L'Astre Tyran

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By Hayley Curwee
#12722
Ambiance


    [font=georgia]« Le plus terrifiant c'était de voir cette femme aux cheveux rouges vifs exécuter cette chorégraphie mortelle alors que les forces de sécurités tentaient de l'arrêter... »
    Un témoin de la catastrophe du Delilah.[/font]



      Simurgh contemplait d'un air absent les étoiles qui dansaient. L'énorme baie vitrée du luxueux Bulwark « Le Delilah » offrait un panorama imprenable sur le vide galactique, pour une fois dans sa vie, Simurgh se sentait en phase avec quelque chose. Un coin de sa bouche se fissura pour laisser apparaître une moue qui oscillait entre tristesse et dédain, elle songea a sa dernière mission sur Corellia. Elle n'était plus très sûre des projets qu'elle voulait suivre. Quelques jours auparavant elle était certaine de sa volonté de domination et de pouvoir, elle voulait absolument le contrôle afin de plier les hommes selon ses désirs qu'ils soient réalisables ou non, maintenant tout n'était plus aussi certain, bien au contraire, elle avait embrassé les limites de ses projets et avait trouvé un certain réconfort dans la solitude et la possibilité de se défouler par elle-même sur le terrain.
      Elle n'avait aucun remords, vraiment aucun et c'était la chose la plus choquante lorsque l'on connaissait un minimum ce brin de fille qu'était Hayley R'izzan.

      Qu'avait été Hayley R'izzan.

        « Hayley R'izzan est morte. »

      Tel était le murmure que l'ombre d'une femme prononçait, son regard s'attarda sur le visage nacré qui la regardait, elle avait de long cheveux noirs qui tombaient en cascade, encadrant des yeux en amandes d'un bleu profonds et un nez fin, son regard était froid, aussi froid que les montagnes gelées qui ornaient la surface de Hoth. Un balayage de haut en bas lui permit de détailler a nouveau cette silhouette malingre. Elle ne représentait pas une menace, bien au contraire et malgré une certaine beauté que l'on pouvait ranger dans cette catégorie des « beautés simples » elle n'avait rien d'exceptionnelle et était tout a fait quelconque. Maintenir cette Illusion par la Force était certes fatiguant, mais c'était devenu usuel depuis quelques temps, a tel point que c'en devenait presque naturel et que le cerveau de la jeune femme, troublé, avait du mal a identifier quel visage était l'original. Cet effort était complété par un autre qui avait le mérite, celui-ci, d'être maîtrisé, celui de sa dissimulation dans la Force. Pour le reste du monde comme pour les sensitifs Simurgh n'était qu'une âme quelconque noyée dans la biodiversité galactique qui constituait la foule qui l'entourait. Elle n'était qu'une existence sans intérêt parmi les autres existences sans intérêts.

      Si Simurgh avait décidé de prendre cet énorme cargo de luxe a destination des mondes les plus captivant touristiquement parlant c'était pour se donner le temps de repenser ses projets sur le futur. Elle se sentait tellement impuissante de n'avoir pu satisfaire a ses désirs de vengeance, aujourd'hui Oxious était mort, de la main de ce Jedi insignifiant qu'était Cyniosis Jugo. La rage et la frustration d'avoir pu être doublé par un gamin si ignorant se traduisit par une petite fissure qui apparut subitement sur la baie vitrée juste au niveau de son œil gauche. Elle aurait voulut se laisser aller a une rage salvatrice qui enverrait tout ces faibles dans le vide intersidéral. Au lieu de ça elle se contenta de soupirer et de serrer plus fermement la barre sur laquelle elle était appuyée.

      Elle fût tiré de ses moroses réflexions par une sensation familière, comme quelque chose qui s'approchait. Ses yeux s'agrandirent sous l'effet de la compréhension, elle connaissait cette empreinte, elle en avait déjà exploré tout les secret et saisie toutes les nuances alors qu'ils avaient été amis, il y avait toujours un peu de cette empreinte a cet instant, mais majoritairement celle-ci avait changé, basculée dans un océan de violence et de colère, pas de cette colère incontrôlée et aveugle, non, plutôt celle qui était froide et insidieuse, maîtrisée, bien plus terrible encore d'un certain point de vue. La présence se rapprochait, mais elle ignorait pour quelle raison, était-ce tout simplement le Hasard ? Ce fichu Hasard que son ancien ami se plaisait a élever au rang de Dieu, de constance universelle ? Peut-être, en tout cas une chose était sûre, Simurgh n'avait pu être démasquée, son reflet montrait toujours la même personne et elle maîtrisait le secret de la dissimulation dans la Force avec un brio rare.

