- ven. 6 nov. 2015 18:09
#20666
Les flux se matérialisaient comme des fils de soie, partant vers les rivages infinis de l’esprit. La toile ainsi formée était parsemée de plusieurs couleurs, variant d’intensité sur la longueur et prenant source au niveau des êtres, immobiles statues dont la concentration était mise à rude épreuve. Certains fils plus gros que les autres englobaient les plus petits, moins stables, dangereux même. Le tout ne tenait que grâce au concours de tous les membres, et si l’un lachait, toute la structure manquait de s’ébranler. Il y en avait encore un autre, dont le diamètre de la base dépassait la plupart mais qui se séparait en plusieurs entités. Il entourait les flux les plus faibles et guidait les plus gros. La surface de celui là était lisse, sans porosité. Sa couleur anthracite passait presque inaperçu dans le flux coloré des autres. Les informations qu’il échangeait étaient pratiquement nulles, mais cependant, il était un de ceux qui en recevait le plus. Il ne fallait pas croire que ces simples flux étaient assimilables à de l’énergie ou du travail. C’était une vue de l’esprit, des canaux transportant des souvenirs, des sentiments et des personnalités. Toutes différentes et surtout certaines plus corrosives que d’autres. C’était cela le plus difficile, garder le tout cohérent et veiller à ce que les plus faibles ne soit pas écrasés par les plus puissant qui n’avait pas encore le contrôle. Helera recevait tout, images, sons et odeurs qui parasitait son cerveau, qu’elle dû trier. Son identité propre n’existait plus. En fait, plus personne dans la salle n’avait sa personnalité, ou du moins l’avait complètement. Tout le monde voyait ce que tout le monde était. Une simple fusion pourrait-on penser. Oui mais non, il n’était aucunement question d’agir et de penser simultanément. Ce n’était que des actions passées qui étaient échangées. Un lien plus fort, une méditation de masse, c’était à cela que l’on pouvait assimiler la manœuvre. Cela permettait à tout l’ordre gris, à tous ceux présents de connaître son prochain, de le comprendre. Evidemment, si un des membres voulait en apprendre davantage sur un des porteurs de charges, ceux qui maintenaient le tout, il lui était tout à fait possible. C’est ainsi qu’Helera vit passer dans son esprit plusieurs autres personnes, certaines de manière consciente, d’autres non.
Dans la salle, une des énormes dont le plafond était érrigé sur plusieurs dizaines de mètres de hauteurs et dont les piliers énormes faisaient paraître n’importe qu’elle être ridicule, pratiquement la totalité de l’ordre était présent. Ils avaient répondu à l’appel et suivait ce qu’Helera leur proposait. Un exercice simple de méditation, mais qui pour elle était indispensable pour pouvoir comprendre. Car il ne s’agissait pas que de maîtriser la Force, il s’agissait de comprendre pourquoi tout sensitif devait veiller à garder le contrôle sur lui-même sans tomber dans les travers. Au contraire, tous sentiments n’étaient pas proscrits, seulement ceux dont la noirceur polluait le reste de la toile. Au dehors, la neige tombait à lourds flocons et emplissait donc l’intérieur d’une lumière tamisée et totalement blanche. Cela ne faisait qu’ajouter au côté solenelle de la manœuvre. Plusieurs dizaines de sensitifs, reliés entre eux par le biais de la Force. Un exercice qui dès à présent allait être récurent. Commencé sur le Renaissance, il avait lié les premiers élèves à un point que tous savait à peu près comment les autres pouvaient réagir. Ils ne connaissaient pas leur intimité respective, qui était trop bien enfouis en chacun d'eux. Ils pouvaient cependant se parler d'une manière franche et sans moyens détournés car étaient tous jumeaux. Si cela fonctionnait avec le reste de l'ordre, et Helera comptait bien y arriver, ce ne serait pas une bande de sensitifs qui allaient se battre. Ce serait une seule et même personne, unis par des liens plus forts que ceux fraternelles. Le risque en revenait à être minime, et même plus encore. Tous ceux qui voulaient nuire à l'ordre serait automatiquement détecté dans ce genre d'opération qui se devait d'être obligatoire au moins une fois. Se familiariser avec un endroit, c'était comme ce familiariser avec un groupe, cela prenait du temps et des habitudes pour que la confiance règne.
Dans la salle, une des énormes dont le plafond était érrigé sur plusieurs dizaines de mètres de hauteurs et dont les piliers énormes faisaient paraître n’importe qu’elle être ridicule, pratiquement la totalité de l’ordre était présent. Ils avaient répondu à l’appel et suivait ce qu’Helera leur proposait. Un exercice simple de méditation, mais qui pour elle était indispensable pour pouvoir comprendre. Car il ne s’agissait pas que de maîtriser la Force, il s’agissait de comprendre pourquoi tout sensitif devait veiller à garder le contrôle sur lui-même sans tomber dans les travers. Au contraire, tous sentiments n’étaient pas proscrits, seulement ceux dont la noirceur polluait le reste de la toile. Au dehors, la neige tombait à lourds flocons et emplissait donc l’intérieur d’une lumière tamisée et totalement blanche. Cela ne faisait qu’ajouter au côté solenelle de la manœuvre. Plusieurs dizaines de sensitifs, reliés entre eux par le biais de la Force. Un exercice qui dès à présent allait être récurent. Commencé sur le Renaissance, il avait lié les premiers élèves à un point que tous savait à peu près comment les autres pouvaient réagir. Ils ne connaissaient pas leur intimité respective, qui était trop bien enfouis en chacun d'eux. Ils pouvaient cependant se parler d'une manière franche et sans moyens détournés car étaient tous jumeaux. Si cela fonctionnait avec le reste de l'ordre, et Helera comptait bien y arriver, ce ne serait pas une bande de sensitifs qui allaient se battre. Ce serait une seule et même personne, unis par des liens plus forts que ceux fraternelles. Le risque en revenait à être minime, et même plus encore. Tous ceux qui voulaient nuire à l'ordre serait automatiquement détecté dans ce genre d'opération qui se devait d'être obligatoire au moins une fois. Se familiariser avec un endroit, c'était comme ce familiariser avec un groupe, cela prenait du temps et des habitudes pour que la confiance règne.