L'Astre Tyran

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Située le long de la route commerciale Perlemienne et à l’extrémité de la Médiane Orientale, Centares est décrite comme "le dernier bastion civilisé avant le chaos de la Bordure Extérieure". Dotée d'un climat tempéré et dépourvue de lunes ou de satellite, Centares est également l'ancienne Capitale de l'ancien Secteur Greater Maldrood.
Gouvernement : Empire
#11312
Encore une fois je pus compter sur elle. Helera. Et, bien entendu, son mon sabre. Il fallait mieux ne pas l'oublier, il mâchait une bonne partie du travail à lui seul après tout. Mais à peine m'approchais-je que quelque chose me tomba sur l'arrête du nez. Une chose mouillée, qui rendait la sensation assez désagréable. Je m'essuyais le nez et regardait. Je m'attendais à une goutte de sang tombée de mon front, ou à autre chose... mais à la place il n'y eut rien. Désespérément rien. Puis j'en sentis une autre, sur la main que je portais devant mes yeux, insouciante à tout ce qui m'entourait. De la pluie.

Dihydrogène et oxygène. Pourquoi pensais-je à cette formule sans importance ? Oh, bien sûr. Le combat, la fatigue, la mort, la peur, la colère... j'avais besoin de penser à autre chose. Soit, je le ferais... mais plus tard.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Tu t'approches pas d'elle, le bleu ![/font] »Image [/table]

Il ricana. Son rire vibra jusque dans mes os, mais ça ne m'atteignit pas. le combat se poursuivit, lui frappant de sa tourelle comme avec une massue, et nous deux avec nos sabres. La présence d'Helera était trouble... diffuse. Puis je la vis tenter une ouverture, et j'y vis une opportunité spéciale. J'allais devoir me prendre un coup assez vilain. Je m'approchais sur la droite et faisait exprès de baisser ma lame une seconde de trop. La bête tomba dans le panneau et m'envoya valser sur le mur d'en face, avant de revenir à Helera. C'était cruel, je la faisais combattre seule... mais en trois secondes nous en aurions fini. Je le vis la prendre par l'épaule et la faire hurler. Mon coeur se déchirait sous ce cri, mais j'étais toujours concentrée sur... ah... parfait...

Il se plaçait dos à moi. Je prenais mon sabre à deux mains, et d'un seul bond, franchissait la distance qui me séparait de lui, et grimpait sur son dos... et quand il le comprit, il était trop tard. Mon sabre pénétra dans son cou comme un couteau bien affuté tranche dans le beurre, pour ressortir par sa glotte. Son dernier cri mourut, et il hoqueta plusieurs fois. Je le vis prit de convulsions, je devais avoir touché sa colonne vertébrale. Puis Helera s'y donna à coeur joie à son tour. Non pas qu'il ne le méritait pas, non... à sa place j'aurais sûrement fait de même.

Maintenant je voulais juste l'enlacer. La sentir près de moi, me moquant du sang, de l'odeur affreuse de transpiration d'une créature de 3 mètres de haut qui ne s'était jamais lavée, de mon épaule brisée ou de mon dos meurtri, ou de la pluie battante qui me martelait visage et torse.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Viens là toi...[/font] »Image [/table]

C'était à elle que je parlais. Et après cela, je prendrais le temps d'aller voir comment s'en était sortis...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Console]BOUM.[/font] »Image [/table]

Oh. Inutile que j'aille voir. Autant les attendre ici en gémissant sous le poids de la douleur. Je me sentais... fatiguée. Ils arrivèrent vite. Je tenais Helera par l'épaule. Elle était plus amochée que moi. Veers semblait s'en être bien tiré, Thoryn aussi. On formait une équipe de choc tout de même !

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Rien de... cassé ?[/font] »Image [/table]

Je me mettais à leur niveau et soutenait l'épaule encore libre de Thoryn, et à nous quatre, nous avançâmes vers le Palais. Nous passâmes le deuxième virage et nous retrouvions devant une sortie qui menait sur une grand-rue. J'entendais des pas à nouveau. Mais les présences, bien que très hargneuses, ne semblaient pas hostiles... Le premier soldat apparut.

Et je soupirais. Un StormTrooper.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Tout va bien ici ? Grande Moff ?[/font] »
« [font=Lucida Fax]... ... On va bien. On retourne au Palais.[/font] »
« [font=Lucida Fax]Négatif, on vous emmène à l'hôpital... On fait venir un véhicule... Vite, la Grande Moff et la Maréchal sont blessés ![/font] »Image [/table]

Je soupirais d'exaspération. Enfin non, un simple soupir. Ce n'était pas ce soir que nous aurions droit à des soins réguliers.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Plutôt au Palais alors. Nos blessures ne sont pas si graves... l'infirmerie devrait suffire non ?[/font] »Image [/table]

J'interrogeais Thoryn et Veers du regard. Il y avait toujours de quoi assurer des soins d'urgence dans les Palais. Aller à l'hôpital serait dangereux compte tenu des circonstances. Avant que le speeder qui devait nous emmener ne vienne, je demandais simplement au chef de la petite compagnie...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Oh... si vous pouviez récupérer le crâne de la bête bleue qu'il y a dans la ruelle... Juste le crâne, je vous en serais... reconnaissante.[/font] »Image [/table]

J'usais de deux choses à cet instant : mon charme naturel, et la Persuasion de Force. Cet homme me rapporterait ce crâne. J'aimais bien les souvenirs...



Il y avait une minute qui nous séparait d'ici au Palais. J'ignorais comment les autres feraient, mais je m'étais écroulée sur le premier siège qui passait quand je le pus. La pièce de soins d'urgence, très peu équipée mais avec de quoi fournir des soins... d'urgence justement, éclatait mes yeux avec sa couleur blanche. Déjà que d'ordinaire la lumière vive me faisait plisser les yeux, ça et la fatigue, j'avais l'air d'être à moitié endormie, ce qui n'était évidemment pas le cas.

Histoire de décompresser, je lançais juste une pique :

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Vous savez quoi ? Notre prochaine sortie à quatre... on la fait au ciné ! Le restaurant, ça salit de trop.[/font] »Image [/table]
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By Thoryn
#11340
Le déluge ne semblait pas prêt de cesser , le ciel était bien plus sombre qu'il ne l'était d'habitude , et cela n'avait rien à voir avec le fait qu'il faisait presque nuit . D'ordinaire la voûte céleste visible depuis Centares était particulièrement lumineuse , mais aujourd'hui , le ciel était couvert d'épais nuages sombres déversant inlassablement des litres et des litres d'eau . En observant un peu la ruelle , j'aperçois que la pluie dilue les litres de sang qui tapissent le sol et les murs alentours , noyant presque la rue sous quelques centimètres d'un liquide rougeâtre transparent qui s'écoule le long des trottoirs . Pour ce qui est des ... morceaux , là en revanche il faudra que quelqu'un s'en occupe , et de préférence vite , ou les médias locaux ne finiront pas d'en parler avant la fin de la semaine . Quelle plaie ...

Pour en revenir à la pluie , au final , elle n'est pas si désagréable . Tout au plus l'effet d'une douche froide prolongée , et après cette soirée des plus épuisantes , elle est plutôt bienvenue . De toute manière , que la pluie cesse ou pas , ce n'est pas avant d'être rentrée au Palais que je risque de revêtir quelque chose de sec et d'entier . Je sentais que ma lèvre continuant de saigner , mais c'était loin d'être ma plus grande préoccupation . Lorsque le Maréchal retira sa main des côtes , elle était à nouveau recouverte de sang . La blessure ne semblait pourtant pas des plus profonde , mais le saignement ne prétendait pas s'arrêter . Heureusement rien qui ne soit une menace immédiate , mais je ne préférai pas prendre le risque de nous éterniser ici pour que cela le devienne .

Des hurlements retentirent dans la rue d'à côté , d'abord celui d'une des deux jeunes femmes , ensuite des bruits de fracas et de combat , suivit rapidement par un cri beaucoup plus grave qui fut comme coupé net . Le T'Surr sans aucun doute . Le combat des Sith était donc finit , ou touchait à sa fin , car au fur et à mesure qu'on se rapprochait de la rue , des bruits d'éclairs devenaient de plus persistants . Une fois passé le coin de la rue ...

La bête était en effet à terre , à demi rôtie dans son armure , et des morceaux de sa tourelle jonchaient le sol à divers endroits . Helera et Jenna ne semblaient pas au meilleur de leur forme , au moins ils étaient quatre dans le même cas . Mais la jeune au cheveux noirs semblait plus mal en point encore que sa collègue , touchée à la jambe en plus de leurs blessures communes à l'épaule et pour ce qui était de la fatigue , je crois bien qu'elle s'était emparée de tout le monde .


Rien de... cassé ?

De cassé non ... Et vous deux ?


Puis , une fois notre groupe de fortune reformé , nous nous remettons en route vers le Palais . Avant d'avoir eut le temps de travers une rue complète , voilà que de nouveaux bruits de pas se font entendre , convergeant dans notre direction . Pendant un bref moment , la crainte de voir d'autre mercenaires débarquer pour nous achever s'empare de moi , mais très vite ce sentiment est remplacé par le réconfort . Il ne faut que quelques secondes de plus pour que je distingue le cliquetis particulier des armures de stormtroopers . Ce sont donc des alliés qui arrivent . Mieux vaut tard que jamais ...


