L'Astre Tyran

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Planète volcanique d'où les sullustéens sont issues, Sullust fut l'un des Mondes fondateurs de l'Alliance Rebelle. Paradoxalement, si la planète est profondément républicaine elle choisie de ne pas rallier la Nouvelle République à la chute de l'Empire et poursuis depuis sa marche vers l'avant à la tête d'un des secteurs les plus riches du dédale de Rimma.
Gouvernement : Neutre - Petites affinités avec Nouvelle République
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By Maya Tega
#25174
Sullust. Maya n’avait plus mis un pied sur la planète depuis le début du conflit. Elle avait joué un rôle majeur dans l’opposition entre la Nouvelle République et la Sorosuub. A l’époque, la tension était palpable. Sur Kalarba, la Sorosuub avait provoqué une escarmouche. Maya, mandaté par le sénat avait mené l’enquête et conseillé l’assemblée. En réponse, l’entreprise avait cessé de payer ses impôts, entamant un cycle infernal. Saisie d’installation afin de combler les dettes dès la société, puis instauration d’un blocus quand les pouvoirs politiques avaient rejoints le conflit. Au final, le temps avait passé, et sullust avait d’avantage perdu que la Nouvelle république.

Pourtant, de nombreux mondes de la voie de Rimma s’élevés à présent contre le blocus. Leurs revenus avaient chutés avec la fin du commerce avec frontalier. Une chute qui avait mené à une crise importante pour se bout de galaxie trop loin de coruscant pour s’y faire entendre. Quant à Sullust, la crise avait menée à une récession sans précédent.

Alors la princesse avait pris les devants sur cette question. La sorosuub avait été trop loin, elle avait dépassé des limites qu’elles n’auraient du franchir. Mais était-ce une raison pour faire souffrir autant de monde ? Pour mettre en difficulté tant de vie ? Les sanctions avaient été nécessaire, le temps de calmer un cycle vicieux. Mais à présent, comment était-elle justifiable ?

Alors Maya, fraichement élue Sénatrice-Présidente, avait envoyé un message sur Sullust afin de rencontré le gouvernement, et notamment son homologue de l’époque : Volthaïr Sovv. Le Rêve de Liberté, vaisseau officiel de la Princesse de Chandrila passa le blocus sous l’égide du statut de diplomate. Bientôt, la jeune femme arriva sur la planète volcanique. Là, on la mena d’abord auprès du ministre. Si la résolution pesait sur quelqu’un, c’était bien sûr lui.


« Monsieur Sovv ne devrait pas tarder à vous recevoir. »

La princesse acquiesça avec un sourire polie. Elle devinait la surprise qui avait dû être celle du bajou quand il avait appris la demande d’entrevue de la Princesse. Les deux politiciens c’étaient opposés personnellement durant le bras de fer entre la République et le Secteur Sullustéen. Mais elle ne pouvait qu’espérer que le ministre soit prêt à passer au-dessus du passé et à effacer leurs différents. C’était une condition sine qua non à la réussite des négociations…
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By Volthaïr Sovv
#25175
Le vaisseau de la Sénatrice-Présidente passa en effet sans encombre au sein de l'Espace sullustéen. Farouchement républicain, le secteur sullustéen laissait en effet les vaisseaux de toute sortes aller et venir librement, en dehors des vaisseaux ennemis bien entendu. Hors en ce temps troublés, il devenait de plus en plus difficile pour les forces armées sullustéennes de ne pas considérer les forces néo-républicaines comme des ennemis légitimes. Légalement parlant, le Secteur sullustéen était en droit de bouter les forces "adverses", et il ne fallait pas se voiler la face mais s'était ainsi qu'elles étaient perçues à présent, en dehors du périmètre souverain sectoriel...ainsi que de tout endroit d'où elles pourraient nuire à la libre circulation des biens et des personnes. Pire encore, ce point "légal" l'était aussi bien dans les Constitutions Néo-républicaines que sullustéennes! En somme, le secteur sullustéen pouvait détruire toute forces néo-républicaines participant au dit blocus en respectant les lettres des Constitutions de leur état respective...et l'esprit dans lesquelles elles avaient été écrites par dessus le marché! Si la situation n'était pas réellement risible, nul doute que Volthaïr Sovv aurait ri à gorge déployé.

Mais la situation n'avait rien de comique. Le blocus impé...hem! Néo-républicain donc, avait conduit nombre d'entreprises sur la paille, provoqué une hausse des prix de à peux près tout et par effet boule de neige rendu l'approvisionnement en vivre difficile. Car en dehors des rêves éveillés de la Présidente Organa, une planète qui dépendait entièrement des importations pour ces besoins ne pouvait plus acheter si elle n'avait plus d'entrée d'argent. Hausse du chômage, de la criminalité. Attaque Sith sur Sullust, et oui, pour ne rien arranger.

