L'Astre Tyran

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Arkania, dans le système Perave, est une planète au climat inhospitalier. Couverte de toundra et de glaciers, elle abrite cependant de nombreuses mines qui sont sa principale source de revenus. Arkania est également connue pour ses centres d'expérimentation génétique qui furent à l'origine de la création de nouvelles races.
Gouvernement : Neutre - Accointances avec l'Empire
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By Elysia Astellan
#29466
    Station Arkoh Adasca
    Projet : 10-932-RFSF-2
    Recherche Fondamentale portant sur la Sensibilité à la Force


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    Pendant le bref mais intense séjour de l’Ordre Gris sur Arkania, un nombre restreint de soldats d’élite avaient été formés au Praxeum par les instructeurs de l’Ordre. Parmi ces soldats, certains présentaient une sensibilité particulière à la Force. Le Capitaine Oberan faisait partie de ces soldats sensitifs, et c’est lui-même, profitant du recrutement fait par l’Ordre Gris sur Arkania, qui reconnut ce don des sens chez ses compagnons d’armes. Quatre autres potentiels sensitifs furent alors identifiés et méticuleusement fichés.

    Isen Oberan fut le premier à rejoindre volontairement le programme confidentiel d’identification des sensitifs au sein de l’armée arkanienne, ce qui lui valut le poste de Capitaine de la Garde Royale. Dès lors, et avec des moyens approximatifs, commença la campagne officieuse d’identification. Vingt-deux soldats furent suspectés d’être sensibles à la Force. Au cours d’un de leurs examens médicaux réguliers, des prélèvements de sang supplémentaires furent réalisés et stockés, en attendant que le gouvernement – le Monarque – se décide à initier une phase plus avancée du projet.

    L’attentat du Praxeum, et la présence de Siths potentiels sur Arkania, déclenchèrent cette seconde phase. Au cours de l’autopsie des Siths présumés, un bon nombre de prélèvement sanguins et d’organes furent réalisés, avec l’objectif de se mettre en quête de la réponse à la question « qu’est-ce-qui fait qu’un sensitif est un sensitif ? »

    Pour ce faire, la Station Arkoh Adasca fut sollicitée, en toute confidentialité, bien entendu.




    Demandeur : Gouvernement Dirigeant d’Arkania

    Projet : 10-932-RFSF-2 (Recherche Fondamentale portant sur la Sensibilité à la Force)

    Description : Le projet a pour objectif principal de déterminer quelles sont les caractéristiques biologiques propres à un individu présentant une sensibilité à la Force. Au cours des études menées dans le cadre du projet, il sera également question de déterminer s’il est possible d’identifier de manière simple et rapide un individu présentant une sensibilité à la Force.

    Protocole théorique : Sont mis à disposition du Collège Scientifique de la Station Arkoh Adasca des échantillons organiques prélevés sur des sujets supposés présenter une sensibilité à la Force. Les tests effectués sur ces prélèvements …





    S’ensuivaient plusieurs pages d’un descriptif pesant duquel il fallait retenir trois choses.

    Premièrement, il était question d’identifier l’origine de la sensibilité à la Force. Deuxièmement, une fois l’attribut responsable de cette sensibilité à la Force identifié, il s’agissait de définir quelles étaient exactement ses propriétés en testant, notamment, sa réaction à divers environnements et sollicitations prédéfinies (rayons variés, température, gaz, agents extérieurs, etc.) ; de même on chercherait à comprendre comment il évoluait, s’il évoluait, et comment il agissait sur les organismes l’avoisinant. Troisièmement, se posait la question de la détection de la sensibilité à la Force chez un individu par des moyens dits « conventionnels ».

    L’échantillon de prélèvements étant considérés de taille insuffisante, on proposait également que soit poursuivie la recherche d’individus présentant une potentielle sensibilité à la Force afin d’accroitre la taille de l’échantillon. Mais comment procéder.

    Le projet fut présenté à l’autorité impériale compétente. L’approuvait-elle ? Avait-elle des attentes particulières vis-à-vis d’un tel projet ?

    La Reine d’Arkania, de son côté, avait pris soin de transmettre personnellement le dossier à l’Empereur.
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By Harlon Astellan
#29553
L'autorité compétente en la matière était bien le co-directeur scientifique, qui disposait d'un titre d'ambassadeur agrée pour décider du bien-fondé des projets. Il n'était pas vraiment un ambassadeur, ce titre était purement honorifique, mais cette désignation ne souffrait pas de contestation dans le contexte. Ce projet l'intéressait, et il savait bien à quoi pouvait songer ses homologues.

