L'Astre Tyran

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#17322
    Ma discussion avec le sélonien a complètement cessée. Nous regardons tous deux les deux jeunes femmes se faire fasse. La réponse d’Helera provoque un nouveau tourbillon perceptible à plusieurs mètres alentours, et je ne crains qu’Isabo ne finisse par décharger toute cette énergie émotive vers celle qui se tient en face. Il est courant que la Force s’exprime en premier lieu par les sentiments qui nous rendent plus puissants, mais également plus dangereux. Isabo a besoin d’apprendre à être forte avant de monter en puissance.

    Le masque de métal est finalement exclu du face à face, et c’est une bonne chose. Ce visage a quelque chose d’apaisant, et je suis certaine que la rouquine se laissera elle aussi envouter. Je ne sais pas encore où veut en venir Helera, cependant, je préfère ne pas intervenir et laisser les choses se dérouler d’elles mêmes.

    --

    Le regard d’Isabo se heurte sur le métal recouvrant le visage de l’inconnue qui se tient devant elle. Le masque est l’obstacle qui l’empêche de d’analyser la jeune femme, elle ne voit ni ses traits ni ses yeux, elle ne peut donc pas savoir si celle ci est en train de mentir ou non. Lorsqu’Helera porte la main à son casque, Isabo esquisse un pas de recul, mais ne parvient pas à détacher son regard du visage qui lui sera bientôt révélé. Les traits fins et les yeux bleus qui lui apparaissent provoquent une surprise agréable. Elle s’abandonne un instant à contempler son interlocutrice, oubliant leur conversation et son lien avec elle.

    La télépathe a quitté le cerveau d’Helera sans même s’en rendre compte, la rupture provoquée par cet oubli est perceptible pour celui qui la vit. La concentration d’Isabo s’amoindrit, tandis que ses pensées se recroquevillent aux confins de son esprit. Son silence est total et son aura est réduite à une infime vibration lui collant à la peau. La réflexion, en revanche, va bon train, le scénario se déroule à toute vitesse dans sa tête.

    Elle veut voit Coruscant, voir cette ville immense, voir cette planète qu’on lui refuse depuis si longtemps. Mais en quittant son planète natale et la protection de son grand-père, elle s’expose à des dangers de natures très différentes pouvant arriver de toute part. Isabo ne juge pas avoir besoin de la défense dont parle la jeune femme, pourtant elle a envie d’apprendre, mais la crainte de voir sa formation détournée au profit d’une quelconque cause l’emporte sur sa curiosité naturelle. Il n’y a aucune hésitation, la rouquine sait ce qu’elle veut. La zone d’ombre s’étend uniquement sur la façon dont elle pourrait réaliser son souhait.

    Tandis qu’elle réfléchissait, le regard d’Isabo s’était perdu dans l’océan de déchets dont on entend constamment le fracas. Elle se tourne finalement vers Xien. Chacun pourrait croire qu’elle se contente de le regarder, mais au bout de quelques secondes, le sélonien hoche la tête avec un grognement affirmatif. La jeune femme dévisage ensuite Mya à la recherche d’un petit coin de cerveau à pirater pour y placer ses mots, en procède de même avec Helera. Sa voix la plus douce ce fait de nouveau entendre.

    * Je ne veux pas devenir un Jedi. Mais vous aller m’apprendre à développer mon don.
    C’est notre prix pour que Xien travaille pour vous.
    *

    Elle s’adresse aux deux sensitives, sans savoir que l’une d’elle ne retourne pas sur Coruscant.

    --

    Je suis surprise de la tournure que prennent les choses. Isabo s’est rapidement calmée, comme si le visage d’Helera avait un pouvoir particulier. La télépathe se méfiait du masque, et de ce qu’il cachait, une fois le métal écarté, toute suspicion s’est envolée. Je ne sais si Helera en a conscience, mais j’ai réagi de la même manière lorsque nous étions à bord de la carcasse du vaisseau. Je réponds d’un simple sourire, il va de soi que cette partie du marché me convient tout à fait.

#17330
Sa réaction quand elle eut enlevé son casque la laissa perplexe. Cela eut le don de l’apaisée, mais également de la faire réfléchir. Son lien ainsi disparu laisse un vide en elle. Un froid de solitude s’empare de son esprit. Il était évident que plus une personne restait dans un esprit, plus il pouvait en prendre le contrôle, car il rendait l’autre dépendant. Au final, elle avait bien fait de cloisonner le reste de son esprit, même sans le vouloir, Isabo aurait pu tout dérégler. Il fallait qu’elle en parle à Mya avant son départ. Quant aux non-sensitifs, elles ne pouvaient rien faire pour eux. Si jamais Isabo tombait dans le côté obscure, ce serait une adversaire particulièrement coriace à défaire. Pendant qu’elle réfléchissait, Helera retourna le casque, de sorte à voir le visage de métal devant elle. La crainte qu’il inspirait n’était en rien comparable avec ce qu’elle voulait insuffler. Son but n’était pas de faire peur, mais de sauver les gens. Est-ce que ce contraste entre le visage de métal et son vrai visage pouvait aider ? Est-ce que cela pouvait exprimer le vrai chemin entre ce qui et ce qui parait ? Il y avait un ancien proverbe qui disait que tout ce que l’on connait de l’ennemi est un avantage, mais tout ce qu’on croit connaître est une faiblesse. Cela devait lui permettre de déstabiliser ceux qui croyaient ce qu’elle n’était pas. D’une certaine façon, c’était bien, mais de l’autre, cela pouvait lui attirer des ennuis. Elle esquissa un sourire tandis qu’elle revoyait son père, portant cette armure noire qui lui avait inspirée tant de crainte à l’époque. Cette armure et ce masque qu’il utilisait pour faire fuir ses ennemis, mais qui avait détourné sa propre fille de la vérité. S’il n’avait pas porté cet équipement, son sabre n’aurait sûrement pas traversé son torse. Elle savait cependant qu’il veillait encore sur elle, main dans la main avec la Force. La présence revint et Helera releva la tête.