Volthaïr avait tenté une médiation auprès du Sénat, lequel avait refusé de l'écouté non sans que Leia se refuse à toute négociation. Politique partisane quand tu nous tiens.

Le lecteur l'aura saisit, le ressentiment sur Sullust était grand. La colère couvait. Volthaïr faisait de son mieux, mais il n'était que Ministre de l'Economie et des Finances. Il n'avait pas les pleins pouvoirs, contrairement à son voisin non élu du sud et certaines Administrations républicaines bien connues. La proximité d'Eriadu, ancien fief du tristement célèbre Moff Tarkin, ne faisait que renforcer l'image de technocratie dans laquelle la Nouvelle République s'enfonçait lentement. Des administrateurs non élus, héros de guerre et amis bien placés de la Princesse Présidente. Un peux comme Tarkin en fait...

Et voila que Maya Tega, pas moins, déboulait dans le Secteur sullustéen. D'ordinaire si auguste personne aurait été reçue avec les honneurs et plus encore. Mais là...il y avait comme un malaise.
Maya Tega avait personnellement dirigée la vendetta contre les sullustéens quelques temps plus tôt. Fermée les négociations. Et lorsque le pseudo-procès organisé sur Coruscant n'avait pas réussis à amener la moindre preuve contre Sullust et la SoroSuub, malgré des enquêtes savamment diligentées, on avait botté en touche et confié le dossier à la diplomatie...laquelle avait entraîné la situation actuelle.

Donc comment dire? Salut? Oui à peux près, et pas davantage. Le comité d'accueil était formaliste. Trois officiels, des attachés diplomatiques, et une douzaines d'agents de sécurité. Sur la sécurité on ne lésinait pas. Mais pas de tambours ni d'étendards. La presse n'était pas conviée, bien que quelques reporters saisirent l'occasion.
Pour le coup, s'était là un double message du Gouvernement sullustéen. Pas question de dérouler le tapis rouge, cela avait suffit. Mais en même temps, on n'allait pas encore en rajouter. Les docks manufacturiers de la CC continuaient de rapporter des millions malgré l'ordre Exécutif, pas la peine en plus de montrer que Maya Tega venait. S'était un peux comme montrer aux peuples du Secteur sullustéen combien les élites républicaines se moquaient d'eux. D'un coté en les privant de leur labeur, de l'autre en continuant de gagner sur leur dos. Volthaïr gérait ce genre de chose de son mieux. Un peux comme il évitait de laisser le Ministre à la Sécurité prendre les devants pour attaquer directement les FDNR illégalement en action.


Volthaïr reçu donc Maya Tega sans la faire attendre un seul instant. Il eu été stupide de procéder autrement. D'une part elle était en partie responsable de la situation, d'autre part qu'est ce que Sovv pourrait bien faire de plus important que la recevoir? Et il n'était pas du genre à ne pas honorer une visite, contrairement à Leia Organa maintenant qu'il y pensait.


"-Bienvenue sur Sullust...Princesse Tega? Faites excuses, mais hormis l'aversion que j'ai en ce moment à suivre les évolutions de la politique partisane de la Nouvelle République, j'ai tout de même le plus grand mal à m'y retrouver. Et je n'ose imaginer ce que le peuple de ce secteur pense en vous voyant ici. Je vous en pris, prenez place."


S'était un peux raide. A tous le moins, mais Volthaïr avait quitté son bureau pour avancer à la rencontre de Maya et lui proposer d'un geste de prendre place dans l'un des fauteuils qui se tenait dans le petit salon attenant à son bureau. Un majordome sullustéen apportait des rafraîchissement, pour Maya puis son équipe.
Volthaïr se servit un simple verre d'eau, message subliminal en quelques sortes, avant de prendre place.
Deux X-wing passèrent en trombe au dessus de la ville, visible au travers de la baie vitrée derrière Sovv.


"-J'imagine que votre venue n'est pas une simple visite de courtoisie? J'ai été parfaitement surpris de voir quelqu'un venir de Coruscant pour me rencontrer...Le secteur sullustéen n'est pas loin de débuter une série d'opération militaires défensives légitimes contre les forces armées oppressives de la Nouvelle République...Alors si vous désirez éviter un conflit...c'est peut être le moment..."


La balle était dans le camps de Maya. Elle pouvait éviter une guerre et une déconfiture certaines pour la Nouvelle République. Sullust avait affrontée l'Empire et craint le feu de l'Etoile Noire avant même que Alderaan ne disparaisse. Leia Organa n'impressionnait personne ici, et quelques malheureuses flottes républicaines, pensez vous...
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By Maya Tega
#25178
L’accueil avait été froid, mais Maya s’était attendu à pire. Elle n’avait que faire des honneurs et des tapis rouges. Si elle voulait profiter de sourire hypocrite et d’accueil potiche, il lui suffisait de se rendre sur Coruscant. Ici, le message était clair, sans demi-mesure. Mais comment pouvait-il en être autrement ?