Le co-directeur se réunit avec son homologue arkanien. Ils reçurent la demande de concert, sous impulsion d'un des deux gouvernements. Tant mieux. Chacun pouvait se douter que l'Empire proposerait un projet lui-même juste après. Ne serait-ce que pour ne pas laisser "d'avantage" à Arkania. Chacun se demandait même pourquoi personne n'en avait lancé avant. Mais bon... ieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ?

Confondre les deux directeurs étaient faciles. L'Arkanien était tout arkanien. Yeux blancs sans pupille, quatre doigts aux mains. Celui de l'Empire était l'autre, fatalement. Etrangement, le chef, l'ambassadeur de l'Empire n'était même pas humain. Il avait été choisi un Muun pour diriger la partie impériale du département scientifique. Un grand bonhomme tout fin, tout sec, à la tête allongée comme un gros haricot bosselé. Une blouse très longue qu'on avait du tailler dans un linceul ne le distinguait même pas vraiment des autres chefs scientifiques. Mais on avait eu l'intelligence de coudre les lignes parallèles de couleur différentes sur le bord des manches, rendant l'identification rapide, bien que non nécessaire. Après un an de travail commun, tout le monde connaissait tout le monde.

Mais bref. Le dossier fut transmis, et le Muun approuva cette proposition.

        « Les organes de l'Empire ont toujours entrepris de percer le mystère entourant la Force et ses praticiens, y compris ceux qui s'ignorent. En apportant une base de travail objective, Arkania vient de réaliser une ambition vieille de trois décennies. »

Il savait que l'Empereur lui-même en aurait été content. Pas tant du sujet de recherche que ses applications potentielles.

        « Je pense parler au nom de tous en disant attendre avec impatience les échantillons de tissu venus de la surface. »

L'attaque ne l'avait que peu chamboulé. C'était le lot des gouvernements. Il était là, lui, pour soupeser ses éprouvettes, pas pleurer des gens qu'il ne connaissait pas, fussent-ils des empereurs, des présidentes ou des reines.




Au Maître de Jeu :
- La Station Arkoh Adasca a une capacité de recherche de 100 millions par mois. Combien est nécessaire à la recherche ?
- Combien coûterait un prototype de machine type IRM avec analyse du taux de midi-chlorien ?
- Combien coûterait ensuite chaque machine de ce type ?

Estimations :
- Au moins 200 millions de crédits de recherches ( 2 mois à plein régime )
- Une machine IRM est extrêmement coûteuse. Un tel engin, si additionné à des technologies déjà existantes, coûterait en prototypage 1 million de crédit, avant de coûter 50.000 crédits par unité médicale.
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By Amertume
#29707
En ce qui concerne le dossier "Arkania" (recherches et premiers résultats)


Sur la station Adasca, on commençait vraiment à apprécier de plus en plus la Reine Civicius, ça oui. Pensez donc que depuis la fin de la construction de la station, une ribambelle de projets tous plus complexes les uns que les autres n'arrêtaient pas de s'ajouter au boulot à faire des scientifiques arkaniens! Et s'il y a bien une chose que les Arkaniens adorent, c'est la recherche génétique. Reine, tu penses vraiment à nous faire plaisir!

Passons donc au vif du sujet maintenant. Rechercher l'origine de la Force chez un individu sensible à son usage? Un défi à la hauteur de l'intelligence arkanienne. Avec les échantillons d'Oberan et les 22 soldats présumés sensibles, on avait assez pour lancer des tests.

Les résultats furent probants: sur chaque échantillon de sang collecté, on trouva une concentration anormalement élevée d'un type d'organismes jusqu'ici peu connus ou en tout cas jamais identifiés comme autre chose que des composantes de l'ADN d'une personne. Feaver Skoh, directeur du projet de recherches par ordre du gouvernement, examina personnellement les échantillons, allant même jusqu'à prendre à titre comparatif un peu de son propre sang pour voir.

Il nomma pour l'occasion "Hélix" les organismes inconnus. Taux d'Hélix par cellule sanguine de Feaver: 2784. Taux d'Hélix par cellule sanguine d'Oberan: 7862. Soit le triple. Ils tenaient là quelque chose, car en définitive et après un examen génétique complet d'Oberan, convoqué pour l'occasion rapidement, absolument rien ne le différenciait au niveau cellulaire de Skoh, excepté ces fameuses cellules Hélix.