Tout va bien ici ? Grande Moff ?

... On va bien. On retourne au Palais.

Négatif, on vous emmène à l'hôpital... On fait venir un véhicule... Vite, la Grande Moff et la Maréchal sont blessés !


L'ex-Inquisitrice tente encore une fois de dissuader mes hommes de nous emmener à l'hôpital le plus proche , mais sans trop de succès , aussi je m'interpose vite et met fin à la discussion .


Le Palais suffira ... Envoyez des hommes dans les rues pour sécuriser les lieux et ... déblayent un peu les décombres . Mais votre attention est retenue , trooper , je vous remercie .

A vos ordres , Madame !


Le soldat en armure blanche les salua et emmena une partie de sa compagnie avec lui dans les rues , laissant un petit groupe sur place pour fermer l'accès à la zone et tenir les civils éloignés pour le moment . Le speeder ne tarderait pas à arriver , mais avant cela , Jatine demanda une " faveur " au responsable présent


Oh... si vous pouviez récupérer le crâne de la bête bleue qu'il y a dans la ruelle... Juste le crâne, je vous en serais... reconnaissante.


Je peux toujours vous proposer le crâne du Savrip ... si vous aimez les puzzle .


Et ce serait un puzzle hardcore , si tant est qu'il restait encore des morceaux du crâne ... le pauvre avait mal digéré le détonateur thermique .




Tout le groupe semblait suffisamment épuisé que pour manquer de piquer du nez dans le speeder , mais la course fut courte , une petite minute tout au plus . Sur indication spécifique de ma part , c'est directement sur le toit qu'on nous déposa . Ça nous évitais deux chose : devoir monter les étages jusqu'en haut , et éviter de croiser la moitié des gardes de Palais qui auraient également insisté pour nous envoyer à l'hôpital . Je ne pouvais pas leur en vouloir , c'était en théorie la décision la plus logique à prendre .

L'infirmerie n'était pas loin , au même étage que la salle de Réunion et que mon bureau , les chambres se trouvaient à l'étage du dessous . Pas de quoi faire de la chirurgie dans le coin , du moins , pas tant que la situation n'était pas au moins complètement désespérée , mais il y avait des fournitures en suffisances . Bandages , compresses stériles , patch de bacta , bacta en gel , médikit ...


Vous savez quoi ? Notre prochaine sortie à quatre... on la fait au ciné ! Le restaurant, ça salit de trop

Moi je pense qu'il faudrait qu'on évite de sortir à quatre si on veux qu'il reste un établissement en état d'être fréquenté dans cette ville ...


J'étais trop fatiguée que pour afficher un sourire forcé pour faire comprendre mes intentions aux humains , mais je pense que le ton que j'ai employé traduit suffisamment le côté humoristique de ma phrase pour qu'elle ne soit pas mal interprétée . Enfin soit ... Toujours à l'attention des deux jeunes femme , je poursuit en pointant une armoire au fond de la pièce .


Il y a de quoi vous changer là , vêtements secs , propres et entiers ... A moins que vous ne préfériez déambuler avec ce qui vous reste sur le dos .


Bien sur , ce ne serait ni des robes de soirée , ni rien d'aussi élégant qu'un uniforme Impérial , mais même de simples vêtements civils pouvaient faire l'affaire . Au moins le temps de trouver quelque chose de plus approprié .
Lentement , nous nous asseyons tous sur le rebord d'une table ou d'un meuble , faces à faces . Avant de se faire , j'attrape tout de même un patch de bacta et un rouleau de bandages avant de reprendre ma place aux côté du Maréchal , et de lui coller le tout dans les mains .


Sers t'en , tu met du sang partout ...


Deux trois gouttes rouges tout les trois - quatre mètres , ce n'était pas grand chose en soi , mais il y avait moyen de lui suivre à la trace . Le côté lacéré de sa tenue de soirée était imbibée d'un mélange d’hémoglobine et d'eau de pluie qui dégoulinait sur la table pour finir au sol , ou de petite flaques s'étaient formées sous nos pieds à tous . Pour ma part , mes membres sont peut être couverts d'une multitudes de coupures superficielles , mais aucunes ne semble réellement nécessiter de soin , sauf peut être les quelques endroits ou des bouts de verre étaient encore planté dans mon dos .


Bon , je vous propose de vous laisser un peu d'intimité , le temps de vous changer , ensuite je vous invite à me rejoindre dans mon bureau au fond du couloir . Qu'en dites vous ?


Hors de question que je m'habille en civil alors que mon uniforme était impeccablement plié sur mon lit à l'étage du dessous ...
#11352
La jeune femme était perdue dans sa folie sanguinaire, elle était devenue incontrôlable, une sorte de machine construite pour semer la destruction. Toutes les énergies négatives s’agitaient autour d’elle comme des voix qui lui criaient de continuer, d’aller plus fort. Grâce à elles, elle ne sentait plus aucune douleur, plus rien de physique ne venait jusqu’à son cerveau, les informations avaient été coupées. Peu à peu, le corps de l’alien se transforma en un bout de charbon qui tomba sur lui-même, son armure avait complètement fondu et formait alors une marre de métal incandescente, où l’on voyait encore légèrement l’armature d’origine. Enfin, elle arrêta et fixa sa création. Son torse se gonflait et se rétractait de manière très visible, elle haletait et prenait de grandes bouffés d’inspiration. Les dents serrées, la lèvre légèrement retroussée, elle ressemblait à une de ces bêtes qu’on élevait pour garder les propriétés. Elle sentit les deux officiers qui se rapprochaient d’elle, ils s’aidaient comme ils pouvaient. Blessés ? Surement pas, ils se lamentaient pour deux ou trois échardes. Comment pouvaient-ils prétendre à être officier dans ce cas ? Il fallait faire le ménage. Elle approcha son sabre d’elle et l’alluma, faisant face aux deux gradés. Ses yeux gris foncé étaient luisaient. Il fallait désormais qu’elle se débarrasse d’eux. Helera fit un pas en avant quand Jenna s’interposa en l’attirant à elle. Au passage, elle attrapa son sabre et l’éteint, avant de lui remettre dans la main. Pour qui se prenait-elle ? La jeune femme s’apprêta à l’envoyer valser contre un mur quand sa compagne la serra contre elle, lui prodiguant un choc émotionnel. Sa colère retomba peu à peu, tandis qu’elle la sentait contre elle. Quelques secondes passèrent où elle ne bougea pas, puis enfin, elle fit le tour de sa taille avec son bras droit, la serrant de plus belle. Elle savait que pour le vaincre, elle avait dû partir loin, dans des horizons qu’elle ne maîtrisait pas encore. Elle savait également que sans elle, les officiers auraient probablement été les victimes de sa colère. Les battements de cœur baissèrent en intensité et son souffle redevint normal. Ainsi, ses yeux reprirent leur teinte d’origine, le bleu océan. Jenna la lâcha avant de demander des nouvelles aux officiers.

Helera ne répondit pas à leur question, elle savait pertinemment ce qu’elle avait failli déclencher. D’un revers de bras, elle essuya les larmes émotionnelles qui coulaient, noyées par la pluie diluvienne de la planète. L’odeur de chaire brûlée lui remonta au nez et elle ne fut pas déçue quand ils décidèrent de s’en aller. Ils étaient restés bien trop longtemps ici. Au fur et à mesure qu’elle marchait aux côtés de ses trois autres coéquipiers, un picotement se fit ressentir dans tout son corps. Sa jambe droite restait tétanisée, elle avait beaucoup de mal à la bouger. Peu après, la douleur suivit, lui rappelant en quoi elle était mortelle. Cette même douleur qui immobilisait son bras gauche, et brûlait tout son corps. Avec cela, la fraîcheur de la pluie n’arrangeait rien. Encore une fois, elle était dans un état pitoyable, digne des plus grands guerriers, probablement … Elle prit appuie sur Jenna qui l’aida à marcher jusqu’à ce qu’ils rencontrent une patrouille qui passait par là. Après que de brèves négociations eurent lieu sur leur destination, un speeder apparu pour les emmener vers le palais. La fatigue était pesante, personne ne parlait. Même si le voyage ne durait qu’une minute, cela paru une éternité pour la jeune femme qui s’endormait et se réveillait en sursaut dans le véhicule. Il faisait froid en plus, c’était extrêmement pénible. La main posée dans celle de Jenna, elle attendait avec impatience le moment où elle pourrait enfin être libre … Ils atterrirent sur le toit et se pressèrent tous à leur façon.

