L'Astre Tyran

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Planète volcanique d'où les sullustéens sont issues, Sullust fut l'un des Mondes fondateurs de l'Alliance Rebelle. Paradoxalement, si la planète est profondément républicaine elle choisie de ne pas rallier la Nouvelle République à la chute de l'Empire et poursuis depuis sa marche vers l'avant à la tête d'un des secteurs les plus riches du dédale de Rimma.
Gouvernement : Neutre - Petites affinités avec Nouvelle République
#25919
La pièce était plongée dans une obscurité qui n’avait rien de naturelle. Volthaïr se tenait assis, bien droit, sur une chaise d’un bois très simple, au centre de la pièce. Une table tout aussi simple se trouvait à côté de lui, pourvue d’une carafe d’eau ainsi que d’un verre qui lui était destinés. Un petit terminal était accessible de même. L’atmosphère était plaisante, en omettant la pénombre environnante, afin de lui rendre l’attente supportable. Car il allait passer pas mal de temps ici-bas, sous terre il l’était au propre comme au figuré, branchée à un détecteur de mensonge paramétré sur son propre rythme biologique. A la limite de l’imparable, pour faire mieux il faudrait un Maître Jedi.
Ce qu’il faisait ici ? Déjà il faut définir le « ici ». L’un des sous-sols les mieux gardés et les plus secrets de la Direction Générale de la Surveillance Navale. Le saint des saints des services secrets sullustéens, prêté par l’Amiral Cain à trois membres de la Haute Cour de Justice du Secteur de Sullust dans le cadre de l’enquête officielle mais ultra confidentielle menée au sujet de Volthaïr Sovv. Pourquoi cette enquête ? Car la Présidente se préparait à virer son encombrant Ministre des Finances et de l’Economie, après avoir réussi à faire échouer, en sous-main, sa tentative de réforme. Mais elle ne voulait le faire qu’avec des preuves solides et avait donc demandé à Cain et à la Haute Cour de Justice leur concours. Avec la perte d’une grande partie de ses soutiens, Volthaïr n’avait guère eu le choix. Mais il se préparait à vendre chèrement sa peau, et savait en son for intérieur que cela allait faire très mal…

En face de lui se trouvait une table en bois éclairée par au-dessus. Trois sullustéens s’y trouvaient. Une femme spécialiste en économie, diplômé de la SoroSuub notamment, un homme issue de la marine républicaine de Sullust spécialiste des questions militaires, et enfin un vieux roublard de la politique. Tous membres de la Haute Cours de Justice. Intouchables et incorruptibles. Des piles de dossiers étaient présentes, davantage pour la forme que pour un réel usage. Elles représentaient l’ensemble des éléments, à charge comme à décharge, de la carrière de Volthaïr et de ses actions. S’était une image, car chacun des trois membres avait un terminal de donnée contenant l’intégralité de tous cela, et plus encore.
La pièce était parfaitement insonorisée et isolée, inviolable à moins d’en faire sauter la porte blindée, et d’avoir passés pas moins de trente niveau de sécurités. Rien ne filtrerait d’ici avant la fin de cette interrogatoire en règle…
#25921
Les trois membres de la Haute Cours de Justice finirent de prendre place face à volthaïr et de remuer différents documents. Volthaïr n'avait guère eu le temps de se préparer, il avait été cherché le matin même par les agents de l'Amiral Cain et une juriste mineure afin de le conduire ici même, et il pensait que la chose avait été désirée ainsi. Ne pas le laisser se préparer et le placer sous détecteur de mensonge afin de faire ressortir toute la vérité de cette enquête.
L'un des membres de la Haute Cours fini par s'adresser à Volthaïr, d'une voie de commandement indéniable:

"-Monsieur Volthaïr Sovv, vous êtes ici dans le cadre d'une enquête menée non pas à votre encontre, mais afin de déterminer si vous êtes aptes ou non à assumer les plus hautes responsabilités au sein du Secteur sullustéen. Nous allons ainsi procéder à une enquête de l'ensemble des actions menées par vous et vos services durant l'intégralité de votre mandature passée et présente. Nous détenons l'intégralité des archives gouvernementales sur l'ensembles des sujets que nous allons évoqués et vous êtes vous même sous détecteur de mensonge.
A l'issu de cet entretiens, nous rédigerons une note à l'intention de l'Assemblée Souveraine Sectorielle vous concernant.
Avez vous bien compris monsieur Sovv?"