Sitôt l'organisme Hélix identifié, une batterie de tests sur le comportement dudit organisme fut orchestrée, on le soumit à des gaz comme le dioxyde de carbone, l'oxygène, etc. On changea la température environnante autour de la cellule pour observer si le comportement changeait. Le résultat fut sans appel à chaque test effectué: hors du corps du sujet, Hélix ne pouvait pas survivre plus de quelques secondes, 1 minute dans le meilleur des cas.

Quant à comprendre son fonctionnement, les premiers essais montrèrent simplement qu'Hélix, au sein des cellules du corps d'un sujet, quel qu'il soit, ne faisait rien d'autre qu'assurer, selon les dires d'un des chercheurs affectés à l'équipe "le maintien de l'intégrité cellulaire du sujet". Quant à savoir ce que ça voulait dire, bonne question, car c'était pour le moment Terra Incognita cette histoire...

Il allait falloir pousser les recherches sur ce sujet mais en l'état, un premier compte-rendu préliminaire fut envoyé au Dominion et à la Reine:

A : Reine Civicius, Dominion Arkanien, Station Arkoh Adasca
De : Directeur Feaver Skoh, responsable du Projet : 10-932-RFSF-2
Sujet : Rapport préliminaire des recherches

Votre Majesté,

Voici mon rapport sur les débuts des recherches dans le cadre du projet ordonné par vous-même. Divers tests, recherches et hypothèses dûment vérifiées et approuvées (ou abandonnées) nous ont permis de trouver une piste prometteuse. Nous avons découvert que toute personne vivante possède dans sa structure génétique, au sein de chaque cellule de son corps, une concentration d'organismes/microbes spécifiques, chose que nous n'avions jusque-là jamais remarqué.

En sus de cette découverte, nous avons pris soin d'en noter la concentration chez les sujets test. J'ai moi-même vérifié cette affirmation avant de l'écrire. J'ai comparé un échantillon de mon propre sang avec celui du sujet 0 et des sujets 1 à 22. A chaque fois, le même état de fait nous fut révélé: les sujets disposent d'une concentration plus importante encore de ces organismes, baptisés Hélix, là ou je n'en possède qu'un taux relativement faible.

De même, nous avons découvert que si l'organisme Hélix est hors du corps du sujet, quel que soit l'environnement protégé dans lequel on le place, il meurt très rapidement. Nous pensons qu'il s'agit en quelque sorte d'un symbiote, qui ne peut vivre nulle part ailleurs que chez le sujet et lui octroie un bénéfice quelconque en échange.

Cette observation tend à prouver que ces organismes, par leur existence et leur concentration élevée chez certains individus et pas chez d'autres, sont le lien qui rend possible l'application et la manipulation du procédé défini comme étant "la Force". Nous continuons nos recherches à l'heure ou je rédige ce compte-rendu.


Quant à commencer à dépister plus de personnes sensibles à la Force, cela allait demander plus de travail et d'organisation, et en cela comme en toute chose, c'était à la Reine qu'il revenait de suggérer une méthode à appliquer.

En ce qui concerne le dossier "Empire" (coût des recherches et coût du développement de prototype d'IRM)


Coût de la recherche sur les organismes dits "Hélix" et leur rapport avec la Force : 25 000 000 Cr', 1 mois irl

Coût de développement du prototype d'IRM : 1 000 000 Cr'

Coût de développement d'unité IRM par la suite : 500 000 Cr' l'unité

En sachant toutefois que les premiers essais de l'IRM par les scientifiques arkaniens pour détecter les cellules Hélix sont extrêmement décevants. Sur le sujet 0 et les 22 autres sujets, l'IRM ne détecte absolument aucun organisme Hélix mais détecte de manière très partielle ceux du directeur Skoh.

Et pour cause, une IRM ne fait que dresser un "portrait" très rapide de l'organisme d'une personne sans détails très importants là ou l'identification des Hélix et de ceux qui en disposent en très grande quantité doit se faire par observation et étude très pointue. En gros, l'idée en soi n'est pas mauvaise mais à moins de parvenir à l'utiliser de la bonne manière, c'est probablement une impasse.
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By Elysia Astellan
#31018


    On semblait donc avoir trouvé une cause à cette capacité si particulière, ce énième sens. Hélix. C’était mignon, à faire sourire. Mais l’affaire ne déclenchait qu’un rictus désabusé. Il fallait chercher encore, et en ce sens, les Arkaniens ne manquaient pas d’imagination. On avait testé des humanoïdes, des Arkaniens et des Arkants pour la plupart. Un bien faible échantillon qui avait pourtant révélé bien des choses. Aller plus loin, débuter l’étape suivante, bien que toujours comprise en la phase 2 du projet. Qu’en était-il des autres races ? Des animaux ?