L’Amiral leur montra l’infirmerie, un local très simple où plusieurs blessés avaient dû être réparés. Ils étaient un peu des héros blessés au combat. Dans le cas présent, c’était elles celles qu’on pouvait appeler des Héroïnes, car oui, elles s’étaient interposées devant le danger pour les sauver, au risque de leur vie. Cette seule pensée la fit sourire tandis qu’elle faisait le tour de la pièce. La Chiss les invita à prendre des vêtements neufs, des vêtements de civils, cela irait bien, c’était même parfait. Sa vieille bure était confortablement rangée dans la navette et ses vêtements seraient toujours un plus pour ses excursions de plus tard. Elle chercha un siège pour s’y installer et passa le regard sur le matériel qui était à sa portée et dont elle connaissait les vertus. D’abord, elle se servit des patches de bacta et en mit un de chaque côté de son épaule, un peu maladroitement. C’était froid, cela brûlait … Mais c’était également médicinale, alors il fallait laisser faire les choses. Ensuite, elle nettoya plus généralement le reste de ses blessures, en partant par les brûlures, les écorchures et les plaies ouvertes. Elle ne faisait pas attention à ce qu’elle faisait, car sincèrement, elle n’en avait rien à faire. Le temps arrangerait bien les choses. Une fois qu’elle se fut occupé un peu d’elle, la jeune femme se dirigea vers sa compagne en entreprit avec plus d’attention le nettoyage de ses maux. Minutieusement, elle s’appliquait bien plus avec le corps de sa compagne qu’avec le siens. C’était comme cela après tout, il n’y avait rien à dire là-dessus. A côté, le mâle enlevait les morceaux de verres de sa compagne, chacun son travail. Contrairement à lui, elle ne mettait aucune goute de sang nulle part, tout était déjà cautérisé, le laser c’est bien pour cela. Une fois cela fait, Thoryn leur laissa un peu d’intimité. Après un hochement de tête, les deux officiers partirent. Cependant, il faudrait qu’elles aillent dans son bureaux après, un debriefing dans les règles de l’art … C’était bien la dernière chose qu’elle avait envie de faire à ce moment même. Parler des pertes et des exploits, ce n’était pas tellement son passe temps favoris, surtout dans ces moments là. Elle avait tellement froid … C’est ce qui la fit éternuer plusieurs fois de suite. Et voila, maintenant elle était malade, super.

Elle considéra un moment sa tenue, pour voir où elle en était. Et bien, mis à part pas grande chose, il ne restait pratiquement rien. Le tout restait encore accroché par la lanière de son épaule droite, et encore. Elle se leva un instant, passa un doigt entre le morceau de tissu et la peau de son épaule tout en poussant très légèrement. La lanière céda comme si elle n’attendait que cela et ce qui était au début de la soirée une robe, tomba à terre. Elle se retrouva en sous vêtement, grelotant de la même façon que si elle avait son morceau de tissu. Totalement amorphe, ses yeux se fermaient instinctivement et elle luttait pour rester éveillé. Elle pivota la tête vers Jenna qui elle-même avait été meurtrie par la bataille, au vu de ses ecchymoses.

-Au moins on est toutes les deux en vie … Les officiers aussi d’ailleurs. On fêtera notre première mission réussie pour l’empire comme il se doit, non négociable.

Elle étira un sourire qui tira sur ses chaires boursouflées par les bleus. Son visage réprima une grimace de mécontentement et elle se dirigea comme si de rien était vers l’armoire, enfilant rapidement une tenue choisit au hasard, en tendant une autre à Jenna. Elle attrapa sa tenue et la fixait tandis qu’elle se rassit sur le fauteuil.

-Je suis vraiment dégoutée de son état, c’est irrécupérable …

Et cela, à tout point de vu, c’était évident. Par la suite, elle se rassit et regarda Jenna s’habiller. Elle rêvassait et attendait que sa compagne ne soit totalement prête.
#11363
Ahah. Le crâne du Savrip. Un drôle de puzzle en effet. J'aurais mis du temps à l'assembler, et encore plus à retrouver les pièces manquantes.




Moi je pense qu'il faudrait qu'on évite de sortir à quatre si on veux qu'il reste un établissement en état d'être fréquenté dans cette ville ...


Je pouffas d'un petit rire. J'aurais aimé rire carrément, mais j'avais mal. Je ris donc du mieux que je pus.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Peuh, ça fait marcher les assurances, hey ![/font] »Image [/table]

Après, elle nous montra les armoires où se trouvaient des vêtements propres. Non, ça ne seraient ni des tenues de soirée, ni des robes, mais au moins ça serait propre et sec.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Je ne cache pas que ce look particulier me plaît bien, mais pour une raison que je ne saurais expliquer, je pense que je vais me changer...[/font] »Image [/table]

Je me levais - très doucement, la douleur ne s'en allait pas comme ça - et j'allais prendre des patch à bacta, 4. J'en lançais à tour de rôle à chacun des officiers, puis à Helera, et le dernier pour moi.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Faites gaffe avec ça, madame. C'est pas des jouets.[/font] »Image [/table]

J'accordais un roulement d'yeux à l'infirmier. Un mec pas commode mais assidu, il s'était bien occupé des Officiers, et maintenant il s'en allait. Je décollais le côté collant du patch, ne laissant que la partie légèrement humide qui avait cette teinte bleue si particulière. Le bacta. Un bien précieux. J'ai connu des gens qui y étaient allergique. Les soins étaient bien plus longs et plus douloureux en général. Il fallait recoudre, passer de l'alcool... bref, comme à l'ancienne, ou comme dans les campagnes actuelles. Cela dit, il ne fallait pas bouder la médecine traditionnelle, elle servait bien elle aussi.

Je me l'appliquais sur l'épaule, la plus salement touchée. Ma jambe irait bien. Le reste c'était du superficiel.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Bien sûr, on vous rejoint juste après ! Je vais me débarbouiller un peu avant. A toute de suite.[/font] »Image [/table]

J'avais remarqué que j'étais déjà plus agréable et ouverte que tout à l'heure. L'adrénaline retombée et la colère évanouie, ça aidait dans les relations humaines. Une fois les deux Officiers partit, j'enlevais ma robe, la déchirant d'un coup, pas de rage, juste pour aller plus vite, et me mettait à mon tour en sous-vêtement. Puis je regardais Helera et sa propre robe.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Ce ne sont que des robes. Des morceaux de tissu. je t'en achèterais d'autres, plus jolies. Ne t'en fais pas pour ça.[/font] »Image [/table]

Je m dirigeais vers le lavabo de l'infirmerie et me décrassait grossièrement les jambes, le décolleté et le visage avec une serviette mouillée. Puis je fis signe à Helera de faire de même.

Puis elle me tendit une tenue. Non, je voulais une vraie tenue. J'ouvrais toutes les portes, et zieutait avec attention. Que des tenues civiles. Pas d'uniforme gris de l'Intelligence Impériale - après tout l'Inquisitorius en faisait partie, j'avais bien droit à ça - ou le rouge de l'Ubiqtorate. Rien... oh, mais, par contre... là, au milieu des tenus civiles...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Parfait ![/font] »Image [/table]

Un uniforme en coupe droite masculine certes, mais le noir des forces spéciales. J'enfilais la tenue, puis le pantalon, m'épargnant tout de même le calot sur la tête. Il n'y avait pas de cylindre ni de plaque, mais l'écusson impérial apparaissait bien. Je prenais la ceinture et la serrait plutôt autour de la taille par-dessus la veste, pour ajuster la forme générale, sans quoi je passerais pour une grosse.

-Je suis vraiment dégoutée de son état, c’est irrécupérable …

Je la fixais, elle avait l'air un peu triste. J'aurais aimé lui parler de son état second de tout à l'heure, mais qu'importait. On aurait tout le temps plus tard.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Si tu es prête, on va aller dans le bureau de la Grande Moff.[/font] »Image [/table]

J'ouvrais la porte pour la laisser passer et m'engageait à sa suite. Direction le bureau de la Grande Moff. 2 StromCommandos se tenaient en faction devant, soldats d'élité prêts à tuer n'importe quel téméraire oserait arriver ici sans invitation. Bien que je n'ai pas sur moi d'invitation - de même qu'Helera - ils nous laissèrent entrer. Un ordre vocal de la Grande Moff sûrement. Mais nul doute que derrière les autres portes de ce Palais, les gardes en fonction avaient déjà doublé leurs effectifs.

J'entrais, Helera à ma droite, dans le bureau, et la première chose qui me frappa fut le masque posé dessus.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Ce masque... où l'avez-vous eu ?[/font] »Image [/table]

Il était de facture Sith, j'en étais sûre. La réponse obtenue, je fixais le marbre à mes pieds, l'endroit même où je me tenais la première fois où je vins ici.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]C'est étonnant... il y a un mois, je me tenais là, à cet endroit, menottes aux poignets, avec deux têtes dans ma navette... et me voilà avec un uniforme flambant neuf...[/font] »Image [/table]

Je reniflais mon col légèrement.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]... qui sent fort l'amidon.[/font] »Image [/table]

Je souriais et soupirais brièvement.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]J'ai des explications à fournir et des excuses personnelles, Grande Moff. Cette soirée n'a pas été réjouissante pour nous non plus, et le mélange d'adrénaline et de colère n'a pas été bon pour la communication. Je n'ai jamais remis en cause votre autorité ni votre commandement... pas plus qu'à vous, Maréchal Veers.

