- sam. 5 déc. 2015 22:46
#21123
Vakeyya n’avait pas vraiment changé depuis son dernier passage. Il n’était passé qu’en coup de vent une fois l’an ces dernières années, histoire de rendre une visite de courtoisie aux chefs de clan et leur présenter ses vœux. L’air était toujours aussi sec, le vent brûlant, le sable rouge. L’arrivée à l’astroport avait été discrète et calme, comme à l’accoutumée. On ne s’attendait sûrement pas à sa visite au vu de la souplesse de son encadrement depuis son départ pour Mandalore. Le Tribunal avait laissé vivre l’organisation et les querelles n’avaient pas été nombreuses. Pour cause, le Bha’lir était plutôt facile à vivre étant donné qu’il n’avait jamais vraiment eu de vision expansionniste. Le principe du code sur le respect de l’espace de chacun en était sûrement une des preuves.
Dans son armure cachée sous sa cape, le Luxien avançait maintenant d’un pas décidé vers le centre des opérations de l’organisation. Cela devait faire 25 ans qu’il était entré pour la première fois dans ce bâtiment qui ne se démarquait pas des autres depuis l’extérieur. Un jeune gringalet tenait l’entrée, recouvert d’un pardessus pour le protéger du sable volant et d’un large turban d’étoffe grossière mais colorée pour éviter l’insolation. Visiblement il était fier de faire le planton alors que les plus âgés avaient dû prendre une pause pour boire un coup, manger un morceau ou aller satisfaire un besoin naturel. Le gamin devait avoir 16 ans tout au plus, l’âge auquel il avait lui-même rejoint le Bha’lir après la destruction de son monde sur Lehon.
- Arrête-toi l’étranger, on ne passe pas ! T’es qui et pourquoi t’es là d’abord ?
Notre petit gardien avait sorti une sorte de matraque pour augmenter son niveau de menace en cas d’agression. Du point de vue de Nico c’était ridicule mais bon on ne lui avait sûrement pas autorisé la détention d’un blaster. Il n’allait sûrement pas s’arrêter pour ça. Il continua donc à s’approcher en refreinant un bâillement coupable après un si long voyage.
- Visiblement on ne t’a pas appris la politesse mon garçon. Je serais ton père il y a longtemps que je t’aurais botté les fesses pour m’avoir fait honte…
Pour toute réaction Nico n’eut le droit qu’à un froncement de sourcil colérique et une réplique cinglante.
- D’toute façon mon père l’est jamais là. Ma mère dit qu’il transporte des marchandises loin mais l’est p’têtre mort ou parti avec une twilek…
L’information était aussi ennuyeuse que la situation. Des gosses à l’abandon, il y en avait eu des tonnes pendant cette guerre et elle n’était pas finie même si le coin était plus calme. Une main tannée et marquée par le temps se posa sur l’épaule du garçon alors que Nico allait passer d’une manière ou d’une autre. Une voix de basse chaleureuse se fit entendre.
- Je vois que tu ne connais pas mon vieil ami, gamin. C’est un membre de la vieille garde, tu n’as rien à craindre de lui.
Azeem, un des chefs de clan les plus vénérables de Socorro, sortait de derrière les épaisses tentures qui couvraient la porte. Après une poignée de main virile serrée à l’avant-bras, Nico prenait la suite de celui qui l’avait accueilli vers un endroit plus confortable et à l’abri des oreilles indiscrètes. L’intrépide adolescent avait eu le droit à quelques crédits au passage pour son zèle tandis que les gardes revenant de leurs activités personnelles diverses prirent un savon. Il était temps de remettre de l’ordre dans la maison visiblement. Ils entrèrent dans une salle privée attenante à la grande salle où siégeait l’assemblée quand elle était réunie. Nico s’installa sur un pouf moelleux avant de venir directement dans le vif du sujet.
- Alors quelles sont les nouvelles ? Rien ne semble avoir changé ici. Je n’ai pas l’impression d’avoir manqué grand-chose.
Azeem tendit un datapad au membre du Tribunal qu’était Nico avant de commenter rapidement.
- Tu peux voir par toi-même, les affaires se portent plutôt bien. Après certaines choses peuvent créer des soucis à l’avenir parmi elles…
Sur l’écran, un message parmi d’autres attira l’attention du Luxien.
Une fois la lecture faite, il leva les yeux vers le vieux chef de clan.
- C’est une blague ?
- Malheureusement non, mais les termes n’ont pas été acceptés en tant que tels. Nous ne faisons qu’acheter et revendre de la marchandise à distance raisonnable.
Nico reposa le document et annonça sans réfléchir :
- Très bien. Convoque-le moi pour une raison lambda. Il ne faut pas qu’il sente qu’il s’agit d’une audience préliminaire mais il va devoir s’expliquer un minimum. De mon côté j’en aviserai nos amis qui se sont réveillés et je conviendrai de la meilleure option à ce moment là.
Le Luxien jeta un nouveau coup d’œil aux chiffres.
- Ça nous rapporte quand-même un paquet cette connerie…
Dans son armure cachée sous sa cape, le Luxien avançait maintenant d’un pas décidé vers le centre des opérations de l’organisation. Cela devait faire 25 ans qu’il était entré pour la première fois dans ce bâtiment qui ne se démarquait pas des autres depuis l’extérieur. Un jeune gringalet tenait l’entrée, recouvert d’un pardessus pour le protéger du sable volant et d’un large turban d’étoffe grossière mais colorée pour éviter l’insolation. Visiblement il était fier de faire le planton alors que les plus âgés avaient dû prendre une pause pour boire un coup, manger un morceau ou aller satisfaire un besoin naturel. Le gamin devait avoir 16 ans tout au plus, l’âge auquel il avait lui-même rejoint le Bha’lir après la destruction de son monde sur Lehon.