    De nouveaux prélèvements étaient nécessaires, on voulait en savoir plus. Où chercher de nouveaux échantillons ? On se tourna vers les hôpitaux notamment, réquisition de déchets sains destinés à destruction. On profita des analyses médicales constantes effectuées au sein de l’armée. Une grande majorité des éprouvettes contenait de l’ADN arkanien ou yaka, mais on put toutefois se munir de quelques éléments humains.

    Une procédure fut rapidement rédigée et appliquée, avec l’accord du partenaire impérial. La première batterie de tests visait à classifier les échantillons par une reconnaissance ADN afin de dresser un profil grossier du sujet. Dans un deuxième temps, la détection Hélix était réalisée. On tâchait d’évaluer le taux de ces organismes dans chaque échantillon. Sang, tissus, chairs, … tout y passait. Pour un sujet donné, plusieurs échantillons de même type mais de tailles différentes étaient à disposition, afin d’évaluer l’influence de la taille dudit échantillon sur la mesure d’Hélix.



      Les Hélix étaient-ils plus facilement identifiables dans les tissus, dans les chairs, dans le sang, dans la moelle osseuse ?
      Quelle était la taille d’échantillon minimum requise pour une mesure la plus précise possible du taux d’Hélix ?




    Questions essentielles pour franchir cette deuxième étape. Les réponses menaient à une étude d’un autre genre : le développement d’un outil portatif de contrôle du taux d’Hélix. Un hélixomètre ? Quel temps d’analyse pour quelle précision de résultat et avec un outil de quelle taille ? On voulait pouvoir identifier un sensitif en un temps record. Fallait-il procéder avec une seringue ? Une aiguille ? Une pipette sous-cutanée ? Et puis, on imaginait … Une micro-centrifugeuse ? Un micro-spectromètre ? Il fallait une solution efficace et fiable.



      Était-il possible de développer un dispositif de mesure peu encombrant et rapide du taux d’Hélix ?




    Voici que l’étape 2 touchait au but.

    Débutait l’étape 3, sur un sujet tout à fait particulier, qui était davantage dédié au soulagement d’une curiosité grandissante dans les rangs des scientifiques en présence, qu’à la recherche d’une véritable réponse médicale.

    Des tissus - dermes, épidermes, muscles - identifiés avec un taux d’Hélix supérieur à la moyenne observée, on préleva des cellules. Ces cellules devinrent les souches d’une dizaine de cultures de tissus organiques clonés. Le taux d’Hélix de chaque clone fut évalué en plusieurs points de la culture, proche de la souche, et loin de la souche.



      Les tissus clonés contenaient-ils des Hélix dans les mêmes proportions que le tissu originel ?
      Y avait-il une variation du taux d’Hélix dans les tissus clonés en fonction de la distance à la source de la culture ?




    La quatrième étape, quant à elle, s’avérait tout aussi ludique, mais beaucoup moins réjouissante dans la formulation même de son objectif. Le Directeur arkanien envisagea même de confier la suite à une équipe différente, qui irait piocher ses informations auprès de la première équipe. Il hésita longuement. Il était sans doute question d’éthique. Finalement, on ne changea rien.

    De la réalisation de l’étape 4, les humanoïdes devaient être prohibés. Plutôt que de travailler sur les échantillons, il était question d’étudier les sujets. Le Collège Scientifique passa alors une large commande de rongeurs quelconques, de petits animaux voués au laboratoire. Des souris. Quelques centaines de souris. Tout le lot fut testé. Quel taux d’Hélix pour quelle souris ?



      La mesure du taux d’Hélix était-elle aisément réalisable sur les animaux ?
      Les animaux choisis avaient-ils un taux d’Hélix différent (plus faible ou plus élevé) des sujets humanoïdes jusque là étudiés ?
      Certaines souris présentaient-elles une sensibilité à la Force ?




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By Amertume
#31024
Comme dit le dicton, impossible n'est pas Arkanien, et il n'existe rien qu'un Arkanien ne peut déconstruire et comprendre. Visiblement, les scientifiques étaient impatients de prouver une fois encore la réputation de génies qui planait autour de leur espèce. Il faut dire qu'un tel défi avait de quoi rendre fou le plus éminent des chercheurs: établir un profil complet d'une cellule Hélix, qu'on soupçonnait d'être la cause de la sensibilité à la Force chez un individu.