Aussi, je suis navrée pour certains mots prononcés et... certains gestes.
[/font] »Image [/table]

Je me raclais la gorge. Helera n'aurait pas à s'excuser, mais peut-être la Grande Moff voudrait aussi m'en présenter.
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By Thoryn
#11394
Peuh, ça fait marcher les assurances, hey !

Ils s'en mettent déjà bien assez dans les poches avec la Guerre ... Et puis imaginez si il n'y avait plus un seul restaurant dans cette ville , ce serait dramatique !


C'est vrai ça , à quoi passerait-on nos soirées en fin de semaine ? Il allait déjà falloir trouver une nouvelle adresse le temps que notre restaurant habituel soit à nouveau en état d’accueillir des clients . Cette attaque n'aurait vraiment pas plus mal tomber , mais alors vraiment pas .


Je ne cache pas que ce look particulier me plaît bien, mais pour une raison que je ne saurais expliquer, je pense que je vais me changer...


Si les déchirures donnaient à la rigueur un style très particuliers à leurs habits , le fait qu'ils soient trempés les rendaient particulièrement désagréables à porter . Les vêtements mouillés étaient lourds , collaient à la peau , dégageaient une odeur bizarre et étaient irritants .

Puis , avant que notre discussion puise se poursuivre , un infirmier fait irruption dans la salle . Je ne me souviens avoir fait appel à qui que ce soit , sans doute que le chef de la garnison qui avait été envoyée en ville avait jugé bon de contacter le Palais peu après notre départ . Je ne pouvais pas lui en vouloir de faire son boulot après tout .

Et puis je n'allais pas me plaindre non plus , car si les premières secondes qui suivent l'application du bacta-gel , les multiples écorchures de mon dos et de mes épaules semblaient s'embraser , les effets apaisant du produit restaient simplement miraculeux . La douleur disparaissait en l'espace de quelques minutes , et le processus de cicatrisation était quatre à cinq fois plus rapide qu'en temps normal . Le pied en somme . Et puis plus sérieusement , à combien de milliers d'Impériaux cela avait déjà sauvé la vie ?


Bien sûr, on vous rejoint juste après ! Je vais me débarbouiller un peu avant. A toute de suite.

Faites à votre aise ...


De mon côté , je préférai faire un tour dans mes quartiers pour y trouver quelque chose de décent à enfiler et sécher une bonne fois pour toutes mes cheveux qui étaient encore mouillés et faisaient ruisseler des gouttes le long de mon corps . Je décide donc de laisser un peu d'intimité aux deux jeunes femmes pour leur laisser le temps de se changer , de se rafraîchir , etc ... avant de les convier dans mon bureau .

Mes quartiers n'étant pas loin , je n'eut qu'à descendre deux petites volées de marches pour accéder à l'étage inférieur , marchant côte à côte avec le Maréchal bien entendu . Après tout , cela faisait plusieurs mois à présent que nous partagions la même chambre , elle était bien assez vaste pour ce faire . Il était inutile de nier ce qui était d'ores et déjà évident , peu importe ce que pouvaient en penser certaines personnes encore un peu trop accrochées aux idéaux de l'Empire de Palpatine .

Une fois dans mes quartiers , je me défais à mon aise de ma robe avant de l'observer un moment . Irrécupérable . Elle est déchirée à plusieurs endroits , recouverte de petites entailles ... Et le cuir ne se recouds pas aussi facilement que le tissu . Dommage , je commençais enfin à m'habituer à ce genre de tenue . Il faudra que je pense à l'avenir à m'en faire faire une sur mesure ...




Dans mon bureau , assise sur ma chaise , vêtue de mon uniforme Impérial réglementaire , voilà qui était plus correcte . Ceci dit , nous n'étions pas en service alors ... j'avais volontairement laissé une partie de ma veste défaite , un pan replié légèrement par dessus l'autre . Mais je n'étais pas la seule , lorsque le Maréchal fit son apparition quelques moments après moi , j'ai pu remarqué que lui non plus n'avait prit la peine de fermer complètement sa veste , ni même de mettre son ceinturon , celui ci tombant pile à la hauteur de sa blessure , c'était compréhensible , même avec un patch de bacta appliqué .

Avant que les deux jeunes femmes n'arrivent , je me dirige encore une fois vers mon long bureau de marbre noir et ressort quelques chose d'un des tiroirs du bas . Quatre verres ronds sans pieds que je dépose sur le meuble , puis je me relève , une bouteille à la main et un léger sourire sur le visage . Le genre de breuvage rare que tout le monde ne pouvait pas se targuer de posséder . Mais bon , être Grand Moff offrait quelques avantages , à commencer par un salaire à l'avenant .


Il faut bien compenser pour cette soirée fichée en l'air ...

Je suis entièrement d'accord , et puis rien de presse .


Le Maréchal sourit à son tour . Après tout , pourquoi se priver ? Il s'avança vers moi alors que je m'asseyais sur le bord de mon bureau , déposant la bouteille à côté des verres . Arrivé à ma hauteur , je passe mes mains autour de son cou tandis qu'il passe les siennes délicatement dans mon dos , nos visages se rapprochent , je ferme les yeux , nos lèvres se touchent , et s'en suit un long baiser . Mais bien vite , j'entends un peu d'agitation devant le porte close de mon bureau , j'en conclus donc que les deux Sith sont arrivées . Nous nous séparons légèrement , et transmet l'ordre aux Commandos en faction de laisser les jeunes femmes entrer . Cet étage du Palais est toujours plongé dans le silence , en insistant un peu sur mes mots , ils passent aisément jusque dans le couloir .

Elles entrent l'une après l'autre , et tandis qu'Helera observe tranquillement la pièce , Jatine se met vite à fixer le masque qui lévite sur mon bureau .


Ce masque... où l'avez-vous eu ?

Galerie des arts de Ravelin , sur Bastion . Un cadeau . Détendez-vous , c'est une copie . L'original doit être je ne sais ou , probablement enfoui dans la tombe de feu son propriétaire .


Me regard se posa également sur le masque , flottant à quelques centimètres de son support , tournant lentement sur lui même . Cela avait beau être une copie , il en dégageait malgré tout quelque chose , une sorte d'aura sinistre . Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il ait appartenu à un grand Seigneur Noir des Sith que l'histoire aura oublié pour son plus grand bien , comme tant d'autre chose . Enfin , en tout cas dans cette partie de la Galaxie . L'Ascendance possédait des archives bien plus vastes , les Chiss ne s'étant jamais concerné des puissance au pouvoir ou le l'équilibre de la Force , ils détenaient toujours un nombre incalculable d'informations sur d'anciens conflits comme la Grande Guerre Galactique , ou les Chiss ont joué un rôle non négligeable dans la Victoire de l'Empire sur l'Ancienne République , comme lors de la toute première bataille de Hoth .


C'est étonnant... il y a un mois, je me tenais là, à cet endroit, menottes aux poignets, avec deux têtes dans ma navette... et me voilà avec un uniforme flambant neuf ... qui sent fort l'amidon.

Si vous insistez , je peux ressortir les menottes . Je dois en avoir une paire dans mon bureau , on est jamais trop prudent ...


Puis la Sith soupira , et se mit à fournir des excuses sur son comportement . La soirée avait dure pour tout le monde , mais je n'avais aucun doute sur le fait qu'on soit passé à un cheveu de la catastrophe .


J'ai des explications à fournir et des excuses personnelles, Grande Moff. Cette soirée n'a pas été réjouissante pour nous non plus, et le mélange d'adrénaline et de colère n'a pas été bon pour la communication. Je n'ai jamais remis en cause votre autorité ni votre commandement... pas plus qu'à vous, Maréchal Veers.

Aussi, je suis navrée pour certains mots prononcés et... certains gestes.


Le Maréchal acquiesça en guise de réponse , son passé avait été mon conflictuel avec les Sith que le mien , et c'est surtout moi qui n'avait pas lâché l'affaire durant la soirée .


Je n'étais pas vraiment moi même la toute à l'heure . Ce groupe appelé Vengeance en a après moi depuis qu'on m'a nommée à la tête de ce Secteur . Ils passent leurs temps à diffuser des message sur l'HoloVision local , incitant à la révolte et à la haine envers mon gouvernement , mais je n'aurais jamais pensé que ces demeurés aient de quoi lancer une telle opération , ni même soient assez fous que pour tenter quoi que ce soit .

Aussi je retire certaines choses que j'ai pu dire durant cette soirée . Mais comprenez que même si vous semblez être " différentes " des Sith que j'ai eut le déplaisir de côtoyer auparavant , ma haine des Sith n'en sera pas grandement altérée . Il est des choses que je ne pourrais jamais leur pardonner .

Enfin soit . Votre présence m'arrange dans l'immédiat , je dois tester quelque chose et il n'y a que vous qui soyez en mesure de m'aider . J'imagine que vous avez toujours votre sabre sur vous ? Bien . Allumez le et mettez vous en garde , cela ne prendra que quelques secondes .