On la dirigea bientôt vers le bâtiment que le ministre du budget occupait. Là, Volthaïr vint à la rencontre de la Princesse de Chandrila. Il la mena à un salon où il lui proposa de s’asseoir.


« Merci »

Elle s’installa, avant de remercier le majordome pour le verre d’eau qu’on lui versa. Comme elle l’avait convenu avec sa délégation, ceux-ci la laissèrent seule dans le bureau avec le ministre. Les discutions que se tiendraient ici ne pouvaient guère convenir à tous et il convenait de rester en comité restreint sur ce dossier.

Le sullustéen reprit alors la parole, tentant une manœuvre afin de mettre une pression supplémentaire sur les épaules de la Sénatrice-Présidente. Une stratégie des plus malvenue quand la personne en face venait d’elle-même. A fortiori quand elle avait elle-même participé à la mise au ban de Sullust. L’argumentation était douteuse, mais il faudrait faire avec.


« Monsieur Sovv, nous savons tous deux que cela n’arrivera pas. La guerre serait un suicide, tant économique que politique et diplomatique. Une attaque contre nos flottes convaincrait les sceptiques de votre nuisance et de votre malhonnêteté. Auprès de la Nouvelle République, Sullust serait une nouvelle fois discrédité, alors même qu’elle a changé de gouvernement. Les puissances neutres vous verrez comme un belliciste, argument avancé par le Sénat depuis le début de la crise. Au final, vous perdriez la face devant les rares à pouvoirs encore croire à un avenir pour Sullust. Oh, bien sûr, votre peuple serait peut être satisfait les premières semaines. Après avoir tant résisté à l’empire, beaucoup doivent s’imaginer qu’un conflit armé serait une chance pour votre planète de sortir gagnante et auréolé de gloire. Mais vous savait que ce n’est pas le cas. Votre armée est limité, et je peine à le voir attaquer la moindre flotte républicaine. Non cela n’arrivera pas. Vous auriez tout à perdre, pour un gain…nul ? Après tout, que gagnerez-vous, seul, en guerre ? En dehors d’un statut de puissance nuisible ? »

Elle marqua une courte pause, s’enfonçant un peu plus dans son fauteuil.

« Nous le savons tous les deux, nous n’avons rien à gagner dans une guerre. La différence est ce que vous avez à perdre. De votre côté, il s’agirait d’un jeu à somme nulle. Mais heureusement, il existe une autre solution. Comme vous l’avez dit, je n’ai pas traversé la galaxie pour prendre de vos nouvelles. Non, je suis là pour réfléchir ensemble à une sortie de crise où chacun y gagnerait. Je vous pense assez intelligent pour passer au-dessus de l’animosité que vous avez pour moi. Nous nous sommes opposés certes, mais aujourd’hui, nous pouvons essayer de discuter ensemble sur la crise entre Sullust et la Nouvelle République. Ne trouvez-vous pas qu’il y a de meilleures options à explorer comparé à une campagne militaire absurdes et perdues d’avance ? Êtes-vous prêt à discuter en toute franchise, sans manœuvre futile pour des personnes de notre expérience ? »

La princesse posa ses lèvres sur le verre, buvant une première gorgée d’eau. La machine était lancée, et Volthaïr devrait décider de ses véritables envies.
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By Volthaïr Sovv
#25187
Alors que la délégation menée par Maya Tega était arrivée, cette dernière n’était pas passée inaperçue. Les quelques journalistes présents avaient bien rapidement relayés l’information. Certes elle n’était pas encore dans les holonews sectorielles, ou planétaires, mais cela ne tarderait guère. D’ici quelques heures, la nouvelle ferait la une de toute les chaînes d’informations et de tous les journaux dès le lendemain. Mais pour l’heure, le bouche à oreille débutait. Aucun débordement d’aucune sorte n’était encore en vue, mais les forces de polices se montraient particulièrement vigilantes. Le bâtiment du Conclave, siège du Gouvernement sectoriel où se trouvait le bureau de Volthaïr, était sous étroite surveillance.

Dans le salon attenant au bureau, Volthaïr donnait entièrement raison à Maya. L’argumentaire de la chandrilienne était tout à fait excellent et juste, à quelques détails prêt. Volthaïr n’était pas au courant que Maya avait quelques jours auparavant lancé son propre mouvement politique sur Coruscant. Les holonews parvenaient toujours, mais le sullustéen n’avait pas le temps de les éplucher en détails et les analystes de la Présidentes…et bien n’étaient pas les siens. Son équipe de travail était réduite, plus encore par la crise, et Mark Snarnow était au loin. Nul doute que son assistant chandrillien aurait relevé ce « détail de l’actualité », mais en attendant nul ne l’avait fait, ce qui privait Volthaïr d’une information importante.

