et de broc, monté en une poignée de secondes, reste bien en tête de chacun de nous, et tous prenons position. Le petit reste massif, mais pas autant que le Savrip qui fonce déjà sur les deux officiers.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Deux gonzesses pour moi, carrément ! C'est Jour de Collecte ![/font] »Image [/table]

Et en plus il me nargue. Risible créature... Rien ne saurait te sauver après ce genre de phrase. Collecte ? De quoi exactement ? De cadavres ou d'objets pour tes bas instincts ? Les tirs plurent sur nous, Helera le prenant de flan que je me chargeais de capter son attention. Helera réussit à l'atteindre à la taille, mais sa lame effleura à peine l'armure. Du duracier ? La bête n'était pas invulnérable, mais il nous faudrait du temps pour percer sa carapace. Mais cela valait peut-être le coup de percer son pack dorsal... sans tourelle, il devrait se rapprocher, sans arme de mêlée - bien qu'il pût se servir de sa tourelle inutile pour nous frapper - et là, nous aurions un avantage certain.

Puis, brièvement, après l'attaque-test d'Helera, il se retourna vers sa compagne et lui envoya une courte salve. Je vis Helera tomber à terre, une grimace de douleur sur son visage.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Non ![/font] »Image [/table]

Je m'interposais, la colère plus forte qu'auparavant encore. Le Côté Obscur aimait cet état de pure détestation. Il aimait se nourrir de ce qui rendait les gens fous, ou cruels : la haine. Oh, il avait trouvé en moi une source qui ne tarissait jamais, surtout pas dans ces cas-là. L'amour était un sentiment jugé faible par les Sith, mais il était fort, de par la ribambelle d'autres sentiment qu'il apportait. Il fallait savoir tirer partie de tout les aspects des choses.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Tu sera châtié de ta témérité.[/font] »Image [/table]

Il me ria au nez, tout en conservant sa candence. Il ne tirait que salve par salve, deux secondes, une demi-seconde de repos, avant de retirer deux secondes. Il savait y faire. Mais une demi-seconde, c'était bien assez. Mon sabre tournoyait dans tout les sens, renvoyant ses tirs de partout. Je vis même de mes yeux qui se mettaient à luire quelques tirs lui revenir en pleine armure. Bientôt, je serais assez près pour lui trancher le canon de son arme.

Mais je remarquais alors... où était Helera ?
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By Thoryn
#11244
Bien sur , les armes et les troupes étaient remplaçables . C'était bien ce que pensaient la bonne majorité des Impériaux , et surtout les Sith . " Les soldats , ça se remplace " devait être l'épitaphe de dizaines de milliers de hommes et femmes qui avaient sacrifiés leurs vies pour l'Empire , ou qui avaient été sacrifiés pour lui . Combien de fois l'Empereur , Vader ou encore l'Impératrice n'avaient-ils pas envoyés des centaines d'hommes à la mort pour assouvir leur désirs , ou simplement pour prouver que leurs ressources étaient inépuisables ? Bien trop de fois à mon avis .

Rien n'avait été plus dangereux que le poste d'Officier du temps ou l'Empire dominait encore la Galaxie . Un seul pas de travers , la moindre petite erreur était fatale . Un Sith un peu de mauvais poil passait de dans le coin , la mauvaise remarque au mauvais moment , et crac , c'était ton corps qu'on traînait jusqu'à la morgue du vaisseau . J'ai eut le déplaisir d'être témoin quelques fois de ce phénomène , et combien de fois la nouvelle ne m'était-elle pas parvenue que tel ou tel gars venait de se faire dessouder par sa Seigneurie , pour une bête connerie ... La dernière fois remontait à plusieurs années , quelques heures à peine après notre victoire sur Hoth , voilà que j'hérite de l'Avenger , succédant à mon défunt prédécesseur et mentor le Capitaine Needa . Son erreur ? Ou plutôt , notre erreur : le Faucon Millenium était parvenu à nous échapper . Mais avoir laissé un bande de misérables pilote Rebelles désespérés faire exploser l'Etoile Noire , ça , c'était pardonnable comme erreur bien entendu ... Surtout quand on avait des dizaines d'escadrons de TIE prêts à décoller . Et cette Jatine fait bien honneur à sa " race " . Imbue de la personne , satisfaite d'elle même , odieuse . C'est pour ça que je ne supporte pas les Sith , bien qu'ils aient mené l'Empire aux sommet de se gloire , ce sont également eux qui l'ont mené à sa perte . Ils manquent trop d'humilité pour se remettre en question , eux et leur Force , des pouvoirs mystiques qui leur étaient tombés dans le mains sans qu'ils aient à bouger leur petit doigts .

Les choses sont différentes pour les gens " normaux " , des gens comme nous , Maximilian , Xamuel , moi , de " simples " Officiers . Tout ce qu'on as , nos grades , nos vaisseaux , nos hommes ... et surtout , leur respect . Rien de tout cela nous est tombé dans les mains , rien ne nous a été offert . On s'est battu pour l'Empire , on a saigné pour l'Empire , des dizaines et des dizaines de fois , sous la menace perpétuelle d'un coup de feu fatal , sans sabre laser pour pouvoir le renvoyer ou sans la Force pour le sentir arriver . C'est en se démarquant sur le champ de bataille et sous le feu de l'ennemi qu'on à acquis ce que nous possédons , nos réputations ... et en restant en vie . Nous sommes respectés de nos alliés et craints de nos ennemis , et cela personne ne pourra nous l'enlever .