Bien qu'elle semblait intriguée par ma demande , la jeune femme s'exécuté malgré tout . Je gardais un très léger sourire sur les lèvres en me remettant sur mes pieds et en contournant mon bureau avant d'ouvrir l'un des tiroirs , sans que la jeune femme ne puisse voir son contenu . Une fois en place avec son sabre levé , je prends mon Charric et enlève la sécurité , et d'un bref mouvement , tire trois coups en direction de l'ex-Inquisitrice , impatiente de voir le résultat de l'impact avec son sabre .
#11402
Habillée d’une tenue civile lambda, un ensemble gris que devaient probablement se servir les officiers pour être à l’aise, la jeune femme attendait que sa compagne ne soit totalement prête. Elle acquiesça à sa remarque par un hochement de tête léger. Elle n’avait vraiment pas envie d’y aller, là bas. Un lit aurait été bien plus doux que toutes les discussions du monde. Néanmoins, elle ne dit rien et emboita le pas de Jenna. Quelques soldats allaient ça et là dans le palais, mais aucun ne semblaient faire attention à eux. C’était bien, c’était mieux. Les deux femmes pénétrèrent dans le bureau de Thoryn. Avec elle se trouvait Veers. Helera fronça les sourcils, leur pupille étaient dilatés, étrange. L’ivresse de la bataille était encore de la partie ? Dès qu’elle entra, elle fit le tour de la salle sans mot dire, pendant que Jenna s’extasiait devait un masque disposé sur le bureau de la Chiss. C’était une belle pièce, démesurément grande pour un endroit où on grattait du papier. Les folies impériales ne manquaient pas de l’extasier. Ses bras vinrent se nouer autour de son torse, la fraicheur de la nuit se faisait encore sentir, ou du moins, elle l’a sentait encore. Son regard passait sur les bibelots et autres artifices qui se trouvaient dans la pièce, tournant le dos à la conversation qui était entrain d’être tenue. Elle n’écoutait pas, et n’en avait rien à faire en réalité. Ses pensés étaient encore sur le champ de bataille, à se remémorer ce qui venait d’être fait. C’est ce dont les officiers traitèrent dans un premier temps. Les paroles qui avaient été échangées. A quoi bon faire toutes cette hypocrisie, ils savaient tous ce que chacun pensaient des autres. La guerre révèle la vérité, après tout.

Toujours dos à la conversation, observant ce qui pouvait l’être, la jeune femme rajouta :

-Désolée d’avoir failli vous tuer.

Quand tout le monde essayait de s’entretuer, Helera était obéissante, compréhensive et tout ce qui pourrait être positive. Mais quand enfin la paix entre les parties revenait à l’ordre du jour, c’est elle qui était contre. L’anticonformisme à l’état pur. Puis ce fut au tour de la Chiss de s’excuser. D’ailleurs, elle aurait fait un bon Sith, si sa haine était aussi élevé qu’elle le prétendait. Helera croyait désormais fermement en l’idée que le monde ne tournait pas selon des principes et des idées reçus. Les préjugés fourvoyaient les esprits, tout n’était pas blanc ou noir. Elle avait été un Jedi, puis une Sith. Maintenant, elle était une sorte d’hybride qui devenait incontrôlable quand le côté noir la submergeait. D’ailleurs, elle devrait changer cette dernière chose. Là, il s’agissait néanmoins d’officiers de l’empire, si Jenna n’avait pas été là, le créateur seul sait ce qui ce serait passé. Cette … sensation était si alléchante, si puissante. On se sentait comme projeté dans un monde où l’on est roi. C’était tellement plaisant. La jeune femme esquissa un sourire dans son coin. Elle avait envie d’y retourner à ce moment même. Mais il ne fallait pas, elle ne le devait sous aucun prétexte, où elle pourrait oublier sa tête …

Elle tourna légèrement la tête quand la Chiss avoua être contente de les avoir avec elle. Pourquoi ? Elle ne les aimait pas … Et pourquoi elle aurait besoin de son sabre ? Helera pivota entièrement et fusilla du regard le Maréchal, puis l’amiral. Elle fit quelques pas de manière adjacente au bureau, sans se rapprocher cependant de Jenna. Elle était dans une position en retrait, orientée vers la largeur du bureau, et pas sur la longueur comme l’était Jenna ou même la Chiss. Elle avait un terrible mauvais pressentiment. Le sourire marqué sur son visage trahissait des attentions mesquines, c’était certains. Jenna s’exécuta néanmoins. Oseraient-ils les trahir dans leur palais ? Bien sûr, c’était l’endroit rêvé, tout le monde était sous leurs bottes ici, elle n’avait qu’à claquer des doigts pour que plusieurs bataillons ne viennent l’aider. Son regard passa de Jenna à la Chiss alternativement. Son rythme cardiaque accéléra. Son cerveau bouillonna d’impatience et de retenu, tandis qu’il la poussait à leur sauter dessus et de tout massacrer. Peut-être n’était elle toujours pas revenu de sa transe de tout à l’heure. Les sentiments noirs étaient présents, ils attendaient, ils murmuraient des choses. Des promesses alléchantes qui la propulseraient directement vers les Sommets. « Mort, souffrance, vengeance ». Ils lui répétaient cela, elle voulait cela. Ses yeux changèrent petit à petit de couleurs, de la même façon que tout à l’heure. Il était temps. Incapable de bouger trop rapidement son bras gauche néanmoins, celui-ci trembla quand même d’excitation. Il voulait participer, il voulait jouer. Ce devait être tellement jouissif de voir la lueur d’un officier qui s’échappe de ses yeux. Ce devait être comme s’il acceptait de perdre tout ce pourquoi il s’était battu. Tous autant qu’ils sont, leur place n’étaient pas dans les hautes sphères, mais bien sous les ordres des Sith. Non, pas les Sith. Sous ses ordres à elle !

La Chiss fit enfin feu sur sa compagne, par trois fois elle lui tira dessus. Presque instantanément après, elle dégaina un côté de son sabre avec sa main droite et le pointa en direction de l’officier bleu, qui d’ailleurs commençait à lui rappeler celui qu’elles avaient combattu dehors. Les dents serrées, elle était prête à la tuer d’un coup sec, elle voulait le faire. C’était une déclaration sournoise de guerre contre elles, et pourquoi ? Par haine des Sith ? Ce dont elle n’avait pas pensé, c’était qu’elle était bien plus rapide que son vulgaire fusil. Le Maréchal était encore en vu, dans le coin de son œil et de son esprit. Il était certain que l’amiral avait toujours eu pour projet de l’éliminer, lui demander de sortir son sabre était une manière fourbe de prouver aux autres soldats qu’elle avait attaqué. D’ailleurs, ils ne tarderaient surement pas à entrer. Elles seraient accusées directement. Un bien habile stratagème. Mais dans tous les cas, s’il devait arriver malheur à Jenna, où même si quoi que ce soit ne se passe pas comme Elle le voulait, la jeune femme emporterait les officiers dans son trépas. Après tout, sa colère n’était toujours pas parti, sa transe durait plus longtemps que l’effet escompté, mais c’était tellement bon d’avoir la vie de quelqu’un entre ses mains. Le pouvoir est la clé de la puissance, avec lui, elle brise ses chaînes. Le code Sith était une merveilleuse leçon de penser. En appuyant et articulant ses mots un à un, la jeune femme lança ses menaces :

-Lâchez … votre … arme.

Voyons voir maintenant si l’officier était aussi douée avec les Sith qu’elle l’était avec la perfidie et la trahison.
#11406
Qu'elle haïsse les Sith si ça l'arrangeait, ça ne m'empêcherait pas de mener mes combats en brandissant la victoire à bout de bras, de servir l'Empire et de détruire ses ennemis. Heureusement que j'avais une conscience professionnelle. Ca ne me gênait pas qu'elle nous déteste par principe, dès lors qu'elle ne faisait pas tout pour faire capoter le moindre projet. Sans quoi on serait vite débordées en négociation avec le Conseil dès qu'on voudrait instaurer 2 minutes de pause dans nos rangs pour se gratter les fesses...

C'est quand elle me demanda de sortir mon sabre que j'ai commencé à tiquer. Et surtout, ma nuque me picota. Quelque chose n'allait pas. On allait tenter de me tuer, là, tout de suite.

Et la Grande Moff parlait de faire sortir mon sabre... que prévoyait-elle ? Une trahison ? Soit, qu'elle tente de me tuer pour voir. Bizarrement, je ne sentais que du danger immédiat, pas de sentiment négatif. Mais nul doute qu'elle était la cause de cette perturbation. Très étrange. Comme si son intention était de me faire du mal sans vouloir me tuer pour autant. Je me préparais mentalement et physiquement à recevoir des tirs de laser. Quoi d'autre de toute manière ? Quel objet tire-t-on de son bureau après avoir dit "faites attention à vous" à quelqu'un situé en face de nous ? La Grande Moff ne devait pas connaître les clichés des holofilms.

Et en effet, c'est un blaster qu'elle sortit. Un peu stylisé, mais pas si particulier. Avant qu'elle ne fasse feu, je levais mon sabre. Le premier coup partit, et je le parais. Mais je sentais mon sabre partir en arrière, et je faillis même le lâcher. Le deuxième coup arriva, et mon sabre fut carrément projeté en arrière. Il n'était pas trop tard pour le ramener devant moi pour recevoir le troisième coup, mais mon instinct me cria de tendre la min en avant.

