L'Astre Tyran

[My'on Kar'hak]

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AAADans une optique de développement de son avatar "SternJaeger", My'on fut face à un choix difficile : contacter des entreprises susceptibles de réaliser ce qu'il allait demander sans coup férir, et avec une discrétion digne de l’inexistence ... autant dire que le choix était peu étendu.
AAAIl n'était pas sans savoir qu'au sein de l'espace Cadriaan, se trouvait une société, Lanthe Artifice, qui saurait être en mesure de réaliser une grande partie de la commande. Mais à l'heure actuelle, trop de risques de fuites, via des espions sectoriels (des autres maisons en particulier) trainaient et il savait ne pouvoir faire appel a la société tapani que pour de la sous-traitance de qualité.

AAAAussi s'intéressa-t-il a des gens réputés pour leur savoir-faire, mais aussi pour leur manque évident et avéré d'éthique. En des temps normaux, le cathar aurait catégoriquement refusé de faire appel à eux, mais dans le cas présent, "la fin justifie les moyens" était l'adage qui faisait force de loi.
AAAAinsi donc contacta-t-il les différentes sociétés de développement technologiques du Domaine d'Arkania. En fonction des réponses préliminaires des unes et des autres, il comptait faire son choix. Bien entendu, il envoya le message à d'autres sociétés, dans d'autres mondes, mesurant leur fiabilité à elles aussi.

De : My'on Kar'hak
N° de boite de contact 55-d2c65-hg85wikp-87-77
Communication cryptée avec clé assujettie.

À : [société arkannienne visée]

AAAAAAObjet : appel d'offre pour commande particulière.

AAAMadame, Monsieur

AAAJe vous contacte en tant qu'intermédiaire pour un commande très particulière.

AAALe projet sera d'aspect purement technologique, et fera appel au talents d'ingénieurs chevronnés en robotique, mécanique, et biologie organique. De plus amples informations vous seront communiquées si vous répondez favorablement à la proposition présente.

AAALe point central et inconditionnel lié à cette commande est la plus absolue discrétion. Celle-ci ne sera pas négociable, contrairement aux autres caractéristiques, telles que la rétribution (dont le montant est virtuellement illimité, au regard bien évidemment du mérite avéré du travail final qui sera livré).

AAAAvec nos salutations les plus sincères

My'on Kar'hak, intermédiaire du Seigneur SternJaeger.

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[Elysia Astellan]

Il n’y a pas de H dans Raessën =P


Les Civicius n’étaient pas à proprement parler une entreprise, mais bien une famille qui perdurait depuis bien des générations. Les contrats, les accords, les partenariats qu’ils entretenaient avec les différentes familles et sociétés arkaniennes assuraient leur pérennité. Et bien que le clan fût puissant, il était, en théorie, éthiquement correct, ce qui n’était pas le cas de la plupart des puissants… Par conséquent, l’appel d’offre ne fut pas directement reçu par l’une des entreprises contrôlées par les Civicius. C’est Velenn Corp, une société Latessa, qui en fut le destinataire.

Le directeur du laboratoire de génétique et nanotechnologies, Velenn 3, ne sut que faire de l’appel et le transmis à une autorité supérieure, qui saurait mieux gérer la double discipline réclamée par M. Kar’Hak. Ce n’est en vérité pas la perspective de faire appel à un laboratoire associé qui bloqua le directeur, mais cette idée que l’affaire serait par la suite confidentielle, hautement confidentielle, à en croire la note du client. Par souci de discrétion, le directeur se permit de sauter quelques échelons, et l’appel fut dirigé sur un terminal de la maison Latessa.

On fit des recherches sur ce My’on Kar’Hak, puis sur le seigneur SternJaeger. On craignait à une plaisanterie. Et si certains hésitaient, Yumi Latessa prit finalement la décision de répondre positivement. Si ledit My’on ne plaisantait pas, le sujet serait confié au laboratoire Velenn 3, pour la partie « biologie organique », et on chercherait du côté Civicius pour la partie plus mécanique. Restait à savoir combien serait prêt à verser le seigneur SternJeager pour ce petit travail. On répondit au cathar par le même biais.