Je me souviens encore clairement de ce jour sur Alzoc III ou j'ai faillit y passer . Il faisait froid , la neige ne cessait de tomber , mais nous avions gagné . Les Rebelles battaient en retraite tant bien que mal , et nous avons baissé notre garde . Ces fichus Talz sont apparus là , de nulle part , comme des fantômes . Je me souviens de la douleur , de la lance qui à déchiré la chair de mon visage , me laissant cette cicatrice . Mais plus que tout , je me souviens avoir dû la vie à Maximilian ce jour là . Et depuis , nous veillons l'un sur l'autre , nous sommes là l'un pour l'autre , nous nous battons l'un avec l'autre , et tant que cela durera , je souhaite bonne chance à quiconque tentera de nous faire la peau .


Bien... 3 secondes de pause toutes les 10 secondes... Les générateurs de Tourelle ont une autonomie pratique de combien de tirs, ou de combien de temps ?

Ne comptez pas sur l'autonomie du générateur , il peut fournir assez de jus à la tourelle pour toute la durée d'une bataille d'une heure ou deux .


D’où l'intérêt de fonctionner sur générateur et non pas sur magasin . C'était bien la dernière chose que vous vouliez en pleine bataille , que la tourelle E-web qui assure le tir de couverture ne tombe à sec .

Mais là n'était pas la question , ces créatures continuaient à se rapprocher , et je n'avais aucune intention de rester là à attendre qu'elles arrivent . Après tout , si comme je le pense , ces machins sont envoyés par ces empaffés demeurés de Vengeance , c'est après moi qu'elles en ont . Pas facile de vivre du commerce de l'esclavage quand il est aboli dans tout le secteur hein ? En attendant , le Maldrood est à nouveau à flots , et bien les caisses du secteur sont plus que vides , plusieurs millions entrent chaque mois . Il m'aura fallu cinq mois pour parvenir à ce résultat , mais c'est fait . Le commerce est à nouveau stable , l'économie remonte , et j'ai droit à quoi ? Une foutue tentative d'assassinat . J'ai plus que personne le droit d'être sur les nerfs , et ces Sith feraient mieux de l'imprimer une bonne fois pour toutes . Peut-être qu'une fois de retour au Palais , dans le calme , sans personne pour vouloir me trancher la gorge , peut-être qu'à ce moment là je pourrais envisager de ne plus laisser ma haine des Sith parler pour moi , si ces jeunes femmes se tiennent à carreau .


Même avec un seul détonateur, ça suffit.

Sur une chose de cette taille ? Si il est bien utilisé oui , sinon ...


Les détonateurs thermiques étaient très utiles contre l'infanterie , mais contre des colosses pareils , ils auraient tous de suite moi d’efficacités . Et à croire que cela ne suffisait pas , l'un d'eux portait une armure qui devait sans aucun doute bien le protéger .

Enfin soit . Voilà que les deux colosses sont presque sur nous . Quoi que disent , pensent ou fassent les Sith , on prends le Savrip . Si fallait à chaque fois qu'on attendre que le T'Surr laisse le canon de son E-web refroidir pour avoir une chance de tirer ou de bouger , on l'aurait jamais , ça prendrait trop de temps . Dans l'absolu , les jeunes femmes pouvaient recourir à la Force pour échapper aux tirs ou les remballer avec leurs sabres , alors qu'elles ne viennent pas se plaindre . Non que l'idée de m'attaquer à une bestiole de cinq mètres de haut qui maniait une vibrohache qui faisait près de deux fois ma taille m’enchantait plus que ça . D'autant plus que sa peau écailleuse ne semblait pas particulièrement fragile ...


Bonne chance vous deux.


J'ai vraiment du mal à croire que cette phrase soit sincère , aussi ça me déchire la mâchoire de lui rendre la pareille , mais bon , deux Sith sont plus utiles à l'Empire en vie que mortes je suppose ...


Ne vous faites pas descendre ...


[light]Pour la première fois depuis le début de cette soirée , aucune émotion particulière ne transparaît dans ma phrase , juste mon habituelle neutralité . Ce n'était ni un ordre ni une requête . Sur ce , je ne m'attarde pas d'avantage . Au moment ou les tirs de l'E-web cessent , le Maréchal et moi même sortons de notre couvert pour s’engouffrer dans la ruelle adjacente avec le colosse Mantellian à nos trousses , prêt à nous hacher en deux .

Nous avons l'avantage de pouvoir - et surtout de devoir - rester hors de sa portée , mais cela s'avère très vite plus compliqué qu'il n'y paraissait . Le Savrip est bien plus rapide qu'il n'en a l'air , et sitôt que nous parvenons à nous éloigner , il se met à charger vers l'avant et nous rattrape en l'espace de quelques secondes . On a quand même l'occasion d'ouvrir le feu à plusieurs reprises entre les charges du Savrip , pour remarquer que nos blasters sont sans effets . Sa peau épaisse lui sert d'armure mais ... peut être qu'en concentrant nos tirs sur un même point , on parviendrait à lui infliger des dégâts . Et le voilà qui recharge , mais vers Maximilian cette fois . Le Savrip manque son coup , et sa hache s'enfonce dans la façade d'un bâtiment , mais plutôt que de la retirer , il la lâche et envoie un énorme coup poing fermé en direction du Maréchal . Sur le moment même , je relâche la gâchette de mon fusil alors que je ressens une sorte de pincement au cœur . Je me précipite aussitôt vers lui et l'aide à se relever pendant que la créature s’attelle à retirer son arme du permabéton . Il semble un peu sonné par le coup , ce qui est compréhensible , mais il se remet vite en position . [/left]

Concentrons nos tirs sur ses genoux , si on parvient à la ralentir ... Je vais l'attirer sur moi .