Et, sans crier gare, j'absorbais le tir dans ma paume, juste avant de l'attirer dans ma main. J'ignorais comment c'était possible, à ma connaissance, seul le Seigneur Vador avait réussi un tel exploit. Etait-ce le sentiment d'urgence qui m'avait donné cette capacité ? Je l'ignorais, et pour le moment, je m'en satisfaisais simplement. Mais il allait sans dire que c'était le genre de chose que je ne ressayerais pas de sitôt.

Le pistolet "spécial" dans les mains, je prenais un air qui n'avait pas du tout une apparence ravie. J'empoignais la Chiss dans la Force et la projeta lourdement sur le mur du fond. Helera avait clairement les capacités pour gérer Veers.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Grande Moff ? Que se passe-t-il... ... Qu'est-ce que vous faites ?[/font] »Image [/table]

Les StormCommandos. Bravo Grande Moff. Tirer trois coups face à une Sith armée et qui maintenant la tenait dans la Force. La Chiss s'était rendue coupable de trahison envers l'armée. Je balayais les StormCommandos d'un geste ample de la main. Ils resteraient assommés un petit moment, de quoi interroger les officiers félons.

Je plongeais mes yeux qui luisaient de ce jaune putrescent avant de reprendre la parole d'une voix froide, ne lâchant la trachée de la Chiss que pour lui permettre de parler. Elle ne mourrait pas étouffée - pas encore - mais elle bataillerait dur pour chaque bouffée d'air. Helera s'occupait de surveiller le Maréchal, et moi, je maintenais la Chiss contre le mur, là où aucun blaster ne se cachait, la laissant sans défense et sans moyen d'appeler à l'aide.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Vous venez de vous rendre coupable d'une tentative d'assassinat sur un Officier Impérial. La sentence encourue est la peine capitale.

Expliquez-moi pourquoi avoir monté un stratagème pour me faire accuser d'une fausse trahison en me faisant dégainer un sabre laser avant de me tirer dessus.
[/font] »Image [/table]

Le temps que les Officiers meurent, les enregistrements du Palais étaient enregistrés. Il ne faudrait pas longtemps aux SSI de vérifier les bandes et la vérité éclaterait. Et des images truquées se voyaient tout de suite en les passant par les Super Calculateurs Impériaux. Et si elle avait demandé à faire disparaître les bandes, aucune histoire de trahison - surtout compte tenu de MON passé - ne serait crédible. Ce plan était minable sur le long terme. Peut-être son intention n'était pas de nous faire arrêter, mais les faits étaient là : elle m'avait délibérément tiré dessus, et deux gardes du Palais avaient fait irruption à ce moment là, où elle avait son sabre dégainé.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]J'écoute. Pourquoi avoir tenté de nous tuer et de nous faire accuser de trahison ?

Maréchal, la question s'adresse aussi à vous.
[/font] »Image [/table]
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By Thoryn
#11422
Si l'ex-Inquisitrice se focalisa pratiquement uniquement sur le masque à son arrivée dans mon bureau , sa compagne aux cheveux sombre fit silencieusement le tour du propriétaire , observant un à un tout les ornements étranges qui se trouvaient dans la pièce . Il est vrai que l'endroit était vaste , mais cela n'avait rien à voir avec une éventuelle folie des grandeurs . Je passais beaucoup de temps dans cette pièce , bien trop à mon goût , alors autant se faire plaisir et ne pas devoir bosser dans un placard à balais . Le bureau en lui même , entièrement en marbre noire faisait plusieurs mètres de long , disposait d'un projecteur holographique pour les communications intégré , un certain nombre de tiroirs , et un terminal , intégré également , qui pouvait projeter jusqu'à quatre écrans virtuels simultanément . Les deux baies vitrées , l'une donnant sur la Capitale , l'autre sur une partie encore verte de Centares , étaient à l'origine de la grande clarté de la pièce , sans pour autant être aveuglante . Il y avait deux sorte d'espaces salons , relativement symétriques de chaque côté de l'endroit , dans un léger renfoncement du sol . Pour ce qui était de la décoration , il pouvait autant s'agir de sculptures tribales en matériaux bruts que d'hologrammes aux couleurs vives , un mélange bien étrange mais qui avait son style .

Enfin soit . Alors que je poursuis la discussion avec Jatine , faisant de mon mieux pour présenter ce qui se rapprochait le plus possible d'excuses pour justifier ce que j'ai pu dire un peu plus tôt dans la soirée , voilà qu'Helera présente à son tour des excuses . Bien qu'elle n'ait rien dit qui ai pu me contrarier , au moment ou nous avons rejoins les deux Sith , celle ci semblait encore dans un état second , ne distinguant plus allié et ennemi . Sa compagne s'était interposée avant que quoi que ce soit n'arrive , et j'étais trop fatiguée à ce moment là pour avoir réellement relevé ce détail . Après tout , il ne s'était rien passé . Heureusement .


Désolée d’avoir failli vous tuer.

A l'avenir , tâchez que cela ne se reproduise pas . J'aurai pu l'avoir très mal pris si les conditions avaient été différentes .


Mais on passa vite à autre chose . J'avais récemment fait l’acquisition de deux Charrics , l'un directement sur Csilla , et l'autre retrouvé à bord de ce Croiseur Bakuran à bord duquel le Maréchal et moi même avions été kidnappés par ces étranges créatures . Sans doute les vestiges d'un raid d'une de leurs attaques contre une patrouille de l'Ascendance , on m'en avait parlé avant que je ne négocie un traité technologique et économique avec les miens pour le profit de l'Empire , non sans l'appui du Grand Amiral Thrawn .

La particularité des Charrics Chiss était , en plus de tirer du gaz en fusion comme les blasters si courant dans cette galaxie , de donner une importante quantité de mouvement au " projectile " , ce qui lui conférait une force de pénétration bien supérieure aux lasers classiques . Ils pouvaient être comparés à des canons à hyper-vélocité de poche en quelques sorte . Et bien entendu , nous ( les Chiss ) avions donc conclu que nos armes pouvaient s'avérer efficaces contre les sabres lasers , mais à distance . Sauf que nous n'avons jamais eut l'occasion de le tester en conditions réelles , ce que je m'apprêtais à faire ici même , tout en dissimulant à la perfection mon excitation . Ce serait une arme redoutable contre les Jedi .

Aussi je préviens donc la Sith de dégainer son sabre et de se mettre en position , je ne voudrais pas la tuer dans le cadre de cette petite expérience , j'aurai bien trop de mal à trouver un autre sujet volontaire , et sa compagne poserait surement problème .

Une fois qu'elle est position , son sabre levé , je sors mon arme d'un des tiroirs et tire une salve de trois coups , pressée de voir les résultat . A ma grande satisfaction , les tirs de sont pas déviés par la lame , mais absorbés . Le premier fait reculer le sabre de Jatine , le second également mais avec plus d'intensité , manquant presque de lui faire lâcher , et au lieu de parer le dernier , elle l'arrête à l'aide de la Force , directement avec sa paume . Intéressent , très intéressent même . Les armes masers étaient donc réellement efficaces contre les sabres lasers . Aussi je m'apprête à re-déposer mon arme lorsque la Sith me l'arrache des mais avec la Force , avant de me propulser par delà mon bureau . Je n'apprécie que très moyennement l'impact avec le mur derrière moi , le bacta-gel n'ayant pas encore totalement fait disparaître la douleur provoquée par les entailles dans mon dos , celle-ci revient presque instantanément . J'affiche pendant un bref instant une grimace due à cette même douleur , avant qu'une sorte de sourire ne revienne se poser sur mes lèvres .

Mais avant de pouvoir aller plus loin , mes deux StormCommandos en factions font irruption dans mon bureau , tout fusils blasters dehors et apprêtent à ouvrir le feu lorsque la Sith les balaye à l'aide de ses pouvoirs , les assommants au passage . C'était du propre . J'aurai pu leur dire que tout allait bien et ils seraient retournés à leurs postes , mais non . Aaah ces Sith , toujours à devoir en faire de trop , ils ne supportaient vraiment rien .

Seulement voilà , l'ex-Inquisitrice ne s'arrête pas là . Alors que je me relève , je me sens plaquée au mur derrière moi sans pouvoir m'en éloigner , et avant de pouvoir articuler quoi que ce soit , je sens ma trachée être comprimée par des mains invisibles . La Force bien entendu , la jeune femme a d'ailleurs sa main levée vers moi et ses doigts sont crispés . Je sais parfaitement que ce geste est vain , mais je ne peux m'empêcher d'attraper le col de mon uniforme , comme pour tenter de me défaire de cette poigne immatérielle . C'était donc ça qu'avaient ressenti tous les hommes assassinés par Vader ? Une mort pénible , qui pouvait durer quelques minutes si elle n'était pas abrégée , indigne . C'était donc comme ça que le grand Seigneur Sith avait tué le Capitaine Needa il y avait quatre années de cela , et j'avais aujourd'hui la preuve que mon sentiment à l'égard des Sith était entièrement légitime .