      Aux aguets, elle attendit de voir comment la Force allait provoquer les événements...
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By Cal Keran
#12738
Pourquoi se retrouvait-il à déambuler parmi cette clientèle de luxe ? Cal était un habitué des mondes interlopes, moins des salons de gentlemen. Oh, sa bonne gueule et son air d'aventurier à la manque plaisait aux dames du crû en quête de mauvais garçons, et sa conversation était suffisante -grâce à ses voyages- pour lui permettre de se mêler correctement aux conversations des riches hommes d'affaires ou de la noblesse désargentée des planètes féodales. C'était une raison toute simple. Juste avant sa prise sur Naboo -prise ayant fini momentanément décédé pour raison de nuque broyée-, il avait eu vent d'une deuxième pièce du puzzle. Et cette pièce se trouvait être un capitaine pirate oeuvrant dans le secteur. C'était lui qui avait réceptionné les cargaisons et les avait transporté sur Tatooine. Mais prendre un capitaine de cette trempe n'était pas aussi simple qu'un second couteau chargé de faire les achats. Le plan à mettre en oeuvre avait été... Compliqué.

D'abord, faire passer une série d'informations dans les réseaux. Une belle cargaison de pierres, grosse valeur, devait être transportée dans le navire. Mais l'information bidon, c'était la présence d'une relique jedi dans les soutes, avec les pierres. Complètement stupide pour qui connaissait un temps soit peu les jedis, et la difficulté pour retrouver leurs reliques rendaient improbables que l'on transporte celles-ci dans un transport civil. Et sans escorte d'adepte. Ou sans escorte lourdement armée. Mais convaincre les pirates que peu de mesures étaient prises était une simple mesure de discrétion fut aisé. Un holocron, ils le savaient, avait une valeur impressionnante auprès de ceux qui pouvaient maitriser son savoir. Il espérait que l'appat bidon suffirait, ou, au pire, que le bulwark et sa clientèle de luxe serait un appat de taille. Il avait "vendu" l'information pour rendre le tout plus crédible. Deux mille crédits, ça payait les vêtements dont il avait besoin.

Car ce n'était pas en contrebandier qu'il était monté. Non, il fallait un costume qui corresponde aux lieux , au standing. C'était une superbe tunique grise, aux bordures d'or, qui tenait lieu d'uniforme. Luxueuse, certes, sans être trop voyante. Il avait précisé au tailleur que cette tenue devait pouvoir permettre d'échanger des passes d'armes, et les jointures étaient souples, ne le gênant nullement dans ses mouvements. Du boulot d'orfèvre. Il l'avait bien payé, pour la peine. Son petit cadeau privé en somme.

Et c'était sous l'identité de Ma'ak -vieux souvenir- Senthal qu'il avait convaincu la jeune réceptionniste qu'elle avait oublié sa réservation. Un esprit faible, un tour de passe-passe. Et le voila sur place, près du bar, en train de siroter agréablement un verre. Un whisky corellien. Le détail sans importance. Ou presque.

Se levant, il commença doucement à déambuler parmi les hôtes des lieux. Laissant son esprit déambuler à ses cotés, il sonde les gens présents, leurs émotions, plus particulièrement. Ici, de la joie, une sensation relativement pure, là, de la culpabilité, un homme et ce qui semblait être sa femme... Tromperie ? L'aura était fuyante lorsque celle-ci le regardait. Il sourit, amusé. Encore un qui avait trombiné sa secrétaire.

Mais soudain, une explosion, une émotion intense et trop fugace pour l'identifier. Fermant les yeux, il ne se tourne pas. Une légère gorgée d'alcool. On se concentre. Oui, celle-là. Elle avait posé les yeux sur lui, et cette aura avait dérapé brièvement, malgré le masque opaque qu'elle semblait vouloir conserver. Il ne décelait pas la trace de la Force, mais pourquoi avait-elle réagi ainsi ? Le visage ne lui disait rien, rien de rien. Se retournant, et se dirigeant doucement vers elle, il sourit. Un sourire plutôt doux. Charmeur oui. Avec sa dégaine de trentenaire sur le retour, ça collait.

Cal : "On se connait ? Je... Excusez moi, mais vous me dites... Vaguement quelques choses."

Et paf, les dés étaient jetés. De toute façon, jusqu'à l'arrivée hypothétique des pirates, il n'avait rien de mieux à faire. Levant une main, il la balance en face de lui, comme pour chasser la question.

Cal : "Attendez, laissez moi deviner, c'est frustrant. Naboo ?"

Et son esprit, doucement, enveloppe la jeune femme. Aucune réaction. Et le voila qui énumèrera, rapidement, sans lui laisser le temps de réagir :

Cal : "Coruscant ? Corellia ?"

Réaction, nue vague. Ah, ça lui dit quelque chose. Son sourire s'élargit.

Cal : "Corellia, c'est ça ?"
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By Hayley Curwee
#12770
    Son regard bleu vire au gris.