Sa phrase sonnait comme un ordre, puis comme un marchandage. Helera aurait bien pu lui apprendre gratuitement de toute manière. Sauf que dans le cas présent, ce n’est pas elle qui allait s’occuper de sa formation.

-Je ne suis pas moi-même une Jedi, je ne vais sûrement pas vous demander de le devenir.

Helera tourna la tête succinctement du côté de Mya, l’interrogeant par son regard sur l’avenir d’Isabo. La mirialan était la personne toute trouvée, mais Helera laissa un choix à la rousse, un choix qui n’en était pas vraiment un au final.

-Je ne vais pas sur Coruscant. Si vous voulez que je vous apprenne, il faudra me suivre, sinon, c’est Mya qui supervisera votre formation.

Elle prenait une décision à la place de Mya mais elle n’avait pas d’autres choix. Il n’y avait pas de personnes plus compétentes dans les environs. Helera regarda les deux sensitives l’une après l’autre avant de conclure.

-Mais il est certain de toute manière que nous serons amenés à tous nous revoir.

Elle esquissa un sourire et remit le casque sur sa tête. C’était peut-être la première fois depuis la mort de sa conjointe qu’elle avait parlé à quelqu’un d’autres sans vouloir le tuer. Elle se sentait libérée et prête à prendre sa vie en main. Même si l’aventure qui l’attendait lui laissera des séquelles, elle savait qu’elle allait s’en remettre. Il le fallait. Elle tourna la tête du côté du paysage orangé et de la poussière qui volait par delà l'abris qu'offrait l'épave du vaisseau. Retourner à son vaisseau n'allait pas être chose aisée.
#17332
    À l'entente de cette nouvelle information, Isabo affiche une moue un peu déçue, elle devait être persuadée que nous irions toutes trois à Coruscant. Ne pas rester au côté d'Helera semble être une contrainte suffisante pour remettre en question son voyage et la découverte de la planète ville. La jeune femme baisse la tête lorsque que le masque est remis en place, et je me doute qu'il ne lui plait vraiment pas. Le choix semble difficile, et Isabo commence à trépigner.

    Je ne suis pas certaine de parvenir à aider la jeune femme à la chevelure rousse comme elle le souhaiterait. Je peux lui montrer comment mettre son esprit et ses pensées hors d'atteinte, je peux lui montrer comment se dissimuler au point de camoufler sa présence et rayonnement au sein de la Force. Mais une fois encore je ressens que ce lien n'évoluera jamais, et je crains qu'Isabo en soit déçue. Elle ne me parait pas naïve, mais particulièrement positive, et je ne voudrais pas que ses espoirs l'enveloppe d'illusions.

    Je m'approche finalement, elle lève ses yeux bleus sombres vers moi, ils sont plein de questions. Je perçois l'hésitation s'installer, et je comprends alors qu'elle a déjà adopté Helera, pourtant le verdict ne tombe pas. Elle m'interroge enfin, sa voix me parait incertaine.

      * Combien de temps cela va t-il me prendre ? *
      - Cela ne dépend que du vous, de votre investissement, de votre patience, mais aussi de ce que vous voulez apprendre. C'est à vous de décider. »
    Cette réponse ne l'aide en rien, Isabo est incapable de faire elle-même son choix. Il est évident que la jeune femme n'est que rarement confrontée à ce genre de situation. Quitter Dargul a dû être une véritable épreuve. Helera a sa confiance, il serait préférable qu'elle apprenne avec elle, mais le rêve le plus cher d'Isabo est Coruscant. Le souhait engendré par les remarques d'Helera suffit-il à effacer l'objectif de sa fugue ? Elle seule peut en décider.

      « Il n'y a pas de bon choix, et vous n'avez pas à réfléchir. Choisissez simplement en écoutant votre intuition. Quelque soit votre décision, vous ne perdrez rien. »
    Isabo fronce les sourcils, un éclair traverse ses yeux. J'ai vu juste, la jeune femme s'imposait de choisir de manière définitive entre des connaissances supplémentaires et la découverte de Coruscant. Sa formation avec Helera impliquait ne jamais voir Coruscant, et aller sur Coruscant impliquait ne plus jamais revoir Helera. C'est un dilemme d'enfant qui ne parvient pas à se projeter dans son avenir, qui est fixé dans son présent, à buter contre un choix qu'il ne veut pas faire. Avec qu'elle ne réplique, je précise ma pensée.