De : Yumi Latessa, dirigeante du clan Latessa

Cher Monsieur Kar’hak,

Nous vous remercions de la confiance que vous placez en notre société et serions honorés de prendre plus directement contact avec vous pour discuter de votre commande. Je vous invite, si le cœur vous en dit, à me communiquer vos préférences et vos disponibilités pour un prochain entretien au cours duquel vous pourrez nous présenter les détails de votre projet.

Soyez assuré que notre discrétion sera totale tout au long de notre éventuelle collaboration.

Respectueusement,

Yumi Latessa

[My'on Kar'hak]

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AAACela va sans dire, la réponse de la société, pardon, de la dirigeante du Clan Latessa en personne ravit au plus au point le cathar, qui voyait déjà ses machinations prendre de l'ampleur. Aussi ne tarda-t-il pas à répondre par la positive, d'une manière plus que large :

De : My'on Kar'hak
N° de boite de contact 55-d2c65-hg85wikp-87-77
Communication cryptée avec clé assujettie.

À : Yumi Latessa, dirigeante du clan Latessa

AAAAAAObjet : Prise de Rendez-vous pour discussions.

AAAMadame,

AAAJe vous remercie de m'avoir témoigné l'attention que mérite ce projet.

AAACe dossier étant de premier ordre, je suis entièrement disponible dès aujourd'hui pour vous rencontrer et vous exposer les tenants et aboutissants du projet qu'il m'est permis de vous révéler, et ainsi dresser ensemble un cahier des charges cohérent.

AAAEn l'attente de votre décision concernant votre propre préférence quand au lieu et jour de notre rencontre.

AAACordialement.

My'on Kar'hak.

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[Elysia Astellan]

Et c'est là que Yumi hésitait. Faire venir l'étranger sur Arkania attirerait l'attention de ses rivaux, mais cela piquerait peut-être la curiosité de son 'associé'. L'associé en question n'avait pas été très sensible à son décolleté pigeonnant, Yumi envisageait alors de remplir ledit décolleté de liasses auxquelles Civicius était bien plus réceptif. L'Arkanienne posa délicatement sa cigarette dans le cendrier qui se trouvait à portée de main et appela son majordome.



« Réservez trois ... non quatre suites au Palace Roxana, Trade City. Et deux chambres. Pour la première semaine de Kelona. Faites les réservations à mon nom. Et appelez moi Ethlyr. »

Le majordome salua en silence et s'en retourna appliquer les ordres de sa patronne. C'est le capitaine de la milice Latessa qui se présenta quelques minutes plus tard.



« Je veux cinq gardes du corps pour m'accompagner à Trade City d'ici deux semaines. Réservez des chambres dans un hôtel quelconque de la ville, chez un partenaire du clan. »

Deuxième salut, retour du majordome.



« C'est fait, Madame. »

Yumi attrapa son datapad et pianota pour ses deux destinataires : Monsieur Kar'Hak le premier, Kadmo le second.



Cher Monsieur Kar'Hak,

Je vous invite à nous rejoindre sur Arkania pour nous présenter votre projet. Je vous donne rendez-vous, le 1er du mois prochain, dans le hall du Palace Roxana, situé en face du terminal 26 du spatioport de Trade City.

Vous trouverez, ci-joint, les références nécessaires au retrait de vos invitations qui devraient faciliter votre atterrissage ou l'achat d'éventuels billets.

Respectueusement,

Yumi Latessa





Gros contrat en perspective, projet confidentiel. Robotique, mécanique et bio orga.
Ça te dit quelque chose ?
Il est temps de faire fonctionner notre petit partenariat. Alors, bouge-toi un peu.

Yumi

[My'on Kar'hak]

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AAA1er jour du mois de Kelona, Spatioport de Trade City. L'explorer E-9 baptisé Vif-argent arrivait, sans escorte, et se posait au hangar 26.

AAAMy'on, encapé dans sa bure noire de pelerin, comme à son habitude quand il voulait ne pas être facilement identifié, et accompagné de deux hommes en armures militaires légères noires et argent, eux-même encapés, mais plus légèrement, descendit de l'appareil et avança vers le Terminal du Spatioport, en face duquel devait se trouver le Palace Roxana, son lieux de rendez-vous.
AAALe temps glacé d'Arkania, et surtout son vent charriant la neige, faisait voleter les pans de sa bure, qu'il tenait fermé sur son torse.