Sans plus attendre , je rouvre le feu en direction du Savrip , non pas sur ses genoux mais sur sa tête pour capter son attention , au moins pendant quelques temps . Et ça semble fonctionner , car une fois sa vibrohache de nouveau dans se mains , le voilà qu'il se met à charger vers moi . J'esquive son attaque d'une roulade sur le côté , une fois de plus , l'arme démesurée de la bête se coince dans la façade d'un bâtiment . Mais si espère que sa technique fonctionnera deux fois , il se met le doigt dans l’œil . Le Savrip lâche une fois de plus sa hache et envoie un de ses troncs d'arbres de bras dans ma direction , en formant un mouvement circulaire . Je m'abaisse juste à temps , et son poing passe à quelques centimètres de ma tête . Ne préférant pas rester à sa portée , je bondis sur le côté et prends mes distances , tout en tirant vers la créature . Bien que nos tirs réunis ne semblent toujours pas affecter le Savrip , j'aperçois que la peau de ses genoux commence à changer de couleur , et rougit . J’espère que c'est bon signe . Mais lui non plus ne perds pas son temps , et quelques instants plus tard , le colosse se retourne à nouveau vers moi tandis que le Maréchal tire depuis l'autre côté de la rue .

Mais la bête ne charge pas , non . Le Savrip s'avance pas à pas vers moi , tandis que je recule . Il lève sa hache , mais cette fois , au dessus de sa tête et presque dans son dos , et je comprends à ce moment là son intention non sans une once de peur . Je me jette immédiatement à terre , et bien que je n'ai pas l'occasion de la voir , j'entends les vrombissements de cette titanesque hache quand elle passe au dessus du moi en décrivant des cercles avant de s'enfoncer profondément dans un mur derrière moi . Je me relève aussi vite que possible mais là , horreur . Le Savrip se trouve juste là devant moi , son poing fermé déjà en position . J'ai juste le temps de lâcher mon blaster pour tenter de me protéger avec mes main avant d'encaisser un coup monumental . Me voilà projetée plusieurs mètres en arrière , et plutôt que je ne l'aurais souhaité , je retombe dos sur la rue avant de glisser encore sur un bon mètre et demi . La morsure du permabéton n'est pas des plus agréable , ni la sensation de déséquilibre qui s’empare de moi quand je tente de me relever . Le goût du sang dans ma bouche qui ruisselle de ma lèvre ouverte ça en revanche , j'y suis presque habituée .

Je me relève lentement , et manque de bol , le colosse semble à présent entre moi , mon arme et le Maréchal . Ce dernier tente à son tour d'attirer l'attention de la bestiole en visant à présent sa tête .


Hey , l'affreux ! Par ici !


Heureusement , attirer l'attention du Savrip semble chose aisée , car au bout de quelques tirs , le voilà qu'il se détourne de moi et sort se hache du mur avant de se diriger d'un pas déterminé vers Maximilian . Il me faut encore quelques secondes pour que la situation se stabilise de mon côté , au sens propre du terme . Bien que j'ai présent un mal de crâne pas possible , je recouvre mon sens de l'équilibre et m'aperçoit que mon fusil est toujours de l'autre côté de la créature , mais plus pour longtemps .
#11264
La jeune femme accolée au mur avait cru voir le dernier visage de sa vie. Heureusement que Jenna était arrivée à point nommé, le tir avait été dévié et elle avait pour ainsi dire échappé à une mort certaine. Elle sentait toute la puissance développée par Jenna pour mettre à terre son adversaire, même si pour le moment, cette chose ne se laissait pas tellement faire. Se tenant au mur, elle fit tout son possible pour accéder à une ruelle proche du combat, la plus proche, où elle serait à l’abri pour le moment. Jenna était occupée à se battre contre lui, mieux qu’elle… S’asseyant maladroitement à terre, elle se laissa aller dans son esprit pour y percevoir les activités alentours, du début de la ruelle jusqu’à sa fin, où le palais devait être situé. En réalité, il n’y avait pas grand-chose d’intéressant, tout ayant été déserté. Il ne restait pratiquement plus de tireurs d’élites, seulement les deux grosses brutes qu’ils étaient tous entrain d’affronter. De l’autre côté, l’officier mâle semblait mal en point tandis que la Chiss essayait de le protéger. Un beau geste. Sur leur propre combat, Jenna restait sur la défensive, déviant les coups qui allaient dans sa direction. Helera quant à elle poursuivait un autre but, celui de se doper pour devenir plus forte à l’instar de son propre esprit. Néanmoins, il le fallait.