L’intéressé opina du chef, entraînant le début des questions de la part de la spécialiste en économie:

"-Dans un premier temps nous allons traiter du cas de vos accord avec l'Agri Monde Ertegas. Vous aviez missionné monsieur Lisanyar Fylander, PDG de la SoroSuub, afin de négocier avec l'Agri-Monde républicain. Pour quelle motif et quelle en fut là ou les finalités?"

Volthaïr avait là l'occasion de s'expliquer, s'exprimer sur cette première affaire. Il savait que les membres de la Hautes Cours allaient tout éplucher et savaient probablement déjà pratiquement tous. Il lui revenait de présenter les faits de manière clair afin de prouver ce à quoi il s'était attelé pendant l'ensemble de sa mandature:

"-Madame, messieurs, je ne vous apprendrais rien en vous disant que Sullust a toujours besoin d'importer des ressources alimentaires, et ceci en grande quantité. A l'époque, nous n'avions pas encore formé le Secteur sullustéen, j'agissait donc uniquement dans le cadre de mon poste de Premier Ministre de Sullust. Ertegas est un fournisseur alimentaire de premier plan et un Monde en passe de rallier la Nouvelle République. Il m'apparaissait ainsi comme un partenaire commercial interessant. J'avais demandé à monsieur Lisanyar Fylander d'aller négocier au nom du Gouvernement afin de profiter de ses talents en négociations et en économie.
En définitive, nous avons réussis assez rapidement à négocier des importations alimentaires pour Sullust plus importantes, variés et en baissant légèrement les prix tout en offrant à Ertegas un approvisionnement en ressources industrielles équivalent.


-Diriez vous que l'opération fut bonne pour les deux parties?

-Absolument. Chacune des deux parties y gagna, bien que notre besoin fut plus important que celui d'Ertegas, la planète ne s'en trouva pas lésée pour autant.

-Qu'en fut il de la position de cette dernière avec la Nouvelle République?"


La question venait du spécialiste en politique, qui faisait changer le débat de stature:

"-Ertegas rallia effectivement rapidement la Nouvelle République, et nous gardâmes de bon rapports avec la planète. L'un de nos premiers soutiens au sein de la Nouvelle République.

-Pourriez vous nous expliquer, monsieur Sovv, la situation de vos rapports, des rapports de Sullust donc, avec la Nouvelle République naissante à cette période?

-Certainement monsieur. A la même période, la Nouvelle République nous invita sur Coruscant afin de participer aux festivités liées à la Restauration de la République.

-Voila qui tranche considérablement avec la situation présente monsieur Sovv, sauriez vous expliquer les raisons qui ont poussées jadis la Nouvelle République à vous inviter?

-Notre passé commun madame et messieurs. Nous étions alors de francs partisans de la Nouvelle République et avions aidé l'Alliance Rebelle de notre mieux. Que cela soit en fournissant des vaisseaux à sa cause, des équipages ou des armes. Une importante part des nôtres avait périe sur Alderaan quand, après nous avoir contraint à nous rendre, l'Etoile Noire du Grand Moff Tarkin réduisit la planète au silence à jamais.

-Qu'elles furent les conséquences de ce rapprochement avec la Nouvelle République?

-Nous avons participé activement à la reconstruction de Coruscant ainsi que de Chandrilla. En apportant une aide financière certaine, sans en retirer ou demander grand chose en retours.

-Pourquoi avoir fait le choix de demeurer en dehors de la Nouvelle République si vous étiez idéologiquement si proche? Si Sullust tout entière l'était?