      « Suivre une voie n'empêche pas d'en suivre une autre dans un autre temps. »
    La jeune femme se tourne vers Helera, elle la regarde longuement, puis me jette finalement un coup d'oeil. D'un air déterminé, elle annonce enfin sa décision à ses trois interlocuteurs.

      * Je vais sur Coruscant avec l'équipe, nous avons une mission à terminer. *
    Elle se tourne vers Xien, celui ci lui adresse un sourire emplit de dents acérées qui, je crois, est amical.
#17341
Elle n’avait pas remarqué tout de suite qu’Isabo tenait à ce qu’Helera vienne avec les deux autres femmes. Elle l’avait plutôt sentie. Isabo était un livre ouvert à un tel niveau d’apprentissage. Cette relation qu’elle était malgré elle en train de créer. La rousse devait la prendre pour une personne qui était apte à lui apprendre, comme une grande sœur ou une mère. Elle-même n’avait eu ni l’un ni l’autre. La voir dans cet état d’hésitation et de doute lui pinça le cœur. Il était plus facile de se protéger quand on était derrière un masque. C’était aussi pour cela qu’elle le mettait sur sa tête. Cela évitait de montrer ses sentiments qui se dessinaient sur son visage. Il ne fallait pas croire qu’avec tout ce qu’elle disait, Helera était apte à tout respecter. Elle voulait enseigner le calme, mais elle-même était la plus parfaite incarnation du déchaînement de sentiments, sauf qu’elle ne le montrait pas et savait bien le cacher. Tout en se mordillant la lèvre, le désarroi de la jeune femme lui arrivait en pleine figure, ce qui ne faisait que s’ajouter à son propre inconfort cérébral. Helera plaça ses mains derrière son dos, ne voulant pas montrer son tapotement nerveux de son indexe droit.

Mya répondit à une question que seule elle avait pu entendre, néanmoins, au vu de sa réponse, il n’était pas difficile de savoir ce qu’elle lui avait demandé. Même si le choix de son apprentissage ne devait malheureusement pas lui revenir, la deuxième phrase de Mya n’était que l’expression de sa propre pensée. Quelque fois, il était plus facile de laisser la Force manœuvre plutôt que de se poser des questions. Isabo semblait durement réfléchir. A quoi ? Cela, elle ne put le dire. Mya sembla comprendre et continua. C’était donc cela, Isabo ne savait pas qui choisir. Non pas qu’Helera ne voulait qu’Isabo vienne avec elle, mais c’était trop dangereux, surtout pour une néophyte. Déjà que son frère l’accompagnait et qu’il n’avait à peine le niveau de chevalier. Non, elle ne devait pas risquer la vie de quelqu’un d’autre, même si ce qu’elle s’apprêtait à dire allait totalement signifier l’inverse. Isabo fixa le masque argenté avant de reposer sa décision sur Mya, sa décision était prise. C’est à ce moment-là qu’Helera intervint :

-Je suis, avec d’autres sensitifs, sur le point de créer un nouvel ordre.

Elle passa son visage de l’une vers l’autre, cela les concernait toutes les deux.

-Pas de code Jedi, pas de code Sith, chacun à son propre code.

Sur ses mots, elle enleva une énième fois son casque et le tendit tout d’abord vers Isabo, tout en lui montrant l’arrière. Il y était inscrit en basique, avec une écriture finement gravée sur le métal :



-Ceci représente mon code de conduite, mais également ma vie. Notre but principal est de répandre un semblant de paix dans la galaxie. Contrairement aux Jedi cependant, nous ne sommes pas opaques aux sentiments, mais nous les contrôlons. Nous évoluons tous conjointement, sans de relation nécessaire de maîtres et d’apprentis. Dans un premier temps, le croiseur dans lequel je suis venue sera notre base effective. Après votre mission sur Coruscant, vous pourrez me rejoindre si vous le voulez. Il y a aura des dangers dans cette entreprise, il faut également que vous le preniez en compte.

Il était important qu’il y est des gens de confiance dans le groupe, et même si elle savait que Mya devait retourner au temple, il n’était pas exclu qu’elle accepte plus tard. C’était à elle de décider. Pour Isabo, si Helera ne s’était pas trompée sur ses intentions, elle les rejoindra et à ce moment-là, elle pourra alors lui apprendre tout ce qui est nécessaire, peut-être même pourrait-elle l’aider à fabriquer son sabre laser. Elle était probablement la dernière personne dans la galaxie à connaître les coordonnées de la lointaine planète de glace, Ilum. Elle failli oublier quelque chose d’important, qui ne devait pas être négligeable, se retournant vers le poilu, elle déclara :

-Nous avons également des non-sensitifs qui nous aide dans notre tâche, vous êtes également les bienvenus.