La première batterie de tests consistant en un profilage via reconnaissance ADN eut des résultats partiellement satisfaisants. Les scientifiques purent établir un schéma visuel représentant la cellule, bien qu'il leur fut impossible présentement de comprendre ses composantes. (cf image spoiler)



Hélix était au centre du profil, le cercle intérieur au cœur du triangle modélisé. Mais c'étaient bien les 3 faces de ce triangle qui étaient un complet mystère pour les scientifiques. Ils étaient incapables de déterminer ce que représentaient ces faces: des composantes encore inconnues d'Hélix? Était-ce extérieur à la cellule? Quelle en était l'utilité? Quel lien entre Hélix et ces 3 parties? A creuser plus tard.

Au final, la nature même d'Hélix fut déterminé: c'était une cellule de type organite, un micro-organisme devenu partie intégrante de sa cellule-hôte. Ainsi la réponse à la seconde question fut-elle facile à deviner, Hélix n'était pas présent seulement dans le sang d'un individu ni présent en plus grande quantité dans une partie de l'organisme que dans une autre, il était partout. Il constituait la base même de tout organisme vivant qui en possédait.

Pour autant, il n'était pas nécessaire d'examiner un organe ou une partie du corps pour avoir une mesure précise du taux de cellules Hélix présentes. Le fait qu'Hélix était présent absolument partout dans un organisme enlevait la nécessité de la taille d'un échantillon. Un échantillon de sang donnait une parfaite estimation du taux global car la nature d'Hélix, symbiote présent partout, rendait possible une telle simplicité difficilement concevable en temps normal.




Passons maintenant à l'étape pratique de tout ceci. Concevoir une machine portable capable de détecter ou en tout cas analyser un échantillon pris sur place d'un donneur pour avoir son taux d'Hélix, c'était possible. C'était même potentiellement facile... Si l'on savait ou on allait. Or, bien que leurs recherches avançaient indéniablement et donnaient de bons résultats, les scientifiques continuaient de patauger en terra incognita et comprenaient encore assez mal les subtilités du sujet Hélix.

C'est pourquoi la conception d'un prototype prendrait au minimum un mois et coûterait (c'est ici l'ensemble des coûts liés uniquement à la R&D sur un "proto-hélixomètre") 5 000 000 Cr'. A noter que le principe de ce prototype, sa forme, son fonctionnement et tous autres détails seraient à indiquer de la part du directeur des recherches.




La troisième étape connut une issue bien moins heureuse que les précédentes mais paradoxalement fut tout aussi productive. Ainsi qu'il avait précédemment établi, hors des cellules et de l'organisme hôtes, Hélix ne survivait que très très peu de temps avant de mourir. Le même constat s'appliqua lorsque les scientifiques tentèrent de cloner des tissus constitués d'Hélix: les assemblages clonés disposaient bien de cellules Hélix mais celles-ci mouraient presque immédiatement au moment ou elles prenaient forme au sein des organismes clonés.

Nul ne put expliquer cette singularité, cette aberration des lois de la génétique qui fit s'arracher les cheveux de nombreux éminents chercheurs lorsqu'ils découvrirent la scène. Il était du coup bien évidemment impossible de faire une mesure d'Hélix puisque à peine faisait-on une culture que les cellules Hélix disparaissaient aussi vite.

La théorie du directeur Skoh fut qu'Hélix, de par son statut de symbiote profondément implanté dans chaque cellule de l'organisme hôte, ne pouvait tout simplement pas exister ailleurs. Sur le principe, l'identité génétique d'Hélix était tellement spécifique, tellement "programmée" pour un seul organisme qu'aucun autre substitut ne pourrait lui convenir. Du reste, la réponse à la seconde question était toute trouvée: qu'on s'éloigne de beaucoup ou non de la source originelle, il n'y avait pas d'Hélix.




En règle générale on a plutôt l'habitude de passer des tests sur des animaux de type rongeurs et autre avant de les faire sur des sujets humains, mais force est de constater que les Arkaniens ne font vraiment pas les choses comme tout le monde. Si les scientifiques eurent à penser que ça n'allait pas être de la tarte vu les résultats des tests précédents, ils furent tout aussi désappointés. Un simple test sanguin, comme pour les sujets arkaniens/humains, permit de révéler le taux moyen des rongeurs: 99% des rongeurs disposaient de 1554 Hélix par cellule tandis qu'1% en avait entre 1705 et 1839 par cellule.