-Pour divers points qui nous séparait, dont l'un des plus important à mes yeux: le maintiens de la politique partisane et clientéliste. Ce fléau en partie à l'origine de la Guerre des Clones était maintenue au sein de la Nouvelle République, et je n'imaginais pas y inclure Sullust.

Si nous prenons l'exemple du Grand Moff Tarkin, il fut en son temps un héros de l'Empire pour ses actes. Pour l'Empire il fut donc nommé Gouverneur, puis Moff puis Grand Moff. Un fonctionnaire. A cette époque, la Princesse Maya Tega était une héroïne pour l'Alliance. Pour la Nouvelle République elle fut donc nommée Administratrice des Colonies du Nord. Une fonctionnaire. Tout comme Tarkin, non élue.
Certes le parallèle entre un criminel de guerre et une authentique héroïne, en laquelle je crois toujours, est difficile, mais dans les faits la Nouvelle République reproduisait le même schéma: nommer à des postes importants des personnes proches du pouvoir, là où une élection démocratique était nécessaire. Ce que nous avions fait à chaque fois de notre côté.
J'ai donc opté pour une prudente collaboration active, dans les domaines économiques et militaires, tout en nous maintenant en dehors de la Nouvelle République.
#25930
Les membres de la Haute Cours de Justice ne semblaient pas aussi...décidés que Volthaïr sur le cas de clientélisme de la Nouvelle République. Mais toujours était il que les affirmations de Vothaïr ne pouvaient être niées.
Comme s'ils l'avaient déjà anticipés, ils se contentèrent d'un très cours conciliabule avant d'annoter quelque chose sur certains documents dont ils disposaient, puis le spécialiste en question militaires se pencha en avant:


"-Nous aimerions à présent revenir sur le partenariat, toujours actif théoriquement, avec Bakura. Pourriez vous vous expliquer?

-Certainement monsieur. Quelques temps seulement après avoir conclu nos accords avec Ertegas, et la Nouvelle République, j'ai contacté personnellement les officielles de la planète Bakura. Il était parvenu évident que le sud galactique, très éloigné du Noyau ainsi que de la ligne de front des Colonies du Nord n’intéressait que fort peu la Nouvelle République. La criminalité y sévissait fortement et nombres de pirates attaquaient, et attaques toujours, les navires marchands.
J'ai donc estimé qu'un accord de défense mutuelles serait bénéfique.


-Les bakuriens ont ils consentis à cette accord?

-Absolument. Après un baptême du feu conjoint contre une force pirate, nous avons signé un accord de patrouille commune contre la piraterie. Cela a significativement diminuée la menace posée par ces entités pirates sur notre commerce, épargnant ainsi des vies intelligentes et des crédits.


"-En somme Bakura a trouvé là un partenaire crédible, nous, et nous même avons fait de même avec Bakura. C'est bien exact monsieur Sovv?

-Oui. Sur la base d'une négociation posée et sensée entre les deux parties, nous avons travaillés ensemble à quelque chose de plus important que nous même isolément.


-Très bien monsieur Sovv. Avant que nous n'attaquions des dossiers beaucoup plus sensibles, avez vous un ou des autres exemples de réussites diplomatiques à nous confier?"


Volthaïr évita de sourire, car les trois membres de la Haute Cours de Justice avaient accès à ces fameux dossiers, mais cela faisait partis du jeu. Ils jugeaient pleinement Volthaïr sur l'ensemble de son oeuvre, pas uniquement quelques dossiers particuliers.


"-En effet madame, messieurs. C'est au cours d'une mission au sein de l'espace Figgs que Mark Snarnow, sur ma demande, s'est rendu sur place afin de négocier des arrangements commerciaux avec la famille Figgs.

-Pourquoi sur votre ordre monsieur Sovv, s'il s'agissait d'arrangement ayant pour origines la SoroSuub? Ne s’agissait il pas là d'une certaine ingérence?

-En effet monsieur. Mais la SoroSuub ne devait pas être laissée sans "bride" si je puis dire. Et nous avions les meilleurs raisons de penser que ce que nous pourrions négocier pour et avec la SoroSuub serait bénéfique pour l'ensemble de la planète, et plus tard du Secteur sullustéen.