    Elle le regarde sans le voir, elle ne prends même pas la peine de sourire, il n'y a aucune apparence a cacher parce que cet homme ne la connaît pas vraiment. A un moment peut-être, puis finalement cela avait prit fin. Les mains le long de son corps vinrent se joindre, les longs doigts fins s'entremêlant comme des corps nus. Elle ne dit rien, le laisse parler, elle croit se souvenir qu'il aime bien parler, probable qu'il adore plus le fait de s'entendre parler que de parler. Elle fût traversée par une sensation horrible qui l'a prit a la gorge, comme une nausée étrange seulement fondée sur un sentiment, elle avait envie de vomir tellement le mépris l'envahissait pour cet être. De toutes les âmes insignifiantes qu'elle avait pu croiser dans son existence, le vide que lui inspirait celle-ci avait le mérite de l'intriguer dans un certain sens. Mais ce seul mérite représentait tellement peu de chose, elle le détaillait et ne voyait que faiblesses et apparences ce qui déclenchait une nouvelle vague de mépris pour cet être détestable et recommençait a l'infini le cycle de détestation.

    En bref, il s'accordait pas mal a l'esthétique locale.

    La mention de Corellia a le mérite de provoquer des remous dans ses émotions, remous qu'elle ne contrôle pas et laisse s'échapper. Elle se déride donc un peu et finit par lâcher quelques mots, arborant toujours un visage inexpressif :

      « Ryloth, Nar Shaddaa, Ossus, Ruul... Surtout Ruul, nous nous sommes croisés brièvement a Ruul, j'y ai pris naissance. Le reste de ces planètes appartiennent au passé, au passé et aux souvenirs d'une autre... »

    Elle se détourne de lui lentement pour rediriger son attention sur les étoiles, les étoiles, il ne reste plus qu'elles, ces boules de gaz et de feux, ces soleils morts, ces astres transis qui, l'espace d'une éternité sont figés sur une toile au fond noir, rien n'a d'intérêt en dehors des étoiles, rien dans cet espace restreint qu'elle est obligée de souffrir en tout cas. Lentement sa tête se tourne vers l'homme qui avait représenté quelque chose pour une partie d'elle un jour, puis finalement son attention se reporte sur le vide et les boules de lumières. Une sorte de silence s'installe entre eux, silence qui ne l'inquiète pas outre-mesure, elle connait le loustic, il fera tout pour combler celui-ci, il ne peut pas supporter celui-ci, c'est pour cette raison qu'il a passé la barrière d'ailleurs. Alors que ses yeux gris suivent le mouvement d'une navette qui flotte au côté du géant de l'espace, elle se décida a parler de nouveau, lâchant une question, là question fatidique :

      « Qu'est ce que tu fais là, Keran ? »

    Elle était curieuse de voir ce qu'il allait répondre.

    Allait-il la baratiner ou choisirait-il de dire la vérité ?

    Elle n'avait aucun doutes sur une chose en tout cas : il s'empresserait de prendre la parole laissée vacante, il n'était pas homme a laisser passer une occasion de parler.
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By Cal Keran
#12771
Cette fois, c'est à l'esprit de Keran de se déliter. Non, là, c'était trop, beaucoup trop pour ne pas passer la barrière pourtant solide de son esprit. Le verre est descendu, d'une traite. Et il lui faut bien une ou deux secondes pour pouvoir parler sans partir dans des sons suraigus qui, s'ils auraient été du plus bel effet, n'auraient pas réellement collé à ses tentatives pour paraitre serein. Et enfin...

Cal : "Putain, Hayley... Si ce n'est pas toi qui me cherche, je commence de plus en plus à croire que le Hasard à un sens de l"humour bizarre et assez malsain !"

Se rapprochant d'elle d'un pas rapide, son esprit se met en marche. La vérité ou le bobard ? La vérité. Si elle voulait agir contre lui, il préférait qu'elle agisse vite.

Cal : "Ce navire va être attaqué par un pirate. Une de mes cibles. Enfin si tout se passe bien et que lui et ses hommes sont suffisamment bêtes, ou cupides, pour tomber le panneau. Et je pense qu'ils rentrent dans les deux catégories."

Claquant des doigts, il hèle un serveur. Et, l'attendant...

Cal : "Ce n'est ni le lieu ni le moment pour régler nos comptes. Même si je suis impressionné par ce que tu sais faire avec tes nouveaux pouvoirs. Enfin bref..."

Nouveau verre, à la volée. Il l'enfile tout aussi vite. Et résiste à la tentation du troisième, émotion, oui, mais finir alcoolique ne l'aiderait pas vraiment à résoudre la situation.

Cal : "Ecoutes, Hayley, je ne sais pas ce que tu cherches ici mais tu étais la dernière personne sur qui je comptais tomber. Je dois m'attendre à t'avoir dans les pattes, à rester passive, ou à m'aider sur le coup là ? Tu ne pourras pas empêcher leur venue de toute façon, donc pour sauver ces... bonnes gens, le mieux à faire sera de neutraliser les agresseurs en vitesse."

Il la regarde. Sourit. Un sourire jaune, amer. Quelque chose ne va pas. Il se serait plutôt attendu à la voir lui sauter dessus, hurler, insulter ses descendants sur douze générations et essayer de le trainer devant l'Ordre.

Cal : "Tu as changé. Et je ne parle pas que du physique, je te préfère définitivement sans maquillage."