Doucement, elle situa le fin file qui la reliait à la Force et se focalisa dessus. Là, elle se concentra un maximum sur ses souvenirs les plus difficiles, ses coups durs, ses regrets et ses peurs. Elle revivait chacune des scènes en accéléré, tout en pensant à la douleur que cela procurait, douleur mentale mais aussi physique. Son épaule était quasiment hors de son contrôle, tandis que sa jambe était brûlée. Quoi de mieux alors comme catalyseur ? Tout cela en plus, situé la nuit, dans le froid et sans vêtement apparent. C’est cette dernière qui la faisait le plus souffrir au final. Elle tremblait comme une feuille morte, elle ne sentait plus ses doigts tout en ayant des spasmes de la tête. Mais le plus important était les sentiments, il fallait se concentrer dessus, se souvenir de ce que l’on ressentait. La perte de contrôle n’était pas loin, les muscles se tétanisaient, la gorge se nouait, les dents se serraient. Tout était en marche. Son cœur accéléra, d’abord lentement puis bien plus rapidement, produisant un tambour à l’intérieur de son torse. Les tambours de la guerre. Tout l’univers psychique dans lequel elle se trouvait se matérialisa en quelque chose de plus dur, avec des couleurs plus chaudes et pourtant tout aussi violente. La réalité n’avait plus d’emprise sur elle, le temps et l’espace non plus. La jeune femme déambulait dans sa propre douleur afin de faire ressortir les choses les plus noirs de son cœur.


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Puis elle ouvrit ses yeux gris, plus foncés que d’habitude, tendant vers un noir avec des pigments jaunâtres. Autour d’elle, tout semblait être plus petit, plus malléable, plus faible. Elle sentait qu’elle aurait pu détruire n’importe quoi, ou n’importe qui. Elle sentait que le monde avait besoin qu’on le fasse tourner rond, dans le sens qu’elle aurait décidé. Désormais, plus rien ne lui résistera, et pas cet avorton d’alien. Une goute tomba sur son épaule nue, puis une deuxième et une fois les éclaireuses installées, toute l’armée suivit, alors ce fut le déluge. Très vite, les rues étaient rythmées par le bruit incessant des clapotements de l’eau. Mais elle n’en avait que faire, ses pieds nus accrocheraient mieux que des bottes. Elle se redressa lentement, ne sentant plus la douleur de sa jambe droite. La Force la maintenait en équilibre, elle la dirigerait et avec elle, elles vaincront. Faisant venir son sabre à elle, elle sortit de la ruelle, faisant face au caïd en armure lourde. Au lieu de prendre son sabre à deux mains normalement, elle n’ouvrit qu’une lame, mit la main gauche au dessus et la main du bras blessé en dessous. Tout son corps attendait d’exploser sous la rage qu’elle avait accumulée.

Dans un premier temps, au lieu de foncer directement dans le combat, elle laissa son sabre dans sa main gauche et bougea d’avant en arrière les doigts de sa main droite. De légères crépitations se déclarèrent en de fins arcs électriques, jusqu’à devenir plus gros. La démangeaison la fit sourire et de toutes ses forces, elle propulsa l’éclair bleuté qui vint frapper de plein fouet la grosse bête, encore en prise avec Jenna. De toute la Force de ses sentiments, elle envoya toute sa puissance dans l’attaque, se voulant pour ainsi dire brûler l’alien. La pluie tombait à flot, elle se servait de cela. Mais tout ne se passa pas comme elle l’avait prévu, au lieu de tomber pour montrer qu’il était mort, il resta debout, encaissant l’attaque avec ce qu’on aurait pu appeler un sourire. Une sorte de rictus qui se dessinait alors que sa rage ne se fit plus grande. L’armure en elle-même était rougie par l’attaque, s’il portait quelque chose en cuir dessous, cela aurait pu servir d’isolant. Néanmoins, le matériau n’en était que plus affaiblie. Il se retourna complètement vers elle et tira salves après salves dans sa direction. Elle renvoya les coups avec son unique sabre tout en se déplaçant, réduisant alors le nombre de projectiles qui venaient dans sa direction.

-C’est tout ce dont vous êtes capable, les Sith ? Vous ne valez rien …

Contant de sa bêtise, il relança une salve dans sa direction, avant de se retourner vers Jenna et de lui en envoyer une également. Il verrait bien ce que les Sith valent, il le paiera de sa vie ! Sur cette pensée, elle fonça sur lui et planta sa lame dans son dos. Elle resta ainsi accrochée, jusqu’à ce qu’il recule son coude et lui envoie dans le visage, profitant à Jenna qui coupa une partie du canon. Helera cracha le sang en trop de sa bouche tandis que l’alien fonça vers Jenna en essayant de lui mettre un coup de tourelle. Puis, il se retourna vers elle. Les yeux dans les yeux, il courut dans sa direction, couvrant les quelques mètres qui les séparaient et se prépara à lui mettre un coup de poing. Elle bloqua l’attaque avec son avant bras gauche, qui s’écroula littéralement sous l’attaque. La douleur la fit hurler tandis qu’elle recula de plus belle. Serrant les dents de toutes ses Forces, elle attendit qu’il ne réessaye son coup pour sauter sur elle-même et lui donner un coup de pied gauche dans le visage, avant de retomber sur ses pieds, une main à terre. Se fut à son tour de faire quelques pas en arrière, juste quelques secondes qui lui permirent de prendre de l’élan et de toutes ses Forces écraser son poing chargé d’éclairs sur son visage. Jenna intervint après, tandis que la jeune femme secoua son poignet, désormais lui aussi douloureux. Si elle survivait à son combat, elle serait surement de la même couleur que l’alien avec qui elle se battait …
#11268
La Grande Moff eut la bonne réponse qui sortit de sa bouche. Peut-être pourrait-on bien s'entendre à l'avenir. Pour la soirée, on était tous trop à cran pour pouvoir se parler agréablement. Mais tête reposée, on pourrait sûrement trouver de quoi parler sans se tirer dessus ou se cracher sur les pieds...