Il soupira. Chez un sullustéen cela produisait un son semblable au geignement d’un petit enfant, ce qui n’était pas très agréable à entendre.


« -Vous avez raison madame Tega. Une telle guerre serait un suicide, tant économique que politique et diplomatique pour reprendre vos propos. Alors expliquez-moi au juste pourquoi la Présidente Organa a-t-elle organisée, orchestrée, un acte de guerre à l’encontre de mon secteur ? J’étais en prison, les installations de la SoroSuub démantelées. Alors pourquoi ?
Il est inutile que nous argumentions sans fin sur les explications légales, nous savons tous deux que ce blocus est illégal et immoral. Et nous savons tous deux que vous avez votre part de responsabilités en cette affaire.

Quant à la façon dont nous sommes perçus, je crois que cela importe moins que notre survie. Car c’est notre survie que vous menacez après nous avoir pris les fruits de notre labeur. Et il me semble que les bellicistes qu’étaient les Mon Calamari sous l’Empire sont à présent considérés comme des membres éminents de la Nouvelle République. Alors évitons de nous juger trop rapidement et laissons l’histoire déterminer qui attaque qui, voulez-vous ?

Du reste Maya Tega, je vous dirais ceci. J’ai d’ors et déjà manifesté mon désir de renouer le dialogue avec le Sénat, et il nous a ignoré. La Présidente Organa a pris position contre nous, très clairement.
J’apprécie que vous me pensiez assez intelligent pour passer au-dessus de l’animosité que je pourrais porter à votre encontre. Vous serez surprise de constater que je n’en ai que très peu. Des erreurs ont certes été commises par le passé, et je serais le dernier des hypocrites, voir des imbéciles, en ne reconnaissant pas ma part de responsabilité. »


S’il ne s’agissait pas d’un pas en avant fait envers Maya, cette dernière pouvait rembarquer aussi vite. Volthaïr poursuivit :

« -Mais tous comme l’histoire à juger les Mon Calamari, elle a jugé le procès qui nous a opposé. Malgré votre enquête et celle de la Présidente, malgré vos preuves inventés ou falsifiés, le tribunal n’a pu statuer. Pire encore, les décisions qu’il a prise n’ont pas été suivis. Par vous-même au premier chef. Il a donc renvoyer la balle dans les mains des diplomates. J’ai tenté de discuter avec la Présidente, et sur ce point les preuves abondent, mais elle a refusé. Elle et vous avez alors pris les décisions politiques qui nous ont conduit dans la présente situation…et vous avez décidé par-dessus le marché d’ignorer concernant votre chandrillian corporation l’Ordre Exécutif présidentielle.

Ainsi je vous le dis sans détours. Vous désirez discuter sans manœuvres futiles ? Faites lever le blocus…Ou à minima prenez une position officielle claire à son sujet. Et alors les relations pourront être normal entre nous.
Dans le cas contraire, nous serons toujours en état de guerre de par la seule volonté néo-républicaine. Et croyez bien que des êtres comme moi, qui ont tous sacrifiés ou tous risqués pour aider à fonder puis soutenir l’Alliance Rebelle ne peuvent que déplorer cette situation.

Je viens d’énumérer le passé, et il n’appelle pas à davantage de polémiques. Je suis tourné vers le futur ,mais je n’oublie pas le passé afin de bâtir un présent meilleurs.
Ainsi Maya Tega, allez-vous faire lever le blocus ? Ou bien désirez-vous quelque chose en échange de cela ? »


Volthaïr avait énuméré des faits. Maya ne pouvait pas grand-chose contre eux, ils étaient véridiques. Certes elle pourrait commencer à argumenter que le passé était le passé, qu’elle venait pour le futur, que Volthaïr demeurait enfermé dans le passé etc etc. Mais alors elle n’avait qu’à faire lever le blocus…Ou a minima prendre publiquement position au Sénat pour que cela se fasse, enfin. En attendant, de facto, la Nouvelle République se trouvait en train d’agresser sans vote du Sénat un Secteur souverain voisin…Et Volthaïr n’avait que faire des petites manœuvres politiciennes. Lui avait sous les yeux, et ses yeux étaient grands à tous le moins, le blocus militaire. Blocus qu’il n’allait pas tarder faire « tâter » afin de voir de qu’elles forces la Nouvelle République disposait réellement.