Une fois cela fait, elle laissa aux autres le temps de réfléchir. Si jamais leur avenir devait se croiser, il était important que cela soit fait en posant toutes les cartes sur table.
#17403
    La voix d’Helera attire l’attention d’Isabo dont le regard s’illumine soudain, mais elle ne réagit pas, ou bien je ne l’entends pas réagir. Cette proposition m’a été faite deux fois aujourd’hui, et pour la deuxième fois, je prends le temps d’y réfléchir.

    Les Jedis et les Siths, deux clans qui s’affrontent pour faire valoir leurs idéaux et asseoir leur propre vision de la Force et de la galaxie. Il serait restrictif d’appliquer ce principe à la Force elle-même, et c’est pour cela que je ne considère pas le côté obscur comme étant une voie à ne pas suivre. La Force prend la forme qu’on lui donne, seule son utilisation, bonne ou mauvaise, est à blâmer. Je suis à peu près convaincue que les maîtres de l’Ordre tiennent ce genre de raisonnement, mais je voudrais avoir la certitude que cette pensée leur vient du cœur et non du bon sens. Mon mentor m’avait appris à faire cette distinction entre la réflexion logique et l’intuition que nous suivons par réflexe. Il me faudra sûrement creuser cette question, au moins auprès de Maître Morelion.

    Un autre point vient à attirer mon attention, un autre point auquel je n’avais pas encore vraiment réfléchi, mais qui me trotte dans la tête depuis un moment déjà. Les Jedis et les Siths se livrent une guerre plus ou moins ouverte, appartenir à l’un des clans signifie entrer en guerre et se battre pour la victoire de ce clan. Cela n’implique pas nécessairement de combat physique, mais néanmoins un engagement idéologique. Encore une fois, il me faudra réfléchir au fait que je n’ai pas rejoint l’Ordre Jedi de mon plein gré, mais que j’y suis retournée pour terminer ce que d’autres m’ont poussée à entreprendre. Mener une guerre pour la mémoire d’un défunt n’est pas une cause louable.

    Un mouvement de Xien me ramène dans l’instant présent. Celui-ci semble avoir pris note des informations données par Helera. Il s’adresse à elle de sa voix rauque.

    « Je servirai une cause aussi noble avec grand plaisir.
    Pilote, mécanicien ou encore fouineur, je vous rejoindrai une fois ma tâche achevée.
    »

    Il me jette un coup d’œil, et je suis surprise de voir qu’il est capable de s’exprimer sans grognements ni jurons. Le sélonien salue la jeune femme d’un signe de tête et s’en retourne auprès de l’équipe pour les aider à porter les caisses métalliques, leur vaisseau doit se trouver derrière cette colline de déchets. Isabo s’est entre temps rapprochée de moi, et je comprends qu’elle s’en remet à ma décision pour ce qui va suivre.

    « J’ai besoin de temps, Helera, pour mettre les choses au clair. Nous reparlerons de tout ça. »

    Il est peut-être temps désormais, de trouver des réponses à toutes mes questions, de retourner auprès des Jedis et de mener mon enquête quant aux découvertes de la journée. La télépathe me lance un regard plein d’interrogations, et je lis dans ses yeux que nous aurons une longue discussion au sujet de cette proposition. J’ai le pressentiment qu’une fois Helera retrouvée, Isabo ne la lâchera plus d’une semelle.
#17421
Le casque fit le tour de l’assemblé puis revint jusqu’à elle. Helera ne s’en coiffe pas encore et préfère les regarder tous un par un. Pour Mya, les deux femmes en avaient déjà parlé et elle avait dit qu’elle devait d’abord retourner au temple Jedi. Il fallait bien comprendre que ce qu’elle venait de dire ne la concernait pas totalement, car ayant déjà été mise au courant quelques minutes plus tôt. Non, il était clair que cela s’adressait essentiellement aux autres. C’est pour cela que l’inquisitrice regardait principalement les mercenaires. Encore une fois, cela était leur choix. Si jamais un ordre devait naître, ses membres devraient en être par la passion et la détermination. Ce ne seraient ni des esclaves du côté obscure, ni des protecteurs de la lumière. Il y avait une nuance entre les deux côtés, contrairement à ce que le maître Jedi qui avait voulu la tuer lui avait dit lors de son séjour au temple. Une vision étriquée de la Force, rien de plus. Que ce soit les maîtres Jedi ou les seigneurs Sith, ils avaient probablement une sagesse incommensurable. Mais, comment et surtout pourquoi prétendaient t-ils maîtriser la Force quand ils étaient opaque à l’autre côté. Cela n’avait pas de logique. Et la logique était et serait une partie importante de l’ordre. La logique et la Force, deux notions complètement opposées mais qui encore une fois prendront sens dans cet ordre. L’ordre impossible, celui qui défie toutes les lois établies. Celui qui allait se mettre automatiquement les deux autres à dos. Avec l’appui impérial cependant, si jamais elle arrivait à faire valoir ses droits, ils n’auraient que peu de soucis à se faire.