AAAAussi s'y rendit-il avec ses gardes du corps, et ils pénétrèrent dans l'imposant bâtiment. une fois passé la porte, le cathar rejeta doucement sa capuche en arrière. Ouvrant sa cape, il révéla sa stature, son visage et les stigmates qui y figuraient sou la forme de scarifications sous la mince fourrure. Ses hommes ouvrirent le pan des leurs qui cachait leur visage des intempéries.
AAAIl était encore tôt, et My'on claqua des doigts pour signifier un ordre convenu à l'un de ses gardes. Celui-ci, Zabrak à la peau tannée de multiples nuances de brun, se dirigea vers l'accueil pour signifier que "l'émissaire du Seigneur SternJaeger était arrivé", tout en précisant qu'ils étaient largement en avance et que leur interlocutrice n'avait en rien besoin de se presser.
AAALe grand cathar, qui rendait facilement une tête et demi à ses compagnons, se dirigea vers des sièges disposés là pour les clients, et s'assit en tailleur dans l'un d'eux. Ses hommes lui tournèrent le dos, debout, inspectant du regard le hall dans lequel ils se trouvaient.
AAAAinsi installé pour leur attente, My'on se mit à méditer, car à présent, il lui fallait s'adonner à cette pratique à nouveau, autant si ce n'est plus que durant son enfance ...

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[Elysia Astellan]

On prévint Yumi de l'arrivée de son hôte et la jeune femme se pressa d'enfiler les escarpins qu'elle avait quitté pour se prélasser dans un gigantesque fauteuil de sa suite. En vérifia ensuite que sa longue robe noire était parfaitement ajustée puis quitta ses appartements pour rejoindre le salon privé où attendait le directeur du Velen 3, Evris Letin, et un professeur du même laboratoire, Mar Sulem, un Yaka doté d'une prothèse oculaire particulièrement élégante. Elle s'assura que tous étaient prêts et s'en alla accueillir le Cathar. Se dirigeant vers les canapés du salon, Yumi affichait un sourire radieux.


« Monsieur Kar'Hak, je présume, salua t-elle poliment en abordant le trio. Je suis Yumi Latessa. Enchantée de vous rencontrer enfin. »
L'Arkanienne ne s'était pas approchée de trop, préférant demeurer à distance des gardes du corps de son hôte. Elle attendit que ce dernier la rejoigne pour l'inviter à se diriger vers le salon qu'elle avait réservé. La pièce était suffisamment grande pour accueillir des fauteuils confortables, une table autour de laquelle pouvait se réunir jusqu'à dix personnes, et un petit buffet où trônaient mets et boissons chauds et froids.


« Soyez les bienvenus sur Arkania. Je vous présente Messieurs Letin et Sulem, du laboratoire Velen 3 auquel vous aviez envoyer votre appel d'offre.
- Très honoré de faire votre connaissance, Monsieur, saluèrent-ils en cœur.
- Mettez-vous à l'aise, Messieurs, invita Yumi en désignant le buffet aux occupants de la pièce. »
Le Yaka, bon vivant, s'empara d'un verre au contenu orangé et se tourna vers le Cathar.


« Souhaitez-vous que nous commencions par présenter notre laboratoire et les éventuels partenaires qui pourraient participer à la conception de votre projet ? Ou bien préférez-vous, dans un premier temps, nous exposer ledit projet ? »
Mar avait hâte d'entendre enfin de quoi il retournait. En quelques semaines, les idées avaient fusé dans son esprit. Il imaginait ce qui trottait dans la tête du Cathar, puis aussitôt rejetait l'hypothèse. Cependant, l'appel d'offre donnait de bon indices : robotique et biologie organique, des domaines bien connus des Yakas aux allures de cyborgs. Malgré leur grand nombre, les prothèses de Mar demeuraient discrètes, et elles constituaient le cœur de son métier.