Comme s'il était impossible de ne pas placer, à un moment, une mauvaise vanne. Un tic qu'il n'avait jamais vraiment pu contrôler.
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By Hayley Curwee
#12813
    Par le passé, celle qui avait été Hayley R'izzan avait été une fille charmante, sa jeunesse et son physique agréable faisait d'elle une de ces élites naturelles qui surclassaient le reste du genre humain, Hayley était née avec assez de cartes dans sa manche pour battre a plate couture toute la table et ce sans avoir besoin de bluffer.

    Les choses changent, le passé rattrape tout le monde et ce, sans exceptions. La vie d'Hayley a subit trois virages difficiles. Le premier fût le viol qu'elle subit dans les bas-fonds de Kuat City, elle n'a alors que 16 ans et est trop jeune pour encaisser correctement un tel coup. Ses 18 ans ne lui amènent pas mieux puisque de retour au nid familial elle apprends la mort de sa mère. Troisième choc enfin : la mort de son père biologique, le très surprenant Motorhead, contrebandier et ancien Jedi de son état, tué par Darth Oxious, Seigneur Sith.
    Un dernier choc vient clore cette série : la mort de Darth Oxious tué par le Jedi Cyniosis Jugo. Ces quatre événements ont construit l'identité d'une seconde personne qui naquit sur Ruul lors de l'apprentissage du Vaapad par Hayley : Simurgh.

    Qu'est-ce que Simurgh ? C'est le dégoût, la haine, la rage silencieuse et froide, le sentiment d'injustice, l'impuissance, la tristesse, la dépression, Simurgh est toutes ces émotions qu'Hayley a refoulé un temps en tant que Jedi, pour finalement les exploiter lors de l'utilisation du Vaapad.

    La mort d'Oxious a mis bas un monstre, monstre qui aujourd'hui est lâchée sans limite dans la galaxie. Monstre qui a cet instant observe Cal Keran avec un regard froid de mépris.

    Hayley n'est plus.

    Vive Simurgh.

    Simurgh prends finalement la parole, croisant les bras :

      « Quel ego surdimensionné Keran, j'aimerais prétendre que ça m'étonne, mais vu la manière dont tu as tourné je mentirais. »

    La limite entre les deux, la ligne qui séparait le bon du mauvais vient résolument de s'amincir, la frontière qui sépare Keran de Simurgh est très fine mais il reste une part d'Hayley qui sait encore où elle se trouve. Simurgh renifle avec dédain et se retourne a nouveau vers les étoiles, sa voix est lente, a la limite du monocorde, sa voix est comme la lame d'un couteau aiguisé que l'on approche d'une carotide, une menace permanente pour le bien-être :

      « Ton problème Keran, c'est que tu t'es toujours trop attardé sur les apparences. Tu n'as jamais su voir au delà de ce que ton regard te présentait. Le fait que tu abuse de l'Illusion pour dissimuler ton âge physique ne fait que confirmer ça. »

    Celle là elle était forte, il fallait l'avouer, qu'une jeunette fasse une leçon de sagesse a un mec qui avait la cinquantaine bien sonnée, fallait oser. Même Hayley du temps de sa force de caractère et de son impertinence n'aurait pas osé. Elle lui décoche son regard et ôte finalement le voile qui protège son lien avec la Force, mettant a nue une aura rouge sombre qui fluctue et laisse éclater parfois des lumières rougeâtres a ses extrémités, comme un orage qui gronde et dissimule des éclairs.

      « Même a présent que nous nous ressemblons il reste une ligne, la ligne rouge qui nous sépare. Tu choisis des innocents pour appâter un groupe de pirates, ton manque de conscience est a gerber. Comment fais-tu pour te regarder dans un miroir, vieux débris ? »

    Le manche du sabre se détacha de sa ceinture par télékinésie pour venir se glisser dans la fine main de celle qui fût autrefois une Jedi. Elle se retourna vers Cal Keran et lui sourit, un sourire où pointait une sorte d'innocence ce qui accentuait l'horreur de ses mots.


    Elle restait là, le fixait droit dans les yeux, défiante, mais attendait.
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By Cal Keran
#12820
Il avait déjà croisé ce genre de profil. Si ce n'est que d'ordinaire, le changement a lieu jeune, beaucoup plus jeune. Lorsque les parents quittent le foyer familial -contre leur gré, souvent-, lors d'un traumatisme sévère, qui avait une chance de laisser des marques sur un enfant encore fragile. Et Hayley, même lorsqu'il l'avait quitté, ne rentrait pas vraiment dans cette catégorie.

Il fallait croire qu'à un passif déjà lourd s'était rajouté de quoi la faire pencher plus encore. Le Vaapad n'était pas un style qu'elle avait adopté par hasard. Certes, elle avait choisi celui-ci pour son degré de puissance, le seul capable de mettre un jour Oxious à terre. Et lui avait alors juré de tuer Oxious lui-même avant qu'elle ne sombre. Il avait échoué comme une merde, et le sith avait disparu des radars. Pire que tout, elle avait sombré avec. Oui, c'était définitivement la pire des choses qui pouvait arriver. Cal se servait du coté Obscur comme d'une arme. Hayley était celle qui devait imposer le coté Lumineux comme un état. Pas plonger et sombrer dedans. Bordel...