La bête faiblissait. Il commençait à comprendre qu'il pouvait ne pas gagner. Du moins tentais-je de m'en persuader intérieurement. Etait-il arrivé à un point où son égo occultait tout le reste ? Pfff... ma pensée me frappa avec une intensité insoupçonnable. Comme si je ne me laissais pas emporter par mon égo, moi. Mais après tout, j'était entraînée comme ça. Pour dominer. Dominer et vaincre. Sans un égo démesuré, je ne serais arrivée à rien de plus qu'à la mort. J'aurais baissé les yeux dès qu'on me fixait et un jour, un homme, ou une femme perfide m'aurait tranché la carotide. Et qu'aurais-je eu alors ? Un coffre de bois passé dans un incinérateur ? Non, même pas, on m'aurait jetée dans une décharge publique, mise à pourrir au milieu des aliments périmés et des rats qui s'en seraient donnés à coeur joie sur ma carcasse.

En affrontant cette bête, je ne voyais pas qu'une bête bleue avec deux paires d'yeux rougis comme le sang. C'était moi que j'affrontais. Un reflet pervers de ma personnalité. Je suis imbue de ma personne. Je m'aime autant que j'aime l'Empire et Helera. Et peut-être est-ce là la preuve que, comme cette bête, un jour je faiblirais quand je me croirais à la quintessence de mon pouvoir. L'Impératrice ne se croyait-elle pas invincible après tout ? Elle était la preuve vivante que tout le monde peut être tué. Et je ne fais pas exception. J'ai compris depuis ce jour-là. Du moins me suis-je persuadée que j'avais compris. Comment savoir vraiment ?

Le seul moyen d'arracher une victoire était la hargne, la haine, la symbiose avec le Côté Obscur qui m'épaulait dans les moments les plus sombres, mais peut-être qu'avec un peu d'humilité, une seule goutte dans l'océan de mon esprit, j'aurais une chance supplémentaire..? En abandonnant toute idée pré-conçue avec laquelle j'assurais par avance ma victoire, j'en viendrais à douter de moi... ne me laissant d'autre choix que de me surpasser. Et à ce moment là, j'aurais passé le cap que mon égo avait délimité à ma place... A ce moment là je serais devenue... plus forte encore. Plus puissante que jamais je ne l'avais été.

C'est donc avec une nouvelle peur au ventre que j'avançais encore pas-à-pas vers la bête bleue. Elle ne serait pas déçue du voyage ! Puis je sentis Helera qui revenais sur ma gauche. Quelque chose dans son aura avait changée... J'avais déjà sentie cette odeur auparavant, mais où ?

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Oh non...[/font] »Image [/table]

Je me souvenais maintenant. Nal Hutta. Helera avait refait connaissance avec ce "moi" intérieur qui lui dictait de semer mort et souffrance en abandonnant toute mesure et toute raison. Un mauvais cocktail. Elle pouvait se révéler tout aussi dangereuse que cette bête à cet instant. Cela dit, je ne me plains pas de son intervention, qui eut le mérite d'attirer du feu sur elle. De quoi me permettre de me faufiler sur la droite...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]C'est tout c'dont z'êtes capables, les Sith ? Vous n'valez rien...[/font] »Image [/table]

Rit tant que tu le pouvais encore, risible animal. Helera partagea la tâche consistant à l'occuper tandis que j'approchais subrepticement sur son flanc. Et d'un habile moulinet précédé d'une roulade sur l'épaule - ce qui me tira une sacrée grimace de douleur - je parvenais, d'un coup transversal de maître, à trancher son canon. La bête fixa son arme d'un air ébahi, et je profitais de la seconde de répit pour donner un coup dans son genou. Il sentit le coup passer, j'en étais convaincue par son cri de douleur, mais quelque chose, ses muscles ou ses os, rendaient le genou impossible à couper.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Salope ![/font] »Image [/table]

Je reçus un coup d'avant-bras bleu large de presque 20 centimètres dans le nez, coup qui m'envoya valser au loin, me laissant heurter lourdement une poubelle, avec du sang qui coulait à flot sur mon décolleté déchiré. Je tentais de me relever, en vain. A peine debout, voilà que je chutais à nouveau. Il me fallut tendre les bras pour ne pas simplement m'étaler au sol. J'étais faible. Faible et j'avais le tournis. Et Helera qui se battait seule. Mais comment pouvais-je l'aider...

Mes bras se dérobèrent et je m'autorisais le luxe de rester étendue là, sans bouger, juste respirant du mieux que je pouvais par le nez qui me restait. J'ai mal. Et j'ai froid. Je sens du sang dans ma bouche. Je veux me lever, je veux me battre... je veux rentrer à la maison... Mais quelle maison... Je n'ai pas de maison.

Je pense que c'est cette pensée qui m'a fait remettre debout. Le fait de ne pas avoir de maison. Pas de foyer, pas de porte à pousser en disant "Enfin rentrée". Ca devait être ce désir, simple, et si banal pour la majorité des gens, qui me poussa à reprendre mes esprits et le combat. A nouveau prête, j'allumais mon sabre et me jetais à corps perdu dans la mêlée, le bleu tentant de nous frapper avec sa tourelle inutile.