[My'on Kar'hak]

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AAAMy'on resta silencieux en s'inclinant face à son interlocutrice, avant de la suivre vers un salon où les attendaient d'autres personnes, qu'elle présenta. Lui même retira son manteau, récupéré par l'un de ses gardes, et répondit au salut des arkaniens :"Moi de même, madame, messieurs. C'est un plaisir d'être accueilli aussi chaleureusement." Le timbre de sa voix, grave et ronronnant, tranchait étrangement avec l'accent de ses hôtes. Il désigna tour à tour le zabrak et l'humain qui l'accompagnaient : "Je vous présente mes gardes du corps, Mak'em'te et Raspell"

AAAA l'intervention du Yaka, le grand Cathar sourit, et d'un signe de tête, permit à ses hommes de se reposer, prendre leurs aises, et se servir. Puis, se retournant lui-même vers le buffet pour saisir un verre similaire à celui de son interlocuteur, lui répondit :
AAA"- A vrai dire, je pense pouvoir vous faire confiance. Vos ouvrages sont réputés dans toute le galaxie, même si beaucoup tiquent sur votre sens de l'éthique. Nulle offense, comprenons-nous bien," précisa-t-il immédiatement, pour ne pas paraitre insultant dans cette formulation. "Le projet a l'air de vous intriguer, je vais donc embrayer dessus directement."
AAAIl bu quelques gorgées, puis, ouvrant un pan de sa veste, sorti un holopad qu'il posa sur la table, et le déclencha. Des images, apparemment des croquis préparatoires, dessinés d'une main certes peu habile, mais qui donnait une idée de l'aspect général du projet : Il s'agissait de silhouettes massives, vaguement humanoïdes, avec ce qui semblait être plusieurs couches empilées, façon éclaté peu lisible.

AAA"- Cet aspect du design, non définitif, vous donne une bonne idée : mon maitre, le Seigneur SternJaeger, souhaite se doter d'au moins une machine de ce type pour lui servir "d'avatar" dans des circonstances où sa sécurité serait difficile à assurer, voire même pouvoir échapper à des attentats. Dans sa branche, ces dangers ne sont pas si inexistants.
AAA"Comme vous pouvez le constater, il s'agit donc d'une machine, une façon de châssis de droïde, qu'il s'agit d'habiller de façon à singer l'anatomie classique de mon maitre -épaules très massives, tête en avant du corps en dessous du sommet du torse, seconde paire de bras fin au niveau du thorax, etc.- ... et le tout nécessitera aussi un peu de bio-ingéniérie. En effet, pas dessus le châssis droïde, il faudrait créer un habillage organique, partiel au moins, pour plus de réalisme. Et enfin, enchâsser le tout dans une exo-armure adaptée, optimisée pour la protection.
AAA"La partie organique ne peut pas être calquée sur l'empreinte ADN de mon maitre, ce qui serait certes beaucoup plus simple pour votre travail, mais il craint deux choses : le risque d’échec de clonage est invraisemblablement grand avec son espèce, très peu connue dans la galaxie, et de plus, en cas d'attaque ou d'attentat, son empreinte pourrait être récupérée via l'Avatar, copiée et utilisée pour le traquer ou pire. Il ne souhaite surtout pas ça, et se protège d'autant plus sur ce point.
AAA"L'ensemble devra donc pouvoir être relié à son esprit et être contrôlé à distance, même astronomique, dans la mesure du possible. Si des relais sont nécessaires, cela ne pose pas de soucis, je suis moi-même sensé pouvoir me plier à la chose. Physiquement.
AAA"Le projet inclue aussi un système de locomotion-localisation automatique -motorisation réflexe, proposant démarche et réactions physiques réalistes sans suggestion mentale extérieure-, et un système de vocodage pour recevoir et transmettre la voix, de préférence par transformation du signal cérébral en son audibles. Une voix désincarnée et en partie robotique fera l'affaire, mais son espèce étant dépourvue de cordes vocales, il faudra bien s'y faire. Leurs aires cérébrales de communication sont en tout point similaires aux vôtres et aux miennes, donc vous pouvez sans aucun soucis aborder cet aspect sans le rencontrer. C'est d'ailleurs le point central : il ne veux pas se déplacer lui-même, ni être soumis aux expériences. Je sais que cette exigence sera LE point de problématique majeure, et c'est pourquoi j'ai tout pouvoir pour négocier avec vous les arrangements."

AAAPrenant une pause bien méritée après cet exposé, My'on se remit à siroter son verre, attendant les question de ses hôtes.

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[Elysia Astellan]

Yumi Latessa (PNJ)


Le cahier des charges était complexe mais face à un tel enjeu économique, car le client avait en effet sous-entendu qu’il paierait le prix fort, les arkaniens trouveraient une solution adaptée. Yumi Latessa ne doutait pas une seule seconde que ses employés mettraient tout en œuvre pour satisfaire le maître du cathar ici présent. Les différents points furent abordés tour à tour.