L’alien approuva ses dires et fut satisfait de sa demande. Mya quant à elle resta encore interdite et lui répéta ce qu’elle avait prévu. A priori, Isabo la suivrait. La rousse semblait déjà être liée à elle. C’était important pour son propre équilibre. Helera acquiesça mais rajouta néanmoins une donnée qui tombait sous le sens mais qui était important de rapporter.

-Evitez de parler de ce que je vous ai dit à quiconque. En particulier aux Jedi. J’ai moi-même tenté de leur expliquer cette vision des choses mais ils ne m’ont pas écouté. La menace qu’ils m’ont offert était subjective mais bien présente, faites attention.

Cette fois elle se retourna complètement vers Mya. Elle positionna ses mains dans le dos, tenant le casque. Cette posture ressemblait à celle que les militaires utilisaient quand ils s’adressaient à leurs soldats. Là, il n’y avait rien à voir avec la hiérarchie, surtout pas venant de quelqu’un qui avait un problème avec l’autorité supérieure. Veers avait fait les frais de son manque d’autorité, même si le contexte de l’époque était quelque peu différent de celui d’aujourd’hui.

-Vous prenez le temps qu’il vous ait nécessaire. Je l’ai sûrement déjà dit, mais je pars après les réparations pour une mission périlleuse. Ce sera sûrement long. La Force vous dira quand est-ce que j’aurai fini.

Si tant est qu’elle finisse un jour… Dialoguer avec les pirates n’étaient pas une chose qu’elle appréciait particulièrement. Même si elle avait grandi sur hutta, elle n’avait jamais su s’y habituer. Son comlink grésilla à son poignet. Elle entre divers codes de fréquences mais rien ne passait d’autre que ce brouillard. Impossible de recevoir. C’était sûrement un message du Renaissance, rien d’important pour le moment. Son sens aigu du danger ne s’était pas activé. Et maintenant, ils allaient faire quoi ?
#17431
    L'équipe sous contrat avec le riche conservateur de Dargul disparue derrière un amoncèlement de déchets en tous genres, nous laissant toutes trois seules. Les trois humains n'avaient pas eu l'air intéressés par la proposition d'Helera, à un point que je doute qu'il l'ai entendue. Il va de soi que l'ordre mis en place par la jeune femme ne serait pas cité à l'avenir, Isabo l'approuve d'un signe de tête positif. Elle parait si jeune dans ses agissements, et pourtant elle me semble avoir le même âge que la propriétaire du fameux masque de métal. Mais se taire est une chose, encore faut-il que l'information soit inaccessible à tout étranger, il me faudra aborder ce point avec la rouquine avant que nous n'arrivions sur Coruscant.

    Je fais un pas vers Helera, dans le but de la saluer avant de rejoindre Xien et les trois humains aux airs de pirates. Une vibration du sol m'arrête dans mon élan et je m'immobilise un court instant, cherchant machinalement ce qui pourrait provoquer une telle secousse. Isabo nous dévisage tour à tour, perdant toute sa concentration utile à la communication. Une nouvelle secousse soulève la poussière à nos pieds, mais je ne perçois toujours aucune présence vivante, j'étends davantage mon esprit, explorant plus loin autour de nous, mais toujours rien. Qu'est-ce-qui pourrait vouloir se camoufler et à la fois engendrer de tels remous ?

    L'évidence me saute aux yeux, ce n'est pas vivant. Je me concentre brusquement sur notre environnement proche : le vaisseau, le tas de ferraille, les débris à quelques mètres d'Helera. Cette le tremblement est beaucoup plus puissant, à un tel point que la carcasse du vaisseau précédemment visité quitte sa position d'équilibre et bascule vers le marécage d'acide où bouillonnent tous les rejets des moteurs. Cette idée m'est insupportable, je refuse de voir disparaitre cette dernière piste fraichement trouvée, et je m'avance vers la coque vide, tendant une main crispée dans sa direction. Il me faut à tour prix empêcher ça.

    Je n'ai pas fait trois pas que la terre desséchée devant moi se soulève, je recule instinctivement, oubliant le vaisseau, tandis qu'une créature de métal s'extraie du sol. La jeune femme à la chevelure rousse fait un bon en arrière, je perçois son aura s'étendre et sa peur déferle tout autour d'elle. Je me place devant elle par réflexe. L'énorme machine termine de se relever, poussant définitivement dans le marécage la carcasse qui commence à fondre lentement, provoquant d'abondants nuages opaques. Le mécanisme est rouillé, mais la coque semble encore en bon état et porte le sigle d'un compagnie de tri des déchets. La chose mesure plus de deux mètres et possède trois courtes pattes articulées, un bras télescopique au bout duquel trône une pince acérée, et une tête ronde sur laquelle des voyants s'allument et s'éteignent. On devine une ouverture au niveau de son ventre, comme l'entrée d'une vaste benne à déchets. Au milieu des cliquetis métalliques, la tête émet un son strident puis annonce :

    « Matière organique détectée. Processus de tri initialisé. »