Maintenant, mon objectif était clairement défini, non pas le tuer pour survivre, mais le tuer pour vivre.
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By Thoryn
#11277
Pendant le brefs moments de répit que nous avions , je pouvais toujours entendre la tourelle E-web tirer dans la rue d'à côté . J'ignorais comment se débrouillaient les deux jeunes femmes , et je préférais me focaliser sur ce qui se passait dans cette ruelle avant de ramasser un coup de vibrohache par inattention . Une fin qui serait des plus risibles après tout ce que j'avais déjà eut l'occasion d'affronter au service de l'Empire , de moi même sur Nar Shaddaa ou même du Corps Expensionnaire de l'Ascendance . Et puis je n'avais nullement l'intention de terminer de cette manière , dans une ruelle de Centares après qu'une groupe de débiles ait tenté de m'assassiner . Trop de choses requéraient encore mon attention , le Maldrood n'allait pas se gérer tout seul , et ces milliers d'hommes et des femmes sur le Harbinger et le reste de ma flotte se retrouveraient sous les ordres de qui ? Non non , ce n'est pas ici que je finirais mes jours .

Une fois mes esprits totalement recouvrés après le coup du Savrip , je m'aperçois que des gouttes commencent à tomber du ciel . D'abords quelques unes , puis un peu plus , et en l'espace de quelques secondes , la légère averse se transforme en déluge . La pluie rebondit sur toutes les surfaces , rend le sol glissant et des flaques commencent à se former un peu partout . Le Savrip n'est pas loin , mais son dos est tourné , il est aux prises avec le Maréchal . Aussi je ne perds pas une seconde de plus et recommence à tirer , visant toujours les genoux de la bêtes , marqués de nombreux tirs . La chair de la bête indique que l'endroit se fragilise à chaque nouveau coup , et l'agressivité de la créature de fait que croître . Si il ne montre encore aucun signe de faiblesse , la douleur , il la ressent , j'en suis certaine . Mais le colosse semble avoir changé de tactique , il tente de demeurer au centre de la rue pour éviter que sa hache ne se prennent dans le permabéton du sol ou dans les façades des bâtiments qui nous entourent . La cadence de ses coups accélère , devenant presque frénétique et , craignant pour la vie de l'homme que j'aime bien plus que pour la mienne , je tente à nouveau d'attirer l'attention du colosse sur moi . Mais cette fois ci , rien à faire , ni le bruit , ni les cris , ni les tirs à la tête de semble détourner son attention .

Tout en continuant à tirer aussi vite que me le permet ce blaster , je m'avance plus vite que le Savrip ne s'éloigne . Les coups de haches fusent dans tout les sens , et le Maréchal peine à rester hors de portée de la créature . Le colosse lève sa hache haut au dessus de sa tête et tente une frappe de biais mais manque sa cible , mais il ne s'arrête pas là bien au contraire . Il enchaîne aussitôt avec une rappe horizontale , et j'ai du mal à suivre ce qui se passe , la taille de la bête m'empêche de voir , mais son coup semble échouer à nouveau , mais le voilà qui retourne aussitôt sa hache et avant de laisser au Maréchal une seconde de plus , la créature fauche ses jambes avec le revers de son arme et l'envoie aussitôt à terre . Sans briser son mouvement , le Savrip se sert de l'élan de son attaque pour ramener sa hache une fois de plus au dessus de sa tête et l’abat instantanément devant lui .


Aaaaaargh !


Et là , l'espace d'un instant , le temps semble s'arrêter , la pluie tomber au ralentis , et une vive douleur me transperce la poitrine .


Maximilian !


Je m'élance vers l'avant , sans réfléchir , mon arme à la main , tandis que le hurlement du Maréchal continue à résonner dans ma tête . Je suis prête à attaquer ce Savrip à mains nues , mais je n'ai pas non plus perdu l'esprit . A quelques mètres de la bête , je saisit mon blaster à deux mains , et au lieu de tirer , je l'envoie de toute mes forces à la tête du colosse qui l'encaisse en plein dans la tempe . Le voilà enfin qui se retourne vivement , ramasse mon arme et tente de me rendre la pareille , mais le fusil passe à une bonne dizaine de centimètres de moi . Et à ce moment là , je parviens enfin à voir derrière la bête . La vibrohache du Savrip et profondément enfoncé dans le sol , et le Maréchal est étendu à terre légèrement plus loin . Il a réussit à esquiver le plus gros de l'attaque de la créature , mais son flanc est lacéré sur une vingtaine de centimètres juste sous ses côtes , la pointe de la hache à du le toucher au dernier moment .

Mais je n'ai pas le loisir de continuer à observer la situation , le colosse reprends sa hache et la sort du sol d'un grand coup avant de se retourner vers moi . Avant que sa masse de me bloque la vue , j'aperçois néanmoins le Maréchal se relever , une main plaqué sur son côté . Nos regards se croisent , et sans avoir prononcé le moindre mot , nous comprenons les intentions l'un de l'autre . Je lui adresse un bref hochement de la tête , et la dernière que j'ai le temps d'observer avant que le Savrip ne soit presque sur moi , c'est qu'il sort le détonateur thermique de la sacoche qui est toujours accrochée à sa jambe .