-Et qu'avez vous obtenue en définitive?

-L'installations de nombreuses stations commerciales en espace Figgs pour la SoroSuub, et une recrudescence du commerce pour Sullust. Ce fut le point de départ du Réseau Mercari qui nous apporta tant, et attisa de même bien des convoitises.
#26090
"-Toujours sur le plan de vos réussites diplomatiques monsieur Sovv, et avant que nous n'abordions les sujets plus...sensibles que sont Kalarba, Mustafar et...disons...La Fédération d'Eskyirt, que pouvez vous nous dires des relations construites avec des membres de la Nouvelle République?"

Volthaïr prit un instant pour réfléchir. Non qu'il ignorait la réponse à cette question, plutôt ouverte, mais plutôt qu'il recherchait la meilleur façon de l'aborder lui même.
Les membres de la Haute Cours n'étaient pas juges et bourreaux, le système démocratique de la République de Sullust ne fonctionnait pas ainsi. En laissant une telle question à réponse ouverte, les trois juges offraient à Volthaïr l'occasion de présenter certaines affaires sous un jour favorable avant d'en arriver aux sujets moins favorables.


"-Sous ma responsabilité, nous avions noués de fort liens diplomatiques et commerciaux avec un certains nombre de planètes membres de la Nouvelle République. En particuliers des Mondes dont l'éthiques est hautement républicaine, comme Monastery ou Durkteel.

-Avez vous une preuve tangible monsieur Sovv de la solidité de ces liens?


-Certainement. Les événements de Monastery sont assez explicites. La SoroSuub, qui n'avait plus les mains libres pour agir à sa guise, ainsi que tous les citoyens sullustéens reçurent la protection et l'assistance de la planète et de ses propres habitants. Je ne m'étendrais pas ici sur les conséquences de cette énième exaction impériale, mais en définitive nous avancions alors avec la Nouvelle République.

Mais là ne fut pas le seul exemple, loin s'en faut!"


Volthaïr commençait à reprendre du poil de la bête, mais cela les juges le voyaient fort bien. Un regard appuyé du spécialiste en question politique ramena Volthaïr à davantage de retenue.

"-Sur Karidepeh par exemple, nous mimes en places des accord bénéfiques pour les deux parties. Les premiers que la planète connue même depuis l'avènement de la Nouvelle République. Là encore, nous créâmes des liens forts basés sur l'enrichissement mutuel.

Mais le plus interessant, certainement, est que nous fîmes de mêmes, là encore sous ma responsabilité, avec Chandrilla et l'ensemble des Colonies du Nord. Nous avons beaucoup fait pour aider Chandrilla à relever la tête des suites de la guerre. Certes nous avons obtenus beaucoup en retours également, mais nul doute que Chandrilla s'en tira fort bien."


Les exemples de Volthaïr étaient assez éloquent en soit. Sous sa responsabilité, son "règne" diraient des esprits chagrin, Sullust et la SoroSuub avaient connus leur heures de gloires en avançant avec leur amis contre l’obscurantisme et les heures noires, et révolues, de l'Empire...
#26200
Les exemples de Volthaïr étaient en effet très juste et les membres de la Haute Cours de Justice parfaitement documentés à leurs endroits. Mais ils l'étaient également sur d'autre dossier, beaucoup moins flatteurs, qu'il fallait à présent traiter de même.

Ce fut le spécialiste de la marine qui enfonça la porte du dossier "fédéré", potentiellement le plus complexe à gérer quoi qu'en dise l'ego républicain.


"-Parlons à présent de nos démêlés avec la Fédération d'Eskyirt voulez vous monsieur Sovv? Nous voudrions entendre votre opinion quand aux affaire de Pinett et de Kuras III."

Volthaïr savait les membres de la Haute Cours parfaitement informés, encore une fois, mais savait de même qu'ils travaillaient dans l’intérêt supérieur du Secteur sullustéen. La vérité était importante, toujours, mais la façon de l'annoncer l'était tout autant.