    Nous ne sommes donc que de vulgaires déchets prêts à être éradiqués puis relâchés dans la nature à l'état de petits copeaux. On entend le cœur de la machine se mettre en route, et l'on devine aisément que ce ronronnement n'est autre que le bruit d'une broyeuse. Je tente par tous les moyens de garder mon calme malgré l'ouragan qui s'annonce derrière moi : Isabo est terrorisé.
#17440
Les deux jeunes femmes acquiescèrent dans un silence lourd de conséquence. Les secrets étaient souvent la chose la plus destructrice de la galaxie et souvent étaient liés à des vies. Briser un secret, c’était par définition condamner les détenteurs. Peut-être que c’était cela qui les mettaient mal à l’aise, si malaise il y avait. Dans tous les cas, Helera ne leur fit pas part, mais elle-même n’avait « rien à craindre ». Si un des maîtres Jedi devaient être au courant de cela, ils ne feraient rien, car elle n’était pas un danger. Cependant, ce serait autre chose si c’était maître Morellion qui l’apprenait. De ce qu’elle avait vu, il avait la fâcheuse tendance à vouloir éliminer ceux qui différaient de sa pensée. La probabilité cependant pour que les deux jeunes femmes puissent le rencontrer était bien faible, ou du moins c’est ce qu’elle pensait encore à ce moment précis… Mya tourna alors les talents et se dirigea vers les mercenaires qui avaient déjà quitté la place. Seuls les trois étaient restés opaques à sa proposition. Il est vrai qu’il n’y avait pas d’argent à la clé donc l’appât du gain était inexistant. Dans tous les cas, c’est quand Mya commença à se déplacer qu’elle sentit une sorte de perturbation dans les alentours. D’instinct, elle remit son casque en vitesse alors que le seul et unique message défilait devant ses yeux en caractère informatique. Il se répétait en boucle. Aucune présence alentours, seul la fuite des petits animaux et insectes. L’identification ne fut pas difficile au final, car elle se montra d’elle-même, sortant du sol comme une sorte de cloporte, un parasite. Un rictus de dégout se dessine sur le visage de la jeune femme, légèrement reculée par rapport à Mya et à proximité d’Isabo. La machine émet une unique phrase, et c’est ce qui lui fit le plus peur. Réfléchir vite, c’était la clé du succès.

Le réticule entoura l’unique arme offensive de la machine, le bras. Ce genre de machine n’avait rien de droïde de combat, mais le problème majeur, c’était sa capacité de destruction. Cela ne reposait pas sur l’efficacité, mais sur le nombre. Les messages fusaient devant son casque, à vive allure, sur toutes les fréquences. D’un mouvement de l’esprit, elle les réduit et se concentra sur l’allure du robot. Son broyeur c’était déjà mis en mouvement et le bras s’agitaient dans tous les sens, choisissant quelle serai sa première cible. Helera ne lui laissa pas le temps de conclure et dégaina son sabre laser tout en se positionnant devant lui. La tête se figea sur son visage et la main arrêta de bouger, comme le dard d’un scorpion, prêt à frapper une unique fois. De sa main droite, elle lâcha son arme qui lévita à quelques centimètres de sa paume. Les deux lames blanches sortirent aussitôt avant de tourner sur elle-même. La paume tournée vers l’extérieur, les deux lames tournèrent à vive allure, à tel point que l’on ne voyait qu’un cercle blanc, produisant un bruit strident à force de fouetter le vent. La créature attaqua enfin, envoyant son bras en direction de son torse. Ses réflexes de Jedi lui permirent de faire un pas de côté à temps. De la main gauche et avec la Force, elle maintint le bras tel qu’elle et avec la paume de l’autre envoya le sabre qui trancha net le membre. Avant que le robot comprenne ce qu’il venait de se passer, elle se baissa tandis que le sabre se dressa en position horizontale au-dessus de sa tête et trancha en deux le robot, avant de revenir vers sa main. Pour faire bonne mesure, elle le fit passer sur sa gauche et remonta diagonalement le long de la machine. Elle se recula légèrement avant que la chose ne tombe en pièce détaché, dont les bords étaient rougeoyants.

La terre trembla alors de plus belle et de part et d’autre de la zone, des robots sortirent du sol pour finir le travail. Là était le vrai problème. Seuls ils sont faibles, ensemble ils représentent une vraie armée de destruction. Son regard passa alors au niveau de la structure du vaisseau qui produisait ces panaches de fumées. Là, la terreur s’empara vraiment d’elle. Elle se tourna vers Mya et Isabo.

-On ne doit pas rester ici, ces vapeurs toxiques vont brûler vos poumons.

Déjà les robots les avaient encerclés et se dirigèrent vers eux avec ce bruit atroces de broyage. Il devait y en avoir une dizaine, ou une vingtaine peut-être, impossible à dire, il en sortait toutes les minutes. Elle se tourna alors vers Isabo, dont la peur était en train de la tétaniser.

-Essaie de les retenir quelques secondes, cria-t-elle à Mya pour couvrir le bruit des machines.