Ce qui voulait dire que même les spécimens ayant une plus forte concentration étaient bien en dessous du minimum dont disposaient les 23 sujets humanoïdes sensibles à la Force selon les théories. Réponse fut-elle donc donnée en partie: non, les animaux tests n'étaient pas sensibles à la Force d'aucune manière mais, considérant qu'ils disposaient eux aussi de cellules Hélix bien qu'en quantité bien moindre (relative, on parle de milliards de milliards de cellules dans tout l'organisme quand même), il était fort probable qu'ils disposent d'un lien avec la Force comme la majorité des êtres vivants non-sensibles.

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By Elysia Astellan
#31453
    L’hélixomètre devait tenir dans la poche. Il fallait qu'un soldat, armé de tout son zèle, puisse le dégainer à toute vitesse pour procéder au contrôle d’identité de rigueur.

    On était capable, avec une lame mince et un spectromètre précis de compter le nombre d’Hélix en présence. La procédure à suivre était simple, la longueur d’onde à utiliser était connue. La miniaturisation était la dernière étape à franchir avant l’atteinte de l’objectif tant loué.

    Une goutte de sang suffisait pour évaluer le potentiel de tout un corps. La seringue, courte et robuste, avait la contenance de deux gouttes. Deux fois trop. Marge sécuritaire. En appuyant sur le premier bouton - il n'y en avait que trois - la seringue prélevait deux gouttes de sang et dans la même aspiration, injectait sa prise entre les lames en verre, alors aussitôt pressées l’une contre l’autre. Et sans avoir à rien faire de plus, le rai de lumière frappait l’échantillon. Le récepteur, séparé de l’émetteur par deux gouttes de sang aplaties, évaluait l’intensité du rayon traversant les lames, fonction de la concentration d’Hélix dans les cellules sanguines.

    Tout ceci, à l’abri du regard curieux du soldat qui fixait l’écran en attendant le verdict. Il s'affichait alors, après quelques longues secondes, un nombre. Un nombre qui ne voulait rien dire, mais qui plus tard serait rouge ou vert selon l'individu contrôlé, et qui déclencherait ou non la procédure sécuritaire adéquate. Le soldat avait ensuite reçu la consigne de presser le deuxième bouton, pour que l’appareil inscrive sur la carte mémoire interne le rapport d'identité. S'y adjoindrait plus tard le récapitulatif ADN.

    Enfin, quand le contrôle était terminé, et pour réinitialiser l’appareil, le soldat appuyait sur le troisième et dernier bouton, afin de purger la seringue et les lames.

    Beaucoup d’améliorations pouvaient encore subvenir avant la mise en service de l’appareil. On voulait y ajouter l’analyse ADN. C'était en cours, rien de bien compliqué. Mais pour l’instant, on ne savait pas ce qu'était un taux d’Hélix élevé. Il fallait des cobayes, des sensitifs avérés et reconnus …

    Le professeur posa le prototype sur la table devant lui, tandis que s’élevait du Collège Scientifique un concert d’applaudissements mesurés. Mission accomplie. Quand produirait-on l’appareil ? Et pour quel prix ?




      « Allons ! Soyez raisonnable. »

    Le professeur marchait à grands pas dans le couloir, suivi par le laborantin au petit trot.

      « Apprenez à faire un prélèvement, sinon vous pouvez dire adieu à la levée de fonds pour votre recherche sur la cnidaire de Mahari. Souvenez-vous que c'est moi qui suis responsable du dossier. Ha ! »

    Son index s’envola au-dessus de sa tête, ponctuant sa menace avec fermeté. L’autre lui courait derrière sans piper mot. Ils entrèrent dans le laboratoire où attendaient toute l’équipe en charge de la culture cellulaire.

      « Alors ?! Donnez-moi une seringue. »

    On la lui donna, il s’assit face au spécimen.

      « Il est frais ? »

    Oui, il l'était. Le professeur ponctionna trois points, déposa les trois prélèvements sur trois lames, plaça les trois lames sous un microscope, et se tourna vers l’écran. À gauche, la vie. À droite, la mort.

      « Nom d'une méduse ! »

    C'était grave. Très grave. Il recommença. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il testa toutes les cultures. Une à une. Cela lui prit des heures.

      « Et merde ! »

    Vraiment grave. Rendez-vous compte, des décennies qu'on pratiquait la greffe de cellules clonées. Que devenaient les tissus artificiels greffés ? Ils ne pourrissaient pas, on l’aurait su, les patients auraient vu leur peau se gangrener. Pouvaient-ils mourir sans pourrir ? On laissa les cultures à leurs affaires. Elles étaient filmées, sans interruption. Que devenaient, à terme, les tissus clonés ?