"-Kuras III était un Monde inhospitalier et dépourvue de formes de vie intelligentes, officiellement non revendiqués. Officiellement, car à son arrivé le vaisseau marchand de la SoroSuub découvrit une base secrète de la fédération.

-D'après le rapport, le capitaine SoroSuub à pris sur lui de simuler de fausses avaries afin de pouvoir se maintenir en orbite et fouiller ce que bon lui semblait malgré les ordres direct des fédérés de le voir partir.

-C'est exact, bien que je ne me sois pas trouvé sur place. Après plusieurs échanges où la fédération refusait purement et simplement la libre navigation marchande, de réelles avaries sont survenues. Notre vaisseau a tenté de venir en aide à un vaisseau fédéré lui aussi en difficulté, ajoutant à ses problèmes et causant la mort de plusieurs membres d'équipages. En définitive, l'obstination fédéré causa la mort de nombreuses personnes, sullustéennes et fédérés, avant que le Space Rescue Corp n'intervienne. Ces derniers informèrent l'Aurora qu'il allait être remorqué vers Lanthrym sur demande des fédérés. Le capitaine de l'Aurora aura probablement flairé le piège et la tentative de coercition illégale et préféré attendre les renforts de la SoroSuub qui permirent d'évacuer sans davantage de problèmes.

-Vous serez d'accord de dire que cette incident n'a pas aidé au maintient de bonnes relations avec la Fédération et qu'il a été globalement néfaste sans rien apporter de bon pour nous?

-C'est malheureusement exact. Mais nous avons montré la Fédération sous son vrai jour à cette occasion, bien que le coût en vie sois exorbitant, et depuis elle n'a pas vraiment changée de visage. Ne donnant rien sans recevoir d'abord et attirant la couverture vers elle en toute occasion. Des isolationnistes usant de la théorie économique du passager clandestin.


-Vous faites a priori référence à Pinett ici. Mais le vaisseau diplomatique, sous votre responsabilité directe donc, a ignoré les demandes d'un Etat Souverain il nous semble.

-Inexact si vous me le permettez. La Fédération à depuis longtemps privée ses Mondes de l'autodétermination. Nous ne venions que commercer librement avec les entreprises et groupements de Pinett. Et en demandant l'autorisation à la planète, contrairement à Kuras III que nous pensions vierge. Mais la planète n'eu pas la voie au chapitre, muselée par une administration fédérée allant jusqu'à interférer avec les affaires légitimes de ces entreprises.
Au besoin, regardons l'élection de ce Jean Dagger. Aucun citoyen d'Eskyirt n'a voté pour lui. Il a été désigné par le Conseil d'Eskyirt sans l'avis de quiconque. Un putch politique en règle.

Alors oui, j'admet devant vous mesdames et messieurs avoir certainement manqué de tact dans nos relations avec la Fédération, laquelle n'a jamais hésité à tenter d'interférer avec notre politique interne, comme ce fut le cas durant les négociations qui permirent de former notre Secteur. Mais nous sommes une démocratie, réelle. Notre plus grand tord est de croire à la liberté d'être et d'entreprendre, là ou des sur-gouvernements étouffent la libre détermination. Jamais nous n'avons empêché quiconque de commercer avec nos Mondes Membres, regardons les installations de la Chandrillan Corporation au sein même de notre Secteur, pourtant sous embargo. "
#26582
L'exemple des installations de le Chandrillian Corporation ramena quasi instantanément les membres de la Haute Cour à l'endroit des affaires liants le secteur sullustéen aux Colonies du Nord.

"-Avant que nous n'allions au devant de l'affaire de Kalarba, pourriez vous préciser monsieur Sovv quand aux activités de la Chandrillian Corporation au sein de notre secteur et ce pourquoi vous jugez une si nette différence entre nous même et les Colonies du Nord?