Le tutoiement était toujours de rigueur dans ce genre de situation, pas le temps pour les courbettes et les politesses. Elle plaça ses deux mains sur les épaules de la jeune femme.

-Ta peur, c’est ta faiblesse si tu ne la contrôles pas. Sers-toi de cela pour devenir plus forte. Naturellement, tu verras la détermination et la rage de vaincre qui t’animeront. Utilise les pour protéger, pas pour détruire.

Comme pour lui montrer, Helera libéra son loquet mental, mais empêcha désormais toute intrusion de la part de la jeune femme, pour sa propre sécurité. Elle s’immergea dans la Force, dans ce que les Jedi appelaient l’esprit de bataille. En plus de l’adrénaline, cela permettait de booster de manière considérable tous les sens. Puis, vinrent les sentiments obscurs, la colère, la rage et la peur. Non pas la peur de mourir, mais la peur de voir les autres mourir. De sa main gauche naquit un éclair qui lui lécha le bras, produisant cette douleur qu’elle ne connaissait que trop bien. Les lança alors cette puissance sur les deux premiers robots qui s’approchèrent de trop près. Ils furent immergés par une vague de puissance bleutée, à tel point que l’un d’eux explosa, entraînant dans sa chute son confrère. Les débris fusèrent dans tous les sens et Helera se plaça en protection tout en invoquant un champ de Force qui arrêta les morceaux métalliques. Elle jeta alors un regard vers Isabo, puis vers les fumées. Il fallait faire vite.
#17444
    Les vapeurs d’acides s’élèvent au-dessus du marécage et se mêlent à la poussière soulevée par l’extraction de la machine. Helera a tôt fait de nous en débarrasser, mais le robot émet un dernier signal avant de se désactiver. Dans un râle d’agonie à peine audible, il lance un message à ses confrères enterrés sous la terre et les déchets. Le sol tremble à nouveau, et nous nous heurtons à l’évidence : d’autres remontent à la surface. Ils devaient être endormis depuis des années, impossible de dire combien précisément, sans doute mis hors service à cause de défaillances diverses. C’est tout un champ de machines de tri qui pousse autour de nous.

    Helera se précipite auprès d’Isabo, et je perçois la jeune femme s’apaiser. J’en profite pour ajuster mon masque de protection, le plaquant sur ma bouche et mon nez afin de m’éviter le pire. Un robot sur ma gauche semble m’avoir choisie comme cible, j’esquive la pince qu’il tend vers moi, ce qui lui vaut quelques secondes de réflexion et de calcul, sa proie a bougé, il la cherche de son capteur et se repositionne. Cela m’a laissé le temps de dégainer le sabre laser de Sorin, dont la lame violette grésille dans l’air saturé de poussière. Le robot tente à nouveau de me saisir, il a visiblement recalculé sa vitesse et le bras fond sur moi avec une précision ajustée. Un bond de côté m’évite un trou dans le ventre, mon sabre s’abat sur le bras télescopique qui tombe au sol avec un bruit sourd. La machine recule, et l’une de ses jambes se pose dans le trou formé par son extraction, il bascule en arrière et s’écroule.

    Un regard alentour m’informe que le sol est désormais parsemé de trous rendant le terrain davantage impraticable. Helera vient de mettre hors service deux machines supplémentaires. De la main gauche, je dégaine mon second sabre, sa lumière bleue vacille un instant puis se stabilise. Je saute au-dessus du trou du premier robot pour en rejoindre un autre. Tout en le contournant, je sectionne une jambe de mon sabre gauche, la machine déstabilisée tente de se retourner. J’étends mon esprit à toute la zone, tous les robots ont reçu le même signal et semblent converger vers notre position. Je repère soudain celui qui s’approche derrière moi et esquive instinctivement sa pince que je découpe ensuite d’un simple coup. Je profite de la proximité des deux machines pour prendre appui sur l’une afin de sauter sur la tête de l’autre. L’ennemi sur lequel je me trouve reçoit un coup de bras télescopique de la part de son congénère. Je rengaine mon sabre gauche et avec le droit, entreprends d’entailler l’acier pour en extraire l’émetteur. J’ai à peine le temps de me redresser, la machine vacille puis s’écroule à son tour. Je bondis au sol, face à mon deuxième adversaire.

    --

    Isabo est paniquée, les robots apparaissent de toutes parts, l’air devient difficile à respirer. Elle se protège la bouche avec sa manche, mais cela ne semble pas suffire. Helera la rejoint, cette présence a l’avantage de la calmer, mais les mots prononcés lui semblent complètement fous. La jeune femme est incapable de donner un sens à cela, mais elle est déjà de nouveau seule. Les deux sensitives combattent des machines détraquées. Tout cela ne semble pas réel. Isabo est perdue.