Car contrairement à ce que pensait Maya, le blocus pouvait facilement être détruit. On oubliait trop souvent que la volonté politique ne suffisait pas toujours. Des hommes et des femmes assuraient ce blocus. Seraient ils disposer à combattre leur frères d’armes sullustéens pour….une querelle de politiciens ? Les politiciens pouvaient demeurés rivés dans leur idéaux. Si cela était, Sullust se retrouverait pour longtemps privé de la Nouvelle République. Seul importerait alors de briser le blocus pour conserver ce qui demeurerait alors : la liberté. Maya Tega ne le voyait peut être pas, mais il n’était jamais prudent de venir argumenter avec une créature acculée. Hors les sullustéen étaient acculés. On ne pouvait plus leur faire pire.
S’était à Maya Tega de faire le premier pas, et les sullustéens ne se contenteraient plus de belles paroles. Des actes, et rien que des actes.

Se levant, Volthaïr alla regarder en contre bas au travers de la baie vitré. Comme il l’imaginait, des personnes commençaient à affluer vers le bâtiment. Il n’y avait qu’une petite dizaine de personnes pour l’instant, mais nul doute que bientôt des centaines viendraient pour voir ce que l’entrevue donnerait…Et Volthaïr serait bien forcé de publier un communiqué de presse. Restait à voir effectivement ce qu'il contiendrait...
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By Maya Tega
#25268
Le Sullustéen se défendait, mais ses arguments étaient confus. Le politicien était loin de ses discours frappant et charismatique qui avaient été sien par le passé. Comme une bête blessée, il tentait d’accrocher la Sénatrice avant sa propre chute. Mais elle ne répondit pas aux accusations. Au contraire, son sourire s’étendait. Le ministre savait que ça situation était compliqué.

« L’histoire ne retient que ce que les vainqueurs lui donnent à retenir, ministre. Peu importe les intentions de chacun, peu importe les bons sentiments. Le jugement des mortels est cruel. Nous ne sommes jamais évaluer sur nos prouesses ou sur nos pensées profondes. Seuls nos échecs surgissent aux yeux de tous. . Pour nous, personnage publique, la sentence est souvent sans appel et sans équivoque. La moindre erreur peut être fatale à une vie de dévouement et de bonté. Nous sommes faillibles, mais notre condition nous impose de paraître dénuée de faiblesse. Car c’est de nos ratés que se souviendra l’histoire. Et pour nos erreurs passées, notre rédemption tiens à notre capacité à les cacher, et les faire oublier. Tout cela est d’autant plus vrai quand il existe un vainqueur et un vaincu. Seul le vainqueur tiendra alors la plume, n’omettant aucune faiblesse de l’adversaire, et révélant une perfidie là où seule le dévouement et les bonnes intentions existaient. »

La Princesse de Chandrila marqua une courte pause. Elle regarda le sullustéen se levait. Sur ses lèvres son sourire était resté.

« Monsieur Sovv, je vous connais assez pour savoir que vous comprenez très bien pour le sénat a pris une position aussi radicale à votre égard. Le Sénat n’est pas un pion que l’on manipule aisément. Surtout de la sorte et de l’extérieur. Non. Vous n’aviez aucune chance à faire plier l’assemblée de cette manière. Mais ça, vous le savez déjà, n’est-ce pas ? Sans soutien dans la rotonde, vos messages seront toujours vu comme celui d’un pariât. Triste condamnation n’est-ce pas ? Mais si quelqu’un venait, de l’intérieur j’entends, remettre en question le fond même de ce jugement de valeur, alors les Sénateurs seraient plus réceptifs.
»

Nouvelle pause et nouvelle gorgée.

« Le blocus ? Oui, j’aimerai le voir lever. Nos nations n’ont pas à s’opposer de cette manière. Mais ce n’est pas tout. Nous devons conclure cette affaire par un accord bien plus complet. En faisant la lumière sur toute l’histoire. Kalarba a été le sommet de l’augmentation de la tension entre Sullust et la Nouvelle république débuté sur Mustafar. Nous avons douté mutuellement l’un de l’autre et cela a amené au conflit que nous connaissons aujourd’hui. Cet accord doit non-seulement lever le blocus, mais également donner des garanties à chacun qu’une telle chose ne se reproduira plus. Nous devons rouvrir nos nations, et les faires se rencontrer comme cela s’est fait durant la guerre civile. Voilà ce que je vous propose monsieur Sovv. Pas simplement une levée de blocus, une sortie de crise. »

La Princesse marqua une nouvelle pause, elle regardait son homologue, toujours prêt de la baie vitrée.

« Evidemment, il me faudra des garanties que plus aucune menace ne viendra troubler ce nouvel ordre que nous mettrons en place. Vous devez comprendre qu’il serait très malvenu, et très dangereux pour vous d’ouvrir de nouveau la boite de pandore. Je peux vous assurer d’une telle erreur ne pourrait être qu’une ultime action dans votre carrière politique. »

La jeune femme se leva, et se dirigea vers le ministre.