Et ce ne sont pas ses mots, maintenant, qui le blesse. Mais définitivement ce constat : tu t'es planté comme une merde, vieux con. Non, résister au verre de trop.

Trouvant une surface libre, il pose son verre. Etonnamment, aucune colère. En tout cas, il résiste. L'envie de lui coller un pain, de la choper par le coltard en lui hurlant le nom de son père à la face. Le seul jedi de valeur qu'il pouvait reconnaitre. Qu'il avait pu reconnaitre. Toujours droit sans sombrer dans l'indolente idéologie du Temple.

Au lieu de ça, calme, il s'approche, se posant à ses cotés, il s'appuie sur une rambarde. Calme. Difficile, dans les deux auras, de distinguer qui est le sith, qui est la jedi.

Cal : "Tu as raison. Enfin non, mais tu soulèves un point important, l'apparence. Je me soucie peut-être trop de ce à quoi je peux ressembler, mais c'est aussi une arme. Non, ça, ça n'a pas été mon erreur. Mon erreur c'est peut-être de croire que certains peuvent plonger du coté Obscur et réussir à surnager. Quand je t'ai accompagné sur Ruul..."

Une grave erreur.

Cal : "Je pensais que tu resterais forte. Que tu lutterais pour suivre les idéaux de ton père. Et que le Coté Obscur ne serait jamais assez fort pour faire de toi un pantin. J'ai essayé de te l'expliquer, il y a quelques années. Le Coté Obscur est une arme, dangereuse, qui demande un sacrifice bien plus grand que ce que les jedis veulent bien admettre. Ce n'est pas la voie de la facilité, c'est la voie la plus difficile, celle qui te force à prendre des décisions cruciales, à te débattre chaque jour pour que tes actes continuent d'avoir un sens. C'est celle qui refuse de suivre un code au risque de voir des innocents mourir, de garder une morale et une éthique absconse en toute circonstance. Et regarde toi."

Lui, en tout cas, la regarde.

Cal : "Céder à tes pulsions primales, comme la pire des engeances siths. Incapable de contrôler ce qui devait être ton arme, Hayley, ton arme, pas ton maître. Oui, je suis prêt à sacrifier chaque vie de ce vaisseau si, pour chacune de ses vies, j'arrive à en sauver deux. Non seulement je pourrai faire taire ce pirate, rendre ce secteur un peu plus sûr, et me rapprocher d'une cible qui n'est pas en manque, niveau meurtre d'innocents."

Une pause. Regard sur le sabre. Et :

Cal : "Vas-y. Tue moi. Nous savons tous les deux que je ne fais pas le poids face à ton Vaapad. Et sauve ce cargo. Préviens le capitaine, dis qu'un sith a tendu un piège. Ce sera bien. Quelques innocents sauvés, beaucoup d'autres qui continueront à être massacrés. Sombre, non seulement tu satisferas tes instincts primaires, et tu suivras les diktats de l'Ordre. C'est parfait non ?"

Dans le genre prise de risque...

Cal : "La vraie différence entre nous ? Au nom de la Lumière tu suis l'Obscurité. Moi je la traque où elle se trouve."
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By Hayley Curwee
#12850
    Si elle fût troublée par sa façon d'exposer les choses, point de vue qui pouvait se tenir en soi, Simurgh et les restes de l'esprit d'Hayley n'en était pas moins satisfait de voir qu'il était toujours aussi aveugle et ce, malgré l'argumentation tout a fait sensée qu'il avait. Elle entrevoyait l'offre sous-jacente qui tapissait sa rhétorique, pas besoin d'avoir des dons de prescience pour le voir arriver. Simurgh admirait toujours les étoiles au loin qui, immobile, donnait cette sensation d'apaisement et de stabilité.

      « Admire le résultat de ton expérience Keran, car je ne suis que le pur produit de quelque chose que tu as lancé, tu t'es comporté comme un être solitaire et sans liens qui pensait que ses actes n'avait aucune conséquence sur son environnements et ses relations. Mon père t'avais demandé de me protéger et tu as fuis, pensant très certainement que le Côté Obscur était la meilleur alternative. J'ai une question : a un moment précis, as tu réfléchis a la possibilité que tu puisse avoir une influence sur la vie de tes proches ou as tu seulement décidé de faire quelque chose pour ton propre intérêt sans te soucier des possibles retombées ? »

    En faite ce n'était pas totalement vrai, non, si Hayley avait chuté ce n'était pas dû a la façon dont Cal s'était comporté ou sa décision de se diriger vers le Côté Obscur, ça l'avait aidé, certes, mais Hayley était loin d'être une fille si influençable que ça. Elle avait fait ses propres choix, mais elle prenait un plaisir malsain a voir le visage de Cal lutter contre la décomposition de ses traits a chaque fois qu'une horreur sortait de sa bouche.