C'est parfait . Si je parviens à immobiliser la créature , ça lui laisserai le temps nécessaire pour utiliser au mieux le détonateur . Au moment ou colosse s'apprête à me trancher avec sa hache , je me retourne et me jette en avant sur mon blaster , effectuant une roulade pour me redresser et surtout , pour me remettre en position de tir . Six mètres me séparent de la créature , et je ne laisse pas à cette saloperie le temps de venir jusqu'à moins avant de lui décharger mon arme dans les genoux . La cadence de tir est très élevée et je sens le métal chauffer entre mes mains , tandis que le Savrip avance à pas de géant , traînant derrière lui son arme , mais je ne bouge pas d'un centimètre . Cinq mètres . Je continue mes tirs incessants , frappant ma cible toujours au même endroit . Quatre mètres , voilà que la bête hurle de rage mais continue à avancer . Trois mètres . Il attrape ferment sa hache . Deux mètres , je suis à sa portée , et il lève sa hache bien au dessus de sa tête , mais je ne bouge toujours pas . Au moment ou le Savrip tient sa hache à 45 degrés derrière sa tête , voilà que l'un de ses genoux semble simplement exploser . Sa peau est carbonisée et une gerbe de flamme jaillit de sa chair ; le colosse émet une long cri rauque avant de laisser tomber son arme et de chuter , genoux à terre .

Mais il n'a pas dit son dernier mot , et je suis toujours largement à sa portée . Tout en continuant à rugir , il balance l'un de ses gigantesque bras vers moi avec toute la force et la rage qu'il possède . Je vois arriver le coup , mais je n'ai pas le temps de l'esquiver . Le coup m'envoie valser plusieurs mètres en arrière , à travers la vitrine d'un magasin . Le verre se brise en un millier de morceaux tranchants , et mon dos , puis ma tête heurtent de plein fouet un mur à l'intérieur de l'échoppe . Sous le choc de l'impact , ma respiration est brutalement arrêtée , et ma vision s’obscurcit alors que je chute dans une mare de verre pilé . Les bruits commencent à s'estomper , j'entends encore des hurlements , une dernière phrase que je perçois clairement ...


Avale ça !


Et puis une détonation , ensuite , je me sens lentement partir ...




Lorsque je reprends connaissance , rien de semble avoir changé ou bougé , enfin , presque rien . Cela n'a du durer qu'un bref instant , mais je ressent à présent pleinement la douleur provoquée par une multitude de petites écorchures tout le long de mes membres et sur mon visage . Ma tête me fait un mal de chien , et j'ai toujours le goût du sang dans ma bouche . Ce lit de verre pilé est loin d'être la chose la plus agréable sur laquelle je me suis couchée , mais je ne veux pas bouger . La douleur , la fatigue , le froid ...

Je sens une légère brise caresser ma peau à des endroits elle est censée être couverte , j'en conclus donc que la vitrine à eut raison du cuir de ma robe . Tout en restant allongée sur le côté , je relève légèrement la tête pour observer la ruelle . Tout est calme . Le Savrip est toujours au même endroit , ou plutôt ce qu'il en reste , des jambes tout au plus , son tronc à disparu et la rue est recouverte de sang et de morceaux de boyaux que la pluie fait s'étaler . Je referme les yeux et repose ma tête contre le sol , inspirant et expirant longuement . Le combat semble perdurer dans la rue d'à côté , mais mon attention est reportée sur ce qui m'entoure lorsque j'entends des bruits de pas dans les débris de verre . Deux mains viennent se poser délicatement sur mes épaules , et je ne tarde pas à sentir un souffle chaud dans ma nuque .


Mmmmmmmmmmmmmh ....


J'entrouvre les yeux et tente de me retourner , mais je remarque vite que les morceaux de verre plantés dans mon dos rendent le mouvement très douloureux , aussi je ne peux m'empêcher de laisser échapper un faible gémissement avant de reprendre ma position initiale , appuyée sur mes coudes .


Ne bouge pas ...


Soupir d'approbation . Je fais donc mon possible pour demeurer immobile tandis que le Maréchal passe lentement ses mains sur mes épaules et le long de mon dos , enlevant le plus gros des débris qui collaient à ma peau . Puis , un par un , il extrait les quelques morceaux de verre qui ce sont plantés dans ma chair au moment ou j'ai traversé la devanture . Je ne peux que serrer les dents et espérer que ces morceaux ne sont pas nombreux , car l'expérience est loin d'être agréable . Neufs au total , rien que ça .

Puis je me relève lentement , toujours soutenue par le Maréchal , et je remarque sans réelle surprise qu'il est à peine en meilleure condition que moi . Le côté de son abdomen est couvert de sang qui continue à ruisseler lentement mais surement .


Tu es blessé ... Il faut qu'on rentre au Palais ...

Je suis d'accord . Tout ce qu'on va gagner à rester ici plus longtemps ... c'est à se faire tuer .


La pluie tombe toujours , et au cas ou n'étions pas encore trempés complètement , et bien c'était à présent le cas . Tout en se supportant l'un l'autre , on s'éloigne lentement des reste du Savrip , en direction du Palais . Mais nous n'avons pas parcourus vingt mètres que ne nous arrêtons et nous adossons à la façade d'un bâtiment . C'était la première fois depuis le début de la soirée que j'avais réellement l'occasion de souffler .
#11291
Cette grosse larve s’agitait tandis qu’il osa envoyer Jenna au loin, avec un coup de sa grosse patte. La toucher revenait à décupler sa haine par dix, c’était comme si l’on détruisait son monde ! Une fois qu’elle fut à terre, il se retourna pour lui faire face, lui et ses quatre yeux de taupes. Le rictus insoutenable était encore planté sur son visage, il était heureux de voir qu’il les menait. Tant mieux, sa défaite n’en sera que plus grande. Elle ralluma son sabre tout en le narguant :

-Tu vas rester planté là toute la journée, vers de terre ?