« Toutefois, j’ai confiance en vos capacités de discernement et votre professionnalisme pour ne pas remettre sur le feu de bas instinct primaire. Si cette accord vous le jour, Sullust ne devra plus tenter la moindre ingérence au sein de la Nouvelle République. Les échanges seront limités au stricte diplomatique, et toute critique ou remise en cause d’une action légitime de la Nouvelle république serait foncièrement regrettable dans une période où chacun traversera l’épreuve de la confiance. Mais je vous sais intelligent monsieur Sovv. Nous avons assez échangé pour que j’apprenne cela de vous, et s’il fallait une preuve de vos capacités, votre simple présence ici après une telle crise en témoigne. »

Nouvelle pause. Maya fit un pas en avant, se retrouvant derrière le sullustéen.

« Le choix est votre Monsieur Sovv. Mais sachez que se sera votre unique chance me concernant. Cette porte de sortie est plus qu’honorable. Vous vouliez vous tourner vers l’avenir, je vous propose un futur prometteur. Sans vainqueurs, ni vaincus. A vous de faire votre choix. Vous connaissez mes conditions et ma proposition. Le choix est votre. »
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By Volthaïr Sovv
#25283
Debout devant la baie vitré, Volthaïr observait le dehors tandis que Maya faisait son petit discours derrière lui . Il soupira, visiblement, avant de se tourner brièvement vers elle :

« -De grâce épargnez moi vos petits discours bien-pensants, et venez en au fait. »

Car si l’art de la rhétorique n’était pas oublié sur Sullust, et encore moins au sein du Clan Sovv, Volthaïr était quelque peu las de toute cette mise en scène. La Nouvelle République maintenait son blocus, et s’était là un acte de guerre orchestré par une princesse tandis qu’une autre lui faisait la morale en cet instant.
La suite de la tirade de Maya en revanche était presque…trop politique pour être réelle. Pensait elle ce qu’elle venait de dire ? Certainement et Volthaïr n’en aurait été que plus certains encore s’il avait su qu’elle lançait son propre mouvement politique. Lui qui souhaitait parler sans détours se retrouvait à devoir entendre des circonvolutions diplomatiques. Décevant. Un petit rire nerveux échappa au sullustéen.


« -Je vous pris madame Tega. Pensez-vous que j’ai tenté là une manœuvre politique ? Éventuellement un piège dans lequel votre auguste assemblée et votre Présidente sont tombés têtes et macarons en premiers. Bon d’accord, l’image est mal choisis, mais je suis quelques peu agacé voyez-vous ?
Je n’ai pas tenté le moins du monde une manœuvre politique, uniquement de rappeler au Sénat ce pourquoi il existe à nouveau. Par ce que des êtres comme moi, bien que plus humblement que d’autre, ou comme vous ont tout risqués pour combattre l’Empire. J’ai tenté de voir s’il demeurait encore un vrai sentiment républicain au Sénat…et il semble que non. Nous sommes retombés dans les travers de l’Ancienne République, qui menèrent à la Guerre des Clones et à l’Empire. Et votre venue ici en me parlant d’un soutiens de l’intérieur n’est rien d’autre que le symptôme d’une gangrène qui ne cesse de croître au sein de la Nouvelle République.

De plus, et c'est le pire, vous dites que le Sénat a prit certaines mesure à mon encontre. Et pour cette fois, vous êtes soit une menteuse soit mal informée. Je vous laisse choisir.
Car sitôt que j'ai été emprisonné, la Présidente a maintenu pour autant son ordre Exécutif. Et ce n'est pas à une ancienne telle que vous, pardonnez l'expression je n'ai pas trouvé mieux, que je vais apprendre la différence entre un vote du Sénat et un Ordre Exécutif.»


Il marquait un point, et pas à moitié. Hélas très satisfait, Volthaïr appréciait Maya Tega plus qu'il ne voulait bien le montrer, il marcha quelque peu le long de la baie vitré, marquant un temps afin de pouvoir mettre en mot la suite de sa pensée:

"-Le Sénat n'a rien voté. Il s'est contenté de suivre. Ho certes s'il l'avait voulu, si j'avais fait jouer les relations qui sont notre encore au sein de la Rotonde, peut être les choses seraient elles allés autrement. Ou pas, et ce n'est là que pure spéculations sur lesquelles je ne m'appesantirai guère. Toujours est il que bien que vous puissiez opposer que si le Sénat avait voulu, il aurait bougé, le fait est que ce blocus est illégal. Je me répète, mais quand votre interlocuteur n'écoute pas forcément vous parlez dans le vide, et je ne vais pas vous faire l'affront de vous sortir les liens vers votre propre Constitution. Ce blocus est illégal, strictement quel que soit l'angle sous lequel on l'observe. Et vous enfreignez vous même, du moins la chandrillian corporation, cet Ordre Exécutif...

Ainsi cela place Sullust dans une posture où elle doit interpréter. Êtes vous dans la situation de désobéir à un ordre présidentiel par ce que illégal? Ou bien par ce que vous vous fichez bien de ce qui arrive du moment que les crédits rentrent? Je ne sais et là encore je suis, Sullust est, dans l'expectative.