    Une machine de tri surgit à sa droite, s’extrayant d’un amas de déchets avec grand fracas. La surprise et la peur infligent une violente décharge électrique au cerveau de la jeune femme qui recule et manque de trébucher. Sa pensée se met alors à chercher, à toute vitesse, un cerveau dans lequel se loger. Helera, Mya, … personne d’autre, il n’y a que des robots. Xien. Elle ne le voit pas mais pourtant le ressent, elle perçoit l’activité cérébrale du sélonien qui ne doit pas être loin. Elle tente d’appeler à l’aide mais ne parvient à formuler aucune phrase, elle n’est même pas sûre d’avoir atteint son ami.

    Un éclair blanc fend l’air et la poussière et vient se loger dans la tête du robot bien déterminé à éliminer cette vermine organique. La machine s’écrase lentement dans les ordures, soulevant un large nuage de poussière. Le tir vient de Xien, il est posté au sommet d’un empilement de tôles rouillées, blaster à la main. En quelques bonds, il est au côté d’Isabo.
#17449
Le chaos s’était installé sur le champ de bataille. Les robots sortaient de terre ou venaient des quatre coins de la planète pour les nettoyer. Leurs processeurs étaient loin d’être adaptatifs comme ceux des droïdes d’antan. Ils ne comprennent pas ni ne perçoivent rien d’autres que le travail qu’ils doivent exécuter. Helera est un peu perdu également. Le bouclier servant de protection avait cédé depuis pas mal de temps déjà, à cause des assauts répétés de trois autres machines, tandis qu’elle sentait le désarroi d’Isabo juste derrière elle. A quelques pas encore, Mya fait jouer de ses lames et de sa dextérité pour mettre hors d’état de nuire les robots sur son passage. De belles prouesses techniques, ils sont rapidement mis en respect de son côté, même si le nombre était toujours croissant. L’émetteur qu’elle avait dans la main était probablement leur salut, mais elle ne pouvait pas la rejoindre encore. Ce qui la préoccupait pour le moment, c’était la seule personne vulnérable, et surtout les secondes qui passaient alors que ses poumons se remplissaient de cet air vicié. Une solution subsistait encore, mais elle la mettrait elle-même en dangers. Pas le choix. Un tir retentit, un des robots qui attaquaient Isabo s’écroule. Helera ne l’avait même pas venir, grossière erreur de sa part. Elle ouvrit son esprit pour permettre à Isabo d’y pénétrer si nécessaire. Il fallait juste espérer qu’elle ne soit pas directement sous le feu de ses sentiments obscurs.

Elle regarda son comlink entre deux contournement de robots et compris qu’elle ne pourrait rien faire à ce niveau-là. Mais, il y avait encore quelque chose à faire. Elle projeta son esprit vers le vide, vers l’espace, vers le Renaissance. Un seul était capable de capter son appel, il ne lui restait plus qu’à croiser les doigts. Le poilu s’était approché d’Isabo.

-Met là en sécurité, le plus loin possible de cet endroit, je vous fais un passage.

Deux autres robots leurs coupaient la sortie. Elle fit tournoyer son sabre blanc et d’un seul jet les trancha à partir de la base, traçant un passage. Ils s’agitèrent encore un moment avant d’être pulvérisé par l’alien. Helera leur fit signe d’avancer et elle resta elle-même dans le combat, désormais sans sabre. Elle le visualisa près d’un monticule de déchets, juste à côté du passage des deux rescapés. Inutile cependant de leur demander de lui lancer. Elle retourna dans le combat aux côtés de Mya, le processeur en main. Une perturbation lui intima de se baisser, et la main robotisée balaya l’air au-dessus d’elle. Elle l’attrapa à ce moment-là alors que le membre essayait de se débarrasser de son nouveau passager. D’un geste vif de la main, elle invoqua la Force qui arracha la tête du droïde qui ne bougea plus à partir de ce moment-là. Tous les autres s’étaient rapprochés des deux femmes et essayaient de leurs pinces de les attraper. Helera fit un bond hors de ce goulet d’étranglement. Elle aurait réussi si une machine n’avait pas attrapé son pied en plein vol. Il lui fit percuter le sol. Le masque grésilla sous le choc. Il la leva par le pied et s’apprêta à la jeter dans le broyeur, mais une gerbe d’éclair suffit à calmer ses ardeurs. Il la lâcha et fit quelques pas en arrière. Les machines, voyant qu’ils ne pourraient pas simplement les saisir essayèrent de les percer avec leur membre. C’est ainsi qu’une fois à terre, elle reçut plusieurs coups dans le dos. Sans l’armure, elle serait probablement morte. Elle roula et attrapa mentalement les pinces qui fondaient sur elle. C’était assez. Sur le dos, les mains tendues vers le ciel, elle était entièrement concentrée à retenir ces idiotes machines. Quatre ou cinq, peut-être plus. Elle n’aurait su le dire. Le nombre importait peu face à la Force, mais il était trop important pour elle. La douleur de son dos remontait le long de sa colonne, sa chute faisait vibrer tous ses nerfs. Sa colère redoubla d’intensité. Non, ce n’était pas le moment de se laisser corrompre … Alors que les pinces étaient comme figées dans l’air à cause du champ qu’elle avait créé, elle se demanda si elle n’allait pas se laisser aller à la facilité.
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