Son rictus se transforma en grimace et elle sentait elle aussi la colère qui lui montait à la tête. Il voulait en découdre, tant mieux. Il chargea, bras en avant et attrapa la jeune femme par les épaules. Il serra de toutes ses forces tandis que son bras droit s’enfonçait dans le trou de son épaule gauche, encore et toujours blessé. Helera hurla jusqu’à s’en faire exploser les poumons et lâcha son arme, lui continua et la plaqua même contre le mur du bâtiment derrière elle. Son corps tremblait, la douleur s’accroissait, véhiculant en même temps ses puissants catalyseurs qu’étaient ses sentiments négatifs. Elle baissa la tête, attrapa elle-même les épaules de l’alien et poussa, le faisant bouger seulement de quelques centimètres. Les deux poussaient de toutes leurs forces jusqu’à ce que l’un ou l’autre ne faiblisse sous l’attaque. Au vu des résultats, c’était Helera qui faiblissait. Il voulait jouer à la Force, très bien. La jeune femme sauta sur place tout en se mettant horizontale à lui. Comme il poussait, sa force le fit alors avancer de sorte à l’écraser contre le mur.

Cependant, une fois en l’air, elle appuya ses deux pieds contre le mur et s’aida de sa propre puissance pour la retourner contre lui. Toute l’énergie qu’il avait mis, elle l’a fit rebondir à travers ses jambes, en plus d’utiliser la Force. Ce fut rapide, elle le propulsa contre le mur et fit un trou dans la paroi. L’élan la fit elle-même se cogner contre son armure de métal. Titubant légèrement, elle chercha son sabre des yeux. Le bleu était encore dans le mur et se frotta la tête. Ne le trouvant pas tout de suite, elle voulait gagner du temps sur lui, dans ce genre de combat, il était nécessaire d’avoir un avantage tactique sur son adversaire. Elle était certaine de gagner, la Force était avec elle, simplement, elle ne pouvait et ne devait pas compter sur elle pour tous ses mouvements.

Alors elle se rapprocha de lui en boitant et lui attrapa le cou. Cette fois, c’est elle qui grimaça sous l’effort, la haine et la fatigue. Elle serra encore et encore, appuyant en même temps sur sa trachée. Sa grosse main fit de même et comme si il n’avait rien subit, elle recouvra complètement la tête de la jeune femme. Evidemment, ce qui devait arriver arriva, il la lança à l’autre bout de la rue, comme un vulgaire bout de papier. Elle roula sur plusieurs mètres jusqu’à tomber sur … son sabre laser ! Complètement trempée, Helera attrapa son arme tout en reprenant appuie sur ses jambes. La vapeur qui se dégageait de la lame allumée rendait le combat sous-marin, comme si tout était désormais englouti, ce qui n’était pas totalement faux, en fin de compte. Cette fois, il mit un pied devant l’autre, lentement, prenant son temps pour s’approcher de la Sith. Arrivé à son niveau, il utilisa son arme dans un coup horizontale porté sur son torse. Elle fit un tour sur elle-même tout en déviant l’attaque et abattit le sabre sur la tourelle, finissant complètement de la détruire. Puis, elle coupa l’alimentation avec son générateur dorsal avant qu’il ne la balaye d’un revers de main. Il constata l’état de son matériel et beugla :

-Vermine ! T’paieras pour ça !

Vermine … Ce mot résonna à travers tous ses entrailles, prenant sa source dans un passé lointain, un passé révolu mais qui avait laissé sa propre marque. Nehbros se tenait devant elle et leva la main tout en la giflant du revers de celle-ci. La scène se passa au ralenti, elle se vit, impuissante. Puis, à la place de l’image de son ancien maître, l’alien se matérialisa et leva son pied au dessus de sa tête. Une seule chose à faire, elle envoya un choc de Force sur son autre jambe, le faisant inévitablement tomber à terre. Elle avait vaincu Nehbros, ce truc n’était pas différent. Enragée, elle se remit debout en un mouvement et fit tourner sa lame au dessus de sa tête, avant de l’abattre sur le ventre de la bête. La lame rougeâtre produisit une petite fumée en entrant en contact avec cette matière indestructible, et petit à petit, elle sentit ses deux générateurs qui prenaient le dessus. Il gigota et tenta de l’attraper par le pied, elle le contra en envoyant de l’éclair sur lui avec son autre main. Elle hurla sa colère tout en intensifiant l’attaque, encore et toujours plus fort. Petit à petit, la matière lui brûla le torse et une fois que celle eu complètement fondu à l’endroit où il y avait le sabre, ce dernier fit un trou très net dans sa peau. Il vomit du sang tout en gesticulant devant les éclairs qui lui léchaient la peau bleutée, la rendant noirs à certains endroits, puis rouge de sang et de chaleur. Alors qu’il mourut sous son coup, elle ne s’arrêta pas là. Elle jeta son sabre sur le côté et avec ses deux mains cette fois envoya un raz de marré électrique sur sa cible. La puissance transitait dans tous ses muscles fébriles et se déversait sur sa cible. Elle ignora la douleur qui lui picotait le bout des doigts et continua. L’armure rougie d’une lueur rougeâtre, semblable à tous métaux chauffés. Sa peau se craqua en plusieurs endroits, faisant ressortir des stries de sang. De l’alien vigoureux, il ne restait pour l’instant qu’une coquille boursoufflée à plusieurs endroits par la chaleur. Et elle ne compta pas s’arrêter là, elle comptait bien le faire devenir aussi insignifiant que la cendre.
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