La suite, Volthaïr l'entendit d'une oreille. Mais d'une oreille qui ne lui plaisait guère. Si Maya avait été quelqu'un d'autre, un homme par exemple, une gifle serait sans doute partie. Volthaïr inspira profondément, une fois, deux fois, avant de se tourner en desserrant le poing:[/i]

"-Ainsi donc le masque tombe...Vous venez ici afin de vous prémunir d'une nouvelle image. Vous proposez une alliée au sein du Sénat, sachant que nous en avons grandement besoin, mais en échange vous voulez que le Secteur sullustéen baisse la tête et demande pardon.
Êtes vous à ce point une politicienne digne de la fédération ou de l'Empire? Chandrilla est elle tombée si bas?"

C'est votre propre Cours de Justice, révisez votre histoire de grâce, qui s'est avouée ELLE MEME incapable de statuer sur les événements de Kalarba et à renvoyée l'affaire aux services diplomatiques Néo-républicain, tandis que JE n'avais de cesse, personnellement, de chercher une médiation que du haut de votre tour d'orgueil et d'ivoire VOUS me refusiez ainsi que votre Présidente.

Vous désirez aller de l'avant? Prouvez le, car pour l'heure vous ne faite que demander. Nous ne pouvons pas être plus bas et des délégués de nombreux Mondes de la Voie de Rimma sont attendus sous peux. La situation ira progressivement mieux et sachez que mon orgueil est tel que je peu attendre de perdre les élections à venir, si cela apporte la vérité. Et encore, on a déjà vu les sondages se tromper. La victoire diplomatique que vous êtes venue chercher, vous pouvez encore l'atteindre. Mais pas ainsi, madame Tega."


Volthaïr recula, nerveusement, puis alla prendre place derrière son bureau. Il remettait une touche officielle à l'entretiens. Maya pouvait prendre la mouche et partir. Elle avait mit en place le blocus et Volthaïr aurait beau jeu d'expliquer qu'elle venait en conquérante et demandait sans rien apporter. Lui en revanche avait une proposition bien plus honnête à lui faire. Une proposition, il osait l'espérer, digne d'un personnage politique républicain:[/i]


"-Vous désirez prendre un nouveau départ? Organisez donc un sommet sur Kalarba. J'y représenterais volontiers les miens et nous apporteront toute la lumière sur ce qu'il c'est passé et ferons amende honorable. Car il est évident que la SoroSuub, soutenue par le Gouvernement sullustéen, était aller trop loin et de façon trop cavalière. J'endurerais le reproche des gens de Kalarba, qui nous avaient reçu chez eux d'une certaine façon, et nous parlerons ensemble d'un avenir meilleurs et acceptable. Et vous présiderez ces débats si tel est votre bon plaisir. MAIS!"


Volthaïr frappa de la main, à plat, sur son bureau, dardant un regard féroce vers la chandrillienne. Ho il ne la ferait pas trembler de peur, mais une telle figure était réellement horrible à voir. Volthaïr montra du doigt la baie vitrée:

"-Retirez vos vaisseaux. Sans délais et plus tergiverser. Je réitère qu'ils sont là de façon illégale et je ne souffrirais pas davantage de voir des vaisseaux républicains, ho non de la Force REPUBLICAINS, conduire un blocus digne de l'Empire que nous avons combattu ensemble.
Des Siths menaces notre mode de vie, nos vies elle même, et vous vous offrez le luxe de nous agresser? Par ce que la politique est toute chamboulez?

Je ne vous demande pas la fin de l'embargo. Cela ce réglera par nos discussions. Mais que ces vaisseaux de guerres qui usent d'une force illégitimes partent sur le champs. Ou acceptez qu'à l'usage de la force nous opposions la notre.
Nous parlions de l'histoire tout à l'heure, elle saura juger qui était en mesure d'éviter un bain de sang et qui ne faisait que ce défendre."


Volthaïr avait parlé très fort. Mais les dédales de la pensée républicaines, ou de ce qui se prétendait être républicaines, commençaient à dépasser le seuil de sa tolérance et de son ouverture d'esprit.
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By Maya Tega
#25342
Le sullustéen était piqué au vif. Il avait été pris d’une colère intense. Ses cris sonnaient comme des menaces, sa figure paraissait effrayante et difforme. Oui il crachait son venin avec force. Mais Maya n’avait pas peur. Pas un seul instant elle n’aurait craint le courroux de Sovv. Au contraire. Elle savait à présent que le ministre était au bout de son argumentation. Son point faible était touché, et sa faiblesse se révéler. Il exigeait des actions impossibles sous le coup de sa colère.