Une fois de plus , mon sourire s’efface non sans raison . Mon regard se détourne de la Sith et se pose sur le Maréchal . Dans ma position actuelle , il m'est impossible de l'empêcher de faire quoi que ce soit , et c'est bien là le problème . Il y avait assez d'armes dissimulées dans mon bureau pour accueillir dignement à peu près n'importe quoi . Mais avant tout , Jatine récita un discours digne d'une cours martiale Impériale .


Vous venez de vous rendre coupable d'une tentative d'assassinat sur un Officier Impérial. La sentence encourue est la peine capitale.

Expliquez-moi pourquoi avoir monté un stratagème pour me faire accuser d'une fausse trahison en me faisant dégainer un sabre laser avant de me tirer dessus.


Je ne parviens pas à articuler une réponse claire , d'une part car je dois lutter pour la moindre bouffée d'air , et d'autre part , après qu'un étrange sourire ne fasse son apparition sur mes lèvres , je me met à rire . D'un rire étouffé certes , mais je ris . Assez pour que mes côtes me fassent mal le temps que je parvienne à inhaler assez d'oxygène pour formuler une réponse . Son discours avait été pathétique , et la seule chose qui m'avait intéressé était de pouvoir tester mon Charric .


Vous n'êtes pas un Officier ... Vous faites à peine partie de l'Empire ...
J'aurai pu vous tuer sans ... devoir rendre de compte à personne ...
Même avec des preuves accablantes ... je suis Grande Moff , membre du Conseil Impérial Régent et ... membre du Triumvirat alors que vous ... vous sortez de nulle part .

J'ai eu par trois fois l'occasion de vous tuer depuis ... la toute à l'heure .
Dans la rue à l'aide du détonateur ... J'aurai pu ordonner à mes hommes de vous tuer à notre arrivée au Palais ... J'aurai pu vous fournir des patch de bacta empoisonnés ...
Si je vous voulais mortes ... vous le seriez !


De plus , les Sith avaient perdu tout pouvoir au sein de l'Empire , et le souvenir de leur arrogance qui avait coûté la vie à tant d'homme était encore frais dans la mémoire des Impériaux . Bon nombre d'Officiers ne les portaient pas dans leur cœurs , et rares auraient été ceux qui lui auraient tenu rigueur pour avoir éliminer deux potentielles menaces incontrôlables . L'Ex-Inquisitrice ferait mieux de se raviser sur sa position une fois pour toutes .


J'écoute. Pourquoi avoir tenté de nous tuer et de nous faire accuser de trahison ?

Maréchal, la question s'adresse aussi à vous.


Ce dernier avait prit un peu d'écart et se trouvait près d'une petite table à quelques mètres du bureaux , crispé , incertain de sa prochaine action . Helera se trouvait non loin , prête à intervenir . Mais il ne bougea pas . Ses poings demeuraient serrés , et les muscles de sa mâchoire visiblement contractés .


Croyez vous que la Grande Moff vous aurait prévenue si elle avait voulu vous tuer ?
Vous en revanche , vous agressez un membre du Triumvirat , vous savez ce qu'il vous en coûtera ...


Le Maréchal ne finit pas sa phrase , il demeurait immobile , enfin presque . Le temps de la discussion , il avait passé sa main sous la table dans la plus grande discrétion . Table sous laquelle se trouvait un DL-44 qu'il sortit d'un mouvement vif , ne laissant pas le temps à la compagne de la jeune femme de l'arrêter , et le pointa sur la tête de l'ex-Inquisitrice . Si les Sith savaient en effet ressentir les émotions des gens , elles devaient à présent toute deux ressentir des sentiments très négatifs à l'égard de celle qui continuait à me comprimer la trachée . Il valait mieux pour elles qu'elles ne tentent rien , ou elle découvriraient vite qu'un Officier était parfaitement à même de tirer plusieurs coup avant que l'un de leurs sabres ne l'atteigne .


... Vous n'avez que deux options . Soit vous nous tuez ici , maintenant , vous faites une croix sur votre avenir au sein de l'Empire , vous espérez quitter cette planète vivantes et vous vous réfugiez quelques part à des milliers de parsecs de tout monde civilisé car la prime sur votre tête sera si haute que la moitié des Chasseurs de Primes de cette Galaxie seront à vos trousses ...

... Soit vous vous ravisez tout de suite et implorez pardon , car si le Conseil apprends ce qui vient de se passer ici , vous êtes fichues , toutes les deux . Vous serez abattues à vue , n'espérez même pas la cour martiale ou l'occasion de vous justifier .

Mais dans tout le cas , RELÂCHEZ LA IMMÉDIATEMENT ou je tire !
Je ne me répéterai pas ...


Et ce n'était pas des paroles en l'air . Si nos positions avaient été inversées , je pense que j'aurai tiré d'abord et parlé ensuite . Le regard du Maréchal voyageait de Helera à Jenna , et de Jenna à Helera . Si l'une bougeait , faisait mine d'utiliser la Force ou d'allumer son sabre , c'était Game Over pour tout le monde .

De mon côté , je commençait sérieusement à manquer d'air , j'avais d'ailleurs arrêté de rire depuis un moment et suffoquait , émettant d'étranges gémissements que je ne contrôlais pas . Je parvins juste à articuler encore quelques mots .


C'était un ... test ...
Mon arme ... je devais la tester ... contre des sabres lasers ...
Le test ... est ... concluant ...
#11425
Le sabre toujours tendu vers la Chiss, Helera la fixait avec ses yeux gris et sa respiration saccadée. Jenna au tôt fait de la coller contre le mur et de commander un étranglement dans les règles. Le bruit des tirs néanmoins avait alerté les soldats derrière la pièce qui entrèrent en furie et fut vite balayé par la Force. Ensuite, s’en suivit un interrogatoire, ou plutôt une accusation à l’encontre des coupables. Mais cela, Helera n’en avait que faire, elle voulait tuer, juste pour son propre plaisir. Il n’existait pas de situations plus délectables que celle-ci. Les voir qui s’agitaient dans leur fort intérieur, se demandant que faire et proclamant une veine loi qui ne le servira à plus rien une fois la tête tranchée. La chiss se mit ensuite …. A rire ? Elle se moquait éperdument de ce qui lui arrivait, très bien. Sa mort sera longue et sa souffrance ne prendra pas fin avant un petit moment. Elle avait cependant raison, pour les tuer, ce n’était pas la meilleure manière, elle aurait pu essayer de le faire dans d’autres circonstances. Mais encore une fois, Helera n’en avait rien à faire, c’est sa colère qui agissait, et sa colère lui disait qu’elle devrait bientôt abattre son arme sur ses grattes papier de l’empire. Il fallait restaurer l’ordre et la discipline dans un système qui était corrompu par des gens comme eux, des officiers qui croient que leur pouvoir leur donne accès à tout ce qu’ils veulent. Qui croient qu’ils peuvent disposer d’un droit de vie ou de mort sur n’importe qui. Sur des Sith ? Les Sith régnaient en maître, ce n’est pas ces avortons qui prétendront le contraire. Même les Jedi n’ont jamais pu les détruire, certains d’entres eux ont même découvert la vérité dans la Force. Le côté obscure est le plus lumineux, paradoxalement, c’est ce qu’ils ne comprennent pas, tous autant qu’ils sont. Peut être même que ceux là sont de mèches avec les Jedi, ils les aident et conspirent contre eux, contre elle ! Ils veulent probablement la tuer pour leur plaisir, mais cela n’arrivera pas, non, elle les tuera bien avant qu’ils n’aient levé le petit doigt. Toute la Galaxie doit passer sous son sabre ? Très bien, ce sera fait dans le plus grand des plaisirs. Sa colère ne cessait de grandir, et comme un symbiote qui a besoin d’un hôte, il dévorait la raison de la jeune femme, ne laissant qu’une coquille de violence. Une crise de colère ? Non, une prise de conscience de la cruauté du monde. Il fallait combattre le mal par le mal et l’éradiquer à la source. Son bras gauche tremblait, il avait envie de se lever et de serrer la gorge de l’un d’eux, n’importe lequel. Ce n’était pas une question de douleur, mais bien qu’elle ne sentait plus littéralement son bras, comme bon nombre de fois d’ailleurs.