    D'autre part, on utilisa les souris. Elles n'avaient pas été commandées pour cette histoire, pourtant c'est à cela qu’elles allaient servir. D'une cellule d’épiderme de souris, on mit en culture de nouveaux tissus. Les Hélix défaillirent. Puis on écorcha localement l’animal pour procéder à une greffe minutieuse, comme on l’aurait fait sur le patient d’un hôpital demandeur d’un implant de peau. Les Hélix morts le restaient-ils ?Y avait-il un nouvel afflux d'Hélix ? Ou bien le tissu greffé demeurait-il ahélixique ? On observa. On surveilla.

    Cette question en soulevait une autre. Il était là question de clonage local. Qu'en était il du clonage global ? On procéda à l’achat d’une cellule de clonage, un petit format spécifique aux animaux, comme ceux qu'on utilisait dans les élevages. On choisit quelques souris remarquables de part leur taux d’Hélix. On en clona une. Après l’analyse ADN d’usage, on vérifia son taux. Identique à celui du parent ?
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By Amertume
#31549
Tout doucement on avançait vers la résolution du problème. Bien joué. La conception de l'hélixomètre et son principe de fonctionnement étaient clairement un bon pas en avant dans la bonne direction. Si certains détails seraient forcément à revoir ou à peaufiner, la base semblait bien solide et la compréhension théorique du problème bien assimilée. Une production à grande échelle serait possible une fois tout ça fini, assurément. Maintenant que la R&D du prototype entrait dans sa phase finale et que seuls restaient des détails, une projection à 90% avérée avait été établie.

A l'unité, un hélixomètre coûterait 5 000 Cr' de production, son temps de production serait d'une semaine IRL. Un investissement plus que rentable donc, il serait possible de lancer une production de grande envergure pour peu qu'on ait les coffres remplis.

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Près de 24h durant, les tissus clonés et laissés au repos à attendre tandis qu'on les surveillait restèrent là. Le constat était le même quel que soit le temps accordé, les cellules Hélix finissaient toujours par mourir, incapables de survivre hors de l'organisme hôte. Les tissus, pourtant, ne semblaient avoir aucun problème. Cela remettait en question le constat selon lequel Hélix était vital à la survie d'une cellule ou d'un corps dans un sens. Mais dans ce cas, quelle hypothèse était la bonne? Une question délicate et frustrante, chaque nouvelle découverte semblant être à l'opposé de la précédente.

Peut-être était-ce un mystère qu'il était impossible de résoudre. Peut-être Hélix, que l'on assimilait à la sensibilité à cette chose fort mystérieuse qu'on appelait la Force, était-il tout aussi impénétrable que la Force. Peut-être ne saurait-on jamais la totale vérité sur tout cela.

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Nouveau rebondissement dans les recherches lorsque fut implanté un échantillon cloné de peau d'une souris sur une autre souris. Les observations notées? La greffe prenait parfaitement bien. Oh bien sûr, comme dans toute greffe d'un corps étranger dans un autre, il y avait toujours quelques rejets nécessitant médicaments et/ou ajustements. Mais en dehors de ça, rien à signaler. Les cellules Hélix ainsi clonées et implantées dans un organisme se reproduisaient indéfiniment. Car le cycle d'Hélix consistait en un ballet sans fin de vie et de mort. Chaque seconde, des centaines de cellules disparaissaient pour laisser la place à des centaines d'autres.

Et ce constat pouvait même se vérifier parmi les échantillons des sujets humanoïdes. Toute greffe de matériel génétique cloné sur un sujet de même race ou compatible génétiquement était théoriquement possible et ne changerait rien à l’afflux de cellules Hélix.

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Et on en arrivait finalement au cœur du sujet. L'apothéose du projet, le clonage global d'un individu (ou d'un animal dans le cas présent). Et là encore, même constat que précédemment: dans les 3/4 des cas de souris clonées à partir des souris originales ayant un fort taux d'Hélix, on obtenait des clones disposant peu ou prou du même taux. Les autres disposaient d'un taux tout ce qu'il y avait de plus commun. Il y avait de quoi se réjouir mes amis! Pensez donc, l'opportunité de cloner des individus sensibles à la Force, à la chaîne et avec une facilité déconcertante! Non? Non.

Car il y avait la théorie et la pratique. En théorie, il était tout à fait possible d'y parvenir, il n'était question que de génétique après tout, on prend un peu de ci, un peu de ça, on mélange tout ça et c'est gagné. Mais dans les faits, il fallait tenir compte de l'imprévisibilité complète des propriétés d'Hélix. Il fallait garder à l'esprit qu'Hélix semblait imperméable à une compréhension complète. C'était délicat.