« Monsieur Sovv…La victoire, je l’ai déjà. Voyons, vous le savez. Je n’ai pas besoin d’avoir vos excuses pour vaincre sur le dossier de Sullust. Votre condamnation m’a déjà auréolé de bien plus que pourrais amener le moindre accord entre nous. »
La voix de Maya était calme. Elle tranchait avec la nervosité de son homologue.

« Non, ça ne m’apporterait rien. Ni victoire, ni défaite. A vrai dire, se serait même un risque pour moi. Vous savez aussi que ce que vous demandez est impossible. Je n’ai pas pouvoir pour faire déplacer des flottes républicaines. Et ça, vous le savez. »

Maya était calme et posait. Elle regardait dans les yeux le ministre qui lui faisait face. Elle allait jouer sa dernière carte. Soit les choses irait dans le bon sens, soit elle tournerait talon, laissant derrière elle les regrets pour Sullust d’avoir un ministre si borné.

« Ce que je peux faire en revanche, c’est porter un texte entier auprès du Sénat. Pas juste une levée de blocus. Non, un texte qui prévoit la reprise de relation normalisé, qui définit les limites et les impératifs relatifs au commerce. Ce texte servirait aussi de déclaration solennelle de non-ingérence entre nos états respectifs. L’introduction pourrait être un petit paragraphe de méaculpa, permettant de faire table rase de nos erreurs. Voilà ce que je vous propose. Si vous vous demandez pourquoi je suis venu, pourquoi je vous propose ça, regarder dehors. Sullust traverse une grave crise. Les systèmes environnants sont entrés en phase de repli économique. Le peuple subit les conséquences de nos actes mutuels. Et ils n’ont pas à en pâtir. Je ne fais pas ça pour la victoire. Je veux mettre fin à cette crise, et m’assurer que tout se finira par cet accord »

Elle regarda le ministre, et avança d’un pas.

« Soit nous nous y mettons ensemble, et je soutiendrais cette résolution. Soit vous rester bloqué sur des demandes que vous savez impossible, et nous n’aurons plus rien à nous dire. J’ai du respect pour vous, Monsieur Sovv. C’est pour cette raison que je suis venu vous trouver. Mais si vous continuez de désiré ce que je ne peux faire, nous ne pourrons pas résoudre cette crise ensemble. »
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By Volthaïr Sovv
#25362
Face au calme olympique de Maya Tega, la colère, non la fureur, de Volthaïr retombait. Par la Force cette bonne femme avait du sang frigorifié d'arkanien dans les veines ou quoi? Et pire que tout...Non Volthaïr ne pouvait pas avoir entendu ce qu'il venait d'entendre??!!?? Elle ne venait pas de se vanter d'avoir remporter quelque chose de sa condamnation? Impossible! Elle n'était pas si...non!

"-Pardon?"

La réponse était dénuée de toute vigueur, de toute forme de puissance comme avant. La surprise surpassait tout.


"-Vous êtes auréolée de quoi? Non laissez...faisons comme si je n'avais rien entendu....Ce sera mieux."

La fureur revenait, comme couvant en dessous de la surface tel un lac de lave.


"-Mais quel ingérence au juste? Parlez vous des déclarations de Sullust au Sénat? madame Tega, si le fait de prendre la parole et de dire quelque chose au Sénat vous offusque...revoyez votre définition de la démocratie!
Et je regarde dehors. Et que vois je? Au delà de cette planète, de ce système, de ce secteur stellaire, des vaisseaux républicains qui nous oppriment. Militairement et en violation de votre Constitution.
Le Peuple du Secteur subit votre seule volonté. Vous pouviez mettre fin au blocus quand j'ai été arrêté, mais vous n'aviez rien fait alors. Nous en revanche n'avons pas touchés à vos installations.
Arrêtez les faux semblants!

Vous voulez une prise de position commune? Bien volontiers je me prononcerais sur nos responsabilités concernant Kalarba. Et croyez bien que je regrette réellement car ce fut un beau gâchis mutuel, l'Empire a du s'esclaffer sur cette affaire."


Ce qui était assez vrai, surtout à l'heure où l'Empire déclarait une fois encore la guerre à la Nouvelle République.

"-Mais avant que je ne prenne la parole au Sénat, ou plus vraisemblablement d'ici puisque je ne suis plus désiré là bas, présentez moi donc votre texte. Vous pourrez séjourner sur Sullust en attendant si vous le désirez, avec tous les égards du à votre rang heu...sitôt que vous nous aurez éclairé sur celui ci. Cela vous semble-t-il acceptable?"

Volthaïr lâchait du leste, mais il savait que Maya voulait obtenir des aveux complets de sa part. Elle ne les obtiendrait pas et le sullustéen avait encore un atout dans sa manche. Non pas pour quelque chose d'aussi puéril que ressortir "gagnant" de cette affaire, cela se serait les élections à venir.
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