      « J'imagine qu'arguer sur la difficulté de la maîtrise du Côté Obscur te donne bonne conscience chaque matin lorsque tu te lèves et que t'interroges sur la justification de tes choix. Je connais le Côté Obscur, peut-être pas autant que toi, mais j'en savoure le goût depuis notre ultime rencontre avec Oxious, a ce moment précis où mon père est tombé. Tu n'étais pas là a ce moment là, tu nous as abandonné, j'espère que tu t'en veux, je prie pour que tu t'en veuilles éternellement pour ce qui fût TON erreur. TOUT est de ta faute. Je vomis ton existence Keran, j'aurais aimé ne jamais te rencontrer. »

    Simurgh était de ces êtres malsains qui s'amusaient a tourmenter les hommes déjà a terre, avec un couteau elle l'aurait retourné dans la plaie afin d'en augmenter la souffrance, elle se sentait d'humeur a le torturer. L'aura de Simurgh se développait, un nuage d'ombre parcouru de tâches d'un rouge ensanglanté, au fur et a mesure qu'il envahissait la pièce les non-sensitifs s'éloignaient d'eux la plupart dérangé ou écœurés par cette sensation prenante, ce froid glacial qui s'insinuait dans leurs entrailles. Des vaisseaux sortirent d'hyperespace, le plan de Cal était en marche semble-t-il.

      « Mon pauvre Keran, tu es complètement décalé, tu ne comprends plus rien à rien. Il n'est plus question d'Ordre, il n'est plus question de rien. Ce n'est pas une affaire de Jedi, ni une affaire de vengeance, ce n'est plus rien. Plus rien d'autre que l'absurdité de cette galaxie soumise a la volonté de la subjectivité de chacun. Nous faisons tous des choix qui influe sur notre vie et celles d'autres, celle que je suis, Simurgh, est le résultat de mes choix et de tas d'autres choix dont les tiens font majoritairement partie. Tout ces choix nous mènent a cette situation et il semblerait que la Force veuille que nous la résolvions, alors je vais m'empresser de le faire. Tu as le choix Keran, apprécie ce libre arbitre qui t'es laissé, savoure le et fais face aux conséquences. »

    Elle le regarda fixement dans les yeux, plongeant son regard avec intensité dans celui de ce qui avait été un ami et un camarade pendant un temps. Avec rapidité elle frappa avec la paume de sa main au niveau du cœur, usant de son Teräs Käsi, son interlocuteur s'effondrant sous le choc. Il avait posé sa main sur son palpitant, comme pour apaiser la douleur qui se diffusait et il continuait a la fixer dans les yeux, la lame blanche du sabre de celle qui avait été Hayley se développa et une clameur d'horreur s'éleva de la foule qui les entourait. De sa botte elle appuya sur l'épaule de Keran, l'obligeant a s'allonger par terre, totalement a sa merci. Sciemment, elle prit la parole alors que la pointe de son sabre se trouvait a quelques centimètres de la clavicule de Cal :

      « Nous y voici Keran, l'ultime aboutissement de notre rencontre. Que vas-tu faire ? Te murer dans cette attitude passive et digne, celle d'un 'Jedi', acceptant son destin ? Vas tu résister au destin qui se présente a toi ? Ou bien vas-tu tenter de me convaincre de ne pas faire ça et de te rejoindre ? Je suis extrêmement curieuse de voir ce que ton sacro-saint Hasard nous réserve, alors allons-y. »

    Elle planta son sabre laser dans la clavicule gauche de Cal Keran.
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By Cal Keran
#12859
Il ne s'était pas attendu à voir un résultat immédiat. Après s'être foiré comme il l'avait fait, il s'attendait à devoir prendre un certain temps pour rattraper ses erreurs. Oui, il l'avait abandonné. Non ? Non. Il secoue doucement la tête.

Cal : "J'ai essayé de tuer Oxious. J'ai révélé à Skywalker l'endroit où se trouvait sa base. Puis je l'ai vendu à l'Empire. J'ai quasiment détruit son Ordre avant qu'il ne s'enfuit. Alors non, je n'ai pas abandonné. J'ai essayé une voie alternative, une voie que je pensais pouvoir user pour t'empêcher de le rencontrer, et de perdre la vie, ou la raison. Tu sais qu'en face de lui le coté Obscur t'aurait submergé. A l'époque, oui... Et je ne pense pas m'être trompé sur ce point."

Se tournant vers elle, il ouvre la bouche... Mais son regard est attiré par un mouvement. Des vaisseaux, dehors. Un vague sourire commence doucement à se planter sur ses lèvres. Et un choc. Projeté en arrière, il s'écrase sur le sol, le souffle coupé et le coeur qui démarre à 100 à l'heure. Manque de chance, c'est la douleur qui innonde ses sens avant que l'adrénaline ne prenne le pas. Trop tard pour empêcher une botte d'écraser son épaule. La lame s'approche...