Ce fut le Maréchal qui parla ensuite, blasphémant au fur et à mesure de ses paroles. Il dégaina une arme sortit de nulle part alors que la jeune femme pointa son sabre vers lui. Il tire, il perd le bras, il la vise, il perd la tête. Ou alors il perd la tête et le bras sans même avoir tiré où même visé. C’était une option qu’elle préférait, et de toute manière, ce n’est pas ce faible petit humain qui puisse faire quoi que ce soit contre la puissance du côté obscure. Comme le dirait les grands sages, de toutes les alliés, c’est la Force qui est la plus puissante. Il continua ensuite son discourt, menaçant les deux Sith ne mort si elles n’arrêtaient pas. Il osait les menacer de mort, il osait leur donner des ordres, à elle ! La colère monta encore et sans qu’elle ne contrôle quoi que ce soit, des objets se mirent en lévitation ça et là, certains se comprimèrent, des feuilles, des bibelots sans grades résistance. Un autre effet secondaire de cette « transe » ? Mais Helera ne sentait pas le moins ce qu’elle faisait, la haine qu’elle développait emplissait son corps, le saturant en énergie noire. Et comme la Force est insatiable, une fois son corps totalement remplie de cette puissance, elle se déversait dans la pièce. Les grands maîtres contrôlaient ce phénomène, elle non, la jeunesse et l’inexpérience sans doute. Dans tous les cas, elle ne s’en rendait pas compte, les yeux rivés vers le mâle qui parlait et parlait encore. L’excitation et l’adrénaline attinrent leur paroxysme, elle devait faire quelque chose où elle allait exploser. Elle était désormais immergée totalement, la vitesse de Force était prête, l’esprit de bataille ne l’avait jamais vraiment quitté. D’un geste fluide, elle poussa le Maréchal contre le mur et lui mit la lame sous la gorge. Plus grand que lui, la jeune femme dû lever légèrement la tête pour atteindre le bas de son menton. Il était désormais à sa merci, Jenna pourrait s’amuser avec la Chiss mais celui-là, il était à elle.

Les objets vibrèrent de manière croissante et plus le temps passait, plus de plus gros se joignaient à la danse et tournoyait dans la pièce derrière elle, provoquant un désordre de bois et de métal. Cependant, jamais rien n’entrait en collision, ils tournaient dans une spirale logique. Le seul bruit qui se produisait était des boites de fers qui se comprimaient sous l’étau de Force. Son attention toute portée vers le Maréchal, elle lui murmura :

-Je prends l’option … numéro trois.

Loin de vouloir être ironique, elle avait simplement envie de le contrer, de lui montrer qu’elle avait le dessus, qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait avec lui. Qu’il n’était désormais qu’un objet privé de tous pouvoirs, rien que son bon plaisir. Jenna parlait de loi et de justifications, Helera voulait parler avec son sabre. Hors de tout contrôle, elle se prépara à trancher la gorge de l’insecte, un coup bref et rapide qui ne laisserait pas une tâche de sang sur le beau sol ni même sur les murs de marbre.
#11450
Vous n'êtes pas un Officier ... Vous faites à peine partie de l'Empire ...
J'aurai pu vous tuer sans ... devoir rendre de compte à personne ...
Même avec des preuves accablantes ... je suis Grande Moff , membre du Conseil Impérial Régent et ... membre du Triumvirat alors que vous ... vous sortez de nulle part .

J'ai eu par trois fois l'occasion de vous tuer depuis ... la toute à l'heure .
Dans la rue à l'aide du détonateur ... J'aurai pu ordonner à mes hommes de vous tuer à notre arrivée au Palais ... J'aurai pu vous fournir des patch de bacta empoisonnés ...
Si je vous voulais mortes ... vous le seriez !


Croyez vous que la Grande Moff vous aurait prévenue si elle avait voulu vous tuer ?
Vous en revanche , vous agressez un membre du Triumvirat , vous savez ce qu'il vous en coûtera ...

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Oh, bien sûr que non...

En revanche vous saviez que les gardes entendraient les tirs et viendraient aussitôt. Et que verraient-ils ? Une femme avec un sabre laser rouge, pointé face à une Grande Moff armée d'un blaster. Et là vient toute la subtilité du plan, de son aveu même elle déteste les Sith, et nous par extension même si nous ne sommes ni ne serons jamais des Vador ou des Delavièl... nous tuer aurait été dur, un détonateur se renvoie d'une poussée de Force, des hommes se tuent et le poison se maîtrise avec le Côté Obscur.

En revanche, monter un tableau de deux Sith tentant de tuer la Grande Moff, c'est subtil et sans risque.

Aussi j'attends toujours une explication.
[/font] »Image [/table]
... Vous n'avez que deux options . Soit vous nous tuez ici , maintenant , vous faites une croix sur votre avenir au sein de l'Empire , vous espérez quitter cette planète vivantes et vous vous réfugiez quelques part à des milliers de parsecs de tout monde civilisé car la prime sur votre tête sera si haute que la moitié des Chasseurs de Primes de cette Galaxie seront à vos trousses ...

... Soit vous vous ravisez tout de suite et implorez pardon , car si le Conseil apprends ce qui vient de se passer ici , vous êtes fichues , toutes les deux . Vous serez abattues à vue , n'espérez même pas la cour martiale ou l'occasion de vous justifier .

Mais dans tout le cas , RELÂCHEZ LA IMMÉDIATEMENT ou je tire !
Je ne me répéterai pas ...


Ah vraiment ? Il pensait pouvoir me dicter sa loi ? Il n'avait aucune maîtrise sur rien. J'aurais pu plier son bras par ma seule volonté.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Implorer pardon... IMPLORER PARDON ? Et qui a tiré sur l'autre, hein ?! C'est moi peut-être ??? Appelez mon action de l'instinct de survie. J'ai déjà fourni des excuses et en échange on m'a tiré trois coups dessus avec une arme conçue pour lutter contre les adeptes du sabre laser !

Moi ? M'excuser de quoi exactement ? Je me défends... et mieux, je vous donne une chance de vous expliquer.

Vador en aurait-il fait autant ? Et l'Impératrice ? Non, je ne crois pas. Saisissez votre chance de m'expliquer ceci. Autrement je ne serais pas la seule qui ferait une croix sur ma carrière.
[/font] »Image [/table]
-Je prends l'option ... numéro trois.
[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Helera, ne fait rien ! J'ai dit qu'ils pourraient s'expliquer, ils pourront s'expliquer.

Je refuse de les tuer sans raison... Ecoutons-les, ensuite nous jugerons.
[/font] »Image [/table]

Ca aussi, c'était de l'honneur.

C'était un ... test ...
Mon arme ... je devais la tester ... contre des sabres lasers ...
Le test ... est ... concluant ...


Et elle partit d'un rire étouffé. Un test ?

Je la lâchais, brusquement. Elle pouvait enfin respirer normalement de nouveau.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Un test ?[/font] »Image [/table]

Puis, d'un coup brusque, je relevais le menton par la Force de Thoryn pour qu'elle me regarde. Mes yeux n'étaient pas redevenus verts pour autant.

[table align="left" border="0"]Image« [font=Lucida Fax]Et vous ne pouviez pas juste me dire que vous vouliez tester quelque chose, hein ? Vous n'aurez aucune excuse, je me répète. J'espère bien que votre essai a été concluant.

A l'avenir ça ne vous coûtera rien d'annoncer la couleur avant de risquer de vous faire briser le cou. Parce que j'aime moyennement qu'on se foute de ma gueule. Très moyennement. Me demander de tester une arme anti-Jedi aurait suffit et personne n'aurait été menacé de quoique ce soit. Oh, j'aurais peut-être été arrêtée, mais vous seriez morts tout les deux dans la seconde où je l'aurais décidé. D'un claquement de doigt vous seriez tombés à terre, nuque brisée, et même les meilleurs guérisseurs n'auraient rien pu faire pour vous. Et pour quoi ? Pour une phrase oubliée. une simple phrase oubliée. Ridicule n'est-ce pas ?

Je sais que vous êtes des militaires, mais j'ai fréquenté les coulisses du pouvoir pour avoir servi l'Impératrice et Vador en personne, aussi voici une leçon... on n'agit pas en politique comme sur un champ de bataille. Omettre des informations est essentiel quand on gouverne, mais quand ces informations concernent directement ceux qui ont plus de pouvoir, cela finit toujours par vous retomber dessus.

Je ne suis pas Officier, ni dans l'armée. Mon serment ne comptait pas comme valeur légale, mais il a une haute signification pour moi. Peut-être plus que vous ne le concevrez jamais de la part d'un Sith, et c'est fort dommage. Dommage que Vador et compagnie aient stigmatisé des gens qui ont aussi leurs vertus. Je suis déçue. Mais je ferais avec comme je l'ai toujours fait. Et cette signification m'a fait penser chaque mot prononcé. Si votre réponse ne m'avait pas plu vous seriez mort. Je n'ai peut-être plus de titres, pas d'armée, pas de grade, mais j'ai le Côté Obscur. Et c'est un pouvoir sur lequel vous n'aurez jamais aucune prétention, et sur lequel je vous serais à jamais supérieure. D'un simple geste je peux vous mettre à l'agonie.

J'espère juste ne jamais avoir à le faire... A partir du moment où l'on me dit ce qu'on a l'intention de me faire. Comment vais-je expliquer la chose aux Commandos là derrière, ceux-là que j'ai du assommer pour votre entêtement aux mauvaises surprises ? Oui, je voulais tester quelque chose et madame la Sith l'a mal prit, retournez à votre poste ? Vous avez pensé un seul instant que peut-être mes réflexes de Haute-Inquisitrice Impériale membre des troupes de choc de l'Intelligence Impériale, milieu où règne peur et paranoïa me guideraient jusqu'à votre mort ?

Et je le redis une troisième fois, je ne m'excuserais de rien.
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