-Certainement. Comme chacun sait, la Chandrillian Corporation, ou CC, dispose de deux docks orbitaux au sein de notre secteur. Malgré l’interdiction émise par la Présidente Organa quand au commerce avec notre Secteur pour des entités républicaines, que les Colonies du Nord étaient jusqu'à entrer sur la voie de la sécession, les docks de la CC ont continués à rapporter quantités de crédits et d'exporter leur produits, pourtant fabriqués au sein de notre espace. Au besoin, un audit des finances de cette entreprise le montreront, ou un examen des finances de nos planètes impliquées.

Et là est la différence justement. L'Administration des Colonies du Nord taxait, et taxe toujours, les entreprises présentent dans son espace...mais également ses planètes membres. Nous même ne taxons pas la CC directement, mais uniquement via l'impôt versés par nos planètes.
Sinon comment pourrait fonctionner un système où un gouvernement centrale priverait ses Mondes membres des taxes dues par les entreprises sur leur sol ou espace, et en plus les taxerait par la suite?

C'est ce que nous avons fait suite à l'affaire de Kalarba.

-Justement nous y venions Monsieur Sovv. Expliquez nous un peux de quoi il retourne, mais n'oubliez pas que vous êtes sous détecteur de mensonges...

-Très bien. Sur Kalarba, où la SoroSuub disposait effectivement d'une installations construites avec l'accord du Gouvernement kalarbien durant la Guerre Civile, La SoroSuub menait une mission d'exploration visant à découvrir de nouveaux gisements miniers en vue de leur exploitations.
Il faut concéder que la SoroSuub avait effectivement agit de façon assez...osée en se croyant permis d'agir à sa guise, bien qu'elle maintint le gouvernement de Kalarba informé.

Mais ce fut la Flotte néo-républicaine qui agit, en tentant d'arrêter sommairement un vaisseau commercial civil.

En définitive, et en lien avec l'affaire Mustafar, la SoroSuub a tentée de maintenir un dialogue ouvert et constructif pour répondre de ces agissements, mais également de ceux de la flotte néo-républicaine avec des enregistrement à l'appuis.
Mais cette dernière a refusé et continué sur sa lancé, ce qui nous a conduit à l'impasse que nous connaissons.

En définitive, la Cours de Justice Néo-républicaine se déclara elle même incapable de statuer sur ce qu'il venait de se passer, alors que la SoroSuub coopérait pleinement..."
#26916
Le membre de la Haute Cour spécialiste dans les affaires militaire eu l'air très intéressé par "l'affaire Mustafar".

"-Monsieur Sovv je profite de votre parallèle avec l'affaire Mustafar pour vous demander des éclaircissement à son sujet spécifique. Tout d'abord ce qui motiva notre affaire sur place, puis l'intervention militaire trafiqué par vos soins et enfin sa conclusion avec la Nouvelle République".

Le sourire et le hochement de tête du spécialiste étaient on ne peut plus clair. Il savait. Et en effet, comment ne pouvait il pas savoir? Les dossiers classés "secrets" par le Gouvernement Sovv avaient été confiés à la Haute Cours de Justice sullustéenne lors du changement de gouvernance. Inutile de mentir, d'ailleurs l'appareil à détecteur de mensonges fonctionnait au mieux, ou de chercher à s'affranchir de sa responsabilité...


"-He bien madame, messieurs, Mustafar avait été l'un de nos partenaires durant la Guerre Civile Galactique. Dans le but de soulager ses citoyens de la pression impériale, mais également de permettre à l'Alliance de bénéficier d'un système plus calme où opérer, bien que sur ce point l'Alliance n'en fit pas usage, nous avions obtenu des autorité impériale de prendre à notre charge la défense de Mustafar. Sa défense par une installation fixe j'entend, qui nous permettait en plus de profiter des ressources planétaires pour notre commerce.

Les mustafariens ont ainsi été moins pressés par l'Empire et ont trouvés d'avantage d'emploi auprès de la SoroSuub. C'est à cette période que nous créâmes la flottes bothane qui repoussa l'Empire.