- Arrête-toi l’étranger, on ne passe pas ! T’es qui et pourquoi t’es là d’abord ?
Notre petit gardien avait sorti une sorte de matraque pour augmenter son niveau de menace en cas d’agression. Du point de vue de Nico c’était ridicule mais bon on ne lui avait sûrement pas autorisé la détention d’un blaster. Il n’allait sûrement pas s’arrêter pour ça. Il continua donc à s’approcher en refreinant un bâillement coupable après un si long voyage.
- Visiblement on ne t’a pas appris la politesse mon garçon. Je serais ton père il y a longtemps que je t’aurais botté les fesses pour m’avoir fait honte…
Pour toute réaction Nico n’eut le droit qu’à un froncement de sourcil colérique et une réplique cinglante.
- D’toute façon mon père l’est jamais là. Ma mère dit qu’il transporte des marchandises loin mais l’est p’têtre mort ou parti avec une twilek…
L’information était aussi ennuyeuse que la situation. Des gosses à l’abandon, il y en avait eu des tonnes pendant cette guerre et elle n’était pas finie même si le coin était plus calme. Une main tannée et marquée par le temps se posa sur l’épaule du garçon alors que Nico allait passer d’une manière ou d’une autre. Une voix de basse chaleureuse se fit entendre.
- Je vois que tu ne connais pas mon vieil ami, gamin. C’est un membre de la vieille garde, tu n’as rien à craindre de lui.
Azeem, un des chefs de clan les plus vénérables de Socorro, sortait de derrière les épaisses tentures qui couvraient la porte. Après une poignée de main virile serrée à l’avant-bras, Nico prenait la suite de celui qui l’avait accueilli vers un endroit plus confortable et à l’abri des oreilles indiscrètes. L’intrépide adolescent avait eu le droit à quelques crédits au passage pour son zèle tandis que les gardes revenant de leurs activités personnelles diverses prirent un savon. Il était temps de remettre de l’ordre dans la maison visiblement. Ils entrèrent dans une salle privée attenante à la grande salle où siégeait l’assemblée quand elle était réunie. Nico s’installa sur un pouf moelleux avant de venir directement dans le vif du sujet.
- Alors quelles sont les nouvelles ? Rien ne semble avoir changé ici. Je n’ai pas l’impression d’avoir manqué grand-chose.
Azeem tendit un datapad au membre du Tribunal qu’était Nico avant de commenter rapidement.
- Tu peux voir par toi-même, les affaires se portent plutôt bien. Après certaines choses peuvent créer des soucis à l’avenir parmi elles…
Sur l’écran, un message parmi d’autres attira l’attention du Luxien.
Accord de principe
Le Bha'Lir Noir et l'Empire en la présence de son représentant des Renseignements Impériaux ............................. s'engagent dans une coopération marchande, sans limite de durée. Du moins, jusqu'à ce qu'une des parties remette en cause l'accord présent.
Objet : Celui-ci a pour but de racheter les saisies des douanes Impériales, R.I, BSI et services affiliés, au coefficient de 1.5 (prix net). Au Bha'Lir Noir, de revendre les stocks rachetés sur ses réseaux, marché noir, contrebande etc...au tarif qu'il lui semblera le plus juste. Celui-ci reste maître de la décision des achats auprès du BSI et services affiliés en fonction de l'offre et de la demande de sa clientèle.
L'Empire s'engage à fournir un sauf-conduit pour les navires et équipages impliqués, ce qui veut dire aussi, une parfaite immunité vis à vis des contrôles dans son espace et ce, peu importe de qui la demande émane.
Par réciprocité, le Bha'Lir s'engage à laisser libre accès aux fonctionnaires et agents dépendant des services secrets Impériaux (R.I), sans restriction(s), de manière à ce que ceux-ci puissent vérifier, à leur gré, que le Bha'lir ne tente rien contre la sécurité et les intérêts Impériaux, sauf en cas d'opération d'espionnage à plusieurs niveaux (intoxication de forces adverses).
Dans ce cas, cela précisé et vu par les dirigeants des deux factions au niveau supérieur.
Dès la signature de ce document, le Bha'Lir Noir aura accès à tout l'espace impérial pour y mener toutes les opérations commerciales dépendant de cet accord et pour y mener aussi les opérations visant à renforcer sans influence sans compromettre la sécurité et les intérêts du gouvernement-hôte.Fait sur Socorro, le 15 juin 2015
Signature des deux parties précédées de la mention "Lu et approuvé"
Représentant du Bha'Lir Noir : "Lu et Approuvé", Basil Kerto (agent de zone locale sur Socorro)
Représentant de l'Empire, services des Renseignements Impériaux (R.I):
Une fois la lecture faite, il leva les yeux vers le vieux chef de clan.
- C’est une blague ?
- Malheureusement non, mais les termes n’ont pas été acceptés en tant que tels. Nous ne faisons qu’acheter et revendre de la marchandise à distance raisonnable.
Nico reposa le document et annonça sans réfléchir :
- Très bien. Convoque-le moi pour une raison lambda. Il ne faut pas qu’il sente qu’il s’agit d’une audience préliminaire mais il va devoir s’expliquer un minimum. De mon côté j’en aviserai nos amis qui se sont réveillés et je conviendrai de la meilleure option à ce moment là.
Le Luxien jeta un nouveau coup d’œil aux chiffres.
- Ça nous rapporte quand-même un paquet cette connerie…