La main organique s'interpose. La main mécanique soutient. Un épanchement brutal de force pour bloquer cette lame à main nue, la Déflexion. Une odeur de brûlé. Il est impossible de faire ça avec cette force, sans séquelle. Un point noir dans sa paume qui, doucement, rougit aux entournures.

Posant son regard dans celui de sa... Comparse, il parvient à ouvrir la bouche.

Cal : "Je ne crois pas vraiment... Qu'on ait le temps pour ça, Hayley... Maintenant regarde moi... Tu me reproche de tuer ces innocents. Si on ne fait rien, là, maintenant... Ils seront vraiment morts pour rien !"

Nouvel effort, il ferme les yeux. Se plonge doucement dans le côté obscur. La colère ? Dirigé contre lui. Ce qu'il avait fait de cette jedi. Ce qu'il n'avait pas fait à ceux qui l'avaient menacé. Et doucement, il pousse. Doucement, il repousse la lame. L'odeur s'intensifie. La douleur aussi. Et la douleur augmentant, la colère, encore. Relevant son dos, doucement, tout doucement, il intensifie la pression. Ce pour quoi il avait tout lâché. Ce pour quoi il avait tout sacrifié. Situation étrange. Le sol tremble. Sans doute une brèche dans la coque. Les pirates ne tarderaient pas. Et c'est sur une drôle de scène qu'ils tomberaient. Un déluge noir dont ils seraient incapables de discerner les réels enjeux.
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By Hayley Curwee
#12867
      « Alors admire d'autant plus le résultat de ton action, car me priver d'Oxious a fait de moi ce que je suis ! Ta victoire est totale ! Quelle ironie, tu as provoqué ta propre chute en essayant de me préserver. »

    Elle continuait a tenter d'enfoncer son sabre dans la clavicule de Cal, mais celui-ci s'était décidé a résister, probablement mû par cet instinct de préservation dont toute bête était pourvue. Elle y mettait toutes ses forces mais a mesure que le sabre progressait, sa lame semblait se replier. Elle ne s'était pas attendu a ça, elle devait bien l'admettre, elle avait sous-estimé Cal du fait de son âge, pensant, à tort semblait-il, qu'il ne résisterait pas longtemps. Cette vieille carne semblait décidée a lui prouver qu'il était loin d'être hors jeu et a vrai dire cela commençait a agacer Hayley sérieusement... Les doigts de sa main droite s'écartèrent et le Sith fût projeté a travers la pièce, projetant des personnes a terre sur son passage. Elle s'avança d'un pas ferme et décidé vers le vieux débris, sabre en main.

    Le capitaine du vaisseau n'avait pas prévu une attaque ce matin lorsque sa journée avait commencée, si la menace de ceux-ci restait omniprésente pour la plupart des capitaines de vaisseaux cargo et de navettes de transport, il n'avait lui-même jamais eu a affronter ce problème pendant toutes ses années de service du fait de la présence impériale a l'époque ce qui rebutait nombre de pirates. Oh certes il y avait toujours quelques hurluberlu qui se sentaient pousser des ailes mais il ne s'attaquaient pour ainsi dire jamais a des navettes de l'envergure du « Le Delilah », voyant approcher une Frégate Intercepteur le capitaine eût la jugeote d'enclencher les boucliers au niveau de la salle de réception juste a temps pour préserver l'oxygénation optimale sur place et éviter la suffocation de centaines de personnes. La vitre se brisait et d'autres navettes apparaissaient, le capitaine pressa le bouton d'alerte afin de signaler l'invasion a la sécurité et s'empressa de se saisir de la radio afin de demander des renforts...

    Ambiance


      « Vous avez tous voulu me contrôler. TOUS ! Peu importe ces vies inutiles, bats-toi, je veux te voir vaciller avant de t'enfoncer mon sabre dans la gorge ! »

    A présent le Vaapad se diffusait en elle dans toute sa splendeur, il était le sang dans ses veines qui faisait battre son cœur et ses tempes, il était l'oxygène qui se diffusait sans limites dans ses muscles, il était la connexion neuronale qui aiguisait ses sens et ses réflexes, le Vaapad était elle et elle était le Vaapad. Cal Keran n'eût d'autre choix que de se saisir de son sabre et de l'activer, faisant us de son habituel Soresu afin de parer le premier coup, violent, de Simurgh. Les étincelles jaillirent lorsque les deux sabres s’entrechoquèrent, l'ancienne Jedi enchaîna aussitôt avec une rapidité déconcertante, le sabre blanc forçant la lame rouge a reculer en exécutant une défense impeccable, la moindre erreur conduirait très probablement Cal Keran a la mort. Hayley – ou Simurgh – s'appliqua a réaliser les techniques les plus déroutantes dans le plus pur style du Vaapad, enchaînant bottes et parades de manières erratique et désordonnées, rendant encore plus imprévisible ses coups.