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By Elysia Astellan
#32406
    L’on tenta bien de rédiger un rapport, avec une introduction, des thèses, des développements et des conclusions. Mais tout cela sonnait un peu creux. Tout ce qu’on pouvait tirer des recherches était décevant, et le Collège craignait de se voir retirer un financement essentiel. La communication était cependant essentielle, et quand le rapport fut bouclé, on le présenta en relecture et révision. Et on croisa les doigts.

    Le document comprenait toutefois l’intéressante information du bon développement d’un outil de mesure fiable et au coût de production raisonnable. Les avantages de son utilisation furent soutenus par la majorité du Collège Scientifique et on alla même jusqu’à faire une proposition : produire en masse des hélixomètres et équiper les douanes arkaniennes. Était également sous-entendu que le concours d’une autre planète test était essentiel, à l’Empire de décider qui serait le cobaye, l’objectif étant de constituer une formidable base de données couplant facteurs génétiques et hélixométrie. Et si l’Empire voulait bien prendre des dispositions sur plusieurs planètes situées en différents secteurs galactiques, alors l’information aurait une véritable valeur.

    Le dernier pan du rapport proposait désormais que les expériences concernant le clonage total d’un être vivant soit réalisées sur des sujets humanoïdes, les souris n’apportant que de rapides conclusions concernant le clonage de la propriété hélixique - et oui, on cherchait encore un peu ses mots sur le sujet. L’ouverture d’un laboratoire de clonage, ou l’association avec un établissement de cette catégorie, était à envisager. Quant au choix des sujets … on laissait la question ouverte, peut-être les gouvernements auraient-ils des suggestions intéressantes et éthiquement correctes.
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By Harlon Astellan
#32464
C'est sans doute aucun le rapport le plus prometteur depuis le début de notre collaboration.


Le directeur pesait peu ses mots, mais sans leur donner les effluves d'un mensonge ou d'une flatterie gratuite.

L'Empire sera ravi de contribuer à l'expérience en équipant trois planètes d'Hélixomètres avant de compiler un rapport plus consistent.


Mais le Directeur avait des directives. Il était une personne extra-scientifique qui avait des vues personnelles sur le dossier.

Mais avant de lancer tout projet d'étude extra-laborantine, nous aimerions s'engager mutuellement sur une clause de non-divulgation du projet, de ses implications, et de ses résultats.


Un contrat de NDI était prêt à être signé.

L'Empire est prêt à expérimenter l'Hélixomètre sur Taris, Yaga Minor et Axxila. Les populations seront plus conséquente, et le trafic plus global.


L'échantillon allait brasser large. Taris était multiculturelle au possible, les aliens auraient droit à leur étude de cas également.

A ceci près que le contrat en NDI précisait une expérimentation hors astroports : sur Yaga Minor, l'expérience )porterait sur une campagne de vaccination graduite. Avec un prélèvement à la clef avant pour dépister les maladies potentielles.

Mais ça, Arkania ne devait rien en dire.




Au MJ :
- Combien d'HLM ( HéLixoMètres, pas les tours d'habitations précaires ) pour les astroports de Yaga Minor, Taris et Axxila ? ( Estimation : environ 2000 par planète )
- Combien d'HLM pour la "vaccination" ? ( Estimation : environ 100.000 )
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By Amertume
#32465
Nombre d'hélixomètres estimés pour équiper les douanes des 2 astroports d'Arkania : entre 100 et 250

Coût estimé de la production d'appareils : entre 500 000 Cr' et 1 250 000 Cr'

Nombre d'hélixomètre estimés pour équiper les douanes des astroports de Yaga Minor, Taris et Axxila : entre 1800 et 2000 par planète

Coût estimé de la production d'appareils : entre 9 000 000 Cr' et 10 000 000 Cr'

Nombre d'hélixomètres estimés pour la campagne de vaccination sur Yaga Minor : entre 80 000 et 100 000

Coût estimé de la production des appareils dédiés à la campagne de vaccination : entre 400 000 000 Cr' et 500 000 000 Cr'

Le temps de production des appareils est estimé à une semaine IRL par tranche de 30 000 hélixomètres produits, ce qui porte à environ 3 semaines/un mois IRL pour produire le total maximal estimé à 102 250 appareils

Précision : les chiffres peuvent varier selon le nombre de commandes passées. Les estimations données le sont en fonction du minimum théorique d'appareils et le maximum théorique. Le choix vous revient au final du nombre de commandes passées. Si vous souhaitez commander un nombre différent d'appareils que ceux ici exposés, le calcul n'est pas complexe à faire.
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