Le support serait un droïde à la mécatronique fluide et précise, capable d’être rapide tout en étant stable. Sa mécanique et son hydraulique devrait être parfaitement silencieuses. L’IA du droïde apprendrait les principales caractéristiques de son maître pour les imiter à la perfection : démarche, raisonnement, idéaux et mœurs. Ledit maître souhaitant garder l’anonymat, l’apprentissage était nécessaire, impossible de programmer le comportement de la machine. Le droïde prototype qui serait développé en premier prendrait un arkanien pour modèle, la pièce finale serait livrée vierge au client qui formerait lui-même son disciple. L’identité raciale du client étant inconnue, il fallait prévoir un droïde à silhouette variable et adaptable, donc des matériaux souples et beaucoup d’articulations.

Malgré une IA très développée, il fallait se réserver le droit de piloter le droïde à distance, en cas d’imprévu ingérable ou de dysfonctionnement du système. La machine serait donc équipée de nombreux capteurs à usage interne, mais également de caméras et de micros qui transmettraient au client en direct des informations sur l’environnement proche du droïde. En cas de problème, le client pourrait intervenir via un datapad aux transmissions cryptées uniquement connecté au droïde : déplacements, réactions, apparentes émotions, et expression verbale, le client pourrait tout contrôler. On prévoyait également un mode totalement automatique, un mode semi-automatique et un mode totalement manuel.

On ajouterait à tout cela les fonctions commandées par le client. À savoir un voco-guidage pourvu d’un vocabulaire de base simple pouvant être enrichi par apprentissage de l’IA. Et un guidage cérébral fonctionnant avec un électroencéphalographe numérique détectant les ondes cérébrales et une série d’électrodes adéquates. Ce serait cette fois au client d’apprendre comment s’en servir. La formation se ferait par le biais de tutoriels variés. La transmission au droïde s’effectuerait en crypté, comme le guidage via le datapad.

L’aspect extérieur de la machine devait être proche de celui d’une peau organique mais ne devait pas trahir l’ADN du client. Une simple culture de cellules épidermiques clonées et génétiquement modifiées ferait l’affaire. Un jeu d’enfant pour les généticiens arkaniens. Le droïde devrait posséder une batterie d’alimentation électrique et un circuit d’eau sous pression pour garantir le maintien des propriétés organiques de la peau cultivée.

Toute la maintenance serait effectuée sur Arkania.

Le projet serait confidentiel de A à Z. Rien ne filtrerait au dehors des laboratoires au sujet du droïde-doublure. Le Clan Latessa se réservait le droit d’utiliser les compétences et connaissances acquises lors du développement du projet à des fins internes et / ou pour le développement d’autres produits sans aucun point commun avec le droïde-doublure.

Le client s’engageait à avancer tous les frais de développement du produit. Le prix fixé par le Clan Latessa dépendrait directement des coûts de développement.



Résumé :

Quel est le coût (en temps et en crédits) du développement des solutions technologiques envisagées :


- Développement d’un droïde de haute technologie : précis, stable et silencieux, à la morphologie adaptable selon les besoins et désirs du client.
- Développement d’une IA (basée sur l’IA des droïde protocolaires) autonome apte à : la prise de décision, la réflexion, l’improvisation raisonnée, l’imitation des mimiques et gestuelles du client, l’apprentissage des principes, idéaux et mœurs du client.
- Développement d’un électroencéphalographe numérique utilisant les ondes cérébrales pour un guidage cérébral du droïde.
- Culture de cellules épidermiques sur la base d’une ADN artificielle.

Les laboratoires concernés par le développement acquièrent-ils la maitrise des points cités précédemment ?

[Peur]

Le projet était gros. Reproduire le comportement naturel d'un être vivant était complexe. Très complexes. Et donc cher. Forcement.

Du coté hardware, vouloir reproduire un déplacement, un apparence, et même des émotions, demandé un matériel avancé et nombreux. Et les réglages prenaient du temps. L'IA n'était pas non plus simple à développer, mais moi coûteuse. Ici un ordinateur suffisait. Enfin, le clonage de cellule de peau était simple. Toutefois, afin de rester vivante, les cellules avaient besoin de fluides. Le chassis dû donc être adapté.

Coûts du châssis: 3.800.000 cdr

Coûts de l'IA: 700.000 cdr

Coûts des cellules : 400.000 cdr