    Alors que le duel opposant les deux Jedi se poursuivait, le cours des événements continuait a s'enchaîner aussi implacable que les rouages d'une machine bien huilée, les pirates faisaient irruption dans le vaisseau, se diffusant comme une vague vers les points névralgiques du vaisseau afin d'en ralentir les fonctions et de permettre sa recherche de cette fameuse relique Jedi qui semblait se cacher dans cette navette de transport luxueux. Bientôt Winkser Dabd, chef des opérations pirates sur le vaisseau eût la confirmation qu'il était sur la bonne piste :

      « Chef, y'en a deux qui s'battent avec des sabres lasers. »

    Il sourit dans sa barbe et ordonna qu'on les capture si cela était possible, si cela pouvait faciliter sa trouvaille ce serait d'autant mieux...

    La danse de mort de Simurgh se poursuivait, elle tournait a présent autour de Cal, comme un Nexu autour de sa proie, elle s'arrêta subitement, fit tournoyer son sabre et engagea une attaque ascendante que Cal bloqua, elle enchaîna aussitôt avec une prise de Teräs Käsi, enfonçant son genou dans le ventre de Cal qui semblait suffoquer, il ne manquait pas de courage et de détermination, elle devait bien le reconnaître, parce qu'il continuait a se relever et a la défier, comme s'il était vraiment a la hauteur, mais elle comme lui en était conscient, son Soresu ne tiendrait plus vraiment longtemps face au Vaapad de la jeune femme.

    Elle releva son sabre et s'apprêta a s'élancer.
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By Cal Keran
#12900
Toute bête ou tout vieux briscard suffisamment cérébré pour comprendre qu'elle avait définitivement pété sa dernière durite. Il ne pouvait plus la sonder aussi efficacement, toute son énergie dédiée à sa protection. Mais il n'avait pas besoin de ça pour ressentir le medley obscur s'insinuer dans ses veines, bien distinct de sa propre aura, plus brute, moins contrôlé, moins contrôlable... Le Côté Obscur dans ce qu'il a de pire. Ce n'était PAS possible ! Ce n'était pas une possibilit... Il s'envole. Et si l'Humanité avait toujours voulu imiter les oiseaux, c'est plus dans le registre du Dodo qu'on entre, avec un atterrissage forcé guère convaincant. Se relevant d'un bond, les os endoloris, il secoue la tête, une seconde, se remettant doucement du choc.

Les pirates avaient été malins. S'ils ne pouvaient empêcher leur proie de communiquer, c'est à la confluence de deux secteurs qu'ils avaient attaqué. Ainsi, toute demande d'assistance serait longuement débattue, donnant quelques précieuses LONGUES minutes pour envahir et contrôler le bâtiment. De trop longues minutes, ainsi dire, pour pousser les pirates à l'imprudence.

Ouvrant sa main, le sith attire à sa main la lame rouge, qu'il allume à la dernière seconde, la lame blanche crépitante s'écrasant contre sa défense. Et dans cette force de frappe, une constatation : Tout maître du Soresu qu'il fut, il ne pourrait pas la battre. Et à cause des pirates, il ne pourrait pas fuir. Il n'y aurait aucune alternative : mourir, ou parvenir à la calmer. Quand un adepte de l'Obscurité arrive à cette conclusion, c'est que la situation commence très, très nettement à puer. Et Cal haissait les situations qui puent.

Fermant les yeux, il se plonge dans la Force. Mais les courants déchainés par la bretteuse sont féroces, inconstants et imprévisibles. Là où les adversaires les plus coriaces n'ouvraient que quelques champs de possibilité à explorer, elle ouvrait littéralement les vannes autour d'elle, rendant le flot de ses attaques parfaitement imprévisibles, épuisant du même coup son opposant, habitué à l'économie d'énergie. Un adversaire moins expérimenté aurait déjà succombé sous le déluge de coups.

Cal : "J'ai cherché à te protéger ! Peu importe le prix à payer pour ça ! J'ai respecté la promesse faite à ton père, j'ai échoué, mais jamais je n'ai cessé de..."

Coup de genou. Plus de souffle. Même plus la possibilités de parler. Son lien avec la Force se brise, fétu de paille contre un ouragan de violence. Aucune chance. Juste le temps de voir le sabre blanc se diriger vers lui. Rejoindre la Force ? Rejoindre la Force ! Jamais ! Sa machoire se contracte. Et c'est à son tour d'expulser, face à lui, une quantité impressionnante d'énergie. L'air se meut, et, à son tour, elle décolle. Se redressant, il fait craquer son cou, sèchement.

Et surgissant à sa droite, un homme débarque, fusil levé.

"Tu jettes ton a..."

Pas le temps de finir sa phrase, c'est héberlué que le pirate voit son arme lui sauter des mains... Puis la main métallique se referme sur sa gorge. Il serre, brutalement. Et relâche le sac de viande au sol. Il y a plus efficace, mais ça détendait. Et ça éviterait à un autre connard de...

Un tir. Son sabre pare, le laser est dévié. Deux tirs supplémentaires. Deux déviations. Un cri. De deux. Où est ce qu'elle était ?

Et dans l'esprit des pirates, soudain, une évidence : la capture "in vivo" ne serait pas une partie de plaisir.
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