Au cours du conflit, lorsque nous fumes mis à genoux par l'Etoile Noire, bien avant qu'elle ne frappe Alderaan, l'Empire saisit toute les installations.

Ce n'est que lors de la libération, en collaboration étroite avec l'Alliance rebelle, que nous pûmes à nouveau contacter les mustafariens.
Outre le fait que ces derniers s'étaient emparés de nos propres installations, ils reçurent un franc soutiens de la présidente Organa. Cette dernière tenta d'ailleurs de monter de toute pièce un argumentaire juridique, bancale, afin de légitimer leur prise de nos installations.

En définitive, nous découvrîmes que que non content d'avoir illégalement saisit nos installations, les mustafariens vendaient, et vendent peut être toujours, une partie de leur production à une entreprise collaborant notoirement avec l'Empire Galactique, Sienar Fleet System.

Cela faisait des mustafariens des soutiens de la machine de guerre impériale, avec eux même le soutiens de la Présidente Organa. A sa décharge toutefois, elle ignorait surement les faits.

Nous avons donc agit, d'après les dossier dont vous disposez la SoroSuub à agit, en envoyant des mercenaires s'emparer des mines. Passons sur les détails, mais l'opération permit en définitive à la SoroSuub de récupérer sa propriété.

Dans le même temps, la Présidente Organa devina par magie que des mercenaires étaient à l'oeuvre de cette attaque, et qu'ils étaient employés par la SoroSuub. Mais malgré une enquête approfondie, échoua totalement à le prouver. S'il fallait se convaincre de son échec, elle n'aurait sinon pas manquée de sortir cette preuve devant la cours de justice néo-républicaine.

Certes notre honneur fut largement écornée en cette affaire, et je n'ai pas manqué de reprendre la SoroSuub à cet égard. Mais officiellement, nous ne fumes coupables de rien."
#28059
L’Enquête de la Haute Cours de Justice avait monopolisé Volthaïr pendant près d’une demi-journée complète. Le sullustéen était réellement à bout de forces lorsque les membres de la Haute Cours lui accordèrent de se retirer et de retourner à ses occupations. Tout en lui enjoignant, sans ordres néanmoins, de demeurer « à portée » si le besoin s’en faisait sentir. Volthïr obtempéra. Il aurait été fou de ne pas le faire me direz-vous.
Forte de ses dossiers à charges et décharges, dont les documentations provenaient directement des documents officiels internes du Secteur, ainsi que de la parole de Volthaïr à présent passé au détecteur de mensonge, il ne fallut pas davantage qu’une petite semaine à la Haute Cours pour rendre son verdict.
Ce dernier confirmait la grâce accordée précédemment à Volthaïr Sovv par les autorités politiques sectorielle. Il imputait de même nombre des problèmes rencontrés par le Secteur à des circonvolutions politiques de très haut niveau et confirmait les allégations du Gouvernement sortant quand à un refus très net des autorités républicaines de renouer le dialogue au plus fort de la crise. Arguant par là même qu’il y avait là un dénie flagrant de démocratie, le Sénat républicain n’ayant guère eu la voie au chapitre.

Si Volthaïr n’était pas exempt de tout reproche quant à sa conduite des affaires sullustéennes, la Haute Cours de Justice soulignait l’ensemble de son œuvre passé mais aussi et surtout actuelle, rendant par là même un rapport relativement élogieux d’un sullustéen ayant voué sa vie et sa carrière au bien être d’un Secteur par trop souvent malmené par des politiques partisanes diverses. Associé à la scission des Colonies du Nord d’avec la Nouvelle République, Maya Tega ayant été la deuxième plus virulente adversaire de Sullust dans les affaires précédentes, un sérieux doute était émis quand à l’objectivité de certaines instances républicaines et la confiance que l’on pouvait leur accorder.

En définitive, Volthaïr était félicité par la Haute Cours de Justice pour sa conduite mais également conseillé d’avoir davantage de modération sur le plan politique à venir, les membres terminant en espérant qu’il serait capable du meilleurs et de se montrer à la hauteur de l’intérêt du Secteur


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